Once upon a time
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
BODUM Bistro Set : Théière filtre 1 L + 2 gobelets double paroi en ...
19.99 € 39.90 €
Voir le deal

Partagez
 

 (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyJeu 24 Nov - 22:01


w/   @Newton A. Scamander coeur    
outfit



Le mois de novembre arriverait bientôt à son terme et avec la période de tranquillité de Safiya qui allait voir le retour de ses trois terreurs. Elle aimait ses fils mais vu qu’ils sont presque dans la pré-adolescence ils deviennent rapidement insupportables, sauf Rael. Il n’y avait qu’au contact de Kyliam que ses fils semblaient sages et pour cause qu’ils se sont pris de passion pour les chevaux comme leur mère. Hélas, elle n’avait pas trop le temps de monter car un bijoutier lui avait passé commande d’un collier serti de rubis et faits d’or. Un travail minutieux qui l’avait maintenu éveillé de longues nuits où elle écoutait de la musique et se laissait aller. Se rendant compte cependant qu’elle n’avait pas mangé, elle décida de poser la touche finale à son collier pour le mettre dans l’étui qu’elle vendrait au bijoutier. De même qu’un couple lui avait demandé une bague particulière. Étant la seule personne capable de manipuler les pierres précieuses -convenablement- dans cette ville, elle était très demandée et hors de prix. Elle rangea le tout dans son sac pour aller se préparer à sortir. Son estomac criait famine et elle était certaine que ses cheveux devaient ressembler à un nid de corneilles.

Elle vint ressortir de la salle de bain vingt minutes plus tard, ses cheveux humides noués en chignon au-dessus de sa tête avant d’enfiler un jeans et son manteau fétiche. Son sac en bandoulière sur l’épaule, elle décida de se rendre à pied à la bijouterie puisqu’elle avait élu domicile non loin. L’air était frais et elle eut un frisson alors qu’elle s’arrêta en chemin pour prendre deux cafés. Un pour le bijoutier et un pour elle car il était rare qu’elle puisse survivre sans sa dose de caféine. Il faut dire qu’elle n’avait pas dormi depuis 70h, raison pour laquelle elle avait caché ses cernes derrière de très lourdes lunettes noires. Elle patientait derrière un jeune couple qui roucoulait comme des tourterelles, l’empêchant de lire par la même occasion. De quoi la mettre encore plus en rogne, tiens. Ça parlait d’un mariage, d’un Newton et de la potentielle jalousie du marié. Pourquoi donc se marier si on est déjà jaloux ? Elle avisa sa propre main dépourvue d’alliance puisqu’elle l’avait ôté pour la porter en chaîne autour du cou.

Lorsque cela fut enfin son tour et que la mariée affirmait qu’il n’y avait plus rien entre machin et elle, elle passa commande pour sortir et se diriger vers son lieu de travail. Ou de revente. Manque de chance, le couple était toujours devant elle. Elle voulut les doubler mais la fille fit un grand geste, ce qui manqua de renverser son café sur son superbe manteau hors de prix. Safiya lui lança un regard meurtrier alors qu’elle ne s’était pas rendue compte qu’elle avait manqué de tâcher la seule personne intelligente des environs. Soupirant, elle prit son mal en patience lorsqu’elle vit un autre rouquin qui attendait devant la bijouterie. Ils ne sont pas nombreux en ville. Ce fut le cri qui déchira ses tympans qui l’alerta. Le fameux Newton. Mais qu’est-ce qu’il fout là ? Elle fixe la scène en ayant peur de comprendre. Ses traits étaient semblables au marié, et la mariée semblait le fixer comme s’il était le rocher en chocolat que tu ne peux manger après un repas copieux.

Wait, what ?

Le mec est le frère du marié et l’ex de la mariée ?

Soit le mec est un parfait couillon, soit l’autre est une connasse. Comme elle adorait se mêler des affaires des autres, Safiya se fraya un chemin. « Mon amouuuuur ! » Sa voix de velours trahissait un profond attachement alors qu’elle s’approcha du type qui n’était pas beaucoup plus grand qu’elle. « on avait dit qu’on se retrouvait après que j’ai déposé mes bijoux. T’es en avance. » Elle lui servit son plus beau sourire avant de faire la navette comme pour lui dire de jouer le jeu. Car s’il ne le faisait pas, elle passerait pour une cinglée.







Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyVen 2 Déc - 23:44





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je n’ai pas envie d’être là, vraiment pas envie. Je me balance sur mes pieds. J’ai froid et je n’ai pas envie d’être là. Je me répète ? Mes pensées tournent en boucle dans ma tête. J’ai essayé de me concentrer sur autre chose mais j’ai déjà regardé une dizaine de fois les bijoux exposés dans la vitrine de la boutique. Quarante-trois bagues. Vingt-et-un colliers. Treize montres. Dix-sept bracelets. Que des chiffres impairs. Je n’aime pas ça. Quand mes doigts ne chipotent pas nerveusement entre eux, je fixe la trotteuse parcourir ma montre encore. Et encore. Et encore. Et encore… Bref. Le temps ne passe pas et c’est moi où il fait de plus en plus froid ? L’hiver pointe le bout de son nez mais quand même… Je pensais qu’une veste un peu plus chaude et une écharpe suffiraient mais non. J’ai froid ! Je ne vais pas travailler aujourd’hui pour ce fichu rendez-vous. Misère, j’en perds même ma courtoisie. Je sais bien que j’aurais pu refuser, tout simplement. Mais je ne sais pas dire non, pas quand je vois que ça tient à cœur à ma famille. Je ne suis pas bête, je sais que mon frère m’invite « parce que je suis le témoin » mais surtout pour me montrer qu’il offre à mon ex ce que jamais je n’aurais pu lui offrir.

Sérieusement, qui change de bague de fiançailles alors que le mariage est dans six mois ?

Je suis la bonne poire, dans l’histoire. L’ex, le frère et le témoin. Je dois assister à leur bonheur, à cette histoire d’amour dont ils m’ont privé. Je suis trop gentil ou trop lâche, je les laisse vivre leur amour sans montrer de rancœur ou de tristesse. Je ne voudrais pas les blesser, je tiens trop à eux deux pour cela. Ils pourraient me remercier de ma compréhension en arrivant à l’heure. Nouveau coup d’œil à ma montre. C’est moi qui suis en avance. Je suis pressé d’en finir. Ça devrait être un moment privé qu’ils vivent à deux. Quel enfer pour moi d’être ici si tôt… Pas que j’aime dormir, je suis plutôt sujet à des insomnies passées plongé dans mes lectures mais le matin, il fait encore plus froid. Je me fige alors que je reconnais la voix de Leta attiré mon attention en m’appelant. Mon regard se tourne vers les deux silhouettes se tenant par la main. Ma mâchoire se serre mais j’essaye de me redresser pour avoir un minimum de prestance et un petit sourire.

Quand une autre femme les dépasse, attirant mon attention puisqu’elle s’exclame un surnom intime en me regardant droit dans les yeux. C’est à moi qu’elle parle ? C’est de moi qu’elle s’approche ? C’est moi à qui elle offre un si joli sourire. Je m’empourpre et mes pensées défilent à toute vitesse. Elle veut que je fasse semblant d’être en couple avec elle ? A-t-elle besoin d’une couverture ? Son regard en dit long et alors que mon frère et sa fiancée s’approchent avec des airs intrigués, je décide de me prêter au jeu. Theseus n’arrête pas de me dire que je suis trop ennuyeux pour trouver une femme qui resterait à mes côtés. Avec beaucoup de douceur, je pose ma main dans son dos et dépose un très doux baiser sur sa joue.

-Je voulais te faire la surprise…

Je souffle ses mots avec un petit regard de velours. Theseus se racle la gorge et je peine à croiser son regard sans avoir les joues rougies par la situation. Je n’ai jamais eu qu’une femme dans ma vie et voilà que j’étreins une femme qu’ils n’ont jamais vu.

-Newton ? Tu nous expliques ?
-Eh… Eh bien, je vous présente ma compagne…
-Ta compagne est notre bijoutière ? Tu te moques de nous ?

Je pince les lèvres alors que mon frère m’a coupé comme à son habitude et que, comme à mon habitude, ça me coupe l’envie de m’exprimer.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 0:08


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safiya n’est pas gentille. Elle n’est même douce. Avec un tempérament volcanique, ce fut un miracle que feu son mari ait eu la gentillesse de le tempérer. Et il suffisait de voir les « adorables » rejetons qu’elle avait mis au monde. De vrais petits monstres. Ce n’était pas pour rien qu’elle les surnommait les gremlins. Déjà qu’un gamin est compliqué à gérer mais alors trois. et toute seule en plus. Heureusement qu’elle avait l’aide de leur parrain -pauvre de lui-, ce très cher Kyliam et ses foutus canassons qui semblaient être le seul capable de dompter les fauves. Et la demoiselle. Certes, elle aurait pu se consoler dans les bras de son meilleur ami. Il était séduisant, gentil, très patient. Mais il était comme son unique famille en dehors de la triplette de gamins qui semblait impatient de revenir pour les fêtes. Les fêtes de noël. Tout un bordel pour la jeune mère qui peinait à retenir ses rejetons qui couraient dans tous les sens. Et là, elle profitait un peu de son calme pour faire ses bijoux et en particulier cette bague de fiançailles qui lui avait donné du fil à retordre. La future mariée devait être une espèce de casse-couille croqueuse de diamants pour vouloir un bijou avec autant de pierres précieuses. L’alliage devait être solide et elle n’avait pas dormi depuis un moment.

Donc c’est avec son naturel déconcertant qu’elle manqua d’assommer le couple devant elle. Qui déjà raillaient un certain Newton, ex de la mariée et sans doute, c’était quoi le mot ? « Chiant. » Oh pitié, ils ont vraiment que ça à foutre ? Mais alors c’est le pompom lorsque l’autre connasse manque de renverser son café sur le manteau de haute couture de la rouquine. C’est avec un regard incendiaire et une volonté de passer ses mains autour de son cou de cygne qu’elle la fixe. Si on tendait l’oreille, on pourrait presque entendre un grognement sourd sortir de ses fines lèvres alors que l’autre s’égosille en pleine rue. Newton. Comme l’ex en question. Elle se stoppe et détaille un peu la scène comme elle a si bien l’habitude de le faire. Le garçon a l’air un peu gauche, le regard perdu dans le vague. Lorsqu’il le redresse, elle constate des cheveux roux comme les siens. Un nez parsemé de tâches de rousseur. Elle sent qu’il a l’air perdu et contrarié. Vu comment sa mâchoire se serre. Donc elle décide de s’en mêler. Histoire déjà de le sortir de là et parce que l’autre a failli foutre en l’air son manteau.

Pouffiasse.

Elle passe comme une fusée à leurs côtés avant de se retrouver en face de Newton donc et de lui faire un beau sourire. Ainsi que son regard de velours. Safiya était douée pour jouer la comédie mais il y avait quelque chose de charmant dans le regard de cet homme. Il avait l’air frigorifié aussi. « C’est une jolie surprise, mon amour. Mais si tu termines en esquimau, elle est inutile. Tiens. » Elle lui tend le gobelet brûlant avant de venir se lover contre lui, appréciant la faible chaleur de ses bras alors qu’elle a toujours eu une température corporelle des plus élevés. Elle ronronnerait presque alors qu’il dépose un chaste baiser sur sa joue. S’apprêtant à faire de même elle est interrompue par le frangin qui les interpelle. « Déjà on commence par dire bonjour et ensuite on pose les questions. » La joaillière décide de ne pas tenir compte de ce que dit son « beau-frère » donc et de reporter son attention sur Newton. Elle pourrait aisément se perdre dans ses yeux. La magie de noël sans doute. Se tournant, elle garde une main de son promis autour de sa taille avant de poser sa tête sur son épaule. « C’est très grossier de parler comme ça à son frère, vous le savez non ? Ou alors en plus d’être des clients particulièrement chiants, vous êtes mal élevé ? » Elle le fixe de son regard incendiaire alors que la mariée la fixe avec un mépris non dissimulée. « Je m’appelle Safiya mais mes amis m’appellent Safie. Pour vous ça sera Madame Gonard. Et je suis joaillière, pas bijoutière. Je fabrique les bijoux que je revends aux bijoutiers qui vous les vendent. Il y a une nuance, Monsieur Scamander. » Puis, elle virevolte à nouveau vers celui qui était dans une situation périlleuse, frôlant son nez du sien. « Tu veux entrer cinq minutes ? Le temps que je file sa bague à… » Elle jette un regard par-dessus son épaule. « Excusez-moi mais c’est quoi votre prénom ? » Elle le connaissait pour l’avoir inscrit sur la bague mais le mépris est la meilleure des défenses. Puis ça purifie aussi.







Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 1:26





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ La journée ne commence vraiment pas sous de bons auspices. Comment me réjouir d’une relation qui me semble toujours être une sorte de trahison ? Mon frère n’éprouve aucun remord, je pense. Non, j’en suis sûr. Parfois, j’ai même l’impression qu’il veut me faire croire que c’est de ma faute. Trop chiant, trop ennuyeux, trop sérieux, trop tout… À croire que même ce qui devraient être des qualités sont des défauts chez moi. Et oui, j’ai conscience d’être parfois un cas. Qui compte combien il y a de bijoux dans une vitrine juste parce qu’il s’ennuie ? Si mon frère était là… Heureusement, il n’était pas encore arrivé. Il trouve toujours quelque chose pour me critiquer. Toujours. Mes vêtements, mon langage, mon comportement et surtout mon travail. Je soupire alors que je suis tout seul, je sais que j’en ai marre mais que jamais, je n’aurais le cran de répondre et de m’énerver. Je me réjouissais qu’ils arrivent et en même temps, je savais que ça ne serait pas une partie de plaisir. Mon prénom est cependant déjà crié dans la rue et j’essaye de faire bonne impression pour ne pas montrer mon mal-être…

Mais la situation prend une tournure des plus inattendues quand une femme que je n’ai jamais vue intervient. Elle se fait passer pour ma petite amie pour une raison que je ne comprends pas. Mon cerveau bug, s’éparpille en pensées sans aucun sens mais déjà, mon frère arrive et je rentre dans le jeu de l’inconnue. Je l’avoue, je le fais pour surprendre mon frère. La rousse qui s’approche de moi est superbe et je suis subjugué par sa chevelure rousse et ses yeux émeraudes. Elle joue parfaitement la comédie et je pense rester naturel puisque je suis naturellement maladroit et intimidé. Je souris timidement en penchant la tête sans la quitter des yeux, enfin, j’essaye. Sa remarque m’arrache un petit rire et je prends la boisson qu’elle me tend.

-O-Oh merci. C’est adorable… Mon cœur.

La chaleur du gobelet me fait un bien fou et pourtant, ce n’est rien comparé à la sensation d’avoir la jeune femme blottie contre moi. Sa chaleur corporelle -ou ma nervosité- me réchauffe terriblement et me permet d’échapper au terrible sort de me transformer en esquimau. Mon frère intervient à sa façon et à la mienne, je m’écrase et le laisse me couper la parole. Contre toute attente, ma « compagne » intervient et je m’empourpre, surpris par son caractère. Mon frère fait les gros yeux alors que mon ex la jauge du regard. Je ne sais pas si mes dents claquent parce que j’ai froid ou parce que je suis nerveux. Ma main se pose avec un peu plus de fermeté dans son dos alors que la chaleur qu’elle dégage est vraiment impressionnante. Je baisse la tête quand elle mentionne la façon dont mon frère me parle et un petit sourire amusé étire mes lèvres avec discrétion.

-Je ne pense pas vous avoir demandé votre avis sur la façon dont je parle à mon frère.
-Theseus…

Mon regard se pose sur la belle rousse et face à son regard incendiaire, je me tais pour la laisser continuer. Elle se présente et j’ancre son prénom dans mon esprit. J’imagine que je pourrais me permettre de la surnomme Safie, non ? À nouveau, je ris un peu en détournant la tête pour cacher mon amusement grandissant. C’est bien la première fois qu’une femme lui parle comme ça et je vois bien que Theseus déteste ça. Il a d’ailleurs la mâchoire décrochée et un air outré sur le visage. Il veut rétorquer mais semble d’un coup perdre ses mots. Je ne l’avais jamais vu comme ça mais mon sourire s’estompe très vite alors que le nez de « mon amour » frôle le mien. Je rougis et hoche timidement la tête en tournant celle-ci un peu bizarrement. C’est un tic qui fait souvent penser que je suis autiste…

-Avec plaisir…

J’allais ajouter que je meurs de froid mais mon frère tend la main pour attirer mon attention.

-Tu es sérieux ? Tu es notre témoin, c’est pour ça qu’on t’a proposé d’être là pour le changement de bague et tu vas rentrer ?

Il ignore complètement celle qui est censée être ma petite amie et je ne suis pas surpris. Pourquoi respecterait-il ma compagne s’il ne peut pas me la voler ? Je fais une petite moue et ancre mon regard tendre et d’une gentillesse pure dans celui de Safiya.

-Safie, je te présente Theseus, mon frère, et Leta… Sa fiancée.

Je prends la peine de faire les présentations puisqu’aucun des deux ne le fait. Mes doigts caressent nerveusement le tissu de la veste de la joaillère.

-Newt, s’il-te-plaît… Ça compte pour nous, pour moi, que tu sois présent à chaque étape de mon union avec ton frère.

Leta prend la parole pour la première fois et mon regard perdu la fixe quelques secondes avant je ne baisse la tête en signe de capitulation. Je n’ai jamais su lui refuser quoi que ce soit.

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 1:51


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Pourquoi diable faut-elle qu’elle se mêle des affaires d’autrui ? Sentiment d’injustice ? Ou parce qu’elle avait cette impression que ce pauvre Newton allait se faire dévorer tout cru par cette bande d’imbéciles ? Quoiqu’il en soit, elle se retrouve très vite plantée devant lui, un petit sourire sur les lèvres alors qu’elle plonge dans son regard clair. Les cheveux de Safie sont remontés en chignon négligé, ce qui contraste pas mal avec la coiffure impeccable de la mariée. A vrai dire, elles ne se ressemblent en rien. Safiya est assez grande pour une femme, des yeux clairs, un teint de porcelaine et une chevelure incendiaire alors que l’autre a une peau ébène, des yeux aux teintes abyssales et un air de peste sur le visage. Une femme qui vivait et se drapait dans le luxe. Oh mon dieu, la jeune mère la détestait déjà. Tendrement, elle lève la main vers la joue de Newton qu’elle vient caresser du bout de ses doigts incandescents alors que la main de son compagnon ancre sa taille. Il a des traits très délicats, un air un peu candide sur le visage. et une tendance à s’écraser. Au pire, elle pourrait avoir du caractère pour deux.

Faisant volte-face, elle toise celui qui semblait être son beau-frère, dépliant son mètre soixante-et-onze. « Tout comme je ne vous ai pas demandé de me couper, ni de m’adresser la parole… » Pauvre con. L’insulte était clairement sous-entendue à mesure qu’une flamme vient naître dans ses yeux émeraudes et que sa température corporelle grimpe d’un cran. Elle sent la main de Newt sur sa taille à mesure qu’elle vient poser la sienne dessus. « Mais tu es complètement gelé. Tu es là depuis longtemps ? » Est-ce qu’il faisait le pied de grue pendant que les deux autres couillons le critiquaient dans un café ? Ils ont que ça à foutre ? Elle noue leurs doigts avant de venir se lover contre lui avec une facilité déconcertante. Alors qu’elle soutient le regard du fameux Theseus, elle le voit enfin baisser les yeux et un sourire mauvais étire ses lèvres tandis qu’elle se tourne de nouveau vers son « amoureux ».

Son nez frôle doucement le sien alors qu’elle sent de l’électricité au bout de ce dernier. De nouveau, elle amène sa main à sa joue avant de la poser franchement dessus. « Calme-toi, qu’elle murmure d’une voix plus délicate, ça va bien se passer. » Même si dans ses yeux dansent toujours un feu qui pourrait immoler tout le monde dans les environs. « Dans la boutique, espèce d’imbécile. Je dois déposer la bague. » Elle ne se rend même pas compte du ton qu’elle a employé pour parler à Théseus. C’est quoi ce prénom d’ailleurs ? « A moins que vous ne comptiez que votre frère ne tienne la chandelle dehors et se transforme en un délicieux sorbet à l’orange ? » Elle passe une main dans ses cheveux qu’elle ébouriffe un peu plus alors qu’elle lui fait son plus charmant sourire.

