Sos elfe en detresse - feat Kili

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La forêt noire.. Je n’y ai pas remis les pieds depuis mon bannissement. Je m’étais récemment aperçu que quelques arachnides géantes s'en échappaient encore. Les elfes présents dans ses bois se contentent encore de les repousser plutôt que de s’attaquer directement au nid, les ordres de Trandhuil sans doutes, toujours aussi conservateur. J’y serais bien aller moi-même, mais seule face à un nid, j’ai très peu de chance de survivre, et cela malgré mes bonnes compétences. Les araignées attaquaient les villages autour alors je faisais ce qui était en mon pouvoir pour limiter les dégâts. Ces pauvres gens n’avaient rien demander. Je venais d’en prendre deux en chasse, les repoussant le plus possible dans la forêt. Je faisais en sorte de rester loin de la frontière de mon ancien royaume, il ne valait mieux pas que l’on m’amène en ces murs. Jadis Legolas m’aurait sauvé la mise comme toujours, mais je ne l’avais pas revu depuis la fin de cette bataille. Il était parti au nord tandis que j’étais retourné au royaume des bois quelque temps. Et me voilà à nouveau à chasser ces saletés. Je reste la plus qualifiée pour ça croyez moi, je ne compte plus combien de ces immondes créatures j’ai envoyé au trépas. J’en terminé rapidement avec les deux qui m’avaient amenés en ces lieux. Je m’apprêtais à repartir quand trois autres de ces créatures sortirent de l’ombre. J’étais tombé dans un piège ? Depuis quand elles étaient aussi intelligentes ? Trois contre un cela commencé à être plus complexe surtout qu’elles étaient vraiment très agressives. J’alternais entre dagues et arc, j’en eus deux assez rapidement, mais la troisième parvint à me mettre à terre. Mon arc fut brisé par une de ses pâtes et mes dagues étaient hors d’atteinte. J’esquivais comme je le pouvais ses crochets avant de les attraper et de les repousser de toutes mes forces. Donnant un violent coup de pied je parvins à me relever attrapant une dague. J’arrivais à lui planter, sans grand effet malheureusement avant d’être envoyé contre un arbre. Le choc à la tête fut assez violent. Me redressant j’eus juste le temps de voir l’araignée foncer sur moi avant de tomber par terre raide morte après avoir reçu une flèche en pleine tête. Me redressant à quatre pattes je me tenais légèrement la tête qui était douloureuse. Quand j’entendis mon nom, je relevais doucement la tête. Cette voix.. Quelle ne fut pas ma surprise de poser mon regard sur Kili, le nain ayant conquis mon cœur il y a quelques temps maintenant. “Kili ?..” Cela devait être un tour de mon esprit, le choc à la tête devait en être la raison, ce ne pouvait être autrement. Je l’ai vu mourir, j’ai senti la vie quitter son être et j’ai senti que la mienne avait voulu en faire de même à ce moment-là. “C’est impossible, tu es mort..” Ces mots étaient sortis en elfique alors que mon regard ne voulait pas le quitter des yeux de peur de ne pas le revoir à nouveau.

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Kíli & Tauriel;

Je sais que ma famille m’a mis en garde de nombreuses fois à propos de Mirkwood. Ils ont tous conscience que malgré leurs interdictions, je souhaite m’y rendre plus que tout au monde. Il y a quelques jours, j’ai réussi à échapper à leur surveillance pour rejoindre cette fameuse forêt. Celle-ci est infestée d’araignées et c’est parmi ses arbres que se trouve le palais de Thranduil. Celui-ci n’apprécierait probablement pas de me voir dans les alentours. L’amitié est apparemment à nouveau actuelle entre Elfes et Nains mais je sais que certains restent très conservateurs sur d’anciennes rancunes. Malgré tout ça, je campe dans la forêt depuis plusieurs nuits dans un seul but : la revoir. Je ne sais même pas si elle est réellement dans le palais mais il faut bien que je commence quelque part. Les jours passent lentement, les nuits sont difficiles mais je n’en démords pas. Tauriel a toujours été douée pour tuer les araignées de cette forêt, je m’applique donc à rester proche des nids de ces créatures pour avoir la chance de l’apercevoir. Jusqu’ici, mes espoirs sont restés vains mais n’ont jamais disparu. Dans une petite clairière de la forêt, j’installe mon camp pour la nuit et m’apprête à allumer un feu quand des bruits de combat attirent mon attention. Je me munis instantanément de mes armes et m’approche de la provenance du bruit avec le plus de discrétion possible. Je perçois alors une araignée s’approcher d’un air menaçant d’une silhouette féminine. Ni une ni deux, je bande mon arc et vise directement dans la tête du monstre à 8 pattes. Celui-ci s’effondre sur le coup et alors que je m’approche de la personne que je viens de sauver, je me stoppe net.

