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 (Leïlari) I think i'm your puppet now.

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MessageSujet: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyMar 10 Jan - 17:08


w/             @Naoki Maeda coeur       


C’était quoi que cette idée encore ? Sansei devait finir son petit automate de la fille bleue et pas aller à une soirée entre amoureux avec Coraline et Larry. Soyons honnête, il les adorait. Le jeune homme les trouvait parfait et avait déjà prévu leur cadeau de fiançailles qu’il n’avait pas encore fini. Il passa sa dernière couche de vernis sur la petite femme alors que son téléphone sonna à nouveau. Il tentait de l’ignorer mais c’était insistant. Actionnant la machine à sécher, il prit le mobile pour voir que la conversation à plusieurs était désormais hors contrôle. Tout le monde insistait pour qu’il aille au restaurant. Mais ceux qui connaissaient le japonais étaient au courant que : lorsqu’il avait un projet en tête, il ne le lâchait pas. Il répondit cependant qu’il irait car le jeune homme ne supportait pas de décevoir Larry. Ce dernier lui ajouta quelque chose qui lui fit froncer les sourcils. En costume. Mais en avait-il seulement un ? Il était au courant qu’il allait devoir s’en procurer un pour le mariage mais en attendant il aimait bien ses tee-shirts. Seulement, il devait avoir des vêtements qui traînaient du temps où sa grand-mère tentait d’en faire quelqu’un de respectable. Il regarda le petit automate en forme de femme aux cheveux bleus avant de voir qu’elle était sèche -dieu bénisse cette machine- et de la glisser dans son sac. Les soirées étaient assommantes et il n’était pas rare qu’il soit en train de bosser sur ses petits trucs.

Après une bonne douche, il attacha ses cheveux en queue de cheval avant de se raser de près et d’enfiler la seule chemise qu’il possédait. Elle lui allait encore. Malgré toutes les vacheries qu’il mangeait à longueur de temps. Puis, il attrapa sa besace avec la petite femme qu’il avait baptisé Leila pour se rendre jusqu’au restaurant. Il aurait cru que le couple ferait quelque chose chez Larry. Après tout, il avait été dans les coulisses durant la demande en mariage et le jeune homme avait été émerveillé de voir l’alchimie entre son ami et la petite coréenne.

Il voulait la même chose.

Une fois sur les lieux, il constata qu’il était en avance mais se décida à aller à table. une fois assis, il sortit Leïla pour travailler sur les rouages. Il était perdu dans la mécanique lorsque sa vision périphérique lui montra une femme qui venait dans sa direction. Intrigué, Sensei releva la tête pour voir… qu’elle était magnifique. C’est la fille de la campagne de vêtements Nike ! Il était si petit qu’il lui arrivait de se fournir au rayon femme. Mais… mais… mais qu’est-ce qu’elle fait ? Sans se rendre compte, il mit en route son automate qui commença à donner des coups de bâton pour renverser un verre par mégarde. « Oh, oh calme-toi. » Il l’attrapa, ce boulet pour l’éteindre avant de lever ses yeux noisettes vers la déesse qui lui faisait face. Sa bouche s’assécha et il ne sut que dire. « Euh… bon… bonjour. Je suis Sansei, un ami de Larry. » Il lui fit un sourire avant de lui tendre la main, renversant une bouteille au passage. « Désolé, je suis maladroit. Et elle… » Il avisa son automate qui était statique. « C’est pour toi. » Car c’était elle. Il en était sûr. Un peu badaud, il lui tendit l’objet sur lequel il bossait sur cette petite dame depuis des semaines. Mais c’était elle. Il ne saurait pas l’expliquer.



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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 0:03





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



-Enfin, Coco, tu me connais, je m'habille toujours bien !

Je ne comprends pas le sens de sa demande. Pourquoi devais-je me faire particulièrement belle ce soir ? Je le fais constamment, c'est une habitude que j'ai prise grâce à mon métier. Je pourrais presque me vexer mais je me dis qu'elle me dit cela pour une raison particulière. L'adorable couple a-t-il quelque chose à nous annoncer ? Ça expliquerait pourquoi nous allons au restaurant. Sortant de ma salle de sport après une séance intense mais nécessaire pour me défouler, je remonte mon sac de sport sur mon épaule pour rejoindre mon loft, mon téléphone toujours collé contre mon oreille. J'adore aller au restaurant, j'espère qu'ils font de bonnes pâtisseries là où on va !

-Si vous comptez m’annoncer que vous allez adopter, je veux être la marraine !

Je ris de bon cœur. Je sais que Larry ne peut pas vraiment avoir d'enfants mais je ne doute pas qu'ils seraient d'excellents parents. Après tout, il est rare de voir un couple aussi beau que le leur. Ils me donnent presqu'envie d'être en couple aussi. Presque. Une fois chez moi, je raccroche avec ma meilleure amie pour me préparer. Enfin pas tout de suite. J'attrape une sucette dans un pot posé en évidence dans mon salon et la déballe d'une traite pour y goûter tout en postant la photo de ma séance du jour sur Instagram :

Post Insta:

J’ai encore du temps devant moi, histoire de prendre une bonne douche et d’être aussi belle que possible à la demande de ma meilleure amie. Je m’étonne toujours de savoir aussi bien prendre soin de moi mais c’est le métier qui me l’a appris. Je prends le temps de me faire un brushing puis de vernir mes ongles d’une belle couleur rose nacré. C’est le genre de choses que je fais quand je veux sortir dans un tout autre but. Ne portant que mon peignoir en attendant que mon vernis sèche, je me reprends une sucette en faisant attention à ne surtout pas faire d’accros sur mes ongles. J’enfile ensuite une robe noire moulante ayant un col roulé et mettant en évidence mes superbes jambes de mannequin. Alors que je me maquille avec soin, je me trouve superbe, comme d’habitude. Je surveille l’heure, ne voulant pas être en retard alors que je suis intriguée par ce que ma meilleure amie a derrière la tête. Je la connais trop bien, elle a quelque chose derrière la tête. M’appliquant un léger rouge à lèvres, je suis enfin prête et enfile mes escarpins avant de sortir de chez moi.

Une fois au restaurant, l’odeur suffit à m’ouvrir l’appétit. Après ma séance de sport, mon estomac crie toujours famine. J’espère qu’ils sont déjà là, je veux vite passer commande. M’approchant du réceptionniste, je donne le nom de famille de Larry puisque Coraline m’a dit qu’il s’était occupé de la réservation. On m’indique alors une table où est assis un garçon que je ne connais pas du tout. Coco ne m’avait pas dit qu’il y aurait d’autres amis à eux ! Je m’avance d’un pas décidé vers le garçon aux cheveux décolorés et suis surprise de voir que nous avons les mêmes origines. Je hausse un sourcil alors que brusquement, le jouet dont il s’occupait se met en marche. Je baisse un regard sceptique sur l’objet qu’il se dépêche de couper malgré qu’il ait déjà fait des dégâts. Ça commence bien… Et où sont Larry et Coraline ?

-Bonjour. Moi, c’est Naoki, je suis la meilleure amie de Coraline.

Il me tend la main et je ris alors qu’il renverse une bouteille avec ce si simple geste. Il n’est vraiment pas doué ! J’ignore sa main pour me pencher vers lui et poser mes lèvres sur sa joue. Je sais que ce n’est pas comme ça que j’ai été élevée au Japon mais ici, je suis libre d’être aussi tactile que je le veux. Avec un sourire, je m’assieds en face de lui et retire mon épais manteau alors qu’il me tend le jouet. Je suis surprise qu’il me l’offre alors qu’il semble le faire sur un coup de tête. Je récupère la poupée pour l’observer de plus près. Il ne s’agit pas d’un jouet mais d’une sorte de petite marionnette aux cheveux bleus. J’observe le pantin sous tous les angles avant d’ancrer à nouveau mon regard dans celui du japonais.

-C’est toi qui l’as faite ?, je passe une main dans mes cheveux, en oubliant mes manières, Merci mais pourquoi me l’offrir ? Je sais que je suis superbe mais c’est un peu rapide pour les cadeaux…

Je remets le verre et la bouteille en place en espérant qu’il ne fera pas de carnages qui pourraient gâcher nos repas. Je dépose l’adorable petite marionnette sur le côté de la table et je sors mon téléphone pour envoyer un message à Coraline et lui demander si elle arrive bientôt en ajoutant qu’elle aurait pu me prévenir qu’il y allait y avoir des amis de Larry. Une fois que c’est fait toute mon attention revient sur Sansei, c’est l’occasion d’apprendre à connaître l’entourage de celui qui va épouser ma meilleure amie. J’étais là, évidemment, pour la demande et étant moi-même une adepte du glauque, j’ai adoré cet escape game.

-C’est un hobby, de faire des pantins ou tu travailles carrément là-dedans ?

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 0:31


w/              @Naoki Maeda  coeur       


Sansei n’avait aucune tenue chic. Il savait qu’il allait devoir faire du shopping pour le mariage. Au pire, il demanderait à Coraline. Sans’ n’était pas doué pour s’habiller. Il est souvent en pantalon de jogging ou en jeans assez ample. A part quand il bossait, ses cheveux étaient détachés et encadrait son visage assez efféminé. Qui plus est, il est petit donc ce n’était pas rare qu’on l’appelle Madame. Mais il n’en avait que faire. Sans n’était pas quelqu’un de sociable. Il préférait de loin rester avec ses marionnettes ou ses automates pour les fabriquer. Il avait tout fait pour l’escape game de la demande en mariage et avait tout observé des coulisses. A vrai dire, il voulait juste voir si aucun de ses bébés ne tombait en panne. Après quand Larry n’en avait plus besoin, il les démontait ou les revendait. Si ce n’est la vieille qu’il avait reproduit presque à la perfection et qui lui servait de majordome, cuisinière, etc. Pourquoi avoir besoin d’une femme quand on a un robot ? Le sexe ? Il n’avait jamais connu l’intimité avec une femme et ne comptait pas le faire. De toute façon qui voudrait d’un type bizarre comme lui ?

Alors vêtu d’une chemise toute simple, il se rend au restaurant que Larry a indiqué pour le trouver trop luxueux. Il préférait le mcdo. Puis, avait-il les moyens de se rendre dans ce genre de choses ? Le jeune asiatique soupira avant de venir sortir sa petite poupée pour commence à la trafiquer. Les automates étaient ses meilleurs amis même si cela semblait un peu pathétique. Larry était sa seule famille. Puisque tout le monde était mort. ll soupira lorsque la jeune femme se présenta dans sa vision périphérique.

Et quelle vision de rêve.

Il vint déglutir alors qu’elle parlait vite et semblait déterminé. Lui avait plutôt envie de rentrer la tête dans ses épaules ou de disparaître. Sansei était certain que c’était ça son super pouvoir. L’invisibilité. Il déglutit avant d’essayer de sourire. Comment on fait déjà ? « Ah tu es la demoiselle d’honneur ? » Il fronça un peu les sourcils alors que le jeune homme ne voulait pas passer pour un pervers. Il se mit à rougir quand elle se pencha pour venir déposer ses lèvres sur sa joue.

Ok il est mort.

Sansei retient sa respiration avant de se raidir face à ce geste. Car à part Coraline, personne ne lui avait fait de câlins ou s’était permis ce genre de familiarité. « Oui. » Sa voix était semi-étouffée alors qu’il ne savait pas s’il devait être fier ou avoir honte. Face à une telle créature, il était un peu démuni. « Je sais pas. Quand je l’ai imaginé c’est… enfin c’est ton visage que j’ai vu. » Cette fois-ci, il se retint de devenir pâle comme ses cheveux avant de détourner le regard. Nerveusement, Sansei se mit à pianoter sur la table. « Non c’est mon métier. Je fais des automates ou des marionnettes. » Il eut un sourire. « C’est… enfin c’est moi qui ai fait ceux de la demande en mariage. Toutes celles de Larry en fait. C’est… On s’est connus comme ça qu'on s'est connus. » Il soupira pour sentir son téléphone vibrer.

« Commencez sans nous, on va avoir du retard. »

Il fixait son téléphone puis la jolie Naoki. Puis encore son téléphone. « Je crois qu’on nous a tendu un piège. » Le jeune homme leva son cellulaire pour lui montrer le message. « Si tu veux t’en aller, je comprendrai. Je… les femmes n’aiment pas trop ma compagnie. » Et il ne savait pas comment faire à vrai dire.




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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 1:51





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je ne sais pas ce qui m’attend ce soir alors que je vais au restaurant mais ma motivation principale, c’est mon estomac qui crie famine. Sur la route, je me dis déjà que je prendrais une entrée, un plat et un dessert tant j’ai faim. Ou plutôt le plat et deux desserts. Ça dépend de leur menu ! Alors que je découvre l’endroit où je dois retrouver mes amis, je suis ravie. Le restaurant a l’air d’une qualité exemplaire et j’espère avoir droit à des plats copieux. Je découvre que je ne suis pas la seule invitée par Larry et Coraline et je trouve ça étrange qu’elle ne m’ait pas prévenu. Ce n’est pas son genre d’omettre un tel détail. Ça ne fait rien, je suis sociale et même si le garçon asiatique est un peu étrange, je n’hésite pas une seconde pour me présenter à lui. Bizarre et maladroit. Larry a une drôle de façon de choisir ses amis. Son sourire aussi est étrange et j’ai l’impression que ce n’est pas le genre d’homme à porter des chemises.

-C’est moi, en personne !

Mon sourire s’agrandit avec fierté. Ce n’est pas rien, demoiselle d’honneur ! Je ne m’attendais pas à ce que ma meilleure amie décide de se marier du jour au lendemain mais qui suis-je pour l’en empêcher ? Je m’approche pour poser mes lèvres sur sa joue et remarque qu’il se raidit après ce contact. Ok, il doit être puceau. J’ai failli le dire à voix haute mais tente de faire taire ma franchise légendaire pour ne pas être impolie. Assise face à lui, je ne m’attendais certainement pas à ce qu’il m’offre la marionnette sur laquelle il travaillait. Voilà un autre geste bizarre mais le pantin est très joli et soigneusement réalisé. Puis j’adore les cadeaux. Mes yeux s’écarquillent face à sa réponse puis un léger sourire un peu taquin étire mes lèvres.

