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 I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.

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MessageSujet: I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.   I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone. EmptyMer 5 Jan - 1:38


I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.



Le regard concentré et glaciale, tous mes sens en alerte, la rage au cœur et le feu au corps, je fixais mon opposant avec une telle intensité qu’il en semblait mal à l’aise. Tout dans ma posture et dans mon attitude était non seulement prédatrice, mais également menaçante. Autour de nous, j’entendais des gens murmurer, mais je choisissais de ne pas les écouter. Pourquoi? Simplement parce que si je baissais ma garde, je laissais une chance à mon ennemi de m’atteindre et qu’au final, je voulais être le vainqueur de cette joute d’escrime. Mon fleuret montait une lame droite et sans tremblement alors que la lame de mon adversaire semblait souffrir de parkinson tellement elle ondulait. Un sourire narquois, dangereux et sadique se dessina sur mon visage. Je n’allais pas vaincre ce pleutre, j’allais complètement l’exterminer.


Effectuant un mouvement de fente, je fonce vers lui et je lui envoie mon pied directement à la poitrine avant de lui abattre le bout du fleuret au visage, lui créant ainsi une blessure qui resterait sans doute incrusté à la gueule pour plusieurs jours. « Défends-toi! » Criais-je froidement avant de lui envoyer ma botte au visage. Bon, c’était peut-être un peu trop physique pour un entrainement d’escrime, mais cet amateur n’avait que ce qu’il méritait. Après tout, il avait osé me bousculer dans le vestiaire. « Non…non, ches bon, chabandonne echepeche de fou » Croassa mon adversaire, le visage en sang. Mon visage glacial devint encore plus dur. Je détestais ceux qui abandonnait aussi vite. Je recule de deux ou trois pas avec écoeurement et je lui crache dessus, sans aucun respect. Les couards ne méritaient pas le respect, de toute façon.


Je me tourne vers la foule qui se sont attroupé autour de nous et je me dirige vers le plus rondouillard du lot. Vêtu de vêtements de laine noire qui mettaient surtout sa graisse en valeur, je lui ait tendu la main en agitant les doigts, impatient. « Il me semble que j’ai gagné le combat. L’argent du pari me reviens » Exigeais-je d’une voix implacable. L’idiot n’osa pas me refuser ce montant vu le sang qui souillait encore ma botte, mais eut l’audace de dire : « Le moniteur…il…il va te bannir ». Un long éclat de rire presque machiavélique sortit d’entre mes lèvres. J’étais l’une des plus grosses célébrités de la ville et des environs, personne ne pourrait me bannir. « Ton moniteur, je le plaque au sol quand je veux. Maintenant, laisse-moi me doucher » Dis-je avec arrogance en me dirigeant vers les vestiaires, sans même me douter que dans le hall d’entrée, on racontait déjà à Monseigneur Benedict Kenney ce qui venait de se passer.  

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MessageSujet: Re: I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.   I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone. EmptyMer 5 Jan - 19:32


IT WAS AT THAT MOMENT...
ft. Benedict & Hans




Avant que mon cours ne commence, je m’étais absenté 10 minutes pour raison professionnelle. Emma était à deux doigts d’attraper le malfrat que nous recherchions depuis quelques semaines. J’avais donc répondu à l’appel du devoir et avais quitter mes élèves pour accomplir ma mission. Mais je ne m’attendais guère à ce qui arriverait durant mon absence. On dit que quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Cependant, je ne m’étais guère attendu à ce que le carnage qui m’y attendait aurait causé plus de dégâts que le criminel que nous venions d’appréhender. Pourtant ce fut le cas.

Je n’eus pas besoin d’être sur place pour comprendre que quelque chose n’allait pas. Comme souvent dans ma vie, j’étais poussé par un sixième sens que j’avais beaucoup de mal à définir. Ce dernier se mettait en éveil à chaque fois pour me prévenir d’un drame ou d’un danger qui s’approchait. J’étais donc prêt à faire face à toute sorte de situation. Mais certainement pas à la fourberie d’un visiteur indésirable du moment.

La première personne que je croisais fut d’ailleurs l’un de mes élèves, Dylan qui accourut vers moi pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. Je pouvais lire toute la fureur qu’il ressentait pour le spectacle auquel il venait d’assister.

« Maître, il faut que vous veniez immédiatement. Il y a eu du grabuge en votre absence. Erik est blessé. »

Je sentis un frisson de frayeur me parcourir tout le corps. Comment une telle chose avait-elle pu bien se produire ? N’hésitant pas un instant, j’accompagnais mon élève jusqu’à la salle d’entraînement. Je retrouvais alors un petit groupe d’élève regrouper en cercle. Au milieu d’eux Erik qui tenait fermement sur sa joue un mouchoir rougit de son sang.

