I'm back, doctor / Stephen

w/   @Harleen Quinzel    

Say Something, Pentatonix, (2014)

Say something I'm giving up on you
I'll be the one, if you want me too

Stephen l’avait retrouvé. Il aurait préféré l’oublier. Après tout, n’avait-il pas dit qu’il le ferait ? Mais alors qu’il se baladait au coin d’une ruelle tranquillement. Il était tombé sur elle. Christine Palmer. Ou plutôt, elle portait un autre nom désormais. Mais son mari, il s’en fichait éperdument. Les souvenirs de la malédiction lui étaient revenus en mémoire. Ils avaient été mariés. Et là encore, cela avait échoué. Mais que lui avait dit son variant maléfique ? Il n’y aurait aucun univers où il serait aux côtés de Christine. Et c’était sa façon de ne pas lâcher qui l’avait poussé dans le Darkhold. Les doigts de Stephen n’avaient pas noirci mais son troisième œil se manifestait de temps à autre. A croire que la malédiction n’avait pas tout arrangé. « Tu as l’air d’aller bien, lui avait-elle dit poliment. » Mais bien sûr. Et puis quoi encore. Le sorcier lui avait répondu avec froideur comme il le faisait toujours avant qu’une catastrophe ne survienne. A croire que toutes les personnes qu’il avait tués avaient décidé de revenir lui pomper l’air.
Ou lui sauver la vie.

Anywhere I would have followed you
Say something I'm giving up on you

Se changeant instantanément, il enfila sa cape de lévitation autour du cou avant de s’envoler loin de cette femme qu’il avait tant aimé pour arriver sur les lieux de la catastrophe. Rien de bien alarmant en somme. Des gens qui hurlaient dans tous les sens. Mais il ne semblait pas y avoir de démons dans les parages. « Alors qu’est-ce… ? » Il entendit un rire. Un rire qu’il ne connaissait que trop bien au loin. « Oh seigneur… » Pas Harleen Quinzel. Il lui était arrivé d’une vie avec elle alors qu’il était encore maudit. Et de temps en temps, elle s’infiltrait dans son esprit quand il essayait de trouver le repos. Il faut croire que dans l’étendu du multivers, il y avait un endroit où son variant était heureux avec la jeune femme. Mais le concernant, il ne lui faisant pas confiance.
Parce qu’elle avait beau être très belle.
Elle était folle.
Donc dangereuse.

And I am feeling so small
It was over my head
I know nothing at all

Sur ses gardes, boucliers levés, il s’approcha de la ruelle pour voir deux mecs parti ren courant. Et une Harley avec les cheveux bicolores, le nez en sang. On ne saura dire s’il est attendri ou excédé mais le docteur abaissa ses boucliers pour lisser sa tenue. Pourquoi diable voudrait-il être présentable ? “Bonjour à toi aussi, Harleen.” Puis, il s’approcha d’elle, passant deux doigts sous son menton. « Il faut soigner ça. » Levant deux doigts en l’air il fit apparaître un portail pour le faire glisser vers eux. Et les faire atterrir à Bleeker Street. « Pose cette batte, va t’asseoir et par pitié ne fais rien de stupide pendant que je fais chercher la trousse à pharmacie. » Sa cape leva un pan pour venir caresser le visage d’Harley. « Et arrête ça. » Puis, il disparut d’une pièce à l’autre pour chercher cette maudite trousse. « Harleen, repose ça tout de suite ou je me fâche, lui lanca-t-il d’une autre pièce. » L’avantage quand on est un sorcier mystique et qu’on peut tout voir, tout savoir.

And I will stumble and fall
I'm still learning to love
Just starting to crawl

w/   @Harleen Quinzel       

Say Something, Pentatonix, (2014)

Say something, I'm giving up on you

Stephen ne se serait pas douté un seul instant, tomber sur Harleen Quinzel. Cette femme d’une beauté sauvage qui lui avait couru après lorsqu’ils étaient maudits. Il savait en son for intérieur qu’il la reverrait et pour cause qu’un de ses variants semblait vivre avec elle. Stephen se désolait de plus avoir la pierre du temps car il l’aurait consulté pour savoir où le mènerait cette histoire avec la jeune femme qui n’était pas toute seule dans sa tête. Elle représentait un véritable défi pour lui. Une sorte d’énigme. Aussi belle qu’intelligente à la vue de ses diplômes mais d’une folie à faire peur au premier venu. « Et pourquoi me cherchais-tu, Harleen ? » Il n’en démordrait pas. Il se refusait à l’appeler par son sobriquet qu’il trouvait d’un ridicule sans nom. Stephen pouvait paraître pompeux par moment ou froid. Mais avec tous ses souvenirs qui lui étaient revenus en tête, il ne pouvait pas passer à côté de son histoire d’amour avec Christine. Certes, elle était désormais mariée et son sibling lui avait assuré que dans aucun monde ils n’étaient ensemble. Mais pour lui, bien que deux ans, se soient écoulés, c’était comme si c’était hier qu’il avait fait une croix sur elle.

