I Believe I can Fly (Lucy)

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Gonzo & Lucy

I believe I can fly and I would like to try it with you

LJetant un regard vers la lune, je la regardais nostalgique baigner la belle ville de New-York d’une lumière tamisée. J’avais toujours beaucoup aimé la nuit. Elle avait un côté assez romantique que n’avait pas la journée. Et puis ce soir, elle m’était absolument primordiale. Après tout, si je m’étais rendu dans le parc de Central Park, ce n’était pas pour rien. J’avais un but, un objectif, un rêve qu’il fallait que j’accomplisse. La nuit ne m’avait jamais semblé aussi claire et étoilée que ce soir-là. C’était donc le moment ou jamais. Levant mes petites pattes bleues et pelucheuses en direction de la lune, je calculais les étoiles et murmurais pour moi-même.

« Alors c’était quoi déjà… ah oui. Deuxième étoile à gauche et tout droit jusqu’au matin. Oui c’est ça… »

Je tournais alors ma direction vers la petite chaise qui se trouvait à côté de moi. Je commençais à peine à vérifier les attaches que j’y avais fixée lorsqu’une petite voix zozotante se fit entendre à deux pas de moi.

« Excuse-moi Gonzo mais elle est pas censée être à droite ton étoile ? »

Je me tournais alors et laissait un sourire éclairer mon visage. C’était Rizzo ! Le rat qui était devenu mon partenaire préféré à l’écran et également l’un de mes meilleurs amis.

« Oh Rizzo… je ne t’avais pas entendu. Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Le rat en face de moi se mit à tortiller ses petites pattes. Il avait l’air gêné.

« Eh ben euh c’est Kermit qui m’envoie. Il avait… enfin il craignait qu’après le départ de Camilla tu fasses une bêtise. »

Je perdis alors presque immédiatement de ma superbe. Entendre prononcer le nom de Camilla me faisait mal au cœur. J’avais aimé tendrement ma petite poule. Elle avait été ma compagne durant près de vingt ans. Nous étions heureux ensemble… enfin c’est ce qui me semblait. Pourtant, il avait fallu qu’un coq vienne s’installer dans notre poulailler pour qu’elle m’oublie totalement. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Après tout, notre histoire d’amour n’était pas des plus simples. Elle avait peut-être fini par vouloir s’installer avec quelqu’un de son espèce. C’était plus simple qu’un amour impossible avec le petit monstre indéfinissable que j’étais. A cette pensée, j’essuyais une larme qui coulait le long de mon long nez. Comme je ne voulais pas que mes amis s’inquiètent, je me tournais vers le petit rongeur avec un sourire attristé.

« Oh ben c’est très gentil à toi. Je vais bien. Tu peux aller rassurer Kermit. »

Désireux de changer de conversation, il se tourna vers ma machine volante.

« Dis, qu’est-ce que tu es en train de bricoler exactement ? »

Je repris alors du poil de la bête et annonçait fièrement.

« Oh ça c’est… C’est une chaise volante que je prépare pour un nouveau numéro. Elle est chouette, non ? »

« Gonzo… tu sais que je sais quand tu mens ? T’as pas le nez qui s’allonge… heureusement pour toi d’ailleurs sinon je te raconte par la taille de l'engin. Mais je suis sûr que c’est pas pour un de tes numéros. »

Il me fixait alors de regard et tapotait de sa patte sur le sol tout en croisant les bras. Je n’avais pas le cœur à lui mentir davantage. Pas après tout ce qu’il avait fait pour moi ces dernières années. Je poussais alors un soupir avant de reprendre.

« Bon d’accord… c’est vrai. C’est pas pour un de mes numéros. Je pars pour un voyage… un voyage au pays imaginaire. Tu sais qu’on a regardé le film de Peter Pan l’autre jour pour la préparation de notre prochain film ? Eh ben ça m’a donné une idée. S’il est vraiment possible de pouvoir s’envoler grâce à la poussière de fée, peut-être qu’il y a un moyen d’en ramener ici à New-York. Tu imagines ça ? Le Grand Gonzo dans son prochain numéro… le muppet volant ! »

« D’accord donc toi tu veux aller au pays imaginaire, rencontrer des fées qui te donneront le pouvoir de voler et revenir ici. Je vais dire à Kermit de préparer la camisole de force. Tu vas pas bien Gonzo… t’as même carrément sauter un fusible ! »

Mais je ne l’écoutais pas. Je m’étais déjà assis sur ma chaise et j’avais attaché ma ceinture de sécurité et attachais mon casque sur la tête. D’une pression de manette, j’enclenchais les réacteurs et me préparais à faire le grand saut.

« Souhaite-moi bonne chance, Rizzo. On se verra demain matin. »

« Non mais attends… tu vas pas partir sans moi quand mêêêême… »

N’étant pas décidé à me laisser braver seul le danger, Rizzo s’était accrocher à ma chaise qui partit alors. Mais cela ne se passa pas comme prévu. Très vite… le réacteurs s’affolèrent et ma chaise parti dans tous les sens sans que je ne puisse la diriger. Elle s’éleva rapidement pour ensuite plonger en piquet vers le sol. Elle finit par s’écraser quelques mètres plus loin. Je m’interrogeais alors sur le sort de mon brave petit ami.

« Rizzo est-ce que tu vas bien ? »

Le rongeur se mit à trembler dans tous les sens… il était visiblement en état de choc.

« C’est la dernière fois… tu m’entends bien, la dernière fois, que tu me fais un coup pareil. »

Je me rendis alors compte qu’une présence était à nos côté. Mon vaisseau de fortune s’était écrasé à deux pieds d’une jeune femme. Je relevais mon regard vers elle.