« Montre-moi ta blessure Erik. »

« Vous auriez dû voir ça, Maître. Il a débraqué comme un enragé et a engagé le combat contre Erik. Il est complètement cinglé ce type. »

J’écoutais alors les propos de mes élèves et écartais le mouchoir pour voir la vilaine écorchure sur son visage. Je souris alors désireux de me montrer compatissant.

« Il ne t'as pas manqué. Tu auras très certainement besoin de quelques points de suture. Sam, tu veux bien l’accompagner jusqu’à l’hôpital ? »

Le blondinet approuva dans un mouvement de tête et alla s’occuper de son ami. Une fois mon élève emporté, je me concentrais sur son agresseur. Je me renseignais donc auprès de ses témoins directs.

« Qui a fait cela ? »


« Hans Fowl vous savez… votre grand ami qui se prend pour Dieu le père. »


« Ouais en plus il a osé nous dire qu’il hésiterait pas à vous prendre en duel si jamais vous voyez quelque chose à redire à ses méthodes. »


« Est-ce qu’il est encore ici ? »


« J’en sais rien… certainement. Il vient de partir aux vestiaires. »


« Très bien, ne vous inquiétez pas, je vais m’occuper de cette histoire. Mettez vous deux par deux et faites quelques passes en attendant. Mais sans vous faire mal… un blessé c’est bien assez pour la journée. »

Je quittais alors la salle, laissant mes élèves avec mes directives du moment. Il fallait que je lui parle de toute urgence. Me refusant à l’attendre dans les vestiaires, je partis simplement m’asseoir dans le hall. Je demeurais ainsi calme et concentré. Je refusais de jouer au jeu de l’agresseur bourrin auquel il voulait me convier. J’attendis simplement qu’il quitte le vestiaire, me relevant lorsqu’il arriva à ma hauteur.

« Il parait que tu voulais me voir Hans. Eh bien me voici ! Je serais curieux d’entendre les explications que tu as à me donner concernant ce qui vient de se passer. »

Je fis encore un pas dans sa direction, plantant sans ménagement un regard hargneux dans le sien.

« Que tu ne cesses de me provoquer en duel c’est une chose, mais je ne te laisserais pas faire du mal à mes élèves sans réagir. »

.

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MessageSujet: Re: I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.   I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone. EmptyDim 16 Jan - 16:48


I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.



L’eau chaude qui fouettait ma peau me faisait le plus grand bien et détendait les muscles de mon dos. Un long soupire de soulagement sortit d’entre mes lèvres, bien que je savais qu’il ne faudrait que quelques heures avant que ces mêmes muscles se crispent de nouveau. Depuis que mon dos était mutilé, j’avais mal en permanence sans en connaître la raison et c’était terriblement frustrant. N’allez surtout pas croire que c’était l’œuvre de mon duel contre le misérable et pathétique élève de Benedict qui était la cause de ma souffrance, vous auriez tout faux. Après avoir passé dix longues minutes à présenter mon dos au jet bouillant, j’ai terminé de savonner mon corps musclé et j’ai rincé les bulles minuscules qui parsemaient ma peau. Une fois mon ablution terminée, je me suis rapidement séché avant d’enfiler des vêtements propres. Le vestiaire était vide, de toute évidence, on évitait mon contact. C’était aussi bien comme ça, je sentais une fureur sombre gronder en moi sans raison et disons que mon poing pourrait assez facilement s’envoler en direction d’un visage un peu trop harcelant.


Mon sac sur le dos, je sors du vestiaire avec un visage impassible, mais je m’immobilise en apercevant une silhouette assise dans le Hall. De toute évidence, monseigneur Kenney venait défendre la vertu de ses étudiants. Vêtu de mon costume trois pièces d’un noir élégant, je me suis approché de lui – pas le choix, ce bouffon était devant la seule sortie que je connaissais- et dès que j’ai passé devant lui, il m’interpella. Un long soupire ennuyer sortit d’entre mes lèvres alors qu’il me faisait son petit monologue d’instructeur protecteur et vertueux. En plus, il s’était levé et s’approchait de moi comme pour tenter de m’intimider. Dommage pour lui, je ne faisais pas partit de ces gens qui reculait devant une attaque. « Une explication? Tu as besoin d’une explication sur le fait que tes étudiants soient des escrimeurs si pitoyables que ça me fait interroger sur tes capacités de combat? Ne t’inquiète pas, Prince charmant, tes petites lopettes d’étudiant ont goûté à mon fleuret d’entrainement et non pas à mon sabre » Dis-je avec une voix sarcastique et hautaine, mon visage arrogant esquissant un sourire narquois.


