Maybe it's time to heal [Pv Charles Xavier]

w/      @Wanda Eisenhardt     
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Il la regarde et plus il le fait, plus il la trouve magnifique. Sans doute devait-il paraître trop niais mais Charles était ensorcelé par le charme déroutant de Wanda. Il sent en elle une certaine mélancolie alors qu’il s’attarde sur le sujet épineux des enfants. David lui avait assez fait la leçon qu’au premier rencard, on ne parle ni de mariage, ni d’enfants. Raté. Ils avaient abordé les deux sujets avec une simplicité déconcertante. Le jeune homme décide de poser sa main sur celle de sa charmante compagne. Son pouce caresse distraitement sa peau alors qu’elle exprime ses souhaits avec une certaine gêne. « Bien, nous aurons donc une grande maison avec tout un tas d’enfants. » Il se plaît à la charmer et à toutes les difficultés du monde à ne pas l’imaginer dans le rôle de la future mère de ses enfants. Puis s’ils ont sa beauté et sa gentillesse, les enfants seront certainement le centre de son univers. « C’est un très beau rêve en tout cas. Donc alors acheter une grande maison, faire plein d’enfants. C’est très très ambitieux. » Un franc sourire étire ses lèvres, dévoilant ses dents blanches alors que son regard pétille davantage. « Vous êtes très exigeante, mademoiselle. Mais soit, une grande maison à la campagne donc. » Il attire délicatement sa main qu’il retourne pour venir embrasser sa paume. Il ne la quitte pas du regard avant d’éclater d’un rire joyeux. Un rire chaud qui les enveloppe tous les deux. « Mais faites donc, c’est le but. » Qu’elle le prenne au mot après tout. Il se surprenait à essayer de la séduire, à vouloir tout la sentir contre lui, sentir son parfum et bien d’autres choses. Des idées qu’un gentleman ne devrait pas avoir à un premier rendez-vous. Mais il faut dire que cette robe ne l’aidait pas à avoir les pieds sur Terre.

Il ne leur en faut pas plus pour quitter le bar. Le lieu ne se prête plus trop à ce jeu de séduction qui s’installe entre eux de manière convenable. Un jeu auquel Charles n’a jamais joué. Lui qui est si friand de nouvelles connaissances, le voici qui apprivoise la sensation d’un corps féminin contre le sien. Et pas n’importe lequel. Il caressa son dos avec une tendresse infinie, imprima son parfum dans son esprit, la texture de sa peau et bien d’autres choses. Notre universitaire pourrait la tenir contre lui ainsi pendant des heures. Mais hélas, ils sont dans un lieu public et ne doivent pas rester statiques. Surtout qu’il ne supportera pas le regard inquisiteur d’inconnus sur leur tandem. Marchant à ses côtés, main dans la main, il la guise jusqu’au restaurant de saveurs exotiques. Asiatiques comme elle lui avait demandé. « Je vais être honnête et te dire que je suis dans l’improvisation la plus totale. » Il éclate à nouveau de rire car c’était la vérité. Puis Charles mentait rarement de toute façon. Il préférait être honnête et n'avait aucune mauvaise intention derrière cet échange. Bon nombre de personnes pourraient le croire trop parfait mais en vérité, il est juste trop raide comme le dirait David. Il n'y avait que très peu de fantaisies chez cet homme qui aimait les chiffres.

Il décide de l’attirer pour venir poser ses lèvres sur celles de la délicieuse créature qui occupait son esprit. Il se fit doux car cela faisait très longtemps. La sensation de ses lèvres, son goût, tout avait le don d’électriser cet homme qui ne vivait que pour la rationalité. Sa main caressa tendrement sa nuque avant de la tenir contre lui. C’est tellement réconfortant. Charles embrassa sa chevelure avec tendresse avant de murmurer quelque chose pour elle seule. Il savait comment ça allait se passer, il allait se casser la tête pour qu’elle soit conquise. Enfin il la laissa se détacher à regrets avant de la suivre jusqu’à l’entrée. Ses yeux glissèrent sur les courbes de la jeune femme et il se surprit à avoir des bouffées de chaleur.

