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 ((AU)) Tatai: a republican love story - [Tate]

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MessageSujet: ((AU)) Tatai: a republican love story - [Tate]   ((AU)) Tatai: a republican love story - [Tate] EmptyJeu 1 Juin - 14:11

Tatai: a republican love story
Allongé au milieu des draps en satin, Kai Anderson avait abandonné son ancienne demeure pour vivre son idylle amoureuse dans un autre quartier… Tout détruire pour reconstruire sur des "bases saines"… Les deux hommes avaient pris une magnifique maison familiale dans un quartier où diverses minorités vivaient paisiblement, du moins jusqu’à leur arrivée. La maison possédait un jardin où trônait fièrement quelques drapeaux aux couleurs des républicains, qu’Anderson laissait pour attiser la colère des démocrates du coin et provoquer un certain mal-être aux immigrés. Kai n’était là que pour distiller l’effroi dans le cœur de ces gens et déclencher un déchirement social afin de créer son anarchie tant désirée… Ensemble, ils plongeront corps et âme dans ce chaos… Un homme avait dérobé l'organe palpitant demeurant au sein de sa cage thoracique, et ce dès qu’il l’entendit vanter ses crimes et ses atrocités lors du rituel du petit doigt… En somme, un artiste incompris pour la société et un génie pour Kai…

Tate Langdon… Une histoire sordide au romantisme discutable… L’amour pouvait prendre bien des formes et la forme de cette idylle hérisserait le poil d’un nombre incalculable de psychiatres. À, elle seule, elle défiait les lois naturelles établies, les normes imposées par la société et la morale qui subsistait en chaque homme et femme… Tate et Kai étaient une copine conforme l’un de l’autre, le seul détail qui les différenssiait était leur choix capillaire. Anderson arborait des cheveux mi-longs bleutés, souvent, remonté en chignon. Langdon s’adonnait à un style moins excentrique. Ses cheveux blonds, assez court, tombait légèrement sur ses yeux. Chose, qui tordait les tripes de Kai dès qu’il croisait son regard. Ce physique, incroyablement ressemblant, avait attisé sa curiosité malsaine. Au début de cette relation incongrue, il ne voyait qu’un moyen d’assouvir son ego surdimensionné… Son narcissisme y voyait une manière d’accomplir l'un de ses fantasmes : coucher avec sa propre personne. Un acte perfide et pervers dont il prit, rapidement, goût. Cependant, la vie étant un chemin sinueux semé d’embûches et d’imprévisibilités. Une chose impensable se produisit… Inconsciemment, Kai se détacha de sa première conviction et s’attachait à la personnalité psychotique de Tate… Plus, il passait du temps à ses côtés. Plus, ce besoin pervers s’amenuisait pour laisser place à quelque chose de sincère : l'amour. Là, où, les autres voyaient un monstre, Kai voyait simplement un homme meurtri… Un homme comme lui… Pour la première fois, il se souciait de quelqu'un d'autre. Langdon dérogeait à toutes les règles établies ! Il ne le voyait pas comme un pion parfait pour accomplir ses sombres desseins, mais comme un partenaire, un compagnon… Son âme-sœur ! Il n’utilisait pas ses beaux discours pour en faire une poupée chétive et obéissante… Non, il souhaitait une relation sincère et non-teintée d’artifices instaurés par ses mensonges. Concrètement, Tate était son égal ! Son cœur le considérait comme tel ! Un amour passionnel et authentique animait, désormais, le monstre qu’était Anderson… Ses mots ne servaient pas à distiller l’effroi au sein de Langdon... Enfin, le pouvait-il réellement ? Lui, même en doutait, étant donné son passé… Toutefois, le cœur de cet homme, considéré sans crainte, connaissait la suffocante oppression de la peur. Oui, Kai avait peur de le perdre… Peur de se retrouver sans lui… Peur de vivre une vie sans son âme-sœur… Désormais, considérer sa vie sans cette étincelle allumée par Tate lui était impossible… La première fois, où il avait ressenti une telle sensation fut lors d’une sortie entre républicains.

