(Leïlari) I think i'm your puppet now.

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Des cliquetis métalliques le tirent la contemplation de la jeune femme alors qu’il détourne le regard pour voir arriver son automate. Celle qu’il a faite pour remplacer sa grand-mère. « Toi qui voulais la voir. » L’automate s’avance vers eux et il lui rentre sa mission, gardant cependant une main sur sa compagne avant de voir la vieille dame japonaise s’éloigner. « C’est mon aide à la maison. » Ayant recouvré un peu de force, il la soulève pour venir nouer les longues jambes de la jeune femme autour de sa taille. « Douche et après on mangera un petit truc sucré. » Son nez effleure doucement celui de Naoki alors qu’un franc sourire étire ses lèvres. « Tu penses être capable de rester sage sous la douche ? » Il incline la tête sur le côté pour déglutir. Peut-être voudrait-elle rentrer après tout ? Il avait conscience des palabres qu’elle avait dû lui servir pour coucher avec lui. Mais bon, Sansei sait qu’il ne la laissera pas filer. Pour une fois qu’il comptait se bouger, il espérait que ça ne serait pas vain.

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Il en avait oublié la présence de son automate, tant la jeune femme avait accaparé son attention. Contre elle, il vit s’approcher la silhouette de sa grand-mère alors que sa compagne sursauta. Il caressa doucement son bras, fermant les yeux au contact de ses lèvres dans le creux de son cou alors qu’il entre la nouvelle mission de la vieille dame. Puis, il la fixe, s’éloignant en claudiquant. « Ouais. J’ai essayé de la reproduire à l’identique mais bon je n’avais que dix-huit ans quand je l’ai fabriqué. » Il admit ceci à mi-voix car seul Larry était au courant de sa solitude. Le jeune homme vient doucement effleurer le nez de la demoiselle avec un sourire sur les lèvres, le faisant paraître plus jeune. Il sent qu’elle est perplexe et décide donc se reculer avant de la soulever une nouvelle fois. Il noue les jambes de Naoki autour de sa taille alors qu’il ne peut se retenir de lever les yeux au ciel. « Je sens que je vais avoir une nuit courte avec vous, votre majesté. Tu me réserves quoi ? » Il pencha la tête sur le côté alors qu’elle lui demande un bain. « Exigeante. »

Heureusement, il avait deux salles de bain. Une qui était pour son usage personnel avec la douche et la seconde où il n’allait que très rarement. Sansei n’est pas très bain mais il fera exception. Il repose donc la charmante jeune femme sur le sol avant de glisser sa main dans la sienne pour la conduire jusqu’à la cuisine où s’affaire le robot qui prépare quelque chose. il attrape une bouteille avec deux verres pour se reculer. « Quitte à faire dans le romantisme, autant pousser le cliché jusqu’au bout nan ? » Le japonais rit à sa remarque avant de l’emmener dans la salle de bain et d’allumer. « Je ne te savais pas romantique. Est-ce que ça veut dire que pour te convaincre de ne pas fuir je doive t’offrir des fleurs ? » Il se baisse pour ouvrir le robinet et régler la température, soulagé que le tout fonctionne correctement. Il le savait qu’elle allait se barrer mais il comptait profiter d’elle au maximum. Et au pire, il avait une paire de Nike, flambant neuves qui ne demandaient qu’à être mise. Alors que l’eau coulait, il s’approcha d’elle pour incliner la tête sur le côté. « C’est un match nul, il semblerait. Je ne t’ai pas retiré ta robe, mais je t’ai cédé. » Dommage car avoir son numéro aurait pu être un certain avantage mais bon, il avait tout son temps. Il attrapa la main pour la faire entrer dans l’eau en première avant de l’interroger du regard pour savoir où il devait se mettre pour le coup. Un vrai nul.