« Ah oui, Leta. Ton ex qui t’a quitté pour aller avec ton frère, c’est ça ? » Elle incline la tête avant de venir toiser la jeune femme de haut en bas. « Voilà pourquoi je n’ai pas retenu le prénom ni de l’un ni de l’autre. » Et voilà que la charmante fiancée prend la parole. Safiya éclate alors de rire avant de se défaire de la poigne de Newton pour s’avancer vers la petite demoiselle. La prestance de la jeune mère pourrait incendier la jouvencelle qu’elle fixe avec un rictus mauvais. « Tout comme ça compte que votre fiancé et vous soyez en train de vous moquer de mon petit-ami alors qu’il a le dos tourné ? » Elle se redresse de toute sa hauteur alors qu’une mèche de cheveux flamboyante s’échappe de son chignon. « C’était quoi déjà le qualificatif ? Ennuyeux ? Bonne poire ? » Elle finit par se tourner vers l’aîné. « Vous êtes méprisable. Je ne vous connais pas et je vous déteste déjà. » Théseus la toise avec un air de défi avant de faire l’aller-retour entre Newt et elle. « C’est bizarre, il ne nous a jamais parlé de vous, ose-t-il dire, à croire qu’il… » Était-elle en train d’insinuer quoique ce soit concernant des services payés ? Safiya se tourne alors pour retourner vers Newt et venir amener son visage près du sien. « Détends-toi, qu’elle susurre pour eux deux. » Puis doucement, elle vient poser ses lèvres sur les siennes. Les effusions amoureuses rendent les gens mal à l’aise. Elle sourit contre ses lèvres avant de se reculer. « Votre frère n’a rien inventé, ni n’a rien payé. Je suis joaillière, pas escort. Maintenant, j’aimerai faire mon travail et ne plus vous recroiser avant… » Elle arque un sourcil avant de fixer Leta. « La prochaine étape. » Qu’elle allait jouer le jeu jusqu’à temps qu’il s’émancipe tout seul. Juste parce que l’autre avait failli tâcher son manteau. Et que Newton semblait trop doux pour ce monde injuste.

Et ce duo de connards.




Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 3:54





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je ne suis pas crédible quand je suis en couple. Je pense que j’étais trop calme, trop doux et trop prévisible pour Leta. Sûrement pas assez ambitieux. Je préférais rendre service, me dévouer aux animaux et aux humains qui en ont besoin. Leta et Theseus se ressemblent, capables de tout et n’importe quoi comme tous les politiciens le font. En un sens, ils se sont bien trouvés… Même si j’ai dû en souffrir les conséquences. C’est toujours le cas aujourd’hui d’ailleurs. Je les retrouve, ils me traitent comme un moins que rien et je les laisse faire, encore et encore. Mais aujourd’hui c’est un peu différent. Même carrément différent, si je peux me permettre ! Une femme particulièrement classe aux cheveux roux coiffés en un chignon arrive telle une furie et se fait tout à coup passer pour ma petite amie. La situation m’échappe mais je joue le jeu du mieux que je peux. Après tout, c’est l’occasion de faire taire mon frère et de façon, je dois bien l’avouer, magistrale. Elle n’est pas qu’une parfaite inconnue me permettant de ne pas complètement perdre la face devant ma famille. Elle est également une femme de caractère, mon opposé, en réalité. Entre Theseus et ma fausse compagne, la tension monte et les répliques fusent si bien que tout ce que je sais faire, c’est sourire comme un idiot. Et m’amuser, j’avoue. La main brûlante de Safiya se pose sur la mienne et je baisse un regard coupable.

-U-une heure… à peu près.

Je regarde mon frère et sa fiancée. Eux aussi ont un café et bien sûr, ils n’ont pas pensé à m’en prendre un. Ce serait trop altruiste pour eux… Et pourtant, je suis déçu. Encore et encore. Je fais un petit pas maladroit pour être un peu plus contre elle, comme un pauvre animal cherchant de la chaleur. Je sais que ce n’est que pour un instant mais c’est toujours réconfortant d’avoir quelqu’un à ses côtés. Pour une fois, même quelques minutes. Nos nez se frôlent et mes joues couvertes de taches de rousseur se teintent de rouge. Je hoche la tête et pose mon front contre le sien en fermant les yeux comme pour oublier une seconde la nervosité qui m’étreint constamment.

-Je suis calme grâce à toi.

Mon regard clair s’ancre à nouveau dans le sien pourtant particulièrement ardent. Je sais que si elle n’était pas intervenue, j’aurais été intimidé par le comportement de mon frère, pris par mes tics, les yeux constamment baissés et les lèvres closes. Je baisse mon visage dans son cou alors qu’elle explique ce que mon frère a mal compris et retrouve mon sourire amusé. Je pourrais m’outrer puisqu’elle l’appelle imbécile mais en quelque sorte, c’est vrai. Il a toujours fait mine d’être le plus intelligent sans que ça ne soit spécialement le cas. Je regarde mon frère du coin des yeux et je crois qu’il ne pourrait pas être plus choqué puisqu’il en vient à se tourner vers moi. Je profitais du contact de sa main dans mes cheveux mais me redresse un peu pour ancrer mon regard dans celui de mon frère.

-Vraiment, Newton ? Tu la laisses me parler comme ça ?
-Oui…, je déglutis et hausse les épaules, C’est en partie pour ça que je l’… que je l’…

Je me coupe pour plutôt lui présenter les deux personnes en face de nous et elle rebondit directement sur Leta. À nouveau, mes pensées s’emmêlent les pinceaux. Comment peut-elle savoir tout ça ? Je ne l’avais jamais vue, je m’en souviendrais, d’une femme comme elle. Je hoche la tête, la fixant avec un étonnement qui peut être porté sur sa franchise mais qui l’est plutôt sur ses connaissances à propos de ma vie. Leta intervient, parvenant en un regard à me déstabiliser. Safiya, par contre, ne se tait pas. Elle s’éloigne plutôt de moi pour se planter vers mon ex. Je fais un pas en arrière et rentre ma tête dans les épaules alors que je suis bien moins à l’aise. Et j’ai à nouveau froid. J’écoute ce qu’elle dit et mon visage montre que je suis blessé par ce que j’apprends. Elle précise même quels adjectifs ils ont employés et je ne suis même pas surpris. Ce n’est pas comme s’ils me cachaient ce qu’ils pensent de moi, à peu près. Personnellement, je ne pourrais jamais les détester. Ils sont ma famille. Quand on l’attaque, mon frère réplique toujours. Mais là, il va trop loin, insinuant que j’aurais pu la payer pour être avec moi. Est-ce si dur à croire ?

-Theseus…

Je penche la tête alors que je ne sais pas quoi dire. Safiya se retourne vers moi et mon regard timide s’ancre dans le sien. Je voudrais la défendre aussi. Je le souhaiterais de tout mon cœur mais je ne suis pas comme ça. Elle s’approche de moi et rapproche mon visage du sien pour m’embrasser. Ses lèvres se posent réellement sur les miennes. Je m’empresse de fermer les yeux pour ne pas enlever la crédibilité du moment. Elle se recule assez rapidement et assure à ma famille que je n’ai rien inventé. Leta se redresse d’un coup, tentant d’être plus grande, j’imagine.

-La prochaine étape ? Newt, tu ne vas pas l’inviter à notre mariage, quand même.

Je tends ma main fourrée dans ma poche pour la glisser dans celle de Safiya pour l’attirer près de moi.

-Si… Si. Elle viendra. Vous avez dit qu’on pouvait venir en couple.

J’essaye d’avoir confiance en moi et mes doigts s’entrelacent avec les siens.

-Peut-être même que vous finirez par être invités au nôtre…

Je la prends dans mes bras avec autant de douceur que si elle était une poupée en porcelaine. Je vois bien que mon frère est sceptique et il hausse les épaules.

-Vous devez être ensemble depuis deux semaines à tout casser, elle ne doit pas s’être rendu compte d’à quel point tu es… ennuyeux !

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 4:29


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safie ne les connait pas et elle les déteste déjà. Dans la famille Scamander, nous avons : le grand frère, celui à qui on a déroulé le tapis rouge, qui a un air suffisant sur le visage et qui pensait que le monde était à ses pieds. Et sans doute des personnes devaient-elles se pâmer devant lui comme un semblant de Dieu de pacotille ? Pas pour elle. Et ensuite, nous avons la fiancée. Petite, menue, sans aucune personnalité. Le genre de fille qui aime l’argent et le prestige. Une belle brochette d’imbéciles. Mais en tout cas, ils sont bien assortis. Puis en dernier lieu, le mouton noir. Ou la toute petite huître qui semblait perdue dans ce vaste océan de requins. Fort heureusement -ou malheureusement- pour lui, Safiya n’avait pas décidé de rester les bras ballants. Si elle inspectait un peu Newton. 1m80, assez maigre, des cheveux ébouriffés, de très beaux yeux clairs, un visage parsemé de taches de rousseur et un air adorable sur le visage. Le genre de garçon sur lequel on ne se retourne pas et pour cause qu’on ne le voit pas. Et pourtant, elle se plaît à apprécier la chaleur de ses bras. Safiya n’avait pas eu de contact depuis presque une dizaine d’années. Étant mère célibataire de trois rejetons issus des tourments de l’Enfer et veuve de surcroît, il y a de quoi faire fuir. Et à vrai dire, elle pariera sur la fuite de son charmant compagnon dès qu’il saura les terreurs qu’elle avait engendrées. « Oh bah voilà pourquoi t’es aussi froid qu’un bonhomme de neige. » Elle dépose un baiser sur son nez tout froid alors qu’elle meurt de chaud. Mais la rouquine, en plus d’avoir un tempérament de feu, en a aussi la chaleur corporelle. Elle lui sourit tendrement alors que les deux autres débiles s’invitent à la fête.

Ça aurait pu être des conditions idéales pour tomber sous le charme. Le froid, une grosse écharpe, un café. Un beau regard et un si joli sourire.

Alors qu’il pose son front contre le sien, elle est touchée par sa douceur. Aucun homme n’accepterait de se prêter à un tel jeu. Elle reste un moment, suspendue à son regard avant d’avoir un sourire. « C’est réciproque. Il n’y a que toi pour parvenir à m’apaiser. » Si seulement, tout ceci était vrai. On ne la surnommait pas la dragonne pour rien après tout. Elle lui fait un léger sourire alors que leurs souffles sont si proches, comme leurs corps. Alors qu’il vient enfouir son visage dans son cou, elle le serre tendrement dans ses bras, caressant la base de ses cheveux, sentant les deux autres s’agacer derrière. Qu’ils boivent leurs cafés et s’étranglent avec. Elle drague là. C’est encore plus rare que de voir son aîné se brosser les dents docilement.

« Je vous parle comme je veux. Le respect, c’est comme un bon salaire, ça se mérite. » Elle sourit alors, montrant toutes ses dents, calant sa tête sur l’épaule de Newt, profitant de son réconfort et de sa tendresse. Chose qu’elle n’avait pas connue depuis Fanor. La jeune femme pousse un soupir de contentement non feint mais il faut que l’autre ouvre sa bouche. Donc elle est pas seulement jolie et fade, elle parle en plus. Waouh. Si c’est pour dire des conneries pareilles, elle ferait mieux de se la fermer. Les mots coulent de source alors que le ton gronde. Elle se réhausse, se tient droite face à cette femme qui n’avait que du mépris pour son ex-compagnon alors qu’elle se tourne pour regarder Newton. Et cette vision de lui qui rentre la tête dans les épaules, qui fixe le sol, peinée lui brise le cœur. Définitivement trop doux pour ce monde. « Toi tu la fermes, qu’elle sort à Theseus, et Newt ce n’est pas parce qu’il le dise que c’est vrai. Tu es exceptionnel et tu le sais. » La rouquine s’approche de lui pour venir poser sa main sur son menton. « Regarde-moi. » Leurs regards s’ancrent à nouveau et elle lui sourit. « Ce n’est pas parce que tu es différent que ça fait de toi quelqu’un d’ennuyeux ou de… c’était quoi l’adjectif ? » Elle cherche, se tournant vers la jeune femme qui la fixe avec un air ahuri sur le visage. Puis comme pour prouver qu’elle ne ment pas, elle pose délicatement ses lèvres sur celles de Newt. Son cœur connaît un coup de chaud. Comme s’il semblait reprendre vie alors qu’elle sourit. Un vrai sourire.

« On sera cinq. » Elle claque sa langue alors qu’elle se rapproche de Newt et que les deux autres les fixent sans comprendre. « Je ne viens pas sans mes enfants et Newton ne viendra pas sans moi. » Elle le voit, le mépris qui passe dans le regard des futurs mariés. Et elle devrait avoir honte d’avoir trois enfants. Theseus a un rictus moqueur. Lance quelque chose qui ne lui plaît pas. Et elle se détache alors de Newt pour venir abattre violemment sa main sur la joue de son frère. « Newton n’est pas ennuyeux. Il est unique. » Elle le jauge alors que sa main tremble pour donner suite à la rage qui se propage dans ses veines. « Tellement unique qu’il est le quatrième après les pères de tes enfants. » Humiliation. Mais qu’est-ce que ? « Mes enfants sont des triplés. Ensuite, leur père est mort. » Généralement, c’est le moment où les personnes sont un peu gênées. Et elle se recule avant de passer sa besace par-dessus son épaule. « Je vais déposer les bijoux. Je vous conseille d’attendre cinq minutes avant d’entrer. Sinon, je vous claque la tête tellement fort l’une contre l’autre qu’on entendre un écho tellement vous n’avez pas de cerveau. Moi, une traînée ; Newton ennuyeux, puis quoi encore ? » Elle attrape Newt par la main pour l’emmener à sa suite dans la bijouterie.

Avant de se poser contre le mur, blanche comme un linge. « Ils sont méprisables. Je les ai entendus parler de toi dans la file d’attente au café et je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir. Désolée. » Elle soupire et passe une main dans ses cheveux, ôtant son élastique sans le faire exprès alors que ses cheveux se détachent et tombent lourdement sur ses épaules. « Cependant je suis vraiment joaillière, mère de triplés et veuve. » Consciente qu’ils devaient épier par la vitrine, elle tend la main pour l’attirer vers elle. « Ça te dérange d’avoir une fausse petite-amie au mauvais caractère pour passer les fêtes de fin d’année ? » Elle bat des cils avec un petit sourire. Plus délicate qu’à l’extérieur. La jeune femme se remet debout pour venir l’enlacer avec une tendresse non feinte, appréciant la sensation d’avoir le corps de Newton contre le sien. Dans l’attente d’une réponse sans doute. Ou d’un rejet ?





Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 22:48





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Le mouton noir. C’est ce que je suis et c’est ainsi que tout le monde me voit. Je pensais que Leta était différente mais elle est tombée sous le charme d’un garçon capable de tout faire sur le campus. J’étais populaire pour cela et c’est sans doute ce qui lui a plus. J’étais trop naïf. Je le suis toujours et j’en souffre sans pour autant changer. Je sais que physiquement, je ressemble à mon frère et pourtant, nous n’avons rien à voir l’un avec l’autre. Je suis bien plus maigrichon comparé à un Theseus passant son temps libre à faire du sport et ne parlons pas de nos attitudes… Lui semble toujours bien plus grand que moi puisqu’il se tient parfaitement droit, fier comme un coq et supérieur à son petit frère courbé s’excusant presque d’être là. J’aime mon métier mais j’ai conscience qu’encore une fois, je fais tache. J’ai hérité de la passion de ma mère pour les animaux mais au lieu de travailler dans un prestigieux cabinet comme elle, j’ai préféré être engagé dans un refuge au matériel parfois très moyen. Je suis également bénévole dans un centre pour sans-abri mais à quoi bon ? C’est ce qu’ils ne cessent de me demander. Je gagne peu, suffisamment pour vivre mais pas dans le luxe et ils ne comprennent pas ce choix. Je ne suis pas comme les autres mais je ne ressors pas du lot comme le fait mon frère. Alors comment une femme aussi belle que l’inconnue blotti contre moi s’est-elle décidée à jouer la fausse petite-amie pour moi ? Silhouette parfaite, élancée, un style vestimentaire montrant une certaine classe et des cheveux de feu coiffés en un chignon au-dessus d’un visage que je ne vois pas assez bien à cause de ses lunettes de soleil. Je ne peux qu’être intrigué. Mon nez s’empourpre comme ses lèvres se posent dessus et je cligne plusieurs fois des yeux, perturbé par sa proximité naturelle. Même si nous faisons semblant, je me sens bien contre elle, profitant de la chaleur qu’elle dégage et de cette agréable sensation d’être protégé. J’ose être un peu plus tactile pour que ce soit crédible et mon front se pose contre le sien pour suspendre ce moment dans le temps. Cette comédie est ridicule mais parvient à être crédible vu nos comportements et nos paroles. Avec un sourire timide et étrangement heureux, je me blottis contre elle, cachant mon visage contre son cou particulièrement brûlant. Ses doigts caressent ma nuque et je pourrais rester au chaud longtemps si mon frère n’intervenait pas. Je me redresse pour lui faire face. Si j’essaye de lui tenir tête, Safiya y arrive bien mieux que moi tout en gardant un grand sourire solaire sur ses lèvres. Moi, j’ai dû mal à sourire, surtout quand elle s’éloigne de moi pour me laisser dans le froid et m’apprendre que le couple ont parlé sur mon dos. Je penche la tête pour croiser le regard de la belle rousse comme elle m’interpelle. Je hausse les épaules, peu convaincu alors que je suis certain que les arguments de mon grand frère pour expliquer les termes qu’il a utilisé pour me décrire seraient bons. Il a toujours su me convaincre de ma nullité. Les doigts de Safiya se posent sur mon menton pour me forcer à la regarder. Elle ne me connaît pas, si elle savait qui j’étais, elle me trouverait aussi ennuyeux.

-Merci…

Je glisse ce mot contre son oreille alors qu’elle est tournée vers mon ex. Quand elle me refait face, ses lèvres viennent trouver les miennes et mon cœur rate un battement. Mes joues s’empourprent, j’essaye de contrôler les tremblements de mes mains et m’efforce à fermer les yeux. Son geste a du sens puisque mon frère doute de notre relation mais je n’en reste pas moins choqué. Mon cœur bat si fort que j’ai peur qu’elle l’entende. Elle n’est que la deuxième femme à poser ses lèvres sur les miennes et elle le fait devant celle qui a été ma première. Je prends un peu plus confiance, comme si ce baiser m’avait offert des ailes. Je prends la main de la jeune femme pour la rapprocher moi et assurer sa présence au mariage. Elle me reprend en passant de deux à cinq et l’information qu’elle balance choque autant mon frère et ma belle-sœur que moi-même. Sauf que moi, je ne peux pas le montrer et me contente de regarder Safiya. Trois enfants ? C’est… C’est beaucoup… Mon frère en rajoute une couche mais je pense que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je ne peux pas réfléchir davantage au faut qu’elle ait trois enfants puisque sous mes yeux, elle gifle mon grand frère. Mes yeux s’écarquillent mais Theseus ne se tait pas, se contentant de tenir sa joue avant de répliquer de plus belle. Il n’en a jamais assez d’être un imbécile ? Je rentre ma tête dans mon épaule, gêné par l’information qu’elle donne sans hésitation. J’observe la scène du coin des yeux alors qu’elle leur donne des instructions et semble toujours remontée. Je la laisse me prendre la main et jette un coup d’œil vers mon frère qui me regarde avec incompréhension. Je disparais à l’intérieur de la boutique et nous nous retrouvons seuls. Je ne m’éloigne pas de la porte, restant presque sur le pas de celle-ci bien qu’elle soit fermée. Je chipote nerveusement avec mes doigts et garde la tête baissée en l’observant d’en bas. Elle m’explique ce qui l’a poussé à agir comme ça.

-Ça ne m’étonne pas d’eux… Theseus adore me rabaisser, j’ai l’habitude. Je… Merci d’avoir pris ma défense.

Elle passe sa main dans ses cheveux et détache ainsi ses longs cheveux superbement roux. Je redresse un peu la tête pour la regarder un peu mieux. Elle est tellement… Tellement belle. Un air peiné prend place sur mes traits et je pince les lèvres.

-Désolée pour ta perte… Et pour mon frère. Il a été horrible.

Joaillière, veuve mais surtout, mère de triplés. Ça a fait de moi un beau-père pendant quelques secondes et c’est surprenant. Trois, ce n’est pas un petit nombre et elle doit les élever seule ? Sa main se tend vers moi et elle m’écarte de la porte pour m’attirer près d’elle. Je la laisse faire et ancre mon regard dans le sien. Sa proposition me surprend comme elle me prend dans ses bras. Vraiment ? Je cligne plusieurs fois des yeux et mes mains hésitent avant de se poser dans son dos.

-Pourquoi ?, je suis trop curieux, Tu m’as déjà rendu service aujourd’hui en faisant face à mon frère mais toi, ça ne t’apporte rien d’être ma fausse petite-amie. Je… Je n’ai rien à offrir en échange, rien à t’apporter.

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptySam 3 Déc - 23:24


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safiya est une bonne mère. Du moins, elle essaie. Fanor était le seul à savoir la tempérer. Il était la glace, elle était le feu. Il était la patience, elle courait toujours dans tous les sens. Et ce n’est pas un euphémisme que de le perdre avait failli la tuer. Enceinte de triplés, grossesse à risque, elle a failli y laisser la vie ainsi que celle de ses enfants. Son aîné possède le même caractère que de sa mère. Meneur né, il dirige les deux autres à la baguette comme Safie le faisait avec sa jeune sœur. Vicken est la tête pensante du trio. Celui qui fait les coups en douce et que sa mère arrive à reconnaître en un clin d’œil. Et enfin, Rael est le bébé de la bande. Celui qui est plus effacé, toujours près de sa mère et qui prenait souvent à cause de ses deux frères. Le vrai souci résidait dans savoir qui était qui. Car Safiya a mis au monde des triplés identiques. Trois petites démons, copies conformes mais aux caractères bien distincts. Elle les reconnaissait à leurs regards. Dror avait cette supériorité dans le regard qu’elle retrouvait chez Théseus. Vicken avait une étincelle de malice que possédait sa mère. Tandis que Rael avait le regard doux et fuyant de Newton. Donc il fut normal pour une dragonne-mère de venir protéger un tout petit qui semblait perdu dans cette grande rue. Avec Newton dans les bras, il se passe quelque chose mais elle ne saurait dire quoi. Sa main se perd à la base de sa nuque et elle inspire doucement pour sentir son parfum. Safie a toujours eu un odorat développé. Il sentait bon mais il y avait quelque chose en-dessous qui dictait que cet homme était proche des animaux. Ou il avait une senteur qu’elle avait déjà reconnu quelque part. La jeune femme le vit relever la tête pour regarder son frère. Et si elle avait pu mater trois horribles rejetons pendant huit années avant de se résoudre à les envoyer en pension (car plus aucune école ne voulait d’eux), elle pouvait mater le couple qui lui faisait face. Et elle ne se gêna pas pour gifler l’aîné. Le geste était fort et jamais elle ne lèverait la main sur ses enfants mais Theseus n’était pas son fils.