« Oh je suis… je suis désolé, vraiment. J’espère que je ne vous ai pas fait mal ? »

belle âme

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I believe i can fly ft @Buster D. Gonzales

Les choses vont un peu mieux depuis que j'ai quitté le pays Imaginaire. Je suis partie reprendre mes affaires, j'avais espoir de ne plus y remettre les pieds. Je ne voulais plus rien savoir de Peter. Je ne dirais pas que je l'ai oublié ce serait un énorme mensonge, je garde toujours espoir qu'il réalise son erreur et revienne vers moi pour que tout soit comme avant. Heureusement pour moi maintenant j ai ma sœur, ca m'a sans doute éviter de sombrer et de compenser toute ma peine dans du rhum parce qu' entre la perte de mes ailes , peter etc j'ai quand même bien l'impression que la vie se fout littéralement de ma tronche… Je n'ai pas encore décidé si je voulais me trouver une maison comme une humaine ou si je voulais vivre simplement comme une fée et me trouver une petite cabane quelque part. De toute façon je passe voir ma sœur régulièrement et le reste du temps je traîne ici dans ce parc. Je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j'y fais je n'y réfléchis pas trop. Je marchais tranquillement sans vraiment regarder autour de moi alors je vous laisse imaginer le bon de terreur que j'ai fait lorsqu'une espèce de chaise étrange vint atterrir juste à côté de moi. Je regardais l'espèce de créature bleue se disputer à demi avec ce que je suppose être un rat. Il n'était clairement pas d'ici ça se voit mais je ne sais pas vraiment ce qu'ils sont. La créature bleue vint s' adresser à moi, je souris légèrement, entre la confusion et l'intrigue

Non je n ai rien merci, vous m'avez juste fait incroyablement peur mais je ne regardais pas autour de moi c'est sans doute pour ça

Je hausse les épaules et lui souris. Je continue de le dévisager, intriguée par ce qu'il était. Je n'avais encore jamais croisé de telle créature. Il avait aussi un nez incroyablement long mais je ne pense pas que ce soit un détail important. Enfin je crois, je me rapproche un peu d' eux et souris

- Je m' appelle clochette enchantée mais dites moi qu'êtes vous ? Je n'ai jamais vu de tels créature dans les parages

Pardon ça manque sans doute de délicatesse mais j'étais sincèrement curieuse pour le coup. Je ne prends pas le temps de me présenter comme fée, disons que beaucoup connaissent malheureusement mon nom ici depuis mes mésaventures avec Regina. Une fée qui perd ses ailes puis les récupère comme par magie ce n'est pas commun a priori. Je m'approche encore un peu pour observer leur étrange vaisseau. Il n'avait absolument aucune chance de décoller, ce n'était pas surprenant qu'il se soit écraser.

- Qu'avez vous tenté de faire avec une chaise ? Je peux me permettre de supposer que ça a échoué ?

Je ne suis pas encore habituée à toutes ces étranges technologies humaines, qui, pour la plupart, ne fonctionnent même pas. Chez moi il ne suffit qu'un peu de poussière pour que tout semble plus simple

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Gonzo & Lucy

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LBon, je vous l’accorde le vol d’essai avait eut des ratés. D’ailleurs Rizzo me l’avait bien fait remarquer. Il semblait m’en vouloir énormément d’ailleurs. Mais elle avait réussi à s’élever de quelques mètres. Elle pourrait très bien m’entraîner bien au-delà non ? Ce qui e chagrinais plus c’était que dans ma chute, j’avais manqué de blesser la jeune femme qui se trouvait à quelques mètres de nous. Me blesser moi je m’en fichais et pour tout dire j’en avais l’habitude. Après tout, j’étais le grand Gonzo ! Mais j’avais horreur de savoir que quelqu’un d’extérieur puisse souffrir de mes cascades. Je m’excusais donc sincèrement auprès d’elle et espérais qu’elle ne s’était pas faite trop mal.

« Je suis désolé… j’essaie juste d’adapter les réglages de mon nouveau moyen de transport. Mais comme vous le voyez, il y a encore des choses à améliorer. »

J’entendais Rizzo pester à mes côtés. Je tâchais cependant de ne pas y prêter trop d’importance. Après tout, il était en grande forme lui aussi. Sinon comment pourrait-il trouver l’énergie de me gronder pour cette pirouette ? Elle évoqua alors le fait qu’elle n’avait jamais vu de créature comme moi. Une petite pique à laquelle mon ami répondit du tac au tac.

« Ouais et vous risquez pas de croiser d’autres créatures comme lui. Il est unique dans son genre… heureusement d’ailleurs. »

J’avais abaissé mon regard vers le sol à ce moment-là. Être le seul monstre de mon espèce était quelque chose qui me pesait beaucoup. J’aurais tellement voulu pouvoir rencontrer d’autres êtres qui me ressemblaient mais ça ne risquait pas d’arriver. Pourtant j’y avait cru le temps de l’un de nos films qui m’avait fait passer pour un extra-terrestre. Pourtant, la fin du film avait sonné la fin de mon rêve. Jamais je ne rencontrerais de cousins qui me ressemblaient. Je finis par relever une petite mine triste dans sa direction.

« Mon ami à raison, il y en a qu’un comme moi dans ce monde et si ça se trouve dans l’univers tout entier. Moi je m’appelle Gonzo et voici mon ami Rizzo. Nous sommes des muppets. »

Je repensais alors au nom qu’elle nous avait donné et en quelques secondes mon visages s’illumina et mes yeux s’ouvrirent au point de sortir de leurs orbites.

« Attendez… vous nous avez bien dit que vous vous appeliez Clochette ? Clochette… comme la fée de Peter Pan ? »

Je me mis alors à sautiller dans tous les sens en me tournant vers le rongeur.