-Je savais que j’avais des fans mais au point d’avoir une marionnette à mon effigie… Tu dois vraiment me trouver jolie.

Je m’amuse déjà. Il a l’air timide et de toute évidence, il n’est pas habitué à la présence de femme. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Il détourne le regard et pianote sur la table alors que je suis particulièrement détendue. Il m’apprends qu’il est réellement fabriquant de marionnettes et une lueur intéressée brille dans mon regard alors que j’observe le marionnettiste. Je suis impressionnée et je pense que ça se voit sur mes traits. Les pantins dans les escape rooms de Larry sont particulièrement effrayant. Je veux reprendre la parole mais son téléphone vibre. Il me montre alors le message de Larry et mes sourcils se froncent alors que tout devient plus clair. Je n’en reviens pas qu’ils nous fassent un coup pareil. J’imagine le couple comploter pour faire en sorte que je me retrouve à manger avec Sansei. À quel moment se sont-ils dit que nous irions bien ensemble ? Il est mignon mais Coco sait mieux que personne que je ne veux pas me mettre en couple. Je lui en veux, c’est un coup bas de sa part. Je lui envoie un message pour lui dire qu’elle ne paye rien pour attendre et je pousse alors un long soupire avant d’attraper le menu.

-J’ai trop faim pour m’en aller. Je ne sais pas à quoi ils s’attendent mais leur plan ne fonctionnera pas.

Je me mets à consulter le menu alors que je ne vais pas attendre plus longtemps vu l’appétit que j’ai. Je jette un coup d’œil à Sansei. Nous ne ferions pas un couple assorti et en plus, il est plus petit que moi mais je sens que je vais aimer le taquiner.

-Profitons simplement du resto. Pas besoin que ce soit un rendez-vous pour passer un bon moment, à moins que tu ne veuilles me séduire…

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 2:11


w/              @Naoki Maeda  coeur       


Sansei n’a jamais eu de femme dans sa vie. Et à vrai dire, il n’en a jamais éprouvé le besoin. Le jeune homme se complaisait allègrement dans sa solitude. Mais voir Larry avec Coraline, il commençait à se dire que lui aussi aimerait la même chose. pour certaines personnes, l’amour qui liait les futurs mariés pouvait être dérangeant mais pas pour le japonais qui était plus fasciné qu’autre chose. Il avait connu son avant, juste après son divorce d’avec l’actrice puis maintenant en couple. Cela ne l’étonnerait pas que d’ici une année, ils annoncent avoir un bébé ces deux-là. Même si la maladie de Larry pouvait être frein. Mais Sansei voulait le bonheur de son ami et donc il avait fait part de ses recherches à la petite demoiselle. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas approcher une véritable bombe. Il leva donc son nez pour la fixer de son regard passablement inexpressif. C’est un peu son souci, il a tout le temps l’air blasé ou sur le point d’analyser la personne en face.

Il le voit au regard de la belle jeune femme qu’elle est vaniteuse. Et bien qu’elle soit une créature de rêve avec un corps qui tenterait le plus saint des saints, il savait d’ores et déjà qu’elle n’était pas son genre de femme. Il les préférait silencieuses et modestes. Comme ses robots. « Des fans ? » Il réfléchit un peu, avec calme avant de hocher la tête. « Oh tu parles de ta carrière de mannequin ? Non. » Le ton est un peu ferme mais il ne disait pas ça comme ça. Ce n’est pas le genre d’homme à mater les photos d’une femme dénudée pendant des heures. Encore une fois, il était certain que ça n’était pas son genre. « C’est… je me suis levé un matin et j’avais ton visage en tête mais ça n’a rien à voir avec tes photos. Je les connais juste parce que… » Il se pince les lèvres avant de s’enfoncer dans son siège. Lui qui n’est sur aucun réseau social. « Les potes de Larry font des commentaires pas très élogieux sur ta personne. Du genre sexuel. C’est répugnant. » Encore une fois, sa voix était calme, presque hypnotisant à mesure qu’il détourne un instant le regard, se retenant de croiser les bras sur sa poitrine. Il était gêné et voulait se barrer.

Et hop, une première gifle virtuelle. Leur plan ne fonctionnera pas. Du genre comme si Sansei ne le savait pas qu’il était repoussant. Et une autre gifle. « Les probabilités pour que toi et moi ayons une histoire d’ordre romantique sont inférieurs à 10%. » Son esprit est analytique. « Déjà sur le plan physique, tu es coquette. Cela se voit à ta démarche alors que je suis plus sweat et baskets. Ensuite, ton comportement. Je suis reservé et je déteste qu’on me juge sans me connaître alors que tu es assez vaniteuse pour penser que j’étais un fan et assez cruelle pour me dire par deux fois que je n’ai aucune chance avec toi. Et enfin, il y a tout l’aspect physique. Tu es tactile alors qu’aucune femme ne m’a touché. » Il avait dit ceci sans la regarder. Encore une fois, son ton était posé, impersonnel, froid. Alors que sans le vouloir, il dégage une aura presque charismatique. « Mais soit, dînons. Je suis peut-être timide, réservé ou vierge ; je ne suis pas stupide. Je sais qu’il n’y aucune chance que je parvienne à te séduire et de même que je n’en ai aucune envie. » Le voici qui prend sa lourde tignasse décolorée entre ses mains pour les attacher. Se rendant plus séduisant sans le vouloir avant de regarder la carte. « Il est évident que si mon analyse est juste, tu aimes te faire inviter. Je pense même que tu en as l’habitude. » Posant son coude, sur la table, il passe deux doigts sous son menton avant de le regarder avec insistance. Vraiment dommage, elle était jolie. Mais la vanité n’a jamais rendu personne séduisant.





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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 4:00





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je sais ce que je suis, la femme que je suis devenue. Une confiance en moi sans faille, une démarche assurée, des tenues sexy ou toujours à la dernière mode. J’ai presque tout d’une star bien que je ne sois pas aussi populaire évidemment. Avec un caractère comme le mien, soit on m’apprécie, soit on ne peut pas me supporter. Je m’en fous que les gens m’aiment ou me détestent, je sais ce que je vaux. Je sais que mon côté « femme de caractère libre et fière » influence le fait que je sois célibataire et ça ne me pose aucun problème. Mon célibat est un choix. Qui serait assez fou pour supporter une femme comme moi ? Je fais connaissance avec l’ami de Larry. Il doit être ce qu’il y a de plus opposé à moi mais je me montre tout de même souriante et sociale. Après tout, les amis de mes amis sont mes amis. Pensant attendre Larry et Coraline, je m’assieds en face du japonais qui m’offre une marionnette. Je trouve ça assez touchant comme geste, pensant qu’il est fan mais il dément très rapidement ma supposition. Je suis surprise par son ton ferme et arque un sourcil en le fixant. Je pose mon code sur la table pour mettre ma main dans ma paume et ne surtout pas lâcher son regard. Il a une façon de parler qui contraste plutôt avec son physique mais ses mots me déplaisent. Si mon regard se glace, je me contente de hausser les épaules et de regarder ailleurs.

-Ça ne m’étonne pas. Il faut s’y attendre quand on fait des shootings pour de la lingerie et qu’on est sexy. C’est mon métier.

À choisir, jamais, au grand jamais, je n’aurais posé pour de la lingerie. C’est une décision que je n’ai pas pu prendre et je ne veux pas regretter. Je préfère assumer et aller de l’avant. Apprendre que ma meilleure amie et son fiancé ont comploté pour me caser avec Sansei me met sur les nerfs. Je me montre nettement moins sociale et peut-être que mes mots blessent mais je ne m’en rends pas compte. Un sourire en coin étire légèrement mes lèvres. 10% ? Il est généreux. Je ne serais pas si optimiste. Je m’esclaffe alors qu’il m’analyse sans gêne et sans même me regarder alors que moi, je ne détache pas mes yeux de ses traits impassibles. Il n’est pas à mon goût mais il dégage quelque chose.

-Coquette, vaniteuse et tactile… C’est tout moi mais je ne dirais pas cruelle, plutôt réaliste.

Il est d’ailleurs d’accord avec moi puisque selon lui, il n’y a même 10% de chance que nous soyons attirés l’un par l’autre. Je l’ai simplement dit en d’autres termes. Baissant mon regard sur le menu alors qu’il accepte de rester pour dîner, je me munis d’un large sourire.

-Et je n’ai aucune envie d’être séduite. Nous sommes sur la même longueur d’onde…

Mes mots se perdent comme je lève mon regard vers le japonais pour le voir attacher ses cheveux. Je penche la tête, me faisant intérieurement la réaction qu’il n’a pas un si laid visage. J’allais ajouter quelque chose mais il me prend de court. Je me recule et mon sourire s’efface dans une expression pincée et vexée. Il en faut peu pour me blesser. Je passe ma langue sur mes lèvres avec une moue agacée.

-Je n’ai certainement pas besoin qu’un homme paye pour moi. Je suis une femme indépendante, je sais me prendre en charge.

J’ai beau être vaniteuse, savoir que je suis une femme avec beaucoup de charme et de qualité, je tiens à ma liberté. Dans le monde moderne, les femmes n’ont pas à attendre de se faire inviter. Claquant ma langue contre mon palais, je me reconcentre sur le menu. Je ne suis pas si prévisible. On ne me contrôle pas, plus maintenant. J’apprécie sa franchise mais moi non plus, je n’aime pas être jugée sans qu’on me connaisse. Je reçois alors un message de ma meilleure amie, comme si celle-ci pouvait deviner ce qu’il se passait. Je lis ses mots m’encourageant à m’ouvrir un peu et à lui laisser une chance et lance un regard perplexe vers le japonais.

-Dix pourcents, hein… J’aimerais bien savoir pourquoi nos amis pensent que ce chiffre est bien plus élevé. Tu dois bien avoir une idée là-dessus, monsieur je-sais-tout ?

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 4:27


w/              @Naoki Maeda  coeur       


Sansei a beau avoir un tempérament assez effacé. Il analyse. Elle est sublime. A n’en point douter et elle le sait. Le souci c’est que pour tout homme qui la regardait avec envie, lui est passablement ennuyé. Non pas parce qu’on lui vole la vedette, il sait qu’il est totalement insignifiant mais parce qu’elle dégage quelque chose qui le gêne. Outre la vanité, chose ô combien repoussante pour lui, il y a quelque chose de faux. Il la regarde alors, avec ses grands yeux marrons, inexpressif. « Je ne trouve pas ça séduisant. » Une femme en lingerie. Le japonais avait conscience que la jeune femme ne faisait que son métier. « Et donc ça te plaît d’être considérée comme un morceau de viande ? Je me plais à croire qu’une femme est plus séduisante quand elle est reconnue par son esprit que par son physique. Même si tu es ravissante. » il pouvait prédire sa réaction à un demi-lieu. Elle allait avoir un sourire sur les lèvres. Le genre de sourires assurés qui le ferait reculer de dix pas. Bien qu’il n’ait jamais eu de femmes dans sa vie, il sait que Naoki n’est pas l’élue. Sansei n’est ni rêveur, ni romantique. Il est pragmatique et il voit dans le regard de la jolie japonaise qu’il est selon ses critères à elle, quelqu’un de repoussant.

L’affaire est close.

« Non cruelle. Tu ne dis pas à un homme qui manque de confiance en lui qu’il ne t’intéresse pas. Là est la cruauté de votre sexe. Tu sais que tu plais et donc tu me rabaisses car tu sais que je ne plais pas. C’est une sorte de manière de se mettre sur un piédestal. Comme si les podiums sur lesquels tu défiles ne te suffisent pas. » Il ne la regarde même pas alors qu’il l’a cerné en dix secondes. A vrai dire, Sans ne supportait pas beaucoup de femmes. il n’y avait qu’avec Coraline car c’était purement platonique. « Et encore une fois, tu te montres blessante. Si c’est la soirée qui m’attend, je commence à regretter mes automates. » il se fait cette réflexion pour lui seul alors qu’un petit soupir las sort d’entre ses lèvres.

Sansei a un sourire alors qu’il sent qu’il l’a piqué au vif. Il n’a pas été blessé par ses dires, il sait qu’il n’est pas séduisant. Et pourtant, le sourire en coin qu’il lui offre, le rend des plus hypnotiques tandis qu’il arque un sourcil. « Vraiment ? Si tu étais une femme indépendante comme tu dis, tu ne serais pas en train de faire la conversation avec un homme qui te révulse physiquement, Naoki. » Il se pencha alors pour venir sonder son regard tandis qu’il l’analyse plus en profondeur. Le japonais peut lire quelque chose dans ses iris, une sorte de souffrance passée. « 3%. » Il énonce le chiffre avec une certaine véhémence pour venir pianoter sur la table avec un certain agacement. « Parce que nous sommes opposés. Tu es lumineuse, séduisante, cruelle et vaniteuse alors que je suis effacé, avec un physique disgracieux, pas sociable et pragmatique. » Il fait signe d’un geste de la main au serveur de venir prendre leur commande, désireux de mettre fin à cet échange. « De même que Larry doit se douter que je serai prêt à ramper devant tes pieds et te céder tous tes caprices de princesse si je décidai de tomber sous ton charme. Coraline quant à elle, a une vision plus romantique de la chose. » Il prend un morceau de pain pour venir le rompre. « Femme avisée. Elle se doute qu’avec mon caractère, je te laisserai ta liberté comme tu le dis si bien. De même que pour une femme dominatrice comme tu l’es, avoir un homme vierge peut être que bénéfique puisque tu pourrais le façonner à ta façon autant physiquement que sexuellement. » Son ton est de plus en plus las. Il décide de croiser les jambes, prenant appui sur le dossier de sa chaise avant de l’étudier plus longuement.