A vrai dire, il n’était rien.

Elle le toisa avec mépris derrière ses lunettes de soleil alors qu’il osa sortir une énormité. Elle n’a connu qu’un seul homme dans sa vie. Et ne comptait pas partager ses draps avec un autre individu de sexe masculin qui voudrait la museler. « Je n’arrive pas à croire que vous couchez ensemble. C’est invraisemblable. » Elle inspire profondément avant de faire craquer sa nuque. C’est un signe manifeste chez Safiya. Le craquage de nuque, la main qui tremble légèrement, la lèvre qui tressaute et la jambe qui commence à bouger signe de son impatience. « Et pourtant. Newton est un très bon amant. » Elle a un rictus mauvais avant de se reculer sinon elle risque de faire un carnage. Déjà que sa température corporelle frôlait l’indécence. Elle ne voulait pas en plus risquer d’attirer encore plus d’ennuis à Newton.

« Tu ne devrais pas avoir l’habitude. » Elle dit ceci sans méchanceté alors qu’elle s’appuie contre le mur pour venir se défaire de ses lunettes et le regarder pour la première fois, les yeux dans les yeux. « En tout cas, ils sont parfaitement assortis. » Elle fit claquer sa langue avant de passer une main dans ses cheveux et les détacher par mégarde. Fichue crinière rousse assez épaisse. Sa chevelure retombait donc en cascade de boucles sur ses épaules jusqu’à sa taille puisqu’elle refusait obstinément de les couper. « C’était il y a huit ans, il y a prescription. Je te parlerai de Fanor plus tard si tu veux bien. » Elle eut un sourire assez triste et c’est là. Pile à cet instant, en repensant à son mari, qu’elle laissa entrevoir sa fragilité. Bien cachée sous sa cuirasse cuivrée.

« Viens par là. » Doucement, elle l’approche un peu plus d’elle alors qu’elle le fait étonnamment douce. « Je ne sais pas qui t’a appris les bases d’une relation mais je n’attends rien. Je ne le fais pas pour moi mais pour toi. Déjà parce que t’as dit que je venais au mariage et je n’ai pas l’intention de te laisser te ridiculiser à cause de mon plan foireux. » Elle se mordilla la lèvre inférieure, fuyant son regard pour le coup. « Je m’attendais à ce que tu me repousses à vrai dire. Mais si tu veux vraiment savoir ce que tu vas m’apporter, Newton… » Sa main se leva pour venir se poser avec douceur sur sa joue et elle la laisse remonter jusqu’à la naissance de ses cheveux. « Seul le temps nous le dira. Puis, je n’ai rien à t’apporter non plus. Je suis une veuve qui n’avait pas embrassé d’homme depuis presque neuf ans, qui n’a pas dormi depuis soixante-dix heures, est mère de trois enfants. » Elle vient poser sa tête contre son torse avec délicatesse, son autre main caresse son dos pour l’apaiser. « Tu ressembles à Rael, mon cadet. Il est comme toi. Un peu perdu, effacé, dans son monde et disons que je le surcouve un peu. Donc laisse-moi te protéger et si… si ça devient trop dur pour toi, je t’autoriserai à me larguer. » Elle se détacha un peu pour passer une main sur son visage fatigué. La raison des lunettes, les cernes avant de soupirer. Sans réfléchir, Safiya vint se coller sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres. « Embrasse-moi. Déconnecte-toi, va dans ton monde et imagine que je suis une superbe créature. Et embrasse-moi. Si ça te dégoûte, on arrêtera après le mariage. » Elle avait murmuré ceci d’une voix quasi hypnotique alors que son regard émeraude couvait Newton d’une lueur incandescente.


Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyDim 4 Déc - 2:47





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je ne m’étais jamais imaginé comment se passerait la rencontre entre mon frère et une potentielle petite amie. Après la catastrophe avec Leta, disons que j’ai commencé à croire mon frère quand il me répétait que je n’étais pas assez bien pour être en couple. Dans tous les cas, je n’aurais jamais imaginé que ma petite amie serait une inconnue du style tornade qui en viendrait même à gifler mon frère. Est-ce que ça me dérange ? Pas du tout. Il l’a mérité. Depuis qu’il est là, il fait comme à son habitude : il est désagréable. Je n’aime pas ça, surtout qu’il ne connaît pas du tout Safiya -moi non plus d’ailleurs. Je devrais me défendre, m’énerver mais ma tête rentre dans mes épaules, mon regard se fait fuyant et c’est exactement ce que mon frère cherche. Il a toujours été comme ça… Mais là il abuse. Mes joues s’empourprent quand il ose même parler de relations sexuelles. Je crois que je ne pourrais pas être plus gêné. Mes doigts chipotent ensemble et je fixe Safiya faire craquer sa nuque avant de rétorquer et me voilà qui rougis davantage face à sa réponse. Elle n’en sait rien bien sûr mais elle est toujours sur la défensive. Leta s’esclaffe tout à coup et je secoue la tête alors que je ne veux pas qu’elle prenne la parole mais évidemment, c’est Leta. Elle n’a pas sa langue dans sa poche.

-Ça prouve vraiment que vous n’avez rien fait ensemble ! Newt est d’un ennui au lit, il est trop maladroit et je sais de quoi je parle.

Je crois que je ne pourrais pas être plus blessé. Ce n’est pas comme si je ne le savais pas mais voir mon ex en rire ouvertement avec mon frère… Je déglutis difficilement. C’est peut-être ce qui fait le plus mal. Leta a raison, je ne suis pas un bon amant, elle me le disait à chaque fois que nous avions une relation sexuelle. Comment ruiner la confiance d’un homme… Heureusement, Safiya décide qu’il est temps pour nous de partir quelques minutes et une fois à l’intérieur, je souffle un peu. Je pense que j’ai subi suffisamment de critiques pour aujourd’hui mais ce n’est pas fini, pas tant que je ne suis pas rentré chez moi. Jusqu’à la prochaine fois… Je pince les lèvres.

-Je sais… Mais c’est comme ça depuis toujours. J’ai grandi comme ça.

J’ai l’impression de m’excuser pour mon comportement. Ce n’est pourtant pas ma faute, c’est plutôt celle de mon frère mais jamais je ne lui dirais. Je remarque qu’elle enlève ses lunettes et mon regard s’ancre timidement dans le sien. Elle a de si beaux yeux, ils sont verts et ils ressortent particulièrement grâce à sa chevelure de feu. Quelle belle femme… J’en ai le souffle coupé et détourne rapidement le regard. Je suis toujours un peu triste quand je pense que Leta est bien assortie avec mon frère. Fut un temps où je pensais que c’était moi. Les fiançailles restent plus difficiles à accepter même si je n’en dis rien. Je garde beaucoup de choses pour moi. Je la regarde en coin et hoche la tête alors que je suppose que Fanor est son mari décédé.

-Bien sûr, je ne t’oblige à rien.

Je suis toujours très précautionneux et délicat. Je vois bien que son sourire se fait triste. J’imagine que ça doit être difficile de perdre son mari et de se retrouver seule avec ses enfants. Je me sens triste pour elle. Je suis très empathique, peut-être trop. Elle m’invite à me rapprocher d’elle et je ne peux pas refuser, ayant déjà pu apprécier la chaleur que me procure son corps proche du mien. J’ose alors lui demander ce que ça pourrait lui apporter d’être ma fausse petite amie. Je ne suis même pas un petit ami extraordinaire et elle ne me connait même pas. Je commence à pencher la tête mais me reprends alors que je n’aime pas ce tic qui me prend trop souvent.

-La seule relation que j’ai connue, c’était avec Leta…

Et mon ex n’est pas très élogieuse à ce propos comme elle a pu le constater. Moi, j’essaye d’en garder les bons souvenirs. Elle mentionne le mariage, raison pour laquelle nous sommes ici aujourd’hui et je baisse les yeux. Elle a raison. Si elle ne vient pas au mariage, j’en entendrais parler pour le reste de ma vie.

-Je n’aurais pas dû dire ça… Je suis désolé de te l’imposer, ça va sûrement être la pire soirée possible…

Je veux ancrer mon regard dans le sien mais le sien se fait fuyant et je suis surpris. Je penche la tête mais pour chercher son regard cette fois, pas comme mon tic.

-Pourquoi je t’aurais repoussée… ? Parce que tu as des triplés ? J’ai toujours aimé les enfants.

Je sais par contre que Theseus les déteste et si elle vient vraiment au mariage et qu’elle amène vraiment ses triplés, il risque de très mal le prendre. La paume de Safiya se pose sur ma joue et je redresse ma tête en ressentant un frisson me parcourir comme ses doigts glissent à la naissance de mes cheveux. Je me mordille la lèvre inférieure. Elle pose sa tête sur mon torse et je craque en passant mes doigts dans ses cheveux roux si longs. Et doux. Ils sont très doux. J’aime beaucoup cette douceur et mes pensées se perdent quelques secondes.

-Je ne suis pas d’accord… Tu m’inspires beaucoup, ça m’impressionne que tu aies tenu tête à ma famille aussi vite.

J’aimerais plus lui ressembler mais je ne suis pas sûr que ça puisse arriver un jour. Elle me parle de Rael, l’un de ses fils et je souris timidement. Mon cœur et mon corps se réchauffent. Je me mordille la lèvre inférieure.

-Je n’ai pas l’habitude qu’on me protège mais… Je vois mal comment ce serait dur pour moi. Ça m’a fait du bien de ne plus être seul face à eux.

Elle se détache pour passer une main sur son visage et je la regarde en clignant plusieurs fois des yeux. Elle est bien trop belle, semble bien trop douce et trop parfaite pour moi. Elle se rapproche pour se mettre sur la pointe des pieds et ses lèvres se rapprochent des miennes. Sa demande me surprend. Je me perds dans son regard et déglutis légèrement.

-Tu es déjà une superbe créature… Aussi envoutante qu’une sirène mais aussi incendiaire qu’un dragon…

Ma main glisse à nouveau dans ses cheveux et je penche timidement mon visage proche du sien pour poser mes lèvres sur les siennes. Mon cœur s’emballe, très vite. Même ses lèvres sont brûlantes où est-ce que ce sont les miennes qui sont particulièrement froides ? Je prolonge le baiser et mon souffle se coupe très vite si bien que je m’écarte rapidement. Je prends un petit temps pour rouvrir les yeux et croiser son regard, je suis intimidé de peur que ça ne lui ait pas plu. Leta dit souvent qu’elle s’ennuyait quand je l’embrassais… Mon regard se perd un peu sur le côté et je hausse les épaules.

-Je n’ai pas du tout été dégouté… Et toi ?

Elle n'a pas le temps de me répondre que la porte de la boutique s'ouvre sur mon frère et sa fiancée. Theseus me fixe d'un air mauvais et je détourne le regard.

-Pourriez-vous donner la bague de fiançailles à ma compagne, s'il-vous-plaît?

Il prend un air faussement poli, j'imagine qu'il ne veut pas de seconde gifle...
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyDim 4 Déc - 3:25


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Pourquoi faut-il qu’ils l’ouvrent ? C’est privé ce genre de sujet. Safiya les toise alors qu’elle fait la navette entre Leta et Theseus. Il y a des petits signes de nervosité qui trahissent Safie. Le fait de faire craquer sa nuque, ses doigts qui bougent dans le vide et sa jambe qui commence à trembler. Elle le sait qu’elle est trop volcanique. Déjà par sa température corporelle trop élevée et ensuite par son tempérament. Elle toise donc l’ainé derrière ses lunettes de soleil pour répondre du tac au tac. On pourra le dire mais elle a une excellente répartie. Sa voix est chaude, onctueuse et presque hypnotisant alors que les effluves du parfum de luxe de Leta lui montent aux narines. Elle tourne la tête vers Newt pour voir qu’il est blessé. Évidemment. « C’est peut-être toi qui es frigide, très chère. Ou alors tu as été une bien mauvaise professeure parce qu’avec moi, il s’en sort très bien. » Elle sourit, de manière carnassière avant de s’approcher un peu de la fiancée. « ça t’amuse de sortir ce genre de choses pour l’humilier ? » Sa main s’abat avec force juste à côté de la tête de la jeune femme alors que presque vingt centimètres les séparent. « Écoute-moi bien, si je t’entends encore un fois dire une parole blessante à Newton, ou le regarder de haut, lui faire les yeux doux. A vrai dire, si tu lui adresses la parole ou si tu le regardes, il faudra une expertise dentaire pour te reconnaître. » Son regard incandescent la sonde alors qu’elle sent le fiancé bouger derrière elle. « Si tu t’en mêles, j’arrache ta langue bien pendue et je te force à la manger, le fiancé. » Elle se décolle alors que son obscur charisme les enveloppe tous les deux. Elle le sait qu’elle peut être une vraie garce, voire cruelle. Mais sur le coup, elle pense que ses menaces ont fait mouche alors qu’elle attrape Newton pour aller à l’intérieur de la bijouterie. Le propriétaire des lieux brille par son absence.

Adossée contre le mur, elle soupire pour se sentir fatiguée pour le coup. Son corps se rappelait soudainement qu’il n’avait pas dormi depuis plusieurs heures. « J’ai moi-même une sœur cadette qui est très différente de moi et pourtant, je ne l’ai jamais traité comme ça. C’est juste un connard. » Elle se pince la lèvre alors qu’elle ne devrait pas tenir ce genre de langage à l’encontre d’un membre de la famille de son faux petit-ami mais c’est plus fort qu’elle. Safiya ôte ses lunettes qu’elle range dans la poche de sa veste en daim avant de lui faire un petit sourire. Son visage est pâle et porte les affres de la fatigue accumulée depuis plusieurs jours. Elle repense soudainement à Fanor qui a disparu presque neuf ans plus tôt. Ses enfants grandissaient vite mais ne ressemblaient pas du tout à leur père. « Mes fils sont mon portrait craché. Il n’y a que mon cadet qui a son caractère. Dror est aussi volcanique que moi et il faut se méfier de Vicken. » C’est un peu l’armée chez elle. Elle sait que si elle lâche ses enfants au mariage, ils risqueraient de tout retourner et de mettre le feu à la mariée. Ce qui ne la dérangerait pas outre mesure.

Alors que leurs corps sont de nouveau l’un contre l’autre. « Tu vaux tellement mieux qu’elle, Newton. Je ne te connais pas et c’est justement parce que je ne te connais pas que je peux me permettre ça. Cette femme est une arriviste et elle est cruelle. » Elle lève son regard clair pour venir rencontrer celui de Newt. « ça prend du temps pour penser ses blessures… » Et elle savait de quoi elle parlait puisqu’elle-même le faisait avec la mort de son mari. Safie vient nouer leurs doigts avec délicatesse. « Mais tu y arriveras. Et tu verras que cette femme n’est qu’une vipère. » Et que les vipères, on leur coupe la tête. « Je pense pas, non. je vais mettre une jolie robe, je boirais sans doute un peu trop et je finirai par danser avec toi sur la piste. » Ses lèvres s’étirent dans un sourire. « C’est pour eux que ça va être terrible. » Elle bat exagérement des cils avant qu’elle n’ait la pensée qu’il puisse la repousser.

Le regard fuyant, elle inspire longuement. « Veuve avec des triplés, un peu cinglée au point de s’interposer dans une réunion familiale et avec beaucoup de caractère. » Elle se laisse aller contre lui alors que sa main se détache de la sienne pour venir caresser sa tempe avec douceur, ce qui contrastait avec son caractère tempétueux. Safie se laisse aller contre son torse, fermant les yeux à mesure que sa main glisse dans sa nuque. « Et moi je te trouve réconfortant et beaucoup trop mignon. » Elle ne disait pas ça sur un ton de reproches. Car des hommes comme lui, ils étaient rares. Souvent, on tombait sur des salauds de la pire espèce comme Theseus qui prenait les femmes pour des objets ou pires convoitaient celles d’un autre. « Je vais rester tant que tu prennes ton envol et après, on avisera. »

Il se passe quoi entre eux à cet instant précis ?

Elle se détache et formule une demande saugrenue avant d’éclater de rire. « Les dragons ont un pouvoir hypnotique avec leurs voix, qu’elle murmure. » Lorsque leurs lèvres se touchent, elle sent sa température corporelle se baisser d’un cran et cela lui fait du bien. Safiya vient enrouler ses bras autour de la nuque de Newton à mesure qu’elle se perd dans ce baiser jusqu’à ce que son souffle lui manque. « Pas du tout, susurre-t-elle. » Elle entend la porte qui s’ouvre et soupire. Levant l’index pour faire taire Theseus, c’est à son tour d’initier un baiser. Si Newton avait été doux, très tendre, elle y va de manière plus incendiaire. Laissant sa langue franchir la barrière de ses lèvres alors que ses doigts remontent doucement dans ses cheveux. Un raclement de gorge la pousse à se stopper alors que son nez vient frôler celui de Newt dans un petit sourire. « Je vais chercher Erik. Attends-moi. » Elle se perd dans ses yeux, déposant un baiser à la commissure de ses lèvres. Puis, elle s’éloigne pour passer une main dans ses cheveux. « Pas ennuyeux du tout. » Safiya ose faire un petit clin d’œil avant de lever un doigt de mise en garde. « J’ai l’ouïe très fine. Si jamais il y a une parole déplacée, il n’y aura pas de bague. Et bon courage pour en trouver une. Je suis la seule joaillière de la ville. » Puis, elle quitte la pièce pour partir en quête de son ami et lui vendre ses bijoux à un bon prix. Connaissant Erik, il accédera à sa demande de gonfler la facture pour le couple d’imbéciles. Portant la main à ses lèvres, elle ignore ce qui se passe.

Mais ça lui plaît.



Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyDim 4 Déc - 18:22





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ J’ai l’impression que je ne pourrais pas tomber plus bas. S’ils ont l’habitude de me ridiculiser et de me rabaisser, c’est rare que ça aille si loin. Je suis blessé. Comment ne pas l’être ? Leta parle de notre vie privée quand nous étions en couple, de notre vie sexuelle avec laquelle je ne suis déjà pas à l’aise de base. Je crois que je vais mourir sur place si ça continue. Je sens que Safiya tourne son attention vers moi mais je ne peux pas croiser son regard, pas après ce que mon ex a dit à haute voix. Je veux juste être enterré vivant, notre relation s’est terminée il y a plusieurs années, pourquoi ressasser ça maintenant ? Moi qui essaye toujours de reprendre confiance en moi à ce sujet… Ça va devenir une habitude qu’à chaque fois que je m’écrase, Safiya réplique pour me protéger ? Je suis touché et si ça m’aide à retrouver un petit sourire, je sais que ce ne sont que des mensonges. Je reste en retrait, je laisse ma fausse compagne prendre feu et s’énerver sur mon ex. J’ai presque cru qu’elle allait la frapper également mais elle s’arrête de justesse face au regard choqué de ma belle-sœur. Je devrais peut-être avoir peur de Safiya mais elle me fascine. Ses réactions, sa prestance et son tempérament, surtout… Je me sens protégé, pour une fois dans ma vie, là où ma propre mère reste silencieuse quand mon frère se comporte comme ça devant elle. Mon frère et mon ex restent bouche-bée et je n’ai pas le temps ni l’envie de réagir vu que ma petite amie m’emmène à l’intérieur. Mon regard est toujours voilé par la tristesse et les blessures que leurs mots ont laissé en moi. Mes mains tremblent et mon regard se fait toujours fuyant. Je hoche la tête discrètement.

-Mon frère a changé quand nos parents ont commencé à moins s’entendre… Je pense que ça l’a beaucoup traumatisé.

Et je recommence. Je lui trouve des excuses pour son comportement, encore. Je suis un cas désespéré, je pense. Je m’en veux d’avoir dit ça. Je fais toujours preuve d’empathie plutôt que de critique. Un agneau au milieu des loups. Mon avenir est d’être dévoré. C’est d’ailleurs ce que mon frère fait à petit feu. Je chasse ses pensées comme elle mentionne ses enfants et je l’écoute avec un petit sourire alors que déjà, j’ancre leurs prénoms dans mon esprit.

-Ça me donne envie de les rencontrer… Ils ont l’air tous très différents.