Charles revint à lui alors qu’ils étaient posés à table avec la carte en main. « Elle est très bien ta robe, marmonna-t-il en devenant rouge écrevisse. » Il essaya de reprendre avant d’avor un autre sourire à son intention. « Mais je n’oublie pas notre idée d’aller chez McDonalds en jogging. » Car il imprimait tout dans sa mémoire. Il caressa distraitement sa main, ne pouvant se passer du contact de sa peau contre la sienne. « Tu veux qu’on prenne un assortiment pour deux et qu’on partage ? Proposa-t-il en relevant ses yeux bleus. »

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N’est-ce pas un peu tôt dans un rendez-vous de parler de ce que l’on souhaite pour l’avenir ? Après tout, Charles n’a jamais songé à l’avenir dans ce sens. Il s’est toujours vu globe-trotter. A aller aux devants des locaux pour connaître un maximum de culture, langue, uses et coutumes. Il ne se serait jamais imaginé sédentaire dans une petite ville du Maine, avec des cours de rééducation quotidiens, un meilleur ami tout fraîchement largué par sa femme, un colocataire qui parle au mur et une femme sublime en face de lui. Le scientifique se posait des questions. Avait-elle la peau aussi douce que celle du dessus de sa main ? Et ses lèvres, quelle texture avaient-elles sous ses baisers ? Elle qui ne cessait de se les mordre depuis le début de la soirée. Ses cheveux seraient-ils aussi soyeux à son toucher ? Et enfin quel serait son parfum ? Il l’imaginait se parfumer de manière délicate, appliquer un rouge à lèvres avec une sensualité manifeste. Ce qui amena le rose aux joues de notre scientifique. Il n’était pas difficile à séduire. A vrai dire, Charlie préférait les choses du quotidien. Comme de regarder une femme se brosser les cheveux, se parfumer ou encore lui sourire comme elle le faisait. Il sentait un charme assez étrange prendre possession de son corps, se faisant petit à petit un chemin vers son myocarde. On ne pourrait pas parler d’amour mais bel et bien de fascination.

Fascination amoureuse : état hypothétique dans lequel une personne ressent un désir obsessionnel de posséder une autre personne, envers qui il a une forte attirance.

Il inspira longuement alors que les lèvres de la magicienne bougeaient et qu’elle tentait de lui dire quelque chose. Alors il cligna des yeux. Une fois, deux fois, trois fois avant d’essayer de calmer les élans de son cœur qui semblait aux abois. « Rien n’est trop parfait. » Sa voix était chaude, caverneuse et aussi onctueuse que la mousse qui recouvrait sa bière. Charles lui fit un petit sourire penaud alors qu’il décida de l’emmener ailleurs. Il voulait tout savoir de cette femme. Ses petites manies, ses expressions faciales lorsque les émotions traverseraient son si joli visage. Quelle tonalité aurait sa voix quand elle serait aux prises de la colère ? Ou de la joie ? Elle semblait se retenir de quelque chose. Naturellement ses lèvres dérivent sur la peau de la petite vendeuse d’ésotérisme et il se surprend à en vouloir plus. Il veut laisser ses lèvres parcourir le creux de son cou, se perdre dans ses cheveux, descendre sur chaque parcelle de sa peau pour voir quelle texture aurait cette dernière.

Le désir sexuel est un état dans lequel une personne souhaite vivre un acte sexuel avec autrui ou non. Le désir que l'on éprouve dépend de son propre état, des sentiments pour l'autre à ce moment, des interactions et de la situation.

« Il n’y aucun mal à rêver, Wanda. J’ai moi-même les miens mais ils sont moins sédentaires. » Il voulait toucher le plus grand nombre avec ses enseignements, repartir voir des pays avec son sac à dos et tomber amoureux de la faune et de la flore. Alors qu’elle passe sa langue sur ses lèvres, il se surprend à avoir chaud et son souffle pourrait le trahir tant il vient à se raréfier. Les doigts de l’universitaire se nouent à ceux de la demoiselle pour l’emmener à sa suite alors qu’un fin sourire étire ses lèvres. Il n’est pas si grand mais a une envie soudaine de passer son bras autour des épaules de sa si chétive compagne. Le jeune homme rougit comme un adolescent aux compliments de la jeune femme avant de céder à ses envies. Ses lèvres viennent se poser sur celles de Wanda et il y a comme une explosion dans son cerveau. Comme s’il l’avait attendu depuis une bonne décennie. Charles n’avait que très rarement connu les bras d’une demoiselle. Il ne trouvait aucun intérêt à la chose et pourtant, le voilà qui y songeait avec cette demoiselle qu’il ne connaissait pas quelques heures auparavant. Du moins pas en apparence. C’était comme si une sorte de symbiose avait lieu entre eux. Comme s’il n’y avait pas que leurs lèvres qui se joignaient mais que leurs solitudes s’effaçaient pour laisser place à autre chose. Mais quoi ? Pour la première fois de sa vie, il n’avait pas de réponses.