I'm sorry that I couldn't get to you

Il sentit le regard azuré de la jeune femme sur lui alors qu’il passa deux doigts sous son menton pour lui faire incliner la tête. Elle a toujours eu une peau douce Harleen. D’aussi loin qu’il se souvienne. Naturellement, il ouvrit un portail qu’il ramena vers eux pour les propulser dans sa demeure. Il aurait du déménager à Kamar-Tag en tant que sorcier suprême mais il aimait trop sa vie à New-York. « Harleen, mentir ne pourra que te desservir. » Il lui avait adressé ceci par-dessus son épaule avant de s’envoler et disparaitre dans une autre pièce. Ce n’est que lorsqu’il entendit le fracas d’un vase qu’on casse qu’il ferma les yeux. Cette femme était vraiment sa plaie d’Égypte. Il réapparut dans la pièce avant de constater les dégâts. Se pinçant la lèvre d’agacement, il fit un sort pour tout faire disparaître avant de la faire asseoir sur un fauteuil. « Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ne touche à rien ? Il y a des objets dangereux ici. » Il posa son index sur la bouche de la jeune femme en prévision de ce qu’elle allait lui dire. « Non ce n’est pas amusant. C’est dangereux. Tu pourrais te retrouver dans un coma ou pire être annihilé. Donc tant que tu seras dans ma demeure, mes règles. » Il ouvrit la trousse à pharmacie pour commencer à éponger le sang. « Alors dis-moi qui est cette Harley Quinn ? » Intrigué, il posa son regard clair un peu plus doux sur la silhouette de la demoiselle qui espérait se tiendrait tranquille le temps qu’il la soigne.

Anywhere, I would've followed you

w/   @Harleen Quinzel       

Say Something, Pentatonix, (2014)

Say something, I'm giving up on you

Stephen n’est pas connu pour sa patience, ni même son côté compréhensif. Rappelons-le qu’il avait perdu Christine à cause de son égocentrisme et égoïsme. Donc, il n’allait pas prétendre être quelqu’un d’autre. Et puis n’avait-il pas perdu « Christina » pour les mêmes raisons ? Quand il avait visité les autres univers et rencontré son evil variant, l’ex-cardiologue n’avait pas été surpris d’apprendre comment il était devenu. Et bien que le darkhold n’existait plus, il se retrouvait toujours autant attiré par les ténèbres et c’était peut-être pour cette raison que le sorcier ressentait cette attraction pour la blondinette ? Il n’en avait aucune idée. Donc il la fixa, perplexe avant de se pincer les lèvres. « Je sais que je te plais si c’est de ça dont tu parles. » Sa voix était plus froide que désirée mais il ne prit pas la peine de discourir pendant des heures et des heures. Quant à lui dire si son crush d’adolescente était réciproque ou non, il n’en avait pas la réponse.

And I will swallow my pride
You're the one that I love
And I'm saying goodbye

Le brun décida donc de l’emmener dans sa demeure de Bleeker Street afin de lui apporter les soins nécessaires. Il l’écoute parler avant de soupirer. Quoi dire à ça ? Il n’avait pas d’attraits pour les personnes qui faisaient le mal car elles trouvaient ceci divertissants. « Tu sais que je combats les personnes comme toi ? » Et il était on ne peut plus sérieux. Il plongea un instant dans les yeux bleus de cette si jolie femme qui avait pourtant une araignée au plafond. « Evidemment que je tiens à toi. C’est juste que nous n’avons pas les mêmes objectifs de vie, Harleen. » Puis, agacé, il prit un coton pour commencer à la soigner. Après tout, Stephen était médecin. Lorsqu’elle approcha son visage, il recula le sien. « Arrête. » Il était très sérieux. Puis, il l’écouta lui narrer le récit de sa véritable vie. « Le monde n’est pas fou, Harleen. Tu ne t’es juste pas entourée de bonnes personnes pour te guider. » Puis, il posa le coton avant de se reculer. « Ancien chirurgien réputé qui a perdu ses mains dans un accident de la route. Narcissique, égoïste, égocentrique et sorcier suprême de cette Terre. » Il croisa les jambes avant de faire apparaître une tasse de thé devant elle par la simple volonté de son esprit. « Tu savais que les rêves étaient le portail ouvert vers nos autres nous dans d’autres univers ? » Il était curieux. Donc, Stephen apporta sa tasse à ses lèvres pour en prendre une gorgée. « Tu rêves de quoi, blondinette ? »

