(Dragomaug) I am fire. I am death.

w/    @Newton A. Scamander       

« I am fire. I am… death. »

Elle était entrée dans une colère noire. Pour qui se prenait-il ces misérables mortels à vouloir la tuer alors qu’elle n’avait rien fait ? Le souvenir de Smaug, le dragon doré était loin puisque de ce qu’elle avait compris: Sauron avait été vaincu pour de bon alors que Durant son temps, il était sous la forme d’un nécromancien. Smaug avait vu leurs regards, elle avait entendu les légendes. Que Smaug, la désolation, tué par Bard s’était allié avec Sauron. Ce qui était faux. Elle avait refuse l’alliance avec Morgoth, elle avait décliné celle avec Sauron. Certes, elle lui avait rendu un service en allant combattre les hommes et les nains mais ceux-ci avaient menacé son lieu de vie. La dragonne n’aspirait qu’à la paix. Ayant perdu ses enfants, ayant perdu sa famille, elle était désormais seule avec ses souvenirs. Celui des nains mettant en pièces ses parents, celui de son meilleur ami voulant la combattre, celui du regard d’Ecu-de-Chêne alors qu’elle était chassée d’Erebor. Elle aurait pu reprendre cette forteresse mais elle avait décidé de faire profil bas et donc de rester sous la forme d’une humaine, pitoyable, fragile et misérable en continuant à prendre les traits de Safiya Gonard.

Elle ne méprisait pas sa forme humaine mais elle méprisait sa fragilité. Quand elle se transformait en dragonne, elle était dotée d’une certaine invisibilité. Sa cuirasse dorée et d’écailles rouges, ses immenses ailes et ses quatre pattes, lui permettaient d’être à l’abri des armes des humains, des elfes et des nains. Seule une flèche noire pouvait venir à bout d’elle et elle savait de source sûre que la flèche noire résidait quelque part. Safiya n’avait jamais voulu reprendre sa forme de dragonne. C’était encore trop tôt. Mais la colère s’était emparée de son cœur quand elle entendait des calomnies aussi grosses que le cul de cette femme. De la fumée avait commencé à sortir de ses lèvres, ses mains s’étaient allongées, tout comme ses jambes et dans une tornade enflammée, elle était redevenue Smaug. La désolation. S’envolant à tire d’ailes pour qu’on ne l’attaque pas, elle avait été aspirée par un portail magique.

Smaug était tombée dans ce trou coloré, sans comprendre où elle allait avant d’atterrir dans un ciel pollué. Toussotant légèrement, elle se laissa planer comme une ombre menaçante alors qu’une ville s’étendait sous elle. Sous sa forme dragonesque, elle tentait de se rappeler de quelle cité humaine il s’agissait. Il était évident aux voitures qui sillonnaient le goudron qu’elle n’était plus dans la Terre du milieu. Un carillon vint retentir et elle se posa sur la tour, faisant tomber des pierres au passage. Big Ben. Elle était à Londres. Le dragon huma légèrement l’air empoisonné avant de voir des personnes en bas, munies de bout de bois. Un éclair fusa vers elle et elle l’évita sans peine. Puis un autre. Smaug ne voulait plus mettre les villes à feu et à sang. Elle avait goûté à l’existence humaine et à l’amour aux côtés de Newton, donc l’empathie avait pris place dans une partie de son cœur. « Allez-vous en. » Une autre bête fusa vers elle. De grandes ailes, une tête qui lui ressemblait. Avaient-ils lâché un wyrm ? Elle pouvait le voir à l’absence de pattes avant. Mais alors que Smaug faisait 200m de long, que debout elle faisait 4m ; le wyrm ne faisait que le tiers de sa taille. Se sentant menacée, elle plongea sur son confrère et un combat de géants eut lieu dans les airs tandis que les humains en-dessous tentait de la capturer. Le bruit sourd des deux corps était semblable à celui du tonnerre alors qu’elle colla son adversaire à terre, rugissant, dévoilant ses dents blanches. « je vous ai dit de me laisser tranquille. » Les personnes furent surpris de l’entendre parler. Pourquoi ? Les wyrms étaient muets ici ? Créatures inférieures. Sa patte se posa sur la tête de la pauvre bête qui se débattait sous elle alors que Smaug tint bon.

