Prologue
Il était une fois, une future souillon
Il était une fois, dans un petit village de France, un mari et une femme qui eurent un enfant. Une jolie fille aux cheveux blonds, aux yeux rieurs et aux joues joufflus qu’ils prénommèrent Ella. Un soir, alors que les parents se reposaient après une journée éreintante ; alors que la petite Ella dormait paisiblement dans son berceau, une vieille femme pénétra dans la demeure sous la forme d’une luciole avant de venir se pencher sur le berceau. L’enfant ouvrit de grands yeux émerveillés. Et si une petite fille normale aurait pu être rebutée par une apparence aussi sinistre, si un nourrisson avait hurlé devant ce visage fripée, Ella laissa échapper un rire. Là, la vieille femme tira une baguette de sa manche pour se changer une magnifique fée. Blonde avec une belle robe scintillante et toucha le front de la petite fille avec une voix rassurante. «
Très chère Ella, pour ton caractère joyeux, je te fais dont de la beauté et de la bonté. Tu vivras des expériences dans la vie qui feront de toi la souveraine que tu deviendras. Mais surtout n’oublions pas d’être bonne et bienveillante avec le monde qui t’entoure. » Puis, la fée disparut dans un halo de lumière et s’envola par la fenêtre. L’enfant se rendormit, ne gardant aucun souvenir du don que sa marraine venait de lui faire. Alors qu’en contrebas, sa mère, à la fenêtre, souriait.
Chapitre 1
Une vie paisible
Ella ne voyait pas le monde comme il était mais comme il devrait être. Comme si le passage de la bonne fée l’avait marqué, elle le voyait avec de la magie. Dans les nuages, elle pouvait apercevoir des licornes, des princesses, d’autres créatures fantastiques. Aux yeux de ses parents, elle était une princesse. Bien qu’elle n’eût aucune couronne, aucun titre, elle n’en était pas moins une. Puisqu’elle était la princesse d’un petit royaume. Un manoir, à la lisière de la forêt que sa famille avait depuis des générations. Il y avait l’oie, les animaux de la ferme, les souris Jack, Jacqueline, Gusgus, le cheval et le chien Pataud. Tout le monde était les amis d’Ella et elle leur rendait bien. Dans son univers, sa mère restait avec elle la journée à lui chanter des chansons, lui apprendre différentes langues et lui donnant une instruction digne de ce nom tandis que son père, un marchand était toujours en voyage. Il manquait cruellement à la petite fille quand il partait, lui ramenant des présents tous plus modestes les uns que les autres. Alors que d’autres fillettes auraient voulu des ombrelles, de la dentelle, des robes, Ella lui demandait toujours des petites attentions qu’elle conservait dans un coffret. Tout le monde se savait heureux de vivre ainsi et de partager tant d’amour mais malheureusement, une ombre planait au-dessus de leur tête.
Chapitre 2
La tristesse n’épargne personne
Soudainement, sa mère tomba gravement malade. Ce qui jeta une ombre sur la petite demeure d’Ella et de ses habitants. La fillette pensait naïvement que sa mère s’en sortirait. Mais hélas, les médecins étaient formels. Sa mère se meurt. Elle attendit, patiemment. Elle pria sa bonne étoile. Mais rien n’y fut. Sa mère se savait mourante et demanda à parler seule avec sa fille. «
