Je veux juste quitter cet endroit où je ne me sens pas appréciée, où j’agis mal, où je fais ma Naoki. Je veux juste qu’on me laisse tranquille et je n’aurais peut-être pas dû essayer d’emmener Sansei avec moi mais je ne voulais pas l’abandonner une fois de plus. Lui peut me faire sentir différente. Avec lui peut-être que je ne serais pas une connasse. Mais voilà qu’il me fait m’asseoir sur ses genoux, qu’il me force à rester auprès de personnes qui ne m’apprécient pas ou plus. Sa main se pose dans ma nuque et je me raidis alors qu’il referme sa prise sur ma peau. Je baisse la tête, je ne veux même plus croiser son regard et mes mains tremblent. Je me revois dans le dojo, je revois mon père et sa prise ferme sur mon poignet alors qu’il me rappelait à quel point j’étais une incapable, jamais à la hauteur. Je pensais être plus forte aujourd’hui mais je suis idiote, je me suis cachée derrière une muraille de confiance démesurée et je suis toujours l’incapable que mon père détestait à raison. Je ne suis rien et je vais probablement perdre la seule personne qui est restée à mes côtés pendant des années. Du coin des yeux, je regarde la blessure de ma meilleure amie avant de regarder à nouveau mes mains. Les mots de Sansei font mal et se mêlent dans ma tête avec ceux de mon père. Je veux me boucher les oreilles mais je suis même incapable de bouger, prise d’un froid glacial quand ses bras se défont de mon étreinte. Ma meilleure amie mérite tellement d’être heureuse et j’ai tout gâché. Encore. Je me mords violemment la langue. Je n’avais plus fait depuis que j’ai… depuis que le dojo a brûlé. C’est comme ça que je retenais mes larmes devant mon père. Un goût de sang remplit ma bouche et je ferme les yeux. Je ne sais pas quoi faire, je me lève, fébrile et m’appuie sur la table. Je cherche mes mots mais j’ai peur de parler et de ne plus pouvoir retenir mes larmes. Sansei a brisé toute la fierté qui me caractérisait tout ce que j’ai construit pour protéger et cacher mes émotions. Je ne sais pas quoi faire mais tout ce que je veux, c’est que Coraline me pardonne. Je sais ce qu’elle a vécu, je sais à quel point elle mérite de vivre le plus longtemps possible auprès de Larry. Sansei se lève déjà pour redresser Larry de forcer alors que je fixe à nouveau mes pieds. J’ai envie de vomir. Je dois m’excuser, c’est la seule chose qui pourrait régler la situation. La main de ma meilleure amie attrape alors la mienne et je lève un regard troublé vers elle. Ses mots, s’ajoutant à ceux de Sansei, font couler les larmes qui menaçaient de s’échapper alors que je libère enfin ma langue de l’emprise de mes dents.
-Je suis désolée… Je n’avais pas conscience de ce que je faisais, je voulais être sûre que tu resterais mon amie parce que tu es tout ce que j’ai, c’est tout et j’ai… je me suis mal comportée.
Ma voix se meurt et comme elle lâche ma main, j’entoure mon corps de mes bras comme pour me rassurer toute seule, retrouvant les gestes que je faisais plus jeune. Elle a raison, je ne comprends pas ce qu’ils ont, je ne comprends pas l’amour qu’ils ont la chance de connaître. Je veux reprendre la parole, m’excuser auprès de Larry comme elle le voulait mais elle s’écroule brutalement, de justesse dans les bras de son fiancé. Je m’accroupis brusquement près d’elle en séchant d’un geste vif mes larmes. Je la connais par cœur et j’attrape une serviette sur la table pour nettoyer la plaie de sa main, j’ai soigné tellement de blessures.
-Sansei, il faut que tu trouves quelque chose à manger ou à boire mais quelque chose de sucré. Larry, sa tête.
Je récupère la glace et la lui tends pour qu’il la pose sur sa blessure alors que de mon côté, je récupère de l’eau pour nettoyer ma plaie et arrache un morceau du bas de ma chemise pour remplacer ces fichues serviettes en papier pour faire un bandage autour de sa main. Je l’ai déjà aidée dans ce genre de situations et je mets de côté tout ce que j’ai pu ressentir pour la faire passer la première.
Il le sait qu’il n’est pas tendre. Il le sait qu’il a le mauvais rôle mais il faut qu’elle entende ses mots et qu’elle les comprenne. Il la voit devenir de plus en plus pâle mais ne peut pas se permettre de flancher. Pour cause que Naoki a besoin d’être remise à sa place. Elle se comporte mal et personne ne lui dit rien. ça ne fait qu’attiser ce comportement toxique qu’elle a envers tout le monde depuis le début de la soirée. Seulement alors qu’il est debout, qu’il tient Larry par le col, il laisse Coraline prendre le relais. Ce qu’elle dit le touche et il tourne alors le regard vers son meilleur ami pour hocher la tête : c’est la bonne. Il le comprend qu’elle fera tout pour Larry et donc il donne son approbation finale. Quand la coréenne se détourne pour faire son discours à Larry et lui faire comprendre l’importance de sa copine, Sansei décide de bouger. Il attrape les mains de Naoki qu’il dénoue d’autour de son corps pour venir les passer autour de son cou, posant sa tête sur son épaule et venant caresser son dos. « J’étais obligé, mon ange. » Il souffle ses mots alors que d’un seul coup, Coraline s’effondre et il soupire.
Bon au moins ça apaisera les tensions.
Il écoute les directives de sa compagne pour aller au bar et commander quelque chose à manger. Il attend, longtemps mais le fait exprès. Il faut que Naoki et Larry soient rassemblés autour d’un but commun pour enterrer la hache de guerre. Et ce but est Coraline. C’est triste qu’elle soit dans cet état mais dans le fond, déjà, il s’en tape Et ensuite, ça sera salvateur entre les relations du quatuor. Donc même si on lui amène la commande du sandwich plutôt rapidement, il attend. Il prend un verre. Cachant la nourriture derrière son coude. Quand son regard croise celui de sa charmante moitié, il hausse les épaules. Encore une fois, il agit en connard pour le bien de tous. Et attend qu’on lui file trois autres trucs à bouffer avant de se ramener.
C’est bon il n’y a pas mort d’hommes. Sansei passe sa main sur l’épaule de la japonaise pour lui tendre le met demandé avant d’aller s’asseoir et de se servir un verre, serein. La panique, ce n’est pas son truc. Il prend son sandwich et mord dedans, en attendant que Naoki revienne vers lui et que Coraline se remette debout. C’est qu’une baisse de tension, elle a dû en faire d’autres. Puis c’est étonnant qu’elle soit pas tombée dans les pommes avant. « Donc elle tombe dans les pommes quand elle est bourrée, murmure-t-il pour lui-même, qu’est-ce que ça va être quand elle va être enceinte… » Elle était faite de papier ou quoi cette fille ?
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 4:25
Je sais qu’auprès de Coraline, je trouverais toujours la sérénité. Il n’y a qu’auprès du véritable amour qu’on peut connaître ça et un sentiment de bonheur m’envahit chaque fois que je pense qu’on va se marier. Maintenant, nous prévoyons même d’avoir un enfant et personne, tant que je peux la serrer dans mes bras, ne peut gâcher ma soirée et ce même si cette personne s’appelle Naoki. Chaque fois que je regarde la belle Coréenne, je retombe amoureux et je sais qu’elle ne pourrait jamais rien faire qui diminuerait mes sentiments pour elle. Est-ce possible d’être si épris ? Je n’aurais jamais cru que oui. Peut-être que je peux comprendre la jalousie de Naoki, qui ne le serait pas en voyant notre amour qui, soyons honnête est parfait.