Je détestais cet homme de toute mon âme. Pourquoi? Aucune idée, mais personne ne pouvait être aussi vertueux que ce qu’il présentait tout en étant honnête. Il eut l’audace de me dire qu’il ne pouvait me laisser blesser ses étudiants sans rien faire avec son regard rageur planté dans le mien. Sans doute qu’il s’espérait intimidant, protecteur et menaçant par son attitude et il l’était certainement pour le commun des mortels, mais moi j’avais pour principe de ne me croire personne de supérieur, alors je m’en moquais un peu. « Il faut m’inviter au restaurant avant de me menacer d’une fessée Kenney, je pensais que tu le savais » Susurrais-je sournoisement, pas le moins du monde impressionné par son aura écrasante. En fait, c’était faux, ce mec m’avait toujours intimidé par son aura charismatique et bouillante, mais je préférais crever plutôt que de le reconnaître. « Tes élèves sont tellement mauvais que même leurs positions de défense sont misérables. Qu’est-ce qui se passe? Tu leur enseigne la médiocrité par peur que l’un deux te surpasse? » Rajoutais-je sournoisement en faisant également un pas vers lui, intimidant.


S’il pensait être le seul à pouvoir menacer l’autre par sa posture, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Mon regard glacial planté dans le sien, je le toise de toute ma hauteur comme s’il était un cafard particulièrement dérangeant. « Tu comptes faire quoi? Me réprimander avec tes petites phrases sur la noblesse et la vertu? » Me moquais-je dans un murmure. Comme si ses paroles avaient une incidence sur moi. Je le détestait de toute mon âme -sans que je ne sache pourquoi- ses paroles n’auraient aucune influence sur moi, même lui le savait.


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MessageSujet: Re: I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone.   I Think It Was At That Moment, I Decided To Bleed Him To The Bone. EmptySam 22 Jan - 19:15


IT WAS AT THAT MOMENT...
ft. Benedict & Hans




Je savais dès le début que cette confrontation ne serait pas évidente. En homme fier et arrogant qu’il était, il ne se laissait dicter sa conduite par personne. Il n’était pas le genre d’homme à ressentir des regrets face à un acte parfaitement répréhensible qu’il aurait pu commettre. Je ne pouvais donc pas espérer l’émouvoir ou le faire se remettre en question. Je n’avais donc pas beaucoup d’options qui se présentaient à moi. Mais je refusais d’être le premier à le provoquer en duel ou à engager le combat. Cela ne correspondait ni à mes valeurs ni à mes habitudes. C’est pourquoi je demeurais pour le moment impassible, prenant le temps de l’écouter avec un profond sentiment de calmer et de sérénité, au même titre que je l’aurais fait avec n’importe quel preneur d’otage à l’époque où je travaillais comme négociateur au sein d’une unité du SWAT.

« Mes élèves, comme tu le dis si bien, sont encore en apprentissage. Ils ne possèdent pas encore les compétences nécessaires pour se battre face à un adversaire tel que toi. A mon avis, tu devrais plutôt défier des escrimeurs possédant ton niveau en combat. Cela serait bénéfique pour chacun de vous deux et cela serait sans doute beaucoup plus intéressant pour toi de te trouver un adversaire à ta taille. »


Ce n’était pas une critique vis-à-vis de mes élèves. Je savais très bien qu’ils faisaient de leur mieux pour progresser. J’étais d’ailleurs très fier de voir leur entrain et leur potentiel qui grandissait chaque semaine. Cependant, ils n’étaient pas préparés à affronter un adversaire qui était prêt à tous les coups bas pour remporter un duel, même si pour cela il devait avoir à blesser grièvement ses adversaires.

Il me reprochait le fait de défendre mes élèves ? Mais n’était-ce donc pas mon devoir de veiller à leur bien-être tout autant que leur instruction ? Je ne pouvais pas demeurer insensible lorsqu’ils se retrouvaient blessés. Mais je ne souhaitais pas non plus me jeter sur Hans pour lui donner une correction. Cela ne correspondait en rien aux valeurs que je souhaitais leur transmettre.

« Je ne souhaite pas me battre avec toi Hans pas ici et surtout pas maintenant. Quant à mes élèves, je leur enseigne avant tout le respect de l’adversaire. Frapper l’un d’entre lorsqu’il est à terre ou les blesser inutilement ne fait pas partie des principes que je leur inculque. »

Il me demanda alors ce que je comptais faire pour le punir d’un acte aussi cruel. La réponse était pour moi toute trouvée. Je ne cherchais pas le conflit et je me devais de trouver une punition à la hauteur de son acte impardonnable. Réfléchissant quelques instants, je laissais apparaître sur mes lèvres un sourire moqueur et reprenait ensuite mon sérieux.

« Tu sais, nous avons la chance de vivre dans un magnifique pays démocratique où les actes tels que le tien pourraient être jugés pénalement. En l’occurrence, nous avons la victime que tu as blessée et des témoins pour appuyer ses dires. Je pense donc qu’une nuit derrière les barreaux te permettra de méditer sur tes actes. Et même si tu te crois intouchable, je suis persuadé que je parviendrais à convaincre sans aucun problème le sheriff Swan de t’accueillir à bras ouverts. Cela me semble être une punition parfaitement à ta mesure. »
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