« Reprenez votre pathétique créature et allez vous-en. » Elle soupesa la créature qu’elle envoya sur les mortels avant de se redresser pour faire gonfler sa gorge qui devint d’un rouge incendiaire. Et c’est là, qu’elle le vit. Smaug tourna sa tête vers celui qui avait volé son cœur durant son existence mortelle. « Newton ? » Sa gorge s’éteignait alors qu’un sort vint l’atteindre. Elle bascula en arrière dans un bruit monstrueux alors que son corps commençait à rétrécir. « Non ! » Elle ne voulait pas. Tenta d’invoquer son cercle de feu pour maintenir sa transformation. Mais c’était peine perdue. Sous les yeux ébahis d’un public, le gigantesque dragon se transforma en Safiya Gonard, vêtue de haillons. Quelqu’un leva la baguette vers elle et par réfléxe défensif, elle cracha une flopée de flammes à son encontre. Mais elle ne pourrait pas tenir comme ça longtemps. Pas alors qu’elle était redevenue vulnérable.

w/    @Newton A. Scamander       

« I am fire. I am… death. »

Smaug. Rien que le prénom inspirait la terreur dans le peuple de la Terre du milieu. Le dernier dragon ayant foulé cette Terre, tous les autres ayant décimés par les nains. Seule femelle encore en vie se faisant passer pour un mâle avant de se faire aspirer à Storybrooke et de terminer dans la peau d’une pathétique humaine. Tout n’était pas morose à être un mortel. Elle avait appris les joies de la maternité au contact des triplés. L’amour avec Newton. Une relation qui avait débuté d’une drôle manière et pourtant il s’était tous les deux bien entendus. A croire que le cœur de la dragonne n’était pas si impénétrable que ça finalement. Puisqu’elle était revenue sur sa terre natale sous l’apparence de la frêle humaine Safiya. Et bien qu’elle eût des retrouvailles houleuses avec son meilleur ami, elle ne désirait pas redevenir un dragon. Car ils avaient tous disparus et les rumeurs faussées sur son compte pourraient nuire à sa vie. La dragonne millénaire souhaitait retrouver ceux qui étaient ses enfants. Bien qu’ils ne le soient plus, elle se doutait qu’ils étaient comme elle. Peut-être des wyrms. Newton devait être humain, il était trop doux, trop gentil. Un peu bizarre parfois mais ils se complétaient bien dans le fond. Elle aimait la douceur de ses bras et garder sa tête longuement sur son épaule, enfouie dans son cou alors qu’elle caressait tendrement ses cheveux. L’impitoyable Smaug dompté par un humain.

L’impitoyable Smaug toujours dicté par sa colère.

La transformation est titanesque. Du haut de ses presque soixante-dix mètres, elle déploie ses ailes gigantesques pour s’envoler et se faire aspirer. Par un portail. Elle en avait déjà vu en Terre du milieu et avait déjà croisé le regard de plusieurs personnes qui n’avaient rien à faire là. Elle chuta longuement avant d’atterrir dans un ciel pollué. Se laissant plâner, elle passe au-dessus de la cité qu’elle reconnaît comme étant Londres avant d’aller se poser sur Big Ben. Des personnes munies de bout de bois lui lançaient des sorts. Des magiciens. Elle darda sur eux son regard jaune empli de mépris avant de descendre pour commencer à gonfler sa gorge, se préparant à cracher des flammes. Prête à tout pour se défendre. Lorsqu’un wyrm vint la trouver. Une pathétique créature. C’est donc ça les représentants de son espèce dans ce monde-ci ? Smaug déploie ses ailes aussi grandes qu’un avion pour s’envoler vers la créature. « Va-t-en. » Elle tonne alors que la créature ne répond pas. Inférieure. Voilà ce qui lui vient à l’esprit alors que son opposé tente de l’attaquer à la gorge. Sa mâchoire se referme sur ses écailles dures comme de l’acier, faisant tomber une pluie de pierres précieuses sur les humains présents en bas. Smaug relève alors la tête pour prendre ses deux pattes de devant et plonger en piquée, atterrissant lourdement sur le sol.