-Je me pose la même question.
Je veux profiter de ce doux moment mais c’était sans compter l’intervention de Sansei et son pétage de plomb. Je ne sais pas comment les choses ont pu tourner de cette façon, enfin si, c’est la faute d’une certaine Japonaise. Je m’appuie sur ma canne alors que mon frère de cœur m’a forcé à me lever et ne fais rien sans l’avis de ma fiancée. Je ne vais pas prendre la peine de m’excuser si elle en veut encore à Naoki. Elle s’approche pour prendre nos mains et je pince les lèvres. Heureusement que Coraline est là et je ne peux pas m’empêcher de la regarder avec une tendresse profonde comme sa main passe dans mes cheveux. Je hoche la tête. Je dois comprendre que, peu importe si je l’apprécie ou pas, elle est importante pour ma fiancée. Je pousse un léger soupire et lève ma main vers le visage de ma belle pour le caresser doucement.
-Tu sais que je ferais tout pour toi, même te partager un tout petit peu.
Mes lèvres miment le mot « saranghae » muettement avant qu’elle ne se tourne vers mon meilleur ami. Je me sens triste pour lui alors qu’il ne connaîtra jamais le même amour quand tout à coup, Coraline flanche. Je la rattrape immédiatement et m’agenouille pour la garder dans mes bras, particulièrement inquiet. J’essaye de la réveiller en l’appelant quand Naoki s’approche de nous.
-Qu’est-ce que tu fais ?
Elle me tend la glace et malgré moi, je lui obéis pour le bien de Coraline. Je place les glaçons sur sa blessure en regardant sa meilleure amie soigner sa main. Son regard croise le mien et pour la première fois, je sens que nous sommes d’accord. Rien ne compte plus que Coraline et son bien. Elle n’est pas si égoïste que ça, surtout qu’elle déchire son haut pour finir de soigner ma fiancée. Sansei revient enfin avec de la nourriture et je trouve qu’il a mis trop de temps. Je le connais. Il l’a fait exprès. Je pose ma main sur le bras de Naoki avec un très léger sourire.
-Je suis désolé de t’avoir jugée trop vite.
Les yeux de ma fiancée s’ouvrent et je me reconcentre sur elle en prenant le sandwich. Je la redresse doucement et l’inquiétude brille dans mes yeux une nouvelle fois. Je lui donne la nourriture et jette un coup d’œil à la Japonaise qui me comprend. Elle se lève à ma surprise pour nous laisser seuls comme je continue de serrer possessivement ma chérie.
-Comment tu te sens ? Tu nous as fait une frayeur…
Le lien qui unit Larry et Coraline est plus puissant qu’un banal amour. C’est comme si leurs âmes s’étaient reconnues, acceptées et que depuis, ils formaient un tout. Elle sent quand il ne va pas bien et vice-versa. Certes, ils ont leur dispute mais elles ne durent pas longtemps. Et Coco se sent apaisée auprès de lui. Elle laisse cependant Sansei le redresser avant de suivre le mouvement. Elle se sent fatiguée d’un coup. Fatiguée d’être partagée en deux, fatiguée de ses disputes, fatiguée de cette douleur à la tête. Donc elle s’interpose et se met entre les deux. Ainsi, elle essaie de faire comprendre aux deux personnes les plus importantes de sa vie qu’elles vont devoir cohabiter. Elle ne choisira pas entre l’amour de sa vie et sa sœur. C’est impossible. De même qu’elle ne peut pas se couper en deux. « Je ne vais pas t’abandonner car je vais me marier ou avoir un enfant. Des enfants ? Il faut que tu apprennes à me partager. J’ai le sentiment d’être le pain qu’on doit rompre… » Elle balbutie alors qu’elle se sent de plus en plus lasse.
Contre Larry, elle pianote sur son visage pour passer sa main dans ses cheveux. Son regard ambré se perd dans celui de son compagnon. « Amour de ma vie, murmure-t-elle. » Il n’y a que lui. Il n’y aura jamais que lui. La jeune femme s’approche un peu plus avant de se tourner vers Sansei qui tient Naoki dans ses bras. Il est gentil finalement mais elle a conscience que le père de son amie l’a cassé. L’a trop cassé. Elle tangue un peu, lâche Larry avant de s’effondrer comme une pierre.
Coraline ne sait pas combien de temps, elle a perdu connaissance mais elle sent une sensation de froid sur sa nuque et grogne. Elle n’aime pas ça. Il n’est pas rare qu’elle tombe dans les vapes. C’est trop courant. Soit car elle a trop bu, fait trop d’efforts ou encore la vue du sang. Elle bat des cils afin de réhabituer ses yeux à la clarté. Au début, tout est trouble et elle essaie de lever la main pour toucher Larry mais sa main refuse de lui obéir. Donc elle attend quelques secondes avant de pouvoir se redresser et poser son dos contre le torse de son compagnon et sa tête sur son épaule. « ça va, mon amour. ne t’inquiètes pas, murmure-t-elle d’une toute petite voix. » Elle accepte le sandwich pour mordre dedans avant de sentir une douce chaleur s’infiltrer en elle. Elle le tend à Larry pour le partager avant de venir déposer un baiser dans le creux de son cou. « Je suis désolée. J’aurai dû te dire que j’avais la phobie du sang. » Elle frissonne dans ses bras avant de venir nicher sa tête dans le cou de son amoureux. « Elle est où Nao ? » Elle se redresse pour chercher sa meilleure amie avant de la voir avec Sansei. Un soupir de soulagement sort de ses lèvres alors qu’elle essaie de se redresser mais trop tôt. Nope.
« Sansei, toi qui as la force d’un buffle tu peux m’aider à m’asseoir sur les genoux de Larry sur une chaise ? Le sol est pas confortable. » C’est le seul capable de la porter. Elle doit être un vrai poids mort à cause de son malaise. Et toute couleur quitte son visage, se sentant encore vaseuse. « Naobae, je peux avoir une limonade ? » C’est un rituel. Après chaque malaise, un sandwich et une limonade. « S’il te plaît. » Elle lui fait un petit sourire avant de lui faire un cœur avec ses doigts. Puis, elle se laisse retomber sur Larry pour passer les bras de son fiancé autour de sa taille. Profitant de sa chaleur corporelle et se maudissant intérieurement d’être aussi faible.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 5:57
J’ai l’impression de ne plus avoir la force d’être forte. La soirée a été trop éprouvante et ça ne fait que continuer. Sansei a beau être odieux, je ne pensais pas qu’il pouvait l’être à ce point, au point de briser tout ce que je me suis construit pour me protéger. Je ne pensais même pas que c’était possible et je n’arrive pas à voir ça positivement alors que je me sens simplement comme la pire personne du monde. Sous le coup de l’émotion, j’ai du mal à tenir debout. Je comprends. Je comprends tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai dit de mal. Je sais que je dois changer pour Coraline mais ça me terrifie. C’est pour ça que dès qu’elle se concentre sur son fiancé, je m’enroule dans mes bras alors que je ne m’étais plus sentie aussi petite depuis très longtemps. Je regarde Sansei s’approcher et il doit me trouver pitoyable. Il prend mes mains et je le laisse faire, incapable de toute façon de m’opposer à lui. Il passe mes mains autour de son cou et à ma surprise, il me prend dans ses bras. Un sanglot m’échappe et je me blottis contre lui, ma gorge étant trop serrée pour que j’arrive à dire quoi que ce soit. Quand tout à coup, ma meilleure amie s’évanouit. Je m’écarte brusquement pour revenir près d’elle et m’occuper d’elle. Je donne des instructions à Sansei et à Larry pour qu’elle ait vite mieux. Je me concentre pour nettoyer la plaie de sa main et la bander. Je remarque que mon petit-ami prend trop de temps et me tourne vers lui, outrée de le voir attendre tranquillement au bar avec un verre. Ça ne m’étonne pas tellement de lui mais là, ça concerne Coco. Je tourne mon attention vers Larry quand il pose sa main sur mon bras et je souris.
