Une affaire qui tourne mal - feat Evie

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Vous ne me verrez jamais le matin dans ma boutique, pas que je suis un lève tard croyez moi, simplement parce que comme j'ai de nombreuses activités de nuit, je dors le matin. Je prend mon poste au magasin l'après midi et dans la salle de jeu le soir et la nuit. Des journées bien remplient qui ne laisse pas vraiment la place au repos. Cela en valait la peine cela dit au vue des nombreux bénéfices que je me faisais des deux côtés. J'avais rendez vous avec un client dans la soirée, un exportateur d'alcool. Rien de légal évidemment, dès que je pouvais gagné de l'argent je n'hésitais pas. Je n'avais pas été pleinement satisfait de la dernière livraison alors j'allais essayé de négocié les prix. J'avais rendez vous après la fermeture de la salle de jeu dans la ruelle derrière la boutique que ça reste discret tout de même. Il n'y avait donc que moi et le client. La discussion battait son plein, il s'énervait un peu de mes commentaires et j'essayais de négocier. Je ne sais pas comment mais on avait fini par en venir aux mains jusqu'à ce qu'il sorte une arme armée d'un silencieux et qu'il me mette une balle dans la jambe. "Pas de négociation. Mon offre est a prendre ou a laisser, je te laisse un peu de temps pour réfléchir." Il perdrait de l'argent si je ne continuais pas les affaires avec lui, mais clairement j'étais pas le genre de gars à me faire menacer. Je souffrais actuellement donc je ne pouvais rien faire, mais il allait me le payer. J'appuyais sur la plaie pour arrêter le saignement. Clairement je ne pouvais pas aller à l'hôpital, ils appelleraient la police et je ne pouvais pas me le permettre. J'habitais à quelques rues d'ici alors j'allais essayé d'arriver jusque la. J'étais pas aller plus loin que la rue d'en face pour dire vrai, c'était douloureux et surtout je commençais à me sentir mal. Une jeune femme passant par là. "Vous pourriez m'aider s'il vous plais ? Je suis blessé, j'habite pas très loin." J'avais encore quelques rues à faire, je pouvais me débrouiller tout seul pour cette blessure par balle, du moins je pense.

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En me levant ce matin, j’étais parti dans l’objectivité qu’il s’agissait d’une journée comme les autres. Cela veut dire manger, douche et puis boulot. Un travail chargé et qui peut vite être fatiguant. Enfin, j’avais un bon rythme de vie alors je tenais plus ou moins le choc et au pire des mes journées de repos, je flemmarde à l’appartement en écoutant de la musique et en lisant un roman parfois avec un thé ou parfois avec un chocolat chaud.
Alors après avoir eu une journée bien remplie, aujourd'hui, j’étais dans l’objectivité de rentrer, manger un bon repas et de me laisser tomber dans mon lit jusqu’au lendemain. Je ne me suis pas attendu à ce que cela soit chambouler.

Oui parce qu’à l’instant où un homme est venu m’aborder en pleine rue, je savais que ma soirée ne se passerait pas comme prévu. Cependant en voyant la blessure de cette personne, mon côté empathique et surtout ma déformation professionnelle désiraient l’aider. Je comprends vite que sa blessure a été faite par une balle. Une partie de la jeune femme que je suis, celle qui se veut responsable le regarde tout en étant inquiète pour lui.

- Bonsoir monsieur… Ce n’est pas chez vous que je devrais vous ramener mais à l’hôpital. Une blessure par balle n’est pas une blessure anodine. Sachant que même si cela ne semble pas grave, il se peut que cela soit le contraire. Ma voiture est juste là à quelques mètres.

Il me dit qu’il ne voulait pas aller à l’hôpital car il ne voulait pas d’ennui et qu’il n’aimait surtout pas ce genre d’endroit. Je roule des yeux. Dans quel merde, tu te trouve Evie ? Il faisait tout pour se montrer convaincant et bien que je cherchais à le convaincre que le mieux serait d’aller à l’hôpital. Je sais que ce genre de personne finirait par avoir le dernier mot. Cependant, je n’avais pas l’intention de lâcher totalement l’affaire. Je ne voulais pas avoir sous la conscience qu’il est perdu une jambe à cause d’une infection du à la blessure ou pire qu’il soit mort.

- Très bien monsieur, pas d’hôpital. Cependant cela sera non négociable… C’est chez moi que vous allez venir… Et je vais vous soigner votre jambe… Je veux avoir bonne conscience… Et puis en tant qu’infirmière. Je ne peux vous laisser dans cet état. Vous ne voulez pas aller à l’hôpital alors on fait ce compromis.

Je soupire, sachant bien où je suis en train de m’embarquer. Je ne le connaissais pas après tout. Cependant il était vrai que je ne voulais pas lâcher l’affaire. Il fini par accepter.

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J’aurais voulu vous dire que c’était la première fois que je me prenais une balle, mais c’était loin d’être ma première, comme ce ne serait pas ma dernière j’en étais sur. C’était toujours aussi douloureux, on ne se fait jamais à ce genre de blessure je pense. Évidemment je n’allais pas laisser partir ce gars sans rien prévoir en retour. Il était un homme mort. J’allais évidemment me remettre en forme avant de m’en prendre à lui et de le faire atrocement souffrir. Je tentais de me traîner jusque chez moi, mais je dois dire que je n’avais pas été très loin. Une jeune femme passant par là j’essayais d’avoir son aide. “Bonsoir monsieur… Ce n’est pas chez vous que je devrais vous ramener mais à l’hôpital. Une blessure par balle n’est pas une blessure anodine. Sachant que même si cela ne semble pas grave, il se peut que cela soit le contraire. Ma voiture est juste là à quelques mètres.” Je lâchais une grimace j’avais simplement besoin d’un garrot et de repos. Je n’avais pas besoin de la police et de leurs questions. “Je vous serai reconnaissant de ne pas m'emmener à l'hôpital, je n’ai pas vraiment envie d’avoir des ennuis et j’ai une sainte horreur de ces endroits.” Ce n’était pas faux, de mon point de vue ce n’était jamais une bonne chose d’aller à l'hôpital. Je pouvais lui faire les yeux doux s' il fallait, je n’avais de toute manière pas l’intention d’aller à l'hôpital. Dans le pire des cas je demanderais l’aide de quelqu’un d’autre, mais à en regarder autour de nous il n’y avait personne d’autre. “Très bien monsieur, pas d’hôpital. Cependant cela sera non négociable… C’est chez moi que vous allez venir… Et je vais vous soigner votre jambe… Je veux avoir bonne conscience… Et puis en tant qu’infirmière. Je ne peux vous laisser dans cet état. Vous ne voulez pas aller à l’hôpital alors on fait ce compromis.” J’aurais préféré aller chez moi, mais c’était déjà mieux que l'hôpital. “D’accord j’accepte, du moment que j’évite l'hôpital et que je ne meurs pas ça me ça. J’ai eu de la chance de tomber sur une infirmière." Je lui souris doucement avant de grimacer sous la douleur. Je me redressais du mieux que je pouvais, avec son aide j’avais rejoint sa voiture et m’étais installé. Sur le trajet je dois dire que je piquais du nez, ça devenait dur de ne pas perdre conscience et pourtant ce n’était pas le moment. Monter jusqu’à chez elle a été un cauchemar je dois dire. Je finis par m’écrouler dans son canapé, en sueur et à demi conscient. “Vous pensez réussir à stopper le saignement ? Je n’ai pas vraiment envie de mourir je vous avoue.” Je lui souris doucement, j’étais prêt à l’aider si besoin même si je n’étais pas certain de lui être d’une grande aide.

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