Jeu, set et match ! [Pv Hinarau Coleman]

w/      @James B. Barnes      

Et donc c’est ça l’amour ? Hina n’en avait aucune idée alors qu’elle se tenait tout contre James et qu’elle le sentit se tendre. Parler de noël devait être maladroit alors elle plonge dans son regard, passant sa main sur son visage délicatement. « Je suis désolée. » Elle murmure un peu penaude avant de venir se coller sur la pointe des pieds pour déposer un baiser plus chaste sur ses lèvres. Noël était une tradition familiale. Et elle aussi n’avait plus ses parents mais il lui restait sa sœur à qui elle achetait souvent le cadeau le plus ridicule. Hina vint nouer ses bras autour de la nuque de son petit-ami, collant la tête dans son cou. Ils en étaient encore loin de noël, Halloween n’étant pas passé. « On retournera voir un film d’horreur. J’ai entendu dire qu’il y avait le dernier Halloween et qu’il était nul donc on pourra… » Elle secoue un peu la tête, osant un clin d’œil. Ses doigts caressèrent distraitement sa nuque alors qu’elle reprit ses lèvres en otage, qu’elle se permit d’approfondir son baiser. Hina sentit une douce chaleur se diffuser dans son corps, autre que le désir et qui vint se saisir de son myocarde. La demoiselle le regarda, battant des cils.

L’amour vint éclore entre eux alors qu’ils étaient dans la cuisine l’un en face de l’autre. Elle le sent qu’elle l’aime. Que c’est sincère. Toutes ses déclarations, les fois où elle lui avait couru après. C’était donc ça le coup de foudre ? Elle était perdue dès l’instant où elle l’avait vu dans cette petite librairie, tout seul avec sa grille de sudokus. Lovée contre lui, elle éclata de rire à sa remarque. « Il n’est pas si horrible, Jamie. » La jeune femme caressa sa tempe. « De toute façon, j’étais foutue dès que mon regard a croisé tes beaux yeux bleus. Et encore plus au premier grognement. » Elle vint rire à nouveau, se sentant plus légère entre ses bras. Lorsqu’il embrasse le sommet de son crâne. « Je te reviendrai. » Elle le pensait alors qu’elle déposa un baiser dans son cou. Le sommeil vint la saisir rapidement alors qu’elle est encore dans ses bras.

Le matin, elle se réveille contre lui et apprécie sa chaleur alors que son téléphone la tire de son sommeil réparateur. Hina le cherche de la main mais il n’est pas là. Dans la cuisine. Elle se tourne donc vers James pour venir déposer ses lèvres dans le cou de son compagnon. Sa main caresse distraitement son flanc alors qu’elle l’entend répondre d’une voix ensommeillée. « Bonjour monsieur Grognon. » La jeune femme battit des cils lorsque son regard rencontra le sien. C’est injuste que James soit aussi beau à son réveil alors que ses cheveux devaient ressembler à un nid de corneilles aux trois yeux. Hina le laissa se mettre au-dessus d’elle, son cœur s’emballant sérieusement dans sa cage thoracique. « J’ai bien ma petite idée. » Elle ferme les yeux au contact de ses lèvres sur sa mâchoire.

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La chute survient rapidement alors qu’elle se tient devant lui dans cette cuisine, le cœur battant. La petite brune au regard candide fixe sa charmante moitié et susurre des mots. Des mots inédits qu’elle n’avait dit qu’à sa famille. Trois petits mots qui flottent entre eux comme de délicieux nuages et qui s’impriment sous sa peau à mesure qu’il lui rend. Elle se perd dans ses bras et le moment est différent. Doucement, la petite demoiselle se rend compte qu’ils ont chuté. Lui qui n’osait pas lui dire quelques heures auparavant, se retrouve à nouer leurs mains dans cette délicieuse danse. En transe, elle se complète auprès de lui, alors qu’elle repose sur son torse, caressant distraitement sa joue du bout de ses doigts. « Vraiment ? » Elle rit un peu avant de déposer un baiser dans le creux de son cou. « La mienne était en sommeil, je dirai. Je n’aurai jamais cru être aussi proche de quelqu’un. Et je parle pas que de physiquement. » Car même si James ne l’avait pas encore démontré, elle était certaine qu’il pouvait lire en elle.