-Tauriel ?

Mon cœur rate un battement. Nos regards se croisent et tout l’amour que je lui porte et qui me pousse à remuer ciel et terre pour la retrouver m’envahit. Elle prononce mon prénom et je m’approche lentement. Elle reprend la parole en elfique cette fois et je ne comprends pas tous les mots qu’elle utilise, ma connaissance de sa langue étant encore assez limitée. Je pense capter le sens de sa phrase et une fois devant elle, je m’accroupis devant elle.

-Je devrais être mort oui… Je ne sais pas comment mais je suis revenu.

J’ai du mal à y croire et je ne sais pas ce qu’il va se passer maintenant que nous sommes réunis mais une chose est sûre : je ferais tout pour pouvoir rester à ses côtés. Je lève lentement ma main vers elle mais laisse ce geste en suspens.

-Amrâlimê… Je n’ai pas arrêté de penser à toi depuis mon retour.

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Je suis persuadé que si je ne me mets pas en chasse de ces arachnides, personne ne le fera. De mon point de vue chaque vie sur terre est importante alors laisser des villageois servir de garde manger à ces bestioles me répugne au plus au point. D’autant plus que si les elfes de la forêt noire faisaient leur travail correctement elles ne parviendrait pas à s’enfuir. Je suis bien placé pour savoir le danger qu’elles représentent, surtout quand elles sont plusieurs. J’avais moi même du mal à me défaire d’un groupe de trois, je m’étais laissé surprendre et sans armes cela fut tout de suite plus compliqué de tuer la dernière. Je n’ai jamais été en si mauvaise posture, la dernière fois que j’ai vu la mort de si prêt c’était à Ravenhill.. Je n’avais pas envie de revivre ça encore une fois, je le faisais assez souvent en rêve. Je ne sais par quel miracle l’araignée fut vaincue. J’étais encore sonné de mon atterrissage contre l’arbre, je crus entendre mon nom au loin, prononcer par une voix que je connaissais très bien. Posant finalement mon regard sur cette personne je compris qu’il s’agissait bien de Kili, mais c’était impossible ! Je le regarde s’approcher de moi alors que je lui parle en elfique. “Je devrais être mort oui… Je ne sais pas comment mais je suis revenu.” Je ne comprenais pas, j’avais l’impression que c’était le coup à la tête qui me donner des hallucinations. J’avais aussi peur d’y croire, peur de me réjouir alors qu’il disparaîtra d’ici quelques minutes. “Amrâlimê… Je n’ai pas arrêté de penser à toi depuis mon retour.” Mon regard restait hypnotisé par le sien, il semblait si réel, cela en était troublant. L’entendre m’appeler amrâlimê fit remonter tout un temps de souvenirs, certains plus douloureux que d’autres. Quelques larmes glissaient en silence sous mes joues. Je regardais ensuite sa main, levant la mienne je la posais contre la sienne sans rien dire. Quand j'ai compris qu’il était bien là, un large sourire s'affiche sur mes lèvres et je viens me blottir dans ses bras. “Tu es vraiment là !” Vous n’imaginez pas à quel point mon cœur vint s’emplir de joie à cet instant précis. Nul autre chose n’aurait pu me rendre plus heureuse qu’à cet instant. Quand je l’ai perdu j’ai pris conscience que j’avais perdu un temps précieux à ses côtés, si j’avais accepté de le suivre quand il me l'a demandé les choses auraient été certainement différentes. “Tu es resté dans mon coeur tout ce temps.” Je restais niché dans son cou, je ne pensais pas avoir à lui dire que ses sentiments étaient partagés même si j’espère qu’il l’a compris avant de mourir. Me reculant doucement je vins lui sourire remettant une de ses mèches ébène en place. Il était aussi beau que dans mes souvenirs. “Je ne sais quelle magie t’as ramené à moi, mais je veillerai à la remercier comme il se doit.” On parle là de magie puissante, très puissante. On peut d’ailleurs se demander ce qu’elle a ramené d’autre. Je n’avais pas envie de penser à ça pour l’instant voulant juste profiter de nos retrouvailles.