« Rizzo, tu te rends compte de ce que cela veut dire ? Nous avons réussi… nous avons trouvés Clochette. »

Impatient de rabattre mon enthousiasme un peu trop exubérant, Rizzo ne put s’empêcher une remarque cinglante.

« Rectification monsieur le pilote de génie, c’est elle qui nous a trouvé… toi la seule chose que t’as réussis à faire nous crasher dans Central Park. »

« C’est vrai… mais ça ne change rien au résultat. Vous êtes la vraie Clochette, non ? Et vous… vous êtes encore plus belle que ce que j’imaginais. »

C’est vrai qu’elle était ravissante avec ses cheveux bouclés qui retombaient sur son visage et son magnifique petit nez retroussé. Je ne sais pas si elle m’avait écouté puisqu’elle porta son attention sur ma chaise de fortune. Donc non seulement elle était belle comme tout mais elle s’intéressait en plus à mes créations ? Elle avait décidément tout pour me plaire.

« Oh j’essayais de créer un engin volant pour rejoindre le pays imaginaire. Il paraît qu’il suffit de suivre cette étoile… mais euh… vous le savez mieux que moi je pense. »

Je m’arrêtais un instant, réalisant que c’était plus qu’étrange qu’elle se retrouve là avec nous.

« Je peux vous poser une question ? Comment ça se fait que vous vous soyez là ? Ce n’est pas votre monde. »

belle âme

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je dois avouer ne pas trop avoir compris pourquoi la machine c'était écraser a mes côtés mais personne n'était blesser c'est le principal ! Je lui disais juste qu'il m'avait fait peur, je ne m'étais pas attendu au crash d' une machine mais il faut dire que je regardais ailleurs plutôt que devant moi, comme toujours.

- C'est la première fois que vous la faites voler ? C'est normal que tout ne soit pas parfait du premier coup il faut réessayer je suis sure que ca finira par marcher

J'étais un peu surprise des deux créatures en face de moi, ce n'était pas commun après tout. Je n'avais jamais vu de telles créatures donc j'étais curieuse mais c'était sans méchanceté donc entendre son ami se moquer me fait cruellement rougir, mes joues prenant un teint écarlate. Je ne voulais vexer personne j'étais juste curieuse

- Je… je suis désolée … ce n'est pas ce que je voulais dire, vous êtes charmant, je n'est juste jamais croiser quelqu'un qui vous ressemble, ni à l'un ni à l'autre et j'étais juste curieuse… je ne voulais pas être méchante. Nous sommes tous unique et tant mieux après tout

J'accentue un peu le ni a l'un ni à l'autre, après tout je parlais aux deux. Je lui souriais doucement, laissant mes joues reprendre doucement une couleur normale. Je me présentais rapidement après tout c'est toujours plus agréable de savoir à qui on s'adresse. A priori il connaissait mon nom. Réussi ? Ça veut dire qu'ils me cherchaient ? Mais pourquoi donc ?

- alors oui cette clochette enchantée mais je ne… laissez tomber… pourquoi semblez vous me chercher ?

Son ami venait encore se moquer de lui, je ne le trouvais pas gentil, après tout on ne peut pas tout réussir du premier coup, c'est facile de se moquer mais aurait-il fait mieux ? Je trouvais drôle qu'il me demande si j'étais la vraie, disons que j'espère l'être au moins oui. Ça me faisait plaisir de savoir qu'il me trouvait belle. C'est toujours agréable à entendre

- Je vous trouve méchant avec votre ami… il a sûrement fait de son mieux et je suis sûre qu'il s'améliorera… Sinon oui je pense être la vraie clochette, je l'espère du moins. Merci beaucoup

Bon je ne me suis pas étendu en remerciement parce que mon attention s'est portée sur la machine, elle était fascinante. Sans même m'en rendre compte je commence à toucher un ou deux truc de sa machine pour les changer de place, dans le sens la ca n'aurait pas pu voler je vous assure. Je relève finalement la tête quand il parle du pays imaginaire, me cognant légèrement au passage. Aie… je me frottait la tête en le regardant

je… oui je sais mais pourquoi vouloir vous rendre la bas ? C'est dangereux

bon la question qui fâche, pourquoi je suis ici ? J'admet parfois ne pas le savoir moi même pour le coup.

ma sœur est venue vivre ici avec l'homme qu'elle aime et son futur enfant donc je lui rends parfois visite. J'aime me promener et depuis Storybrooke je fuis un peu le pays imaginaire. Je n' ai plus vraiment ma place au pays des fées donc je cherche un peu ma place dans ce monde.

J'avais un petit sourire triste de repenser à tout ça mais ce n'était pas, j'avançais doucement et les choses allaient mieux, un peu.. je reportai mon regard à son étrange machine en souriant

- Vous avez commis quelques erreurs qui vous empêcheront de voler, regardez si vous placez la pièce la de ce côté et vous bloquez le mécanisme derrière. Attendez un instant

je bricolais deux ou trois pièces, en ajoutant une autre que je sortais de ma poche. Bah quoi je suis une fée bricoleuse à la base ! j'ai toujours tout dans les poches. Je finis par me retourner fière de moi

- Bon elle ne volera toujours pas jusqu'au pays Imaginaire mais elle devrait décoller mieux maintenant ! Je serais sincèrement ravie de vous aider à l'améliorer.

j'étais plutôt certaine qu'elle pourrait faire quelques mètres de plus et atterrir sans s'écraser ce qui serait déjà un mieux, non ?

AVENGEDINCHAINS

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Gonzo & Lucy

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Prétendre que ce genre de rencontres ne m’arrivaient jamais seraient un mensonge. L’un des avantages lorsque l’on est une Muppet c’est que notre monde est peuplé de surprises et d’évènements qui semblent étrange au commun des mortels. C’est le sens même de notre vie après tout… apporter du rêve et de l’évasion à tous les enfants du monde… les petites tout aussi bien que les grands enfants d’ailleurs. En parlant, il me semblait d’ailleurs vive une à l’instant et c’était follement grisant. Et l’élément déclencheur était la ravissante jeune femme qui se trouvait face à moi. Elle tentait de ma rassurer et cela me faisait très plaisir.