De beaux cheveux bien coiffés, un vrai visage de poupée, un buste développé. Son regard court sur les courbes de la jeune femme mais pas de manière affamée comme les autres hommes qui sont sur les tables d’à côté. « Je tiens aussi à ajouter qu’avec moi, tu auras l’assurance que je ne risque pas d’aller voir ailleurs ou de dîner avec une autre créature. Je préfère la compagnie de mes automates à celle des humains. » Il se pencha alors pour venir actionner sa petite marionnette qui fit abattre son bâton avec virulence sur la table. « Tu comptes me faire comprendre pour la quatrième fois que je suis repoussant ou l’on peut parler de sujets plus agréables que notre incompatibilité affective et sexuelle ? »



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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 6:08





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feat. Sansei



C’est bien la première fois qu’un homme me regarde droit dans les yeux et ose me dire qu’il ne trouve pas les femmes en lingerie séduisante. Mon ego en prend un coup. Les femmes portent des lingeries pour se sentir belles, désirables, séduisantes. Je détourne le regard comme ses paroles me déstabilisent. Je ne veux pas le montrer mais inconsciemment, je repense à l’adolescente de 16 ans qui a dû poser en sous-vêtements pour sa famille. Mon nez se plisse mais je me reprends rapidement pour hausser à nouveau les épaules et me munir de mon éternel sourire.

-Je n’ai jamais dit que ça me plaisait mais c’est mon métier. Les mannequins ne sont pas connues pour leur esprit. J’ai commencé ma carrière à 16 ans, ça en dit long sur moi, je crois.

« Tu n’es pas assez intelligente. » C’est ce que mon père m’a dit pour me convaincre de ne pas reprendre des études et je l’ai écouté. Tout ce que j’ai pour moi, c’est ma beauté. Les femmes comme moi font des métiers qui leur demandent d’être de simples morceaux de viande et de sourire. On ne me demande pas de réfléchir, je laisse ça à d’autres. Les femmes comme moi ne connaissent pas l’amour, je satisfais mon corps de temps à autre sans jamais chercher plus. Je penche la tête, pensive face à ses paroles qui ne font que me décrire.

-Tu as raison, je suis cruelle et j’aime me sentir supérieur aux autres. Qu’est-ce que tu cernes bien les gens…

C’est une qualité comme un défaut mais au moins, il n’a pas peur de dire ce qu’il pense clairement de moi. Si je me sens supérieure à lui, il ne me considère que comme une femme cruelle comme les autres. Ce rendez-vous organisé par nos amis est voué à l’échec. Je ne suis pas sûre que c’était une bonne idée de décider de rester, finalement. Lui regrette ses automates et je pense à ma cuisine et aux pâtisseries qui font une meilleure compagnie. Il parvient à me vexer. Je ne suis qu’une femme-objet à qui on paye ses repas, apparemment. Je suis en colère et le voilà qui fait ce petit sourire en coin. Je me surprend à le trouver bien plus beau qu’à la première impression. Je me connais, je râle vite mais jamais très longtemps, pas rancunière pour un sou.

-Je n’ai jamais dit que tu me révulsais.

Je me fous du fait qu’il ne soit pas tactile et ma main se tend pour frôler sa joue du bout de mes doigts.

-Tu as un beau sourire.

Je retire rapidement ma main comme il se penche et que son regard plongé dans le mien me déstabilise. J’ai l’impression qu’il lit en moi et je n’aime pas ça. Il donne alors un chiffre bien plus bas que 10% et je fais une moue aussi agacée que lui. Il est odieux et ne sait pas parler aux femmes. 3% ? Deux personnes peuvent-elles être si peu compatibles. Il m’explique pourquoi nos amis nous pensent compatibles et leur raisonnement pourrait sembler logique. Cependant, avec les mots et le ton de Sansei, tout ça semble complètement ridicule et insensé. « Laisse-lui une chance ». Tu m’en dis des belles, Coraline. Il est odieux. Charismatique mais odieux. Je le regarde croiser les jambes. Du charisme, oui, et une certaine prestance. Il n’est pas du tout semblable aux hommes que j’ai l’habitude de côtoyer.

-Je connais le dicton. Les opposés s’attirent et se complètent. Ce n’est pas vrai dans tous les cas mais je comprends leur raisonnement.

Après tout, ils nous connaissent bien. Coraline sait sûrement mieux que tout le monde ce dont j’aurais besoin. Physiquement, mentalement, tout nous sépare mais quelque chose m’intrigue sans que je ne puisse mettre le doigt dessus. Je passe une main dans mes cheveux coiffés à la perfection et souris, amusée.

-Je vais finir par croire que nous sommes plus compatibles que tu ne le penses. Tu es sévère, Sansei-kun, et tu réfléchis trop. Les relations ne se basent pas sur des analyses et des statistiques mais sur les sentiments.

3%, hein ? C’est ce qu’on verra. Je dois faire confiance à ma meilleure amie mais si ça continue comme ça, cette soirée n’aura pas de suite. Je souris avec plus de douceur en posant mon regard sur la marionnette. Mes doigts viennent caresser ses cheveux bleus alors que le pantin m’amuse. Je ris à sa remarque. Les choses se sont tendues quand nous nous sommes rendu compte que c’était un rendez-vous arrangé. Le serveur approche et je retrouve ma bonne humeur en pensant à la nourriture. Nous commandons l’entrée et le plat et je me permets de déjà demander la carte des desserts. Je prends le pantin dans mes mains et regarde de plus près pour trouver comment arrêter le mécanisme. C’est fascinant et c’est l’occasion idéal de changer de sujet pour détendre l’atmosphère.

-Comment en es-tu arrivé à faire des marionnettes ? J’ai adoré les automates que tu as fait pour Larry, ils étaient particulièrement réalistes.

Je n’aurais jamais la patience de faire ce genre de travaux. Je ne sais que poser, sourire et me battre. La cuisine reste un passe-temps que je garderais secret.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyVen 13 Jan - 14:26


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Sansei l’écoute parler avec calme et flegme. Il peut lire dans le regard de la jeune femme qu’elle tente un plaidoyer contre lui. Elle qui assurait deux secondes auparavant qu’elle aimait son métier avec une certaine assurance, se retrouve à justifier le choix de sa voie. Il est intrigué et penche un peu la tête sur le côté. « Pas forcément. Tu peux tout à fait exercer le métier de mannequin et avoir de l’esprit. Si on t’a convaincu du contraire, cette personne est juste un bouffon. » Son air détaché, ses petits yeux qui se plissent et son air analytique, il peut lire aussi les émotions corporelles. Il voit sa réaction lorsqu’on lui annonce que c’est un rencard. Naoki le jauge puis fait une moue déçue qui ne dure pas plus que quelques secondes. Seulement, il a réussi à le capter. Cela aurait pu blesser toute personne avec un peu d’égo mais pas lui. Il choisit de répondre par un haussement de sourcils à sa remarque sur le fait qu’il cernait bien les gens. Effectivement, c’est un don ou un défaut. Mais il n’en tient pas cure alors qu’il continue de parler, à sa demande.

Le jeune homme déteste ça. Généralement, il est l’ami silencieux de Larry, celui que son ami concerte d’un regard. Il n’a jamais eu besoin de mots avec lui et avait appris à les employer alors qu’il se tenait au contact de sa fiancée. Et encore, il était assez sommaire et un peu énigmatique. « Si. Ton corps s’est tendu, ta mâchoire s’est contractée et tu as eu une moue déçue quand tu as appris qu’il signifiait d’un rencard avec moi. » Eh oui, princesse, Sansei peut aussi décrypter ton langage corporel. Il ne se recule pas cependant quand il voit la main de la jeune femme se tendre pour caresser sa joue. Voilà qui est inattendu. Essaierait-elle de le charmer ? Cela serait cohérent. Il avait piqué son ego et donc elle voulait s’assurer d’en faire sa marionnette également.

Il aurait pu le prédire qu’elle ajouterait une quatrième fois qu’il ne lui plaisait pas. La cruauté de cette femme n’a d’égale que sa beauté. Encore une fois, il décide d’être silencieux et commence à manger le pain. « Je ne suis pas sévère, Ōjo. Je suis lucide. » Cette fois, une moue un peu peinée prend place sur ses traits. « La dernière fois que je ne les ai pas écoutés, la personne à laquelle je me suis attachée va m’abandonner. » Il prend une profonde inspiration. Comme toutes les autres aurait-il envie d’ajouter. Il prend une profonde inspiration, n’aimant pas parler de l’état de santé de son meilleur ami, ni des répercussions sur sa psyché. Du fait qu’il allait devoir se préparer à perdre un autre de ses piliers. Sans doute Naoki était-elle au courant si elle était aussi proche de Coraline ? C’est une chose que d’être proche de la fiancée et une autre de l’être de la personne qui allait disparaître d’ici cinq ans.

« Encore un traumatisme affectif. J’avais cinq ans quand j’ai construit ma première marionnette. Avec de l’aide évidemment et maintenant, j’en ai même une à domicile qui m’aide pour les tâches ménagères. » Il hoche la tête pour la remercier. La bienséance voudrait qu’il lui pose une question à son tour. « C’est quoi ton genre d’homme ? » Pas la bonne question, Sansei. Mais, il est curieux de voir les standards de beauté qu’elle pourrait attribuer à la gent masculine.




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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 1:54





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je n’aime pas avouer que mon métier ne me plaît pas. Je suis embarquée dedans depuis huit ans désormais. Huit longues années. Au début, je détestais ça mais je pense qu’on peut s’habituer à toutes les situations. J’en suis la preuve. Je peux continuer de rêver à un autre avenir, je ne pense pas avoir un jour le courage de quitter mon métier. J’ai l’impression qu’il ne fait pas que m’observer mais qu’il lit en moi et je ne suis pas sûre que ça me plaît. J’aime garder mes failles pour moi. Je ris froidement face à ses mots.

-Fais attention, c’est mon père que tu traites de bouffon.

Après le dîner, je me promets d’avoir une petite discussion avec ma meilleure amie. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête mais au premier abord, je me dis que cet homme n’est pas du tout fait pour moi. C’est d’ailleurs ce qu’il doit se dire lui aussi. C’est comme si nous venions de deux mondes trop différents pour se mélanger. J’ai conscience que j’ai mal réagi en apprenant que c’était un rendez-vous arrangé mais l’homme en face de moi semble trop impassible pour s’en inquiéter à mon avis. Je fais une moue ennuyée quand il décrit mon langage corporel. Impossible de lui cacher quoi que ce soit à celui-là ! De toute façon, je n’aime pas mentir.

-Je n’aime pas qu’on essaye de contrôler avec qui je sors. Je suis assez grande pour organiser moi-même mes rencards donc oui, j’ai été déçue. Rien ne t’échappe à toi.

Je ne pensais pas être à ce point un livre ouvert. Je me rends petit à petit compte que j’ai peut-être été trop vite dans le jugement. Le message de ma meilleure amie me pousse à rester ouverte mais j’ai l’impression que la situation est trop tendue entre nous. Je tente de détendre l’atmosphère face à son beau sourire. Il ne s’écarte pas alors que j’imaginais qu’il esquive le contact. Intéressant. Je l’observe comme il goûte au pain et mes joues se teintent de rose alors qu’il m’offre un surnom en japonais. C’est rare que j’entende ce genre de mots, je pense même que c’est la première fois. Je passe ma langue sur mes lèvres en baissant distraitement mon regard sur le pantin alors que je ne sais que répondre à ça. Je remarque ensuite qu’il semble peiné et face à ses paroles, je me dis qu’il fait allusion à Larry. Je suis au courant de sa situation, évidemment, et me munis d’un petit sourire compatissant.

-Peut-être… Mais je ne pense pas que tu regrettes d’avoir cette personne dans ta vie, si ? Il faut profiter de chaque instant et ce n’est pas en réfléchissant autant que tu y arriveras.

C’est tragique, ce qui va finir par arriver à Larry mais autant savourer chaque instant passé avec lui que regretter de s’être attaché. Je change de sujet pour m’intéresser un peu plus à lui et oublier les quelques tensions. Il m’explique qu’il a commencé à cinq ans et je hausse les sourcils alors que je ne pensais pas que ce serait si jeune.

-Je suis impressionnée, tu me montrerais un jour, comment tu t’y prends ?

J’adore découvrir de nouvelles choses et ça doit se voir à la façon dont j’observe le pantin qu’il m’a offert. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me pose une question en retour, encore moins une question comme celle-là. Je me mords la lèvre inférieure en prenant plusieurs secondes pour réfléchir.

-C’est dur à dire. Disons que quand je veux trouver un homme pour la nuit, je me tourne surtout vers des hommes grands et bien bâtis. Je n’ai jamais eu de petit ami mais je pense qu’en amour, les choses sont différentes. Le physique compte moins que le caractère même si je ne dirais pas non à un homme charismatique avec un beau sourire.

Je plonge un regard malicieux dans le sien avec un petit sourire charmeur. Je sais que je peux être superficielle mais je sais aussi que l’amour change bien des choses. Je me penche en avant en croisant mes bras sur la table, inquisitrice.

-Et toi, alors ? Tu as un genre de femme malgré tes airs d’homme intouchable ?

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 2:34


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Sansei se rappellera toujours la mort de son père. Il a cru pendant deux jours qu’il était encore là. Le petit garçon est resté à ses côtés, a joué avec lui, lui a parlé tout en pensant qu’il était encore en vie. Et il en portait encore la cicatrice. Puis, le jeune homme avait tenu la main de sa grand-mère pendant qu’elle rendait son dernier soupir. S’enfonçant un peu plus dans son siège, il arque un sourcil. « Et alors ? Ce n’est pas parce qu’il a contribué à te mettre au monde que cela en fait forcément quelqu’un de sympa. Traiter sa fille comme ça n'est pas normal. » Il dit ceci avec un ton assez placide puisque lui n’avait jamais eu de père pour le fustiger. Son père avait choisi la fuite irrévocable plutôt que d’élever son fils sans la femme de sa vie. Depuis, il a appris à ne plus compter sur personne sauf sur Larry. Et bien que la plupart du temps, il soit blasé à ses côtés, il sait qu’il serait capable de casser la gueule de quelqu’un si jamais on insultait son seul ami.