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Sansei reprend vite ses marques alors que la dopamine circule toujours dans son corps et qu’il se sent euphorique à la suite de cette étreinte volcanique. Ses étreintes, au pluriel. Il se pince la lèvre avant de pencher la tête sur le côté. « J’ai construit ma première marionnette à l’âge de six ans et j’ai continué jusqu’à la faire elle. » Il sait qu’il ne s’en séparera jamais. Bien que très peu expressif, Sansei avait été profondément attaché à la vieille dame qui l’avait élevé. « Je ne suis pas un génie. Enfin, je ne pense pas. » On ne saura dire s’il est modeste ou à coté de ses pompes mais en tout cas, il laisse la jeune femme déposer un tendre baiser sur sa joue avant de venir passer une main dans ses cheveux ébène. « Capricieuse, vaniteuse mais que des qualités dis donc. » Il prend un air taquin alors que son souffle se mêle à celui de la jeune femme. « Heureusement que j’apprends vite. » Quoique là, il y est allé totalement au talent. En écoutant ses amis parler de leurs aventures, il a enregistré ce que les femmes demandaient. Puis après, il a lu des études sur le sujet pour savoir que lorsqu’il serait prêt, il comblerait la femme qui aurait l’audace de partager ses bras.

« Je pensais que la manifestation des quatre orgasmes était significative que oui, je comprends vite. » Il a un léger sourire séducteur qui étire ses lèvres avant d’aller dans la salle de bain pour faire couler un peu. Il peut sentir qu’elle a froid. Le derme de la jeune femme est recouvert d’une chair de poule et il s’en voudrait presque de la laisser dans le froid. Certes, la maison était chauffée mais il n’y était pas souvent. « Non c’est juste que je commence à te cerner. Tu as dit oui sous l’effet de la dopamine qui circulait dans tes veines. Un orgasme, ça peut te faire dire tout et n’importe quoi. » Il dépose un chaste baiser sur ses lèvres avant d’incliner la tête sur le côté. « T’inquiètes, je vais te courir après. Je dois juste vérifier si mes baskets sont encore en état de fonctionner. » Il la taquine alors qu’un sourire franc étire ses lèvres, dévoilant ses dents de devant. Effectivement, il lui courra après même s’il ne sait pas comment. « Et tu veux quoi ? » Il arque un sourcil avant de la faire entrer dans l’eau.

Un peu penaud, il attrape les verres pour aller se coller derrière elle et lui en servir un. Le jeune homme se penche pour venir l’embrasser mais pas d’une manière tendre comme elle pourrait le penser. Sa main libre circule sur le bras de la demoiselle alors qu’il la fixe et imprime encore une fois, l’image de cette nymphe dans sa rétine. « Bon alors dis-moi, on s’y prend comment pour être romantique ? T’as des fleurs préférées ? Je sais déjà que tu aimes les gâteaux et le chocolat. » Les sucreries en général à vrai dire. Il lui tend un verre avec le liquide bordeaux dedans. Une cuvée de sa grand-mère qui avait le temps de vieillir dans la bouteille. Il porte le verre à ses lèvres pour prendre une gorgée avant de continuer ses tendresses avec ses doigts.

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Il se sent rougir à sa remarque avant de baisser la tête. Personne ne lui faisait des remarques sur son intelligence et il a cessé très tôt ses études. Parce que ça ne l’intéressait pas. Mais il faut dire qu’il n’y avait pas de cursus marionette à la fac. Il se rapproche d’elle. Comme s’il était incapable de rester loin de la belle japonaise plus de deux secondes.  « tu me plais car tu as du répondant, de l’assurance et que tu es sexy. » Il souffle ceci contre ses lèvres d’une voix plus rauque alors que son regard est toujours aussi incandescent. Un sourire étiré doucement ses lèvres d’une manière séductrice.

 « Tant que tu peux encore marcher c’est que je n’aurai pas rempli toute ma mission. » ses doigts parcourent doucement la peau diaphane de sa compagne alors qu’il l’emmène dans la salle de bain.  « Fais gaffe, je vais t’en injecter par intraveineuse. » Il fait attention à la mener dans la baignoire pour venir la rejoindre. La jeune femme prend place entre ses jambes avant de venir l’embrasser d’une manière assez suave. Sa main valide la caresse tendrement alors qu’il pose sa tête contre le mur.  « Je prendrai un raccourci et tu finiras attaché à mon lit. » rétorque-t-il d’une voix calme. Et l’idée de la voir attachée à son lit ne lui déplairait pas.

