TW: Propos vulgaire pouvant choquer

« NON, MAIS C’EST N’IMPORTE QUOI! » Hurlais-je en faisant valser la table basse devant moi d’un puissant coup de pied alors qu’à mes pieds, un mec et une meuf se tenaient à genoux devant moi. Il y eu des cris de peur et mes deux invités s’empressèrent de s’enfuir sans enfiler leurs vêtements alors que je continuais de grogner en brisant tout ce qui m’entourait. Pourquoi étais-je incapable de bander, putain? Normalement, l’excitation était un état quasi permanant chez moi, mais depuis un moment, j’y parvenait seulement lorsque l’image de ce Lelouis Lordhim revenait dans ma tête. Bordel, il m’avait bousillé la queue ou quoi?


Rageur, j’ai remonté mon pantalon sur mes hanches et j’ai arraché les vestiges de ma cravate sur le canapé, derrière moi. Mes mains tremblaient, j’étais furieux, impatient et lorsque je fermais les yeux, je ne cessais de revoir mentalement la gueule de Lelouis qui gémissait. Putain, ce mec m’avait ensorcelé ou quoi? Mordant ma lèvre inférieure avec violence, j’ai mis fin à mes cent pas pour attraper mes clés furieusement. « Eh puis merde » Grognais-je dans un murmure en partant de l’appartement que je louais pour jouer à mes petits jeux pervers pour m’enfermer dans ma voiture.


Qu’est-ce que je perdais à passer devant Club Maim Smile? Ce n’était pas comme si c’était devenu un geste que j’effectuais quotidiennement depuis notre baise à la soirée caritative. Ce n’était pas non plus comme si mon amour propre m’empêchait d’entrer dans ce club pour aller le retrouver…en fait, c’était vraiment ça. Je devais passer devant le Maim Smile jusqu’à dix fois par jour et ce, parfois sans même m’en rendre compte. Stationnant ma voiture non loin de l’édifice, je remarquais à peine le soleil qui déclinait rapidement et qui me recouvrait de son long manteau. Je me suis dirigé vers les larges portes de l’établissement et je m’y suis immobilisé, mes mains, tremblantes encore, comme un junkie en manque. « Je viens voir le patron » Annonçais-je à celui qui gardait la porte. « Il n’est pas là » Me répondit d’une voix glaciale le mec.


J’ai cligné les yeux en sentant la colère monter en moi. C’était comme si on m’avait fait miroiter une récompense particulièrement fabuleuse pour me la souffler sous le nez. « COMMENT ÇA, IL N’EST PAS LÀ? » Grognais-je si fort que ma voix tonna comme un claquement de foudre. Je me suis éloigné de la porte pour retourner vers ma voiture et j’ai commencé à frapper violemment la carrosserie, incapable de contrôler l’étrange colère qui s’éprenait de moi. Merde, mais qu’est-ce qui me prenait d’agir ainsi? Je ne me reconnaissais plus!

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Ça m’ait égal si quelqu’un me voit m’emporter contre ma voiture à cet instant, ma colère et ma frustration sont beaucoup trop imposantes en moi pour ne pas les laisser exploser. Il m’avait fallu piétiner mon égo pour demander un entretien à son garde et maintenant, j’étais humilié. Humilié et frustré. Bon sang, j’allais détruire cette bagnole et devoir me trouver un autre défouloir. Pourtant, je savais que ma queue ne m’obéissait plus depuis cette fameuse nuit. Les jointures en sang, je relève mon regard lorsque j’entends le gravier craquer derrière moi. Lorsque je me retourne, j’aperçois une longue limousine et surtout, le visage arrogant et merveilleusement séduisant de Lelouis Lordhim. Il semblait bien amusé de ma colère.


« Qui te dit que c’est toi que je cherche? » Demandais-je abruptement lorsqu’il m’ordonne de monter dans sa limousine. Je le vois remonter la fenêtre comme s’il ne doutait pas un seul instant de ma venue et je me mords la lèvre en caressant ma main ensanglantée. J’aimerais tourner les talons et partir, mais j’en suis incapable. Parce que je suis en son pouvoir. Que j’ai BESOIN de le sentir contre moi et de le baiser avec toute la rage qui m’habite. « Et puis merde » Grognais-je avant de me diriger vers la limousine et d’en ouvrir furieusement la portière. Il ne me faut que quelques seconds avant de m’engouffrer dans le véhicule et claquer la portière derrière moi.


L’intérieur est confortable, mais je ne prends pas le temps d’admirer le décor. De ma main ensanglantée, j’empoigne Lelouis par la gorge et je le plaque contre le siège sur lequel il est assis. « Qu’est-ce que tu m’as fait connard? Je ne suis plus capable de bander depuis notre baise de l’autre jour! » Sifflais-je avec froideur et violence, mon visage près du sien alors que ma queue démentait mes dernières paroles. J’adorais l’avoir à ma merci, j’étais en train de bander comme un fou de me sentir aussi puissant. « Parle! Tu m’as drogué? » Demandais-je en sifflant d’une voix menaçante.

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Je rêve ou bien il se marre? Il me trouve drôle alors que j’ai la main sur sa gorge et que je peux lui casser la nuque si je le désir? Ma colère augmente tout comme mon envie de le faire taire d’une façon bien particulière et sulfureuse. Différentes pensées tourbillonnent dans ma tête et si certaines sont rageuses et violentes, d’autres sont clairement empreinte d’une perversité redoutable. Je le regarde conserver son même sourire arrogant comme si ma colère n’avait aucune emprise sur lui et je l’écoute me dire que je suis le seul responsable de la tragédie qui habite mon pantalon. Mais qu’est-ce qu’il veut dire? Il était complètement fou de croire que je désirais de pas bander. D’un geste sec de sa main argentée, il dégage ma poigne de sa gorge et me pousse contre le fauteuil en face du sien.


Je grogne de colère et de frustration alors qu’il continue son petit monologue, me rappelant qu’il était le diable et que j’en était conscient avant qu’on baise. « Le diable n’existe pas, tout comme Dieu » Grognais-je. Lors de la soirée, j’avais considéré son arrogance et sa tendance à incarner le diable comme foutrement excitante, mais là…il semblait réellement croire qu’il était une espèce de bête mythique à moitié chèvre et à la queue fourchue. Je tente de me redresser avec mécontentement alors qu’il se penche vers moi, mais déjà, ses espèces de griffes déchire mon pantalon. « Hey! » Grognais-je avec surprise en sentant le tissu quitter le contacte de ma peau et glisser au sol.


Je passais par une foule d’émotion, mais mon excitation, elle, croassait de plus en plus également. Il avait un pouvoir immense sur moi, ce n’était jamais arriver avant. « Je ne t’ai rien vendu…tu ne m’as rien acheter » Grognais-je en sentant mon assurance vaciller de plus en plus alors que je me redressais pour l’embrasser violemment. Dans mon être, c’était comme si mon âme mourrait et pourtant, je n’en ressentais qu’une profonde satisfaction.   Comme je ne possédais plus de pantalon, il pouvait parfaitement voir dans quel état il me mettait sans que je puisse espérer le lui cacher. « Tu vas encore couiner comme une chatte en chaleur…tu le sais aussi bien que moi » Crassais-je d’une voix rauque sans le quitter des yeux. Ouais….j’étais peut-être un peu accro, après tout.