Meilleurs amis et collègues désormais

C’est aujourd’hui que Sirius passait son entretien avec Albus pour le poste vacant occupé actuellement par le Professeur McGonagall qui avait depuis notre retour entrepris d’enseigner les cours de sortilèges et enchantements. Mon meilleur ami ayant voulu depuis tant de temps revenir à Poudlard en homme libre, pourquoi ne pas devenir professeur ? Après tout, ça me permettrait de passer du temps avec lui et puis de veiller à ce qu’il s’en sorte bien dans le corps professoral. Encore fallait-il qu’il réussisse l’entretien mais je ne doutais aucunement d’Albus et de ses bonnes idées.

Donnant un cours de défenses contre les forces du mal au septième année, je tentais de maintenir une bonne énergie de peur d’en étrangler plusieurs, la plupart étant à Serpentard, comme par hasard. Ma baguette en main, je passe entre les rangs alors que les élèves notent les informations que je leur donne et ce qui était noté sur le tableau avant que l’un d’eux n’ose me poser la fameuse question.

« Professeur Potter, ça fait quoi de se prendre le sortilège de la mort en pleine gueule ? »

Me retournant, je fixe l’étudiante de Serpentard, surprise véritablement par sa question.

« Je vous demande pardon Miss Viperyn ?! » « Bah quoi, c’est une question comme une autre. Vous nous parlez des sortilèges impardonnables alors comme vous avez été frappée par un avada kedavra, on vous demande. Faut pas mal le prendre. » « C’est pas de notre faute si vous êtes une petite nature. » « Une heure de retenue pour Miss Viperyn et Monsieur Khanna. Et dix points seront retirés à la maison Serpentard. Maintenant, le cours est terminé, quittez ma salle de classe. » énonçais-je, les sourcils froncés.

Alors que tous mes élèves quittent la salle de classe, je me dirige vers mon bureau, récupérant toutes les copies sur le cours précédent avant de les poser sur mon bureau. Vêtue d’une tenue très sobre mais jolie, je me retourne à l’instant où j’entends la voix de mon meilleur ami. Je souris légèrement.

« Eh oui, c’est les cours de septième années. » énonçais-je en posant ma main quelques secondes sur mon plexus solaire, là où j’avais reçu le sortilège de Voldemort quand je m’étais mise entre lui et Harry « J’ai mis deux heures de colle à deux élèves et retirer des points alors que l’année vient à peine de débuter, c’est te dire… » soupirais-je alors.

M’adossant à mon bureau, je pose mon regard sur Sirius avant de reprendre la parole.

« Tu veux dire que…mais pourquoi ça s’est mal passé ? » demandais-je.

Meilleurs amis et collègues désormais

Adossée contre mon bureau, je souris légèrement à l’intention du parrain de mon fils. Il était mon meilleur ami depuis bien des années maintenant et le fait que le Sort noir l’ai ressuscité lui aussi est une bonne chose, non vraiment. Cependant, une partie de moi s’en voulait parce qu’après notre assassinat, il avait été emprisonné à Azkaban pour le meurtre de cet imbécile de Peter alors qu’il n’y était pour rien…De toute manière, on ne peut pas retourner dans le passé donc autant continuer à avancer. Je lève le regard vers l’animagus et lui souris légèrement.

« Exactement. » énonçais-je alors avant de reprendre « je pense qu’ils ont compris la suite, bien que je me doute que des retenues ne suffiront pas à les arrêter. » soufflais-je alors.

Bien vite, nous en venons à parler de son entretien avec Dumbledore. Je l’avais poussé à y aller parce qu’il avait toutes les capacités pour devenir un bon professeur, et puis Minerva était d’accord avec moi, il serait un bon professeur et je ne dis pas ça uniquement parce que c’est mon meilleur ami. Un petit rire m’échappe avant que je ne reprenne finalement la parole.

« Et le pire c’est que j’ai failli y croire pendant dix secondes ! » énonçais-je alors « Je savais que Dumbledore ferait le bon choix ! Puis de toute façon, même si t’avais pas eu le poste, je t’aurais séquestré à l’intérieur de Poudlard. » avouais-je en riant « Il faut qu’on fête ça ! Promets moi juste d’être toi-même mais assez sérieux pour les élèves parce que j’ai vu le regard de certains sortant de ma classe et je pense qu’ils se demandent si tu ne cache pas un détraqueur sous ta chemise. » avouais-je alors avec un léger sourire, amusée néanmoins.

Respirant longuement, je finis par reprendre la parole.

« Sirius, je voulais te remercier d’avoir veillé sur Harry aussi bien que tu l’as pu. Je sais que les choses auraient été plus compliquées pour lui sans ton aide. » avouais-je alors à mon meilleur ami.

Meilleurs amis et collègues désormais

« J’ai l’impression que malgré le temps qui passe, la rumeur que les Serpentard sont des idiots n’évoluent pas. » lâchais-je alors avec un petit sourire.

Gryffondor de coeur et d’âme jusqu’à la fin et même au delà, j’en suis clairement la preuve par A+B d’ailleurs. Au fil de la conversation, Sirius me fait comprendre que le poste est pour lui. Je savais bien que Dumbledore ferait le bon choix, j’ai toujours fait confiance à cet homme, même si ça m’a porté préjudice par le passé, aujourd’hui, je sais que je le peux sans problème. Un petit rire m’échappe.

« Oh oui, je me souviens à quel point vous aimiez Poudlard avec les Maraudeurs » énonçais-je avec un petit sourire, amusée par la situation.

Finalement, je lui demande d’être assez sérieux pour être un bon professeur tout en restant lui-même parce que c’est ça que j’apprécie chez lui. Sirius est comme il est et je crois que j’aimerais pas qu’il soit différent de Patmol. M’humectant les lèvres, je finis par reprendre la parole.

« Tu viens quand tu veux, la porte de la salle de classe t’es toujours ouverte ! » énonçais-je alors avant de reprendre après l’avoir remercié d’avoir veillé sur Harry « Je le sais Sirius… » énonçais-je alors avec un sourire bienveillant « D’après ce que j’ai compris, il a été emmené chez ma soeur afin que la protection que je lui ai donné avec mon sacrifice puisse fonctionner. Même si ma soeur a toujours été la plus grandiose des garces avec nous, je ne pourrais jamais assez la remercier d’avoir veillé sur mon fils pendant toutes ces années. Bien sûr, je n’ai pas connaissance de comment Harry a vécu chez son oncle et sa tante mais j’ai su que la protection avait fonctionné. » énonçais-je alors.