« C’est vrai ? Vous pensez vraiment que j’arriverais à la faire voler ? Ce serait vraiment fantastique. »

Elle déclara alors ne jamais avoir connu de créatures comme nous. Ce qui semblait assez évident. Jamais elle n’aurait eu l’occasion de rencontre une créature comme moi… par plus qu’un rat parlant d’ailleurs. Je lui souris alors légèrement, pour lui faire comprendre que ce n’était pas grave. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais face à une telle situation.

« Oh ne vous inquiétez pas pour ça, vraiment. C’est toujours agréable de faire de nouvelles rencontres, surtout si c’est étonnant. D’ailleurs vous me croirez ou non mais je suis devenu un jour ami avec une vache multicolores qui avait des bananes la place de ses cornes. »

« C’était avant ou après que tu gobes la pilule bleue que t’a donné Floyd, Gonzo ? »

Rizzo avait lancée cette remarque avant de se lancer dans un fou rire qu’il ne put réprimer qu’en prenant la mesure des paroles prononcées par Clochette.

« Non mais attendez… ça veut dire que vous n’avez jamais entendu parler des Muppets ? »

A ses yeux c’était plutôt étonnant. Tout le monde dans cette ville avait entendu parler de nous et notre réputation avait dépassé de loin les frontière des Etats-Unis. Moi je ne lui en tenais pas rigueur. Après tout, elle venait elle-même de confirmer qu’elle ne venait pas du même coin du monde contes que nous… qui commençait à être un multivers plus tarabiscoter que celui de Marvel. J’enchaînais alors sur la révélation de l’identité de la blondinette. Clochette ? C’était vraiment Clochette ?

« C’est un honneur de vous rencontrer, Clochette ! Je… enfin j’ai toujours rêvé d’apprendre à voler. Je suis un cascadeur chevronné. J’ai été projeté d’un canon sur une distance de plus d’un kilomètre. Mais rien ne doit égaler la sensation de voler. Je sais que les fées détiennent le secret pour voler et je... enfin je voulais me rendre au pays imaginaire pour ça, apprendre à voler pour de vrai ! »

Elle nous expliqua alors qu’elle était arrivée ici après la malédiction. Elle cherchait un moyen de pouvoir s’intégrer à la vie dans cette ville. J’étais un peu triste pour elle… être écartée du monde des fées comme ça, cela ne devait pas être évident. Rizzo aussi était choqué… mais lui n’hésita pas à la dire à haute voix.

« Quoi ? Ils vous ont fait partir du royaume des fées ? Mais pourquoi ? Vous êtes sans doute la star des stars chez elles. »

« Veuillez excusez mon ami, il a une fâcheuse tendance à se montrer trop curieux. Vous n’êtes pas obligée de répondre. »

C’est alors qu’elle commença à trafiquer un peu ma machine de fortune, m’expliquant comment je pouvais améliorer les capacités de vol de la machine. Donc en plus d’être une belle belle, douce, optimiste et gentille… elle était en plus bricoleuse ? Il me semblait que je venais de rencontrer la femme parfaite. Une véritable perle rare. Je lui adressais mon plus joli sourire avant d’ajouter.

« Je serais vraiment ravi d’accepter votre proposition. Je n’ai plus besoin d’aller au Pays Imaginaire maintenant que vous êtes là. Ce serait vraiment génial si vous pouviez m’aider. Vous semblez d’ailleurs bien vous y connaître en mécanique… comment ça se fait ? »

belle âme

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Jai toujours trouve ce genre de rencontre fortuite intéressante. Après tout le hasard fait souvent bien les choses non ? J'étais curieuse de son étrange machine mais j'avais foi, j'étais certaine qu'il finirait par la faire voler même si ça demandera peut être quelques atterrissages en catastrophe

- Eh bien oui, rien ni personne n'apprend à voler sans atterrissage difficile je vous assure

Ah je me suis plus d'une fois échouée lors d'un envol ou sur la route, pourtant je suis une fée, je née avec des ailes donc ca pourrait sembler facile. Les deux amis étaient étranges et je ne parlais pas de leur apparence comme à sembler le sous entendre l'ami, je le trouvais d'ailleurs méchant avec le second, pourquoi lancer ce genre de pique à son ami ? N'est-on pas censé se soutenir ? Le premier me racontait ses aventures et je le trouvais fascinant, bien que comme auparavant il se prenait des commentaires du second.. je croisais les bras, laissant mes joues rougirent de mécontentement

- vous faites des commentaires comme ça à chaque fois qu'il ouvre la bouche ? Laissez le s'exprimer non ? Cette histoire de vache multicolore m'intéresse beaucoup et je serais ravie d' en apprendre plus sur cette amitié incongrue. Et non je n'ai jamais entendu parler de muppets, désolée

On ne parle pas vraiment de tout ça, que ce soit au pays des fées ou au pays imaginaire. Mon identité avait semblé le surprendre, a priori il me cherchait et ça c'était encore plus étonnant. J'étais curieuse de savoir pourquoi en réalité, les gens ne me cherchent pas quand ils ont besoin d'une fée habituellement. C'était un personnage des plus surprenant mais pour être honnête je le trouvais totalement adorable. J'admet avoir eu un regard triste en commençant ma phrase… heureusement je me suis vite reprise, je dois passer a autre chose..