Ella ma chérie. Je voudrais te confier un secret. Un très grand secret qui pourra t’aider à relever tous les défis de la vie. Promets-moi de ne jamais l’oublier. Il faut être courageuse et bienveillante. Il y a plus de gentillesse dans ton petit doigt que la plupart des gens possèdent dans tous leurs corps. Et c’est source de pouvoir plus qu’on ne peut le croire et de magie. Sois courageuse et bienveillante, mon trésor. » Le père la fit sortir avant de lui remettre une boîte. Une magnifique boîte. Ella vint ôter délicatement le ruban pour trouver deux barrettes faites d’argents et serties de pierres précieuses. La fillette ne comprenait pas d’où sa mère tenait un tel présent. Elle qui n’était qu’une femme modeste, avec un homme modeste, dans une demeure un peu mieux lotie que d’ordinaire. Mais ceci est un secret qui nous sera révélé que bien plus tard. «
Je te quitterai bientôt mon enfant. J’espère que me pardonne. »
Chapitre 3
Une vie sans mère
La mère d’Ella mourut un mardi. Son père et elle vinrent l’enterrer avant de venir poser une fleur sur sa tombe. Un soir, alors qu’Ella donnait à manger à Cheval, elle vit une personne traverser la prairie pour venir déposer une fleur sur la tombe de sa mère. Mais cela ne fut pas le seul évènement magique que vécut la demoiselle. Alors qu’elle se rendait tous les jours sur la tombe de sa mère, elle eut la surprise d’y retrouver des dizaines et dizaines de germes de fleur. Tous dans un langage qu’elle avait commencé à apprendre avec sa mère. De l’Italien. Ella en prit une. Une jolie rose à l’éclat de le plus vif que les joues d’une jeune fille et la garda avec elle. Elle constata alors que cette dernière ne se fana pas. Avec le temps, le chagrin devint souvenir. Et Ella demeura fidèle à elle-même et à la promesse qu’elle avait faite à son père. Toujours vêtue de bleu, les cheveux attachés en queue de cheval ; elle faisait la lecture à son père. Ce dernier avait bien changé mais espérait des jours meilleurs. «
Ella, j’ai réfléchi et je pense qu’il est temps d’entamer une nouvelle vie. Te souviens-tu qu’au cours d’un de mes voyages, j’ai fait la rencontre de Sir Francis Tremaine. Hélas, il est mort. Et sa veuve se retrouve seule dans la fleur de l’âge. » Si cela pouvait contribuer à son bonheur, Ella lui donna son accord pour se remarier avec la veuve de Sir Tremaine. Qui vint les retrouver avec ses deux filles et son chat, Lucifer.
Chapitre 4
« Elle n’a que la peau sur les os et des cheveux filasse. »
Ella vint accueillir ses deux demi-sœurs et sa belle-mère. Une femme d’une grande sensibilité et très raffinée qui avait aussi connue le chagrin et le portait très bien. Tenant son chat en laisse, elle s’appropria très tôt la demeure d’Ella. Ella devait demeurer courageuse et bienveillante. Elle ne cessait de se répéter ça. «
Vous ne m’aviez pas dit que votre fille était aussi ravissante. Elle ressemble à sa mère. » Anastasie, l’aînée, la plus méchante et Javotte, la simplette. Sa belle-mère décida de redonner vie à ses lieux en donnant des soirées de jeux, buvant à outrance. Le père se plongea alors dans les livres de comptes tandis qu’Ella essayait de déjouer les plans de Lucifer, désireux de manger les souris. «
Entre filles, il faut bien s’entraider. » La demoiselle partit retrouver son père qui continuait de se faire pour des chiffres. Il lui annonça qu’il comptait partir dès le lendemain. Lui qui venait juste de revenir de voyages, se tuait à la tâche pour offrir à sa nouvelle femme, un style de vie qu’elle méritait. Il demanda à Ella ce qu’elle désirait alors qu’Anastasie avait demandé des ombrelles, Javotte de la dentelle. «
Apportez-moi la première branche qui frôlera votre visage. » Son père lui demanda d’être aimable en son absence avec sa belle-mère et ses demi-sœurs. «
Ta mère, même si on ne la voit pas, est l’âme de cette maison et c’est pour cette raison qu’il faut chérir ses lieux. » Il lui annonça que sa mère lui manquait tous les jours sans se douter que sa belle-mère l’avait entendu.