J’aime les enfants, je l’ai déjà dit, pas besoin de les répéter. Je me demande par contre si j’aurais l’occasion de croiser ses enfants. Après tout, notre « histoire » se terminera après cette journée, non ? Elle m’attire contre elle et je me laisse faire en adorant profiter de sa chaleur. J’ai l’impression d’être un petit chaton inoffensif et frigorifié qui cherche du réconfort auprès de ce qui s’apparente plus à un dragon mais un dragon étonnamment doux avec moi. Mon regard toujours rempli de douceur et de timidité s’ancre dans le sien et je souris timidement.

-Je sais qu’elle est mieux avec mon frère qu’avec moi… Mais elle n’était pas aussi horrible quand elle était avec moi, enfin pas tout le temps.

Je l’aimais et j’imagine qu’il me reste encore quelques effluves de sentiments pour la seule femme à m’avoir jamais aimé comme ça. Bien sûr, je n’ai plus aucun espoir et ai enterré cette relation au moment où mon frère et Leta ont officialisé leur couple. Je n’arrive pas à la voir comme une personne réellement cruelle mais je n’ai pas le point de vue d’une personne objective. Est-ce qu’on peut dire que Safiya l’est ? Son regard me déstabilise, j’ai l’impression qu’elle peut lire en moi et me comprendre avec une aisance perturbante.

-J’ai tout mon temps. Tu as pu remarquer que j’étais doué pour subir la situation.

On s’y fait et je ne dirais pas que je suis quelqu’un de malheureux. Justement, j’essaye de me réjouir des plus petites choses pour que les gros problèmes me touchent moins. Bon, honnêtement, je n’ai pas envie d’assister au mariage de mon frère. Je peux supporter de les voir ensemble au quotidien mais cet événement va être officiellement ennuyeux et sûrement fade. Et je suis le témoin. Je vais devoir écrire un discours sur les deux personnes qui me critiquent le plus et je suis déjà sûr que je serais à ce moment-là l’homme le plus hypocrite du monde pour ne pas gâcher leur soirée.

-Oh… Je ne sais pas danser, je préférerais me faire oublier toute la soirée et…, je ris nerveusement et passe une main dans mes cheveux, Tu vois, je suis ennuyeux.

Je m’en veux qu’elle soit probablement tombée sur l’homme probablement le moins amusant du monde. Je suis surpris quand elle parle du fait qu’elle pense que je la repousserais. Son regard fuit et mes doigts tremblants osent frôler sa joue pour attirer son attention.

-Je ne te trouve pas cinglée… Au contraire, tu as sauvé ma matinée. J’ai envie que ce soit comme ça tous les jours.

Je souris en repensant aux expressions sur le visage de mon frère, je ne l’avais jamais vu aussi surpris et remis à sa place. C’était amusant, je ne peux pas dire le contraire. D’habitude, c’est moi qui rentre la tête et baisse les yeux, cette fois, c’est lui qui a fini par rester silencieux. Mes joues se teintent de rouges comme elle me fait des compliments, enfin je crois que ce sont des compliments. Je n’en suis même pas certain. Mes bras plutôt maigres entourent très timidement sa taille et mon visage se perd dans ses cheveux. Encore une fois, sa chaleur m’étreint et je me sens au chaud alors que pendant une heure, j’étais en train de mourir de froid. Je soupire et la serre un peu plus contre moi.

-Ça risque de prendre un certain temps… J’espère que tu es patiente.

Mais je ne crois pas qu’elle pourra rester avec moi aussi longtemps. D’ici là que je parvienne à confronter mon frère… J’aimerais qu’elle reste avec moi, qu’elle continue de me réchauffer. C’est pour cette raison que j’ose me pencher vers elle et l’embrasser pour de vrai. Enfin, est-ce réellement pour de vrai ? J’ai l’impression que le sang dans mes veines se met à bouillonner, brutalement réchauffé par ce contact. Je suis extrêmement doux et mes lèvres ne font que caresser avec une tendresse particulière les siennes. Mon frère arrive trop rapidement et me détourne la tête face à son regard mauvais. Elle lève son doigt vers Theseus avant de m’embrasser tout à coup. Sa langue se mêle à la mienne et mon cœur s’emballe alors qu’une sensation étrange prend possession de mon estomac. Je suis pris de bouffées de chaleur et la serre contre moi, fébrile. Mon frère nous interrompt et je penche la tête sur le côté alors que je suis rouge pivoine. Mon regard un peu nerveux s’ancre dans le sien quand elle m’annonce qu’elle va partir et une petite expression préoccupée prend place sur mes traits. Mes doigts serrent doucement sa veste comme je ne veux pas la laisser partir. Elle prévient le couple de bien se comporter et s’écarte pour quitter la pièce. Je referme très vite ma veste sur moi, tout à coup frigorifié. Je n’ai pas envie de me tourner vers Theseus et Leta mais je sens leurs regards sur moi.

-Newt, tu te rends compte que ta petite amie m’a giflé ? Ce n’est pas un comportement à avoir…

Il murmure, je vois bien qu’il fait attention à ses mots puisqu’il ne veut pas être privé de sa bague. Il aurait été bien plus critique, sinon, et je sens que ce soir, ma mère m’appellera parce qu’elle aura entendu parler de ma compagne avec exagération. Je croise les bras sur ma veste pour la maintenir fermée et me tourne vers eux. Mes lèvres sont encore brûlantes du baiser qu’elle m’a offert avant de quitter la pièce.

-Je suis heureux avec elle…
-Donc tu laisses tout passer ?
-Elle avait raison de te gifler…
-Newt !

Je les vois à nouveau outrés et je penche la tête sur le côté, pris par mon tic qui remet ma confiance d’une seconde en question. J’ai l’impression que le temps se prolonge et que ma « fausse petite-amie » prend un temps fou à revenir.

-Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? Pourquoi tu ne nous en as jamais parlé ?

Je croise le regard de Leta et cligne plusieurs fois des yeux alors que la nervosité me prend. Je suis nul pour mentir.

-Je… J’attendais Noël pour vous la présenter…

La porte s’ouvre sur Safiya et je me tourne vers elle avec un air particulièrement soulagé comme si elle était la sauveuse qui allait me sortir de la situation dans laquelle je me trouve.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyDim 4 Déc - 19:37


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safiya est outrée des dires de Leta. A vrai dire, elle trouve que cela ne se fait pas. de parler de sexe avec quelqu’un que l’on connait à peine. Comme si on cherchait à la dissuader d’être avec Newt. Mais certes, elle n’était pas vraiment avec lui mais cela ferait l’effet contraire. La jeune mère qui n’avait pas eu d’amant depuis la naissance de ses enfants et le trépas de ses amis commençait à se demander si Newton serait un amant aussi maladroit que ça. Après tout, elle n’est pas exceptionnelle non plus. Elle n’a eu qu’un seul homme qui a partagé sa couche et il est mort. Donc pour lui demander si elle était une affaire au lit, ça risquerait d’être compromis. Puis, elle devait avoir perdue la main. Alors qu’elle se tient en face de Newton, adossée contre le mur de la boutique, elle laisse un petit sourire flotté sur ses lèvres. «Si ça peut te rassurer, je suis une mauvais maîtresse. Enfin je pense. Vu que la seule personne qui a partagé mon lit est décédée. Donc nous serions tous les deux très maladroits. » C’est la première fois mais alors qu’elle ôte ses lunettes, son teint de porcelaine prend une délicieuse couleur carmin. Rougissante comme une jeune demoiselle avant de se mordiller la lèvre inférieure. « je n’arrive pas à croire qu’ils aient parlé de ça en pleine rue. » Elle est outrée alors que Newton trouve des excuses à Théseus. Inspirant un bon coup, elle attrape ses mains tremblantes et frigorifiées pour venir nouer leurs doigts. « Hey, Newton, regarde-moi. » Lorsqu’il le fait, elle se surprend à compter chacune de ses tâches de rousseurs alors qu’elle prend un ton beaucoup plus doux que précédemment. « Il n’a pas à te traiter de la sorte. Je sais que tu ne répliqueras pas car tu es doux comme un plaid en pilou mais je t’ai revendiqué comme ma couverture et… » Elle éclate d’un rire franc alors qu’un sourire vient illuminer son visage. « Ok la comparaison pour la couverture est nulle mais… t’as compris. » Elle est parfois bizarre la petite demoiselle.

« Ils sont en pension pour l’instant. En fait, ils se sont fait renvoyer de plein d’école et j’ai dû les mettre dans le privé. » Son ton meurt alors qu’elle a un petit sourire triste. « ça… je ne supporte pas d’être séparée d’eux mais je n’ai pas le choix. C’est pour ça que je me jette à corps perdu dans le travail. » Sans défaire ses mains de celles de Newton, elle l’attire jusqu’à elle pour venir profiter sa présence réconfortante. « Mais j’adorerai te les présenter. » Son regard émeraude sonde celui de Newt alors qu’elle sait qu’elle peut lui faire confiance. Certes, ils se connaissent que depuis une heure, elle s’est fait passer pour sa fausse compagne mais il avait ce tempérament assez doux qui apaisait le sien. « Pas tout le temps. Newton, tu ne dois pas être avec quelqu’un qui prend mais avec quelqu’un qui donne. Tu dois te trouver une femme qui… qui saura te donner l’affection que tu mérites. Je… Je pense que tu as envie d’être aimé et donc tu accepterais n’importe quoi. Mais, ça n’est pas une solution. » Elle détache ses doigts pour venir les remonter lentement le long de sa joue, laissant la pulpe de ses doigts courir sur sa peau claire. Aussi claire que la sienne. « Je peux te donner un peu de ma chaleur si tu veux. » Elle se rend compte du sous-entendu et s’empourpre aussitôt. « pas de cette chaleur-là. Mais… enfin si tu le souhaites, le temps que ce mariage passe, je peux t’apprendre ce qu’est une vraie relation. » Après tout, elle avait vécu en couple avec Fanor pendant des années avant de l’épouser. Et ils avaient été en harmonie.

« Ah non, je ne veux plus entendre ce mot dans ta bouche. Subir. Raye ça de ton vocabulaire. Savourer la situation. » Elle approche timidement son visage du sien, bien qu’il soit caché par ses longs cheveux roux. « Est-ce que tu subis la situation avec moi ? » Ses yeux le sondent un instant alors qu’elle demeure perplexe. « On peut faire d’autres choses que danser. Si tu veux on assiste à la cérémonie, je m’arrange pour les triplés fassent une bêtise et pouf, on doit disparaître avec eux pour les recadrer. » Elle rit légèrement. D’un rire chaud, onctueux et assez grave. « Bon tu es le frère du marié donc tu devras être présent jusqu’au gâteau. Accorde-moi juste une danse. Une seule. Et je te ferai oublier que cette bande d’imbéciles te traite mal. » Elle n’aurait aucun mal à s’imaginer blottie contre lui pendant une danse assez lente. Un slow comme diraient les jeunes.

« Fais attention à ce que tu souhaites, jeune Scamander. Je pourrais effectivement venir m’immiscer tous les jours. » Sa voix se fit plus doucereuse, presque hypnotique à mesure que son regard se teint d’un autre voile. Une certaine tendresse mélangée avec un feu qui ne la quittait jamais. Alors qu’elle pose son visage contre son torse, elle sent son réconfort et surtout, elle sent sa fraicheur, ce qui lui fait du bien. Elle qui a toujours trop chaud. « Tant que tu me gardes comme ça dans tes bras, j’ai tout mon temps. » Ses mains se nouent autour de sa nuque qu’elle caresse distraitement avant d’inspirer longuement. Elle ne sait pas ce qu’il se passe et elle s’en fout. Le baiser qu’il lui donne est comme lui, doux et réconfortant. Elle le laisse prendre tout son temps et répond même avant d’avoir un sourire. Il n’est pas ennuyeux. Il n’est pas maladroit. Il est juste trop doux. Et effectivement, une femme qui ne saurait pas se montrer patiente pourrait trouver ça assez repoussant. Mais pour Safie, c’est l’effet inverse. Elle en veut plus. Raison pour laquelle elle lui donne un baiser plus enfiévré. Sa langue commence timidement par trouver celle de Newton alors que sa poitrine se serre contre son corps. La chaleur se diffuse dans tout son être pour rencontrer la fraicheur de Newt et autre chose prend possession d’elle. Une chose qu’elle n’a pas ressenti depuis huit ans. L’envie. L’envie de connaître chacune de ses expressions, de voir son milieu de vie et d’apprendre à le connaître. « Je reviens vite. »

Et la voilà qui s’éclipse dans l’arrière-boutique pour trouver Erik. Erik qui la regarde avec un petit sourire sur le visage. « Depuis quand tu roules des pelles à des mecs dans ma boutique, Safiya ? » Elle n’est pas gênée alors qu’elle se met sur le comptoir pour croiser les jambes, dévoilant la parure. « C’est mon mec. Depuis trente secondes. » Il s’esclaffe car dans le fond, elle a toujours été impulsive. Mais pas à ce point. Après lui avoir tendu l’écrin avec la bague, elle sort la parure qu’elle a faite. « T’as pas dormi depuis combien d’heures ? » Soixante-dix au moins. Elle hausse les épaules. « Va le retrouver, je vais prendre le bon de commande et je vous rejoins. Tu veux combien pour la bague ? » Elle se tourne pour descendre et lisser son manteau. « 30% ». Juste parce qu’ils ont été affreux.

Elle retourne près de Newton pour écouter un peu la conversation. « Pas longtemps. On s’est rencontrés ici alors que Newt venait faire du repérage. » Ce qui est vrai. Il était ici et faisait du repérage donc elle ne ment pas. S’approchant donc du couple, elle se décide à fournir un effort. « Navrée pour la gifle, même si elle était méritée. » Elle jette un coup d’œil à Leta. Non, elle ne s’excusera pas auprès d’elle. « Je pense que pour Newton, on peut repartir sur de bonnes bases. Je m’appelle Safiya, je suis joaillière et la compagne de ton frère. Enchantée, Théseus. » Elle lui tend la main tandis que celle qui est vacante se glisse dans celle de Newt. Elle tend un véritable bâton d’olivier là. Donc qu’il le prenne s’il ne voulait pas que ça devienne pénible pour tout le monde.

Erik fait surface à côté d’eux. « Je vais vous recevoir pour la bague, lance-t-il à l’intention de Safiya. Ça doit être fait avant noël. Mais d’abord, tu vas dormir un peu. » Il lève le menton pour fixer Newton. « Veille à ce qu’elle dorme. Elle tient à peine debout. C’est un miracle qu’ell se soit pas endormie sur toi. » Levant les yeux au ciel, la rouquine sait qu’il a raison. Elle s’endort n’importe où. Et elle est épuisée. Mais quand même.




Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyLun 5 Déc - 16:05





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Même si Safiya passe pour ma petite amie, je ne pensais pas que le sujet de l’intimité serait mis sur la table, dehors, en public. En vérité, la joaillière n’est qu’une inconnue à mes yeux et la voilà à apprendre que je suis un amant affreux et maladroit. Je ne suis pas sûr d’avoir encore un restant de fierté mais si c’était le cas, elle a disparu au moment où Leta a repris la parole. Si je suis plus mal que mal, ayant simplement l’envie de disparaître, Safiya n’en démord pas et ne perd pas la face. Elle continue de me défendre bec et ongles sans même savoir si elle dit la vérité ou non et je partirais hélas plus sur le fait qu’elle mente pour me couvrir. Je n’ai eu qu’une petite amie et de toute évidence, son expérience a vraiment été horrible. Finalement, heureusement que je suis toujours célibataire. Si je finis par rencontre une autre femme qui a le même ressenti que Leta, je pense que mon cœur ne s’en relèvera pas. Safiya m’éloigne des personnes qui me pourrissent la vie et je parviens à un peu mieux respirer une fois dans la boutique. Je jette un regard timide et baisse les yeux.

-Au moins tu as été mariée et tu as eu des enfants… La seule personne qui a partagé mon lit a choisi mon frère…

J’ai du mal à l’imaginer être maladroite vu l’aisance avec laquelle elle a fait semblant d’être ma petite amie. Je rougis en pensant à ça alors que ce n’est pas du tout correct et détourne mes pensées pour me concentrer sur ses beaux yeux émeraudes qu’elle découvre enfin. Je la trouve si belle… Bien plus que moi et je comprends que mon frère doute qu’elle s’intéresse vraiment à moi. Après tout, niveau prestance, il n’y a pas photo. Je comprends qu’elle soit si choquée, j’ai l’impression qu’ils n’avaient jamais été aussi loin, pas en public. Je fais ce que je fais toujours : je trouve des excuses aux autres pour être le seul coupable. Les mains de la rousse s’emparent des miennes et la différence de température me surprend à nouveau. Si mon regard se perd sur la peau laiteuse de ses mains, je lève timidement mon attention vers ses yeux. Mes joues rougissent terriblement quand elle me compare à une couverture et son sourire m’intimide encore plus.

-Je… Je trouve qu’un plaid, ça me correspond plutôt bien… Même si je ne tiens pas vraiment chaud.

Je souris timidement. Je ne sais pas pourquoi nous restons très proches. Après tout, nous sommes seuls et nous n’avons pas besoin d’être aussi tactiles. C’est comme si c’était déjà naturel. Elle mentionne ses enfants et je suis plutôt intrigué. Si je n’avais pas fait des études pour devenir vétérinaire, je serais sans doute devenu instituteur. Je ne sais pas pourquoi je suis si attaché aux enfants mais j’ai toujours aimé l’innocence dont ils peuvent faire preuve. Ça n’a pas l’air d’être le cas des triplés de Safiya puisqu’elle m’apprend qu’ils se sont déjà fait renvoyer de plusieurs établissements et qu’ils sont en pension. Je suis attristé par cette information. Ça doit être difficile pour une mère d’être séparée de ses trois enfants. Mes mains entrelacées avec les siennes caressent leurs dos de mes pouces avec une tendresse qui se veut réconfortante.

-Je comprends… La solitude est moins difficile à supporter quand on s’oublie dans le travail. Je fais pareil. Tes enfants reviennent souvent ?

Elle m’attire contre elle et je souris un peu plus alors que je suis heureux d’entendre ce qu’elle me dit. Je sais que nous nous connaissons à peine et que notre rencontre a été des plus… spéciale mais peut-être sent-elle qu’elle peut me faire confiance ? Elle m’a comparé à un plaid et de ce que je sais, un plaid, c’est assez inoffensif. Je sais que ma relation avec Leta n’a pas été parfaite, au contraire, mais c’est la seule à laquelle je peux me rattacher puisqu’aucune autre femme n’a jamais voulu de moi à part elle. Je baisse la tête. Elle m’a très vite cerné.

-Je… Je ne pense pas pouvoir trouver une telle femme qui pourrait m’aimer sincèrement. Je ne suis pas exigeant, je ne demande pas grand-chose., un sourire triste passe sur mes lèvres, Je ne peux pas vraiment me permettre d’être un homme difficile.

Et même si je ne le suis pas, la première personne qui m’embrasse depuis Leta le fait « pour de faux »… Certaines personnes ne sont pas douées pour séduire ou ne sont simplement pas faites pour être en couple. Après ma rupture, j’ai pensé faire partie de ces personnes et je l’ai accepté en m’enfermant encore plus dans mon travail. Ses doigts glissent sur ma joue et gardant la tête baissée, je lève mon regard vers elle. Je pensais ne pas pouvoir rougir plus mais je crois que même mes oreilles chauffent. Évidemment, je comprends ce qu’elle voulait dire. Après ce que Leta a gentiment dit sur moi, je n’oserais jamais imaginer ce genre de… relation avec Safiya de peur de confirmer ce que mon ex a dit. Mes lèvres s’entrouvrent mais je reste muet face à sa proposition.

-Une… Une vraie relation ? C-Comme un vrai couple ? Avec moi ?

J’ai vraiment du mal à croire qu’elle est sérieuse. Qu’elle m’apprécie suffisamment pour me faire une telle proposition. Une partie de moi veut lui faire confiance ou plutôt veut espérer qu’elle ne se moque pas de moi et que c’est une proposition sérieuse. Vu la douceur dont elle fait preuve, j’ai envie d’avoir la chance d’en vivre plus. Je sais que je suis naïf, capable de faire confiance à n'importe qui, me tromper et souffrir pour mieux refaire les mêmes erreurs. Elle me corrige sur mon vocabulaire et je cligne des yeux à plusieurs reprises. Comment pourrais-je savourer une situation où ma famille me rabaisse ? Savourer, c'est une sensation douce et agréable. C'est profiter d'un instant qu'on voudrait voir durer et dont chaque seconde est une bénédiction. Son visage se rapproche du mien et mon regard se laisse happer par le sien sans aucune difficulté. Je lève timidement ma main pour remettre ses mèches de cheveux derrière ses oreilles. Je prends tout mon temps, mes gestes lents et très doux voulant profiter le plus longtemps possible de la douceur de ses cheveux roux. Une fois son visage dégagé, je souris tendrement.

-N... Non. Avec toi... Je savoure.

Même si je suis heureux de ne plus aller seul au mariage qui est la source de toutes mes angoisses actuellement, je m'en veux de l'imposer à la belle rousse. Peut-être est-ce pour cela qu'elle me propose de continuer cette fausse vraie relation jusqu'au mariage ? Il doit être facile de me prendre en pitié vu mon attitude... J'aime beaucoup son plan, mon frère m'en voudra sûrement terriblement d'avoir amené des enfants intenables mais ça nous permettrait de nous enfuir au plus vite... Si je ne m'étais pas engagé à être le témoin. Mon petit sourire amusé par son idée s'évanouit quand je me rappelle de mon rôle.

