Un monde de chaos - feat Octavia

Je suis arrivé le : 06/09/2020

Un monde de chaos - feat Octavia

Excepteur sint occaecat cupidatat non proident

J’étais allongé devant la télé a essayé de trouver un programme interessant. J’avais promis à Lydia de rester sage tandis qu’elle passait la soirée avec Allison. Soit disant je prend un peu trop de risques ces derniers temps, j’aime juste patrouiller même après mon service. La journée j’enquête sur des affaires basiques alors que la nuit je me concentre sur le surnaturel, ce que je préfère bien évidemment. Pour une fois j’avais vraiment prévu d’obéir je vous jure ! J’ai eu le malheur de regarder par la fenêtre pendant deux minutes et j’ai vu une créature que je n'avais jamais vu. Elle ressemblait à une machine, style terminator vous voyez ?. Elle avançait dans l’ombre, elle semblait surtout observer. C’était une bonne raison pour finalement sortir non ? Et si elle était dangereuse et qu’elle attaquait un innocent ? Je ne pouvais pas laisser faire ça. Je calais mon arme de service dans mon dos et je sortis tranquillement prenant cette chose en chasse. Pour l’instant elle ne semblait pas agressive, elle avait le comportement d’un éclaireur et ça ne me plaisait pas vraiment. Et si ils étaient plusieurs ? Je ne sais pas ce qui allait nous tomber dessus encore, mais Beacon Hill est vraiment un aimant à emmerdes ! Je continuais de le suivre discrètement, il semblait se diriger hors de la ville. Je devrais avertir quelqu’un peut-être ? Histoire qu’on me cherche si je disparais. J’envoyais un message rapide à Scott pour lui dire que je me dirigeais vers un entrepôt en dehors de la ville, que s’il avait pas de nouvelles d’ici une heure c’est que je me serais encore fourré dans une merde noire, bon ça sera pas la première et certainement pas la dernière. Mettant arrêté pour le sms j’avais perdu la machine de vue, je sors mon arme et fouillais les pièces une à une. Je suis pas sûr que ça lui fasse quelque chose ce calibre, mais je peux toujours essayé. J’avais beau chercher partout, je ne le trouvais pas. Arrivant dans la dernière pièce qu’elle ne fut pas ma surprise de tomber sur.. Je ne sais même pas ce que c'est.. Ça ressemble aux portails que Dr Strange fait avec ses mains, vous voyez le genre ? Évidemment vous me connaissez.. J’avais très envie de voir où cette porte menait. De toute façon c’est une porte non ? Si je passe de l’autre côté je pourrais revenir après un petit coup d'œil, je dois savoir à quoi j’ai à faire avant d’appeler la meute. C’est donc tout naturellement que je passais de l’autre côté. Je me retrouvais dans un tout autre monde, je compris que j’étais gravement dans la merde quand ce putin de portail disparu sous mes yeux. Je restais là comme un con à me dire. Lydia va me tuer. L’air était beaucoup plus chaud ici et tout autour de moi semblait en ruine. Comme ces films apocalyptiques là vous voyez ? Rapidement un bruit de machine se fit entendre et je me retrouvais face à ce robot flippant de la taille d’un homme. Je me suis mis à lui tirer dessus, j’ai vidé mon chargeur en fait jusqu’à ce que je comprenne que ça ne lui faisait rien. “Bon okay pardon j’aurais peut-être pas dû, mais vous êtes flippant ! Vous êtes quoi ? Un genre de terminator ?” Quand il se mit à lever son bras et qu’il se changea en arme j’ai cru bon de me mettre à courir bien que j’aurais pu prendre quelques secondes pour lui dire à quel point c’était cool.. Je devais trouver un endroit où me cacher parce qu’il ne devait pas être le seul dans le coin.

acidbrain

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Just i love you

Spoiler:

Je suis arrivé le : 31/01/2023

Un monde de chaos
ft. Stiles Stilinski

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! Oh wait... actually... I do what I do because it is mean and I hate everyone.

Sa vie était nulle. Deux fois nulle. Quel merdier. Cette affaire de Storybrooke n'avait pas trop chamboulé Octavia. Une fois ses souvenirs revenus, ce n'était qu'un bordel de monde parallèle parmi tant d'autres. Ce qui l'énervait particulièrement, c'était que dans aucun monde elle n'avait une vie joyeuse. Elle s'était faite avoir par l'univers à chaque fois, et cela la mettait clairement en rogne. Depuis le fameux retour à la normale des mondes imaginaires, elle avait fui sa secte et son monde. Elle n'avait aucune raison de retourner là où les derniers cent vivaient après le jugement de l'humanité. Il y avait tant de beaux endroits, tant de mondes à découvrir, et elle s'y promenait tranquillement, espérant tomber sur un de ces endroits qui vous donnent envie de vous y établir, et d'y avoir si ce n'est une famille, au moins une vie stable. La brune en était là, à errer entre les mondes, marchant dans une forêt en Italie moderne, lorsqu'un cliquetis étrange attira son attention. Au détour d'un rocher elle aperçut une sorte de couleur jaune vive. Cela lui fit penser à l'Anomalie... La dernière fois qu'elle avait traversé ce genre de portails, il n'en était rien ressortit de bon, et cela ne lui disait rien qui vaille. Mieux valait-il en rester bien éloigné...