Chapitre 5
« Pas de chat, pas de demi-sœurs. »
Dès le lendemain, le père partit en voyage. Ella lui dit au revoir mais si elle avait su, elle aurait dit adieu. La belle-mère profondément blessée par les dires de son mari entreprit de se venger sur sa belle-fille Elle entreprit de la réconforter mais refusant qu’elle l’appelle belle-maman. Les deux sœurs se disputaient, proférant des menaces. Avec des machinations, elle réussit à manipuler Ella pour que cette dernière laisse sa chambre à ses demi-sœurs, l’installant dans le grenier. Ella décida de voir le bon côté des choses et donc de se faire à cette vie calme et paisible sans les cris de ses demi-sœurs et la présence de sa belle-mère. La situation était temporaire, le temps que les chambres soient refaites (ce qui ne le sera jamais). Il y avait beaucoup de marches pour monter mais cela ne la découragea pas. Dépourvue de lit, elle s’installa un Kline pour y dormir. Ne cessant de chanter, de saluer les poules, les personnes travaillant dans les cuisines, elle ne se décourageait pas pour autant. Alors qu’elle avait fait ses corvées du matin, les demi-sœurs se levaient tard et n’excellaient dans aucun art. La voix de Javotte cassait les oreilles de tout le monde tandis qu’Anastasie essayait de dessiner sa mère qui était atterrée d’avoir donné vie à de si pitoyables créatures. Tout était source de machination pour qu’Ella soit reléguée au rang de servante et non de personne digne d’intérêt.
Chapitre 6
« Nous sommes ruinés »
Ella trouvait du réconfort dans les lettres de son père qui lui écrivait tous les jours. Mais une fin d’après-midi, quelqu’un vint sonner à la porte pour lui dire que son père était décédé d’une maladie. S’étant tué à la tâche, il avait été affaibli et a attrapé une pneumonie. Ses dernières pensées furent pour la mère d’Ella et sa fille bien-aimée. La jeune fille, qui venait de perdre son dernier parent, s’effondra au sol avec la branche qu’on lui avait apporté. Dès cet instant, sa vie devint plus sombre. Il fallut renvoyer les domestiques, la marâtre ayant épuisée toutes les ressources de son père. Il fallut faire des économies. Ella vit toutes ces personnes avec qui elle avait grandi, partir.
Chapitre 7
« Cendrillon »
Elles abusèrent de sa bonté. Plus le temps passait et plus elle fut considérée comme une servante. Ce fut à elle qu’incomba toutes les corvées. Et lui fit oublier ses corvées. Tous les jours, elle se rendit sur la tombe de sa mère. Et à chaque date anniversaire, elle la trouvait toujours plus fleurie. Avec des mots en italien. Le mystère demeurait, Ella n’y comprenant rien. Chaque jour, elle avait son lot de distraction. Elle partageait la nourriture avec Ella. Elle n’avait que peu d’amis. JackJack, Jacqueline, Gusgus, Pataud et elle les traitait avec générosité, partageant son repas avec eux. Enfin les restes des repas. Quelquefois, trop fatiguée pour remonter dans le grenier froid, elle décidait donc de se coucher près d'âtre pour se réchauffer.
Un matin, elle s’éveilla tardivement et constata qu’elle n’avait pas préparé le petit déjeuner. Elle s’éveilla en hâte, oubliant de se nettoyer le visage. «
Je pensais que le petit-déjeuner était prêt. » Elle raviva le feu et dressa la table pour quatre. «
Ella qu’as-tu sur le visage ? » C’est là qu’elles eurent l’idée d’un nouveau nom. Cendrella. Souillon. Javotte l’appela Cendrillon. Sa mère la congédia donc de la table, l’appelant par ce modeste sobriquet. En larmes et sous les rires cruels des trois femmes, elle quitta la pièce pour fondre en larmes dans la cuisine. En voyant son reflet, elle se rendit compte que les noms avaient du pouvoir. Elle était réduite à une créature de cendres et de labeur.