Say something, I'm giving up on you

w/   @Harleen Quinzel       

Say Something, Pentatonix, (2014)

Say something, I'm giving up on you

Stephen ne savait pas s’il était agréablement surpris ou s’il considérait ceci comme un fléau. Lors de son séjour à Storybrooke, il s’était posé beaucoup de questions sur Harleen Quinzel. Cette femme au visage d’ange mais à la personnalité très étrange. Elle n’était pas mauvaise, loin de là. Elle avait juste quelques soucis psychologiques. Lui pour sa part avait souffert d’un PSD sévère après son accident et la perte de ses mains. Puis, il s’était remis, avait perdu celle qu’il considérait comme l’amour de sa vie -deux fois- avant de partir avec Cléa. Et là aussi, cela s’était soldé par un échec. Il faut croire que le sorcier suprême n’était pas fait pour les affres romantiques. « Parce que je pense que tu aurais compris. » Qu’elle aurait compris qu’il n’était pas pour elle. Il était une tout autre personne à Storybrooke. Là, il exerçait des responsabilités de sorcier suprême et il avait conscience que la jeune femme pourrait lui attirer des problèmes. Ainsi le brun pourrait tenir le cœur de la blondinette entre ses doigts abimés et le serrer pour le briser. Il savait que tout ceci n’était qu’un crush pour elle et qu’elle se délaisserait de lui comme on laisse tomber un jouet. « Harleen, j’ai défait un Titan qui a annhilé la moitié du cosmos, ensuite je me suis battue contre Wanda car elle désirait enlever America. » Pour sûr, elle devait savoir que Wanda à Storybrooke avait été celle qui se rapprochait le plus de sa meilleure amie. « Dans le corps de mon moi mort d’ailleurs. J’ai aussi aidé un gamin avec des pouvoirs de super-araignées à défaire des vilains du multivers et j’ai causé une faille qui a failli faire disparaître une dimension toute entière. Sans compter que je me suis servi de la pierre du temps pour empêcher une dimension noire de prendre notre monde. » Il s’approcha de la jeune femme, collant son visage près du sien. Ses yeux bleus plongèrent dans ceux plus brillants de la demoiselle alors que les effluves de son parfum chatouillèrent ses narines. « Je sais reconnaître une personne qui est de l’autre côté de la rive quand j’en vois une, Harleen. » Il pourrait aisément la projeter hors de son corps comme il l’avait fait avec le jeune Spiderman.

I'll be the one, if you want me to

Elle le perturbait, c’était un fait. Elle le perturbait trop pour qu’il puisse réfléchir de manière rationnelle. Harleen Quinzel était une aliénée. Il avait lu son dossier. Elle pourrait faire le bien, claquer des doigts et tout aussi bien se mettre à agir de la mauvaise manière. Il fixa la jeune femme avant de disparaître chercher la trousse tout en secouant la tête de manière dépitée. Il arqua un sourcil à l’affirmation de la jeune femme qui essayait de se défendre face à ses préjugés. « Donc pour toi, faire exploser un bâtiment avec des gens innocents, c’est faire quelque chose de censé et de juste ? » Il en avait entendu parler, de même qu’il avait su qu’il s’agissait d’elle. « Harleen, tu es impulsive et totalement incontrôlable. Là où moi, je suis totalement psychorigide, très égocentrique et il faut que je suis le docteur Stephen Strange. Sorcier suprême de cette Terre et si tu fais la moindre chose pour nuire à quelqu’un, je n’hésiterai pas à t’arrêter. » Il tamponna le coton sur son visage pour la soigner cela dit. « Après tout, je n’ai pas hésité à manquer de tuer ma meilleure amie car elle voulait tuer ma fille adoptive pour rejoindre ses enfants. Qui n’existaient pas. » Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Le chapitre Wanda était toujours très récent dans son esprit. Et le fait qu’il devait combattre à nouveau les monstres libérés par la destruction du Darkhold n’aidait pas. Il reposa les outils avant de soupirer de nouveau.