Elle en était arrivé à cette conclusion plutôt sage, lorsque le cliquetis se fit entendre à nouveau, derrière elle cette fois-ci. Se retournant, la guerrière se retrouva face à ce qui semblait être un... droïde ? De forme humanoïde, le robot marchait dans la direction du halo jaune, et l'humaine s'était trouvée sur son chemin. Les yeux dans les... lasers (?), Octavia sortit délicatement l'arme qu'elle avait toujours dans son dos. Et de droïde il devint, transformers ? Son avant-bras devenu une lame pareille à celle de la jeune femme ne lui disait rien qui vaille. Prête à combattre l'ennemi étrange qui venait d'ailleurs, Octavia s'élança, mais il fut plus rapide et bientôt ils engagèrent un combat peu orthodoxe. Elle se retrouva bien vite à esquiver plutôt qu'à frapper, car les coups portés par sa lame restaient sans effet sur l'armure d'acier du robot. Reculant peu à peu, elle se rendit compte qu'elle fatiguait. Non seulement il était un excellent combattant, mais il devait apprendre de ses erreurs, car il esquivait de plus en plus facilement les techniques de son ennemie. Parant un coup, il attrapa la cheville d'Octavia et la projeta contre un rocher. Effondrée au sol, elle respirait avec peine et se tenait les côtes. Voyant le robot foncer vers elle toute lame dehors, la guerrière prit une profonde inspiration et roula sur le côté vers le seul échappatoire possible : et elle disparu à travers le portail dans un grognement de frustration.

De l'autre côté tout était différent. Un haut soleil rouge écrasait le monde de sa chaleur, et Octavia roula sur le côté, atterrissant dans un mélange de sable et de poussière. Les yeux tourné vers là d'où pourrait surgir la machine, elle eut un soupir de soulagement mêlé à de l'énervement lorsque le halo jaune disparu. Le portail était refermé. Bordel ce qu'elle aurait donné pour ne pas terminer ici... Regardant autour d'elle, elle ne vit rien de vivant. Seulement au loin les ruines d'une ville fantôme, lieu d'où s'élevait une étrange fumée. Dans le semblant de forêt où elle avait atterrit le soleil perçait au-delà des arbres, et on sentait que le lieu manquait d'eau. Mais l'ennemi ne l'avait pas suivie, alors la demoiselle rangea son arme pour se concentrer sur ses blessures. Surtout des ecchymoses, rien de cassé : bonne nouvelle. Se redressant difficilement, elle se mit à marcher en direction de la ville. Elle marcha une trentaine de minute sans rencontrer âme qui vive ni armure métallique. A l'affut du bruit métallique, elle n'en entendait aucun. Lorsqu'elle atteint enfin la ville, celle-ci n'était que ruine comme il le lui avait semblé au loin. Etrange... Dans quel type de monde était-elle encore tombée ? Un futur où les IA prenaient le dessus sur les hommes ? Octavia frissonna en se rappelant que c'était ce qui aurait pu leur arriver dans sa première vie.

Elle trouva un vieux bar dans lequel elle entra sans plus de cérémonie, allant farfouiller à l'arrière elle trouva de vieilles canettes poussiéreuses et se désaltéra de trois cocas sans réfléchir à leur date de péremption. Le liquide et le sucre contenu dans la boisson lui firent le plus grand bien. Elle voulut chercher des conserves à dévorer lorsqu'un cliquetis lui fit lever l'oreille. S'approchant de la fenêtre, elle resta accroupie en grimaçant. Un autre robot venait de faire son apparition à travers un autre de ces halos jaunes. Elle se prépara à retenir sa respiration lorsqu'une autre forme mouvante en sortit : un homme ! Il avait l'air d'être entré là de son plein gré, ce qui fit froncer les sourcils de la guerrière. Quel crétin. Elle regarda en silence la scène qui suivit. Octavia était une machine de guerre. Le combat était son rayon, et semblait beaucoup moins celui de ce garnement égaré qui venait de vider son chargeur sur ce qui était clairement un robot. Quelle bêtise... Bien à l'abri dans sa cachette d'où elle pouvait voir ce qui s'était passé, elle remarqua que ce robot ne ressemblait en rien à celui qu'elle avait combattu. Il était plus gros et plus lent, et ne semblait pas avoir l'intelligence artificielle de son ennemi premier. Bonne nouvelle, il était possible de le mettre hors d'état de nuire plus facilement.

Voyant qu'il ne pouvait plus rien faire pour sa peau, le jeune homme partit en courant. Elle lui donna largement moins de trente ans, difficilement plus de vingt même. La guerrière se laissa couler jusqu'à la porte entrouverte, jeta une des canettes vide de l'autre côté de la rue. Le bruit attira l'attention du robot qui pivota et lui tourna le dos quelques secondes. Elle en profita et attrapa le garçon au vol lorsque celui-ci passa non loin d'elle, dans une fuite tout sauf contrôlée. Elle espéra qu'elle avait suffisamment détourné l'attention de l'être de métal pour qu'il ne l'ai pas vu attirer le garçon à elle. Elle le tenait fermement par la taille, serré contre elle pour l'empêcher de bouger, une main sur sa bouche, lui intimant le silence. Elle n'aimait toujours pas la proximité, encore moins avec un homme, et la chaleur de son corps la dégoûta intérieurement, mais elle était prête à parier qu'il s'agissait de vie ou de mort dans ce cas-là. Ils restèrent ainsi, attendant que l'autre robot ne s'éloigne, espérant que ce ne soit pas un intellectuel cherchant sa proie intelligemment.