Il hausse les épaules alors que Naoki met le point sur quelque chose d’important. Etant souvent laissé pour compter, effectivement rien ne lui échappait. Au début, il s’était méfié de Coraline par exemple. Larry était un homme charismatique, riche et avec une certaine notoriété. Il fut normal qu’une femme coure après ce genre de choses. Mais il avait vu la jeune coréenne avec son ami. Il avait vu avec quelles facilités ils s’emboitaient -sans que cela soit sexuel- comme les deux pièces d’un puzzle. Et pour la première fois depuis qu’il avait poussé son premier cri, il avait envie de connaître ce genre d’expérience. Mais pas avec cette femme. « Je ne regrette pas de m’être attaché à Larry. Je regrette juste la finalité de notre amitié. Larry est mon seul ami. Je ne m’en plains pas, je n’ai pas besoin de plus. Mais je sais que la relation que j’ai avec lui est aussi rare que celle qu’il a noué avec Coraline. Quand il partira, je sais que pour la troisième fois, j’en aurai le cœur brisé. » Il n’avait pas conscience qu’il venait de lâcher une information délibérément alors que la tristesse pouvait se lire sur ses traits pendant quelques secondes.

« Bien sûr. Aucune femme ne s’est intéressée à mon art mais si tu veux rencontrer Sobo, tu peux. » Sansei n’était pas chimérique. Trop cartésien, il se rendait compte qu’il n’intéressera jamais une créature aussi sublime que Naoki. Il devait admettre cependant qu’il était assez touché par son intérêt. Il eut un éclat de rire lorsqu’elle énonça depuis le début de la soirée, un sourire en coin. Mais ne vint pas rebondir dessus. Pour quoi faire ? Il n’était pas son genre. N’était pas charismatique. Et n’avait pas un beau sourire. « Non. » Il n’avait aucun type de femme. « Je dirai que je ne suis pas assez rêveur pour imaginer qu’une femme puisse s’intéresser à moi. Et ce n’est pas la femme qui m’intéresse mais la relation que je pourrais nouer avec elle. » Il s’écarta alors de la table tandis que le serveur venait leur amener leurs entrées. « J’ai émis le désir de connaître ce que Larry et Coraline ont. J’étais sceptique au début. Mais, bien qu’ils soient très différents, ça fonctionne. » Sinon, il n’aurait pas mis tout son cœur dans cette demande en mariage qui n’était pas la sienne. « Etre aux côtés des miens… » Qui ne sont plus. « M’a appris que la vie était courte et que donc j’ai envie de connaître au moins une fois dans ma vie, ce sentiment. Mais pour ça, il faudrait que je plaise à une somptueuse créature telle que toi… » Il passa une main dans sa nuque avant de venir faire cesser son petit automate qui n’avait que cesse de bouger tout seul. « Chose qui n’arrivera jamais. Je suis trop petit. » Et sur ce -on ne sait pas quelle mouche l’a piqué- il lui fait un clin d’œil avant d’éclater de nouveau de rire pour venir lui servir un verre de la boisson qu’ils avaient commandé à deux. « En tout cas, même si tu as un sacré caractère, c’est un honneur pour un manant tel que moi d’être vu en si délicieuse compagnie. » il posa la main sur son torse avant d’incliner doucement la tête, sans que son sourire en coin ne le quitte. Après tout, Sansei était sincère. Et aussi vaniteuse soit-elle, un compliment restait un compliment.





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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 4:01





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je n’aime pas penser à mon père. Il est évidemment toujours dans ma vie mais il a gâché le début de celle-ci et c’est à cause de lui que je me retrouve dans un métier à l’opposé de ce que je voudrais réellement faire. Une lueur sombre voile mon regard alors qu’il ne peut pas imaginer l’enfance dont j’ai été privée. Pour le coup, il a raison. Il m’a mise au monde mais il est loin d’être un père doux et compréhensif. J’ai 24 ans et pourtant, il est toujours aussi critique envers moi, sans pitié. On ne s’y habitue jamais vraiment.

-Et encore, me dire que je suis stupide n’est rien comparé à… Enfin, ce n’est pas si important. On fait avec les parents qu’on a.

Je retrouve le sourire comme pour chasser les souvenirs avec de la positivité. J’aime ma mère et Okuda est tout à mes yeux. J’ai réussi à protéger ma petite sœur des griffes de mon père et c’est tout ce qui compte. Elle a eu ce qui se rapprochait d’une enfance heureuse et je suis toujours là pour elle. Je n’ai pas l’habitude de mentionner ma famille si ce n’est avec Coraline. Je me redresse, mal à l’aise, avant de me rappeler qu’il comprend un peu trop bien mon langage corporel. Je dois me reprendre. Mes « rendez-vous » habituels sont loin de se passer comme ça, d’habitude. Je ne peux m’empêcher d’être triste quand il mentionne Larry. Je ne le connais pas si bien que ça mais ma meilleure amie l’aime et va l’épouser malgré sa maladie. Je ne peux m’empêcher d’être triste pour elle, pour eux et pour leur amour qui pourrait sans doute durer éternellement. Je tends timidement ma main vers la sienne pour la poser dessus dans un signe de réconfort.

-Je ne peux pas imaginer ce que c’est. Si je perdais Coraline, je… Je ne veux même pas y penser.

Je me demande pourquoi il a eu le cœur brisé pour les deux premières fois mais je n’ose pas relever. Il a déjà l’air si triste et je me sens étrangement très compatissante. Je retire tout de même ma main pour ne pas prolonger le contact au cas où ça le met mal à l’aise. J’ai bien compris qu’il n’était pas tactile. Nous parlons ensuite de son métier et dès le moment où j’ai vu son petit pantin, j’ai été très intriguée. J’ai un large sourire sur le visage comme il accepte ma demande et je penche la tête avec une moue qui se veut adorable.

-Je ne suis peut-être pas comme toutes les femmes. Je me réjouis de rencontrer « Sobo »., je baisse les yeux sur la marionnette, -Et celle-ci, tu lui as donnée un nom ?

Je pense qu’il ne se rend pas compte qu’il a un beau sourire. Il l’a dit : il n’intéresse aucune femme et s’imagine sans doute n’avoir aucune qualité physique. Pourtant, du charisme, il en a, inconsciemment. Il se rabaisse souvent. Je m’écarte comme lui pour laisser le serveur nous apporter nos entrées et mon estomac me rappelle que j’avais faim. L’appétit m’est passé en discutant. Il mentionne alors Larry et Coraline et mon sourire s’élargit.

-Différents mais complémentaires. Comme quoi, deux personnes opposées peuvent avoir plus de 3% de compatibilité.

Je ris avec légèreté. En voyant nos amis ensemble, je leur donnerais même 100% de compatibilité. Ils sont faits l’un pour l’autre. Je ne pensais pas qu’il serait du genre à vouloir connaître le grand amour, il n’a pas l’air très romantique. Comme il passe sa main dans sa nuque, je trouve ce geste attendrissant mais je me mets même à rire quand il me fait un clin d’œil.

-Ne sois pas aussi pessimiste. Tu es mignon, mystérieux, tu as un beau sourire. La taille, ça ne compte pas. Moi, ça ne me dérangerait pas de sortir avec quelqu’un de plus petit que moi.

Je croise mes longues jambes en lui lançant un regard appuyé comme il me sert à boire. Quel homme dévoué. Je n’arrive pas à déterminer s’il est odieux ou s’il cache un caractère plus agréable mais dans les deux cas, il m’intrigue. Un sourire amusé étire mes lèvres face à ses mots et je me redresse en prenant un air noble et pompeux. Attrapant mon verre en levant mon petit doigt, je l’avance vers le sien pour trinquer, flattée par ses compliments. Finalement, il n’est peut-être pas insensible à mon charme.

-Trinquons à ma noble personne !

Je ris alors que je ne parviens pas à rester sérieuse très longtemps comme nos verres tintent l’un contre l’autre.

-Et à notre premier rendez-vous arrangé !

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 4:28


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« Ou que l’on n’a pas, ajoute-t-il comme pour lui-même. » Il se rend compte alors avec quelle cruauté, cette femme a pu être traité par son géniteur. S’il avait été un homme normal, tentant de la charmer, Sans’ aurait eu un petit geste compatissant pour elle. Il aurait pu poser sa main sur la sienne, laisser sa jambe frôler la sienne mais à la place, il cligne trois fois des yeux avant de prendre une profonde inspiration. Puis, délicatement, il pousse la petite figurine vers la femme à qui il l’a offert. « Une guerrière, ajoute-t-il d’un ton lunaire, j’ai imaginé mon automate sous le coup d’une guerrière et si elle avait tes traits… » C’est que tu dois en être une. Doucement, il prend une inspiration avant de détourner les yeux, gêné. C’est un homme authentique, il n’a pas une once de mensonge en lui. Mais Sansei a été plus de fois au contact de ses automates que des êtres humains et particulièrement des filles.

« Tu y survivras comme je l’ai fait et que je vais le faire. » Il croise les bras sur sa poitrine, perdu dans ses pensées sans oser croiser son regard. Le jeune homme aurait envie de se confier à Naoki mais à la place, il a son éternel sourire en coin. Le sourire énigmatique, presque séducteur sans qu’il ne s’en rende compte. Bien qu’il n’aime pas penser à la finalité qui attend son ami, il ne peut pas s’empêcher de penser. « Elle s’appelle Leïla. » Il fixe à son tour la petite figurine avec ses cheveux longs. Il tend un peu la main pour venir s’en saisir et la faire tourner entre ses doigts. « Sobo est ma grand-mère. » C’est d’ailleurs sa signification en japonais. « Elle est décédée quand j’avais dix-huit ans. » Il n’a que cesse de faire tourner la petite automate dans ses doigts avant d’humecter ses lèvres. « Et mon père quand j’en avais cinq. » Sansei passe son pouce sur ses lèvres avant de reposer son cadeau vers Naoki avant de s’enfoncer à nouveau dans son siège tandis que le serveur vient leur apporter. Deux fois le cœur brisé, deux pertes humaines.

« Ce qui fait la beauté de leur relation réside dans le fait qu’ils ont grandi ensemble. Que même si Larry a été marié, tout son être appartenait à Coraline. Il l’a senti au fond de son cœur. » Il posa sa main dessus. « Et je doute qu’une femme ressente un jour, ça pour moi. » Il en était même convaincu. Après tout, la belle femme qui lui faisait face n’avait-elle pas dit qu’il ne l’intéressait pas ? Le jeune homme plisse un peu le regard. « Essaieras-tu de me faire passer un message comme quoi je pourrais te convenir, Ōjo. » Le voici qui penche la tête sur le côté pour la fixer, intrigué avant d’avoir un nouveau sourire.

Le verre levé, il suspend son geste. « Parce qu’il y en aura d’autres selon toi ? » Il fait tinter son verre contre celui de la jeune femme et le bruit se répercute jusque dans les tréfonds de son corps. « Tu n’es pas stupide. » Les paroles sortent comme ça alors que sa main vacante vient se poser sur celle de Naoki avec une certaine timidité. « Et ne laisse jamais une personne de mon sexe te faire penser le contraire. » Se rendant compte de son geste, il décide de l’ôter avant de déglutir pour porter les yeux sur son assiette. « Eh bien, c’est la première fois que je me rends au restaurant en tête à tête avec une femme. » Et il faut dire qu’il n’avait pas les codes pour le coup. Comment procéder ? « Tu… tu aimes faire quoi en dehors de ton travail ? »





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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 5:49





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je baisse les yeux sur le pantin qu’il pousse vers moi et remets ses cheveux en place en écoutant les informations qu’il me donne sur la petite poupée. Une guerrière. C’est donc ainsi qu’il me voit ? Je ne pensais pas qu’il aurait une telle vision de moi. J’imaginais plutôt qu’il me verrait comme une princesse prétentieuse et superficielle mais je suis flattée. Un sourire flotte pensivement sur mes lèvres. Suis-je vraiment une guerrière ? Je ne peux pas vraiment le juger par moi-même bien que j’aime me voir comme une femme forte. Je la prends entre mes mains avec une douceur particulière.

-Je l’adore, cette marionnette. On dirait que tu avais compris qui j’étais avant même de m’avoir rencontrée.

Mes qualités, mes défauts, mon comportement. En quelques minutes, il m’a cernée et n’a pas eu peur de me dire ce qu’il a vu en moi que ce soit positif ou négatif. J’ai toujours été franche et j’apprécie qu’il le soit même s’il m’a vexée. Je lui ai déjà pardonné. Je ne suis tellement pas rancunière et il suffit que je regarde le pantin qu’il m’a offert pour être attendrie par le personnage. Leïla. C’est un beau prénom. Sansei récupère l’objet pour la tourner dans ses doigts mais je suis plus concentrée sur son visage que sur la marionnette qu’il tient en main. Il me parle de sa grand-mère et de son père. Il était si jeune, ça n’a pas dû être simple… Il a eu deux fois le cœur brisé, je comprends mieux. Ce n’est pas l’amour qui lui a fait mal mais la mort. J’ai envie de le prendre dans mes bras, de prendre sa main dans la mienne pour lui apporter mon réconfort mais je m’abstiens et récupère plutôt la petite Leïla.

-Je suis désolée…

Je murmure ces trois mots avec de l’émotion dans ma voix. Il a dû vivre des choses si difficiles. Je ne peux même pas les concevoir. Je regarde sa main posée sur son cœur alors que nous changeons de sujet. Je pince les lèvres et regarde au loin, pensive.