 « Si j’ai réussi à faire une mante religieuse mécanique, je dois bien parvenir à te faire une plante. Tu veux qu’elle chante quand tu passes devant ? » Il rit un peu et le projet s’élabore déjà dans sa tête alors qu’il prend une gorgée de boisson. C’est meilleur que celle qu’ils ont eu dans le restaurant.  « Je te traite déjà comme une reine. Mais d’accord pour le petit dej au lit. » Il arque un sourcil a sa dernière affirmation avant de se redresser. Il attrape la main de Naoki pour lui faire poser son verre et la retourner afin qu’elle soit allongée sur lui. Puis, il se penche pour venir attraper ses lèvres. Le baiser est lent, suave alors qu’il passe une main dans son dos.  « T’as raison je dois courir aussi vite que le vent. » Il se redresse pour venir plonger son regard dans le sien tandis que son pouce caresse la joue de la jolie jeune femme.  « Dommage, j’ai la flemme et puis nous sommes chez moi. » Il attrape son verre pour boire un coup et décidé de ne pas s’attarder sur les courbes voluptueuses de sa partenaire. Ce n’était pas le lieu pour combler son envie. Même si son corps recommençait à le trahir.

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Il est foutu. Sansei le sait. Il le sent. Mais malgré l’effet de cette étreinte, il reste lucide et sait qu’elle ne restera pas indéfiniment. Naoki est un papillon. Ou un oiseau. Et on ne peut pas les enfermer. La demoiselle passe une main sur son torse et le jeune homme la fixe d’un regard ombrageux sans répondre à sa phrase. Bien sûr qu’il cache bien son jeu. Le japonais a toujours été un faux calme. Mais rares sont ceux qui l’ont vu perdre ses moyens comme il l’a fait ce soir. Lorsqu’il ouvre le bec pour parler de chose et d’autre les gens sont toujours surpris. Notamment Larry. Leur amitié était aussi surréaliste que celle que Nao entretient avec Coraline.

« Non. » Il est ferme alors qu’il se rapproche de la jeune femme. « Si tu t’enfuies, je peux te dire que tu vas ramper. » Son sourire séducteur s’agrandît a mesure que des idées fusent dans sa tête. « Je t’ai pas satisfaite avec tes quatre orgasmes ?Demande-t-il réellement soucieux. » Après tout il avait passé la jeune femme avant son propre plaisir et se retint de grogner face à l’éventualité qu’elle ne soit pas encore comblée.

Alors que sa tête est appuyée contre le mur et les yeux presque fermés, il sent son regard sur lui et a un nouveau sourire énigmatique prend place sur son visage. « Je pourrais t’en mettre plein en tête que lorsque tu te caresseras en solitaire, c’est à moi que tu penseras ma douce. » Il a fait exprès de baisser sa voix d’un octave. Il sent toujours les effets euphorisants de son premier orgasme et se retient de venir combler cette pulsion en venant raffermir sa prise sur son verre. « Tu veux quelle chanson ? Histoire que je ne me loupe pas. » Après tout, les plans du tournesol dansant se dessiner dans sa tête.

Voila qu’il se détache du mur pour venir la retourner et qu’elle lui soit face à lui avant de venir fondre sur ses lèvres. Alors que sa main est glissée dans ses cheveux, il retient un grognement à mesure que son corps -ce traitre- le trahit. Il regarde le savon avant d’arquer un sourcil. « Non. »

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Qu’est-ce qui lui prend bon sang ? Il n’aurait jamais cru avoir envie de courir après quelqu’un un jour ? Et voilà que rien qu’à l’idée que cette délicieuse créature en vienne à sortir de sa vie, le rendrait presque triste. Même si dans le fond, cela resterait prévisible. Un sourire séducteur prend place sur son visage alors qu’il la fixe de ses yeux rieurs. « Ne mange pas tout d’un coup. Ça serait bête de faire une intoxication. » Il glisse un léger clin d’œil alors qu’il la trouve magnifique. Pas seulement au niveau du physique mais aussi dans sa manière de se tenir. Seulement bien qu’il soit conquis, il ne rampera pas à ses pieds. Ce n’est pas son genre. S’il lui cède le bain, Sansei sait que cela sera son seul caprice assouvi de la soirée. Quoique, le fait de coucher avec elle ?!