Conviés à une partie de chasse dans le Montana, les uniques animaux qu’ils chasseraient dans ce coin seraient des cervidés ou éventuellement des sangliers. Les grands carnivores n’évoluaient, en principe, pas ou peu dans cette zone. Ce manque d’affirmation faillit coûter la vie à un élément primordial à l’existence de Kai… Séparé en deux groupes distincts, Kai, accompagné d’un de ses sbires, était partie en direction du Sud-Est tandis que le groupe de Langdon se dispersait en direction du Sud-Ouest. Ainsi, une plus grande surface était explorée et agrandissait les chances d’avoir du gibier. Cependant du côté Ouest, un ours brun massif, de la largeur d’un bison, se montra menaçant et chargea en direction de Langdon. Couards, les hommes qui l’accompagnaient se reculèrent à la vue d’un tel bestiau. Étrangement, face à la mort, ils n’avaient plus la même provocation et insolence. Ils se terraient tremblants et beuglaient des instructions archaïques et décousues à l’encontre de Tate. Au loin, le leader entendit ces cris stridents. Immédiatement, son sang ne fit qu’un tour. Dans sa cage thoracique, son cœur eut un raté. L’adrénaline déferla le long de ses membres. Tate, la prunelle de ses yeux, était potentiellement en danger. Son corps s’élança dans une course effrénée, divers scénarios défilaient dans son esprit… Brutalement, les idées se bousculaient, pas un seul instant, il n’arrivait à imaginer que Tate soit le bourreau de ces cris. Non, pour lui, il n’était que la victime… Victime d’un stratège cupide pour parvenir à l'ébranler… Ses poumons en feu. Son souffle court. Son corps s'extirpa des buissons et son regard se déposa sur la bête dressée devant Tate. Le mastodonte grognait férocement, alors que les deux abrutis finis contemplaient la scène sans bouger…

Lourdement, l’animal retomba sur ses pattes et fonça en direction du blond. Un bruit sourd retentit et l’animal s’écrasa au pied de Tate. Agonisante, la bête haletait bruyamment. Ses pattes, prises de spasmes, s’agitaient, essayaient de fuir son abatteur. Un deuxième coup de feu partit. Ce dernier eut pour effet d’ôter Kai de ses pensées, de le ramener parmi les vivants. Ses yeux clignèrent à diverses reprises et s’abaissèrent sur ses mains moites, légèrement tremblantes… L’effroi desserrait peu à peu son emprise… Les hommes clamaient Tate, mais Kai n’entendait qu’un bourdonnement agaçant. Animé d’une émotion nouvelle, exaltante et vive, il s’empressa de le rejoindre et écrasa avec ferveur ses lèvres sur les siennes. Offusqués, de voir, deux hommes avec une telle démesure, les autres républicains eurent des remarques désobligeantes et homophobes… Très mauvaise idée ! Seul, Kai pouvait se permettre une telle véhémence… Ces mots leur coûtèrent la vie… L’animosité de Kai explosa au grand jour. L’un entraînant l’autre, les deux amants finirent par les abattre froidement… Une telle barbarie que Kai ne put s’empêcher d’immortaliser. Certains prenaient des photos, d’autres une carte postale du lieu… Kai, avec sa folie des grandeur, eut la brillante idée d’embarquer l’ours et d’emporter avec eux la peau de l’animal. Un trophée de chasse fièrement gagné par Tate et un jour spécial où le gardien de la crainte devint lui-même victime de cet malédiction. Actuellement, la peau trônait au milieu de leur salon devant la cheminée ornée d’un magnifique drapeau américain. Il n’avait qu’à poser les yeux sur cette relique pour se remémorer cette excitante escapade dans le Nord des Etats-Unis. Tate, homme aux multiples privilèges, était le brise-glace qu’avait effrité l’indifférent et l’inhumanité de son amant. Cette épaisse banquise se craquelait à chacune de ses caresses, de ses attentions. Littéralement, il fondait en le voyant s’adonner à ses pulsions les plus primitives pour lui. Un spectacle où la plupart de ses partisans se tétanisaient de peur face à la psychopathie indiscutable de Langdon. Kai appréciait. Il se liquéfiait en voyait son horreur. Un romantisme, qu’eux seuls parvenaient à comprendre… Un amour pur et vibrant entaché de tâches sanguinolentes, agrémenté de cadavres et accompagné de glapissements étouffés par la paume de leurs mains. Kai Anderson venait de découvrir ce qu’était l’amour… Est-ce que la connaissance d’un tel sentiment l’avait pour autant changé ? Non, il restait le même monstre. Cette anomalie exceptionnelle et unique ne concernait que son cher et tendre.