-Et je suis désolée d’avoir été une connasse.
Alors que j’ai -enfin- le sandwich que Sansei devait amener et que Coraline se réveille, je comprends que Larry veut être seul avec elle. Bon, ça ne me chauffe pas trop au vu de l’état de ma sœur de cœur mais je pince les lèvres et obéis. Je me lève et regarde timidement Sansei. Il est posé, assis et très peu touché par la conversation. Je baisse les yeux. Ma chemise est déchirée et j’ai encore le visage bouffi par les larmes. Je dois être si laide à voir… Et d’un côté c’est un peu de sa faute. Je passe mes doigts sous mes yeux alors qu’ils sont encore un peu humides. Je m’approche, bien moins confiante et prends un verre sur la table pour le vider comme si ça allait me redonner confiance en moi.
-Coco sera une mère extraordinaire et on sera là pour l’aider dans sa grossesse.
Je souris légèrement alors que je tourne mon regard vers lui. J’ai envie de me blottir contre lui et en même temps, je repense à sa main dans ma nuque et passe la mienne dans mon cou. Je m’approche et tends ma main pour la passer dans ses cheveux avec une douceur particulière.
-Je veux plus dégager… Plus maintenant que je suis avec toi. Même si je suis conne et égoïste, je veux mettre toutes les chances de notre côté. Je ne sais pas si je pourrais t’aimer comme Coraline aime Larry et je sais que c’est ce que tu mériterais mais je veux être avec toi et toi seul.
Et c’est énorme que je ressente cette envie d’être la femme d’un homme, d’être en couple mais pour une fois, je sais ce que je veux vraiment. Coraline nous interpelle alors et je souris, très rassurée de la voir un peu redressée dans les bras de son fiancé. Je regarde Sansei l’aider à se mettre sur les genoux de Larry et souris en hochant la tête. Je connais bien ses habitudes et j’y serais allée même si elle ne me l’avais pas demandé. Me trouvant à côté de Sansei, je glisse ma main dans la sienne.
Sansei regarde Coraline s’effondrer et retient un soupir. Il sent que Naoki est retournée mais ne s’excusera pas. Elle avait besoin qu’on la mette devant le fait accompli pour changer, grandir, évoluer. Sa compagne est une femme sublime mais elle a aussi un caractère déviant. Possessive, égoïste et très peu empathique. C’est un comble quand on sait que ça vient de lui qui n’est pas la définition non plus. Il s’écarte, sentant qu’il est de trop pour aller au bar chercher de la nourriture. Le serveur est rapide mais il décide de prendre son temps. Il sent les regards de Larry et Naoki sur lui mais n'en a cure. Qu'ils fassent la paix. Ils ont un but commun et le but commun rassemble les personnes. Comme lorsque Banda et Larry ont fait équipe pour haïr Naoki alors que son cousin est un psychopathe et son meilleur ami un ours en peluche. Bon, un ours en peluche qui tient du grizzli quand il entre en crise mais il est entre de bonnes mains.
Les mets dans la main (pas égoïste, il en a pris un pour chacun), il se rapproche pour entendre les deux compères faire la paix. « Bah il était temps, murmure-t-il dans sa barbe ». Il tend le sandwich à Larry, posant les deux autres sur la table avant de se mettre à grignoter le sien. Naoki se redresse pour venir près de lui et il lève le museau pour la regarder. Sa chemise est déchirée et elle a l’air de ressembler à rien la pauvre. Il soupire, ne répond rien à sa déclaration et se lève pour ôter son chandail et lui passer autour des épaules. « Je suis un connard. Et je n'en ai pas honte. Je ne m’excuserai pas pour ce que je t’ai dit, peu importe quels souvenirs ça a débloqué. » Il croque dans sa nourriture et ça lui fait du bien avant de tendre le sien à Naoki. Il l’adjoint à manger d’un regard. « Je suis le type qui se prend des coups par son meilleur ami en le poussant à bout pour évacuer sa colère. Je suis le mec qui dit à sa copine qu’elle est une connasse. Ce n’est pas pour te rabaisser ou quoi parce franchement t’es assez grande comme ça. Juste ce comportement puéril et tes caprices, ça va cinq minutes. » Il se dirige jusqu’au bar avant de s’asseoir et la prendre entre ses jambes pour caresser ses avant-bras. « Je ne suis pas ton père. J’sais pas ce qu’il t’a fait et je m’en branle. Parce que si je le sais, je vais devoir aller le tuer. Bon j’ai déjà mon acolyte pour planquer le cadavre et non, ce n'est pas Larry mais je ne suis pas un type gentil. Je ne suis pas un Larry que tu pourras domestiquer avec tes lèvres et tes jolies jambes, chérie. » Il passe une main dans ses cheveux, alors que l’autre se perd sur son ventre dévêtu. Sansei regarde l’autre couple, en véritable fusion. « J’aimerai bien que tu rencontres mon cousin. C’est ma seule famille. Et d’ailleurs, tu m’en veux si je lui passe un coup de fil ? Cet imbécile aime la même fille depuis presque une dizaine d’années. » On taira le fait qu’il l’a stalké comme jamais. « Et il a rencard avec elle, ce soir. Je veux savoir s’il l’a enfin comme je t’ai toi, ou si on doit le ramener ici pour lui faire zapper sa peine de cœur. » Même si dans le fond, il ne doutait pas de l’amour de Jade pour son cousin. Mais on ne sait jamais.
Banda et Larry étaient sa famille. Et il pourrait faire une petite place à Naoki si elle le désirait. « Mange. Ou pas de sexe, ce soir. »
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 15:40
Voir Coraline s’effondrer dans mes bras change complètement la situation. Si nous étions dans un échange assez tendu, plus rien ne compte d’autre que ma fiancée quand elle perd connaissance. Même le comportement de Naoki change et ça me surprend dans le sens positif, pour une fois. Nous prenons alors soin de ma chère et tendre et il faut croire qu’avoir un but commun rapproche. Je finis même par m’excuser auprès de Nao et suis plutôt satisfait qu’elle en fasse de même bien que je ne sois pas sûr que ce soit particulièrement sincère. Ce n’est pas vraiment le moment d’en douter alors qu’enfin, ma moitié réouvre les yeux. Elle s’appuie sur moi et mes bras l’entourent comme je me laisse l’opportunité de souffler de soulagement. Je la regarde manger, restant préoccupé par son état. Je n’ai pas vraiment faim mais me force à mordre dans le sandwich qu’elle partage avec moi. Un petit sourire étire mes lèvres malgré moi.
-Ne t’excuse pas pour ça, tu n’y es pour rien. Par contre, n’hésite pas à me le dire si tu as d’autres phobies !
Je lui rends le sandwich avant de lui pointer sa meilleure amie du doigt. Elle aurait peut-être préféré qu’elle reste auprès de nous mais je ne peux pas oublier que malgré tout, c’est notre Saint-Valentin et j’apprécie chaque moment où nous pouvons être seuls. Avec l’aide de Sansei, elle se redresse et je vais prendre place sur la chaise pour la récupérer dans mes bras. Une fois confortablement sur mes genoux, je dépose des baisers sur sa joue puis dans son cou. Les deux autres tourtereaux étant parti chercher une limonade, nous sommes à nouveau seuls et je l’empêche de mordre à nouveau dans son sandwich en attrapant son menton entre mon index et mon pouce pour tourner son visage vers le mien. Mes lèvres se posent alors avant beaucoup de tendresse sur les siennes et je l’entoure de mes bras pour si je l’emprisonnais dans une aura protectrice. Je fais durer le moment de longues secondes, peut-être même des minutes puisque je ne m’interromps que quand Naoki vient déposer discrètement la limonade sur la table avant de s’effacer très rapidement. Ça m’étonne de sa part et je jette un coup d’œil à sa meilleure amie posée sur mes genoux.
