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 Leif Odinson alias Loki

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MessageSujet: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyJeu 29 Sep - 8:56


Leif Odinson
alias Loki





Il était une fois..




Hey, je m’appelle Leif Odinson mais on m'appelle Leif, tout simplement. J'ai fêté mes 40 ans . Je viens de Norvège où je suis né le 29 février 1980 . Aujourd'hui je suis PDG d'Asgard, une entreprise produisant principalement des téléphones et autres appareils comme des montres connectées et je m'en sors bien je crois. Dans la vie j'aime travailler, un peu trop même. Je suis aussi accro au café mais c'est le remède qui me maintient éveillé en journée. J'apprécie autant les soirées huppées que passer des heures dans un bar. J'ai d'excellents goûts et aime les belles choses très coûteuses. Je suis donc adepte des costards à toute heure de la journée, des restaurants gastronomiques, des alcools les plus chers et des voitures de luxe. J'apprécie passer du temps avec mon meilleur ami, venant du même milieu que moi, nous aimons faire les mêmes choses. Je suis hétérosexuel  et dans une situation plus qu'épineuse.

Du point de vue caractère je suis supérieur au reste de la population. Je sais que cela ne se voit pas puisque d'apparence, je suis un homme qui a tout pour être charmant. Calme, maîtrisé, je cache mon esprit aiguisé derrière un air innocent. On ne devient pourtant pas PDG avec des sourires et de la gentillesse. J'ai soif de pouvoir et je n'hésite pas à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour obtenir ce que je désire. J'ai été trahi une fois, je ne le serais plus jamais. Je suis donc extrêmement méfiant et ma confiance est difficile à gagner. Je ne montre que très rarement mes émotions sauf pour montrer mon contentement et ma fierté quand j'acquière ce que je souhaite.

Je suis fourbe et je l'assume. J'ai usé de pratiques très peu morales pour me débarrasser de ceux qui étaient sur mon chemin. Malgré tout, je ne ressens aucun regret, ce sentiment est destiné aux faibles et je ne veux pas m'en encombrer. Quand on apprend à me connaître, on remarque vite mon caractère narcissique. Je l'assume, je suis arrogant. Malgré que dans mon passé, ma confiance en moi et dans les autres ait été brisée, j'ai réussi à renaître de mes cendres. Je suis aussi très matérialiste, dépensé mon argent à tout va est une de mes activités préférées.


On m'a déjà dis que je ressemblais à Tom Hiddleston j'en suis plutôt fier. J'ai trouvé mes images pour ma présentation sur tumblr . J'aimerais faire partit du groupe no ambition, no talent.


Naissance en Norvège


Je suis né à Tønsberg en 1980. Ma date de naissance annonçait une terrible destinée et une malchance sans limite. Oui, je suis né le 29 février, un jour qui n’existe qu’une fois tous les quatre ans. Mes parents auraient pu mentir sur cette date mais non, j’imagine qu’ils ont trouvé ça original. Je n’ai pourtant jamais partagé leur avis. Imaginez-vous être un enfant qui ne fête jamais son anniversaire à la bonne date ? C’est assez traumatisant, suffisamment pour que je déteste qu’on me souhaite bon anniversaire maintenant. Bref. Mes parents ont chois Leif comme prénom et c’est simple de comprendre pourquoi. Leif vient du germanique et signifie « descendant ». Ça en dit long sur l’héritage qu’on me réservait. Ma mère était médecin à l’époque. Je parle au passé parce que je n'ai aucune idée de ce qu’elle est devenue. Mon père était PDG d’une grande entreprise et j’étais à peine né qu’il me voyait déjà prendre sa place. Je parle au passé parce qu’il est mort. C’est triste ? Non. Je n’ai plus aucune compassion pour cet homme.

Un frère indésirable


Je ne me rappelle pas de la naissance de mon frère. Il est né un an après moi et est devenu le deuxième fils Odinson. Je ne l’ai jamais aimé, je crois. Nous avons grandi presque comme des jumeaux mais si normalement, les frères sont un minimum proches, je n’ai jamais réussi à l’être de lui. C’était même plutôt l’inverse. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance mais reste un sentiment de frustration et de jalousie. J’ai grandi dans l’ombre d’un frère pourtant plus jeune que moi. Chaque fois que je faisais quelque chose, j’étais comparé à lui. Il était toujours plus beau, toujours plus souriant, toujours plus populaire que moi. Je pensais que ce qui comptait, c’était mon intelligence. J’étais sûr que si j’étais suffisamment intelligent, je mériterais l’héritage qu’on me réservait. Je ne savais pas qu’à la naissance de mon frère, mon destin avait déjà basculé. Si je l’avais su, j’aurais compris pourquoi mes parents étaient si désintéressés par ma réussite. Mon frère était le soleil et moi j’étais la Lune. Un petit garçon à la peau pâle, aux cheveux bruns et aux yeux terriblement bleus, je sais que j’avais un air cadavérique. Mon cadet était sportif et contrairement à moi, il respirait la joie de vivre avec ses superbes cheveux blonds. Il était le portrait craché de notre père. Je ne ressemblais à aucun de nos deux parents mais je ne m’étais jamais demandé pourquoi.

Adolescence solitaire


Je n’ai pas tant de souvenirs de mon enfance mais je ne peux pas en dire autant de mon adolescence. Mon frère a fini par comprendre qu’il était le favori et ça n’a fait que creuser l’écart entre nous. Nous sommes rentrés dans la même école secondaire et si c’était une institution élitiste, je n’ai pas pu profiter pleinement de la qualité de l’enseignement. Par un heureux hasard, je me suis retrouvé dans la même classe que mon frère. Nos parents n’ont pas eu de meilleure idée que de nous lancer dans les études la même année malgré notre année d’écart. Ça a été l’Enfer. Alors que mon cadet s’est rapidement fait un gigantesque groupe d’amis, je me suis retrouvé à être le bouc émissaire. Ça amusait mon frère de rabaisser son frère pourtant plus intelligent et plus âgé que lui. J’arrivais toujours à être le premier de ma classe mais ça n’arrangeait en rien mon cas. Mes affaires étaient constamment abîmées, il était extrêmement rare que je puisse traverser un couloir sans être bousculé. Les moqueries étaient fréquentes et si au début, quand je n’avais que 12 ans, je m’enfermais constamment dans les toilettes pour fuir mes bourreaux, j’ai fini par m’habituer. On s’habitue à tout, selon moi. Cette situation aurait pu me pousser à déprimer, à me sentir comme un moins que rien et peut-être même à me suicider mais en 6 années d’étude, jamais de telles pensées n’ont traversé mon esprit.

Majeur et diplômé


Je suis sorti des secondaires en étant le premier de ma promotion mais à nouveau, mes parents ne s’en inquiétaient pas. J’avais fini par comprendre que le problème venait de mon père. Ma mère a fini par montrer une certaine douceur, toujours très modérée, envers moi au fil des années. J’ai l’impression que si elle ne s’intéressait pas à moi, c’est uniquement pour imiter le « chef de famille ». Son comportement me décevait beaucoup et j’ai fini par voir chaque membre de ma famille comme des étrangers avec lesquels on me forçait à vivre. Si je restais auprès d’eux, c’était dans un but précis : rester l’héritier de l’entreprise de mon père. Recherchant toujours sa fierté, j’ai réussi à me faire accepter dans une université très réputée aux États-Unis : Harvard. Je pense, en repensant à cette décision que j’ai prise il y a plus de 20 ans, que c’est la meilleure que j’ai prise. Je me suis éloigné de ceux qui ne me désiraient pas et c’était une bonne chose autant pour eux que pour moi, c’est probablement pour cela qu’ils ont accepté de me payer entièrement mes études et ma vie là-bas. Notre famille n’a jamais eu à se plaindre de problèmes d’argent, au contraire. En quittant la Norvège, je me suis senti libre.

Harvard


C’est à 18 ans que je suis entré à l’université. Je n’en sors qu’à mes 26 ans. J'étais heureux dans mes études, ça changeait un peu. Ce que j'aimais le plus, c'était d'être toujours le meilleur et de loin. Ça ne m'a pas rendu très populaire auprès des autres étudiants mais j'avais appris à passer outre. Je suis passé du grand frère faisant la victime parfaite au Norvégien avec un accent trop prononcé et une intelligence au-dessus de la moyenne. Le monde n'a jamais aimé les génies, ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Plus vite je l'acceptais, mieux c'était. J'étais inscrit dans des études de marketing et m'appliquais pour devenir le meilleur PDG possible. Je me sentais bien en Amérique du Nord mais mon avenir se trouvait en Norvège et je ne voulais pas abandonner ce projet. Pendant mes huit années d'études, j'ai à peine revu ma famille et ne suis que très rarement rentré en Norvège. Mon pays d'origine ne m'a pas manqué pas plus que ma famille. Étrangement, mon indifférence n'était pas réciproque. À part mon père, je semblais manquer à ma mère et plus surprenant encore, à mon frère. Je ne répondais pas à leurs sentiments et ne m'impliquais pas à garder contact avec eux. Ma confiance en mon frère n'ayant jamais existé malgré qu'il ait tenté de s'excuser pour son comportement durant nos secondaires. Ma déception en ma mère ne diminuait pas puisqu'à chaque message envoyé, on aurait dit qu'elle le faisait en secret. Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement haineux mais rancunier par contre, je le suis. Ce qu'on m'a fait subir, j'y survis mais ceux qui m'ont fait du mal sont comme morts à mes yeux. Je ne croyais pas en la culpabilité de mon frère, la trouvant en plus tardive et déplacée. Mon accent des pays nordiques est toujours ancré dans ma voix mais je me sentais de plus en plus américain. J'ai reçu grands nombres de distinctions durant les cinq années d'études et mon doctorat de trois ans, faisant de chaque récompense ma fierté. J'ai appris à être le PDG parfait, les entreprises rêveraient de m'avoir comme patron mais il n'y en avait qu'une que je voulais diriger. Les violences que j'ai connues quand j'étais plus jeune n'ont pas réussi à m'affecter, je me suis rendu compte au fil du temps que ce qui fait le plus souffrir n'est pas physique mais mental. On guérit des coups mais les mots, eux, restent. J'ai appris à manier l'art des mots en grandissant et mon élocution aurait pu faire de moi un grand dirigeant. La politique n'était pourtant pas ma tasse de thé.

Retour au pays


Je ne me suis pas attardé en Amérique une fois mon diplôme obtenu. Je savais que si j'y restais, je n'en partirais pas. Durant les trois années de mon doctorat, je ne suis pas rentré une seule fois en Norvège. Ma vie devait être bien ennuyeuse, me direz-vous ? Je vous assure que ce n'était pas le cas. Je passais des journées entières à travailler sur ma thèse mais je ne me suis pas empêché d'avoir une vie "sociale". J'aimais participer à des soirées de la haute société, mes nombreux stages en entreprise m'ayant ouvert la porte à ce type de réunions. Là est né mon intérêt pour les beaux costumes. Je suis persuadé que ceux qui les trouvent inconfortables font parties d'une classe inférieure à la mienne. Pendant ces soirées, j'ai fait des rencontres que je voyais davantage comme des investissements et des relations professionnelles. Il n'y qu'une rencontre qui m'a marquée pendant mes études, celle avec Bellamy. L'homme venant de Russie avait comme objectif de monter une entreprise aux États-Unis et si son projet m'intriguait, je ne pouvais pas l'aider, pensant à l'époque que mon avenir était ailleurs. En quittant l'Amérique, je pensais ne jamais y revenir. Je me trompais bien sûr... En atterrissant en Norvège, je ne m'attendais pas à être proclamé mais l'accueil a été extrêmement glaçant. Personne ne m'attendait à l'aéroport et j'ai rejoint la villa où j'ai grandi par mes propres moyens. Ils ne semblaient pas au courant que je rentrais vu leurs têtes quand je suis entré dans la bâtisse. Pour la première fois de ma vie, ma mère m'a enlacé avant de m'annoncer que mon père était mourant. Quelle triste nouvelle... Ou pas. Ce n'était qu'annonciateur de ce que j'étais venu chercher : la place de PDG et un bel héritage à la clé. Je n’avais pas de temps à perdre alors j’ai très vite été à l’hôpital histoire de le voir une dernière fois. Il était mal en point mais ça ne me faisait ni chaud ni froid. Il ne m’a jamais considéré et je comptais lui rendre la façon dont il m’a traité toute ma vie. Je ne cachais même pas mon sourire et ça a dû lui déplaire, au vieux maigre et mourant, puisqu’il a profité de ces dernières heures pour détruire ma vie en une phrase.
« Tu ne seras jamais PDG de mon entreprise. J’ai mis ton frère à ce poste il y a quatre ans »

Révélations


Je me rappellerais toujours de ce moment, alors que j’étais devant le lit de mon père. La seconde qui précédait ce qu’il m’a dit, j’étais ravi. J’avais travaillé presque dix ans pour ce que j’étais venu obtenir et il a réussi à me le prendre. Je me sentais trahi et j’étais dans l’incompréhension. Je pensais que ma naissance avait été uniquement dans le but de faire de moi un héritier mais je n’étais pas au bout de mes peines. Ce vieillard horrible face à moi avait désormais le sourire qui illuminait mon visage tandis que j’étais décomposé. J’arrivais à peine à parler et pris d’un vertige, j’ai été obligé de m’asseoir sur la chaise la plus proche. J’essayais de comprendre mais les réponses allaient vite tomber. J’aurais préféré l’entendre de ma mère mais je suis certain qu’il voulait être celui à me l’annoncer. J’étais silencieux et c’est lui qui a repris la parole pour lâcher une seconde bombe dans ma vie en m’annonçant que j’étais adopté. Je n’ai pas bien pris la nouvelle mais avec le recul, ça explique tellement de choses, tellement de comportements. J'étais encore plus perturbé alors que du haut de mes 26 ans, j'apprenais que toute ma vie avait été un mensonge jusqu'ici. Dans la foulée, le mourant me raconta mes véritables origines. Le 29 février 1980, le jour où je suis né, ma mère adoptive travaillait dans l'hôpital qui m'a vu naître. Je savais bien que cette date portait malchance... Ce jour-là, ma mère biologique a fui ses responsabilités à peine quelques heures après son accouchement. J'ai été retrouvé par ma mère adoptive dans la chambre d'hôpital, abandonné, avec un simple papier où l'écriture d'une femme disait "Je suis désolée, prenez soin de lui." Rien que ça, pas d'explications, aucune raison pouvant m'aider à comprendre pourquoi ma mère n'avait pas voulu de moi sans me laisser de chance. Je n'avais même pas de prénom. J'étais juste un être qu'elle avait expulsé de son corps puis laissé là. À l'époque, la médecin qui m'a trouvé n'arrivait pas à avoir d'enfant et a convaincu son mari d'accepter mon adoption. Il ne voulait pas de moi mais voulant un héritier, il a accepté. Quelques mois seulement après mon entrée dans leur famille, ma mère adoptive a réussi à tomber enceinte. À l'instant où mon frère est né, je n'étais plus l'héritier de l'entreprise et pendant 26 ans, j'étais convaincu du contraire. Si je n'ai pas été abandonné une seconde fois, c'est juste parce que ma mère trouvait ça trop cruel. Ce qui est pourtant cruel, c'est de me laisser vivre dans l'espoir d'un avenir tout tracé, d'un destin préparé avec soin. J'avais toujours fait mon maximum pour leur plaire, pour être le plus intelligent et le plus méritant mais tous ces efforts étaient vains. Mes huit années d'études en Amérique l'étaient aussi. Ils m'ont menti en me regardant droit dans les yeux quand ils ont approuvé mon choix d'études dans le but de me préparer à être PDG. Tout ça pour quoi ? Pour profiter de mon absence pour mettre mon frère, leur véritable fils, à la place qui me revenait de droit ? Je n'étais peut-être pas leur enfant biologique mais ils m'ont adopté et par cette action, j'étais tout de même l'héritier légal de l'entreprise. Ils avaient tous été hypocrites : mon père m'ayant menti pour profiter pleinement du moment où je saurais toute la vérité, ma mère m'ayant adopté et gardé pour soulager sa propre conscience et mon frère essayant de se faire pardonner des actes passés tout en me volant ma place de PDG. Je ne voulais plus en voir aucun d'entre eux, ces étrangers qui se sont joués de moi. Pourtant, je suis resté. Quand mon père a eu fini de raconter mes origines qui n'en sont pas, je suis resté à son chevet, immobile et silencieux. Je n'ai pas bougé jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle. Je voulais le voir mourir. Ceux qui m'ont servi de mère et de frère n'ont pas pu arriver à temps. Il est mort sans soutien, seul avec la seule personne qu'il n'a jamais supportée. Quand les autres sont arrivé, son corps était encore chaud et pour la première fois depuis que j'avais appris la vérité, je souriais. J'ai laissé l'enterrement passer, restant présent comme un fantôme, les laissant sentir que je ne comptais pas partir sans rien. J'étais doué avec les mots et la culpabilité est une arme redoutable. En dédommagement pour tout ce qu'il m'a fait subir et ce qu'il m'a pris, j'ai réussi à obtenir de mon idiot de frère une grosse somme d'argent représentant la partie de l'entreprise que je méritais. En culpabilisant terriblement ma mère pour ses mensonges et son égocentrisme, j'ai reçu une partie considérable de ce que lui a laissé mon père. J'allais retomber sur mes pattes. S'ils ne m'offraient pas l'empire qui m'était réservé, il ne me restait plus qu'à construire mon propre empire.

Asgard


Les mots d'une connaissance perdue de vue me revinrent alors que je quittais la Norvège pour retourner aux États-Unis. Bellamy avait raison, nos pays n'étaient pas assez bien pour nous mais l'Amérique pouvait être notre Terre Promise. Nous n'avions pas pu réaliser cette idée folle. Je pensais être attendu dans mon pays natal et lui a dû rejoindre le sien pour sa famille. J'ai toujours pensé qu'il était idiot de se marier pour des hommes comme lui et moi. Nous sommes tous les deux trop ambitieux pour fonder une famille mais Bellamy s'était tout de même résolu à se marier et les dernières nouvelles que j'ai eues de lui m'apprenaient qu'il avait adopté une fille. Je me doutais qu'il ne reviendrait donc pas en Amérique mais me souvient de la ville dont il m'avait parlé, une ville où il serait idéal de monter une entreprise. À 27 ans, on aurait pu croire qu'il m'aurait été impossible de monter mon affaire mais je suis Leif Odinson et ce prénom faisait toujours écho pour les relations professionnelles que j'avais tissé pendant mes études. Grâce à l'argent que j'ai récupéré de mon ancienne famille, j'ai pu mettre sur pied une entreprise tournée vers le futur. Intrigué par les nouvelles technologies, je voulais proposer des produits uniques et dans l'ère du temps. J’ai acheté une usine de production et l’affaire s’est doucement mise en marche. Fils d’Odin, c’est la signification très modeste de mon nom de famille. L’idée de la marque que j’ai créée m’est venue de là : Asgard. Mon empire. J’ai embauché tous les ingénieurs nécessaires pour innover et l’usine s’est mise en marche. Les premiers téléphones Asgard ont été vendu et le succès s’est fait petit à petit. J’étais déterminé et si je savais qu’il faudrait être patient, c’est une qualité que j’ai su développer avec le temps.

Associés


J’avais 33 ans et je vivais de mieux en mieux. Asgard s’est étendue au-delà de Storybrooke. Il y avait de plus en plus d’usines et avoir un téléphone de cette marque est devenu un luxe qui s’étend au-delà même de l’Amérique. Si au début, nous nous contentions de créer de simples téléphones, nous avons considérablement agrandi notre catalogue. À cette époque-là, nous vendions également des montres et commencions à proposer des écouteurs également. Je n’avais plus de famille, pas vraiment d’amis non plus mais je réussissais dans la vie. Et j’étais riche. J’ai pris goût au luxe. Je suis le PDG que je voulais devenir et je mène mon entreprise vers une croissance que la petite entreprise que doit tenir mon frère peut envier. Je n’étais toujours pas marié et heureusement. Déjà à l’époque, je me voyais comme éternel célibataire appréciant de temps en temps la compagnie d’une belle jeune femme. C’est cette année-là qu’un homme est venu me voir. J’étais comme d’habitude à mon bureau et attendait ce mystérieux rendez-vous. Il n’avait fait qu’un pas dans la pièce que je l’avais déjà reconnu : Bellamy. Il était de retour en Amérique, dans cette ville dont nous avions parlé il y a plus de dix ans. Je ne me doutais pas que s’il était là, c’est parce que sa fille venait d’entrer dans un asile psychiatrique et qu’il voulait lui assurer un avenir quand elle reviendrait. Je savais déjà ce qu’il faisait là. Après tout, nous étions fort semblables et nous avions les mêmes objectifs : tenir notre entreprise. J’avais réussi tandis que lui avait passé les dernières années à gâcher son potentiel en travaillant comme simple employé. Était-ce risqué de le prendre directement comme associé ? Sûrement. Je donnais difficilement ma confiance mais mon instinct me disait que Bellamy, lui, était digne du risque à prendre. L’avenir me montra que je ne m’étais pas trompé.

Crise de la quarantaine


Je viens d’avoir 40 ans cette année. C’est un cap à passer mais je les ai à peine fêtés. Je ne suis pas un homme fan des anniversaires, surtout au vu de la date du mien. J’ai une vie tout ce qu’il y a de plus banale, si ce n’est qu’elle est sans doute mieux que celle des autres. Je vis dans un confort excessif et qui pourrait même choquer mais je m’en fous. Je suis bien comme je suis et ceux qui râlent sont jaloux et sans doute moins riches. Asgard est ma fierté, notre fierté puisque mon association avec Bellamy fonctionne à merveille. Je n’ai jamais été doué pour les travaux de groupe et je ne sais pas expliquer ce qui fait qu’avec mon binôme, c’est différent. Nous sommes à la pointe de la technologie, produisant des téléphones très futuristes et des gammes de produits high-tech du même genre. Nous préparons la sortie d’un produit inédit : des lentilles connectées, digne des films de science-fiction. Je ne le cache pas : je suis extrêmement peu modeste quand je parle de mon travail. J’ai traversé des épreuves difficiles mais j’en suis ressorti grandi. Je sais qu’au fond, j’aimerais savoir qui je suis, qui sont mes véritables parents mais je garde ces questionnements pour moi en sachant que je n’aurais jamais la réponse. Il vaut mieux avancer que de se concentrer sur le passé. Je me suis toute même récemment renseigné sur l’entreprise de ma famille adoptive et c’est sans surprise que j’ai découvert qu’elle a fait faillite. Je savais que mon frère n’était pas capable de devenir PDG, ça se voit que ce n’était pas fait pour lui. J’espère au moins qu’il n’aura pas la mauvaise idée de venir me voir. Je ne me repose pas sur mes lauriers malgré ma réussite. Je passe le plus clair de mon temps à travailler mais n’oublie pas pour autant d’avoir du temps libre. Vivant à présent dans une immense demeure, je ne fais plus que participer à des soirées de la haute société mais en organise également. Je sors parfois dans des bars. S’il y a une dizaine d’années, j’y allais pour trouver une compagne d’un soir -ayant suffisamment de respect pour les femmes de la haute société pour ne pas les réduire à un coup d’un soir-, j’ai changé et je pense que c’est avec l’âge. Je m’y rends plus par habitude désormais.

Puis je l’ai rencontrée. Une jeune femme, trop jeune, mais remarquable et différente. J’aurais pu l’oublier malgré l’impression qu’elle m’a laissé… Mais le hasard a fait qu’elle se trouve être la fille de mon meilleur ami et je n’ai pas encore conscience du pétrin dans lequel je me suis mis.





   

Il était deux fois..




Hey, je m’appelle Loki Odinson ou Laufeyson, ça dépendait des moments mais on m'appelle aussi Loki, Dieu de la malice ou encore prince d'Asgard mais j'ai une préférence pour Dieu. J'ai fêté mon millénaire, je l'ai même dépassé depuis un certain temps . Je viens d'Asgard Aujourd'hui je suis un Asgardien doté de pouvoirs et je m'en sors bien je crois. Dans la vie j'aime me moquer des autres, créer des illusions, lire et prouver à tout le monde que je suis le plus intelligent. Je suis fasciné par le Tesseract et par les voyages que celui-ci peut permettre. Je suis très doué avec mes lames et également en conduite de vaisseaux bien qu'on me laisse rarement faire. . Je suis pansexuel  et célibataire bien que mon coeur soit pris.

Du point de vue caractère je suis manipulateur et particulièrement sadique. Je suis égocentrique, pensant toujours à moi avant les autres. Mes intérêts passent avant et je fais tout pour me servir moi-même même si je dois blesser ceux qui me sont proches. Je suis quelqu'un de généralement calme et paisible. Je me montre plus réfléchi que mon frère sauf quand on me pousse à bout. Je suis froid, calculateur. On pourrait même dire que je suis un sociopathe. Je suis un Dieu profondément jaloux puisque j'ai grandi dans l'ombre de mon frère. J'ai beaucoup d'ambitions. Je me sens supérieur aux autres races ce qui me pousse à vouloir les gouverner. Je suis également moqueur, un plaisantin derrière mes allures de noble. J'adore plaisanter et grâce à mes pouvoirs, j'ai une capacité plutôt impressionnante pour duper les autres.



L'histoire étant trop longue, je n'ai pas pu la poster ici! Vous pouvez la lire comme d'habitude dans le message suivant coeur




TOI DERRIÈRE L'ECRAN
D'où nous viens-tu ? Belgique. Dis nous comment as-tu connu le forum ? c'est mon 8ème compte Qu'en penses-tu ?  coeur  coeur Tu es un scénario pu un personnage inventé ? Personnage inventé! Tu es un double compte ? Si oui qui ? Wanda, Scott, Kyliam, Neville, Chance, James et Manuel Tu as quelque chose à ajouter ? Kneel.
Leïla

Manon

22 ans


Dernière édition par Leif Odinson le Jeu 6 Oct - 2:57, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyJeu 29 Sep - 8:56

I am the monster parents tell their children about at night.

Personne ne raconte l’histoire de Loki Odinson, prince d’Asgard, roi légitime de Jotunheim et Dieu de la malice, si ce n’est Loki lui-même. Vous avez de la chance, êtres humains sans intérêt, Je suis Loki. Aujourd’hui, je vais vous conter mon histoire. Je ne l’ai su que très tard mais je suis né sur Jotunheim en 965. Si j’ai longtemps cru être le fils d’Odin et Frigga, la vérité est tout autre. Je suis le fils du roi des Géants du givre, Laufey, mais étant trop frêle à son goût, il a préféré m’abandonner. Au même moment, sur la planète où je suis né, une guerre opposait mon peuple et celui d’Asgard. C’est ainsi qu’Odin m’a trouvé et a décidé, dans sa grande bonté, de m’adopter. Je devrais avoir la peau bleue, me direz-vous ? Encore une fois, je peux remercier Odin d’avoir utilisé ses pouvoirs pour me donner une apparence « normale ». Ainsi, je n’aurais jamais pu me douter que je n’étais pas un véritable Asgardien.

Je ne suis pas fils unique mais grandis aux côtés de Thor… Bon, je n’ai pas envie de m’étendre sur ce sujet mais autant vous le dire tout de suite, ça n’a jamais été le grand amour entre lui et moi. S’il y avait une chose que j’aimais faire, c’était essayé de le tuer. Nous n’avons pas de grande différence d’âge, étant nés dans la même année. Mais Thor était celui destiné à être Roi et je ne comprenais pas pourquoi il avait été choisi plutôt que moi. Je ne savais pas encore que je n’étais qu’un fils adopté. Pendant toute mon enfance, j’étais dans l’ombre de mon incroyable frère si fort et si apprécié de tous. J’étais le vilain petit canard. Et on s’étonne que je sois devenu ce que je suis ?

Odin a beau être celui qui a choisi de m’adopter, il a toujours favorisé mon frère. Il passait constamment plus de temps avec lui et s’il restait mystérieux sur celui qui deviendrait Roi entre nous deux, je savais qu’au fond, il n’y avait qu’une réponse possible. Je voulais le trône également mais je n’avais aucune chance. Thor était beau (selon son entourage, moi, je l’ai toujours trouvé immonde), fort et il avait l’âme d’un leader. S’il se fascinait pour la guerre, j’étais plutôt intrigué par les pouvoirs de ma mère. Sa magie était belle et semblait puissante et je me souviens avoir été plus que ravi quand elle m’a proposé de m’apprendre tout ce qu’elle savait. Grâce à elle, je me sentais moins jaloux de mon frère, moins abandonné. J’avais mes propres capacités et ai fini par développer, soyons honnêtes, un véritable talent en magie. J’étais un expert, je le suis toujours, d’ailleurs. Très jeune, j’ai eu la capacité de créer des illusions, notamment en prenant l’apparence de ce que je voulais. Contrairement à Thor, j’ai appris à utiliser mon cerveau plus que ma force. Je m’amusais souvent avec mes pouvoirs. Une fois, j’ai pris la forme d’un serpent sachant que mon frère les adore et alors que Thor ne pouvait s’empêcher de m’admirer sans savoir que c’était moi, j’ai repris forme humaine et l’ai poignardé. Vous auriez dû voir sa tête ! Chaque fois, je lui faisais des tours de ce genre et chaque fois, il se faisait avoir.

I never wanted the throne, I only ever wanted to be your equal!

En grandissant, je ne me suis pas amélioré. Odin nous a un jour amenés sur Terre et nous y avons fait la rencontre du peuple nordique. Évidemment, ils nous ont vu comme des Dieux. Évidemment, mon frère a hérité du nom « Dieu du tonnerre » et moi… j’ai été appelé « Dieu de la malice ». J’étais vu comme un Dieu mauvais alors que Thor a toujours été vu comme un héros. Ça ne m’a pas poussé à m’améliorer. Au contraire. Je ne suis pas souvent retourné sur Terre, je n’aimais pas vraiment cette planète… J’y suis allé en 1971 mais uniquement parce que j’avais perdu un pari contre mon frère. Ce n’était pas grand-chose, j’ai simplement pris un avion en otage grâce à une bombe et les ai libérés en échange d’une belle somme d’argent. C’était amusant, je dois avouer que la peur sur le visage des passagers reste un très bon souvenir. Pour m’échapper, je n’ai plus eu qu’à sauter de l’avion en parachute et me faire ramener à Asgard grâce au Bifrost. C’était la bonne époque mais ça ne pouvait pas durer.

Le jour du couronnement devait finir par arriver. Et il n’était pas pour moi. Mon frère allait devenir le Roi d’Asgard, prenant la place d’Odin. « J’attends ce jour avec impatience depuis aussi longtemps que toi. Tu es mon frère et mon ami. Parfois je suis envieux mais ne doute jamais que je t’aime. » C’est ce que j’ai dit à Thor juste avant la cérémonie. Je ne mentais qu’à moitié. J’attendais ce jour mais pas pour voir mon frère devenir Roi, plutôt pour voir comme tout allait être gâché. Les Géants des Glaces arrivèrent à Asgard pour récupérer l’écrin des Hivers d’Antan, l’arme qui leur donnait leurs pouvoirs. J’avoue, c’était de mon fait, je les ai aidés à entrer de mon plein gré et ce malgré les pertes et les gardes qu’ils allaient tuer. Odin appela le Destructeur qui s’occupa sans trop de difficulté de battre les Géants. Tout se passait comme je l’avais prévu.

Thor était en colère et cette tête brûlée voulait marcher sur Jotunheim pour attaquer à son tour les Géants. Notre père s’y opposa et étant encore le Roi, il eut le dernier mot. Mon frère était en colère et il ne faut pas oublier que je suis le Dieu de la malice. Il m’a suffi d’aller parler à mon frère. Je l’ai manipulé pour qu’il me pense à ses côtés, partageant ses opinions bien que ce ne soit pas du tout le cas. Il a toujours plus bête que moi et comme je l’ai soutenu à marcher sur Jotunheim pour faire payer les Géants de Glace, Thor a décidé d’aller à l’encontre d’Odin. Je l’ai alors laissé convaincre ses amis de l’accompagner et j’étais plutôt satisfait, il allait s’attirer de gros ennuis avec ses idées. Je n’avais plus qu’à le laisser faire en faisant mine d’être un peu opposé à une attaque avec la force. Il était têtu et ne pensais qu’à la vengeance, rien ne pouvait l’arrêter. Accompagnés de ses quatre amis et de moi-même, il décida de rejoindre le Bifrost pour être emmenés sur Jotunheim. Fidèle à mon plan, j’ai prévenu un garde de ce que mon stupide frère comptait faire pour qu’il mette à son tour Odin au courant.




Une fois sur le Bifrost, j’ai essayé de convaincre Heimdall que nos intentions n’étaient pas mauvaises mais le gardien du Bifrost savait déjà ce que nous voulions faire sur la planète des Géants des Glaces. Il a tout de même accepté de nous laisser passer, apparemment curieux de savoir comment les Géants ont réussi à entrer dans Asgard sans qu’il ne les voie. Il ne se doutait pas que tout était de ma faute. Nous étions donc arrivés à Jotunheim en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La planète était complètement dévastée par la guerre qui s’y est déroulée, c’état un triste paysage… Nous avons vite retrouvé Laufey, le Roi des Géants du Givre. Si Thor s’amusait à faire le malin, je me sentais bien moins en confiance. Les Géants étaient plus nombreux que je ne le pensais et s’agglutinaient déjà près de nous. J’avais réussi à convaincre Thor de partir quand un stupide Géant insulta mon stupide frère, provoquant sa colère et le début d’une bataille. Je n’avais pas prévu de me battre mais nous n’avions plus vraiment le choix.

J’utilisais ma magie des illusions et mes dagues pour contrer les attaques des Géants. Un des amis de Thor se fit alors attraper le bras par un Géant et ce contact le brûla. Il nous prévint alors de l’effet de ce contact mais juste après, il m’arriva quelque chose de similaire… Sans que je ne sois brûlé. Je découvris avec horreur la couleur de mon bras suite à ce contact : bleu. Ma peau était bleue. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder davantage dessus puisque mon bras repris une couleur normale. Nous étions piégés, les armées du Roi nous entouraient et nous étions, comme je le pensais, en sous-nombre. Heureusement, Odin finit par arriver mais ne parvint pas à maintenir la paix entre les deux peuples, Laufey annonçant que son fils a mis un terme à celle-ci. Le Bifrost nous ramena alors très vite à Asgard et notre père était furieux contre mon frère. Je pus observer avec contenance mais une certaine satisfaction Odin punir mon frère. Thor fut alors brusquement privé de son pouvoir et de son marteau avant d’être banni sur Terre. Comme je le pensais, mon frère n’était pas prêt à être Roi, contrairement à moi.

So I Am No More Than Another Stolen Relic.

Les amis de Thor étaient évidemment opposés à cette décision. J’ai même fini par leur dire que c’était moi qui avait prévenu le garde et donc Odin. Je ne voulais pas que Thor revienne et ils allaient devoir s’y faire. Thor était imprudent, colérique et dangereux. C’était un soldat, pas un leader. Je méritais le trône. Lui pas. Je n’avais pas envie de penser à Thor alors qu’un détail revenait sans cesse dans mon esprit. Ma main est devenue bleue. Je pensais déjà savoir ce que ça voulait dire mais je ne voulais pas y croire. J’avais besoin d’une preuve alors, je me suis rendu là où était gardé l’écrin des Hivers d’Antan. En prenant l’artéfact entre mes mains, mon corps entier a pris une autre couleur. Je ne pouvais plus ignorer la vérité mais j’étais bouleversé. Mon soi-disant père est arrivé au même moment, ne pouvant plus me cacher la vérité, je réclamais qu’il me raconte la vérité sur mes origines. Toute mon enfance, ce que je pensais que j’étais, tout était faux. Odin me raconta alors que j’étais le fils de Laufey, que j’étais un nouveau-né innocent qu’il a trouvé et sauvé après la guerre contre les Géants mais je ne voulais pas croire à sa version des faits. Tout semblait plus clair à ce moment-là. Il favorisait tant Thor parce qu’il était son véritable fils et pas moi. J’avais l’impression d’être un monstre, d’avoir été élevé dans l’unique but de faire la paix avec les Géants parce que je suis le fils de leur Roi. Je m’énervais, j’étais en réalité même hors de moi et mon père adoptif, sans doute dépassé par ma réaction, tomba dans un profond sommeil.

Le sommeil d’Odin est un état de sommeil profond pendant lequel Odin se repose et retrouve ses forces. Il est tombé dedans à cause de moi, j’en avais conscience. J’étais survolté et perdu, alors que je restais au chevet de celui qui m’avait élevé et menti depuis tout ce temps. Ma mère adoptive étant avec moi a répondu aux nombreuses questions que je me posais. Selon elle, si la vérité m’avait été cachée si longtemps, c’était pour que je ne me sente pas différent mais c’était raté. Tout ma vie, je m’étais senti différent, inférieur à Thor. Ma place n’était finalement pas Asgard et le trône ne pourrait jamais me revenir. Je voulais quitter la pièce quand un garde arriva pour me remettre le bâton d’Odin en me déclarant par la même occasion nouveau Roi d’Asgard.

C’était alors comme un rêve qui devenait réalité. J’avais la place sur le trône de mon père tant que celui-ci n’était pas réveillé et que mon frère était toujours banni. C’était une faible compensation pour surpasser ce que je venais d’apprendre. Les guerriers qui tenaient tant à mon frère vinrent alors me voir pour réclamer que je lève le bannissement de Thor. Je savais qu’ils s’opposeraient au fait que je sois le nouveau Roi mais je ne comptais pas faire revenir mon frère. Il était hors de question qu’il vienne reprendre ma place. Je leur ai dit que comme il s’agissait de la dernière action de notre père en tant que Roi, je ne pouvais pas m’y opposer. Foutaises.

Je me rendis alors sur Terre pour voir comment mon frère s’en sortait et surtout m’assurer qu’il n’était pas près de revenir. Emprisonné par une organisation nommée « le SHIELD », il fut plutôt facile de le retrouver et de lui annoncer la terrible nouvelle : Odin est mort. Oh, ce n’était qu’un petit mensonge, une petite tentative pour qu’il ne revienne plus à Asgard tant il sera triste. J’ai insisté sur le fait que son bannissement maintenant la paix entre les Géants et les Asgardiens et mon coup de grâce a été de dire que Frigga interdisait son retour. Bon, c’était un peu plus qu’un petit mensonge mais il faut ce qu’il faut parfois. Mon plan a fonctionné et Thor a accepté de rester sur Terre. J’ai pu dire adieu à mon frère pour ensuite rejoindre Asgard.

Après ma visite sur Terre, je me suis rendu sur Jotunheim dans le but de parler avec Laufey. Je savais que le Roi serait hostile envers moi mais il a accepté de m’écouter une fois que je lui ai avoué que j’étais celui ayant permis aux Géants d’entrer à Asgard pour récupérer leur artéfact. Je savais que c’était un jeu dangereux mais qu’avais-je à perdre ? Je voulais garder le trône et celui-ci méritait tous les sacrifices. Je voulais qu’ils reviennent une seconde fois pour tuer Odin puisque celui-ci était vulnérable et également pour récupérer leur écrin pour de bon cette fois. Ma proposition étant acceptée, je suis retourné pour de bon à Asgard. Là, j’appris que les amis de Thor avaient utilisé le Bifrost pour rejoindre la Terre. Je savais qu’ils allaient prévenir mon frère et que celui-ci allait apprendre la vérité. Je décidai alors d’utiliser le Destructeur et de l’envoyer également sur Terre pour qu’il tue ceux que je considérais comme opposés à mon règne.

Mes plans étaient intelligents, bien menés mais je pense avoir sous-estimé mes adversaires. Pourtant, j’avais pris le contrôle du Bifrost en gelant Heimdall et j’espérais que le Destructeur fasse son travail pour s’occuper de Thor et de ses compagnons. Je n’avais pas prévu que Thor prouverait sa valeur en protégeant les humains et qu’ainsi, il retrouve ses pouvoirs. Laufey et son armée arriva et je n’avais pas d’autres choix que d’emmener le Roi jusqu’à Odin. Frigga tente de défendre son mari en vain. Je ne pouvais pourtant pas me résoudre à laisser mon père biologique tuer celui qui a toujours été mon père jusqu’ici. J’ai alors utilisé le bâton du Roi pour tuer Laufey sans aucun regret mais je ne voulais pas renoncer à mon trône. J’ai donc utilisé le Bifrost pour tenter de détruire entièrement Jotunheim malgré que Thor tenta de m’en empêcher. Nous nous sommes violemment battu puis mon frère a décidé que la seule façon d’arrêter la destruction de Jotunheim était de détruire le Bifrost. J’ai voulu l’arrêter mais il a réussi et le pont fut détruit, nous emportant tous les deux dans sa chute. Odin nous retint alors mais face à mes actes rejetés par mon père adoptif, j’ai préféré me laisser tomber.

I am Loki of Asgard, and I am burdened with glorious purpose.

J’aurais dû mourir de ma chute mais ça n’a pas été le cas. Je suis tombé dans une partie de l’univers où vivait Thanos, le titan fou. C’était inattendu mais c’était une alliance qui était la bienvenue après mon échec sur Asgard. Le titan me proposa alors de devenir le souverain de la Terre en échange du Tesseract. Il m’offrit un sceptre comme arme permettant de contrôler les esprits. Je pris alors le contrôle d’un scientifique pour m’introduire dans le SHIELD et « étudier » le Tesseract. Le scientifique prépara alors un portail qu’il ne me resta plus qu’à venir activier. J’ai contrôlé plusieurs agents du SHIELD, dont Hawkeye, pour former une équipe qui mettra à bien mon projet. Il consistait en la création d’un portail à l’aide du Tesseract pour permettre aux Chitauris, des extraterrestres, d’envahir la Terre.




Je me rendis donc en Allemagne pour récupérer un matériau manquant avec l’aide d’Hawkeye. Ce fut ma première apparition auprès des Hommes. Quel peuple désespérant. Je leur appris que leur but était d’être gouverné et que je serais leur Roi. Je suis supérieur à eux après tout et ce qui faisait que ce peuple était si catastrophique était leur liberté. Je voulais simplement la leur enlever quand les Avengers sont arrivés. Après un combat très court contre eux, je me suis laissé arrêter. Ils n’étaient pas très intelligents et n’ont pas remarqué que je le faisais exprès.

Une fois dans leur vaisseau, je réfléchissais à comment m’en sortir quand mon frère est arrivé brusquement. C’était ma porte de sortie idéale puisque même s’il voulait me ramener à Asgard, les Avengers n’étaient pas de cet avis et ce sont même battu contre le Dieu qui me sert de frère adoptif. Ils ont fini par faire ami-ami et même si j’aurais pu m’échapper, j’ai décidé de rester plus longtemps, de rester leur prisonnier pour me retrouver dans l’Héliporteur, emprisonné dans la cage prévue pour Hulk. Banner était à l’intérieur de l’Héliporteur également et mon plan était donc prêt. Des agents que je contrôlais sont venu me libérer alors que les Avengers devaient tenter de contrôler un Banner transformé. J’ai même réussi à expulser mon frère du vaisseau en le mettant dans la cage où j’étais enfermé. J’ai tué Phil Coulson également, je pense que ça a irrité les Avengers. Moi, j’étais fier d’avoir réussi à m’échapper. Il m’a suffi ensuite de prendre un vaisseau et de rejoindre New York pour mettre mon plan à l’exécution.

Dans la grande ville américaine, j’ai choisi une très haute tour avec le nom de Stark en grand dessus. Installé dessus, le Tesseract ouvrit le portail et les Chitauris envahirent la ville. Les Avengers firent alors face à l’armée d’extraterrestre. Je finis par me retrouver devant mon frère adoptif qui tenta encore de me convaincre d’abandonner mes plans. Il allait devoir se faire à l’idée que je n’abandonnais jamais mes plans. Nous nous sommes battus alors une nouvelle fois et j’ai réussi à échapper de justesse à la défaite mais il semble que celle-ci me poursuive et ce, depuis longtemps. J’ai fini par me retrouver face à Hulk et je n’avais aucune chance. Il m’a battu sans retenue et, j’avoue, cet événement m’a traumatisé. J’étais humilié et vaincu. Thor finit par me ramener à Asgard pour que je sois condamné à l’enfermement éternel.

I Didn't Do It For Him.

Je ne pouvais pas me plaindre de ma situation. Je méritais, j’imagine, la place où je me trouvais. J’allais passer des siècles dans cette prison et je faisais déjà face à l’ennui. Je regardais les autres prisonniers, passait mon temps à observer les autres ou alors, je lisais les livres que la seule personne semblant encore m’apprécier -Frigga- m’apportait. J’imagine que ceux qui devaient normalement être ma famille pensaient que j’étais trop dangereux pour sortir. J’ai fini par être en colère contre mon père adoptif. Toute ma vie, il m’avait menti sur qui j’étais et quand j’essayais d’être à sa hauteur, je finissais enfermer. J’ai passé un an dans ma cellule et je devenais déjà fou. Je ne savais même pas ce qu’il se passait à l’extérieur et le seul contact que j’ai est la projection de ma mère adoptive. Même contre elle, j’étais en colère. Elle qui me faisait croire qu’elle m’aimait alors qu’elle n’était pas ma véritable mère.

Mon emprisonnement a duré un an et je pensais qu’il ne se passerait jamais rien quand brusquement, un prisonnier s’est échappé et a pris l’apparence d’un elfe noir très puissant. Je me rendis compte qu’il s’agissait d’une opportunité pour me venger. J’indiquai donc à celui qui devrait être mon ennemi où trouver la sortie du donjon. Je ne me doutais pas quelles seraient les conséquences de cet acte. Évidemment, je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé exactement ce jour-là mais quand le calme est revenu, un garde est venu me voir pour m’annoncer la mort de Frigga. Lors de notre dernière discussion, je lui avais dit qu’elle n’était même pas ma vraie mère… Et pourtant, elle était la seule à m’avoir réellement aimé. J’étais son fils même quand je ne le méritais pas. Dire que sa mort a fait de moi un homme désespéré est peu dire. J’ai saccagé ma cellule, chaque élément qui s’y trouvait ayant été apporté par la femme qui m’a tout appris.

Il n’y avait plus rien pour moi à ce moment-là. Envahi par une tristesse atroce, il n’y avait plus rien pour mon confort ici. Plus de livre et plus de meuble puisque j’avais détruit ceux-ci. Je restais affalé au sol jusqu’à ce que mon frère vienne me rendre visite. Je créai alors l’illusion que j’allais bien et que j’étais toujours aussi élégant. Mais Thor semblait me connaître mieux que ça, connaissant mieux que quiconque mon habilité à duper. J’ai accepté alors de me montrer tel que j’étais réellement. Mon frère m’annonça alors ses intentions contre les Elfes Noirs et me proposa de l’aider pour me venger. Il ne me faisait pas confiance, prétendant que si je venais à le trahir, il me tuerait. Je connaissais les risques mais mon désir de vengeance était plus fort que tout. J’ai donc accepté sa proposition.

J’étais donc enfin libre et cela m’a remis un peu d’aplomb. Pour une fois, son frère utilisait un peu son cerveau au lieu d’utiliser sa force. J’étais agréablement surpris. Je ne savais pas quelle apparence prendre et si je m’amusais avec mes illusions, mon frère ne semblait pas les trouver amusantes et préféra même m’enchaîner. Je le trouve vexant parfois mais passons. Nous nous dirigions vers un vaisseau pour quitter Asgard quand les compagnons de Thor et sa petite amie humaine nous rejoignirent. Les Asgardiens me menacèrent de mort en cas de trahison et l’humaine me frappa en souvenir de ce que j’ai fait à New York. On ne m’appréciait pas vraiment dans l’équipe. J’avais l’habitude.

Avec difficulté grâce aux faibles compétences de mon frère, nous avons tout de même réussi à quitter Asgard pour rejoindre la planète des Elfes Noirs. Thor ne me faisait pas confiance mais j’imagine qu’il avait besoin de moi pour sauver l’humaine du pouvoir en elle qui la tuait. J’irritai mon frère, me moquant sans cesse de cet amour ridicule. Je l’ai tellement énervé qu’il a failli me frapper. Je l’ai trahi chaque fois que j’en avais l’occasion mais cette fois, il devait me faire confiance parce que mon désir de vengeance était plus fort que tout. L’armée et leur chef n’ont pas été difficile à trouver et comme le plan le prévoyait, j’ai poignardé Thor et l’ai laissé tomber, nous donnant en spectacle devant les Elfes. J’ai ensuite jeté Jane à nos ennemis, prétendant que je voulais voir Asgard brûler et m’allier à eux. Je laissai alors le chef Elfe absorber le pouvoir qui la tuait et fit alors tomber le masque. Thor se redressa pour récupérer son marteau alors que je me jetai sur l’humaine pour la sauver. J’étais très héroïque, à l’époque et ce n’était pas fini. Nos ennemis nous lancèrent des bombes dessus ayant le pouvoir de nous faire disparaître dans un trou noir. Poussant Jane sur le côté pour la protéger, j’ai presqu’été aspiré par un trou noir mais rassurez-vous, mon frère m’a sauvé de justesse. Un combat commença alors. Ils étaient nombreux mais j’étais doué. Je les ai rapidement battus et ai constaté que mon frère avait plus de mal alors qu’il faisait face à un Elfe Noir surpuissant. Allant à sa rescousse, je poignardai le monstre en vain puisqu’il m’empala à son tour. Je me sentais alors bien plus faible que d’habitude mais réussis à lancer une grenade sur le monstre pour l’engloutir dans un trou noir avant de perdre mes forces. Je me laissai alors tomber dans les bras de mon frère. Rassurez-vous, je n’étais pas mort. Je suis simplement un excellent acteur. Mon frère me laissa alors dans un état cadavérique sur cette planète. Bon acteur et maître des illusions… J’avais toutes les qualités pour me faire passer pour mort sans que personne ne le remarque.

We Are Not Doing 'Get Help.'

J’avais alors réussi un coup de maître en revenant à Asgard. Thor étant probablement occupé avec son humaine, il m’a laissé le temps de prendre la place d’Odin. Mon frère décida de partir remettre de l’ordre dans les neuf royaumes, me laissant le champ libre pour régner sur Asgard comme je le souhaitais. J’ai banni Sif et Heimdall pour pouvoir être tranquille. Je savais qu’ils auraient pu me démasquer. J’ai alors fait construire une statue immense en mon hommage et ai également écrit une pièce sur ma propre mort. Mais ce plaisir devait être de courte durée -oui, quatre ans, c’est court- puisque Thor a fini par faire irruption. Je n’étais pas dans mon rôle et il a très vite compris qu’il ne s’adressait pas à son père. Je n’ai pas eu d’autres choix que de montrer mon véritable visage quand il m’a placé entre lui et Mjolnir, n’étant pas digne de réceptionner le marteau contrairement à notre père. En parlant de celui-ci, Thor a évidemment voulu savoir où il était passé.

Je n’avais pas prévu que l’établissement où j’avais placé Odin fermerait. C’était une maison de retraite à New York et quand nous y étions arrivés, elle était en train d’être rasée. Je n’avais donc aucune idée d’où était Odin. Mon frère faisait encore la star quand tout à coup, un portail s’est ouvert sous mes pieds, m’entraînant dans une chute longue et plongée dans le noir. Quand j’atterris, je me retrouvai dans une sorte de sanctuaire avec mon frère et un étrange humain. J’essayais directement de l’attaquer mais un nouveau portail m’amena en pleine nature. Je n’ai rien compris à cet épisode mais était remonté d’être tombé pendant une longue demi-heure. Thor et moi trouvèrent alors Odin en Norvège. Pour la première fois, il me dit un compliment sur le sortilège que je lui avais lancé pour qu’il ne quitte pas la maison de retraite. J’étais ému mais le pire allait arriver. Il nous apprit qu’Hela, notre sœur aînée, allait être libérée parce que la vie d’Odin était la seule barrière la maintenant prisonnière. Avant de mourir, il nous dit à tous les deux qu’il nous aimait. J’ai encore aujourd’hui du mal à croire qu’il le pensait. J’étais triste alors que mon frère réagissait avec rage. Nous n’avions pourtant pas de temps à perdre avec le deuil…

Une femme arriva alors. Je ne l’avais jamais vue mais compris vite qu’elle était notre sœur. Enfin, la sœur de Thor. Nous reprîmes nos tenues d’Asgardiens pour la saluer et si j’ai tenté de conclure une paix avec elle, c’était foutu d’avance. Elle détruit alors Mjolnir et je fus vite convaincu que nous ne faisions pas le poids. Vraiment pas. Je pris l’initiative d’appeler le Bifrost sans me rendre compte qu’elle pouvait nous suivre dedans. Elle parvint à nous jeter hors du passage et j’atterris sur une étrange planète nommée Sakaar.







Je suis resté dans cet endroit un très long moment. Plusieurs semaines et je m’y sentais bien. J’y étais même plutôt populaire puisque je me suis lié d’amitié avec le dirigeant appelé « Grand maître ». Je ne recherchais plus le pouvoir. Je pouvais boire et vivre dans l’excès et le luxe. Tout ce que j’aimais et en plus, les habitants aimaient écouter mes histoires et mes exploits. Je pense que j’aurais fini par trouver un moyen de quitter l’endroit pour rejoindre Asgard mais avec Hela, je pensais que nous n’avions aucune chance. Puis je pensais que mon frère était mort. Quand un jour, je finis par le retrouver sur la planète où je vivais, prisonnier du Grand Maître, j’ai été plus que choqué et ne pouvait rien faire pour l’aider sans mettre à mal la confiance que le dirigeant portait en moi. J’ai voulu proposer à Thor de rester ici pour vivre dans le confort à son tour mais il était une tête brûlée tenant bien trop à Asgard.

Mon frère du alors combattre le Champion du Grand Maître et je découvris avec surprise que celui-ci n’était autre que Hulk. C’était toujours un traumatisme pour moi de le revoir et je fus bien crispé en observant le combat. Au moins, mon frère comprit ce que ça faisait que de se faire battre violemment par un monstre vert. J’aurais tout de même voulu que Hulk gagne mais c’est mon frère qui a remporté le duel. Je ne savais pas ce qu’il comptait faire mais j’ai pu continuer à vivre dans le luxe… Enfin, jusqu’à la soudaine fuite de Hulk et Thor… Je partis alors à sa recherche pour avoir les faveurs du dirigeant mais en compétition avec Valkyrie, mon plan fut vite compromis. Nous nous battirent alors et je pris l’avantage en lui faisant revivre des événements douloureux. Sa réponse fut violente puisqu’elle m’assomma d’un coup.

Quand je repris mes esprits, j’étais enchaîné. Thor, Banner et Valkyrie ne me faisaient pas confiance. Ce n’est pas si surprenant, n’est-ce pas ? Je réussis à les convaincre de m’emmener avec eux en échange de mon aide pour trouver un vaisseau. Je fis alors équipe avec Thor pour récupérer un vaisseau. Je me retrouvais alors à faire cette fichue stratégie consistant à faire mine que je suis blessé avant de me lancer sur les ennemis pour les abattre. C’était dégradant mais mon frère adorait ça. Nous avions toujours été opposé l’un à l’autre. Une fois le combat gagné, je trahis une nouvelle fois mon frère pour obtenir les faveurs du Grand Maître en l’emprisonnant. Mais cette fois, je fus pris à mon propre jeu. Thor m’électrocuta alors qu’il s’attendait à ma trahison et je fus abandonné sur Sakaar pendant qu’il s’échappait.

Grâce à la rébellion, je finis tout de même par quitter la planète avec tous ceux qui ce sont opposés au Grand Maître. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris tout à coup mais j’ai voulu faire le bien en allant tout de même à Asgard. Là-bas, nous avons embarqué un grand nombre d’Asgardiens qui tentaient d’échapper à Hela. Une nouvelle bataille fit rage sur le Bifrost. Je me battais au côté de Thor et Valkyrie contre les soldats d’Hela. Mon frère eut alors un plan. Un plan fou et complètement insensé mais un plan tout de même. Hela était encore plus puissante à Asgard et nous ne faisions pas le poids. Nous n’avions pas d’autre choix. Je suis alors retourné au palais pour me rendre là où se trouvent toutes les reliques gardées par Odin. J’y trouvai la couronne de Surtur et refis vivre le monstre en mettant l’objet dans la Flamme éternelle. Ainsi, le Démon de feu allait provoquer la fin d’Asgard : le Ragnarok. Évidemment, avant de quitter le palais, je vis le Tesseract et ne pus résister à l’envie de le prendre. Rejoignant très vite mon frère, nous quittâmes Asgard pour toujours alors que tout était détruit par Surtur.

I Assure You, Brother, The Sun Will Shine On Us Again.

Un long voyage nous attendait alors. Pendant plusieurs mois, nous faisions route vers la Terre où mon frère était persuadé que nous allions y trouver notre nouveau foyer. Il ne restait plus grand-chose du peuple d’Asgard mais au moins nous étions en vie. C’est ce que je pensais quand tout à coup, un vaisseau arriva droit sur le nôtre. À bord se trouvait Thanos et son armée et ceux-ci ne tardèrent pas à aborder le véhicule qui nous transportait. Ce fut un massacre. La moitié des survivants tombèrent. Thanos recherchait la pierre de l’espace et si Thor pensait qu’elle était détruite, il ne savait pas que je l’avais en ma possession. Je tentais de le cacher jusqu’à ce qu’ils torturèrent mon frère. Malgré tout, malgré les tensions qui ont toujours existé entre nous, je ne pouvais pas me résoudre à le laisser souffrir et ai fini par donner le Tesseract au Titan. Je proposai alors mes services à Thanos. Ce n’était qu’une feinte pour pouvoir le poignarder. J’ai cru pouvoir y arriver mais pour une fois, j’ai été stupide. Le Titan m’empoigna alors et cette fois, je ne peux pas vous rassurer puisque cette fois, comme Thanos le dit si bien en m’étranglant, je ne pourrais pas ressusciter…

Quoique…

We May Lose. Sometimes Painfully. But We Don't Die. We Survive.

Cette histoire que je viens de vous raconter est la mienne et pourtant, je n’en ai aucun souvenir. C’est intriguant, n’est-ce pas ? Je suis du même avis. Je viens de voir cette vie que je n'ai pas vécue défiler sous mes yeux alors que je me trouve dans une étrange organisation nommée TVA. Je me souviens du début de ma vie jusqu’au moment où les Avengers m’ont arrêté après l’invasion des Chitauris. À ce moment-là, le Tesseract a atterri à mes pieds et je l’ai utilisé pour m’échapper. Je pensais m’en sortir mais ai été très vite capturé par cette étrange organisation. Je ne sais pas ce que j’y fais mais suis interrogé par un étrange homme appelé Mobius. C’est lui qui me montre toute la vie que j’aurais dû avoir si je n’avais pas pris le Tesseract. Il m’a montré tout ce que je viens de vous raconter. J’ai vu ceux que j’aimais mourir, je me suis même vu mourir. J’aurais pu décider de rester pour en savoir plus sur l’organisation mais j’ai eu envie de fuir cet endroit, de fuir ces souvenirs qui n’étaient même pas les miens. Je décide alors d’utiliser le Tesseract que j’ai réussi à récupérer pour m’enfuir sans même savoir où aller.

J’arrive alors dans un étrange endroit, peut-être encore plus bizarre que la TVA. Celui-ci s’appelle apparemment les Limbes et j’y rencontre la gardienne de ce monde : Illyana. Je décide de rester là-bas un certain temps. Je ne sais même pas dire exactement si j’y reste longtemps. Je m’y sens en sécurité, n’ayant pas envie d’être retrouvé par la TVA. Je me rapproche de la jeune femme. Je ne sais pas comment l’expliquer mais je me sens proche d’elle. Peut-être est-ce parce que nous passons beaucoup de temps ensemble dans son monde ? Je lui raconte ce que j’ai vécu et elle en fait de même. Je sens que je m’affaiblis à ses côtés, que je ne me ressemble plus et ça me fait peur. Oh, vous pouvez me juger, moi-même aujourd’hui, je sais que je n’aurais pas dû fuir en utilisant à nouveau la Pierre de l’Espace. Le karma m’a très vite rattrapé quand la malédiction est venue me chercher pour m’amener à Storybrooke.

La malédiction a été levée deux ans plus tard. Deux longues années. Je suis de retour sur Terre mais suis perdu. Je ne sais pas quoi faire, si je dois tenter de retrouver mon frère après tout ce temps ou si je dois chercher Illyana. Je choisis la deuxième solution puisque les moments que nous avons passé ensemble à Storybrooke me hantent. Je sais qu’elle doit me détester mais je regrette de l’avoir quittée si vite, si brusquement par peur des sentiments que je ressentais pour elle. Elle a réussi à changer le grand Loki, ça avait de quoi m’effrayer. J’espère qu’elle me pardonnera. J’espère également pouvoir retrouver mon frère par la suite. Je n’ai plus de grande destinée, je ne suis plus que Loki. Je ne crois même plus être un véritable Dieu. Juste quelqu’un cherchant ceux dont il était proche.


Dernière édition par Leif Odinson le Jeu 6 Oct - 3:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyJeu 29 Sep - 13:20

T'es beauuuuuuuu love
Jotem love

(je nierai ceci sous la contrainte absolue Arrow)
prépare-toi aux coups de la Soulsword dans la tronche ange de mes nuits ange
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyLun 3 Oct - 0:43

@Illyana Rasputin J'arriverais à te convaincre de me laisser une seconde chance yeux Tu pourras pas me résister de toute façon ! coeur
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyLun 3 Oct - 6:56

re-bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyLun 3 Oct - 15:15

@Leif Odinson tout comme tu ne saurais résister aux miens ange de mes nuits love
Leif Odinson alias Loki 65b2cd467b1e0a9b0d727eaf9cce4878da12a730

Pour te faire pardonner, rien n’est moins sûr yeux
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Leif Odinson alias Loki Qzlk
J'ai fêté mes 30 ans . Je viens de Portland où je suis né le 28 avril . Aujourd'hui je suis Auto entrepreneur et je m'en sors bien je crois. Dans la vie j'aime Pas grand chose en realité, je rale apres casiment tout . Je suis Bisexuel et célibataire .
Je suis arrivé le : 09/09/2022 On dit souvent que je ressemble à : Harry Shum Jr ou encore à : Magnus Bane J'ai posté : 597 messages qui m'ont rapporté : 1193 Dans le monde imaginaire :
Leif Odinson alias Loki Magnus-gifs-magnus-bane-40463738-268-160Leif Odinson alias Loki Original
Leif Odinson alias Loki Qzlk
J'ai fêté mes 400, environs du moins . Je viens de Jakarta, en indonesie Aujourd'hui je suis Grand sorcier et je m'en sors bien je crois. Dans la vie j'aime Alec et ma magie . Je suis Bisexuel et marié a l'homme de ma vie .
Voici la liste de mes rps : dispo / pas dispo. Vous pouvez mettre la liste de vos rps ici.
Coté coeur :
Leif Odinson alias Loki Malec-magnusbaneLeif Odinson alias Loki 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f4e6e336535782d697546653345673d3d2d3234382e313464626539353532313531613933613332383236353336343035352e676966
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i would spend my life loving you




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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyLun 3 Oct - 22:18

Rebienvenue par ici et bon courage pour ta fiche, y vas y en avoir des choses a dire xdd
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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki EmptyJeu 6 Oct - 9:30

Félicitations

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Clint a pas aimé se souvenir de votre passé commun mdrrr Ta fiche est parfaite comme toujours !

Bravo mon petit chat, tu fais a présent partie de la team de once upon a time. Puisque tu viens de finir ta fiche et que tu as été validé par le staff.

A présent, tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité. Tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis, juste ici. S'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer dans ta vie et te redonner le sourire.


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MessageSujet: Re: Leif Odinson alias Loki   Leif Odinson alias Loki Empty

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