Sa main se fraya un chemin sur le délicat tissu à la recherche d’une quelconque chaleur, mais il ne rencontra pas l’objet de ses convoitises. Il lâcha un soupir rempli de déception et se redressa mollement. Assis au bord du lit, il ingurgita son traitement. « KAI ANDERSON, ESPÈCE DE SALE FILS DE PUTE ! » A cette douce et mélodieuse voix, un sourire perfide se dessina sur son visage. Emmerder sa concurrente le faisait jubiler, une activité, qu’il n’arrêterait pour rien au monde ! Peu après ses paroles, elle tambourina avec une sauvagerie inhabituelle la porte d’entrée. Sans se précipiter, il enjamba la hache rougie de Tate, laissée à l'abandon au milieu de la chambre, et ne s'en préoccupa pas davantage. Il parcourra le couloir en zieutant les potentielles pièces où il pouvait se trouver… Tout semblait calme, même la pièce où Tate entreposait les cadeaux généreusement offerts par Kai. Étonnant, mais il poursuivit sa route sans se soucier davantage… Intérieurement, il plaignait davantage celui qui croiserait la route de cet individu… À vrai dire ? Il s’en fichait… Kai ne s'intéresserait qu'à sa propre personne et par extension à celle de Langdon… Le reste n'était que du bétail sacrificiel. Dès qu’il eut le malheur d’ouvrir la porte, une furie brune déboula et cracha son venin. « ENFOIRÉ ! OÙ EST-ELLE ? NE FAIS PAS CETTE TÊTE ! TU SAIS TRÈS BIEN DE QUI JE PARLE ! » Énervée, elle frappa son torse pour s’aventurer dans la maison. « T’ES LÀ, MA PUCE !? » Doucement, il referma la porte d’entrée et condamna l’unique issue de sortie de cette femme. « Allison... Je savais les démocrates impulsifs… Mais comme à votre habitude, vous prétendez tout avoir, tout savoir. Alors que vous ne savez pas de quoi vous parlez. » Véridique, le républicain ne connaissait pas la cause d’une agitation. « Toi. » Cracha-t-elle avec haine. « Tu passes le plus clair de ton temps à me pourrir la vie ! Mon poste ! Ma maison ! Ma voiture ! Ma vie tout entière est un putain de fiasco depuis ton arrivée ! TU. ME. POURRIES. LA. VIE. ANDERSON ! Tu m’as tout pris. TOUT ! »