« Je crois que c’est l’un des rares que je possède qui ne soit pas en tweed. » Charles lui fait un sourire charmant avant d’éclater de rire. « Je suis le vrai cliché du professeur. » Et pour cause qu’Erik se moquait assez de lui comme ça dans le fond. « Je suis sûr que si. Et puis je te rappelle que je dois venir en lapin rose à ta boutique. Donc tu ne pourras pas me battre en ce qui concerne le manque de glamour. » Le jeune homme se penche pour plonger dans son regard qu’il trouve si charmant alors que ses fines lèvres s’étirent dans un sourire qui dévoile ses dents blanches. Leurs mains n’ont que cesse de se frôler et il sent cette électricité parcourir le bout de ses doigts. « Ou juste deux personnes qui flirtent. » Il n’aimait pas trop les étiquettes. Charles se sent bien dans cette délicieuse bulle qu’il partage avec sa si délicieuse compagne. Il se surprend à admirer sa beauté, à se dire qu’elle est somptueuse dans cette robe mais le vêtement ne fait pas la personne. Cela vient d’elle, tout simplement. « C’est pareil pour moi. Soit je suis le nez plongé dans mes livres, soit je suis avec mon colocataire. Et crois-moi tu ne veux pas rencontrer David, il parle aux murs. » Il secoue la tête alors qu’un serveur vient prendre leur commande et que Charles donne la sienne. « En tout cas, je ne regrette pas un seul instant de m’être inscrit sur ce site internet. Et j’ai hâte de découvrir ta boutique. » Il osa un petit clin d’œil enjôleur alors que ses doigts continuaient de caresser la main de Wanda mais d’une manière plus lascive.

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Charles ne devrait pas avoir ce genre de pensées envers la jeune femme. Sa beauté ensorcelante le perturbe. Et il n’a que cesse de se poser des questions qui n’ont pas lieu d’être. Alors qu’il ne parvient pas à se détourner de son regard émeraude avec une légère touche noisette, il réfléchit à sa question avec sincérité.  « Je dirai que j’aimerai beaucoup faire un tour du monde. Je sais que je l’ai bien entamé mais j’apprécierai de prendre mon sac et de repartir. » Mais tant qu’il ne serait pas rétabli la chose serait impossible. Charlie devait encore faire des cours de rééducation ayant failli finir paralysé. Mais il était encore trop tôt pour en parler à la jeune femme. Par mimétisme avec ses tics, il passe une main dans ses cheveux déjà bien en bataille. Mais il pourrait faire tout ce qu’il pourra, il ne parviendra jamais à être bien coiffé.

Alors qu’ils marchent côte à côte, il a une idée saugrenue.  « ça te dirait de m’accompagner ? Juste pour une quinzaine de jours pour commencer. » Grand romantique, il a dans l’idée de lui faire découvrir la belle ville de Paris puis Rome. Mais sans doute est-il trop vieux jeu pour la jeune femme ? Il ose entrelacer ses doigts aux siens et sent une chaleur bienfaitrice se diffuser dans tout son corps. Contrôle tes pensées Charles. se fustige-t-il tout en continuant à avancer. Il se stoppe cependant pour laisser ses lèvres s’égarer sur celles de Wanda. Et il sait que désormais il sera accro. Que rien ne pourra le détourner de la jeune femme si envoûtante. Elle l’a ensorcelé et il demeure sous son charme.

Riant à gorge déployée pour la première fois depuis la soirée, il secoue la tête. Le fait qu’elle le touche lui donne des pulsions jusque-là refoulées.  « disons que cela fait parti de mon charme. » Il ose un clin d’œil taquin pour la jeune femme alors que sa main attrape celle de Wanda à la volée pour venir embrasser le bout de ses doigts.  « Ah C’est clair que ma côte de sexyattitude va en prendre un coup. » Il devra sans doute se rattraper et prend un air faussement séducteur qui doit le faire passer pour un imbécile fini.
Quand on vous disait qu’elle l’avait ensorcelé.

Même assis en face d’elle, il ne peut s’empêcher de la toucher. Il sait cependant qu’il est trop gentleman et que rien d’autre n’aura lieu ce soir. Charlie préfère prendre le temps de la séduire convenablement avant de lui faire partager ses draps.  « Oh ce n’est pas ça le pire. Selon lui, ils lui répondent. Je te jure il me fatigue. Mais bon je lui dois ma tenue de ce soir donc il n’est pas de si mauvais conseils. » Et il était attaché à son surprenant colocataire. Pour lui, David faisait parti des meubles et donnait vie à son appartement.  « Je te prends au mot. C’est quoi ta gourmandise préférée ? » Il est prévenant et sait qu’il débarquera avec sa pâtisserie favorite et une boisson qu’elle affectionne.

Bon appétit, ma douce. » Il prend les baguettes avant de venir goûter les mets délicieux. Il se penche alors pour venir manger ce qu’elle lui tend avec appétit. «  Il est excellent ce restaurant. Mais tu sais je connais un endroit où l’on peut faire soi-même ses boules de riz ?! Ça t’intéresserait d’y aller ? » Il lui tend quelque chose avec ses baguettes. « C’est plutôt sympa de partager au final je vais me prendre au jeu de tout partager avec toi. » Il ne se rend même pas compte de ce qu’il dit et du sourire qu’il lui sert.