« Tu sais très bien, l’effet que cela me ferait, murmure-t-il d’une voix plus suave. » Son visage devint tout à coup ombrageux alors que cette idée l’excite. Sa main glisse de manière lascive sur le corps de sa charmante compagne alors qu’elle trace les contours de sa mâchoire. Il imprime tous les mots dans sa rétine à mesure qu’il retient le titre de la chanson. Donc, la séductrice a bien ressenti quelque chose à son contact. Et elle essaie de s’en sortir avec des pirouettes. Un nouveau sourire prend place sur ses lèvres alors qu’il a une idée. Plusieurs même. Sansei est un homme créatif donc il est capable de faire beaucoup pour y pallier. Et clairement, elle n’était pas prête.

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Peinant à ralentir les battements de son cœur, le jeune homme la soulève un peu, passant ses deux mains sous les fesses galbées de la sorcière pour la sortir et retient une exclamation tant sa vigueur est sensible. « ça va ? » Prévenant, il dépose un baiser plus doux sur ses lèvres. « Tu peux te lever ou je dois te porter ? » Ses doigts descendent sur ses longues jambes alors que son autre main est désormais sur sa joue. Il repose sa tête contre le mur, prenant de profonde inspiration pour calmer les élans de son cœur et adjoindre à son corps de cesser ses tremblements absurdes. Mais la jeune femme frissonne également. D’une main, il passe une main autour de sa taille, n’attendant pas qu’elle réponde pour venir s’appuyer contre le mur de sa main libre et se redresser grâce à ses jambes puissantes. « Tu trembles. » Il ne sait pas s’il s’agit du contrecoup de l’orgasme (Note de l’autrice :des orgasmes. 6 en une soirée. Certaines femmes n’en ont jamais pendant toute une vie. Laisse-la tranquille, obsédé.) ou si elle a froid mais il préfère ne prendre aucun risque. Se détachant d’elle, il va chercher un peignoir pour lui passer. C’est le sien. Il est trop grand en largeur mais nickel au niveau de la taille des jambes. Puis, il s’agenouille en toute humilité en sans dire un mot pour venir essuyer ses jambes avant de poser la tête contre son ventre.  

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Il a un soupir de stupéfaction alors qu’il peine à reprendre ses esprits. « ça va. » Mais il n’est pas épuisé pour autant. Il faut dire que Sansei est un oiseau de nuit et même si on ne lui a jamais diagnostiqué, c’est un hyperactif. Il incline la tête sur le côté alors que ses cheveux sont désormais trempés. Ils le gênent et passent une main dedans pour les dégager. « Princesse, murmure-t-il avant de venir la soulever. » Il n’osera pas l’avouer mais il ne se lasse pas d’elle, ni de son corps. Mais rien de tel pour faire fuir une femme. Un léger nuage de bonheur s’est insinué autour d’eux, les enveloppant dans une bulle réconfortante. Cependant, il ne parvient pas à s’ôter de la tête qu’elle va se casser. Après ça rendra le challenge que plus intéressant mais il doute qu’une nuit de sexe va la retenir. Elle est trop persuadée qu’être en couple nuira à son indépendance.

Donc c’est normal, il vient s’agenouiller devant elle pour essuyer ses jambes et poser sa tête contre son ventre et de fermer les yeux. Il se laisserait volontiers bercer alors qu’elle le relève pour venir poser ses lèvres sur les siennes. « C’est normal. les autres sont des bouffons. » Il se fiche éperdument de ses conquêtes pour l’instant et espérait sincèrement qu’elle n’avait pas comparé ses prouesses sexuelles à ses autres amants. Il la fixe avant de prendre une profonde inspiration pour venir nouer une serviette autour de sa taille. Puis ses mains passent sous les jambes de la jeune femme et la balancer sur son épaule. Il aurait pu la porter en mode princesse. Mais cela aurait été trop facile.