D’un coup de queue, elle envoya voler les humains avant de prendre la pauvre bête dans ses pattes pour serrer. Ses babines se retroussent alors qu’un magicien lève la main avec sa baguette. « Range ça petit ou tu vas te blesser. » Elle peut lire la surprise sur les traits des mortels alors que ses crocs se dévoilent dans un sourire mortel. Puis, elle envoie valser le wyrm avant de déployer ses ailes pour s’envoler. Jusqu’à rencontrer son regard. Newton. La dragonne plonge son regard jauni dans celui bleuté de son ancien amant alors que cela lui fait comme un coup de massue. Et que la transformation commence. Safiya reprend le dessus sur Smaug. Poussant un cri déchirant, vrillant les tympans des personnes autour, le cercle de flammes reprend forme alors que le majestueux dragon redevient la pathétique humaine.

Fixant ses mains humaines, tremblante, elle voit le magicien lever son bâton et elle crache des flammes dessus pour la réduire en cendres. Elle essaie d’invoquer sa colère. Elle ne doit pas rester humaine. Soudain, une main se referme sur son bras alors qu’elle lève sur la personne, un regard dont les iris sont toujours jaunes. Puis, tout se brouille et elle manque de retomber lourdement au sol alors qu’elle est dans un appartement. Paniquant, elle secoue la tête. « E… éloigne-toi de moi… » Elle regarde ses mains qui tremblent alors que ses iris ne cessent de changer de couleur. « Je… je ne contrôle ma… » Elle toussa alors que de la fumée commença à s’élever et qu’elle sentit des odeurs à l’extérieur. La jeune femme, perdue, tourna la tête vers la porte alors que ses mains manquèrent de se transformer en griffes acérées. « Ai… aide-moi s’il te plaît. » Il était le seul à réussir à calmer ses élans de colère pour l’empêcher de commettre des carnages. Doucement, elle tendit son bras qui se terminait par une patte de dragon. « Où suis-je ? » Elle osa la tête alors que de la fumée continuait de sortir de ses lèvres et que dans ses iris semblaient brûler des flammes ardentes, encore en proie à ce changement d’émotions. Car ce n’était pas le sort qui l’avait changé. C’était Newton. Et le fait qu’elle avait appris à être humaine à ses côtés.
Qu’elle avait trouvé un autre sens à sa vie que d’être la mort et la destruction.

w/    @Newton A. Scamander       

« I am fire. I am… death. »

Smaug ne savait pas comment transmuter d’un état à un autre. Elle savait juste que le tout était lié à ses émotions. Lorsqu’elle était en colère, elle pouvait devenir gigantesque. Et il lui avait fallu des heures voire des jours en compagnie de Kyliam pour pouvoir redevenir Safiya. On ne saura dire quel lien unissait le nain et le dragon, alors que leurs espèces étaient voués à se détester, à s’exterminer mais il était le seul qu’elle tolérait. Et c’est pour lui qu’elle n'avait pas repris le chemin d’Erebor pour reprendre ce qui lui venait de droit. Il n’y avait plus que Kili qui l’attendait dans ce monde et être aspirée par un portail : lui fit du bien.

Alors qu’un orage grondait dans le ciel tandis que le dragon colossal affrontait le faible wyrm, il fut vite mis ko alors qu’elle était désormais au sol. Des magiciens se dressaient autour d’elle et elle releva dangereusement le cou. Elle détestait les magiciens. Smaug se rappelait que Sauron avait une flopée de ces êtres facilement manipulables à sa solde. Comme l’autre-là avec son grand bâton et ses cheveux trop blancs. Saroumane. Rien que la pensée de ce mortel la mettait encore plus en rage alors que ses babines se retroussèrent pour laisser échapper de la fumée. Le jet n’était pas aussi impressionnant qu’elle l’aurait fallu.

Puis elle a croisé son regard.
Ses cheveux roux.
Ses taches de rousseur.

