And I might be okay but I'm not fine ...

feat. @Amaya Bishop

Le retour à la réalité, après Storybrooke, a était plus brutale que prévu. Premièrement, suite à mon réveil et à mon retour dans notre monde, j'ai bien vite réalisé que mon frère n'était plus parmi nous. Du moins, ça, c'était avant de découvrir qu'il est miraculeusement revenu d'entre les morts ! Puis, il y a Maya. Après avoir passée deux ans à partager le même appartement et ceux malgré nos désaccords, me retrouver soudainement à vivre dans une chambre d'hôtel, parce que Maya m'a entre guillemet mis à la porte, est loin d'être facile de jour en jour. Maya m'a bien fait comprendre que c'était fini entre nous si je passais la porte et c'est ce que j'ai fais, en âme et conscience, parce que c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle. J'ai essayé. Je vous jure que j'ai essayé de trouver une autre solution et de l'aider, parce que mon dieu, qu'est ce que je l'aime ma femme. Le problème vous voyez, c'est qu'elle ne m'a laissée faire alors j'ai du employer les grands moyens comme ont dit. Maya me repousse quand j'essaie de l'aider. Il n'y a rien de nouveau dedans. Alors oui, j'en ai également profité pour m'éloigner et quitter notre logement commun. Tout ce que je souhaite, c'est qu'elle aille mieux et quand ce sera le cas, alors peut être que nous pourrions parler de nos projets en cours. Ma situation est donc très différente, en quelques sortes, de ma version de Storybrooke.

Pour le moment, je préfère éviter de croiser Maya. J'ai besoin de temps pour moi. Ces dernières paroles sont encore dans ma tête et je ne m'en suis toujours pas remise. Alors non, je n'ai pas très envie de la croiser, que ce soit à l'hôpital, au bar ou encore à la caserne 19, où je me rend une fois par semaine pour la clinique day. Et pourtant, bien que je ne le dis pas, je viens aussi parce que j'espère avoir des nouvelles de Maya. Aujourd'hui, comme depuis mon retour, je me rends au boulot à l'hôpital. Bien que j'ai appréciée durant mon temps à Storybrooke de pouvoir enseigner ma langue à d'autres personnes, ma place est à l'hôpital, en tant que médecin. La journée s'annonce chargé et c'est temps mieux, j'ai envie de dire. Au moins, ça m'évitera de penser à Maya et à notre situation. Non pas que je veuille ignorer ce qu'il se passe en ce moment, mais plutôt parce que penser à elle me fait plus de mal que de bien. Alors, je fais mon travail, m'occupe de mes patients et c'est très bien ainsi.