Ivre de sa présence, Hina vint s’endormir dans ses bras pour ne cesser de le chercher durant la nuit. Comme si même durant leur sommeil, ils ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre. Car c’était ce qui était en train de se passer pour la jeune femme. Elle était totalement accro à son somptueux libraire. Son cœur lui appartient totalement. Pas encore aux prises du doute qui s’insinuera en elle assez tôt. Et si elle n’était pas à la hauteur ? S’il la trouvait trop collante ? Si elle le saoulait ? Elle n’en avait aucune idée alors qu’une sonnerie de réveil la tira du sommeil.

Elle l’entend grogner et sourit. Évidemment qu’il n’est pas du matin. Alors qu’il la fait rouler sur le dos, elle le laisse la supplanter. Ô combien magnifique. La jeune femme se mordille la lèvre inférieure, le fixant comme s’il était la plus belle personne sur Terre. Et il l’était. Pour elle. Elle plonge dans l’océan de son regard avant de décider à prendre le relais.

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La jeune femme relève la tête et le regarde avec ses yeux de biche. Elle bat des cils avant de lui servir un sourire radieux. « Je t’avais dit que tu deviendrais accro à moi. » Sa voix n’était qu’un murmure alors qu’elle déposa ses lèvres sur sa joue avec tendresse. « Oh nianiania tu veux que je tombe amoureux de toi… » Elle éclate de rire, ses doigts caressant la mâchoire de son compagnon. Doucement, elle vient enfouir son visage dans son cou, encore ivre de ce moment unique. Son cœur peine à se calmer et pourtant, le sommeil vient l’emporter. Elle se sait sereine mais aura toutes les difficultés à se séparer de lui pour retourner chez elle. Raison pour laquelle elle a annulé son footing du matin. Elle reste contre lui toute la nuit, apprivoise sa chaleur enveloppante et le fait de sentir son corps dénudé contre le sien. Si elle s’éveille plusieurs fois dans la nuit, c’est pour le rapprocher d’elle. Et à chaque fois, elle pousse un soupir de contentement.

Le réveil est violent pour eux deux. Elle qui comptait faire la grasse matinée en avait oublié son téléphone. Elle reste cependant dans ses bras, entre ses draps plus longtemps. La jeune femme le sent de mauvaise humeur et se dit qu’elle doit changer lorsqu’elle écrase ses lèvres sur les siennes alors qu’il se tient au-dessus d’elle.

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C’est donc ça, être amoureuse ? Elle le laisse venir l’embrasser alors qu’elle rit entre ses bras. Hina se sent plus légère alors qu’elle vient lui rendre son baiser sur le même ton. Sa main caresse doucement sa joue et elle n’arrive pas à croire qu’un homme comme lui soit attiré par une femme comme elle. Serrée contre lui, elle n’a que cesse de le chercher alors qu’ils sont en train de dormir. Sa main se balade contre son torse, ses lèvres sur sa peau. Elle rêve de ce voyage qu’ils vont faire à deux, d’un noël possible pour lui faire retrouver le sourire. Elle avait conscience de la peine qui devait étreindre son cœur alors qu’il était tout seul. Mais elle était là maintenant. C’est fou ce qu’une vie peut changer en si peu de temps. Une personne débarque, chamboule votre quotidien bien établi et vous vous retrouvez désarçonné. Elle avait une vie bien rangée, une vie qu’elle pensait aimer. Puis la voilà, complètement dénudée, blottie contre sa moitié qui se surprenait à avoir envie de se réveiller tous les matins dans ses bras.

Évidement qu’il est bougon. Et la voilà qui sourit, rit même quand il se met au-dessus d’elle pour la regarder avec ses beaux yeux bleus. Son cœur est plus léger, bat au même rythme que celui de son compagnon. Et lui appartient totalement. Se faire pardonner si tôt dans la journée ? Elle laisse ses lèvres se perdent sur sa mâchoire tandis qu’elle vient renverser la vapeur, se trouvant au-dessus de lui. Une idée vient s’immiscer dans sa tête alors qu’elle se fait plus joueuse.

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Hina laisse ses mains se perdre sur ses traits avant d’incliner la tête sur le côté. Elle bat des paupières avant de lever un peu le visage. Ses lèvres effleurent doucement celles de James tandis que ses doigts caressent sa nuque. « Je veux me réveiller comme ça tous les matins. » Une demande qui la ravirait. Elle éclate de rire, oubliant qu’ils ont une vie extérieure. Sa jambe descend doucement le long de celle de James. « Un petit dèj ? On peut aller se chercher un truc et revenir sous la couette. » La pauvre l’avait réveillé tôt et elle voulait se faire pardonner. « Ou alors tu restes là et je te le ramène au lit. » Elle le fait basculer pour qu’il soit sous elle alors qu’elle dépose de nombreux baisers dans le creux de son cou.