-Elle va peut-être vraiment changer au final., je hausse les épaules, ce n’est pas ma préoccupation pour ce soir, Reprends des forces, jagiya, et après j’irais te chanter une chanson.
Je prends le verre de limonade pour le lui mettre dans les mains alors que je me montre toujours particulièrement attentionné envers elle. Il y a encore quelques mois, je ne pensais plus jamais pouvoir effleurer le bonheur que j’embrasse quand je suis avec elle.
Coraline ouvre les yeux dans les bras de Larry. Comme tous les jours mais là, elle est par terre. Avec un énorme mal de crâne. La jeune femme lève son regard ambré vers celui émeraude de son compagnon et soupire d’aise. Certes, elle est encore nauséeuse mais dans le fond, elle est heureuse de revenir à elle dans ses bras. La jeune femme avait peur à chaque réveil que toute leur histoire ne soit qu’un rêve. « Hm. Les boutons, les rats, le sang, la claustrophobie. » Comme l’escape game qu’il avait faite pour la demander en mariage mais elle le soupçonnait d’être au courant de toutes ses peurs sauf de celle du sang. Elle taira la plus importante cependant, celle de la perdre. Lovée dans ses bras, elle prend un croc de sandwich avant de lui tendre. Elle sait qu’il le fait de mauvaise grâce mais lui aussi a été en proie à des émotions fortes pour la soirée.
Sansei la redresse, avec précaution pour la poser sur les genoux de Larry et Coraline se perd dans son regard. Comme à chaque fois qu’ils sont tous les deux. Elle occulte le bruit autour, elle occulte la présence des gens. Elle sourit en picorant son sandwich sous les tendres baisers de son compagnon avant de le laisser l’en défaire. Leurs lèvres se joignent à nouveau et elle passe encore ses jambes autour de son bassin pour venir approfondir le baiser. le baiser est doux, tendre, reflétant l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre alors qu’elle laisse son souffle se mêler au sien. C’est comme si elle reprenait vie comme à chaque fois.
« Et après on ira faire un bébé, murmure-t-elle sur un ton tendre. » Il lui colle la limonade dans ses mains et elle grogne, devant se décoller de lui, sa chaleur étant salvatrice. Puis, jouant avec la paille, elle se tourne pour voir Naoki et Sansei l’un avec l’autre. La jeune femme aux prises de son compagnon. « Je pense qu’ils sont parfaits l’un pour l’autre. Tout comme tu es parfait pour moi. » Elle fait exprès de jouer avec sa paille avant de poser son index sur le nez de Larry pour exploser de rire. Elle pose sa tête contre celle de Larry, fermant un instant les yeux, appréciant le calme qui règne de nouveau entre eux. Son cœur battant à l’unisson avec celui de Larry tandis que sa main glisse tendrement sur son avant-bras dénudé.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 18:31
J’ai l’impression que la soirée a eu un impact important sur tout le monde. Je me sens épuisée et dans un état pitoyable à voir. J’espère au moins que mon maquillage a tenu parce que ma tenue est en lambeau. Bon, je n’ai fait qu’arracher un morceau mais c’est déjà énorme pour moi. Après avoir terminé un verre d’une traite, je ne me sens pas vraiment mieux. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de disparaître dans mes couvertures et d’y rester plusieurs jours comme pour me remettre de tout ça. Ça ferait du bien à Coco qui serait seule avec son fiancé pour faire leur enfant et moi, je pourrais dormir pendant des jours. Je ne me suis jamais sentie aussi las mais je tiens tout de même à dire à Sansei que je ne veux pas dégager pour une fois. Sinon, je serais déjà couchée. Je suis un peu déçue qu’il ne réponde rien mais je l’imagine sceptique et j’essaye de le comprendre. Je souris légèrement quand il dépose son vêtement sur mes épaules, ce serait presque doux s’il ne restait pas odieux. Je hausse légèrement les épaules et prends le sandwich qu’il me tend. J’ai été odieuse aussi et ce qu’il m’a dit, j’ai mérité de l’entendre. Puis il ne peut pas comprendre ce que ça m’a fait. Il connaît les traumatismes de Coraline mais pas les miens. Pas vraiment. Je regarde la table alors que je n’ai vraiment pas faim mais j’ai soif, très soif. Pourquoi il n’y a pas d’alcool ?
-T’es un connard aussi, Sansei.
Je me tourne vers lui et malgré l’insulte, je dépose mes lèvres sur sa joue avec un petit sourire. Coraline intervient alors et nous nous éloignons pour rejoindre le bar. Déposant le sandwich auquel je n’ai pas encore touché sur celui-ci, je demande au barman une limonade et un alcool fort. À quoi bon, me diriez-vous ? Je dois boire énormément pour être saoule mais je cherche surtout à sentir la brûlure sur ma gorge quand je bois un liquide alcoolisé. Attendant ma commande, je le laisse m’attirer entre ses jambes et plonge mon regard brillant à cause des larmes ayant coulé dans le sien. Je baisse les yeux sur ses mains qui caresse mes avant-bras. Est-ce qu’il s’en fout vraiment ? J’ai encore du mal à le cerner. Je penche la tête, me posant l’idiote question de s’il serait vraiment prêt à tuer pour moi. Non, c’est impossible et encore moins mon père. Habituellement, j’aurais plaisanté sur le fait que j’ai de magnifiques lèvres et jambes mais je suis fatiguée de prétendre que je me considère comme la plus belle créature sur Terre.
-J’ai l’impression que c’est plutôt moi qui vais me faire domestiquer…
Mon cœur se serre un peu à cette pensée alors qu’un homme a déjà eu cette emprise sur moi. Je secoue légèrement la tête pour chasser cette pensée. J’avais le dessus sur les hommes pour ne jamais revivre ça et j’ai peur mais je veux croire que Sansei me respectera. Je ne peux pas l’imaginer autrement sinon… Plongée dans mes pensées, je relève le regard quand il parle de son cousin. Je ne savais pas qu’il avait de la famille. Je pense automatiquement à ma sœur et souris légèrement. Je mets de la distance entre nous non pas parce qu’il m’a refroidie mais plutôt parce que ma meilleure amie attend sa limonade.
-Ce n’est jamais simple, l’amour, hein ? J’espère que ça se passe bien pour lui avec moins de…
Je fais un signe de main pour englober tout ce que nous avons vécu ce soir. J’attrape mon verre poser sur le bar pour en boire quelques gorgées quand il me demande de manger. Je fais une moue râleuse avant de redéposer mon verre vide et de prendre la limonade ainsi que mon sandwich.
-Je te laisse appeler ton cousin, je vais apporter ça à Coraline !
Je dépose un baiser sur sa joue à nouveau et m’éloigne en lui montrant bien que j’emporte le sandwich avec moi alors que je veux respecter l’intimité d’un appel avec la seule famille qui lui reste. Déposant la limonade sur la table où les fiancés vivent le parfait amour, je ne reste pas plus longtemps pour ne pas déranger. Je ne sais pas combien de temps l’appel durera mais, me blottissant dans le vêtement de Sansei, je décide d’en profiter pour prendre l’air dans la cour extérieure du bâtiment. Si je sors dans la rue, tout le monde va encore s’imaginer que je fuis. Posant le sandwich sur une table, je m’appuie contre le mur. Les nuits sont fraîches et personne ne reste dehors. J’en profite pour sortir une sucette que je préfère de loin à une nourriture plus consistante. Je regarde mon téléphone et hésite une seconde à appeler ma petite sœur avant de ranger mon appareil. Je suis la grande sœur, je suis celle qui doit la protéger et pas l’inverse. Refermant le chandail sur ma chemise, je profite du silence et ferme les yeux. Je suis fatiguée et je veux juste que quelqu’un m’aime vraiment. Je veux juste qu’il m’aime vraiment parce que je suis en train de tomber amoureux et ça fait presque mal.