Sous le regard inexpressif, voire ennuyé de Kai, elle explosa en sanglot. « Mais pas ma fille ! TU N'AVAIS PAS LE DROIT, ENFOIRÉ ! » Beugla-t-elle en colère. « Pas ma petite Cindy… Pas elle… » Toujours dans l’incompréhension d’un tel émoi. « Cindy ? » Pour le coup, il tentait réellement de comprendre un tel foutoir, bien qu’il en profitait comme un enfant émerveillé par à la beauté des illuminations de Noël. « NE ME MENS PAS ! Pitié… Ne me mens pas… Je sais ! Je l’ai vu. Elle était avec lui ! » « Lui ? » « OUI, LUI ! TON PUTAIN D’ENFOIRÉ DE COPAIN. » « Ah ! Tate… » Face à l’apathie de Kai, elle s’aventura dans le salon croyant le trouver ici. « TATE ! » Sa voix tremblante déchirait l’air… Sa tristesse était indescriptible… Elle souffrait le martyre… Cette peur la faisait agir de manière irrationnelle… « La peur... Hmm… » Il emplit l’air de ses poumons comme s’il se délectait un tel sentiment. « La seule chose qui possède encore de la valeur… » Lentement, il s’approcha de la femme et esquissait un sourire amusé. « Ça t’amuse !? » « Non… Bien sûr que non… Tu crains de perdre ta fille… Cette peur irrationnelle… Je sais. Je sais… » Il marqua une pause. « Mais, Tate n’est pas ici et je ne sais pas où il est… Et, à ma connaissance, la charmante Cindy n’est pas ici, non plus. » A ses paroles, Allison vit une lueur d'espoir et s’engouffra dedans la tête la première. « Et s’ils s’étaient fait kidnapper !? L’autre jour, j’ai vu… Une fourgonnette… Avec. Avec des gens cagoulés. Nos enfants ne sont pas à l’abri ! Non… On ne peut pas laisser le monde tel qu’il est ! Tu avais raison l’autre jour, au meeting… La ville n’est plus sûre… » Toutefois, elle remarqua son calme olympien face à la disparition de son petit hibiscus doré. De son côté, Kai appréciait les mots qu’elle énonçait : tu avais raison. Cette phrase résonnait en lui. Il prit une nouvelle inspiration pour savourer cette délicate attention et s’assit sur le canapé. « Tate… » L’unique personne que Kai n’avait pas déshumanisée en lui retirant son prénom pour le remplacer par un pseudonyme. « … Va bien. » S’il venait à se faire kidnapper, il faudrait s’inquiéter pour ses ravisseurs. « Comment tu peux dire ça ? MENTEUR ! C’EST TOI ! TOI ! TOI ! ESPÈCE DE CONNARD. » Prise de rage face à son impuissance, elle bazarda tout ce qu'il se trouvait à portée de main, divers objets jonchaient le sol... En pleurs et épuisée, elle se laissa tomber mollement sur le parquet et le martelait de coup. « Kai… Pitié… Rends-la-moi, ma fille… Elle est tout ce qu’il me reste… Pitié… Pitié. Je t'en supplie... » Accablée, elle rampa misérablement jusqu’au pied du gourou. « Je n’ai pas ta fille… C’est dommage. Je l’aimais bien. Elle respirait la joie de vivre… » Ses mots étaient faussement doux. Cindy n’était rien… Absolument rien ! Sa main se déposa sur son crâne, comme un maître félicitant son chien à ses pieds. « … Mais peut-être que sa mère aurait dû rester sagement à sa place… » Sous cette menace à demi voilée, sa main glissa le long de ses cheveux. Arrivée à sa tempe, son index s'enfonça dans sa chair afin de l'inciter à se mouvoir. Poupée chétive, sa tête pivota et aperçut le présumé coupable… Qu'en était-il réellement ? Allison s'enfonça davantage dans les jambes du républicain... Naïvement, elle espérait qu'il la protégerait malgré leurs différents. « Tate. Ma fille... Je t'ai vu... Où est-elle... » Souffla-t-elle. Une apparence à la chevelure blonde se tenait là, devant elle, au niveau de la séparation du salon et du couloir… Ses mains en retrait, comme s’il cachait quelque chose. « Alors, Tate ? As-tu kidnappé la pauvre Cindy ? » L'engouement dans sa voix trahissait son enthousiasme de le voir.
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