-Je... Je suis le témoin aussi. Je devrais faire un discours...

Et il n'est pas difficile de comprendre que je ne suis pas à l'aise en public. À vrai dire, je déteste ça. M'exprimer devant un grand nombre est l'une de mes phobies et mon frère le sait tout comme il sait que je ne sais pas dire non et tout ça doit terriblement l'amuser. Toujours avec beaucoup de timidité, je passe mon bras autour de sa taille pour poser ma main dans son dos et l’attirer un peu plus contre moi comme pour une danse.

-Une seule danse alors… Et tu ne m’en voudras pas si je te marche sur les pieds…

Je penche timidement la tête et la regarde en coin comme j’ai l’habitude de le faire quand je n’ai pas confiance en moi. J’ai beau être timide et réservé, ça faisait longtemps que je n’avais plus ris face à mon frère. Elle l’a traité comme il le méritait et comme il n’a pas l’habitude d’être remis à sa place, c’était encore plus drôle. J’ai envie qu’elle soit là tous les jours et peut-être que mon frère finira par arrêter de me parler de cette façon. Mes épaules se lèvent et mes doigts s’entrelacent aux siens.

-C’est… C’est peut-être ce que je souhaite. Que tu ne me quittes plus. Je me sens en sécurité avec toi.

Mes bras l’étreignent avec douceur, comme si j’avais peur de la briser. J’ai l’impression qu’elle est le feu, ardent et qui détruit tout sur son passage avec un caractère des plus inflammable. Moi, je me vois plus comme une petite rivière, paisible et qui continue son chemin réconfortant vers on-ne-sait-où. Je ne suis pas doué pour exprimer ce que je ressens… Alors je la garde dans mes bras avec une certaine retenue, je sens ses doigts se nouer dans ma nuque et un frisson parcourt ma colonne vertébrale. J’ai l’impression de ne jamais avoir été aussi proche d’une femme alors que j’ai déjà eu une petite amie mais avec Leta, tout était plus froid.

-Tu te sens bien… dans mes bras ?

J’ai un peu peur d’avoir la réponse. Je n’ai pas envie qu’elle me mente mais je crains qu’elle ne me dise pas la vérité pour ne pas me blesser. Après tout, je suis aussi froid qu’un glaçon et loin d’être musclé et fort comme beaucoup d’autres hommes qu’elle pourrait sans doute faire tomber à ses pieds. Malgré tout, c’est à moi qu’elle demande de l’embrasser. Et je m’exécute, sans savoir pourquoi. J’en ai envie et je me sens comme pousser des ailes. Mon baiser est tranquille, calme et aussi doux que je puisse l’être. Cependant, quand elle me le rend, c’est très différent, bien plus chaud et mon cœur s’embrase sous la chaleur de sa langue contre la mienne malgré mon frère et son ex qui nous observent. Hélas, le baiser prend fin trop vite et elle s’éloigne déjà pour quitter la pièce. Je suis forcé de faire face à Theseus et de discuter avec lui. Mes doigts chipotent entre eux, je rentre la tête dans mes épaules et mon regard passe souvent du couple à la porte par laquelle Safiya est partie. Elle finit par revenir et un grand sourire soulagé étire pour la première fois mes timides lèvres. Elle s’approche et je ne m’attendais pas qu’elle s’excuse sous le regard sceptique des futurs mariés. Elle tend même la main à mon frère et je la regarde, surpris qu’elle se fasse nettement moins incendiaire sous prétexte de le faire pour moi. Theseus me lance un regard suspect avant de pincer ses lèvres.

-D’accord. J’accepte tes « excuses ». Enchanté, Safiya.

Sa main serre fermement la sienne mais mon regard est plutôt dirigé vers la main de Safiya glissée dans la mienne. Sa paume contre la mienne est une sensation si douce… Un sourire flotte sur mes lèvres. L’homme qui tient la boutique, « Erik », arrive pour la bague. Mon regard intimidé croise celui du vendeur quand il me donne des instructions. Je hoche vivement la tête, consciencieux. Elle me l’a dit, elle n’a plus dormi de septante heures. Elle doit être au bord de l’épuisement si ce n’est pas déjà le cas.

-Oui… Je vais la ramener pour qu’elle se repose.
-Tu ne restes pas ?

Mon regard croise timidement celui de Leta et je secoue la tête.

-N… Non. Je préfère vous laisser vivre ça à deux et… et m’assurer que Safiya dorme vraiment.

Erik me fait un regard entendu. J’ai enfin une porte de sortie pour ne pas assister à une nouvelle étape de l’amour entre mon frère et mon ex.

-Vous allez chez toi ? Nous passerons après pour te montrer le bijou alors !

Je ne comptais pas la ramener chez moi et m’empourpre discrètement. Ma main serre un peu plus la sienne alors que j’imagine que nous devons faire comme si tout était normal, comme si c’était naturel qu’elle vienne chez moi.

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyLun 5 Déc - 17:23


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Elle était estomaquée par les révélations. Parler de ce genre de détails en public était indécent. Même pour elle. Safiya aurait bien giflé Leta aussi mais à la place, elle s’était contentée de la toiser. Alors qu’ils sont seuls dans le vestibule de la bijouterie, elle constate à quel point il est mal. Donc elle se fait plus douce alors qu’elle cherche quoi dire ou quoi faire. Délicatement, elle se décolle du mur pour venir poser ses lèvres sur sa joue. « Newton, il n’y a pas de mauvaises personnes en matière de sexe. Seulement une incompatibilité sexuelle. » Elle se surprend à rougir avant de déglutir. « Le sexe c’est comme de la musique. Si tu n’es pas sur le bon tempo que ta partenaire, ça ne peut pas fonctionner. » Sa main caresse doucement son bras pour qu’il se reprenne. « Je dois faire quoi pour avoir un sourire ? Mon plus beau regard de velours ? » Elle bat des cils exagérément alors que ses lèvres s’incurvent dans un sourire. Un sourire ravissant. Safie ne sait pas ce qui se passe ou ce qui la pousse à être tactile alors qu’elle ne l’est pas du tout d’ordinaire. Ses doigts descendent pour venir s’emparer de ses mains tremblantes qu’elles frictionnent l’une contre l’autre. La jeune femme essaie de le calmer bien que cela semble être peine perdue. « J’ai toujours trop chaud. Donc une couverture réfrigérante ça me convient tout à fait. » Elle a un petit sourire en coin alors que ses yeux émeraude impriment chacune de ses mimiques. Sa manière de pencher la tête sur le côté, ses grands yeux émerveillés et son adorable sourire.

« Un weekend sur deux et là ils reviennent pour les vacances. Donc on va sans doute aller faire du cheval comme d’habitude. » Elle constate qu’il caresse ses mains et un petit sourire plus timide prend naissance sur son visage. « Leur parrain, mon meilleur ami, a des chevaux donc on y va le plus souvent possible. » Elle ne sait pas pourquoi elle en vient à lui dire ça mais elle lève vers lui son regard. « Tu pourras venir avec nous ? Enfin si t’aimes les chevaux… » Car tout le monde ne les appréciait pas. Elle l’attire vers elle avec tendresse pour venir caresser ses cheveux du bout des doigts alors qu’elle savoure la fraîcheur de son corps contre le sien. Sa chaleur peut être étouffante parfois. « Tu demandes quoi ? » Elle lui chuchote ceci à mi-voix, curieuse de voir quels seraient les exigences d’un être aussi gentil que lui ? « Pourquoi tu dis ça ? Je te trouve très séduisant. » Et elle était sincère, Avec ses grands yeux clairs, son air candide et son visage parsemé de tâches de rousseurs. Certes, il n’entrait pas dans les critères standards de la beauté mais c’était ce qui faisait son charme justement. C’est à son tour de rougir justement alors qu’il lui pose la question. « Oui. Bon je sais qu’on fait tout à l’envers mais tu sais quoi ? La mort de Fanor m’a appris que la vie était courte et donc, pourquoi ne pas essayer ? » Elle le redresse pour venir le regarder dans les yeux. La jeune femme détaille son regard qui tire un peu vers le vert d’eau, fasciné par ses nuances. « Je te l’ai dit que j’étais cinglée. » Et ce n’étaient pas des paroles en l’air. Elle a un petit sourire avant de venir effleurer doucement ses lèvres tandis que le moment n’appartient qu’à eux.

Son souffle se coupe tandis qu’il replace des mèches de cheveux derrière son oreille, Safie ne le quitte pas des yeux et quelque chose se passe entre eux. « Moi aussi, avoue-t-elle avant de s’empourprer. » Encore une fois, on mettra en cause son impulsivité mais qui sait ? Peut-être que cette situation rocambolesque donnera naissance à une belle histoire d’amour ? L’attirance est déjà là manifestement. « Je vais t’aider. On te servira d’auditoire avec les enfants. » Elle ose lui faire un petit clin d’œil enjôleur avant d’éclater de rire tant elle se couvre de ridicule. Lorsque Newton l’attire vers elle, Safie en a le souffle coupé et elle laisse sa main se poser délicatement sur son épaule. « Promis. Faudra les soigner. » L’ambiance est plutôt détendue pour deux étrangers qui ne se connaissaient pas une heure plus tôt. Est-ce ça l’expression coup de foudre ? Elle n’en avait aucune idée car Safiya s’est toujours représentée comme quelqu’un d’inaccessible, ayant fait une croix sur une relation étant mère de triplés. C’est au tour de la rouquine s’incliner la tête sur le côté pour le sonder. Ses joues rosissent à nouveau et elle se mordille la lèvre inférieure. « C’est entendu. Je te quitterai plus alors. » Un moment comme ça est rare, une personne comme Newton encore plus. Doucement, elle se laisse aller dans ses bras et ses doigts caressent tendrement son dos à mesure qu’elle inspire. Il a une odeur particulière et réconfortante. « Pourquoi ça t’étonne ? Je les quitte pas depuis une heure. » Elle lève un peu le nez pour déposer un chaste baiser dans son cou. « Je te l’ai dit, je me sens bien avec toi. » Sa voix n’est qu’un murmure tandis qu’elle aime la fraicheur de sa peau et que sa main remonte doucement le long de son échine pour venir se poser dans sa nuque.

Lorsqu’il pose ses lèvres sur les siennes, le sentiment se renforce ; si bien qu’elle lui rend. Avec conviction avant d’être interrompu par les jeunes mariés. Enfin les fiancés. Elle leur coule un coup d’œil agacé avant de devoir s’écarter pour aller retrouver Erik. L’échange est bref et elle ne se justifie pas sur son geste. Elle décide doucement d’aller faire la paix avec Theseus. Maintenant que son couple est « officiel », elle doit tout faire pour qu’il ne soit pas dans une situation épineuse. Quittant la main de Théseus, elle fixe la liste avant de froncer le nez. « Madame Goldstein ? » Il hoche la tête. « C’est notre plus grosse cliente. Elle veut des colliers différents pour chaque évènement. » Épuisée, elle se laisse aller contre Newt pour le laisser gérer sa famille, passant ses mains autour de sa taille. « On peut passer chercher un egg and bacon avant ? » Elle lève sur Newt son plus adorable regard. « S’il te plait, mon amour. » Elle se met sur la pointe des pieds. « ça m’arrange d’aller chez toi. J’ai des pierres précieuses partout sur mon lit. J’aurai encore dû dormir sur le canapé. » Son nez se colle dans le creux du cou de Newt alors qu’elle dépose ses lèvres sur sa peau et le serre un peu plus pour fermer les yeux. « Newton, l’interpelle Erik, fais gaffe, elle s’endort. » C’est agréable d’avoir son ami qui joue le jeu comme s’il connaissait Newt depuis longtemps. Et le pire c’est qu’il avait raison, Safie s’était endormie debout contre lui, savourant l’étreinte de ses bras.





Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMar 6 Déc - 16:18





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je m’étais renseigné sur les relations sexuelles alors que je détestais l’idée de ne pas plaire à Leta et pourtant, tout ce que j’avais pu entreprendre pour m’améliorer s’était terminé en un échec cuisant et sur la mine boudeuse de celle pour qui j’aurais tout fait à l’époque. J’étais resté perplexe pendant de nombreuses années sans réponse pour comprendre ce qui faisait que j’étais si déplaisant au lit. Mais en vain. Elle a fini par me quitter et je n’ai jamais pu savoir ce qui la dérangeait tant avec moi intimement. Voilà que je fais la rencontre de Safiya et qu’une fois loin de mes bourreaux, elle m’apporte une réponse toute simple : l’incompatibilité. Je n’avais jamais pensé que j’avais pu échouer sur le plan sexuel avec Leta parce que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. Cette information m’intrigue et je regarde Safiya avec l’espoir que cette explication soit la bonne. Ses lèvres se posent avec une tendresse surprenante sur ma joue et j’écoute avec l’attention d’un élève passionné par son cours ce qu’elle m’explique. Je penche légèrement la tête, pensif. Ça a l’air si simple et en même temps, si compliqué.

-Quelles sont les chances de trouver la personne avec qui je suis compatible pour l’amour et les relations physiques…

Cette phrase sort plus comme une pensée à moi-même que comme une réponse à ce qu’elle vient de me dire. Est-ce aussi simple que ça ? Je sais qu’une partie de ce que me reprochait Leta était vrai. J’étais toujours trop classique et elle ne voulait pas « innover » d’elle-même. C’était donc constamment de ma faute et de ce que je sais (malheureusement), mon frère est un bien meilleur amant que moi. C’est le genre d’informations qui ne devraient pas se savoir mais tout ce qu’ils peuvent me dire pour le blesser, ils le disent. Le doute s’immisce dans mon esprit et je regarde la belle rousse. Leta trouve-t-elle que Theseus est un meilleur partenaire parce qu’ils sont bien plus compatibles ? Sa main caresse mon bras alors que je réfléchis intensément à ce qu’elle m’a dit. Je cligne plusieurs fois des yeux et imagine que je devais avoir une tête d’enterrement depuis que nous sommes rentrés ici. Mes joues se teintent de rouge comme je l’observe battre des cils et m’offrir un sourire à faire tomber les anges du ciel. Je ne peux que lui sourire nerveusement en retour, intimidé par la beauté de cette femme.

-Désolé… Ça me met toujours dans cet état quand je vois mon frère.

Et d’habitude, je n’ai personne pour me redonner le sourire et il faut que j’attende de rentrer parmi mes animaux pour me détendre. Aujourd’hui, ça va beaucoup plus vite parce que Safiya est à mes côtés. Je la connais à peine mais j’aime la douceur qu’elle m’offre. C’est étrange mais en y repensant, j’ai déjà l’impression d’être bien plus compatible avec elle qu’avec Leta. Ce n’est qu’une stupide comparaison avec une couverture mais elle est aussi brûlante qu’un foyer tandis que je suis aussi froid qu’un glacier. J’aime me réchauffer à ses côtés…

-On… On se complète bien.

Je murmure ces mots avec une timidité profondément ancrée en moi. Le sujet tourne sur sa famille. Elle a sorti avec une certaine aisance qu’elle avait des triplés et évidemment, j’ai envie d’en savoir plus sur eux. Je suis toujours fasciné par les enfants. J’aurais voulu en avoir mais je pense que l’occasion ne se présentera pas. Je l’écoute me parler de ce qu’ils font ensemble et un sourire attendri prend place sur mon visage. Je continue de doucement lui caresser les mains, appréciant ce contact doux et surtout chaud. Sa proposition me surprend et un large sourire étire mes lèvres.

-Je… J’adore les chevaux. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de monter mais je ne voudrais pas m’imposer.

Ce n’est pas que je ne suis pas à l’aise, j’adorerais rencontrer sa famille et j’espère que le sourire que je lui ai offert face à sa proposition le lui fera comprendre. Bien sûr, j’ai peur de ne pas avoir ma place dans cette activité et je suis déstabilisé qu’elle me le propose si vite mais je serais incapable de lui dire non. Je devrais peut-être m’écarter par soucis de politesse mais je n’en ai pas envie. À vrai dire, je me sens trop bien près d’elle et égoïstement, je veux en profiter le plus possible. Mon nez particulièrement froid ose timidement venir frôler le sien.

-Simplement une femme qui m’aime pour qui je suis. Ma vie n’est pas très excitante et je ne le suis pas non plus. Je ne demande que d’être accepté pour ce que je suis.

Je pense que c’est déjà beaucoup. Je ne me vois pas beaucoup de qualités. Timide, maladroit, discret, déformé par des tics, passionnés des animaux avec un travail pas si bien payé et en plus de ça, bénévole. Pour ma famille, ce n’est pas bien vu de se dévouer autant aux autres et c’est encore pire de le faire sans salaire. Mes yeux s’écarquillent quand elle dit me trouver très séduisant. C’est bien la premier fois qu’une femme me dit un tel compliment. Mon regard s’ancrant dans le sien voit qu’elle est sincère et un sourire innocent étire mes lèvres, dévoilant pour la première fois mes dents.

-Merci… Enfin, je… Tu es très séduisante aussi.

Je ne sais pas ce qu’elle trouve potentiellement beau chez moi mais chez elle, c’est une évidence. Elle a cette beauté sauvage et farouche qui frappe au premier regard. Je sais que je ne devrais pas espérer mais elle me tend des perches d’espoir, l’espoir qu’une aussi belle femme puisse s’intéresser à moi. Puis ce ne sont plus que de perches, c’est une véritable proposition qu’elle me fait. Je l’écoute avec attention me confirmer qu’elle pense bel et bien à une véritable relation.

-Pourquoi ne pas essayer…

Je répète doucement avant de me reprendre.

-C’est complètement fou mais… Ça me plaît…

J’ai conscience que se mettre dans une sorte de relation alors que nous venons de nous rencontrer n’a rien de sensé. Mais je ne suis pas quelqu’un de très rationnel non plus, contrairement à Theseus. Ce plan, c’est de la folie et je n’ai aucune idée d’où ça peut nous mener. Quand je subis une situation, je reste là, immobile, à juste attendre que le problème passe sans rien faire. Ce n’est pas pareil avec Safiya puisque j’ose. Je remets ses mèches de cheveux en place, je l’étreins… Je ne me suis jamais montré aussi entreprenant. Je ris un peu gêné par sa proposition et hausse les sourcils.

-Je me vois bien m’entraîner à dire le discours dédié à mon frère et mon ex devant les enfants de ma… de ma… enfin devant tes enfants.

Je me sens bien et c’est peut-être pour cette raison que je suis si tactile. J’accepte même une danse avec elle et ça me semble si incongru. Moi ? Danser ? Je me sais maladroit, je la préviens d’ailleurs que ses pieds risquent d’en souffrir. Elle ne recule pas pour autant et je rougis un peu plus. Je tente un sourire en coin mais me sachant nul pour ça, je me contente d’un petit sourire gêné.

-Je te ferais un massage.

Pour le moment, je profite. J’ai conscience que ça ne durera pas toujours. Je suis un homme banal. Elle s’en rendra peut-être compte demain ou dans une semaine mais je veux savourer les heures qui nous séparent de ce moment. Même si elle me dit qu’elle ne me quittera plus, je ne dois pas trop y croire. Mais j’y crois et je souris candidement. Un frisson m’étreint quand ses lèvres se posent dans mon cou.

-Je… Je pensais que les femmes préféraient les hommes plus… plus grands, musclé, confiants et… et chaleureux. Ce n’est pas du tout ce que je suis...

Je crois qu'elle s'en fout de tout ça. Si elle se sent bien dans mes bras, elle a du sentir à quel point ma température corporelle est froide, elle a du constater que je suis à peine plus grand qu'elle et que pour rien n'arranger, je suis un maigrichon. Sa main se glisse malgré tout dans mon cou et je souris.

-Et tu n'es pas comme toutes les autres femmes...

J'ose alors l'embrasser. Peu importe si je suis trop doux, si je m'y prends mal. J'ose croire qu'elle appréciera comme elle aime être dans mes bras. Contre toute attente, elle me rend le baiser et mon rythme cardiaque accélère terriblement. Mes mains se raccrochent à sa veste, oubliant rapidement ma timidité. Elle m'emmène dans un monde bien plus brûlant que le mien et j'en veux à mon frère de nous en sortir pour une histoire de bague. Elle s'écarte et s'éloigne de moi à mon grand regret, quittant la pièce un court instant. Quand elle revient, elle fait la "paix" avec mon grand frère et si je suis surpris, je suis aussi touché. Non pas parce que mon frère accepte mais parce qu'elle est celle qui a tendu la main en première. Le bijoutier revient et avant de recevoir les fiancés, il donne une liste à Safiya. Ils parlent d'une cliente semblant plutôt importante et je jette un regard inquiet à ma joaillière quand elle se laisse aller contre mon épaule. Je passe mon bras autour de ses épaules avant de confirmer au couple que je ne vais pas rester pour m'occuper de la femme épuisée. Les mains de celle-ci entourent ma taille et mon regard croise le sien qui se fait adorable. Mes joues s'empourprent et je lui offre un doux sourire.

-Je ne peux pas résister à ce regard.

Je me penche pour déposer mes lèvres sur sa joue avant que Leta ne propose de passer chez moi pour me montrer la bague. Je pensais pouvoir ramener Safiya chez elle et ne sais pas quoi répondre quand la belle rousse vient glisser son visage dans mon cou en acceptant de venir chez moi. J'acquiesce alors que ma main sur son épaule descend timidement pour caresser son dos. Erik m'interpelle alors pour me prévenir qu'elle s'endort et je sens effectivement que son poids se fait un peu plus lourd que moi.