Sansei sent qu’il lui a fait du mal mais la culpabilité ne fait pas partie de son vocabulaire. Il fixe Naoki avec un sourcil haussé avant d’avoir un rire chaud. « Je sais, trésor. C’est pour ça que tu m’aimes. » Quel connard. Il soupire alors qu’elle embrasse sa joue et doit se retenir de venir coller ses lèvres sur les siennes. Sansei la suit jusqu’au bar en silence avant de s’asseoir et de noter ses gestes. Le regard fuyant, elle est moins tactile, elle commande à boire et fixe le sandwich avec dédain. Il fait une moue dédaigneuse avant de jouer avec une cacahuète. « Non. J’aime ton petit caractère. Juste je n’aime pas les caprices. » Il l’attire entre ses jambes pour venir caresser doucement son bras du bout de ses doigts. Doucement, il parle de Banda et du fait qu’il est inquiet pour lui. Le japonais la regarde dans les yeux avant d’avoir un nouveau rire. « Oh si tu connaissais toute l’histoire… Je plains la pauvre fille. Mais je pense qu’ils ont eu leur lot de drames. Puis la soirée n’est pas finie. » Il la fixe vider son verre et se pince les lèvres.
Sansei sort son téléphone de sa poche pour venir le coller à son oreille. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries. Si ça se passe bien, laisse sonner trois fois avant de me mettre sur répondeur. Il range son cellulaire pour voir que Naoki a disparu. « Oh quelle casse couille ! » Il se lève, finissant son verre. Puis doucement, il sait où elle est passée. Elle est à l’extérieur. Il pousse la porte pour la voir adossée au mur, le regard absent. « Ce n’est pas un sandwich ça ! » Il arrive près d’elle et posa sa main au-dessus de sa tête et la sonde. Puis de sa main vacante, il attrape la sucette qu’il jette. « Je t’avais dit de manger. » Sa main libre passe sous le fessier de Naoki pour le caresser avant de venir le soulever, écrasant ses lèvres sur celles de la japonaise. Son cœur bat plus vite dans sa poitrine et sent qu’il a des sentiments pour elle et il le sait. Depuis plus d’une semaine à vrai dire. Son corps tout entier se réchauffe alors qu’il dépose des baisers assez chastes dans le creux de son cou puis remonte à son lobe d’oreille. « Mange. Ce. Sandwich. » Puis, il s’écarte avant de prendre la nourriture, défaire l’emballage et mordre dedans avant de lui tendre. Le désir coulait dans ses veines donc il ne tiendrait pas longtemps. Sa main posée contre le mur se rapproche des cheveux de la demoiselle avant de baisser ses doigts le long de sa joue puis sur son épaule. « J’ai faim. »
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 21:35
Je suis bien au courant de certaines des phobies de ma compagne mais je voulais être sûr de toutes les connaître. Il n’y a rien que je ne veux pas savoir à propos de Coraline mais je ne suis pas pressé habituellement, sauf quand ça concerne sa santé. Je sais qu’il y a certaines choses qu’elle ne sait pas encore à mon propos mais elle finira par le savoir. Elle va devenir ma femme, la mère de mon ou de mes enfant(s), je ne veux pas avoir de secret pour elle. Je sais que bientôt, elle saura tout et je ne crains pas sa réaction mais plutôt le fait d’en parler pour la première fois. Je la garde dans mes bras, comme si rien ne comptait plus qu’elle et parce que rien ne compte plus qu’elle.
-J’espère que tu avais tout de même apprécié l’escape game malgré que certaines de tes phobies y soient.
Je ris doucement et dépose mes lèvres sur sa joue avec tendresse. Je sais que je n’ai pas besoin de demander, au vu de comment l’escape s’est terminé. Une fois sur mes genoux, c’est comme si le monde autour de nous s’effaçait. C’est comme ça entre nous, c’est magique. Je l’embrasse passionnément et surtout très longuement. Il n’y a que l’intervention discrète de Naoki qui m’écarte légèrement sans même éclater la bulle que nous nous sommes construits. Mon regard brille d’un bonheur particulier à ses mots.
-Faire un bébé pendant la Saint-Valentin, on ne peut pas faire plus romantique.
Je lui donne sa boisson, sachant que c’est important pour elle-même si elle doit se détacher de moi pour boire. Je penche la tête et lâche pour une fois un sourire moins sceptique.
-Des âmes sœurs, mh ? Il y a quelque chose que tu vois dans leur couple que je ne vois pas encore mais nous verrons. Tant qu’ils sont heureux !
Blottis l’un contre l’autre, je laisse le silence s’installer et ce n’est pas un problème. Je ferme les yeux en blottissant mon visage dans son cou. Après je-ne-sais-pas combien de minutes, je commence à déposer des baisers tendres mais sensuels sur sa peau et je ne sais pas si c’est judicieux alors qu’elle vient de faire un malaise. Je m’écarte alors qu’il en faut trop peu pour que je la désire.
-J’ai presque cru que la soirée ne se finirait pas bien… Je me réjouis de rentrer pour t’offrir ton cadeau.
Coraline soupire alors qu’elle est contre Larry. La jeune femme lève la main pour regarder un instant la bague qui scintille. « Oh ça valait toutes les frayeurs mais oui, j’ai beaucoup apprécié. » Elle lève le nez vers lui avant de lui servir son sourire. Celui appartenait à Larry. Il n’y avait que lui pour faire briller son regard comme ça, pour la faire sourire de la sorte, pour que son corps s’éveille à son contact. Blottie sur ses genoux grâce à Sansei, elle le laisse l’embrasser. Avec une tendresse et une fougue qui le caractérisent bien. Coco sent ce feu qui se propage dans ses veines, cette frustration qu’elle n’a pas évacué avant de partir aux toilettes avec Naoki mais essaie de se montrer raisonnable lorsque sa meilleure amie lui apporte sa boisson. La coréenne remercie la japonaise d’un sourire et sent qu’elle n’a pas l’air dans son assiette. Comme personne d’ailleurs. Cette soirée aura ébranlé le quatuor de bien des façons et elle comptait sur Sansei pour s’occuper de sa meilleure amie. « Si ça se trouve on l’a déjà fait et ça n’aura pas été très romantique. » Elle éclate d’un rire cristallin en se remémorant leur étreinte dans les toilettes.
Coraline laisse cette bulle s’instaurer entre eux et gommer les personnes aux alentours pour se concentrer sur son fiancé. Il faut dire qu’il est tellement sexy avec sa petite mèche qui barre son front, ses nombreux tatouages et ses petites bretelles. Elle prend une gorgée de sa boisson, espérant éteindre le feu qui l’anime avant de reporter son attention sur le jeune couple. « Laissons-les tranquille. Seul le temps nous le dira. » Elle pose sa tête contre celle de son compagnon, profitant de cet instant de sérénité.
