A broken world ft Aphrodite

Cela fait un petit bout de temps que nous avons tous retrouvé notre mémoire et repris plus au moins le cours de notre vie. Enfin, j’ai fait de mon mieux sur ce point, il m’était difficile de tourner totalement le dos à Storybrooke. J’y ai vécu comme beaucoup de monde deux longues années et la vie là- bas était bien différente. Je n’étais plus Aphrodite la déesse de l’amour. Je me souviens bien que c’était un mensonge cette identité que j’étais vraiment heureuse en couple avec ce fameux homme qui n’était autre que Loki. Enfin reprendre mon rôle de la déesse de l’amour cela ne fut pas bien difficile. Ce qui était plus dur c’était de reprendre ma place au côté de mon époux, je parle bien d’Héphaïstos.
Après plusieurs jours à tourner en rond et m'ennuyer à mourir, j’ai choisi de partir un temps et découvrir d’autres endroits que celui de l’Olympe et de la Grèce. Je l’ai fait sans dire un mot à Héphaïstos et puis de toute manière, il n’a jamais réussi totalement à me contrôler. Je représente l’amour et il m’est arrivé d’avoir d'innombrables amants, certains des dieux, d’autres de simples mortels ou des héros.


J’ai donc atterri dans une ville plus avancée et moderne, un peu comme Storybrooke bien que cette dernière était bien plus petite. J’y traîne depuis quelques jours et actuellement, je venais d'organiser une grande soirée dansante, cette dernière a fini comme à mon habitude quand je passe dans certains coins en orgie. Cependant c’était bien la première fois que j'avais aucune envie d’y participer, l’ennui qui finit à nouveau par me rattraper. Mes pensées dérivent, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce que je ressentais, moi la déesse de l’amour n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait c’était un comble. Je soupire marchant dans la rue, seule lorsque je ressens une présence familière dans le coin. J’arque un sourcil, intrigué et cela au point de m’avoir fait sortir de mes pensées. Je décide alors d’aller à sa rencontre pousser instinctivement vers la déesse. qui venait d’arriver dans cette ville. Lorsque je suis à quelques mètres de la blonde. Je me stoppe avec un léger sourire sur les lèvres.

- Bonsoir Hestia, tu t’es décidé aussi de descendre et venir te mêler au commun des mortels ?

Je me doutais bien qu’il y avait une raison de sa venue ici, puisqu’il s’agit de la déesse des foyer, en soit on pouvait à peu prêt ressentir la même détresse des personnes. Ce que je pouvais ressentir c’était la solitude et le manque d’amour dans leur vie.

- Si tu veux, on pourrait faire équipe pour rendre la vie de certains, un peu meilleure ?

Cela arriverait certainement à m’occuper et je penserais un peu moins au Dieu de la malice et ce qu’il me fait ressentir. Avec mon statut en plus de faire partie d’un autre panthéon, cela rend tout compliqué. Je ne pouvais le rejoindre. Bien les jours heureux que j’ai pu avoir avec lui au temps de Storybrooke et puis cette vie n’était pas la mienne. Simplement un mensonge.

Je ne me souviens pas quand la dernière fois Hestia s’est mêlé au commun des mortels même si ma mémoire ne me fait pas défaut, je ne l’ai jamais vu le faire. Alors j’étais un peu surprise de la voir, ce n’étais pas une désagréable surprise, au contraire. J’apprécie la déesse du foyer. Je l’écoute avec attention et sourit, j’étais en accord avec ses dires. Bien qu’en soi, je n’avais jamais abandonné le commun des mortels du moins celui qui vit en Grèce ou encore en Italie enfin je n’étais jamais aller dans un monde aussi moderne, je dirais. En reprenant mes souvenirs, j’ai traîner quelques temps vers chez nous et n’ai pas mis beaucoup les pieds au Mont Olympe, déjà pour ne pas croiser mon cher époux et aussi pour penser à autre chose que ce que je ressentais pour un Dieu d’un autre panthéon. Je fais tout pour ne rien laisser paraître mais la vie que j’ai eu à Storybrooke m’a changée. Je ne suis plus la même Aphrodite.

- Je dirais que dans un sens tu as raison et dans un autre même si tu aurais pu empêcher certains désastres. Tu ne peux pas les empêcher de faire leur propre choix. Après rien n'empêche de les guider et de les aider un peu.

Lorsqu’elle parle du mal, je ne peux qu’être d’accord avec elle. il y a bien nombre de mortels qui étaient mauvais, j’en avais même éviter certains, d’ailleurs. Je ne suis pas une déesse malveillante et je n’aime pas spécialement côtoyer le mal. Je suis la déesse de l’amour et même si j’aimerais qu’ils deviennent meilleurs, certains étaient totalement irrécupérables.

- Je vois ce que tu veux dire, il est facile de sentir le mal chez certains. Après, il y a un endroit spécial pour les punir pour certains.

Je fini par lui proposer finalement de rendre la vie meilleure à certains, aux mortels qui en avaient le plus besoin et qui le méritaient. Je me doutais bien qu’elle ne refuserait pas, elle m’a bien dit ses intentions, il y a quelques minutes alors qu’on vient de se croiser. Nous deux en alliance pour venir en aide aux mortels, cela ne pouvait avoir que du bon. Je pouvais allumer la flamme de l’amour chez chacun, peu importe la façon dont ils pouvaient aimer. L’amour a bien différente forme que celle des amants et que serait la vie sans un peu d’amour ? A part, une vie bien triste. C’est ce qui anime beaucoup d’être vivant.

- Je pense que la malédiction que nous avons vécue à changer bon nombre d’entre nous… Enfin allons venir en aide à ses pauvres âmes.

Je l’écoute parler de Zeus et du fait qu’il voulait qu’on ne se mêle pas des problèmes des mortels. Je roule des yeux et soupire.  J’ai beaucoup de respect pour mon père mais on a le pouvoir d’agir et d’aider pourquoi ne pas le faire. Et puis en dehors deux ans où j’étais sous la peau de Désirée, je ne suis jamais vraiment restée à ma place.

- Fait comme moi, ignore le… je ne vois pas où est le mal de vouloir venir en aide au mortel. Et je suis comme toi, je ne suis pas d’accord avec mon cher père. S’il préfère rester les bras croisés ou assis sur son trône à regarder les mortels se déchirer qu’il le fasse. Mais nous, on a le droit de faire ce que l'on pense juste.