Et son cœur, sous cette couche d’écailles, l’a reconnu. Safiya a repris le dessus et de 200 mètres, elle est passée à un vulgaire mètre soixante-et-onze. Avachie au sol, elle voit les magiciens lever leurs bâtons vers elle et elle n’a pas peur. Après tout, elle avait quatre mille ans. Donc sa vie devrait prendre fin tôt ou tard. Smaug avait vécu tous les âges. Comme l’arrivée des elfes dans la Terre du milieu, l’extinction de son espèce, l’emprisonnement de Morgoth, l’avènement de Sauron. Elle était vielle. Une très vieille dragonne mais aux côtés de Newton, elle s’était sentie vivante. Ce dernier lui prit la main et la changea d’endroit. « Tu… » Son regard incandescent se posa sur celui de Newt. « Tu es un magicien ? » Elle n’avait pas peur. Il ne lui ferait pas de mal. Mais cela serait ironique que son amour soit aussi interdit que sa seule amitié.

« Newton, je suis un dragon. Je peux te faire du mal. Il faut que tu t’écartes. » Elle se mit à tousser de la fumée alors qu’elle sentait encore le feu courir dans ses veines. Comment Kyliam était-il parvenu à la dompter ? Ses souvenirs étaient flous. Elle avait mis des jours à émerger totalement. « Et c’est où chez toi ? Je viens d’un autre monde, d’une autre époque. Il faut être plus précis. » Après tout, elle venait d’un monde empli de fantasy et elle ne savait pas si les nains, les elfes ou encore les dragons existaient dans ce monde. Ou alors n’étaient-ils que de pâles copies du wyrms qu’elle avait combattu, une heure plus tôt.

Alors qu’il dépose un court baiser sur ses lèvres, elle a comme un goût d’inachevé. La jeune femme se laisse guider alors que des vapeurs s’échappent encore de son corps. Elle ferme un instant les yeux, venant enfouir son visage dans son cou pour se laisser bercer. La transformation l’avait épuisée. Et les dragons dorment longtemps. Alors qu’elle ouvrit les yeux, elle constata qu’ils étaient dans une prairie. Safiya posa sa main contre sa joue alors que sa patte était toujours aux prises de ses doigts avant de venir déposer un baiser plus appuyé sur ses lèvres. « Tu m’as manqué. Mais recule-toi. »

Elle fit craquer sa nuque, comme elle le faisait tout le temps à Storybrooke alors qu’elle était en colère. Sa patte commença à tressauter contre son flanc alors que des images défilèrent dans son esprit. Le meurtre de ses parents, Sauron, son bannissement par les nains. Et Bard. De majestueuses flammes s’élevèrent autour d’elle tandis que son corps se mit à grossir, encore et encore pour devenir la majestueuse dragonne à la cuirasse cuivrée et aux flancs dorés, sertis de pierres précieuses. Levant la tête, elle cracha les flammes qu’elle contenait dans son poitrail dans un impressionnant jet avant de voir que même dans cette prairie, elle était à l’étroit. Repliant ses imposantes ailes, elle décida donc de se coucher pour approcher son museau de Newt. « Tu n’as pas peur de moi ? » Sa voix était plus caverneuse. Plus chaude. « Mon vrai nom est Smaug. Je suis la dernière de mon espèce et je viens d’une contrée qui s’appelle la Terre du milieu. » La dragonne posa ses yeux jaunes sur la silhouette de Newt. « On me surnomme aussi la désolation. Parce que je suis le feu. » A chaque fois qu’elle prenait la parole, ses larges mâchoires claquaient l’une contre l’autre. « Je suis la mort. » Mais elle ne désirait plus être tout ça. Bien qu’elle considérât toujours les humains comme des cloportes. Elle inspira profondément par ses narines. Elle n’avait besoin de dire qu’elle avait appris l’humanité à ses côtés et tous les sentiments qui vont avec. Sa patte s’approcha du corps de Newton pour venir se refermer dessus et l’attirer contre elle. « Pourquoi n’as-tu pas peur de moi ? » Une larme coula doucement le long de son œil, traçant son chemin sur sa cuirasse. Encore ce sentiment pathétique d’amour. Comment allait-elle faire pour redevenir totalement Safiya et museler le dragon ? « C’est quoi un animachin ? »

w/    @Newton A. Scamander       

« I am fire. I am… death. »