- Je vous assure qu'il ne fait pas bon de passer au pays imaginaire en ce moment… par contre je trouve vos exploits impressionnants et je serais vraiment ravie de vous aider à apprendre à voler. Je trouve cette idée merveilleuse

je frappais joyeusement des mains, je dirais bien ne pas toujours être si expansive mais ce serait un mensonge. Je pinçais les lèvres à la question de la créature qui semblait être un rat, rizzo je crois

- Ce n'est pas si simple. Mon nom est en effet connue mais parce que je suis la fée que l'on a exilée et à qui l'on a retirer les ailes… disons qu'à vouloir toujours aider les autres j'ai finis par aider les mauvaises personnes et on me l'a fait payer.. et je vous rassure monsieur Gonzo ses questions ne me dérange pas , j'ai appris de mes erreurs passée.

Par réflexe je venais mettre le nez dans sa machine, commençant à bidouiller un peu. En venant ici j'ai appris bien des choses sur ce monde, je continuais de collectionner les objets trouvés, je finissais toujours par trouver comment les utiliser. Je fouillais dans ma sacoche, celle-ci avait une magie impressionnante que j'avais récemment découvert, l'intérieur était plus grand que l'extérieur, c'est pratique pour ranger mon bazar. Je fouille donc jusqu'à trouver deux trois objets que je place ci et là. Je ressortit la tête fière de moi, j'étais certaine qu'elle volerait un peu mieux maintenant. Je voulais l'aider à réaliser son rêve, d'autant plus que je possède de la poussière de fée pour l'aider si nécessaire. Je souriais à sa question, a priori ils ne savent pas tout de la fée clochette

- Chaque fée née avec un talent particulier, certaines sont douées avec les plantes, l'eau, les animaux et pour ma part je suis une fée bricoleuse, je trafique un peu tout ce que je trouve pour en créer de nouveaux objets. Je récupère tous les objets étrange que je trouve et je construis avec mes trouvailles

Je ne pensais pas que ce puisse être si incroyable a l'époque, j' ai même tenté de changer de talent. Du moins jusqu'à ce que je découvre la valeur du mien et que j'apprenne à l'apprécier à sa juste valeur.

- Si vous me le permettez, je suis juste qu'en jetant un œil ensemble, nous pourrions facilement faire voler cette machine. Si vous l'acceptez du moins

Je voulais apprendre à connaître un peu ces deux amis, et au demeurant j'étais particulièrement curieuse de voir où mènerait cette mystérieuse machine.

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Gonzo & Lucy

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La fée admis que voler n’était pas une expérience évidente. Apparemment, même avec une paire d’ailes ce n’était pas un talent inné. Un peu comme un enfant apprenant à marcher en quelque sorte. Je lançais alors une remarque en étant très fier de moi. Comme si le fait que d’apprendre que voler s’apprenait m’avait rassuré. Je ris un peu avant d’admettre de bon cœur.

« Oh les atterrissages catastrophe ça me connaît. J’en ressors toujours indemne et c’est pour ça que l’on me surnomme le grand Gonzo. J’ai beau ne pas un être un chat, je retombe toujours sur mes pattes. »

En réalité, ce n’était pas tout à fait vrai. Il m’était arrivé plus d’une fois de me retrouver à l’hôpital. Comme cette fois où nous avions tenté de faire une échelle de muppets qui avait eu pour conséquence pour moi de passer six mois dans le plâtre. Mais tout le monde ne peut pas être parfait, si ? Je vis Rizzo lever les yeux au ciel, retenant une remarque. Je sentais bien qu’il l’avait sur le bout du museau mais il décida de la garder pour lui. Après tout, il venait de se faire sermonner par la jolie blondinette dont les joues s’étaient tintées d’une délicieuses couleurs carmin. Plutôt que de raconter cette histoire, je choisis de calmer le jeu en lui souriant gentiment.

« Oh ne vous inquiétez pas… on adore se taquiner l’un et l’autre. C’est notre manière de nous prouver notre amitié. Je sais que c’est parfois difficile à suivre mais nous sommes des muppets. Nous avons toujours eu des relations assez étranges. »

« Oh tient en parlant de muppets… ça vous dirait de venir voir notre spectacle ce soir ? Ça sera une manière pour vous de rencontrer notre bande d’artistes. T’en penses quoi, Gonzo ? »

Il m’adressa alors un clin d’œil. Apparemment mon ami avait compris que la jeune femme me plaisait. Il voulait simplifier les choses en la poussant à nous découvrir davantage. C’était peut-être pour lui un moyen d’enterrer l hache de guerre avec elle.

« Oh mais oui, vous pourriez venir… je suis sûr que toute la bande serait ravie de vous rencontrer. Peut-être que Kermit vous proposerait d’être notre invitée. Une personnalité aussi célèbre que vous. »

Bon d’accord, je m’emportais un peu trop vite. Mais c’était dans ma personnalité. J’avais toujours été comme ça. Un rapide ! Mais j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas trop. Je me demandais pour quelle raison il n’était pas prudent de venir au pays imaginaire mais je ne voulais pas l’interroger sur le sujet. Cela avait l’air de lui faire de la peine et je ne voulais surtout pas la faire souffrir.

« Je suis désolé pour vous… cela n’a pas dû être facile de vous faire ainsi rejetée. Je sais ce que c’est que d’être un paria. »

Les spectateurs avaient si longtemps boudés mes exploits et il m’avait fallu beaucoup de persévérance et de courage pour que les huées et les jets de tomate ne se change en applaudissement.

« En tout cas, si vous avez besoin d’amis sachez que nous serons là pour vous. Nous sommes des spécialistes pour remonter le moral des gens tristes. »

Nous la regardions tous deux impressionnés alors qu’elle sortait de son sac des objets tous plus intéressants les uns que les autres. Rizzo ne pu s’empêcher de l’exprimer d’ailleurs.

« Ouah mais comment vous faites ça ? Votre sac à un truc, c’est pas possible autrement. »

Je l’écoutais avec admiration parler des fées du pays imaginaires et cela me donnait envie de rêver. C’était dommage qu’elle ne semblait pas apprécier le monde des fées. J’aurais tellement voulu découvrir toutes ces merveilles dont elle parlait.

« Je comprends ce que vous voulez dire. Nous sommes une troupe d’artistes mais chacun possède son talent particulier. Certains chantent, d’autres dansent ou font rire les spectateurs. En tout cas je trouve que votre talent est merveilleux… c’est un don très créatif le bricolage. »

Elle me proposa alors de bricoler ma machine et j’acquiesçais naturellement de la tête.

« Oh mais oui ce serait avec plaisir… mais je… enfin est-ce que vous pourrez apprendre à m’envoler sans machine aussi ? »

belle âme

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Je ne sais pas si c'est un fait universel mais sincèrement pour ma part il suffit que je soit un peu distraite et je vous assure que je finis par m'enfoncer dans un obstacle quelconque.

- C'est ce qui fait d'un volant un bon cascadeur, nos atterrissage avec panache ! D' ailleurs , le talent est bien plus inné que le vol si vous voulez mon avis !

je riais, apres tout on ne sais pas tous faire de beaux atterrissages. Et les chutes vous font rire mais apprendre a tomber est presque plus important qu'apprendre a voler, surtout quand on est comme moi très distrait. J'avais beau passer un super beau moment avec le jeune muppets les commentaires de son ami étaient en train de me faire monter la moutarde au nez. C'était la deuxième fois en quelques minutes que je lui faisais la remarque, c'est quoi cette manie de traiter ses amis ainsi ? Gonzo vient défendre son ami en m'expliquant que leur amitié était comme ça, je trouvais ça étrange surtout que ça ne semblait aller que dans un sens .. la situation s' étant munie d'une explication j'aurais sans doute pu recouvrer ma couleur originelle mais Rizzo venait de m'inviter à me rendre à un de leur show et de rencontrer leur bande. Cette idée me plaisait beaucoup, j'avais très envie de voir le grand gonzo en plein show. Je tapais joyeusement des mains en regardant les deux amis

- Oh oui j'en serais ravie ! J'ai très envie de voir votre show, je veux découvrir le grand gonzo !

Les autres aussi m'intéresse mais je ne sais pas pourquoi, c'était comme si gonzo et moi nous comprenions sur bien des points, c'est difficile à décrire mais je sais qu'on se comprend et j'avais envie d'en apprendre plus sur lui ! L'idée d'être une invitée me stressait un peu, comme je le disais un peu plus tôt malheureusement mon nom n'est pas connu pour les bonnes raisons et j'ai envie que les gens connaissent la vrai clochette pas l'idiotie qui s'était fait bannir par ses semblables parce qu'elle était juste trop gentille pour comprendre qu'elle faisait la la plus grosse erreur de sa vie…

- J'ai vraiment envie de voir votre show mais si on peu éviter de faire de bruits autour de ma présence j'en serais ravie. Je ne veux pas qu'on essaie encore de comprendre comment la petite fée clochette a fait pour être bannie des siens… je veux qu'on connaisse la fée que je suis réellement et pas l'idiote bien trop naïve pour comprendre qu'elle ne peux pas aider tout le monde..

De la tristesse vint percer mon regard, la petite fée trop naïve était peut être ce que j'étais réellement après tout. Je voulais pouvoir croire qu'il y avait de la bonté en chacun de nous. Je voulais redevenir l'ancienne clochette, celle curieuse qui voulait découvrir le monde, toujours prête à aider ses amis et à réparer les nombreuses erreurs qu'elle faisait parfois sous un trop grand engouement. Je n'étais pas plus joyeuse à l'idée de parler du pays imaginaire. Ce n'est pas vraiment facile pour le moment au vu de la situation la bas. Entre ca et parler du fait que j'ai été banni de mon monde ca faisait beaucoup de choses mais savoir que je pouvais avoir des amis me faisait du bien, c'est dur de se sentir seule. Je sais que j'ai ma sœur mais elle est maman elle a bien d'autre a gérer.

- cest gentil, ca me fait plaisir de savoir que je peux encore me faire des amis malgré réputation. Je suis désolée que vous compreniez la situation de paria. J'aurais aimer qu'il en soit autrement, que personne n'ait à vivre ce genre de chose..

beaucoup de choses avaient changer pour moi pendant mes années au pays imaginaire mais reprendre ma vie en main, rencontrer ma sœur, m'éloigner de Peter ca me permettait doucement de redevenir moi même et plus cette fée cynique que j'ai longtemps traîner avec moi… je commence a vouloir jeter un œil a sa machine. Je sortais mes affaires petit à petit de mon sac, vous savez le genre de sac plus grand à l'intérieur ou on peux absolument tout ranger !

- C'est un sac magique. Il est plus grand dedans sinon je n'aurais pas la place de tout emmener j'ai bien trop de bricole que je ramasse partout

Je lui expliquais être une fée bricoleuse, le fait que chaque fée ait un talent. Bref je lui parlais un peu de nous dans notre monde. Je suis sûre qu'il aurait aimé cet endroit.

- heureusement qu'on est tous dotés de talents divers, ça rend chaque personne intéressante. Concernant le vol je ne peux rien faire de manière permanente mais je pense pouvoir vous accorder cette joie une fois ou deux avec de la poussière de fée

je souriais, ça semblait le rendre si heureux de pouvoir voler que je serais ravie de lui faire survoler les horizons à mes côtés. Je voulais aussi l'aider sur sa machine pour que celle- ci puisse voler pour son spectacle. J'étais plutôt ravie de cette nouvelle rencontrr je pense vraiment qu'on pourrait devenir de merveilleux amis.