-Oh... Ça ne fait rien. Ce n'est pas la première fois.

Je la manipule avec douceur pour la porter comme une princesse et la blottir contre moi. Je ne suis pas particulièrement faire mais c'est un soulagement de découvrir qu'elle est très légère. Mon frère me dévisage et Leta... Je n'arrive pas à comprendre la lueur dans son regard. Erik me lance un regard lourd de sens pour me prévenir de prendre soin d'elle et je hoche timidement la tête. Passant entre le couple avec la charmante femme dans mes bras, je sors de la bijouterie et frissonne alors que le temps est toujours aussi froid. Heureusement, la chaleur de Safiya me réchauffe. Je marche d'un pas tranquille vers ma maison et comme je n'habite pas loin, j'y suis rapidement. Safie ne s'est pas réveillée une seule fois, me prouvant qu'elle doit être vraiment à bout. Septante heures... Jamais je ne tiendrais le coup à sa place. J'arrive devant une bâtisse assez étroite, mitoyenne. Ma maison. Elle ne paye pas de mine mais comporte de nombreuses pièces et surtout un jardin. Je déverrouille tant bien que mal la porte d'entrée en faisant surtout attention à ne pas être maladroit et lâcher Safiya. Une fois à l'intérieur, mon chien -un des nombreux animaux que je garde ici- vient nous accueillir. Heureusement, il n'aboie pas. Je referme lentement la porte et prends les étroits escaliers pour monter au deuxième étage et entrer dans ma chambre. Celle-ci est l'une des seules pièces où il ne se trouve aucun animal. Je dépose lentement la joaillière sur le matelas et remonte timidement la couverture sur elle. Je pense lui faire des œufs et du bacon pour quand elle se réveillera... Je passe une main dans ses longs cheveux avant de vouloir la laisser seule. Peut-être trouverait-elle ça étrange de se réveiller avec un homme qui l'observe ?


code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMar 6 Déc - 17:34


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



La jeune femme sent qu’il est désarçonné. Après tout, le sexe était un sujet assez tabou pour tout le monde. Mais pas pour elle. Safie savait qu’elle a toujours eu une forte libido du temps de son mariage. Et ce n’était pas parce qu’elle était veuve que cela s’était stoppé. Elle prend son temps pour regarder Newton et chercher ses mots. « Je ne vais pas te mentir mais elles sont minces. Avoir une connexion à la fois émotionnelle et sexuelle est rare. Mais quand tu la trouves, ça peut être… très agréable. » Le caractère introverti de Newton ainsi que sa manière de chercher constamment sa chaleur prouvaient qu’il était encore novice sur certains points. « Avec Fanor, nous avons eu besoin d’un temps d’adaptation. Parce que… » Et c’est à son tour de rougir comme une tomate. Bientôt elle serait parfaitement assortie à ses cheveux. « Je n’ai pas seulement une température corporelle élevée, j’ai aussi une très grosse libido. » Elle baisse un peu les yeux avant de faire la moue. Parce que pour elle, cela pouvait s’avérer être un vrai fardeau. « Et j’aime bien prendre le contrôle. » Safiya se racle la gorge avant de détourner le regard. Elle avait cette impression que sa température corporelle avait grimpé de plusieurs degrés alors qu’elle inspira longuement.

« Je comprends. » Safiya s’approcha de lui pour venir poser sa paume sur sa joue. Elle avait le sentiment que ses mains étaient brûlantes. Pourquoi Theseus faisait ressentir ça à son petit frère était un véritable mystère pour elle. Mais elle ne le laisserait pas faire longtemps. Safiya ne put s’empêcher de faire le propre parallèle d’avec sa propre vie puisqu’elle a aussi été méchante avec Saphyra. « J’étais comme lui. Avant de trouver Fanor. Ma petite sœur est douce, gentille. Elle te ressemble beaucoup et comme tu as pu le remarquer, je suis un feu incandescent. » Elle baissa les yeux. « Il y a fallu que je touche le fond pour me rapprocher d’elle. Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde mais… j’ai fait amende honorable. Theseus est cruel mais un jour, ça ira mieux. » Sa main continuait de caresser sa joue pour qu’il vienne croiser son regard. « Un jour, ça ira mieux. Tu auras quelqu’un pour te soulager et lui, il aura sa pétasse. » Dire qu’elle détestait Leta était un euphémisme mais elle se mordilla la lèvre inférieure pour éviter d’en dire plus. Ce qui la choquait plus était le comportement de l’ex. Puis comment pouvait-on voler la compagne de son petit frère ?

« Oui, je trouve aussi. » Elle lui servit son sourire le plus lumineux avant de poser son front contre le sien. Il y avait de la douceur dans cet échange. Pour une femme aussi volcanique que Safie, c’était novateur et réconfortant. Son regard ne quittait pas celui de Newt pendant un instant. Et le moment leur appartenait à tous les deux. Ses mains continuaient de frictionner ses bras pour déglutir. « Tu ne t’imposeras pas. Puis tu pourras rencontrer mon cheval. » Elle ne possédait que ça comme animal. Pas de chien, pas de chat. Elle avait juste son cheval et c’était Kyliam qui en avait la garde. Les triplés étaient encore trop petits pour qu’elle leur achète un. Elle éclate de rire en sentant le nez tout froid de Newt contre le sien. « Il faudra me dire qui tu es pour ça. Je ne connais que ton prénom et ta manière de rentrer ta tête dans tes épaules quand tu es intimidé. » Elle ne sait pas son métier ou alors ses habitudes ? « Par exemple, tu fais quoi comme métier ? »

Ils font réellement tout à l’envers. Safiya vint rougir lorsqu’il parla de ses traits physiques et de si elle était belle ou non. « On sera un couple de roux parfaitement assorti. » La demoiselle humecte ses lèvres avant de venir se serrer contre lui. « Il faut bien être un peu fou de temps en temps non ? » Elle laisse ses mains remonter dans son dos pour venir savourer la fraicheur de ses câlins. Son nez se perd dans son cou à mesure qu’elle voudrait le garder contre elle comme ça pendant un instant. « Ta copine. Je suis ta copine, répète-t-elle sur un ton doucereux. » Puis elle éclate de rire avant de de rehausser pour venir effleurer ses lèvres. « Oh allez, quoi de mieux que des enfants ? Puis nous on se moquera pas. » Elle fronce le nez pour passer sa langue sur ses lèvres avant de pencher doucement la tête sur le côté. « Tu sais faire les massages ? » Il était presque trop parfait pour elle en tout cas. « Oh c’est d’un cliché ! » Safie se décolle un peu de lui pour venir poser doucement ses lèvres à la commissure des siennes. « Je n’aime pas les hommes musclés. » Elle laisse sa bouche dériver vers sa mâchoire. « Les hommes trop confiants sont des ordures. » Enfin ses lèvres finissent dans son cou pour y déposer un baiser plus gentillet. « Et en ce qui concerne la chaleur, je suis déjà plus chaude que d’ordinaire donc un homme un peu frais me fait du bien. » Elle murmure ses mots à son oreille sur un ton enjôleur avant de déglutir. Était-elle réellement en train de le séduire ?

« Elles sont comment les autres femmes ? » Son regard soutient celui de Newt alors que son regard brille d’une nouvelle flamme. Lorsque leurs lèvres se joignent, elle pousse un soupir de contentement avant de venir lui rendre. Le tout la rend plus fébrile alors que les mains de son compagnon se posent sur sa veste et qu’elle rapproche son cœur. Dieu seul sait ce qui se serait passé s’ils n’avaient pas été interrompus. « Tu vois, susurre-t-elle, c’est ça l’alchimie. » Puis, elle s’écarte pour partir chercher Erik et revenir faire la paix avec l’aîné. Si son histoire avec Newt fonctionne, il vaut mieux avoir le restant de la famille dans la poche. Elle déglutit pour venir se coller contre lui et enfouir son visage dans son cou. Encore une fois, sa fraicheur lui fait du bien. « Et moi à ton adorable bouille. » Son sourire se veut plus lumineux alors qu’elle finit pat s’endormir contre lui.

Lorsqu’elle s’éveille, il est en train de remettre une couverture sur elle et elle a déjà trop chaud. Sa main attrape celle de Newton alors qu’elle se tourne vers lui pour venir le fixer de ses grands yeux émeraudes. « Reste. » Un seul mot, un seul. Son pouce caresse sa paume avant de venir se redresser. Elle s’approche doucement de lui pour venir effleurer ses lèvres avec tendresse. « Reste, qu’elle répète. J’ai trop chaud… » Cette fois-ci, elle l’embrasse. D’un baiser beaucoup plus tendre que celui qu’elle lui a donné dans la boutique mais pas sur la même note que le sien. Ses doigts se perdent dans ses cheveux alors qu’ils descendent dans sa nuque. Son cœur cognant un peu trop fort dans sa poitrine et sa température corporelle grimpant encore.




Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMar 6 Déc - 21:44





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je ne suis pas vraiment surpris par la réponse de Safiya. Je m’y attendais : mes chances sont trop minces pour que je puisse me permettre d’espérer. Je pense que ma fausse compagne a déjà connu ça avec son mari défunt vu comment elle en parle. Je penche pensivement la tête. J’aimerais connaître cela aussi, savoir si c’est aussi agréable qu’elle le dit. Cependant, c’est rare et je suis loin d’être un homme chanceux, de ce que je sais. En plus de ma timidité et de mon caractère renfermé, il faut que je sois suffisamment à l’aise avec quelqu’un pour « sauter le pas ». Avec Leta, ça ne s’était pas spécialement bien passé. C’était ma première fois, contrairement à elle. Elle m’avait un peu forcé la main puisque je la faisais attendre depuis plusieurs mois et ça avait découlé à un moment particulièrement gênant et manquant terriblement de romantisme.

-J’imagine qu’il faut rester patient et garder espoir… Mais je n’ai pas envie de me faire de faux espoirs, j’ai déjà 35 ans.

On peut dire que l’amour n’a pas d’âge mais quand même. À une certaine étape de la vie, on devient las d’attendre, surtout quand on a trop souffert. Je ne dis pas que j’ai renoncé à l’amour, je pense en être incapable. Après tout, je vis en donnant de l’amour aux animaux et aux personnes que je peux aider. Je rêverais de pouvoir donner cet amour à une femme qui ne s’en moquerait pas.

-Et… Et toi ? Tu penses encore à retrouver l’amour ?

Elle mentionne ses relations privées avec Fanor et mes joues se teintent de rouge tout comme les siennes. Je ne pensais pas qu’elle mentionnerait un aspect aussi privé de son ancienne vie de couple. Je suis assez pudique là-dessus même si Leta n’a eu aucun problème à en parler. Je n’aurais jamais parlé de ça à Safiya si mon ex ne s’était pas précipitée pour me rabaisser. Je constate que la belle rousse et moi ne sommes pas différents uniquement au niveau du caractère. Apparemment, elle a un libido particulière élevée et je ne sais pas pourquoi même moi, je commence à avoir chaud suite à cette information. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux et quelques mèches tombent devant mes yeux.

-Ce… Ce n’est pas un mal, si ? J-Je suis sûr que ça peut plaire…

Je murmure d’une voix timide. Je sens que ma gorge est plus sèche d’un coup. Je me reprends vite pour une conversation qui ne me plaît pas plus que ça. J’aimerais simplement oublier que mon frère est devant la boutique à probablement attendre avec impatience de pouvoir nous rejoindre. Je suis surpris, encore, quand la jeune femme avoue qu’elle était comme lui. J’ai du mal à croire que quelqu’un comme elle a pu être aussi désagréable. Je l’écoute avec attention, mes yeux cherchant en elle une quelconque ressemblance avec Theseus. Mon visage finit par se blottir dans sa main et je souris tristement.

-Je suis sûr que tu n’étais pas aussi cruelle que lui… Enfin je ne veux pas y croire, tu n’aurais jamais fait à ta sœur ce que Theseus m’a fait, si ?

Mon regard se tourne vers la vitrine à travers laquelle j’aperçois les deux silhouettes des futurs mariés.

Tu sais, je pense que son mariage avec Leta ne va rien arranger. Il est celui de la famille qui réussit tout. Ça lui monte à la tête.

Je me sens bien au contact de Safiya et elle me permet d’oublier un peu l’échange désagréable que nous avons échangé avec le couple il y a un instant. Si le geste de ses mains sur mes bras semble inutile, il me réchauffe doucement et une lueur intéressée brille tout à coup dans mon regard quand elle mentionne le sport qu’elle fait avec ses fils.

-Tu as un cheval ? Comment s’appelle-t-il ?

Je ne pensais pas que l’homme que je suis l’intéresserait. Comme je me le dis particulièrement souvent, je ne suis pas du tout un homme intéressant. Je penche la tête, gêné qu’elle ait retenu de moi ma façon de réagir quand je suis intimidé. C’est un de ces nombreux tics qui me prennent sans que je ne sache les contrôler. J’essaye pourtant mais en vain. Je pince les lèvres. Elle est joaillière, elle aimerait sans doute plus avoir un faux petit-ami très riche et avec un métier reluisant. Mais je risque de la décevoir.

-Je travaille dans un refuge pour animaux… J’y suis vétérinaire. J-je suis aussi bénévole dans un centre pour sans-abri. Rien de très excitant.

Mais j’adore mon métier, je pourrais passer des journées complètes à m’occuper d’animaux, encore et encore. Eux me comprennent, je le vois dans leur regard. Ils ne me jugent pas comme les humains le font et je me sens important à leurs yeux. Comme je me sens étrangement important aux yeux de Safiya. Je cligne plusieurs fois des yeux en la fixant longuement. Un couple parfaitement assorti ? Le seul point commun que nous avons, ce sont nos cheveux. Son caractère, son attitude, les flammes qui brûlent dans ses yeux… Tout est à l’opposé de ce que je suis.

-Les opposés s’attirent, comme on dit.

Et j’espère que c’est la vérité parce que sinon, cette folle relation que nous commençons sans même nous connaître se terminera trop rapidement à mon goût. Elle se blottit un peu plus contre moi et mes bras osent l’étreindre avec un peu plus de force (que je n’ai pas). Mon visage se dépose doucement dans ses cheveux couleur feu et son odeur m’apaise.

-C’est la première fois que je suis fou au point de me lancer dans une relation avec une inconnue… Et ce n’est pas désagréable.

Au contraire. J’aurais voulu rencontrer Safiya plus tôt mais je ne sais pas si ça aurait fini comme aujourd’hui. Je ne dirais pas que je crois au destin mais c’est comme si les astres s’étaient alignés pour nous réunir. Ma copine. Elle devient ma copine et j’ai des difficultés à prononcer ces mots contrairement à elle. Mes joues rougissent comme un enfant qui embrasse une fille pour la première fois. Elle rit et mon cœur se réchauffe. Mon regard clair s’ancre dans le sien et je souris avec la candeur qui me caractérise.

-Au mariage, tout le monde se moquera de toute façon… Ce serait mieux si vous vous moquiez, ça m’habituera pour le « grand jour ».

Elle a pu le remarquer, quand je suis intimidé, j’ai des tics et ça amuse souvent la galerie. Je n’ai aucun doute que les regards qui se poseront sur moi pendant mon discours bégayant seront moqueurs. Même mon frère et sa femme. C’est sans doute pour m’humilier encore plus qu’ils ont réclamé ce discours.

-J’ai appris à en faire quand j’étais à l’université. J’aimais rendre service aux étudiants sur le campus quand ils se sentaient stressés.

Toujours serviable, le petit Newt. Ça a toujours été comme ça et ça me faisait tellement plaisir de rendre service que je ne voyais pas que j’étais utilisé. Ses lèvres se posent sur le coin des miennes et je rougis comme un vague sourire étire mes lèvres. Elle n’aime pas les hommes qui sont tout l’inverse de ce que je suis et mon estomac se tord de mille et une façon comme ses lèvres se perdent sur ma mâchoire. Aucune femme ne m’avait embrassé de cette manière. Je sens mon rythme cardiaque accéléré et mon regard se perd autour de nous. Pourquoi mon cœur s’emballe-t-il autant ?

J’ai… J’ai l’impression que tu recherches un homme comme moi…

Je me fais sûrement de faux espoirs et pourtant, je les dis à voix haute. Je pense que les mots qu’elle a déposé contre mon oreille étaient de trop pour mon petit cœur et je me suis trahi. Je détourne le regard. Je ne peux pas non plus me dire que je suis l’homme idéal, je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. Son regard soutient le mien et je me fais violence pour ne pas détourner le regard.

-Froides, prétentieuses, inaccessibles… La plupart font comme si je n’existais pas parce qu’elles ont des critères de beauté à l’opposé de moi.

Elle est la première femme à venir vers moi sans intérêt personnel. Elle s’est fait passer pour ma petite amie uniquement pour me rendre service, personne n’avait jamais fait ça pour moi. Tout ça me pousse à l’embrasser et elle me rend même mon timide baiser. Le sien est bien plus enflammé et ses mains s’emparent même de ma veste pour me rapprocher d’elle. Je sens mes joues rougir et sa chaleur s’infiltre dans mes veines. Je souris comme un homme qui n’a jamais été aussi heureux quand elle me parle d’alchimie. Je la suis du regard comme elle quitte la pièce et ne perd mon sourire que quand mon frère me parle. J’échappe à la situation « grâce » à la fatigue de ma nouvelle petite amie. Celle-ci s’endormant littéralement sur moi, je la porte pour l’emmener chez moi comme c’est ce que nous avons convenu. Je ne suis pas spécialement à l’aise puisque je n’ai jamais invité de femmes dans ma maison. Leta a toujours préféré qu’on se voit à l’extérieur… Je pense qu’elle n’aimait pas mes animaux… Montant dans ma chambre, j’allonge la belle rousse dans mon lit et me demande si c’est une bonne idée de mettre une couverture sur elle puisqu’elle a une température corporelle si élevée. Je m’apprête à partir quand sa main retient la mienne. Je me tourne vers elle, surpris par sa demande. Elle se redresse pour réitérer sa demande et poser ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s’emballe très vite même si le baiser est bien moins enflammé que celui de tout à l’heure. Mes mains se posent timidement sur sa taille alors que ses doigts se perdent dans mes cheveux et ma nuque. Je me rapproche, m’avançant un peu plus dans le lit tout en la gardant contre moi. Mes bras s’enroulent autour d’elle et je nous fais timidement basculer sur le matelas. Quand je m’écarte, le souffle court, mon nez frôle le sien et mon regard candide s’ancre dans le sien. Je suis au-dessus d’elle et ne suis pas sûr que cette position soit… appropriée. Mes joues chauffent très rapidement et virent au rouge pivoine.

-Tu… Tu veux que je reste pendant que tu te reposes ?

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMar 6 Déc - 22:43


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safiya le fixe avec des yeux ronds alors qu’il mentionne son âge. « Je n’ai que trente ans. » Elle se décide alors à le taquiner un peu pour rendre la situation moins pesante. « Tu es terriblement vieux. Désolée mais c’est la fin du chemin pour toi, t’es foutu… » La jeune femme approche son visage de celui de Newt pour venir effleurer doucement son nez avant de lui sourire à nouveau. « Si tu m’avais posé la question il y a une heure, je t’aurai répondu non. » Elle passe une main dans ses cheveux qui sont tout emmêlés avant de détourner le regard. « Je… Encore une fois, je suis devenue veuve à 22 ans. J’élève des triplés, je fabrique des bijoux. Je… je ne pensais pas trouver le temps ou l’homme patient pour une romance. » Notons qu’elle parlait au passé et prend une profonde inspiration. « On a une connexion, toi et moi. L’alchimie. C’est un phénomène rare. » Elle passe délicatement sa main contre le bras de son nouveau compagnon avant de lui faire un petit sourire. « Je veux voir où ça va nous mener. Et puis si ça se trouve, on collera le feu à ton appartement. » Oh seigneur pourquoi elle dit ça ? La voilà qui rougit comme une pivoine avant d’avoir un rire nerveux.

Adossée contre le mur, elle le regarde et arque un sourcil. « Pourquoi ça te plairait ? » Sa tête s’incline un peu sur le côté à mesure qu’elle vient se mordiller la lèvre inférieure. « Que je prenne les devants et que je me mette sur toi ? » Sa voix est plus suave, plus sensuelle à mesure qu’elle voit un autre éclat briller dans les yeux de Newton. Le sourire de la jeune mère s’agrandit à mesure qu’elle se décolle lentement du mur pour venir coller sa poitrine contre son buste. Son nez frôle le sien à mesure que ses lèvres jouent un peu avec les siennes. Une bulle se crée entre eux à mesure qu’elle descend lentement sa main le long de son avant-bras avant de se reculer. « ça peut être une mauvaise chose quand ton partenaire n’a pas… les mêmes envies » Et bien que son mari fut quelqu’un de merveilleux, il n’avait pas la même libido que sa femme et donc elle était assez souvent frustrée.