Anywhere, I would've followed you

« Sorcier suprême, corrigea-t-il. » Il s’éloigna d’elle, songeur avant de voleter jusque devant la fenêtre de son manoir pour regarder en contrebas. Puis d’un geste, il fit apparaître une tasse de thé avant de venir y tremper ses lèvres. « Comment il est ? Le père de ta fille ? » Stephen n’était pas très adepte des enfants. Ses mésaventures avec Spiderman et sa bande ainsi qu’America l’avaient conduit à ne pas vouloir se reproduire. Mais America avait su le tempérer quelque peu. « America n’est pas ma fille, ici. Ce n’est rien qu’une adolescente qui a un pouvoir trop grand pour elle que je protège. » Et encore une fois, si Harley Quinn songeait à faire quoique ce soit contre elle ou contre ses proches, il n’hésiterait pas à l’enfermer. Il avait envie de dire qu’il rêvait d’elle mais cela serait des espoirs vains. « Pendant longtemps, j’ai rêvé d’elle. Christine. Puis, j’ai traversé les univers et j’ai découvert que peu importe où j’irai, je ne serai jamais avec elle. Je suis toujours seul, mentit-il. » Il ne voulait pas ouvrir cette porte. Il fit s’approcher le fauteuil où reposait Harleen avant de se poser dans le sien, jetant sa cape qui voleta jusqu’à un endroit où se poser. « Tu veux la voir ? Je peux t’emmener la voir mais tu resteras invisible à ses yeux. » L’avantage de la dimension miroir et de ses pouvoirs. Il pouvait aller n’importe où avec son double anneau. Et c’était sa manière à lui de la considérer même si rien ne serait possible entre eux.
Pour le moment, chuchota une petite voix dans son esprit.

Say something, I'm giving up on you

w/   @Harleen Quinzel       

Say Something, Pentatonix, (2014)

Stephen savait cette discussion stérile. Il regardait Harleen et constatait qu’il n’y avait que son profit personnel qui l’intéressait. Bien évidemment, il pourrait essayer de lui faire en mentionnant son dossier mais le sorcier savait que le coup serait bas. Et indigne de lui. Évidemment qu’il la pensait du mauvais côté de la barrière. Il n’avait pas eu vent de ce « joker » mais quelque chose lui disait qu’en se mettant avec un tel personnage; la blondinette n’en était pas ressortie indemne. Donc comme à son accoutumée, il la regarda et soupira. « Une personne qui met ses services pour les autres. » il avait dit ceci avec un ton détaché, froid. « J’étais comme toi avant. Égoïste, égocentrique. Puis on m’a appris a voir au-delà de ma petite personne. J’ai du faire des sacrifices pour en arriver là. » Il sentait qu’il s’énervait. Mais Stephen Strange n’était pas réputé pour sa patience. Bien au contraire. « J’ai beau tenir à toi, si tu franchis la ligne Harley Quinn, je n’hésiterai pas à te vaincre. » Après ne s’était-il pas déjà assassiné lui-même ? Sinister Strange n’était plus qu’un mauvais souvenir. Il s’approcha donc d’elle pour venir vriller son regard au sien. L’intensité était électrique, rendant la pièce étouffante. «  Je suis différent dans le sens où je n’ai pas hésité à me sacrifier pour le bien commun. J’ai disparu pendant cinq ans. Effacé en un claquement de doigt et je suis revenu à l’endroit exact d’où j’avais disparu, cinq années plus tard. Ma compagne, mes amis, mon titre, j’ai tout perdu dans cette affaire. Mais j’avais sauvé l’univers. Voilà en quoi nous sommes différents.  » Car lui n’hésiterait pas à mourir pour autrui alors qu’elle n’en serait pas capable. Il se détourna d’elle. Puis il inspira un grand coup. Il avait sauvé Christine, America mais il avait beaucoup perdu aussi. « je ne suis le sorcier suprême que parce que mon meilleur ami est porté disparu. J’avais perdu mon titre en disparaissant pendant cinq années. » Stephen ferma les yeux, en proie au trouble qu’elle suscitait en lui.

« Pourquoi tu ne l’as pas tué ? » Après tout, si elle faisait exploser des immeubles. Elle pouvait protéger son enfant de son père. Il fixa Harley longuement. Alors qu’un flash s’imposa dans son esprit. Doucement, il se rapprocha d’elle pour venir poser ses mains sur la joue de la jeune femme. « Pourquoi as-tu plongé dans cette cuve, Harleen ? » Il la détailla et imprima tous les contours de son visage dans sa mémoire. « Je ne peux pas. » Il en était incapable. Fatigué, il inclina la tête pour venir poser son front contre celui de la jeune femme. « Je rêve de toi si tu veux savoir. Cela a commencé à StoryBrooke. Dans d’autres univers alternatifs, nous sommes heureux toi et moi. Mais la chose est impossible, Harleen. » il le savait. Elle serait en danger constamment avec lui. Il y avait encore tant d’ennemis qui cherchaient a lui nuire. D’autant plus maintenant qu elle lui avait parlé de son enfant.