Donnant une petite tape sur ses fesses, il se dirige dans la cuisine où l’androïde est dans un coin pour se recharger. Puis Sansei dépose Naoki, qu’il assoie sur la table avant d’attraper l’assiette de cookies encore chaud et de lui en tendre un. « Tu lui pardonneras s’ils ne sont pas très au point. Ça fait deux semaines que je teste le programme. » On l’a dit que c’était un gros feignant. Il préfère inventer un programme pour que son robot lui fasse à manger plutôt que de le faire lui tout seul. Après tout, il aurait bien cramé tout ce qui se trouvait dans sa cuisine. Il porte un gâteau à sa bouche avant de voir qu’ils ne sont pas mauvais mais pas exceptionnels non plus. Sansei est un homme exigeant. Il suffisait de voir avec quel réalisme il a fait les rats ou les chiens. Il se dirigea vers sa fausse grand-mère pour ouvrir le capot et pianoter un peu tout en jetant des coups d’œil à sa maîtresse.

« Tu savais que Coraline avait gardé un de mes robots ? » Il arque un sourcil alors que la coréenne avait effectivement pris un de ses chiens. Les autres avaient été démontés puis recyclés en d’autres androïdes qui visaient la fête de Pâques. Son contrat pour la Saint Valentin était déjà rempli. « Tu veux voir un truc flippant ? » Il s’approche d’elle pour s’appuyer sur la table et venir frôler ses lèvres. Mais avant de céder, il s’écarte pour quitter la pièce. Il ne lui faut pas cinq minutes pour récupérer une partie du prototype du lapin avec la carotte tueuse couvert de sang. Le déposant face à Naoki, il s’adosse contre le mur. « Appuie sur le bouton derrière sa tête. Si tu l’oses. » Le modèle n’était pas tout à fait terminé mais en tout cas, il faisait son petit effet pour un lapin blanc cannibale et avec une carotte en forme de couteau. Les gens lui passaient vraiment des commandes bizarres des fois.

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Sansei est un paradoxe vivant. Alors qu’il est agenouillé devant la jeune femme, sa tête contre son ventre, il se redresse à sa demande avant de la fixer de ses yeux sombres inexpressifs pour venir la coller sur son épaule. Encore une fois, il fait preuve d’une immense démonstration de force tandis qu’il la garde sur son épaule comme si elle ne pesait rien. Sa main tape doucement sur la fesse musclée de Naoki alors qu’il traverse doucement sa maison pour aller la poser sur la table de cuisine. Aucun geste de sa maîtresse ne lui échappe alors qu’il la voit remettre en place son peignoir. Une lueur sombre passe dans ses yeux alors qu’il lui tend un cookie. « Toi seule peut me le dire. » Il a un sourire énigmatique qui étire ses lèvres alors qu’il avale un cookie. Il a toujours été très critique donc il se rapproche de son automate pour pianoter un peu et fixer le programme. La présence de Naoki lui permet cependant de ne pas s’enfermer dans son travail.

« C’est la première fois que j’autorise quelqu’un à garder un de mes jouets. » Sa voix est plus sombre, presque absente à mesure qu’il trouve le bug mais se détourne, se retenant de le changer. « Mais bon elle avait l’air de tellement les aimer. » Il passe une main dans sa nuque pour constater que ses cheveux le gênent de plus en plus. Il fouille dans un de ses meubles pour trouver un élastique et les attacher. Le japonais s’approche de sa compagne pour la fixer et constate qu’elle est épuisée. (Note de l’autrice : couché Médor.). Il l’abandonne donc quelques secondes pour aller chercher son lapin. Il est en train de faire le modèle à taille réelle. Il rit en voyant la jeune femme sursauter lorsque son lapin se met en marche. Le petit automate n’est pas encore terminé donc il s’agite dans tous les sens en agitant son couteau-carotte.

