Into a new world / Frederick

C’est un peu compliqué de savoir ou aller quand on arrive dans un monde qu’on ne connais pas vraiment, j’avais juste la trouver le moyen de loger chez une jeune femme mais je savais que c’etait temporaire et je pouvais le comprendre. Je devais trouver un moyen de me loger moi même, de subvenir à mes besoins dans ce nouveau monde. J’avais décidé de me rendre un peu partout dans pré au lard, de demander à chacun s' ils avaient du travail pour moi mais je n’avais d'expérience ni dans le monde du travail ni en tant que sorcière alors je n'intéressait absolument personne, je serais un poid en plus pour eux. Le problème c’est que sans travail je n’ai aucune chance de trouver d’endroit où me loger… J’en avais marre et je commençais à fatiguer, les gens essayent tous d'être gentil en me disant qu’il ne pouvaient pas m’accueillir , qu’ils n’avaient pas besoin de personnel mais j'entendais absolument tout ce qu’ils pensaient et c'était pesant. Avec la fatigue et les nerfs j'entendais tout ce qui se passait autour de moi, c'était un brouhaha intense dans ma tête et je n’arrivais pas à stopper ce bruit. Au bout de longues minutes de cris internes j’ai fini par entrer dans la première boutique que je trouvais, prenant discrètement la porte pour rejoindre ce qui ressemblait à une réserve, j’avais besoin de rester seule un instant, le temps que tout le bruit cesse. J’avais réussi à ne pas me faire remarquer, je crois… je m'asseyais contre un mur, visage dans mes mains avant de me mettre à pleurer. Je ne voulais pas être une sorcière, surtout si c’est pour entendre à quel point les gens pensent que je suis un boulet, car je le savais déjà … Orion me manquais en plus, on s’etait retrouver quand je vivais chez la jeune femme mais il avait une destinée a accomplir, l’univers avait besoin de lui et j’etais fiere de qui il etait ici aussi mais pendant qu’il sauvait l’univers moi je restais ici seule a realiser que je ne suis rien, que je ne sais meme pas réellement qui je suis… Le bruit avait fini par se tasser puisque j'étais seule mais mes propres pensées avaient pris le pas et elles n'étaient pas bien plus joyeuse pour le moment.. Je me relevais en sursaut en entendant du bruit venir vers moi, je tentais de me cacher entre les cartons pour ne pas me faire attraper mais je me suis pris les pieds dans quelque chose et je suis tombée, renversant plusieurs cartons au passage. Évidemment c'était raté pour la discrétion, un homme se tenait debout face à moi alors je séchais mes larmes au mieux, tentant de justifier ma présence ici..

- Je suis désolée, j’avais besoin d’un endroit où me cacher de … de tout en fait.. je vous promet que je n'étais rien venue voler

Je ne voulais pas lui dire que j’entendais les pensées, que j'étais perdue, sans travail ni logement, je ne veux pas entendre une fois de plus à quel point je suis pitoyable, j’en aurais pas la force aujourd’hui. Je reste donc la au sol, frottant ma cheville douloureuse en soupirant simplement de la situation. J’avais parfois un peu l’impression que le sort s'acharne contre moi pour être honnête

AVENGEDINCHAINS

Into a new world

feat Ysaline Green

Mon frère n’est pas là aujourd’hui et la boutique est toujours moins amusante sans sa présence. Je sais bien que depuis mon retour d’entre les morts, il a retrouvé sa joie de vivre mais ça ne change pas le fait qu’il soit marié et qu’il prenne des congés pour passer du temps avec celle qu’il aime. De mon côté, je n’ai que la boutique et je pourrais dire que pour le moment, ça me convient très bien. Donner le sourire à nos clients est ce qui me réjouit le plus. Je ne veux pas être trop gourmand, le fait d’être vivant à nouveau est déjà pas mal. Si je pouvais retrouver Aileen, ce serait un sacré plus mais je n’ai pas la moindre idée d’où la trouver et nous avons une boutique à faire tourner. Je ne peux pas tout lâcher du jour au lendemain pour retrouver une femme qui n’est peut-être même pas dans ce monde…

-Excusez-moi, vous n’avez plus de philtre d’amour ?

Je me retourne vers une jeune fille, une élève de Poudlard de toute évidence. Un coup d’œil à la couleur de sa cape m’indique qu’elle est en Serpentard. Je l’aurais parié ! Je descends de mon escabeau dans un bond, abandonnant les bombabouses que j’étais en train de ranger en ayant l’esprit ailleurs et me retrouve devant la plus jeune avec un large.

-Nous en recevons demain matin, je peux t’en mettre de côté si tu me donnes ton nom. C’est un de nos produits qui partent le plus vite.

Un large sourire étire ses lèvres et je pleins déjà le pauvre garçon qui va tomber sous son charme de la manière la moins naturelle qui soit. Enfin, ce n’est pas mon problème, les affaires sont les affaires ! Elle me donne son nom et je le note rapidement sur un bout de papier. Les registres de réservation sont dans la réserve et je ne peux pas laisser le magasin sans surveillance pour aller l’y ajouter tout de suite. Une demi-heure plus tard, je ferme la boutique avec un excellent chiffre d’affaires. Il faut dire que nous sommes très bien placés et que la clientèle ne manque pas par ici. Dans un soupire, je retourne le petit panneau accroché à la porte pour indiquer que la boutique est fermée. Y a pas à dire, c’est plus simple quand nous sommes deux. Je suis épuisé et j’ai toujours eu tendance à être un peu paresseux. Enfin, plus que quelques rangements et je pourrais me reposer. Je décide de me rendre dans la réserve pour enregistrer la réservation de la Serpentard. Entrant dans l’arrière-boutique, je suis accueilli par un boucan similaire à des cartons qui s’effondrent. J’allume alors directement la lumière d’un coup de baguette et garde celle-ci bien en main en m’approchant de la source du bruit, méfiant. Ce n’est pas la première fois qu’on essaye de nous dérober. C’est à ma grande surprise que je découvre une femme assise par terre au milieu des cartons renversés. Elle a les yeux rouges et je devine qu’elle était en train de pleurer. Elle n’a pas l’air bien dangereuse, au contraire, elle semble avoir besoin d’aide.

-Ne t’en fais pas, je te crois, tu as l’air trop maladroite pour faire une bonne voleuse !

Je ris avec mon air nonchalant et m’accroupis près d’elle. D’un geste souple de la main, je pointe la baguette vers sa cheville pour faire disparaître toute douleur qu’elle pourrait ressentir à l’aide d’un sortilège. Je regarde autour de nous pour vérifier que rien n’est cassé ou pire. Heureusement, aucune bombabouse n’a explosé, George m’aurait tué. Je soupire de soulagement avant de me reconcentrer sur l’inconnue. Je ne l’ai jamais vue, elle ne doit pas être une de nos clientes et elle n’a pas non plus l’air de venir de Poudlard.

-Quelqu’un te veut du mal pour que tu aies à te cacher ?