Qu’il vient troubler en déposant des baisers dans son cou. Et il n’en faut pas plus pour que Coraline ferme les yeux et se retienne de soupirer. « J’ai le droit d’avoir un indice ? » Elle pose alors sa limonade sur la table pour laisser ses mains remonter le long des avant-bras de son âme sœur et s’attarder sur ses bretelles. Ses lèvres descendent pour trouver celles de Larry, sans parvenir à contenir le feu qui coule dans ses veines, transformant son corps en véritable brasier. Coraline descend ses bretelles dans des gestes fluides et presque imperceptibles avant de venir se réajuster sur son bassin. « Fais-moi l’amour. Ici. » Elle murmure contre ses lèvres, son regard s’écarquillant, ardent alors qu’elle mordille sa lèvre. Heureusement que la table était assez isolée quand même. Mais sur le coup, elle s’en fout. Ils avaient ce fantasme depuis si longtemps, que quoi de mieux que cette Saint Valentin pour l’assouvir. « Fais-moi un bébé, mon amour. »
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Lun 20 Fév - 23:16
Mes joues s’empourprent alors que lui a l’air de trouver mon insulte plutôt amusante puisqu’il rit. Même son rire est sexy. Comment peut-il savoir que je l’aime ? Je n’ai jamais ressenti d’amour pour personne avant cette semaine, jamais d’attirance aussi forte. Plus timide, probablement intimidée et bouleversée par tout ce qu’il m’a dit un peu plus tôt, mes lèvres se contentent de se poser sur sa joue. Je me montre plus chaste et j’en suis la première surprise. Moi qui suis pourtant si tactile et même plutôt collante, ça ne me ressemble pas. Je dois essayer de me reprendre mais je n’ai aucune idée de comment faire. L’alcool ? Le sexe ? Ce sont des solutions un peu trop faciles et pourtant, je ne dirais pas non à un peu de rapprochement physique. Je le laisse m’attirer entre ses jambes et ancre mon regard dans le sien. Ma main se lève timidement pour frôler sa joue alors que tout chez lui me fascine.
-Une Reine fait toujours des caprices, il faut croire que j’ai perdu en grade !
Je ris doucement et espère que je ne ferais plus de caprice et que si j’en ressens, j’arriverais à les contenir. Je veux lui plaire et je pense que la femme que je suis maintenant n’est pas encore assez parfaite. Parfaite… Je ne veux pas vraiment être parfaite, je me suis battue toute ma vie pour être parfaite et j’en suis fatiguée. Pourquoi ma commande arrive-t-elle si lentement ? Je me détourne du barman pour me reconcentrer sur Sansei alors qu’il me parle de son cousin et de la femme dont il est amoureux. Je me mords la lèvre inférieure.
-Tu la plains carrément ? C’est rassurant, je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire que toi… Sauf si tu me dis que ton cousin est un psychopathe !
Je ris doucement en tentant de me détendre puis décide de prendre congé après avoir affonner un verre. Je dépose la limonade près des fiancés avant de prendre l’air. Je ne sais pas combien de temps peut durer la conversation entre Sansei et son cousin. J’ai chaud et je crois que j’ai besoin de remettre de l’ordre dans mes idées. Les yeux fermés, frissonnant puisque mine de rien, il ne fait pas chaud, j’essaye de me vider les idées. Je sursaute quand la voix de Sansei s’élève et qu’il semble mécontent. Comment a-t-il deviné que j’étais ici ? Je lève les yeux au ciel en lui montrant du menton la table où est posé le sandwich.
-J’allais le manger, je m’ouvrais juste l’appétit avant !
Je pince les lèvres sur le bâton alors que j’ai l’impression d’à nouveau agir comme une enfant, et merde. Je fais un pas en arrière mais il y a un mur derrière moi. Il me prive de ma sucrerie pour la lancer et j’écarquille les yeux, choquée. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que sa main libre passe sur mes fesses. Je le laisse me soulever et m’embrasser. J’ai l’impression que ça fait longtemps qu’il ne m’avait plus embrassée (je dramatise un peu). Mes mains passent dans ses cheveux alors que je m’habitue au fait qu’ils soient plus courts. Déjà, ses lèvres se posent dans mon cou et si je le sens chaste, cet endroit est ma zone érogène et je sens déjà le désir grimper. Je soupire comme il murmure contre mon oreille. Encore une fois, il est super sexy et charismatique. J’ai envie de le retenir mais il n’en fait qu’à sa tête. Je prends ce fichu sandwich et fais une moue à mon tour.
-Je vais prendre du poids avec ça…
Je murmure tristement, je sais déjà qu’il ne restera pas longtemps dans mon estomac mais je ne veux pas en parler et je ne veux pas être privée de Sansei plus longtemps. Je mords dans le sandwich en le laissant caresser mon corps -ce qui me pousse à me dépêcher. Je mange quatre bonnes bouchés. J’ai déjà envie de le remettre mais me concentre plutôt sur le beau Japonais. Je redépose le sandwich sur la table à côté de nous avant de faire tomber son chandail le long de mes bras tout en lui lançant un regard des plus aguicheurs.
-J’ai faim aussi, ōji. Tu vas me faire l’amour ou on doit encore attendre de rentrer chez toi ?
Les femmes sont toujours tellement dramatiques. Elle est pâle, décoiffée, son maquillage a coulé. Mais Sansei ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel en croisant les bras sur sa poitrine et se pinçant les lèvres. « Pour que je te couronne à nouveau, trésor, il faudrait que tu mérites le titre. » Son ongle passe sur la joue de sa moitié avant d’avoir un sourire en coin. « Mais en attendant, je peux te laisser partager mon royaume. Princesse consort. » Il a un clin d’œil avant d’avoir un large sourire qui illumine ses traits. On ne sait pas comment il fait pour être à la fois si adorable et si con. Doucement, il parle de Banda. Banda qui a été là quand la vieille est morte. Banda qui fait peur. « Oh si pour toi, tomber sous le charme d’une fille en soirée quand il était ado, tabasser le mec qui a tenté de la violer au point de finir en prison. Et à sa sortie faire une fixette sur elle en devenant son associé et éloignant tous les mecs d’elle depuis des années est être un psychopathe. Je pense qu’on peut dire que oui. » Son sourire s’élargit, dévoilant ses dents de devant et le rendant encore plus jeune. « Il a capté la semaine dernière que la bécasse avait aussi des sentiments pour lui. Si elle décide de lui céder, elle est foutue. » Sansei approche doucement son visage de sa moitié, sa main sur son bras alors que son souffle se répercute sur les lèvres pleines de Naoki. « Je suis jaloux mais lui est possessif. Tu comprendras quand tu le verras. »
Il la laisse partir pour vérifier que tout se passe bien. Pas de réponses donc c’est soit que Banda enterrait le corps de Jade sur un terrain de chantier ; soit qu’il était en train de se perdre dans son décolleté ; soit il était -enfin- en train de la sauter et il était grand temps. Remettant son téléphone dans sa poche, il retrouve Naoki à l’extérieur. Mécontent, il sent quand elle ment. « Arrête de te foutre de ma gueule. Je sais reconnaître une nana avec des TCA quand j’en vois. T’es tellement maigre que si on te met de profil et que tu tires la langue, on te prendra pour une fermeture éclair. » Donc il lui arracha la sucette. Si elle en voulait une, il en avait une entre les jambes. (Grande classe !). Il se fait plus ombrageux encore. « J’espère bien. Tu es parfaite comme tu es mais je ne suis pas un clébard. Je déteste les os. » Il dévoile toutes ses dents avant de venir perdre son souffle dans le cou de Naoki pour la soulever du sol. Il a envie d’elle et ça se ressent.