-Tout le monde peut trouver l’amour. Même toi. Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas connaître une histoire aussi belle que la leur.

Je pose mon coude sur la table et place mon menton dans ma paume avec un regard attendri.

-Je suis certaine que tu pourrais faire craquer n’importe quelle femme si tu le décidais. Ça fait rêver, de voir nos amis aussi épris et heureux. Même moi qui ne souhaiterais pas être en couple, ça me donne envie de connaître la même chose. Après tout, si eux se sont trouvés, peut-être que nous trouverons aussi l’âme sœur un jour.

Je ris alors que je me trouve ridicule et un peu trop romantique. Je pince mes lèvres dans un sourire timide et amusé alors qu’il relève le sous-entendu.

-Qui sait ? Après tout, nos amis pensent que nous irions bien ensemble…

Nous trinquons et je hausse les épaules alors que je n’ai pas la réponse à sa question. Ce « premier rendez-vous » est moins catastrophique qu’au début mais de là à dire qu’il y en aura d’autres ?

-Seul l’avenir nous le dira…

Ma voix est grave et presque sensuelle alors que nos verres se rencontrent. Sa main se pose sur la mienne et je suis surpris par ses mots. Un petit sourire triste étire les coins de mes lèvres et alors qu’il retire sa main, la mienne l’attrape habilement pour la garder. Ses mots me font plaisir même s’il ne peut pas vraiment juger mon intelligence. Je le trouve mignon alors qu’il m’avoue ne jamais avoir été au restaurant avec une femme et un sourire taquin prend place sur mon visage.

-J’ai du mal à y croire, tu es un véritable tombeur !

Je plaisante et libère sa main pour commencer à manger. Il ne faudrait pas que ça refroidisse ! Je trouve d’ailleurs l’entrée délicieuse. J’avale ma première bouchée avant de répondre à sa question.

-Je fais des arts martiaux depuis que j’ai quatre ans. Je suis ceinture noire de karaté…. « grâce » à mon père. Je fais beaucoup de sports de combat pour garder la ligne vu la tonne de sucreries que je mange !

Je ris et ma jambe glisse inconsciemment vers la sienne en dessous de la table. Je ne suis pas une mannequin parfaite et si je ne faisais pas de sport, je serais à nouveau obèse et ce, depuis longtemps.

-Est-ce que tu as vécu au Japon, Sansei-kun ? Je suis sûre que là-bas, je n’aurais pas été la première chanceuse à manger en tête à tête avec toi.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 6:15


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Posant sa tête sur le plat de sa main, il étudie Naoki. Ses réactions, son regard, jusqu’au moindre mouvement de cheveux. Le japonais imprime le tout dans sa rétine et il sait que plus tard, il se passera le film de cette soirée pour la décortiquer ou donner un rapport détallé à Larry. Car il était ainsi fait notre petit japonais. Ses lèvres s’étirent dans un sourire assez fin à mesure qu’elle semble fascinée par la marionnette. Chaque bride de conversation entre son cerveau et fait son chemin. Il sait qu’il est franc, parfois froid et peut blesser. Après tout, il n’avait pas hésité à faire la même analyse à son ami de toutes les personnes qu’il côtoyait, fiancée incluse.

« La mort fait partie de la vie. Mais tu comprends mieux pourquoi je suis aussi proche de Larry. Il n’est pas seulement mon ami. Il est mon frère. » Et pour lui, cette révélation était lourde de sens. Car il a une haute valeur familiale. Au point de reproduire la femme qui l’a élevé et de chercher un peu de réconfort auprès d’elle. « Parce que je suis petit, franc et que je n’ai aucune expérience. Cela rebute les femmes. » Il se fait encore une fois analytique et critique envers lui-même. mais Sansei est assez réaliste sur sa propre vision. « Encore faudrait-il croire dans le concept d’âme sœur. Coraline est particulière. Femme qui a presque autant de sarcasme que moi mais qui peut s’avérer déconcertante. » Il ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Elle m’a fait un câlin dès la première rencontre. Autant te dire que pour un homme qu’aucune femme n’a touché de près ou de loin, ce fut un choc. Mais il est vrai que Larry mérite le bonheur. » Et pour cause qu’ils s’étaient rencontrés à des tournants décisifs de leur vie. Lui venait de sortir de deux ans d’ermitage tandis que Larry venait de se faire plaquer par cette ex-femme bonne pour la claque du siècle.

« C’est juste. Connaissant Larry, il a du se dire que ton énergie me sortirait de mon flegme légendaire et que mon ton calme pourrait apaiser un peu ta fougue… » Il trinque avec elle alors que son sourire s’agrandit de plus en plus, dévoilant légèrement ses dents de devant. « Tu nous le diras. Je ne fais que suivre le mouvement, Ōjo. » Il fallait qu’il arrête de l’appeler princesse car il allait finir par se manger un verre en pleine figure. Buvant une gorgée, il est sceptique. Sansei n’est pas très friand d’alcool. A vrai dire, il se contentait de boire du soda et de manger des paquets de gâteaux.

Cette fois-ci, le voilà qui s’esclaffe franchement. « Moi ? Un tombeur ? » Il rit de bon cœur, presque pris de fou rire à mesure que ses traits s’illuminent. « Nous voilà un point commun, je consomme également beaucoup de sucreries. Et je te l’ai dit, Ōjo, une véritable guerrière. » Comme quoi il l’avait bien cerné finalement en lui donnant une figurine avec un bâton. « Rappelle-moi de ne pas te mettre en colère. Je n’ai aucune envie de me faire assommer. » Il passa une main dans ses cheveux avant de commencer à manger. Pas trop mal même si cela ne valait pas son paquet de gâteaux qui attendait sagement à côté de son dernier projet. Lorsque la jambe de Naoki vient frôler la sienne, il se raidit un peu alors que sa fourchette tombe et tinte contre le rebord de l’assiette.

Devait-il rendre son geste ?

Qui ne tente rien n’a rien. Et elle ne pourrait pas lui couper la jambe avec un couteau à beurre, si ? Sansei essaie donc. D’effleurer ses longues jambes. Mais il ne sait pas s’il fait bien ou si c’est un véritable désastre pour le coup. Doit-il feindre le désintérêt ? Alors que le blondinet la fixait un peu trop longuement, il baisse subitement le regard. « Pourquoi ? Je doute pouvoir séduire là-bas aussi. » Il soupire avant de reprendre une bouchée. « Hélas, j’y suis seulement venu au monde. Mon père était américain, ma mère japonaise. Elle est morte en mettant au monde et il s’est donné la mort, cinq ans après ne supportant la vie en ma compagnie. » Son ton était encore une fois assez dénué de sentiments comme pour donner un certain détachement. « J’ai cru qu’il s’agissait d’une marionnette. On a mis deux jours à nous trouver. » Le souvenir était imprimé dans sa rétine alors qu’il constate avoir fini son assiette assez rapidement. « Je pense que parler de la mort de mon père n’est pas un bon sujet de conversation. Pouvons-nous revenir à ta consommation excessive de sucreries ? Laquelle est ta préférée ? » Cette fois-ci, il le fait exprès, de frôler délicatement son pied tout en finesse. Il essaie.

Pitié qu’elle ne lui colle pas un kick dans la tronche.





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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 12:53





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Il considère Larry comme son frère et je ne m’attendais pas qu’il m’avoue ça. Il doit vraiment tenir à lui pour le voir comme un membre de sa famille. Je ne le voyais pas aussi… attaché. Il a toujours l’air si impassible, dans le contrôle parfait de ses émotions. Il ne laisse presque rien transparaître et j’avais du mal à l’imaginer s’attacher autant à quelqu’un. Je me demande comment il se comporte avec Larry, peut-être est-il plus ouvert, moins dans la retenue ? Je serais curieuse de le voir dans cet autre contexte.

-Larry a de la chance de t’avoir. Je sais ce que c’est que d’avoir un lien aussi fort.

Je claque ma langue contre mon palais alors qu’il se rabaisse continuellement. Je ne vois pas en lui un homme rebutant. Bon, au premier abord, j’ai été critique mais c’est en apprenant à le connaître que mon avis a commencé à changer. Je me penche en avant avec un sourire malicieux comme mon index vient frôler le dos de sa main.

-C’est que tu n’as pas encore trouvé la bonne. Ce n’est pas toi le problème, il faut simplement que tu rencontres une femme qui t’accepte comme tu es.

C’est un sceptique, un homme intelligent mais qui cherche trop à analyser ce à quoi il fait face. La preuve quand on voit la façon dont il m’a décortiquée. Je penche la tête, sceptique face à ses mots.

-Comment ne pas croire aux âmes sœur quand tu les vois ensemble ?, je hausse un sourcil, Coraline t’a déconcerté ? Je ne pensais pas que c’était possible !

Je le taquine gentiment avant de rire alors qu’il m’explique sa première rencontre avec ma meilleure amie. C’est tout elle ça. Je porte la main à ma bouche alors que je prends conscience de ce que j’ai fait un peu plus tôt.

-Je suis désolée, je ne t’aurais pas fait la bise si j’avais su que ça pouvait te choquer !

Pour moi, c’était naturel. Je sais que je garderais mes distances, enfin, si j’y arrive. Je téléphonerais à ma meilleure amie dès que nous aurons terminé ce rendez-vous. J’ai envie de savoir ce qui lui est passé par la tête pour qu’elle tente de me pousser dans les bras d’un homme drastiquement différent de moi. Je ne cesse de me questionner sur les arguments de nos amis pour nous avoir fait un coup pareil.

-Il n’a peut-être pas tort. Je pense qu’il me faudrait un homme plus calme que moi.

J’ai de plus en plus envie d’apprendre à le connaître mais je me rappelle de ses mots au début de la soirée. Je ne crois pas qu’il apprécie les femmes aussi vaniteuses que moi. Je suis superbe et je le sais, je sais que ça peut déranger mais c’est comme ça que je suis. Nos verres se rencontrent et pour la première fois, il m’offre un plus grand sourire. Trop mignon. Et ce surnom ne fait que flatter mon égo.

-Fais attention, je vais finir par croire que tu veux devenir mon Ōji.

Je prends plusieurs gorgées de mon verre d’alcool. Aimant faire la fête, j’ai l’habitude de boire et je tiens bien l’alcool. Alors que je le taquine, le voilà qui rit plus fort et son visage change complètement quand il s’illumine. De plus en plus craquant. Je garde un air sérieux pour rester dans ma plaisanterie.

-Un tombeur, oui, la preuve, je suis tombée sous ton charme !

Je prends un regard complètement éprise avant d’éclater de rire à mon tour. Il m’apprend que nous avons un point commun et je ne m’attendais pas à ce qu’il aime les sucreries également. Je hausse un sourcil avec un petit sourire dangereux.

-C’est vrai, il ne vaut mieux pas me contredire de trop. De toute façon, j’ai toujours raison !

Chassez le naturel, il revient au galop ! Vaniteuse, un jour, vaniteuse pour toujours. Ma jambe glisse alors à la rencontre de la sienne et je le regarde avec amusement faire tomber sa fourchette. Il n’a pas l’habitude des contacts mais c’est plus fort que moi. Surtout quand je me fais charmeuse. Je reprends la parole comme si de rien n’était avec un sourire satisfait comme ses jambes effleurent à leur tour les miennes. Je cherche à voir une quelconque réaction mais il parvient à rester relativement impassible.

-Les Japonaises sont en général bien moins grandes, tu serais tout à fait à leurs goûts là-bas., je hausse les épaules, Ça m’arrange de toute façon, j’aime être la première.

Il s’ouvre un peu plus à moi en me parlant de sa naissance au Japon et de sa vie. Celle-ci est parsemée de la mort et pourtant, il reste détaché de manière impressionnante alors que je suis plutôt triste.

-À 5 ans… C’est si jeune pour vivre une chose pareille…

Il m’invite à changer de sujet et je ne peux que comprendre pourquoi. Un sourire naît sur mes lèvres et j’opine avant de réfléchir.

-J’adore les sucettes. J’en ai toujours sur moi ! Ce sont de loin mes préférées et puis, il y a tellement de goûts différents que je ne m’en lasse p… pas.

Je bute sur un mot alors que son pied vient frôler sur le mien. Il prend des initiatives et ça me plait. Ça se voit dans mon regard. Je réponds à ce geste en caressant tout en douceur son pied. Je ne pensais pas qu’il entrerait dans le jeu. J’en connais deux qui seraient ravi. Je ne lâche pas son regard et laisse planer un silence lourd de sens. Une certaine tension se créé et mon pied remonte doucement sur sa cheville.

-Qu’est-ce que je disais… Un vrai tombeur.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 16:23


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« Parce que tu as le même avec Coraline ? » Il n’est pas vraiment curieux mais si leurs amis ont décidé de comploter contre eux, il se demande quel est le statut de Naoki dans la vie de la coréenne. Coraline a l’air tellement sociable comparée à lui, tout comme Larry d’ailleurs. « Je ne sais même pas pourquoi il m’a pris sous son aile. J’étais qu’un gamin qui essayait de faire fonctionner son automate. » Sans doute lui avait-il fait pitié ? Et peut-être le faisait-il encore alors qu’il lui arrivait de temps en temps de se greffer à son groupe de potes pour sortir avec eux. Il avait zappé les retrouvailles avec Coraline mais à en écouter les autres, il aurait juré que c’était comme si Larry et Coraline étaient retombés le charme sous l’un de l’autre en quelques secondes.