« Si la vraie question : est-ce que j’aurai été capable de lui piquer son mec pour l’épouser ? la réponse est non. Ce qu’il t’a fait est impardonnable mais ce n’est pas uniquement sa faute. » Elle place ses doigts sous le menton de Newton pour qu’il la regarde. « Les femmes ont plus de pouvoir que les hommes. Si ton frère est comme ça, ce n’est pas uniquement son fait. C’est elle. Et crois-moi, mon amour, que j’étais sérieuse. Si elle te fait les yeux doux ou si elle tente de te maintenir accrochée à elle pour je ne sais quelle raison, je l’explose. Future mariée ou pas. » Elle avait dit ceci alors que sa main vacante était passée autour de sa taille pour l’attirer vers elle. Véritable femme de caractère qui peut se montrer très possessive et jalouse. « Et alors qu’est-ce qu’on s’en fout ? Au pire il enflera comme un ballon et finira dans le ciel comme Tante Marge. » Bravo bécasse, comme une référence à Harry Potter pendant une conversation. « Puis qui te dit que tu réussis rien ? T’es bien habillé, t’as l’air en bonne santé, ton regard montre que tu aimes que ce que tu fais. Alors oui, tu n’as pas une femme superbe avec des vêtements hors de prix à ton bras mais est-ce que tu aimes ta vie ? » La question était sincère. Elle essayait de lui redonner un peu confiance en lui au travers de ses paroles.

« Artax. Comme le cheval dans l’histoire sans fin. C’est mon livre préféré. » Elle espère juste que son cheval ne connaîtra pas le même sort que de finir englouti par la vase. « Tu as des animaux ? » Elle avait vu que ses yeux brillaient d’une étrange lueur. « Je suis fascinée par les lézards mais je trouverai ça cruel de les enfermer à la maison. Donc je pense qu’on adoptera un chien quand ils seront responsables. » Collée contre lui, elle relève la tête pour le regarder. « mais c’est super de travailler dans un refuge. Je vois pas pourquoi tu te dénigres autant ? Puis tu dois avoir un sacré cerveau car faut être très intelligent pour faire des études de vétérinaire. » Elle tapote doucement sur le sommet de son crâne avant de lui faire une moue adorable. « Je pourrais pas ceci dit. Je supporterai pas de donner la mort à un animal innocent. Puis j’aime les pierres précieuses. » C’est son côté bling-bling. Safiya ne se départit pas de son sourire et essaie de se rappeler depuis quand cela ne lui était pas arrivé ?

« Tu verras que je peux rendre ça très agréable. Puis tu aimes les enfants donc t’as des points bonus. » La jeune femme ferme un instant les yeux et elle pourrait s’endormir contre lui comme ça. Elle fait tout pour rester éveillée car la conversation est importante. « Je peux envoyer Drar faire diversion pendant ton discours si tu veux. Ou Vickon. Ça rendra la chose moins pénible. » Ses enfants sont des démons et il ne tardera pas à s’en rendre compte. « Oh Newton, t’es trop doux pour ce monde, vraiment. Mais je dis pas non. Je te ferai à manger. » Elle cuisine très bien. En même temps, il le faut bien pour nourrir trois petits ogres constamment affamés.

« Et ils sont comment les hommes comme toi ? » Elle susurre ceci à son oreille. Bien que pour être honnête, elle ne cherchait rien en particulier. Sa bouche se perd dans le cou de Newton où elle dépose quelques baisers volatiles avant de venir enfouir son nez dedans et de savourer sa présence réconfortante. « Effectivement. Puis tu es beau, arrête de te dévaloriser deux minutes. Vais-je devoir te le prouver ? » Elle le fixe de ses grands yeux en amande avant qu’ils ne viennent s’embrasser. La chose est naturelle et elle en demande plus. Ses mains glissent sur ses vêtements pour l’attirer vers elle et elle sent que s’ils n’étaient pas en public. La chaleur grimpe dans son corps, étreint son cœur à mesure qu’elle retient un léger gémissement contre lui avant de se reculer. Pour mieux revenir quelques minutes plus tard et s’endormir contre lui.

Lorsqu’elle s’éveille dans son lit car elle a trop chaud, Safiya vient nouer leurs doigts alors qu’elle le regarde avec ses grands yeux couleur émeraudes. Encore une fois, elle vient poser ses lèvres sur les siennes. Et si au départ, le baiser est innocent, elle sent un feu prend naissance en elle tandis qu’il les fait basculer sur le lit. Sa jambe remonte naturellement le long de celle de son compagnon alors qu’elle est dans ses bras. Son cœur bat la chamade et devient assourdissant. Safie lui fait un sourire avant de l’embrasser à nouveau. Sauf que cette fois-ci, ses mains remontent lentement dans le dos du vétérinaire pour finir leur course dans sa nuque. Sa langue franchit la barrière de ses lèvres alors que sa seconde jambe vient enserrer sa taille et qu’elle le fait basculer sous elle dans un geste maitrisé. Lorsque le souffle vient à lui manquer, elle se redresse, désormais à califourchon sur lui. D’un geste, elle dégage sa veste, montrant son chemisier blanc des plus simples et ses courbes féminines. « Je veux que tu restes… » Le reste de la phrase reste en suspens alors qu’elle se penche pour venir déposer une kyrielle de baisers sur sa mâchoire. « Mais si tu ne veux pas, je comprendrai. » Elle lui avait dit qu’elle avait une forte libido. Elle n’avait pas menti. La jeune femme amène la main de son petit-ami dans l’échancrure de son chemisier, sur sa peau. « Dis-moi si je vais trop loin. Je te l’ai dit que j’étais fougueuse. » Sa main valide lui fait tourner la tête pour que leurs regards se capturent un instant. « Et j’ai très envie de toi, qu’elle susurre comme un chuchotement. »




Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMer 7 Déc - 3:16





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je me demande si mon âge la choque au vu de ses yeux ronds quand je le lui avoue. Je n’ai pas réfléchi mais ce n’est peut-être pas très correct d’annoncer mon âge aussi facilement. Je penche légèrement la tête alors qu’elle m’annonce à son tour le sien. Nous avons cinq ans de différence et j’avoue, je pensais qu’il y en avait plus. Elle fait si jeune. Je rougis quand elle dit soudainement que je suis vieux. J’écarquille les yeux, il me faut quelques secondes pour comprendre qu’elle blague et je souris timidement, me sentant stupide d’y croire. Je la regarde en coin, la tête toujours légèrement penchée.

-Dommage… J’avais presque repris espoir.

Je hausse les épaules en signe d’abandon alors que mon regard ne quitte pas le sien. J’ose lui demander si elle croit toujours pouvoir trouver l’amour et sa réponse me surprend vraiment. Il y a une heure… C’était avant notre rencontre. Est-ce qu’elle est en train d’insinuer que notre rencontre lui redonne de l’espoir ? Je me mordille la lèvre inférieure nerveusement alors qu’elle passe une main dans ses superbes cheveux roux. Je l’interroge du regard et elle détourne le sien avant de reprendre la parole. Je pose timidement ma main sur sa joue pour que nos regards se croisent à nouveau. Mes joues s’empourprent et je ne pensais pas qu’elle ressentirait ce que moi aussi, je pensais sans vouloir y croire. Une connexion entre deux personnes qui ne croyaient plus en l’amour ? Quelles étaient les chances ? Mes doigts sur sa joue glissent dans ses cheveux et je l’observe avec beaucoup d’attention comme si je voulais retenir le moindre de ses traits.

-Je… Je n’ai jamais connu ça avant. Ça n’a rien à voir avec ce que je ressentais pour Leta.

Je suis d’ailleurs un peu perdu. Comme si je n’avais jamais connu de relations avant. J’ai envie d’en savoir plus et comme je pense cela, elle le dit à son tour et je souris timidement. C’est comme si nous étions vraiment liés. Je sens mon cœur s’accélérer comme ses doigts caressent mon bras et je deviens aussi rouge qu’elle.

-L… Le feu ?

Je comprends ce qu’elle veut dire par là et détourne le regard assez brusquement. Elle parlait sans doute du sexe. Je sais maintenant qu’elle a une libido particulière et pour ma part, je n’en ai aucune idée. Je ne sais même pas si j’étais réellement nul ou si c’était vraiment une question d’incompatibilité. Je glisse mes doigts entre les siens et la regarde en coin avec un petit sourire.

-S-si ça se trouve… Il faudra essayer…

Je suis un homme frileux. C’est même pire que ça, j’ai tout le temps froid. Je peine à me réchauffer et voilà qu’en quelques mots, une inconnue me fait ressentir des bouffées de chaleur. Mon regard louche timidement vers ses lèvres comme elle se la mordille. J’ai l’impression de retenir ma respiration. Sa voix change et des papillons se mettent brusquement à danser dans mon ventre. C’est comme si je ne cessais de rougir, encore et encore. Je cligne plusieurs fois des yeux et peine à relever les yeux vers les siens.

-Je… Je… Je n’ai jamais essayé… M-mais j’aimerais, enfin, peut-être…, je souffle un coup et baisse la tête, J’ai chaud.

J’avoue timidement mon état. Quand je suis nerveux, je suis incroyablement honnête sur ce que je ressens, enfin plus ou moins. Son corps est très proche du mien, je suis sûr qu’elle pourrait sentir mon cœur contre le sien. Elle s’écarte mais ma main passe dans son dos pour la ramener contre moi et cacher mon visage dans son cou.

-Il n’y a qu’une façon de savoir si nous avons les mêmes envies, non ?

Je me blottis contre elle uniquement le temps de reprendre mon calme et de garder mon sang-froid comme d’habitude. Le sujet partant sur mon frère m’y aide puisque c’est toujours une douche froide de repenser à ce qu’il m’a fait. Je rentre la tête et elle s’empare de mon menton pour me forcer à la regarder. Ça devient une habitude entre nous. Elle mentionne Leta et mon nez se plisse alors que c’est un sujet particulièrement sensible. Je sais qu’elle me méprise et elle m’a terriblement blessé mais l’attachement du fait que ce soit mon premier amour reste difficile à vivre. Je souris timidement et secoue la tête.

-Elle… Elle…, je m’arrête et baisse la tête, J’allais encore lui trouver des excuses.

J’avoue, je suis très doué pour leur trouver des excuses à tous les deux. Je ne devrais pas et pour une fois, je m’arrête avant de me lancer dans un explicatif de pourquoi elle a eu raison de me quitter. Je penche la tête et regarde sur le côté.

-Elle le fera, tu sais… Elle fait tout pour me garder près d’eux et je n’ai aucune idée de ce qui la pousse à le faire. Tu… Tu es vraiment capable de l’exploser ?

Oui. Oui elle l’est. J’ai presque peur pour la vie de Leta. Elle m’attire contre elle et je vois dans son regard qu’elle est possessive. Heureusement, je ne suis pas du tout un homme attirant et elle ne risque pas d’être souvent inquiète. Je ris doucement quand elle fait une référence à Harry Potter et ça me déride un peu.

-Au moins, nous serions tranquille un petit temps… Tu ne serais pas une sorcière par hasard ?

Ça m’arrangerait un peu. J’avoue. Avant le mariage, ce serait encore mieux. Je baisse un regard sur ma tenue et rougis un peu avant de pencher la tête pour parler doucement.

-J’adore ma vie... J’ai trouvé le métier qui me correspond et j’aide les autres. C’est ce qui me correspond le mieux mais ça ne suffit pas pour faire la fierté de ma famille. Je m’y suis fait et ça ne m’empêche pas trop d’être heureux. Enfin, la plupart du temps.

Quand je les vois, je suis toujours rabaissé et en ressors avec ma confiance en moi détruite mais je m’en remets et c’est un cercle vicieux. Un cercle dont je ne sors pas. Quand j’ancre mon regard dans celui de la belle jeune femme, j’ai l’impression qu’elle pourrait chambouler ce cercle. En réalité, elle le fait déjà.

-C’est un beau prénom même si la mort d’Artax dans « L’histoire sans fin » m’a traumatisée.

Je n’ai d’ailleurs jamais relu ce livre tant il m’a touché. Je suis peut-être un peu trop sensible mais rien n’y fait. Quand un animal meurt, je suis bien trop triste. Je souris un peu plus en oubliant Artax pour me concentrer sur mes animaux.

-Oh… J’ai beaucoup d’animaux, vraiment beaucoup. J’adore ça, ils m’aident à me sentir moins seul et je passe mon temps à m’occuper d’eux. J’ai des lézards, d’ailleurs… Je leur ai construit une énorme cage comme pour tous les petits animaux que j’ai histoire qu’ils aient de la place. Je n’aime pas les animaux enfermés dans une minuscule cage.

Heureusement, j’ai de nombreuses petites pièces dans ma maison et heureusement, je suis célibataire… Enfin j’étais. Je ne me réjouis pas vraiment de lui montrer ma maison de peur de la faire fuir. Je ne sais pas ce qui me fascine dans chaque animal mais j’aimerais pouvoir vivre dans un zoo gigantesque… J’aurais d’ailleurs pu travailler dans ce genre de lieux mais les animaux sauvages enfermés dans de mauvaises conditions, ça m’insupporte.

-C’est à cause de ma famille. Quand on te répète encore et encore que tu fais les mauvais choix de vie, ça finit par rentrer… Je suis sensible aux critiques, tu as dû le remarquer.

Elle frappe ma tête et je fais une moue coupable. Mes yeux s’écarquillent et je secoue la tête.

-Au refuge, je fais toujours tout pour éviter de devoir tuer les animaux… Je veux leur donner toutes les chances de survie quitte à payer de ma poche pour les sauver… Je suis un peu trop impliqué.

Ma main glisse dans la sienne et une lueur curieuse brille dans mon regard clair.

-J’aimerais beaucoup que tu me montres en quoi consiste ton métier, je… je n’avais jamais entendu parler des joailliers.

Je veux toujours en apprendre plus sur tout ce qui peut exister dans la vie. Je suis donc bien sûr intrigué par les pierres précieuses. Je ne sais pas du tout comment les pierres précieuses sont travaillées et je me réjouis d’en apprendre plus en espérant qu’elle accepte de m’en parler. Un sourire amusé passe sur mes lèvres alors que j’imagine ses enfants comme des sortes de Gremlins.

-Ils sont si terribles que ça pour être capables de faire « diversion » pendant un mariage ? Ça me donne encore plus envie de les rencontrer.

Il n’y a pas de monstres que je ne suis pas capable d’aimer. Je passe une main dans mes cheveux. Je ne suis pas sûr qu’être trop doux pour ce monde soit une qualité. Au contraire ça fait de moi quelqu’un de naïf et facilement manipulable.

-Si ça peut te faire du bien alors ça me fait plaisir ! Tu sais cuisiner, p-personne n’a jamais cuisiné pour moi.

Quand j’ai appris à faire des repas, c’est moi qui cuisinais pour le campus puis j’ai cuisiné pour moi… Bref, je me suis toujours débrouillé tout seul. Même quand je voyais Leta, nous allions au restaurant et je l’invitais. C’est ce que doit faire un gentleman, enfin c’est ce qu’elle me disait.

-Je… Je suis tout l’opposé des clichés de ce que les femmes peuvent aimer. S-Si tu n’aimes pas les hommes musclés et confiants alors je peux espérer être ce que tu pourrais rechercher…

Je suis forcé de me taire puisqu’elle dépose des baisers dans mon cou et qu’à nouveau, je sens mon palpitant s’emballer. Je pose mes mains sur sa taille et la serre un peu plus contre moi.

-Tu… Comment est-ce que tu pourrais me le prouver ?

La suite est irréelle. Elle s’endort contre moi après avoir convenu que nous allions chez moi et je la porte pour l’amener dans la douceur jusqu’à ma maison. Une fois dans ma chambre, je pensais naïvement qu’elle dormirait profondément et rattraperait toutes les heures de sommeil qu’il lui manque. Cependant, malgré tout mes efforts pour qu’elle ne se réveille pas, elle attrape ma main et m’empêche de la laisser tranquille. Comme ses lèvres trouvent les miennes, je l’allonge à nouveau sur mon matelas. Elle ne répond pas à ma question pour m’embrasser à nouveau. Ses mains glissent dans mon dos et son corps contre le mien m’offre sa chaleur. Sa langue vient caresser la mienne et je sens à nouveau une sorte… d’excitation… prend possession de mon corps. Ses jambes entourent ma taille et tout à coup, je me retrouve sous elle. Elle retire sa veste et je me focalise sur ses yeux pour ne pas être indiscret mais c’est loin d’être simple. Elle se penche sur moi et ses baisers sur ma mâchoire me font comprendre ce qu’elle veut. Elle me prouve que sa libido est effectivement élevée. Elle prend ma main pour la déposer sur sa peau juste au-dessus de son chemisier et mon regard est forcé de descendre sur son superbe corps. Ma main remonte dans sa nuque pour la rapproche de moi et l’embrasser avec une douceur qui me correspond.

-J’ai… J’ai envie de toi aussi…

Je me mordille la lèvre inférieure et me redresse légèrement pour défaire mon écharpe et retirer ma veste longue. Ma température corporelle n’est plus aussi basse que d’habitude alors que je laisse mes vêtements tomber sur le sol.

-Si… Si ça ne te plaît pas, tu me promets de le dire ?

Je n’ai pas envie de reculer. Si nous sommes dans une relation, autant sauter le pas au plus vite pour voir si nous sommes compatibles, non ? J’espère qu’elle sera honnête avec moi, je suis nerveux comme si c’était ma première fois (mauvais souvenir rappelons-le). J’aimerais que ça se passe mieux parce que je tiens déjà à la connexion qui nous lie depuis quelques courtes heures…

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyMer 7 Déc - 4:04


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



« T’es foutu. Je suis désolée de t’apprendre ça. » Elle se rapproche de lui à mesure que ses yeux en amande ne quittent pas les siens. Son souffle est si proche de celui de Newt qu’elle pourrait choisir de les mêler à nouveau. Doucement, ses doigts effleurent les siens pour remonter le long de ses avant-bras. « Tout comme je suis foutue. » Après tout, elle le sentait qu’il y avait une connexion entre eux. Que ce n’était pas uniquement de la chimie mais quelque chose de plus profond. Elle ne sait pas trop ce qui la pousse à rester là, dans ce vestibule avec lui contre elle. A faire la navette entre ses yeux et ses lèvres. Il a de très jolies lèvres d’ailleurs. Un visage assez harmonieux. « Règle numéro un : on ne parle pas de ses ex. Si tu me compares à elle, je vais commencer à complexer. » Évidemment que non. Safiya n’est pas le genre de femmes à avoir des complexes mais plutôt des réserves. Elle ne supporte pas qu’on touche à ses affaires et cela inclut ses enfants, son cheval et maintenant Newton. Elle vient avoir un petit sourire sur les lèvres à mesure qu’elle le sent gênée. « C’est trop chou. Mais oui, le feu. Si cette alchimie est aussi physique ça peut devenir très agréable. » Et elle savait de quoi elle parlait. Bien que cela fasse huit ans qu’elle n’avait touché personne. Aucun homme et pas comme elle touchait Newton à cet instant précis. « J’ai chaud aussi. » Sa main passe au-dessous de son menton alors qu’elle approche doucement son visage du sien. Que leurs nez se frôlent et qu’elle sourit. « Et là je ne parle pas de ma température corporelle trop élevée. » Sa voix n’est qu’un murmure qui se répercute sur sa peau alors qu’elle humecte ses lèvres.

« Et tu en aurais envie ? De vérifier ? » Après tout, il semble peu à l’aise avec la situation. Avec le badinage. Tout comme elle mais Safiya est dictée par ses émotions. Par ce feu ardent qui la consumait petit à petit. Et au fait qu’elle avait ressenti quelque chose à son contact qu’elle n’avait pas eu depuis des années. Elle pensait cette flamme éteinte. Certes, il y avait des nuits de solitude mais ce n’est pas la même chose que la chaleur humaine. Alors qu’elle veut s’écarter, il la garde contre lui et blottit son visage dans le creux de son cou, ce qui lui arrache un soupir de contentement. Ses doigts passent dans ses cheveux cuivrés et descendent dans sa nuque. « Je te préviens, je ne serai pas un pansement. » Elle le redresse pour le regarder. « Quand tu as le cœur brisé, tu es tenté de trouver un pansement. Quelqu’un pour panser la blessure qu’elle t’a faite. Je vais cautériser la plaie mais je ne serai pas un pansement. » Une flamme brille dans son regard alors qu’elle déplie son mètre soixante-dix et tout son charisme pour le regarder. « Qu’elle te touche et je te jure que tu sauras si j’en suis capable. Et c’est pareil pour l’autre bouffon, s’il tente de me séduire… » Elle fait claquer sa langue de manière sonore avant d’avoir un grognement. Puis, dans un geste, elle déplie ses doigts avant de les faire craquer. « On te l’a pas dit ? Je suis une dragonne. Possessive, jalouse et terriblement impulsive. » Elle attire Newt vers elle mais sans douceur cette fois-ci alors que ses iris flamboyantes se stoppent contre les siennes plus apaisées. « Alors tu t’en fous de ce que pense ta famille. Ce n’est pas pour eux que tu vis. » Elle déplie ses doigts pour venir les poser sur son palpitant. Elle pourrait presque le sentir pulser sous ses doigts.