Il siffle à sa demande.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Mar 21 Fév - 0:47
Il suffit que l’on soit l’un contre l’autre pour que tout redevienne rapidement plus beau, plus intense et plus… chaud. Oh, je ne vais pas me mentir. Je serais constamment attiré par Coraline et ne l’oublions pas, nous avions envie de coucher ensemble avant que Naoki ne débarque. Elle a tout gâché mais au moins, tout finit bien et ça me rassure que je peux me retrouver seul avec ma fiancée pour la Saint-Valentin. Je me suis assez mêlé de l’histoire entre mon frère de cœur et Naoki. Maintenant, je ne veux plus penser qu’à elle, qu’à nous. Je sais que Sansei peut gérer sa petite amie et tant qu’ils ne le regrettent pas, c’est leur problème. Repenser à ce que nous avons vécu dans les toilettes n’arrange pas le désir que j’ai envie de recommencer.
-Ne t’en fais pas, je vais faire en sorte qu’on ne puisse pas savoir à quel moment de la soirée on l’a fait.
Je ne veux d’ailleurs plus parler d’autre chose que notre présent, notre futur ou ce que notre présent pourrait amener à notre futur et pour ça, j’ai une très bonne idée derrière la tête. Je l’embrasse dans son cou, ces baisers ne faisant qu’accroître le fait que mon pantalon soit particulièrement serré. Je mordille même sa peau alors qu’elle réclame un indice.
-Nous ne sommes pas à un escape room, c’est une surprise et pas une énigme, tu vas devoir être patiente.
Elle dépose sa limonade et je suis chacun de ses gestes. Ses doigts remontent sur mes bretelles et ses lèvres descendent sur les miennes. Je retiens un grognement de désir et je descends mes doigts sur ses hanches. J’ouvre les yeux, surpris, alors qu’elle me demande de lui faire l’amour ici. C’est la première fois que nous le ferions en public. Je sais que tout le monde n’est pas fait pour le sexe en public, dans des lieux publics peut-être mais des endroits vides. Là, il y a du monde autour même si la salle est assez sombre et que notre table est reculée. Je me redresse avec une lueur fauve dans le regard.
L’orage était passée au-dessus de leurs têtes et Coraline espérait que cela présage une lune éclatante pour le reste de la soirée. Assise sur Larry, elle fait corps et cœur avec sa chaleur, plonge dans l’émeraude de ses yeux et rougit. Comme à chaque fois qu’il lui parle avec cette voix. Si les femmes ont des zones érogènes, celle de Coraline, la principale est la voix de son fiancé. Ainsi que ses jambes et il le sait. La demoiselle joue avec sa paille d’une manière presque scandaleuse avant de le fixer avec un regard brillant. « Insatiable. » Elle avait susurré ceci de sa voix de velours avant de se pencher un peu plus. Larry laisse ses lèvres se perdre dans le creux de son cou et elle doit faire violence pour ne pas gémir de manière audible ou encore basculer la tête en arrière. Son myocarde s’emballe dangereusement sous chaque baiser, comme s’il dispensait des brûlures et elle sent que ses vêtements sont de trop.
« Tu sais bien que je ne suis pas patiente, grogne-t-elle. » Mais soit. S’il désirait la torturer, elle pourrait se laisser faire. Particulièrement docile par moment puis elle avait d’autres idées en tête avant de venir poser son verre et remonter sensuellement ses mains sur ses avant-bras. Coraline l’embrasse avec fougue, avec appétit. Leurs langues se caressent et elle sent qu’elle à nouveau chaud tandis qu’elle réclame qu’il lui fasse l’amour. Ici. Dans cette salle de karaoké. Mais ils sont dans leur monde et elle en a rien à foutre des autres. Le regard de Larry lui arrache un sourire carnassier et elle le laisse se redresse tandis que ses mains viennent encadrer son visage pour glisser dans ses cheveux.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Mar 21 Fév - 1:37
Je fais une moue un peu déçue. J’aimais bien l’idée d’être traitée comme une Reine mais je sais qu’il a raison alors qu’il lève les yeux au ciel. Après les deux soirées que nous avons passées ensemble, je ne peux pas nier que je ne mérite même pas le titre de Princesse. Je ne me suis jamais sentie aussi moche et pitoyable mais je ne veux pas me lamenter sur mon sort. Je sais que je ne ferais qu’attirer plus de critiques et pour ce soir, j’en ai essuyé assez. Je l’imite en levant les yeux au ciel avant d’avoir une petite moue impatiente.
-Je me contenterais de ça mais j’espère que je ne devrais pas attendre le mariage pour redevenir Reine !
Déjà que je ne compte pas me marier… J’ai une vision trop pessimiste du mariage, j’ai eu un très mauvais exemple avec mes parents. De toute façon, il est tellement mignon. Mes joues rougissent doucement alors que je me fais la remarque que j’ai envie de le prendre dans mes bras et de fondre sur ses lèvres. Mais je sais me contenir pour une fois comme il me parle de son cousin. Mon sourire s’efface quand il m’en dit plus sur le seul membre de sa famille. En prison ? Un psychopathe ? Comment peut-il sourire en m’annonçant tout ça.
-J’espère que vous ne vous ressemblez pas trop…
Je murmure alors qu’il approche son visage du mien. Je ne suis plus très sûre d’avoir envie de le rencontrer, finalement. Il doit être dangereux. Et si Sansei lui a parlé de ce que je lui ai fait, il m’en veut peut-être ? Bon, je ne dois pas commencer à psychoter, je suis de toute évidence encore en vie. Je ne parviens pas à détacher mon regard du sien et cligne plusieurs fois des yeux. Est-ce que la femme qui craque pour ce fameux cousin est au courant de tout ça ? Parce que si elle le sait et qu’elle lui cède, elle ne doit pas avoir toute sa tête non plus. Je déglutis difficilement.
-Tu es jaloux… Toi ?
J’ai un peu du mal à y croire, connaissant le personnage. Il a l’air de se foutre de tout et d’avoir constamment la flemme. J’aurais dû mal à le voir éprouver un quelconque sentiment de jalousie alors que pour son cousin, le portrait qu’il m’en a fait me suffit à le croire sur parole. Je m’éloigne à regret pour le laisser appeler son cousin et amener la limonade à Coraline. Alors qu’ensuite, je me retrouve un peu seule, dehors, ma solitude ne dure pas très longtemps. Mes lèvres se pincent quand il parle avec une franchise tranchante de mes troubles. Je me mords la lèvre inférieure et détourne le regard.
-Je n’ai pas choisi de ressembler à ça. Et puis, je ne suis pas si maigre que ça… Je ne le suis même pas assez.
Ma gorge se serre et mes mots se meurent. Moi qui prétend constamment être parfaite, je montre une facette plus sombre dans laquelle je me suis enterrée depuis le début de mon adolescente. J’ai été tellement grosse, tellement laide. Tout le monde me détestait et je ne veux plus jamais revivre ça. Je hausse les épaules et passe ma main sur sa joue avant de le regarder avec un certaine détermination.
-Désolée de te décevoir mais je ne prendrais pas un gramme.
Habituellement, les hommes aiment les femmes minces avec des formes et je pense me rapprocher de cet idéal. Je plais à Sansei, je le sens alors qu’il me soulève et offre à mon cou de délicieux baisers. Je ne serais pas si belle à ses yeux si je m’arrondissais.
Il arque un sourcil à ses dires avant de s’approcher d’elle. Un mariage ? vraiment ? Elle ne semble pas le genre de femme à croire en l’amour puis en les vertus du mariage. Pour cause que les paroles de Coraline tournaient dans sa tête. Naoki ne l’aimera jamais suffisamment. Mais il se contente de se taire avant de narrer les aventures de son cousin. « Non, je ne suis pas un psychopathe. Enfin du moins, je n’ai jamais nourri d’obsession malsaine pour une jeune femme au point de la traquer. » Il ne put réprimer un soupir en se rendant compte qu’il avait dépeint un portrait peu flatteur de sa famille. « Mais il est chouette. Et puis, je sais qu’il est différent avec cette femme. » Il est au courant qu’elle lui fait des câlins. Ce qui l’avait fait soupirer parce que Banda n’était pas du tout tactile comme lui. « Oui, je suis jaloux. Ça m’a rendu ivre de rage que de t’imaginer avec mon remplaçant durant cette semaine. » Sa voix est plus grave, presque ombrageuse.