Se relevant il les projetta dans la dimension miroir avant d’ouvrir un portail jusqu’à sa fille. Alors qu’il voyait les larmes couler sur ses joues, Stephen referma son bras autour du corps frêle de sa compagne pour venir l’emprisonner dans une étreinte affectueuse. Il releva la tête et elle avait raison. Poussant un soupir, il se détacha d’elle et sa chaleur bienheureuse avant de venir faire apparaître sa batte. « Tu attends ici. » Puis il sortit avant de jeter sur la fillette et ceux qui s’occupaient d’elle une poignée des sables de Vishanti. Les plongeant dans un sommeil instantané. Stephen brisa ensuite la dimension miroir avant de faire apparaître sa cape. « Elle dort, dit-il d’une voix rassurante, je vais regarder dehors. Emmène la dans la dimension miroir elle y sera en sécurité. Vous y serez en sécurité d’ailleurs. » d’un geste, il propulsa la mère et l’enfant en arrière pour les enfermer avant d’aller au devant du danger. Il ne doutait pas qu’Harley parvienne à briser son sortilège mais encore une fois, il tenait à elle et il était hors de question qu’un mal soit fait. Par elle ou par un autre.

w/   @Harleen Quinzel       

Say Something, Pentatonix, (2014)

Il était trop dur, il pouvait le sentir. Mais Stephen se méfiait d’absolument tout le monde. Donc il soit normal que même la femme qui avait pris son cœur en otage fasse l’objet de ses tourments. Il lui parla donc durement. Il ne savait même pas pourquoi Stephen lui parlait comme ça. Il ne se comprenait même plus lui-même. Le sorcier déglutit en voyant la détresse dans le regard de son ancienne compagne. « je n’ai pas dit ça. Je ne dirai jamais ça. » Il fit claquer sa langue d’une manière sonore et désapprobatrice. « Je… je ne suis pas doué pour parler aux gens. » Et c’était vrai. Stephen était une véritable calamité. Déjà avec Wong et avec Spiderman, c’était calamiteux. Mais alors face à une femme. Il avait encore le rejet de Christine en tête. Et donc, il ne trouvait rien de mieux à faire que de rejeter Harleen. Bravo, on peut applaudir le crétin de la plus grande génération. Bravo Stephen. T’es un champion.

« je ne pense pas que tu aurais été une mère horrible. La preuve, tu n’as pas fait preuve d’égoïsme en la laissant. » Il s’approcha d’elle, venant à radoucir avant de poser deux doigts sous son menton. « Cet homme t’a détruite et je sais que je suis un connard mais… aies confiance en toi. » Il lui avait dit ceci avant de caresser son visage du bout des doigts avec une étrange tendresse. « Tout le monde change. J’étais un brillant chirurgien imbu de lui-même et je suis devenu sorcier suprême avec une gamine à charge. » Il lui montra ses mains. Elles étaient tellement abimées. « Je suis désolé d’avoir été sec. Mais tu me connais. » Il n’était pas si différent de Storybrooke. Il était juste un peu plus con. Et hautain. Et très égocentrique.

« On verra si nous sommes compatibles. » Il tapota sur sa tête avant de lui servir un clin d’œil pour lui proposer d’aller voir sa fille. Il la tint contre lui tout du long, caressant ses bras avec tendresse alors qu’elle se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Le sorcier décida donc de sortir de la bulle qu’il avait créé pour eux avant de lui confier la petite. Aussi belle que la mère. Et les renvoyer dans le monde miroir. Vêtu de son habituel costume, il utilisa sa cape pour léviter avant de scruter les environs. « ça ne sert à rien de crier, Harley. Il ne va… » Un homme surgit et commença à lui tirer dessus. La cape fit barrage et Stephen riposta pour le pendre dans le vide la tête en bas. Il lui sortit un lasso magique pour l’attacher avant d’en sentir d’autres en approche. A l’aide d’un sort complexe, il balaya les lieux pour les ranger. Comme si personne n’était jamais venu avant de retourner dans la dimension miroir. « on s’en va. On avisera avec… C’est quoi son prénom ? » Manquerait qu’il se batte contre l’ex de sa… bon de sa compagne dirons-le.