« Étrangement, c’est ce que m’a dit ton amie, déclara-t-il pensif, il faut dire que je n’ai rencontré aucune femme à part Coraline ou toi. » En même temps quand on ne sort pas, on ne risque pas de faire des rencontres. Et Sansei méprisait ouvertement les sites de rencontres. Il ne s’en cachait pas. Il avait vu les amis de Larry -et donc ses amis par extension- les tester et avait trouvé l’expérience déplorable. Donc, il préférait le contact réel. Ou pas. Il préférait… il ne savait pas ce qu’il préférait. Le jeune homme fixa la jeune femme et encore une fois, il fut frappé par sa beauté et son charisme. « Tu peux croire aux âmes sœurs quand tu vois tes amis mais ne pas croire que la tienne existe. Je ne suis pas assez rêveur pour ça. » Il passe une main sous son menton pour réfléchir. « Ne t’excuse pas. Si je veux connaître la chaleur de ma charmante moitié, il va bien falloir que je m’habitue. » Il hausse les sourcils alors que son air n’est plus aussi impassible. Qu’un petit sourire étire ses fines lèvres à mesure qu’il lui lance un regard plein de sous-entendus. Sans réellement s’en rendre compte.

« Et une femme qui me fasse sortir de ma tanière. Ou alors c’est juste parce qu’ils veulent qu’on fasse un double rencard. » Il éclate de rire à cette mention car après tout, même si Naoki et lui en venaient à être un couple, ils ne seraient pas comme Coraline et Larry. Sansei manque de s’étouffer avec sa boisson à ses dires avant de tousser un peu. « Tu trouves que j’ai l’air d’un prince charmant ? » Il éclate à nouveau de rire. C’est de plus en plus fréquent au rythme que la soirée avance. Ses épaules s’affaissent un peu comme pour signaler qu’il se détend. Et pendant une fraction de secondes, il la croit. Son cœur -ce traître- se met à battre plus vite alors qu’elle se met à éclater de rire. Ok, il est perdu mais n’en montre rien. « Dommage que cela ne soit qu’une plaisanterie. »

Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler, crétin.

« Tu comprendras que je suis plutôt silencieux de toute man… » il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il sent la jambe de la jeune femme contre la sienne. Il cligne des paupières avant de prendre une profonde inspiration. A quoi joue cette somptueuse créature ? Il tente de faire les embranchements dans son esprit mais malheureusement, c’est comme s’il y avait un choc électrique. « J’ai vingt-cinq ans et je n’ai jamais embrassé de femme. Donc tu seras effectivement la première. »

Le voilà qui s’ouvre un peu plus et parle de ce qu’il a vécu. De la mort de sa mère sans même l’avoir connu, de son père et Sansei se rend compte au regard de Naoki qu’il n’aurait pas dû. Quelquefois, il parle trop. Ce qui rend les conversations épineuses. De nouveau, il hausse les épaules avec un certain détachement. Il lui a dit un peu plus tôt que la mort faisait partie de la vie. Son téléphone vibre et il le sort pour voir un sms.

« Souris. »

Il bat des paupières avant de relever le nez tandis que sa jambe vient rencontrer celle de Naoki. Il essaie. Il essaie vraiment. « Je suis plus du genre gâteau. Comme les goldfish. Donc ça sera bonbons pour toi, gâteaux pour moi. Nickel tu ne me voleras pas ma nourriture. » Ses yeux continuent d’analyser la scène qui les entoure alors que le pied de Naoki remonte le long de sa cheville. Il revient s’ancrer dans son regard. « On dirait qu’une jeune femme change son avis sur les hommes plus petits, la taquine-t-elle alors que son téléphone vibre à nouveau, excuse-moi deux minutes, princesse. »

Puis, il compose le numéro pour venir coller son téléphone en haut-parleur et le poser sur le table. « Vous n’êtes pas discrets, sérieusement. » Sa voix est lasse alors qu’il lance un regard entendu à Naoki, sa main venant caresser doucement la sienne. « Ils sont dans la salle, articule-t-il silencieusement à sa charmante compagne avant de faire un signe de tête. » Le jeune homme se sert un verre d’eau avec nonchalance. Laissant la jeune femme parler pour eux deux. Vu son caractère explosif, les deux comploteurs allaient en prendre pour leur grade.






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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptySam 14 Jan - 23:49





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feat. Sansei



J’opine avec un large sourire quand il mentionne ma meilleure amie. Avant elle, j’étais très solitaire et je n’avais connu qu’une vie stricte et ennuyeuse. Je n’avais même jamais fait de soirée, n’étais jamais allée ne serait-ce qu’au cinéma. C’est grâce à ma rencontre avec Coraline que je suis une femme aussi libre, je crois que je n’aurais jamais osé faire tout ce que j’ai fait si elle ne m’en avait pas donné le courage. Ne serait-ce que pour l’anglais. Je ne connaissais rien de cette langue quand je suis arrivée ici. C’est à cause de ça que je me suis retrouvée à faire autant de shootings si osés.

-En partie. J’ai une petite sœur aussi. Elle est tout pour moi, elle vaut tous les sacrifices.

Je souris, attendrie quand je parle de ma petite Okuda. Elle et Coraline sont les plus importantes à mes yeux, je serais perdue sans l’une et l’autre. Je hausse les épaules sans me défaire de mon éternel sourire.

-Il n’y a peut-être pas d’explications mais je suis certaine que si je te parle du destin, tu vas te moquer de moi.

Je ne suis pas étonnée que Coraline et moi ayons le même discours. Nous ne sommes pas meilleures amies pour rien. Je passe une main dans mes cheveux, loin d’être modeste.

-Tu es chanceux, tu rencontres la crème de la crème des femmes !

Il me rappelle à quel point il est terre à terre et je trouve ça dommage. Être réaliste, c’est également être un peu défaitiste. Vu la vision qu’il a de lui-même, ça ne m’étonne même pas qu’il ne croit pas avoir une âme sœur sur cette Terre. Je trouve ça bête. Ce n’est pas parce qu’il est différent qu’il est condamné à rester seul. Je ris doucement et penche la tête avec un regard malicieux.

-Je te ferais plein de câlins pour t’y habituer alors !

Au fil du temps, j’ai l’impression que l’homme qui me tient compagnie se détend petit à petit. Il sourit plus et en vient même à rire. Je ne l’en pensais pas capable puisqu’il était particulièrement impassible au début. J’ai du mal à détacher mon regard du sien alors que quelque chose est différent dans la façon dont il m’observe. Je le garde pour moi mais plus le temps passe, plus je pense que ce qui nous oppose pourrait nous rendre compatibles. Mais je ne suis pas son genre. Je l’énerverais, avec mon caractère de pimbêche. C’est dommage. J’imagine un double rencard et l’idée me donne une drôle d’impression.

-Je suis sûre qu’ils seraient ravis de savoir que nous nous entendons bien. Ils doivent être en train d’attendre de nos nouvelles.

J’ai des doutes sur le fait que nous finirons vraiment en couple ou si par miracle ça arrive, je me demande si je saurais vivre une longue relation alors que ça ne m’est jamais arrivé auparavant. Un sourire amusé étire mes lèvres comme je le vois manquer de s’étouffer en buvant.

-Pourquoi pas ? Tu pourrais être un prince très séduisant.

Je ne pensais pas le découvrir si… expressif et souriant. C’est bien plus agréable que le masque d’impassibilité qu’il portait. J’ai toujours été joyeuse et souriante. J’adore rire et encore plus si je peux le faire en taquinant les autres. Mon regard s’écarquille alors que je ne pensais pas qu’il trouverait ça dommage. Je cherche dans son regard une trace de plaisanterie mais je ne suis pas sûre d’en trouver. Je baisse le regard sur mon assiette et préfère ne rien répondre. Ce n’est qu’un flirt, j’ai l’habitude. Je le fais taire comme ma jambe vient à la rencontre de la sienne. J’ai toujours aimé séduire et face au charmant sourire de Sansei, je m’y reprends. Je me mordille doucement la lèvre inférieure.

-Ça finira par arriver et peut-être même plus tôt que tu ne le penses.

Ma voix se fait à nouveau plus grave et pour ne pas lui lancer un nouveau regard lourd de sens, je me concentre sur mon entrée que j’ai déjà presque terminée comme il consulte son téléphone. Nos jambes se trouvent doucement et je sens qu’il essaye aussi. Un petit sourire malicieux étire mes lèvres et je prends un air innocent.

-Rien ne dit que je ne te volerais rien. J’adore les gâteaux aussi.

Je lui offre un sourire lumineux et mon pied vient caresser sa cheville. Sa remarque m’arrache un petit sourire et je hausse les épaules comme pour nier sans répondre. À nouveau sur son téléphone, il semble composer un numéro avant de le poser sur la table. Je vois le nom de Larry affiché et une expression de surprise remplace mon sourire quand je lis sur les lèvres de l’homme qui m’accompagne. Je secoue légèrement la tête et vois rouge.

-Je rêve ! D’abord, vous complotez dans notre dos et en plus de ça, vous nous espionnez ?

Je recule dans mon siège et attrape mon verre d’alcool sans pour autant boire. Je fixe le téléphone et alors que la voix du futur marié commence à se faire entendre, je le coupe directement.

-Je ne veux même pas savoir pourquoi ça vous a semblé être une bonne idée. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, Coraline. Je suis déçue. Nous sommes toujours là pour vous et c’est comme ça que vous nous remerciez ?
« -Naoki, calme-toi. On voulait simplement que vous fassiez connaissance. »
-Et même pour ça, vous devez nous surveiller ?

Je passe une bonne soirée avec Sansei mais ce n’est pas pour autant que je ne me sens pas trahie et piégée. Je déteste qu’on contrôle ma vie et je fais une moue énervée. Je retire ma main des caresses du Japonais et croise les bras sur ma poitrine. Je regarde autour de moi comme pour les chercher mais en réalité, il vaut mieux pour eux que je ne les trouve pas. La mâchoire serrée, je prends plusieurs gorgées d’alcool pour me détendre.

-Soit vous partez, soit vous nous rejoignez mais je refuse que vous continuiez à nous observer en cachette.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 1:15


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Sansei étudia Naoki et peut être s’était-il fait une mauvaise idée pour le coup ? Il la voyait comme une femme vaniteuse, égocentrique et un peu égoïste. Mais ses idées semblaient erronées et de nouveau calculs furent pris en compte. « Elle s’appelle comment ? » Il sentait au travers de la voix de sa compagne qu’elle était attachée à sa cadette autant qu’à Coraline. Lui n’avait pas eu la chance de grandir en étant deux. Il s’était toujours drapé dans la solitude la plus complète. Ce qui avait un peu changé avec Larry. Son meilleur ami était tout l’inverse de lui et il lui était reconnaissant de lui avait fait connaître les valeurs de l’amitié. D’un semblant de famille. « Non, vas-y, tu peux m’en parler. » Il eut un petit sourire en coin alors qu’il essayait d’être plus doux. Moins franc. Le jeune homme ne savait pas trop comment se comporter pour le coup car elle commençait à lui plaire.

« Je suis allergique au lactose. » Il répliqua ceci après sa tirade mais eut un éclat de rire. « Je plaisante. » Il essaie. Le pauvre Sansei est pris de court devant cette alchimie qu’il développait avec la japonaise. Déjà se retrouver avec une femme de la même engeance que lui dans une toute petite ville comme Storybrooke était inespéré. Il arqua les sourcils avant de déglutir. « Des câlins ? » Il grimaça avant de dodeliner un peu de la tête. « Je devrais m’y faire alors. » Après tout, si elle était tactile, il n’allait pas la réfréner. Et puis le jeune homme pourrait s’y faire. « Pitié ne sois pas trop dure quand tu feras le debriefing avec Coraline. » Après tout, il n’avait pas été le plus charmant des hommes dès le début. Est-ce qu’il s’en voulait ? Absolument pas. Cerner la jeune femme lui avait permis de voir certaines failles dans le comportement de la jeune femme et qu’elle était plus fragile qu’il ne pensait.

« Je ne pourrais pas porter leurs tenues. Je suis plus du genre sweat que chemise. » Et pour appuyer ses dires, il tira sur son col qui commençait à le gêner. Sans préférait les tenues décontractées. Et manqua de s’étouffer quand elle lui parla de baisers. La nourriture resta coincée dans sa gorge et il dut taper sur sa poitrine pour faire sortir la nourriture et boire une grande rasade d’eau. « Continue comme ça et tu devras me faire du bouche à bouche. » Il l’écoute d’une oreille distraite alors qu’il reçoit un sms de Larry qui lui met la puce à l’oreille. Leurs pieds se cherchent et il compose le numéro de téléphone de Larry avant de se pincer la lèvre.

Évidemment, il la laisse gérer alors qu’elle se défait de son étreinte pour se mettre à fulminer. Coraline essaie de calmer son amie mais c’est peine perdue et il le sent. Sansei prend alors le téléphone pour le coller contre son oreille et virer le mode haut-parleur. Il écouta Larry lui parler avant de les voir se lever et partir discrètement. Puis le jeune homme rangea son téléphone pour venir se lever, silencieux. Doucement, il passa derrière Naoki pour venir poser délicatement ses mains sur ses épaules. Puis ses mains descendirent tendrement sur ses avant-bras qu’elle avait croisé sur sa poitrine avant d’essayer de la prendre dans ses bras. Il reste silencieux avant de déposer ses lèvres sur sa joue, essayant de lui transmettre un peu de sa sérénité. Même s’il s’attend à ce qu’elle le repousse à tout moment.





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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 3:37





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feat. Sansei



Au Japon, la famille est une valeur très importante, voir prioritaire face au reste. Si ma relation a toujours été compliquée avec mon père, j’ai tout de même hérité de cette valeur après la naissance de ma petite sœur. J’ai compris à quel point elle était vitale pour moi. Je pense que Sansei peut me comprendre même si Larry est plus vieux que lui et qu’ils n’ont pas de liens de sang.

-Okuda. Elle a six ans de moins que moi et c’est un véritable petit ange. Je suis sûre que tu l’apprécierais bien plus que moi !

Je ris alors que nous sommes plutôt différentes, toutes les deux, je dirais même opposées. Comme Sansei et moi. Je pourrais parler de ma petite sœur pendant des heures mais ça signifierait que je mentionnerais mon passé. J’ai envie de continuer d’être une femme forte et ce que j’ai vécu ne renverrait pas cette image de moi. Je joue distraitement avec un bracelet se trouvant à mon poignet et hésite un peu avant d’hausser les épaules.