Il la laisse s’éloigner pour la rejoindre à l’extérieur une fois rassuré sur la soirée. Aucune envie d’aller planquer un cadavre à cette heure tardive. Et là, le constat le frappe. Elle est anorexique. Pourtant, elle avait beaucoup mangé au restaurant. Ou alors elle avait menti. « je n’aime pas les menteuses. » Il crache son venin alors que son regard court sur son corps. Ses mains glissent ses bras à mesure qu’un grondement guttural perce le silence. « Tu es très bien comme tu es. Encore une fois, je n’aime pas les menteuses. Et tu m’as déjà menti deux fois, Naoki. » Son visage est proche du sien, ses yeux demeurant désormais noirs d’encre. « Sur le fait que tu ne partirais pas et sur ton amour de la nourriture. » Il a conscience que sa maladie est mentale et doit être nourrie par quelqu’un ou quelque chose. Sa main frappe alors contre le mur, quitte à se blesser. « Putain mais c’est quoi ton but ? Tu veux crever ? Tu crois que je vais laisser la femme dont… » Il se musèle. Retenant ses sentiments entre ses lèvres. « Comment puis-je avoir confiance en toi si tu te laisses mourir ? Comment puis-je pouvoir construire quelque chose avec toi si tu meurs demain ? » Comme sa mère. Comme son père. Comme sa grand-mère. Il siffle alors qu’il décide lui montrer qu’elle est magnifique autrement. Par ses baisers, par son envie d’elle. « Tu seras plus belle à mes yeux avec quelques kilos en plus. J’aime les femmes avec des courbes. J’ai bien changé pour toi, moi. » Il faisait référence à ses cheveux, au fait qu’il était là ce soir.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Mer 1 Mar - 21:22
Je suis assez rassurée d’apprendre que les cousins Elric ne sont pas semblables. Je ne pense pas que je pourrais côtoyer une personne obsessionnelle, j’ai déjà trop peur de perdre ma liberté et pourtant me voilà en couple. Je plains un peu une femme qui pourrait être aux prises d’une psychopathe mais chacun son truc. Je sais qu’un jour ou l’autre, je rencontrerais son cousin et j’avoue être un peu curieuse. À quoi peut bien ressembler un homme obsessionnel. Est-ce que ça se voit ou est-ce qu’il semble comme n’importe quel homme ? Je suis bien consciente que les humains peuvent changer en tombant amoureux. Moi, j’espère changer un peu, histoire de mériter un homme comme Sansei. Je baisse les yeux alors qu’il avoue être jaloux et fais une petite moue.
-J’aurais été incapable de voir un autre homme après toi. Je n’ai pas arrêté de penser à toi, tu m’as laissé une sacrée impression contrairement à moi.
Moi qui ai tout gâché en partant. Je ne pense pas lui avoir encore assez montré à quel point je regrettais. Je sais que je n’ai pas encore assez fait mes preuves mais demain matin, je compte bien être à ses côtés. Il est l’homme qui mérite que je ne parte pas au petit matin. J’en suis convaincue. Malgré ça, je prends la peine de m’isoler un peu à l’extérieur. Très peu puisque je suis vite rejointe par mon petit ami. Je le questionne comme il annonce ne pas aimer les menteuses. Mes lèvres se pincent et j’ai l’impression qu’il me gronde. Je ne détache pourtant pas mon regard du sien.
-J’aime la nourriture, enfin, j’essaye mais ce n’est pas facile.
Parce que j’aime ce qui est sucré, vraiment, mais de là à réussir à garder ce que je mange dans mon estomac… Je ne sais pas s’il peut comprendre. Je sursaute quand sa main frappe le mur à côté de moi et mon regard s’emplit de tristesse. Je ne lui plais pas. Je ne comprend pas… J’ai un corps qui se rapproche le plus possible de la perfection, ce n’est pas assez ? Je sens mes mains trembler et je les noue ensemble pour le cacher. J’ai déjà failli mourir à cause de mon poids et ma gorge se serre. Je secoue la tête.
-Je ne veux pas mourir, je veux avoir un avenir avec toi mais… Mais si je prends du poids, je ne pourrais pas continuer mon métier et tout le monde me trouvera laide…
Je me coupe alors que ça me ramène de mauvais souvenirs. J’ai été ronde, j’aurais trop peur de l’être à nouveau, que tout le monde me repousse, qu’il me quitte. J’aimerais croire qu’il aime vraiment les femmes rondes mais ça m’étonnerait. Il veut que je change mais j’aimerais que ce soit aussi simple que de me couper les cheveux.
Sansei sait que lui parler de Banda est risqué. Après tout, son cousin n’est pas comme les autres. Et il lui a encore démontré quand ils se sont vus un peu plus tôt dans la semaine. C’était un psychopathe obsessionnel, amoureux jusque dans son âme noircie (et on se demande si elle existe) de la jeune Jade. Il faut admettre qu’il a bon goût. Elle est mignonne mais rien ne pourra surpasser sa Naoki. Naoki était divine, une véritable déesse. Sa déesse. Il passe une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille de sa demoiselle avant d’avoir un sourire en coin. « J’ai été incapable de t’oublier aussi. Si tu veux tout savoir, je pensais à toi durant mes sessions nocturnes. » Il faut croire que l’alcool déride sa langue ou alors il a toujours eu un franc parler. Le jeune homme se fait presque séducteur mais sait qu’il doit faire son devoir. Donc il colle son téléphone à l’oreille en constatant que Banda ne répond pas. Pas son genre. Sauf s’il a réussi à la pécho.
Il décide de suivre Naoki pour voir qu’elle n’a pas mangé. Et une colère sourde le saisit alors qu’il se fait plus ténébreux. Plus autoritaire devant la jeune femme. Il se rend compte qu’elle a des soucis avec la bouffe. Sa main court sur l’avant-bras de sa moitié avant de prendre une profonde inspiration le rendant encore plus sexy que d’ordinaire. « Je comprends. Il ne restera plus qu’à te la faire aimer à nouveau. » Ses doigts caressent la joue si douce de la japonaise alors que son regard coule sur elle pour faire l’examen. Il voit qu’il la blesse mais s’en fout. Car Sansei est un Elric et les Elric sont des connards. Il a un léger sourire en coin. « T’as qu’à laisser tomber ton job. Je suis sûr que tu rêves de faire autre chose. Et je ne te quitterai jamais car tu as des kilos en plus. » Il voulait lui montrer comment il allait vénérer. Qu’elle soit maigre ou alors plus en chair.
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Sujet: Re: (the squad) happy Valentine's Day Mer 8 Mar - 0:09
Quelques secondes ou minutes plus tard, elle se décide à se redresser pour le retirer en douceur et en finesse. La petite coréenne regarde aux alentours, ne décelant aucune moue choquée. Doucement, elle rhabille Larry, passant une main dans ses cheveux pour lisser cette mèche rebelle qui tombe sans cesse sur son front. Son nez vient doucement frôler celui de sa moitié. De son âme sœur. « Tu me dois une chanson, je crois. » Un grand sourire vient naître sur ses lèvres, le regard brillant, brillant d’un amour ardent. « Et je t’en dois une aussi. Et après, on rentre ? » Ses mains se nouent autour de sa nuque alors qu’elle colle sa poitrine contre son torse, avec son petit air mutin sur le visage.