« Pourquoi tu crois que Larry est mon meilleur ami ? Mais je peux faire des trucs mignons aussi. » Sansei se pince la lèvre, amusé quand elle retourne le lapin. « Non. » Elle ne le prendra pas pour dormir. Il lui fait poser le lapin d’un geste de la main. Puis, il lui donne l’assiette, coinçant un gâteau entre ses dents avant de l’emmener dans l’entrepôt où il lui avait donné ses premiers orgasmes. Alors qu’il allume, la pièce s’illumine et dévoile une large surface où trône plein de choses. Il est bordélique. Se détachant d’elle, il passe sa main autour de la fine taille de Naoki pour venir la coller contre le mur. Aux côtés d’un hibou qui semble endormi alors qu’il est juste à l’arrêt. Encore une fois, il ne l’embrasse pas mais étire un sourire encore plus mystérieux qu’il lui avait servi. Ses doigts fouillent sur son bureau pour venir lui passer ses gants. « Je te préviens, la seule personne qui y a eu droit, c’était Larry. » La réalité immersive n’était pas une chose facile à manier et même lui était en train de se familiariser avec le concept. Il lui passe le casque sur le nez et ainsi lui bloquer la vue. S’éloignant d’elle, silencieusement. Le jeune homme allume un de ses robots. Permettant à Naoki ainsi de voir l’entrepôt par les yeux de celui qu’elle allait contrôler. A savoir un cupidon tueur taille réelle. Quand on disait qu’il était romantique.

S’éloignant avec flegme, il se met dans un coin de la pièce, croisant les bras. « Le but du jeu est de m’attraper et me faire revenir. Si tu y arrives, je me plie à un de tes désirs. Et si c’est moi qui parviens à m’échapper, tu te plieras au mien. » Il fallait bien la stimuler un peu. Puis, le jeune homme trouvait ça assez drôle comme situation. Il s’éloigna donc pour ne pas qu’elle le repère avant d’éteindre la lumière, les plongeant dans le noir et allumant la vision nocturne du Cupidon.

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C’est vrai qu’il aurait pu en laisser un à son meilleur ami mais la réponse est négative. « Il ne me l’a jamais demandé. » Sansei fixe la grand-mère qui semble alors endormi avant de repasser en boucle la journée de noël. Comme d’habitude, il l’avait fêté en tête à tête avec sa grand-mère et ses automates tandis que Larry et Coraline étaient rentrés chez eux. Il songea à quel point il était seul et que c’était la première fois qu’une femme venait dans sa tanière. « Pas plus qu’une femme qui a dégommé ma mante religieuse. » Ainsi, il avoua à demi-mot qu’il avait fait attention à la jeune femme, ce jour-là. En même temps, toutes les autres étaient communes. Naoki sortait clairement du lot et il se doutait que la distance qu’il avait mise entre eux ne lui plaisait pas. « Non. Il est venu le jour où je couperai mes cheveux. Et je sais que tu adores tirer dessus. » Il a un sourire séducteur avant de croiser les bras sur sa poitrine dénudée pour passer sa langue sur ses lèvres. Revenant vers la jeune femme, il la laisse jouer avec une mèche de ses cheveux. « Puis je risquerai de devenir trop séduisant et ce n’est pas ce que tu veux, si ? » Confiant, il passa deux doigts sous le menton de la japonaise pour venir effleurer ses lèvres avec provocation.

« Je ne vais pas assassiner la femme qui me plaît. Ça serait ridicule. » Encore un aveu. Tout homme aurait pu être embarrassé alors qu’il avait dit ceci avec son flegme légendaire. Il la regarda jouer avec le lapin avant d’avoir un nouveau rire, l’ayant contrarié. « Je veux que mes automates pour toi soient uniques, Naoki. Si je t’en offre, tu ne les retrouveras nulle part. » Et le lapin ne l’était pas. Il y avait son modèle grandeur nature ainsi que d’autres tout petits pour une animation de Saint Valentin. Souvent les clients lui laissaient le champ libre et il adaptait à sa sauce. Sauf dans son partenariat avec Larry puisque chaque escape game était unique. Il en retirait une grosse somme d’argent pour certains et rien pour d’autres. Il a toujours mis un point d’honneur à ne jamais faire payer son meilleur ami, juste lui demandant de la publicité au point il avait commencé à faire passer les entretiens pour un apprenti.