-Les âmes sœurs n’existent pas qu’en amour, tu sais. Peut-être que Larry et toi étiez faits pour vous rencontrer. Je ne crois pas au hasard. Si vos chemins se sont croisés, je suis persuadée que c’est pour une bonne raison. C’est pour ça que je déteste les applications de rencontre ou les rendez-vous arrangés, ça va à l’encontre du destin. Qui sait, toi et moi, nous aurions pu nous croiser dans d’autres circonstances. Ça devait peut-être arriver, enfin, j’espère.

Je ne crois pas que je sois faite pour trouver l’amour. J’ai rencontré une âme sœur amicale en Coraline et ça me convient parfaitement. Je prétends que je suis bien seule mais au fond, je pense que si je dois rencontrer l’amour, ça finira par arriver tout seul et je ne pourrais pas luter. Je passe une main dans ma nuque, mal à l’aise de m’ouvrir sur ce que je crois. Je ne sais pas s’il y croit et je pense qu’il n’hésiterait pas à me donner son avis là-dessus. Il est honnête et je le vois comme une qualité, moi qui ai horreur du mensonge. Je ris alors qu’il commence à son tour à plaisanter. Je me penche en haussant un sourcil, un air confiant sur les traits.

-Je m’en doutais, personne ne peut être allergique à moi.

Je lui offre mon plus grand sourire avant de lui annoncer qu’il risque de devoir s’habituer à mes câlins. Il n’est visiblement pas très à l’aise et je conçois que tout le monde ne soit pas tactile mais il faudra qu’il s’y habitude pour sa moitié. Je ris comme il accepte son sort.

-Je te promets que je ne serais pas trop collante, je ne dois pas prendre la place de ta future âme sœur.

Je pince les lèvres alors qu’il mentionne le debriefing avec ma meilleure amie. C’est certain qu’elle va me demander de tout lui raconter et bavarde comme je suis, je tenterais de bien tout lui dire. Sa demande m’arrache finalement un petit rire et je penche la tête de gauche à droite.

-Je ne peux rien te promettre, on verra comment la soirée se termine.

Je prends un air mystérieux mais même s’il avait été odieusement franc au début, tout se passe bien désormais. Je l’observe longuement alors qu’il porte une chemise décalée face à l’homme qu’il est. Ça ne m’étonne pas qu’il ne soit pas très à l’aise dans ce genre de vêtements mais je me dis que comme moi, il a dû recevoir des consignes de son meilleur ami.

-Ça ne fait rien, les Princesses ne craquent pas uniquement pour des Princes Charmants habillés comme tel. L’habit ne fait pas le moine.

J’éclate de rire quand à nouveau, mes paroles le perturbent et le poussent à s’étouffer. Il ne doit pas avoir l’habitude d’entendre ça, le connaissant. Terminant mon entrée, je lui lance un regard qui se veut intéresser.

-Ça ne me déplairait pas même si j’aurais vu plus romantique comme premier baiser !

Il appelle ensuite Larry et je monte dans les tours en deux secondes. Je suis toujours fâchée contre eux, pour une fois, ma rancune dure. Heureusement, alors que j’aurais pu me montrer plus blessante, Sansei reprend le téléphone pour discuter en privé avec son meilleur ami. J’ai les bras croisés et je fixe le sol à côté de moi. Je ne remarque même pas que ma meilleure amie et son fiancé s’en vont. J’en parlerais plus tard avec elle, quand je lui aurais pardonné parce que je ne peux pas rester fâchée très longtemps. Perdue dans mes pensées, je sursaute quand des mains se posent sur mes épaules. Je lève mon regard vers Sansei, derrière moi. Ses doigts glissent sur ma peau nue, le long de mes avant-bras alors que ses lèvres se déposent sur ma joue. Je m’empourpre brusquement alors qu’il m’enlace. Mon cœur bat si vite et pourtant, je me sens bien mieux. J’en oublie ma colère tout à coup et me laisse aller contre son torse derrière moi. Ma main se pose sur la sienne et un sourire étire petit à petit mes lèvres. Un soupire apaisé m’échappe et je n’ai pas envie qu’il s’éloigne.

-Merci, Ōji…

Je murmure ces mots et le retiens contre moi. Je ne pensais pas que j’apprécierais un câlin de sa part et voilà que je veux que ça dure. Me rendant compte de ce que je pense, la gêne me rattrape et je le libère de son étreinte. Je n’arrive pourtant pas à oublier la chaleur de son corps contre le mien. C’était plus agréable que je ne l’imaginais. Il retourne à sa place et mon sourire est différent, plus doux, plus… conquis. Je ne pensais pas qu’il ferait ça pour moi, qu’il serait tactile. Je veux ajouter quelque chose quand le serveur nous apporte les plats et je m’écarte pour le laisser faire. Ça m’aide à reprendre mes esprits et mon sourire habituel. Mon cœur se calme et j’ancre mon regard n’étant plus déstabilisé dans le sien.

-Je ne m’attendais pas à ça de ta part. On dirait qu’un jeune homme change son avis sur les femmes vaniteuses.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 4:53


w/              @Naoki Maeda  coeur       


Sansei a un petit sourire en coin alors qu’il s’enfonce un peu plus dans son siège et la regarde. Sous ses airs de femme fière, il y a un petit cœur qui bat. « Rien ne te dit que je ne t’apprécie pas, Nao. » Il écourte volontairement son prénom alors que son regard se fait plus malicieux. Presque séducteur. Le jeune homme prend une profonde inspiration avant de passer une main dans ses cheveux et de dégager les mèches de cheveux qui obstruent son visage. Il sait qu’il n’est pas séduisant mais au moins, il a de l’esprit. « Et qui te dit que le destin n’a pas voulu que nos amis jouent les anges pour précipiter notre rencontre ? » Il croise les bras sur sa poitrine avant de la toiser avec bienveillance. Il a toujours cet air presque sournois sur le nez. Cela pouvait le rendre séduisant ou bien très antipathique. Il espérait que cela soit la première solution en présence de Naoki.

De nouveau, le jeune homme a un petit rire face à ses dires. Elle avait tellement confiance en elle, cela en était déroutant. Déglutissant, il remet bien ses couverts pour éviter de répondre à cette boutade. Il n’est pas très éloquent de toute façon. « Et qui te dit que ce n’est pas toi, princesse ? » Il arque un sourcil, intrigué. Après tout, elle était magnifique, avait de l’esprit. Il la trouvait belle. Pas parce qu’elle portait une robe qui moulait parfaitement ses formes, pas parce qu’elle était vaniteuse. Non parce qu’elle avait de l’esprit et que la conversation était fluide, sympathique face à elle.

« C’est vrai que des habits, ça se change ou cela se retire. » Il se mordilla la lèvre inférieure avant de rougir face à ses dires. Mais il prend le besoin d’ajouter quelque chose pour ne pas prêter à confusion. « Ce que je veux dire, c’est que ce n’est que matériel. Je pourrais t’ôter ta robe que tu resterais pas moins somptueuse et très charismatique. » Il ne se rend pas compte de ce qu’il dit, ni de ce qu’il fait avec ses jambes par la même occasion. Après tout, ce n’est pas du tout un séducteur dans l’âme et il ne sait pas s’y prendre avec les femmes. « Et quel serait ton cadre idéal ? » Il reste alerte alors qu’il constate que leurs amis sont présents.

La réaction de sa tempétueuse compagne ne se fait pas attendre et il écoute à demi-mot les excuses de Larry. Il ne dit rien, n’ajoute rien mais coule un regard à son meilleur ami avant de hocher la tête. Encore une fois, les deux hommes parvenaient à se comprendre sans parler. Il raccroche avant de s’approcher doucement de Naoki. C’est une impulsion. Il sent qu’elle en a besoin. Plus empathique que Sansei ne l’aurait cru au contact de la jeune femme. Lorsqu’elle se laisse aller sur son torse, il lève la main pour hésiter un instant et venir caresser ses cheveux délicatement du bout de ses doigts. Il ne sait pas, il improvise. Sans’ ne trouve rien à répondre alors qu’elle le remercie avant de se dégager de son étreinte presque à regret pour aller recouvrer sa place.

Le serveur revient leur servir leur plat et le japonais en profite pour se commander un soda. Il n’est pas très friand d’alcool et tient à avoir les idées claires face à la sublime créature qui lui faisait face. « J’ai senti que tu en avais besoin. » Il prend sa fourchette avant de prendre une bouchée et reconnaître que ce n’est pas mauvais. « C’est possible. Et toi ? Ton avis concernant les nains de jardin ? » Il plisse un peu le regard. « Tu comptes me déposer dans ta pelouse ou suis-je disposé à rester sur le trottoir ? » Encore une fois, il ne pense pas au double sens mais plutôt au fait qu’il se verrait bien dans un jardin.

Quelquefois, il est bizarre. Ne cherchez pas.


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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 6:35





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Okuda est une douceur, une jeune femme bien plus timide que moi. Quand je regarde l’homme installé en face de moi, je me demande s’il ne recherche pas plutôt une femme plus tendre et semblable à lui. Au vu des 3% de compatibilité que nous avons celui-lui, je ne dois vraiment pas être le genre de femmes avec qui il s’entend. Comment ça, j’ai été vexée par cette « note » ? Ce n’est pas du tout mon genre. Je lève les yeux au ciel face à ses paroles.

-Vraiment ? Parce qu’au vu de ta première analyse, ça avait l’air mal parti.

Je le dis en souriant alors que si j’ai été vexée, c’est déjà oublié puisque notre soirée a pris une tournure bien plus joyeuse. Il me donne même un petit surnom, moi qui l’aurais pensé trop coincé au premier abord. Il passe une main dans ses cheveux et je baisse mon regard sur mon verre. Il a quelque chose dans son regard, je n’arrive pas à mettre des mots dessus mais ça me perturbe. Je lève un doux regard vers lui et cligne plusieurs fois des yeux, surprise par sa répartie.

-Je n’avais pas pensé à ça… Je vais peut-être finir par remercier nos amis au lieu de leur en vouloir.

Mes joues se teintent de rose et cette fois, je ne détache pas mon regard du sien malgré son beau regard. Il y a encore ce je-ne-sais-quoi qui brille dans ses pupilles. Ça m’attire. C’est le mot même si je n’aime pas me l’avouer. Je n’imaginais pas trouver un homme tel que lui aussi séduisant. Ça me déstabilise. Moi, Naoki, déstabilisée ! Je perds mes mots face à ses réparties beaucoup plus osées. J’ai l’impression qu’il est plus entreprenant mais peut-être que je me fais de fausses idées. Non, il vient de me dire que je serais peut-être son âme sœur, tout de même. Ce n’est pas rien. Mon cœur rate un battement, habituée aux histoires d’un soir et aux hommes loin d’être romantiques, le comportement du beau Japonais me déstabilise.

-Qui sait…

Pour une fois que moi, je ne suis pas très bavarde, c’est une première mais mon regard est lourd de sens. Est-ce qu’il le sent aussi ? J’ai presque peur, moi qui ne me pense pas faite pour être en couple. Je vois au-delà de la première impression qui pour une fois, n’était pas la bonne. Je hausse les sourcils alors que sa remarque est plus qu’osée. Il rougit, tout comme moi et rajoute vite autre chose pour mieux s’exprime. Je ris doucement alors que c’est peut-être pire mais qu’il ne doit pas s’en rendre compte.

-Si ma robe est de trop, dis-le tout de suite, je viendrais sans la prochaine fois, à moins que tu ne préfères « l’ôter toi-même ».

Je ris de plus belle en l’imaginant mal me retirer mes vêtements. Il ne doit pas avoir ce genre de pensées et c’est probablement pour ça qu’il ne voit pas les sous-entendus dans ses paroles. Je sirote mon verre d’alcool en réfléchissant à sa question.

-Je ne pense pas à un endroit spécifique. Je n’ai jamais connu de baiser d’amour sincère digne des contes mais si un jour, je le vivais, je préférerais sans doute que ça se passe dans un endroit privé. Tu imagines à quel point ça doit être intense d’embrasser une personne que tu aimes vraiment ? Quand je vois Larry et Coco, je t’avoue que je les envie. Je ne suis pas spécialement romantique, le lieu ne m’importe pas, je pense que la magie qui se passera là suffira.

Je pose ma main sur mon cœur. Je ne sais pas si je crois en l’Amour, aux papillons dans le ventre, aux feux d’artifice lors du premier baiser mais peut-être aurais-je l’occasion de le découvrir un jour. Pendant une seconde, mon regard louche sur les lèvres de Sansei mais je me reprends vite. Est-ce que Coraline et Larry auraient mis quelque chose dans mon verre ? Énervée par le coup de fil qui suit, je laisse le Japonais terminer celui-ci et me retrouve dans une humeur maussade… qu’il chasse d’un câlin. Un câlin, un baiser sur ma joue, ses doigts dans mes cheveux… Je les sens, les papillons au creux de mon ventre et prenant peur, je m’écarte de l’étreinte. Il retourne à sa place comme le serveur vient déposer nos plats devant nous. Si Sansei demande un soda, je redemande un verre d’alcool et lui offre un sourire des plus charmants.

-Et tu avais raison. Ça m’a apaisée.

Je commence à manger, tout comme lui et pense déjà au dessert que j’espère succulent. J’ai besoin de sucre, surtout après tant d’émotions. Il me retourne la question en restant évasif pour sa part. Je ris doucement quand il se compare à un nain de jardin. Il a de l’humour, de l’autodérision et il est taquin. C’est de mieux en mieux.

-Tu mérites mieux qu’une place dans mon jardin, ne te sous-estime pas.

Je glisse ma jambe jusqu’à la sienne une nouvelle fois et continue de manger avant de lui lancer un regard inquisiteur.