Chapitre 8
« Kit l’apprenti »
Ella scella donc son cheval pour partir au galop dans cette forêt qu’elle connaissait bien. Là, elle tomba sur le roi de la forêt. Un cerf magnifique. Elle partit au galop. Ce fut une bonne chose d’avoir des demi-sœurs aussi cruelles puisqu’elle ne serait pas allée dans la forêt et n’aurait pas rencontré le prince. Désireuse d’éloigner la horde de chasseurs de son nouvel ami, elle partit au galop pour rencontrer des difficultés à stopper son cheval. C’est à cet instant, qu’un homme vint la secourir. Elle le rabroua car selon elle, il avait fait peur au cerf. «
Que vous a-t-il fait pour qu’il vous prenne en chasse ? » Ella eut une discussion pleine d’esprit avec le jeune homme sans savoir son prénom, refusant de donner le sien. «
Vous ne devriez pas vous aventurer dans la forêt. » Il disait s’appelait Kit. Kit qui vivait au palais et qui était un apprenti. Il était beau, les chevaux se tournant autour. « Elles me traitent aussi bien qu’elles le peuvent. » Le jeune homme avec ses beaux yeux vint compatir à son malheur. «
Ce n’est pas si terrible. D’autres ont un sort plus triste, j’en suis sure. Nous devons simplement être courageux et bienveillant, vous ne pensez pas ? » C’est à cet instant, qu’elle tomba amoureuse de lui. Et demandait de ne pas tuer le cerf. «
Ce n’est pas parce que cela se fait qu’il faut le faire. » Il fut rappelé à l’ordre par un autre homme. « J
’espère vous revoir, mademoiselle. » Elle l’espérait aussi.
Chapitre 9
« Une alliance qui nous fera du bien. »
Sans se douter de ce qu’il se passait au palais, Ella retourna chez elle pour voir que sa marâtre l’attendait, l’air fermé. Elle attrapa la jeune fille par le bras et l’emmena dans le petit salon alors qu’elle n’était même pas débarbouillée pour lui montrer un marchand qui était venu avec un corsaire. Là, elle annonça que dès le lendemain, sa belle-fille serait vendue au plus offrant. «
Cette alliance nous fera du bien. » La jeune femme fut horrifiée de voir que son corps serait ainsi traité sans respect et voulut fuir. Mais l’homme fit une inspection. Elle avait de beaux cheveux, de beaux yeux, des dents en bonne état et elle avait des hanches pour enfanter. Elle ferait donc l’affaire pour une vente qui fut scellée le jour-même. Sa belle-mère enferma Ella dans sa chambre pour aller se coucher. Mais par un simple tour de magie, la serrure se déverrouilla et Ella entreprit de prendre ses petits trésors enfouis sous le plancher ainsi que les deux barrettes qui appartenaient à sa mère. Dans un sac, elle mit les petites souris, détacha la laisse de Pataud et monta sur son cheval en partance pour la ville. La ville était assez grande pour qu’elle puisse s’y cacher. «
Tu es perdue mon enfant ? » Une vieille femme l’interpella alors qu’elle errait dans les rues, sans le sou et avec ses guenilles. Ella ne possédait qu’une maigre miche de pain pour se nourrir et n’hésita pas à la partager avec la vieille mendiante. Qui sous ses yeux ébahis se transforma en une magnifique fée. Une fée qu’elle avait déjà vue. Assise sur un banc, Ella pleura longuement, caressant les oreilles de Jacqueline. «
Je connais un boulanger qui cherche une pâtissière. Si on te débarbouille un peu, tu pourras aller postuler. » Ella leva vers sa marraine un regard brillant. «
Mais et mes demi-sœurs ? Et ma belle-mère ? » La bonne fée donna un petit coup de baguette sur le nez de la jeune fille. « Elles ne te reconnaîtront pas. » Ella fut intimidée et voulut la remercier mais ses pensées s’égarèrent vers Kit l’apprenti. «
il connait ton cœur. Il sait qu’il est courageux et bienveillant. Donc il te reconnaîtra. »
Chapitre 10
« Une pâtissière royale. »
C’est ainsi qu’Ella prit son service au sein du boulanger. Elle avait entendu dire qu’un bal allait bientôt avoir lieu mais n’en avait que faire. Sans le sou et étant sous une fausse identité, celle d’Ellie, elle n’avait aucun espoir de mettre un pied dans le château. Mais c’était sans compter sur un enchaînement de catastrophe. Un jour, alors qu’elle ramenait les œufs au palais, elle tomba sur un vieil homme. Il semblait fatigué, pourvu d’habits riches mais elle en eut que faire. Ella lui donna son bras avec bienveillance pour l’emmener à l’arrière de la boutique du boulanger. Là, elle lui demanda ce qu’il désirait. Et le vieil homme -qui était en réalité le roi- lui demanda une miche de pain. Ella décida donc de lui donner un des petits gâteaux qu’elle avait fait en forme de petites souris avec une tasse de lait bien chaud. «
Pourquoi des souris, mon enfant ? » Ella essuya ses mains sur son tablier avant de s’asseoir en face de son nouvel ami. «
Eh bien, j’ai grandi dans un grenier avec des souris. Je les considère comme mes amis. » L’homme s’esclaffa alors qu’on vint frapper à la porte de l’échoppe. L’homme qu’elle avait déjà aperçu dans les bois avec Kit se présenta et se mit à rire de bon cœur en appelant le vieil homme : sa majesté. Ella se trouvait en présence du roi. Elle s’inclina aussitôt. «
Je donne un bal mon enfant. Et mon pâtissier vient de tomber malade. Vos gâteaux étant exquis, je vous nomme pâtissière royale. » Elle n’en croyait pas ses mots, elle n’était qu’une modeste servante. «
Une femme sans le sou qui offre le peu qu’elle a à un vieil homme inconnu mérite reconnaissance. » Et c’est ainsi que fut conclu l’accord. Sa fée-marraine avait raison. Tout s’arrangeait pour le mieux.
Jusqu’au sort noir.
Épilogue
« Tu n’es pas ce que tu crois »
Ella revint au royaume, transportée dans son échoppe. Hantée par le souvenir de Kit qu’elle avait rencontré à Storybrooke, elle savait qu’elle devait le retrouver. Mais comment ? Elle ne pouvait pas aller au bal, elle n’avait aucun sou et n’avait pas de dote. C’est là que de nouveau, on frappa. Devant elle, se tenait une femme avec un porte de tête des plus distinguées et un homme. C’était l’homme qu’elle avait vu fleurir la tombe de sa mère. «
Nous t’avons enfin retrouvé. » Ella n’était pas que la simple fille d’un marchand, elle n’était pas qu’une servante, elle n’était pas qu’une pâtissière. Elle était la fille de la princesse du royaume de Morimont. Sa mère étant tombée amoureuse d’un marchand avait été contrainte de fuir avec ce dernier, abandonnant son titre et ses parents. Le royaume était entre de bonnes mains puisqu’elle avait toujours son frère aîné pour le gouverner. Mais à la naissance d’Ella, elle écrivit un courrier pour leur annoncer la naissance de leur premier petit-enfant. Qui demeura sans réponse. Puis le père en écrivit un second à la mort de leur fille, qui demeura sans réponses. Ella ne comprenait pas ce que ces gens venaient faire ici. «
Tu es notre héritière, Ella. » En effet, le roi n’étant plus tout jeune et son fils s’apprêtant à régner mais étant sans enfant, elle était la seconde en lice pour le trône. La jeune femme refusa. Certes, elle était une princesse par le sang mais pas par le cœur. Comment pourrait-elle régner, elle qui n’y connaissait rien ? Comment pourrait-elle se rapprocher de ces gens qui avaient laissé tomber sa mère ? «
Donne-nous une soirée. Une seule soirée où nous te présenterons au bal. Et si cela ne te convient pas, tu redeviendras Ellie et nous te laisserons en paix. » Une soirée. Au palais. A un bal. «
Laissez-moi faire le gâteau. » Il fut alors convenu qu’elle ferait le gâteau comme elle l’avait promis au roi et qu’elle se présenterait sous le nom d’Ella, héritière du royaume de Morimont à la cour. Ce nom qu’elle avait porté à Storybrooke.
Assise sur ce banc, elle vit apparaître sa bonne fée. « Vous le saviez. » La fée opina. «
Tu n’es pas ce que tu crois mon enfant. Tu as le cœur noble, une âme courageuse et une bienveillance qui ferait de toi une bonne souveraine. » Elle regarda sa marraine, les joues baignées de larmes. «
Mais et Kit ? » La main de sa marraine se perdit dans ses cheveux avec un petit sourire. «
Tu le reverras bien assez tôt. Et alors tout sera révélé. » Serrant ses poings sur sa robe, elle prit une décision. «
Je refuse de porter la robe que ces gens vont m’imposer. Je veux porter celle de ma mère, celle qu’elle m’a laissé. » La fée hocha la tête. «
Elle n’a rien contre le bleu ? »
A suivre…