Dans son atelier, il vint se dire que la VR amuserait probablement la jeune femme. Après tout, Larry avait apprécié. Mais sans doute avait-il tout faux ? Il équipa Naoki des capteurs aux mains et du casque pour la vision avant de disparaître. Dans un coin de son atelier, il l’entendit l’apostropher mais il ne répondit pas. Ainsi, il lui laissa de l’avance. Après une dizaine de minutes, il revint vers elle, toujours vêtu de sa serviette avant de se glisser derrière son corps qu’elle avait décollé du mur. « Bouh, chuchota-t-il à son oreille. » Doucement sa main se porta sur la hanche de la jeune femme alors qu’elle glissa à l’intérieur du peignoir et se poser sur son ventre plat. Puis avec ses doigts libres, il lui fit tourner pour l’embrasser langoureusement. Sa main délaissa sa joue pour se poser sur celle de sa partenaire tandis qu’il colla son bassin contre le sien. « On va le faire revenir. » Il commença à onduler derrière elle pour laisser son autre main caresser son derme avec sensualité. « Quel est ton désir, princesse ? Susurra-t-il à son oreille, voir si c’est le même que le mien. »

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Il voit son sourire désolé et soupire. « Oh ne t’inquiètes pas. Les automates éphémères sont destinés à être démontés et recyclés. » Sansei faisait ce métier depuis l’âge de ses dix-huit ans et commençait à se faire un nom. Certes il avait passé des semaines -au lieu de mois- sur les automates de la demande en mariage, embauchant des stagiaires pour l’aider car le travail était colossal. « L’essentiel c’est que vous vous soyez amusés et que la demande fut une réussite. Le reste, ça m’importe peu. » Il hausse les épaules. Décidément trop détaché de tout pour s’approcher. Le jeune homme le voit dans le regard de la jeune femme qu’il la frustre ou au pire qu’il la trouble. Il a un sourire avant de croiser. Effectivement, il aimait bien quand elle lui tirait les cheveux mais comme à chaque évidence, il se décida à rester silencieux. Là où elle était vaniteuse, il était avare de paroles. C’était à la fois un défaut ou une bénédiction. Il se pencha pour venir effleurer ses lèvres. « Je ne disais pas ça pour ça, ma douce. » Il passe une main dans sa nuque pour la maintenir contre lui à mesure que son souffle se mêla à celui de Naoki. « Si je deviens trop beau, une autre femme risquerait de s’intéresser à moi. » Lui qui n’avait aucun capital séduction voulait voir si elle était possessive. Ce n’était pas son cas à lui car il avait d’autres choses à faire. Ses doigts effleurent la peau gracile de son cou pour humecter ses lèvres avant de se redresser.

Dans l’atelier, il décide de lui montrer un peu son domaine. D’une étrange façon. En lui greffant son casque de VR et ses gants. Il éteignit la lumière avant de se fondre dans la masse. Montre en main, il lui laissa dix minutes tout piles d’avance avant d’aller jusqu’à elle dans le plus grand des silences. Ses lèvres trouvèrent l’oreille de la charmante demoiselle alors qu’il la fit sursauter. Doucement, il fait glisser ses doigts sur son derme si frais pour se coller contre elle. Sa main se positionna sur celle qu’elle tendait pour contrôler le cupidon. La faisant tourner, il l’embrasse avec ferveur lui arrachant un gémissement. « Dommage effectivement. » Sa voix avait baissé d’une octave à mesure qu’il crut bon de se taire tandis qu’il ne contrôlait pas le désir dévastateur qui coulait dans ses veines.