-C’est mon premier rendez-vous… Enfin, mon premier rendez-vous sans avoir pour but de finir dans un lit. Pour une compatibilité de 3%, je trouve que ça se passe plutôt bien. Qu’est-ce que ça doit être à 100% !

Un homme s’approche alors, je ne le connais pas mais il semble connaître mon « rencard » puisqu’il le salue amicalement avant de me lancer un regard des plus… Je n’ai même pas envie de le décrire.

-Salut mon pote ! Tu nous avais pas dit que tu connaissais une mannequin, petit cachotier. Tu me présentes ?

Je me demande si ce n’est pas un de ses amis dont il me parlait un peu plus tôt. Vu sa façon de me déshabiller du regard, ça doit être un de ces pervers qui me considèrent comme une femme-objet. Ma mâchoire se serre alors que j’ai bien envie de lui mettre une claque mais je préfère regarder comment Sansei gère la situation.

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 7:06


w/              @Naoki Maeda  coeur       


« Les analyses évoluent. » Il hausse les épaules alors qu’il la voit presque surprise. Sansei a un petit sourire vainqueur pour le coup. Il étire doucement ses lèvres, dévoilant ses dents de devant alors que ses yeux sombres viennent se planter dans ceux de sa partenaire. « Les remercier avec un gâteau. » Il hoche la tête en pensant qu’il ne louperait à l’interrogatoire de Larry pour le coup. Son ami était taquin et en plus de ça, il était surpris que ce dernier lui ait arrangé un rendez-vous. En cinq années d’amitié, il ne l’avait jamais fait. Se sentant bête, il ferme un instant les yeux. « C’est une idée de Coraline. J’en suis certain. » Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel car c’était bien le genre de la petite coréenne de suggérer ça à son compagnon.

Intrigué, le voici qui penche la tête sur le côté tandis qu’elle semble de plus en plus désarçonnée. Encore une fois, il a ce sourire solaire sur les lèvres alors qu’il passe sa langue sur ses lèvres. « Je pense que je préfèrerai te l’ôter moi-même, réplique-t-il avec deux doigts sous le menton. » L’air faussement comique, il se penche pour venir fixer Naoki de pied en cape. Les jambes si longues et découvertes. Sa robe si courte. « Je confirme. » Se rend-t-il compte qu’il flirte ouvertement avec elle et fait des sous-entendus sexuels ? Non, certainement pas. « Il ne faut pas les prendre en exemple. Ils sont toujours à deux doigts de se grimper dessus en public. Je… » Sa gorge s’assèche à mesure qu’il a de plus en plus chaud. « Je ne pourrais pas  être comme eux. » Il en est presque désolé pour le coup. Car si elle était tactile, elle devait être physique.

Se levant, il vient la prendre dans ses bras à mesure qu’une vague d’apaisement déferle en lui. Sansei laisse ses doigts courir dans les cheveux de la jeune femme, ses lèvres sur sa joue si douce et son être si froid se réchauffe. Il soupire avant d’aller s’asseoir, dans le noir le plus total. Il fixe son plat pour prendre une bouchée alors qu’il sent la jambe de la jeune femme frôle la sienne. De nouveau, une nouvelle vague déferle en lui mais pas de calme cette fois-ci. D’autre chose. « Tu me verrais où alors ? » Il penche la tête sur le côté avant de lui faire son sourire le plus énigmatique. « Généralement, tout bon rendez-vous se conclue dans un lit puisqu’il faut aller se coucher. » Il écarquille les yeux avant de comprendre ce qu’elle voulait dire. « Je pense que notre compatibilité a augmenté. » Il ose sourire alors que celui-ci meurt sur ses lèvres.

Bien entendu, il faut qu’une de ses connaissances arrive. Il se tourne pour fixer le garçon avec son air impassible. « Non. » Il voit son ami prendre un air étonné. « Tu ne vas pas me faire croire que t’es en rencard avec un mannequin ? » Sansei incline la tête sur le côté avant de venir se saisir de la main de sa charmante compagne pour venir nouer ses doigts. « Non. » Encore une fois, le japonais est concis et sent que son ami est déconcerté. « Je suis en rendez-vous avec Naoki et je pense que la demoiselle peut très bien se présenter elle-même. » Il coule alors vers elle un regard entendu. « Tu souhaites te présenter, ma douce ? » Sansei a de nouveau un petit sourire en coin mais pas vraiment celui qu’il avait servi à la jeune femme. « Oh tu me fais marcher. T’as du la payer. » Il fit claquer sonorement sa langue avant de lever la jambe et faire atterrir son pied dans les parties de son « pote » qui se plia en deux. « ça t’apprendra à penser qu’avec ton troisième membre. » Il se leva avant de se pencher à sa hauteur alors que son pote le fixait. « Barre-toi. La dame est une spécialiste des arts martiaux et je n’ai pas envie de la voir utiliser son couteau sur tes parties. » Il se tourna vers Naoki avant d’incliner la tête. « Ok, ok, je m’en vais. Putain, je voulais juste faire connaissance… » Il plissa le regard alors qu’il avait vu celui que son pote avait lancé à Naoki.

Une fois l’indésirable parti, il fit craquer sa nuque avant de s’assoir avec son flegme légendaire. « Navré pour le dérangement. On parlait de quoi ? » Le japonais lui servit son sourire le plus enfantin avant de se remettre à manger. « Oh tu voulais peut-être lui parler ? »



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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 16:28





I think you're my puppet now.

feat. Sansei



Je ne pensais pas qu’il pourrait changer d’avis sur moi au fil du repas. Sansei avait l’air sûr de lui quand il m’a dit que nous étions bien trop opposés pour nous entendre et je le croyais. J’aurais pu me lever et partir en apprenant que nos amis avaient organisé ce piège mais je suis restée pour le repas. Maintenant, ce n’est plus uniquement mon estomac qui me pousse à rester assise sur cette chaise. Je ne sais pas ce qu’il se créé mais au moins, nous nous entendons bien et c’est agréable. Je lève les yeux au ciel, pensive et peu convaincue.

-Je ne suis pas sûre que je pourrais leur préparer un gâteau sans le manger avant !

Je ris alors que je résiste très mal à l’appel du sucre. C’est trop tentant. J’opine quand il suppose que ce soit une idée de ma meilleure amie. Je n’ai aucun doute là-dessus. J’imagine Larry parler de Sansei avec Coraline et d’un coup, celle que je vois comme ma sœur proposer l’idée la plus improbable du monde. Et nous sommes là. L’un en face de l’autre. Il a des paroles qui me surprennent et si je me surprends à rougir, lui garde cet adorable sourire sur ses lèvres, dévoilant ses dents. Je continue de plaisanter pour ne pas perdre la face mais le voilà à regarder mon corps et celui-ci est pris d’une chaleur que je ne me connais pas. Je me mordille la lèvre inférieure et me redresse sur ma chaise.

-Je demande à voir. Je ne suis pas sûre que tu résisterais à mon corps de rêve.

Je garde le contrôle même si l’imaginer me retirer la robe ne me fait pas le même effet que d’habitude. Pourtant, ce ne serait pas la première fois que ça m’arrive. Lui donnant mon point de vue sur les premiers baisers, je ris face à sa réponse. C’est vrai que quand ils s’y mettent, ces deux-là, ils ont toujours l’air particulièrement attirés l’un par l’autre physiquement. Je hausse les épaules.

-Tout le monde est différent. Nos amis sont très démonstratifs, ça ne veut pas dire que tous les couples le sont. Comment est-ce que tu serais, toi ?

Je ne l’imagine pas passionné, pas romantique non plus. Peut-être platonique au final ? Un éternel impassible. Il me démens rapidement en venant m’enlacer par derrière. Je ne m’attendais pas à ça, je m’attendais à tout, sauf à ça. Après m’avoir vue comme ça, il aurait simplement pu décider de partir. Je peux très vite me mettre en colère et ça ne semble pas le repousser, au contraire. Un câlin… C’est inattendu. Quand il reprend sa place devant moi, ma jambe retourne rapidement à la rencontre de la sienne.

-Oh, j’ai plus d’une idée mais je ne suis pas sûre que tu sois prêt à les entendre !

Je me moque gentiment de lui avant de rire de plus belle alors qu’il comprend de travers l’allusion que je faisais de mes rendez-vous précédents. Je pose ma main dans ma paume et le regarde comme on regarderait un enfant qui doit encore tout apprendre.

-Tu es innocent à ce point. C’est mignon.

J’ai bien envie de savoir à quel point notre compatibilité est élevée désormais mais c’était sans compter l’arrivée d’une de ses connaissances. Je perds mon sourire face au regard qu’il coule sur moi. Si je dois intervenir, je n’hésiterais pas à le mettre au sol en moins de deux mais je veux voir la réaction de Sansei, lui qui est toujours si calme. Il observe impassiblement son « pote » et je baisse les yeux alors qu’il ne répond que par non. Je sais que ce n’est pas un rendez-vous mais, enfin, ça commençait à y ressembler. Je suis surprise quand il reprend en corrigeant son ami et je baisse mon regard sur nos mains entrelacées pour me retenir de rougir bien que mon cœur se réchauffe. Je hausse les épaules et me redresse fièrement.

-Je ne pense pas que ce soit nécessaire.

L’inconnu intervient à nouveau et je le fusille du regard. Comment peut-il supposer une chose pareille ? Moi ? Être payée pour passer la soirée avec un homme ? Je ne suis pas une escort ! Je veux intervenir mais Sansei me devance et mes yeux s’écarquillent alors qu’il le frappe violemment à l’entre-jambe. Je ris discrètement en suivant la scène avec attention avant de sourire fièrement alors qu’il annonce que je suis une guerrière pour finir de le faire fuir. Je suis bouche-bée alors qu’il reprends place devant moi. Je mets du temps à reprendre mes esprits.

-C’est la première fois qu’on prend ma défense. Tu es un véritable prince charmant, finalement.

Je tends ma main vers la sienne pour entrelacer à nouveau nos doigts ensemble alors que je l’observe, de plus en plus conquise.

-Non, je ne veux passer la soirée qu’avec toi, Ōji

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MessageSujet: Re: (Leïlari) I think i'm your puppet now.   (Leïlari) I think i'm your puppet now. EmptyDim 15 Jan - 17:43


w/              @Naoki Maeda  coeur       


Sensei devait bien l’admettre. Elle est authentique. Il ne se serait jamais cru capable de flirter avec quelqu’un. A vrai dire, cette capacité ne faisait pas partie de sa check-list mais il essaie. Il essaie vraiment car plus les minutes s’étirent et plus la jeune femme lui plaît. « Je suppose que je vais devoir te superviser pour que tu ne l’engloutisses pas alors » Il leva les mains avec un semblant de comique étant presque détendu. « En tout bien tout honneur. » Le marionnettiste ne pouvait concevoir que la jeune femme soit attirée par lui. Il humecta ses lèvres avant de prendre une gorgée de sa boisson pour avoir un sourire énigmatique sur le bout de ses lèvres. « Pari tenu. Si je résiste tu me feras un gâteau et si je cède, tu décideras de mon sort. » Il incline la tête sur le côté avant de battre des cils tandis que son regard se fait plus séducteur. Mais Sansei n’en avait pas conscience. Pour lui, tout semblait naturel. Mais il est vrai que la jeune femme était d’une beauté déstabilisante. Il sentit le rose lui monter aux joues. Et les voilà qui parlent d’autre chose. Que la conversation devient de plus en plus intime. « Pour être franc, je n'en ai aucune idée. Je n’ai eu aucune intimité avec une femme donc je pense que tout dépendra de ma charmante moitié. » Et voilà qu’il a un léger clin d’œil envers elle pour se faire plus enjôleur.

Debout derrière elle, il se fait doux. Sansei se laisse guider par cette intuition qu’elle a besoin de chaleur humaine. Il sent le corps de la jeune femme être surpris par ses gestes mais il ne se stoppe pas pour autant, attendant que son langage corporel lui montre qu’elle est désormais calmée. Il retourne calmement à sa place pour s’asseoir et reprendre une gorgée de boisson. La proximité du corps de Naoki contre le sien lui a laissé quelques sensations qu’il ne connaissait pas. Et bien qu’il soit déstabilisé, il n’en montre rien. « Je suis tout ouï. » Il a un léger rictus avant de se prendre au jeu. Après tout, elle était plus séductrice que lui. Donc le japonais était curieux. « Je n’ai pas la prétention de vouloir autre chose. » Pour le moment. Bien qu’il se verrait aisément partager une étreinte avec elle. Mais le jeune homme avait des principes. « Puis si je te cède, je ne serai qu’une histoire de plus sans lendemain. Donc hors de question. » Son sourire et son regard disent le contraire tandis qu’on vient les interrompre.

Il est agacé. Le jeune homme n’en démontre rien alors qu’il répond de manière placide à son ami pour venir s’emparer de la main de sa charmante compagne comme pour la rassurer. Il lui coule un regard alors qu’un sourire conspirateur étire ses lèvres. Il pourrait la laisser prendre les choses en main et c’est avec un véritable flegme qu’il met son pied dans les parties de son pote. Il le connaissait. Ce dernier n’était pas rancunier mais un brin obsédé. N’importe quel homme aurait pu se sentir offusqué par une telle insinuation tandis qu’il ne défait ses doigts que pour se lever.

Impassible, il revient à sa place, laissant Naoki prendre ses doigts. « Tu n’es pas un morceau de viande. Je n’ai pas apprécié la façon dont il t’a regardé. Tu mérites le respect. » Il noue leurs doigts avant de les porter à ses lèvres, se décidant à jouer les princes. « Tant mieux. Je déteste devoir courir après les gens. » Il recommence à manger avant de relever le nez. « C’est vraiment bon ? Tu veux goûter ? J’ai cru comprendre que mademoiselle était gourmande ? » De nouveau, il se fait taquin pour esquisser un sourire. Cette soirée s’annonçait bien, finalement.




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