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Gonzo & Lucy

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LJ’appréciais ce moment passé avec l’ancienne fée. Je sentais que le courant passait plutôt bien entre nous. J’avais l’impression qu’elle me comprenait bien mieux que la plupart des gens et cela me plaisait infiniment. Je n’étais d’ailleurs pas le seul à comprendre cette entende. Rizzo avait su voir que quelque chose se passait entre nous. Il avait alors décidé de prendre les devants et de l’inviter à notre prochain Muppet Show. C’était adorable de sa part et rattrapait bien des piques qu’il m’avait envoyé pour rigoler. Ce n’était pas pour rien d’ailleurs que tous les deux nous étions amis. Quelle que soit la situation de l’autre nous faisions toujours de notre mieux pour apporter notre aide et arranger la situation. En l’occurrence, mon chagrin lié au départ précipité de Camilla. Je lui souris alors et lui annonçais pour la rassurer.

« Oh ne vous inquiétez pas. Si vous ne souhaitez pas être sur le devant de la scène, vous ne le serez pas. Je m’arrangerais pour que Kermit vous attribue la meilleure place dans notre théâtre. »

Je rougis sous ma peluche bleue lorsqu’elle évoqua le fait qu’elle voulait voir le grand Gonzo à l’œuvre. Cette idée me stressait un peu. Si j’était connu pour mes cascades spectaculaires, j’étais également connu pour les rater systématiquement. Si je voulais avoir une chance de l’impressionner, il faudrait que je me surpasse et évite à tout prix de me ridiculiser. Je ne voulais surtout pas qu’elle vienne à penser que j’étais en réalité un minable sous mes airs fanfarons.

« Je ferais mon possible pour que la cascade que je ferais ce soir-là soi la plus impressionnante de toute. Je vous la dédicacerais. »

Mais pour cela, il faudrait tout d’abord que je m’assure que cette machine volante puisse fonctionner pour la représentation. C’est pourquoi, nous nous remettions au travail et reprenions notre bricolage. Elle me parla alors d’elle et des regrets de son passé. Je la sentais mal à l’aise vis-à-vis de cette mauvaise réputation qu’elle avait pu se faire. Je tentais alors de lui sourire et de la rassurer.

« Vous savez, à mes yeux vous avez toujours été l’image même du rêve, cette petite fée qui nous permettait d’accéder à un monde rempli de magie et de belles aventures. Je sais que je ne suis pas le seul à le penser. Vous êtes un personnage très important dans ce monde et vous êtes appréciée par beaucoup de personnes qui connaissent l’histoire de Peter Pan. Votre arrivée dans ce monde est comme un nouveau départ pour vous. Vous n’avez pas à vous inquiétez de celle que vous étiez auparavant ou des mésaventures qui vous sont arrivées. Vous pouvez être celle que vous désirez. Et nous serons très heureux d’être vos amis. Pas vrai Rizzo ? »

« Oh oui tout à fait ! Vous serez la bienvenue chez nous. Et je peux vous dire que question réputation on s'en colle tous une drôle... personne ne vous jugera chez nous. »

Elle déclara qu’elle pourrait m’offrir une chance de voler et je sentis mon cœur s’emballer. Cela serait tellement merveilleux de pouvoir voler… survoler les buildings de la Grosse Pomme et découvrir le bonheur de caresser les nuages.

« C’est vrai ? Vous feriez ça pour moi… j’en serais réellement ravi. Bon et si nous nous remettions à notre bricolage. Est-ce que je peux vous aider à bricoler ? »

belle âme

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j'aimais vraiment l'idée de me rendre a l'un de leur spectacle, je voulait en découvrir plus sur les muppets. Par contre, l'idée d'être au devant me mettait très mal à l'aise, je préférais rester discrète pour éviter les ennuis.

- J'aimerais beaucoup vous voir sur scène. C'est une merveilleuse idée mais effectivement je préférerais rester discrète me concernant. Merci de le comprendre

Je sais que je me répète un peu mais il me fait perdre mes moyens, je ne saurais expliquer pourquoi d'ailleurs. Je souriais doucement à la créature, j'étais flattée de cette idée

- Eh bien n'en faites pas trop quand même, je m'en voudrais que vous vous blessez pour moi. Mais je suis flattée, sincèrement

Je déposais un petit bisous sur sa joue. Il était vraiment adorable et je comptais bien veiller à ce qu'il ne se fasse pas mal même si je devais user d'un peu de poussière de fée pour l'aider discrètement. Évidemment je gardais cela pour moi. Je l'écoutais me parler de l'image que je circulais, je n'étais pas sûre que ce soit la réalité mais si ça pouvait apporter un peu de magie dans les yeux des gens, je voulais bien les laisser croire cela. Cependant l'écouter parler de Peter était douloureux

- Je suis heureuse de savoir que je peux faire circuler cette belle image mais je vous assure que ce n'est pas comme ça pour moi. Dans mon monde je ne suis que la fée sotte bien trop gentille pour être prise au sérieux. Celle qui enchaîne les bourdes et qu'il vaut mieux ne pas avoir dans les pattes. Quant à Peter, il est…. Loin d'une image féerique… merci a vous deux en tout cas

Avoir des amis ici ne devrait pas faire de mal. Savoir que l'on ne me jugerais pas, que je ne serais pas la bête curieuse de la conversation était vraiment agréable. Ca allais changer de tour ceux qui se plaisent à croiser la fée clochette, l' abrutie qui a perdu ses ailes à cause de la méchante reine…

- Évidement que je ferais cela pour vous, je peux même vous offrir une petite démonstration rapide avant de bricoler ensemble. Vous me faites confiance?

Je regardais autour de moi pour qu'il n'y ait personne. Je prenais ma forme miniature pour pouvoir sortir mes ailes et m' envoler. Je déposais un peu de poussière autour de mon nouvel ami et vint lui tendre la main

- N'aie pas peur, suis moi juste d'accord ? On finit de bricoler ensemble dès que nous nous reposons. Rizzo, tu veux venir aussi ?

L'un comme l'autre peuvent évidemment refuser ma proposition. Je comprenais que cela puisse faire peur, d'autant plus que l'envol n'est pas toujours simple à gérer aux premiers abords.

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LJe pouvais comprendre qu’elle ne souhaite pas nous rejoindre sur scène. Elle était tellement belle et charmante… je suis certain qu’elle aurait fait un malheur sur les planches ! Mais il s’agissait d’une fée. Ces petits êtres avaient l’habitude de dispenser leur magie et faire le bonheur des gens en toute discrétion. Faire le show n’était peut-être tout simplement pas dans sa nature. Ce n’était pas donné à tout le monde. Lorsqu’elle avoua qu’elle ne souhaitait pas me voir me faire du mal pour elle j’eus du mal à réprimer un rire.

« Ne vous inquiétez pas. J’ai l’habitude de me blesser mais je cela ne m’a jamais arrêté dans aucune de mes cascades. J’aime l’adrénaline que ces cascades peuvent me procurer. Le frisson du danger… la volonté de réaliser l’impossible… j’aime tout ça. Je vous promets de mettre au point pour vous le meilleur de mes numéros. »

La scène qui s’en suivit fut surréaliste. Lorsque Clochette se pencha vers moi pour me donner un bisou, le temps de suspendit durant un instant. C’était un moment tellement doux et un bisou tellement agréable. Je restais les yeux fixés sur elle durant quelques secondes sans pouvoir rien dire. Je n’entendais que la voix de Rizzo s’élever dans le lointain. Ce dernier me tapotait gentiment l’avant-bras pour tenter de me ramener.

« Gonzo… Gonzo… eh oh ! Je crois que vous nous l’avez totalement détraqué. »

Je l’entendis rire alors tout en regardant Clochette. Je finis par reprendre conscience et reprendre également la parole.

« Euh oui… qu’est-ce que je disais déjà… ah oui. Pour moi vous êtes parfaite telle que vous êtes… on n’a pas besoin de faire tout bien dans la vie pour réussir. Et il n’y a pas de mal à se montrer gentille avec les autres. C’est eux qui devraient se sentir honteux de vous avoir traiter aussi cruellement. »

Je devinais facilement que cela avait dû être le cas pour Peter Pan. On parlait quand même d’un enfant tellement ancré dans sa crainte de grandir qu’il venait à achever les garçons perdus une fois qu’ils étaient devenus trop grand. J’ignorai si c’était le cas dans leur monde originel mais ce n’était vraiment pas quelqu’un de bien. Je ne m’aventurais cependant pas sur ce terrain. Il semblait bien trop douloureux pour elle. Elle me proposa même de me faire une petite démonstration ce qui me fit bondir de joie.

« Oh oui j’adorerais ! »

J’en oubliais presque mes fausses ailes qui m’attendaient au sol. Tout ce que je voulais désormais c’était pouvoir m’envoler avec elle dans les cieux. Je saisis donc sa main en toute confiance alors que Rizzo nous regardait attendri.

« Oh non très peu pour moi. Je préfère le plancher des vaches. Je m’y sens bien plus en sécurité. »

belle âme

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I believe i can fly ft @Buster D. Gonzales

J'ai suffisamment vécu sous le regard des autres, a me faire juger et réprimander pour des actes que j'estimais simplement bons pour autrui. Finalement, tout me retombe toujours dessus. Je préférais maintenant mener ma petite vie anonyme dans un coin, je n'en étais pas encore au stade de donner un faux nom quand on s'adresse à moi mais j ' y ai déjà songé. J'étais embêté d'entendre les figures qu'il souhaitait me montrer, j'avais peur qu'il se blesse. Ça n'en valait pourtant pas la peine.

- Je vous souhaite qu'aucune ne vous arrête jamais. Si vous ne vous mettez pas en danger alors j'ai hâte de voir cela mais soyez prudent, aucune prouesse ne vaudra jamais de risquer votre vie

J Avais déposé un baiser sur la joue de la jolie marionnette, a priori cela avait eu pour effet de le faire quitter notre monde, il ne semblait plus réagir à rien. Je riais légèrement alors que son ami commençait à penser que je l'avais cassé. Je riais avec lui, le regardant revenir à lui, je souris face à sa gentillesse

- Malheureusement pour une fée c'est plus compliqué que ça, il vaut mieux être parfaite pour répandre notre magie autour de nous. Nous n'avons pas vraiment le droit à l'erreur. Je suis la reine des erreurs alors je suppose qu'il vaut mieux me tenir loin de tout.

je préférais évoquer des sujets plus joyeux que mon cher ami Peter Pan. Par exemple voler ? Au vu des machines qui préparaient et de tout ce qu'il mettait en œuvre pour découvrir le ciel, cela semblait lui tenir à cœur, Rizzo préférant cependant ne pas nous suivre. Je dépose donc un peu de poussière de fée et attrape la main de Buster. Je me transforme en cette adorable fée que nous connaissons tous et attrape sa main pour le guider, ses pieds décollent rapidement du sol. Je le guide un moment sans monter trop haut pour qu'il ne risque pas non plus de se blesser

- Je vais vous lâcher, essayez de vous diriger je reste juste a côté

Ne le lâche et m'éloigne très légèrement, le laissant découvrir la liberté que nous offre le ciel, ce sentiment d' apaisement et de grandeur. Je souriais, le regardant apprendre par lui même

AVENGEDINCHAINS

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