« Elle est horrible sa mort. J’ai toujours pleuré à cet instant. Mais je reste fascinée par cet univers et par Fuchur. » Evidemment, sa passion manifeste pour les dragons. Elle se mordille la lèvre inférieure avant de sourire. « J’adorerai voir tout ce petit monde. Juste cache les serpents. J’ai peur de ses bestioles. » Elle tressaille. La jeune femme incline la tête sur le côté pour venir caresser sa tempe du bout des doigts. « T’as quoi comme lézard ? » Doucement, elle baisse le regard. « T’es un peu ma salamandre. » Le compliment est maladroit mais après tout, ça lui collait bien. La demoiselle le dévore du regard sans s’en rendre compte. « Donc s’ils te disent que tu fais le mauvais choix de partager ta vie avec une femme, mère de triplés, tu me quitterais ? » Elle lève un peu le nez et elle connaît déjà la réponse. Mais elle veut l’entendre dire de sa bouche pour qu’il comprenne un peu à quel point l’influence de sa famille est néfaste. « Tu es un homme admirable. J’aimerai avoir un quart de ton altruisme. » Son front touche le sien et elle ferme un instant les yeux. « Vendu, je te montre mon travail et tu me montreras le tien. Je passerai te voir au refuge. Peut-être avec les garçons. Mais s’ils veulent adopter tous les chats qui passent, t’auras affaire à moi. » Elle pointe un index faussement rageur vers kui avant d’éclater de rire.

« Oh que oui. Des bébés dragons. Dror est la tête pensante comme je t’ai dit. Mais il m’écoute. Vicken, disons que c’est un peu un jumeaux Weasley. Quant à Rael, il subit ses frères mais n’est pas en reste pour faire des conneries. J’ai engendré des petits diables. Et ils n’écoutent que deux personnes : Kyliam et moi. » Mais à voir s’il parviendrait à les dompter. Elle serait curieuse de voir comment il s’en sort avec les enfants. « Le meilleur moyen d’avoir le cœur de la mère, c’est d’avoir celui des enfants ? Tu relèves le défi ? » Un sourire s’inscrit sur ses lèvres, plus taquin. « Je vais être honnête, ce que je recherche, c’est ça. » Elle pose sa main sur son torse, sans avoir un endroit précis. « Une connexion. Mais que tu sois séduisant et intelligent est un petit plus. » Elle ose lui donner un petit clin d’œil taquin avant d’éclater de rire. « Je pense que tu sais comment. » Elle continue de déposer de chastes baisers contre sa peau.

Avant de se réveiller dans son lit et de le voir sur le point de partir. Safie était curieuse de voir ce qui pouvait se passer. Puis, ils n’avaient que cesse de jouer au jeu du chat et de la souris. Alors qu’elle pose ses lèvres sur celles de son compagnon, elle le laisse prendre les rênes momentanément. Son regard sonde celui de Newton avant de venir reprendre ses lèvres d’assaut pour passer ses jambes autour de sa taille. Safiya inverse la tendance pour venir se défaire de sa veste et rejeter ses lourds cheveux en arrière. Ses lèvres continuent leur course dans son cou alors qu’elle sourit contre sa peau lorsqu’il lui affirme qu’il veut la même chose qu’elle. Sa douceur se mêle au feu de Safiya qui savoure son baiser. « Promis. Et si je vais trop loin, hésite pas. » La jeune femme le redresse alors. Elle le surplombe et doucement elle vient lier leurs mains pour venir les poser sur son chemisier. « Déshabille-moi. Prends le temps d’apprivoiser mon corps. » Sa voix est douce contrairement à son regard qui brûle. Ses mains encadrent son visage alors qu’elle se penche pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. Puis, elle descend ses doigts le long de son corps pour passer en-dessous de son pull qu’elle soulève en même temps que le tee-shirt qui finit au sol avec le manteau et l’écharpe. Son regard parcourt son corps avec convoitise alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure. Ses doigts remontent doucement sur son torse. Elle laisse la pulpe de ses doigts courir sur chacun de ses muscles. « Je le savais. » Un sourire illumine ses traits. « Que tu étais aussi séduisant sans ton imposant manteau. » La rouquine pose son front contre celui de Newton. « Suis ton instinct. Je te guiderai si ça ne va pas. » Elle inverse donc la tendance et elle le laisse revenir sur elle. Le laissant la dominer pour cette fois-ci afin qu’il continue d’explorer son corps comme il le ferait avec un nouvel animal, curieux de le connaître dans les moindres détails.





Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyVen 9 Déc - 1:23





Safiya & Newton



Faux couple pour vraie relation


Tenue ~ Je ne sais pas expliquer ce qui m’électrise et m’attire chez Safiya. Nous ne nous ressemblons pourtant pas du tout, elle a un caractère de feu qui devrait justement m’intimider et non pas me pousser à chercher son contact. Ses mains parcourent mes avant-bras et un frisson me parcourt comme nous sommes particulièrement proches. Je m’humecte timidement les lèvres et la regarde en coin avec beaucoup de timidité.

-Au… Au moins, nous sommes foutus… ensemble.

Mes joues se teintent d’une couleur rosée et je baisse les yeux, me sentant coupable d’avoir à nouveau mentionné Leta. Je ne connais pas les « règles » qui existent dans un couple et c’est peut-être ce qui a fait que ma première expérience amoureuse a été un échec. Je lève un regard brillant d’une lueur curieuse vers elle et hoche consciencieusement la tête.

-D’accord, je ne mentionnerais plus mon ex… Il y a d’autres règles que je dois suivre ?

Je n’ai jamais été très doué pour suivre les règles, j’espère qu’il n’y en a pas trop ou je risque de ne pas toutes les retenir et d’être un petit ami nul… Ne plus parler de Leta ne devrait pas être trop difficile puisque Safiya est à l’opposé de ce qu’est mon ex. Enfin, je ne la connais pas encore bien mais ce qu’elle me fait ressentir est aux antipodes de ce que je vivais avec celle qui est dorénavant la fiancée de mon frère. Je suis bien sûr intimidé mais tout de même bien plus à l’aise. Enfin, plus à l’aise… Pas quand on mentionne les relations sexuelles et je me trouve ridicule de réagir comme un adolescent.

-Une alchimie physique… J’aimerais beaucoup connaître ça.

Avec elle… Mais je ne devrais même pas oser penser à ce genre de choses sans devenir rouge pivoine. Mon visage est déjà d’une couleur improbable d’ailleurs. Moi qui suis toujours aussi froid qu’un glaçon, je finis par avouer que j’ai chaud sans me l’expliquer. Nos visages sont si proches et mon regard se perd dans le sien. Je suis hypnotisé par son sourire et chaque trait de son visage me fascine. Je retiens mon souffle de peur qu’il se mêle au sien qui, brûlant comme sa voix, frôle ma peau. Je ne comprends pas ce qui m’arrive et dépose mon front contre le sien.

-Qu’est-ce qui m’arrive…

Je ferme les yeux comme si ça allait m’aider à me reprendre. Au lieu de ça, je m’enfonce. Qu’est-ce qui me prend de dire des choses pareilles ? Si j’ai envie de vérifier si nous avons les mêmes envies… C’est une question très intéressante et très compliquée en même temps. Je baisse les yeux et mes doigts chipotent timidement avec les siens.

-Peut… Peut-être., mon regard croise le sien, Enfin, oui, je crois.

Même quand j’essaye de m’affirmer, je ne suis pas très convaincant. J’aimerais être un homme plus sûr de moi mais ce n’est pas ce que je suis et j’espère ne pas être trop lourd puisque ce n’est pas du tout mon objectif. Hésiter m’énerve. Je préfère me cacher dans son cou comme pour oublier que je suis incapable de m’exprimer correctement. Mes yeux s’écarquillent à sa remarque et mon regard croise le sien comme elle se redresse. Je secoue vivement la tête en entendant ses paroles.

-N-non tu n’es pas un pansement, pas du tout…

Mon regard se fait plus dur quand elle mentionne mon frère et la possibilité qu’il la drague me déplaît. Ma main se referme légèrement sur le tissu de sa veste.

-Je ne veux pas qu’il essaye de te séduire… Pas toi.

Elle m’attire contre moi avec une certaine fermeté qui me déstabilise et je penche doucement la tête sur le côté. Je me demande ce qu’il va m’arriver aux côtés de cette dragonne… Mes joues rosissent de bonheur à l’idée d’un avenir et je lui offre le plus adorable des sourires sans même m’en rendre compte.

-Je devrais avoir peur mais je me sens étrangement en sécurité., je ris doucement, Je ne suis pas du tout un dragon, je suis certain que tu pourrais ne faire qu’une bouchée de moi.

Je sais que je devrais écouter ses conseils mais c’est plus dur à dire qu’à faire. Arrêter de subir les moqueries de ma famille serait bien trop simple. Ses doigts se posent sur mon cœur et je pince timidement les lèvres avant de poser ma main sur la sienne.

-Il bat vite. Tu le sens ? J’ai l’impression qu’il va exploser mais ça reste agréable.

J’essaye de sourire puis retire doucement ma main pour ne pas forcer le contact. Je sais qu’elle n’est pas mal à l’aise, surtout que nous sommes collés l’un à l’autre depuis que nous sommes dans la boutique -et ce n’est pas pour me déplaire. Je me sens bien et extrêmement nerveux. C’est la définition de l’homme que je suis…

-Je n’ai jamais su me résoudre à lire ce livre une deuxième fois, j’avoue ne pas bien m’en souvenir si ce n’est d’Artax.

Je lui parle des animaux que j’ai chez moi et une lueur passionnée brille dans mon regard. Je ris doucement et replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille avec un regard attendri.

-Promis, tu ne verras aucun serpent si tu viens chez moi un jour.

J’ai la chance de n’avoir peur d’aucun animal ou insecte. Je suis fasciné par chaque créature que je suis amené à découvrir. Je sais que ce n’est pas « normal » d’avoir rempli sa maison de créatures mais c’était plus fort que moi. Chez moi, je suis certain qu’elles sont bien traitées et c’est tout ce qui m’importe.

-J’ai des lézard des murailles et des lézard vivipare. J’ai également un lézard des souches, il est blessé et je l’ai récupéré d’un zoo pour pouvoir le soigner tranquillement. Il avait un problème à sa patte et j’ai dû… Oh… Je m’emballe, désolé.

Je ris timidement quand elle me compare à une salamandre. Je trouve que le compliment est bien trouvé et un sourire ravi étire mes lèvres. On ne m’avait jamais comparé à une salamandre avant. Je penche et viens déposer un baiser attendri sur sa joue.

-Ça me ressemble assez, une salamandre.

Quelque chose brille dans son regard quand elle me fixe et mon cœur s’emballe inexplicablement. J’ai l’impression d’être déjà à elle et je pense que c’est le cas. Moi, je la couve plutôt d’un regard beaucoup plus tendre et de velours.

-Non… Ils ont toujours critiqué mon métier et je n’ai jamais arrêté. Je suis très triste qu’ils n’acceptent pas mes choix mais je ne renoncerais pas à toi parce qu’ils me disent de le faire. Je… Je ne te lâcherais pas.

Elle me complimente et c’est comme si une vague de chaleur entourait mon cœur meurtri par toutes les critiques que je ramasse sans cesse. Mes bras entourent doucement sa taille pour la garder contre moi et je ferme longuement mes yeux.

-Et j’aimerais avoir le quart de ta force de caractère.

Elle accepte de me montrer en quoi consiste son métier et j’ai déjà un milliard de questions qui se bousculent dans mon esprit. Trop curieux de nature, je me dis déjà que je devrais me contenir pour ne pas être trop lourd. Pour le moment, elle m’apprécie et j’aimerais que ça continue pour toujours. C’est la première fois qu’on me montre autant d’attention alors que je ne connais Safiya que depuis une petite heure à peine. Elle pointe son index vers moi et je penche la tête, intimidé.

-O… Oh tu ne devrais peut-être pas les amener alors. Il y a d’adorables chatons au centre, ils sont irrésistibles.

J’ai d’ailleurs récemment craqué pour l’un d’entre eux. Il est aussi roux que la femme que je garde inlassablement dans mes bras et c’est l’une des plus mignonnes créatures que je garde chez moi. Safiya a un adorable sourire mais je ne pourrais pas dire d’elle qu’elle est mignonne. Plutôt… fatale. Je l’écoute avec attention me décrire ses enfants et je souris. Ils ont effectivement l’air d’être des « cas ».

-Peut-être que j’arriverais à ce qu’ils m’écoutent aussi. S-si je peux conquérir leur mère comme ça, r-rien ne m’arrêtera.

Je penche la tête et la regarde avec un sourire tout timide mais également déterminé. J’adore les enfants et j’espère, même si ce n’est pas que pour plaire à Safiya, pouvoir nouer un contact avec eux. Il n’y a pas de dragons indomptables. J’en suis certain. Elle pose sa main sur mon torse et alors que j’étais un peu perdu dans mes pensées, je baisse les yeux sur ses doigts posés sur moi. Je cligne plusieurs fois des yeux et ose glisser mes doigts le long de sa joue.

-La connexion… C’est ce qu’on est en train de vivre, non ?

J’espère ne pas me tromper et rougis suite à ses compliments. Elle me trouve séduisant ? Vraiment ? Je peine à y croire puisque j’ai toujours été considéré comme le vilain petit canard roux et voilà qu’une femme superbe me trouve séduisant ? Ses lèvres sur ma peau me grisent et mes doigts en tremblent doucement comme je ne sais pas comment réagir face à ça.

-Je… J’ai ma petite idée.

Et cette idée arrive bien plus vite que prévu puisqu’elle se réveille une fois chez moi, étendue dans mon lit. Je ne pensais pas que ça pouvait arriver aussi vite. Certes, elle a une libido élevée mais me trouve-t-elle attirant au point d’aussi vite se retrouver au-dessus de moi dans mon propre lit ? J’ai envie d’elle et j’ose le lui avouer. Je ne crois pas qu’elle puisse aller trop loin. Je ne vois pas comment mais mes connaissances sont encore trop limitées. Je hoche la tête, hypnotisé par son regard. Elle me surplombe et elle est si belle. Je me mords la lèvre comme elle me demande d’apprivoiser son corps. Mon souffle s’alourdit déjà et mes doigts agrippent fébrilement son chemisier pour le lui retirer très très lentement. Je découvre sa peau et mon timide regard se perd sur son ventre avant de revenir à ses yeux comme je découvre son soutien-gorge. Elle vient à son tour retirer mes hauts pour que je me retrouve torse-nu. Je ne suis pas particulièrement musclé, plutôt maigre et mes muscles ne sont que très finement dessinés. Je ne suis pas fan du sport et j’observe avec une certaine appréhension la réaction de la belle rousse me surplombant toujours. Ses doigts glissent sur ma peau et je retiens quelques secondes mon souffle. Mes grands yeux innocents la fixent et j’ose un petit sourire soulagé. Son front vient contre le mien et je caresse son nez du mien avec la tendresse qui me caractérise.

-M-Merci… Je suis vraiment content de te plaire.

J’avoue cela dans un murmure et elle inverse à nouveau la tendance pour que je me retrouve au-dessus d’elle. Cette réaction me surprend puisqu’elle m’avait dit préférer avec le contrôle. Mon visage est très proche du sien et mon regard s’ancre dans le sien. L’envie me consume mais toujours avec la douceur qui je me caractérise éternellement. Je viens alors poser mes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser et pour la première fois, c’est ma langue qui vient à la rencontre de la sienne. Mon bassin est prisonnier de ses hanches et cette proximité me déstabilise. Quand je m’écarte, je me concentre sur ce qu’elle m’a dit et décide de suivre son instinct. Mes lèvres se glissent dans son cou pour y goûter sa peau avec une grande délicatesse. Ma main libre se pose sur sa taille, fébrile et mes doigts savourent le toucher d’une peau me semblant parfaite. Ils remontent pour sentir le tissu de son soutien-gorge et, timide, ils passent dans son dos. Je la soulève légèrement contre moi et mes lèvres s’écartent de son cou pour me permettre d’ancrer mon regard dans le sien. Mes doigts s’approchent de l’attache de son soutien-gorge. J’ai toujours été nul pour les retirer…

-Je… Je peux ?

code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous

Invité





PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation EmptyVen 9 Déc - 2:14


w/    @Newton A. Scamander  coeur     
outfit



Safiya sourit face à l’innocence de son compagnon. Elle n’a jamais été une très bonne élève, ni même une enseignante. Et la voilà qui doit apprendre les règles à un homme qu’elle juge beaucoup trop doux pour ce monde. « Oh quelques-unes comme on regarde les autres femmes discrètement, la fidélité, me traiter comme une reine et même si je prends du poids, toujours me dire que je suis la plus somptueuse créature que tu as vu ». Elle vient doucement caresser son nez pour pencher la tête sur le côté et laisser leurs lèvres se frôler dans un mouvement contrôlé. « On la possède déjà. » L’alchimie physique. Il suffisait de voir comment ils ne détachaient pas l’un de l’autre comme des inséparables depuis une heure. Les mains de Safiya remontent doucement le long de ses bras, pianotant dessus pour finir leurs courses dans sa nuque qu’elle caresse du bout de ses doigts. « Tu me désires. Voilà ce qui t’arrive. » Elle murmure ceci à mi-mot alors qu’elle garde le front de Newt contre le sien. « J’ai jamais cru au coup de foudre, murmure-t-elle, c’est possible, tu crois ? » Après tout, elle avait renoncé à ce qu’on la touche de cette manière il y a huit ans. Tous les hommes qui tentaient une approche se retrouvaient avec une marque à cinq doigts sur la joue. Et pourtant, celle de Newton est rouge écarlate certes, mais indemne.

Il pourra essayer mais je te promets pas de laisser son nez intact. Je ne suis pas vraiment la plus tactile des femmes. Elle se mordille la lèvre inférieure. « Voilà pourquoi je me pose les mêmes questions que toi. » Son index caresse tendrement la joue du vétérinaire alors qu’elle incline la tête sur le côté. « Garde ton tempérament d’agneau, je me charge d’eux. Je ne veux pas que tu changes. » Elle ne le connaissait pas encore en profondeur. Mais ce qu’elle en avait entendu, vu, il était « parfait » à ses yeux. La perfection n’existe pas. mais tout est une question de chimie. Quelquefois, il y a des atomes qui sont faits pour se rencontrer, fusionner. Et c’était en quelque sorte ce qu’il se passait pour le jeune couple. La jeune femme niche sa tête dans son cou alors qu’il commence à lui parler avant de venir déposer ses dents dans une tendre morsure. « Effectivement mais je vais prendre mon temps. » Sa voix est encore une fois grave, sensuelle. Comme si elle cherchait à le séduire. Elle prend les doigts de Newton pour venir les placer sur sa propre poitrine alors que son cœur est calé sur le rythme de son compagnon. « Même chose ici. Mais c’est comme tu dis, très agréable. » Elle avait oublié ce que c’était que de ressentir ça. Pour quelqu’un. L’envie d’aller plus loin, de rester en permanence près de lui, de vouloir plus. Car elle a besoin, envie de plus. « Pourquoi tu t’excuses ? C’est ta passion. ma passion c’est manger. Je ne vais pas m’excuser de manger. Si ta respiration concerne les lézards, tarentules, tortues ou furets. Alors on aura des tarentules, lézards ou des furets. » Elle laisse son regard se perdre dans le vague. « J’ai toujours voulu un lézard, un furet ou même un perroquet. Je les trouve drôle. » Elle place sa main dans sa nuque pour qu’il la regarde. « Tu sais, je suis mère d’un enfant à part. Et mon fils a une passion pour les pianistes morts et les chevaux. Donc le sujet des animaux, je connais. » Et cela la tuait d’être loin de Rael. Mais rien, ni personne ne pouvait séparer les triplés.

« L’essentiel étant que toi, tu l’acceptes. Ou que ta moitié le fasse. » Elle pointe le doigt vers elle. « Tu peux soigner tous les crocodiles de la terre que ça ne me gênerait pas. Tant que tu ne les colles pas dans la baignoire. J’accepte les tortues ou les poissons mangeurs de peaux mortes mais je tiens à mes pieds. » Elle plaisante, bien sûr. Son sourire s’agrandit. « Crois-moi, mon caractère me fait mener une vie solitaire. Je suis amie avec le mec de la boutique et c’est tout. Je ne vis que pour mes enfants et mes pierres précieuses. Et manger aussi. » D’ailleurs, elle avait une faim de loup et pourrait manger un éléphant. « Rael va vouloir adopter tout le refuge et je ne peux rien lui refuser. Le mieux, c’est que je les amène chez toi comme ça, pas de tentation. » Elle se mâchouille la lèvre inférieure. « Mes enfants sont trop jeunes pour avoir un animal. Si je leur en prend un, il viendra de leur responsabilité. Et ils sont en pension. J’ai déjà Artax et mon compagnon, je ne vais pas en plus rajouter une demi-douzaine de chatons. Sauf si tu veux moins de temps et d’attention. » Elle a un petit sourire flottant au coin des lèvres avant d’inspirer longuement. « Déterminé. J’adore ça. » Elle ose lui faire un petit clin d’œil alors qu’ils sont à nouveau proches l’un de l’autre. Que ses doigts descendent le long de sa colonne vertébrale. « Oui, c’est ce qui est en train de se créer entre nous. » Et si elle était intense, elle serait alors indestructible. Comme une sorte de cordon qui les relierait l’un à l’autre.







Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé







PASSPORT




OUAT AWARDS



MessageSujet: Re: (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation   (Dragomaug) Faux couple pour vraie relation Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(Dragomaug) Faux couple pour vraie relation
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Once upon a time :: Rps-
Sauter vers: