Enfin un chez moi, un chez nous ? - feat Emma

Je suis arrivé le : 20/04/2020

Enfin un chez moi, un chez nous ? - feat Emma

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Nous avions peu de temps pour nous avec Emma ces derniers temps, les choses semblaient changer en ville et nous avions de plus en plus d’affaires à traitées. J’essayais de mettre de côté mes cauchemars récents, les révélations de Henry sur ma véritable identité ne m'avaient pas aidé. Je dois avouer qu’être un monstre ne m’enchante pas vraiment, j’ai toujours peur de péter un câble et de faire du mal autour de moi. Si j’ai essayé pendant un temps de mettre de la distance avec Emma pour la protéger, croyez bien que ça n’a pas duré longtemps. Je n’y arrive tout simplement pas, il faut dire que nous travaillons ensemble en plus de ça alors j’essaie juste de ne pas laisser les souvenirs de crochets prendre trop de place dans mon esprit. Ce jour-là je me suis réveillé comme souvent ces derniers temps dans l’appartement d’Emma, j’y ai croisé la colocataire de ma chérie et je dois dire que j’aimerai pouvoir profiter de notre petit déjeuner rien qu’avec elle. Les choses vont peut-être changer puisque aujourd’hui je visite un appartement. Oui il était temps que je quitte cette chambre de chez Granny bien qu’elle soit accueillante et qu’elle m’ait bien dépannée. Je sais que de toute façon je vais rester ici à présent et j’ai envie qu’on ait un endroit à nous. Je n’en ai bien entendu pas parlé à la principale intéressée. J’avais filé rapidement après une douche pour la visite de l’appartement, il me plaisait beaucoup je dois dire, mais j’avais besoin de l'avis de ma petite amie. J’avais donc fini par l’appeler. “Hey salut toi, tu es déjà au poste ? J’aurais besoin d’un coup de main sur un dossier, tu veux bien me rejoindre, je t’envoie l’adresse, je suis déjà sur place. A tout de suite.” Je lui ai envoyé l’adresse par sms et je suis descendu pour l’attendre dehors. Café en main, appuyé tranquillement contre ma voiture de fonction, je prenais le soleil et c’était fortement agréable. J’en profitais pour surveiller un peu le quartier tant qu’à faire, mais il semblait plutôt calme. Je finis par voir arriver l’élue de mon cœur, c’est avec un grand sourire et un tendre baiser que je l'accueillit. “Tu m’as manqué !” Je ne l’ai pas vu pendant au moins, une heure et demi c’est dire ! Je souris doucement avant de finir mon café. “Je dois te montrer quelque chose ici, ça ne devrait pas prendre longtemps, suis moi.” Je ne lui donnais pas plus d’informations montant au dernier étage de l’immeuble. J’avais laissé la porte ouverte je l'ouvrais donc simplement la laissant passer la première. Il y avait quelques meubles avec l’appartement, mais on voyait clairement qu’il n’était pas habité pour l’instant. Me posant dans un coin de la laisser jeter un oeil, je voulais voir si elle allait comprendre.

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Killian Emma

Enfin un chez moi, un chez nous ?

Lorsque cette journée a commencé, je ne m'attendais en rien à ce qu'il allait arriver. Je m'étais levée comme tous les matins, j'avais pris le temps de me préparer avant de déscendre pour prendre un café avec Mary-Margaret avec un supplément canelle autour d'une conversation, comme toujours. Lorsque sept heures sonna, elle pris ses affaires et partie en direction de l'école. Je ne restais pas longtemps seule, il fallait que je commence moi aussi ma journée. J'enfilais ma fidèle veste en similicuir rouge et franchis la porte de notre foyer.

Le printemps chantait, le soleil rayonnait. Depuis quand faisais-je attention à ce genre de détails? Il y a quelques mois, nous étions en octobre. Comme chaque année, j'avais pris le soin de m'acheter un petit gateau pour pouvoir souffler ma bougie. J'avais souhaité ne plus être seule et il semblerait qu'un petit garçon eut trouvé malin de frapper à ma porte et de m'entrainer dans cette étrange aventure. Sous conseil de son psy, je l'avais suivi dans son imagination. A l'écouter, tout le monde était des personnes issus de conte de fées. Sa mère adoptive serait donc La Méchante Reine, Marry-Margaret, son institutrice, Blanche-Neige et le plus fou serait que je sois sa fille. Enfin, ce n'était pas la vérité les contes n'étaient que des histoires, ce n'était pas la réalité. Alors que j'étais en train de rouler dans cette petite ville en direction du poste de police, que les batiments défilaient devant mes yeux tout comme mes souvenirs depuis que je suis ici. Chez Granny, c'est là que j'ai logé à mon arrivé, avant que Regina ne se débrouille pour que j'en suis exclue. Petit à petit, j'ai réussis à y retourner surtout pour la partie restaurant. Puis en suite il y a la tour de l'horloge qui, selon Henry, s'était remise à fonctionner lorsque j'avais décidé de rester. Je ne regrettais pas mon choix, pas en voyant la vie que je menais.

Ce fils que je n'avais pas pu élever parce que personne ne m'en jugeait prête, moi la première, il m'avait tant offert. Je n'étais plus seule et c'était plutôt plaisant. Ici, je ne vivais plus dans le passé, je ne pensais plus tant que sa à mes parents qui m'avaient abandonnée, du moins j'essayais quand Henry ne me parlait pas de Mary-Margaret comme étant ma mère et surtout, je ne repensais plus au père biologique de mon fils. Il m'avait abandonné lui aussi, trahis et dénoncé à la police. Je l'avais aimé, le premier et le dernier... Jusqu'à ce que je rencontre Killian à Storybrooke. Selon Henry, encore une fois, il était le Capitaine Corchet. Les moustaches en pointes et les permanantes en moins. Ca et aussi le côté méchant, qui déteste les enfants. Killian pouvait se montrer aussi horripilant que charmant et petit à petit quelque chose s'était créé entre nous. Nous étions plus ou moins ensemble.. Soit, nous l'étions déjà plus que Graham et moi. Ce qui était plutôt étrange, c'était ce sentiment que tout se stabilisait autour de moi. J'avais, aussi loin que je m'en souvienne, toujours tout fait pour ne pas m'attacher, ne pas avoir d'ancrage. Nils avait été l'exception qui me poussa à continuer ce méchanisme de défense.

- Très bien, j'arrive.

Alors que je venais de me garer devant le poste de police, mon téléphone se mit à sonner. J'enclanchai le frein à main et répondis à mon coéquipier. C'était un appel rapide, mais il n'y avait pas besoin de plus. En moins d'un quart d'heure, j'arrivais et me garait à côté de sa voiture. Je descendis de la voiture et fus acceuilli par un sourire tendre. Je lui rendis son baiser, souriant à mon tour. Il commença à avancer vers la batisse en face de nous, sans me donner plus d'informatiosn.

- Est-ce que je peux avoir plus d'informations au sujet de cet affaire au moins ?

LYA