Safiya est sonnée et se retrouve assise sur une chaise chez Newton. Son petit-ami. Mais était-il encore son petit-ami alors qu’elle était désormais un dragon sanguinaire ? Elle arque un sourcil avant de darder sur lui des iris flamboyantes. Ses yeux auparavant verts étaient semblables à de la lave en fusion tandis qu’elle souffla un bon coup. Et que de la fumée sortit de sa bouche. « Les magiciens dans mon monde ont essayé de me tuer. » Elle essaie de contrôler le dragon qui est en elle avant de faire claquer sa langue d’une manière sonore. Elle avait vu le regard des sorciers sur elle, ceux qui l’appelaient Animaquoi. Et elle aurait été capable de les manger si Newton n’était pas intervenue. « On avait toujours rêvé de voyager. Nous sommes servis. » Elle a un rire qui est plus grave que celui de Safiya. A mi-chemin entre le dragon Smaug et la jeune femme qu’il avait cotôyé pendant deux ans. Elle voulut se lever mais se sentait fébrile.

Une fois qu’il l’a emmené ailleurs, elle happe ses lèvres dans un baiser qui est une envie, un besoin. Il lui a manqué. Brutalement, elle se transforme et se sent à l’étroit dans cette petite prairie. Smaug est imposant dragon de deux cents mètres. Donc autant dire que peu de personnes pouvaient le retenir. « Tu aimes vraiment toutes les créatures, mon amour. » Son ton est plus caverneux, très hypnotique. Elle le fixe de ses grands yeux jaunes alors qu’elle essaie de se replier un maximum pour ne pas trop prendre de place. « Non. C’est plus de l’ordre du moyen-âge avec des magiciens, trolls, nains, orques. Tu sais comme ses films que tu aimais me montrer ? » Elle cligne des yeux avant de souffler de la fumée. La dragonne aimerait déployer ses ailes et s’envoler. Etre libre en somme. Elle le laisse caresser son museau, fermant les yeux pour le coup. Il a toujours été si apaisant. C’est sans doute pour ça qu’elle a eu le coup de foudre pour lui ? Car Newt était la douceur, là où elle était le feu. « Et tu veux que je sois quoi ? Ta compagne ? » Elle aurait pu sourire tant il était candide.

Smaug pleure. Car tout n’était que mort dans son entourage. Elle sait qu’elle ne peut pas retourner dans son monde. Elle sera pourchassée et elle avait le souvenir des trois démons qui l’ont accompagné pendant deux ans. Ainsi, elle écoute son compagnon lui parler de son métier et elle s’empêche de resserrer la poigne. « Tu parles du vermisseau que j’ai maté ? » Elle lève la tête, dangereuse, pour se déplier, ne cillant pas. « Oui maintenant que j’y pense, je suis déjà venue dans ton monde. Je me suis battue contre un de vos dragons. Bien qu’ils ne sont que des sous-fifres. J’étais face à un sorcier aussi. Un nabot avec des cheveux blond platine. » Comment s’appelait-il déjà ? Grindelshnatz ? « Grindelwald. Gellert Grindelwald. » Elle ne sait pas qu’il s’agit d’un ennemi de la nation, étant étrangère à ce monde.

« Je l’ai depuis Storybrooke. Avant j’étais un dragon millénaire qui s’est faite assassiner par un humain stupide. » Elle ne cache pas son dégoût pour le débile qui lui a planté une flèche « j’ai 2000 ans, Newt. Mon histoire est longue. » Le dragon approche sa grosse tête de celle de Newton. Elle ferme alors les yeux, profitant de sa douceur alors que la transformation inverse a lieu. Sa patte autour de sa taille devient son bras alors qu’elle est désormais nettement plus petite que lui. « Tu m’aimes toujours ? » Qu’elle murmure de sa voix si féminine. Elle n’est pas certaine que leur histoire soit toujours d’actualité. Et craignait sa réponse pour le coup.