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Kíli & Tauriel;

J’ai un peu de mal à réaliser ce qui est en train de se passer. Je n’ai rien oublié d’elle, de ses traits. Depuis mon retour à Erebor, je vis dans l’attente de la revoir, consumé par un amour qui ne pourra peut-être jamais voir le jour. Si je me suis rendu dans la forêt dans l’unique espoir de la croiser, je n’y croyais qu’à moitié et pourtant, la voilà devant moi. Sa main se pose sur la mienne alors que les larmes coulent sur ses joues. Mon cœur se serre alors que je la vois si émue de me savoir vivant. Elle vient se blottir dans mes bras et je la serre fébrilement contre moi. Tout est irréaliste et délicieusement réel. J’ai peur de me réveiller, d’ouvrir les yeux et de découvrir qu’elle n’est en réalité que le fruit de mon imagination. Son visage caché dans mon cou, la sensation de son souffle contre ma peau, son corps blotti contre le mien, tout ça m’offre des émotions qui ne peuvent pas être de simples illusions. Un sourire étire mes lèvres alors qu’elle me dit que je suis resté dans son cœur tout ce temps et c’est exactement ce que je voulais entendre. J’avais peur qu’elle m’oublie.

-Tu n’as jamais quitté le mien non plus.

Elle s’écarte et remet des mèches de mes cheveux en place. Ce geste rempli de douceur m’apaise et mes doigts glissent avec tendresse sur ses joues pour essuyer ses larmes. Elle parle de la magie qui m’a ramenée et si je n’ai aucune idée de ce qui me permet d’être à ses côtés à nouveau, je suis heureux d’être en vie. J’approche son visage du mien pour poser mon front contre le sien sans lâcher son regard.

-L’important est que nous soyons réuni et je ne laisserais plus rien ni personne nous séparer.

Je glisse une main sous mon armure au niveau de mon cœur et en sors le talisman que je lui avais donné suite à la destruction de Lacville. Je ne sais pas comment il peut être en ma possession. À ma mort, c’était encore elle qui le possédait.

-Tu me l’as rendu après que je sois… ?

Je ne termine pas ma phrase et mon pouce passe sur les gravures de la pierre, indiquant les mots en Nain signifiant « Reviens à moi ». Je dépose la pierre de runes dans sa main et souris de plus belle. J’ai pu tenir ma promesse, je lui suis revenu.

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Le contact de ma main contre la sienne m’a fait comprendre que ce n’était pas qu’une illusion. Il était bien là devant moi, fait de chair et d’os et même si je n’arrivais pas à comprendre pourquoi j’avais simplement envie de profiter de sa présence. Je ne l’avais pas fait de son vivant et je le regrettais amèrement. Je ne suis pas doué pour la proximité avec les autres, je n’ai pas connu ce genre d’amour, ce genre de tendresse. En tant que la capitaine de la garde je devais me montrer forte, froide et intransigeante, il n’y a jamais eu de place pour des sentiments, ,ils sont similaires à de la faiblesse. Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’à ce moment, dans ses bras. Le fait qu’il n’est pas cesser de penser à moi depuis son retour me comble et je lui avoue qu’il n’avait pas quitté mon cœur depuis son départ. “Tu n’as jamais quitté le mien non plus.” Je me serais contre lui, je dois dire que j’appréciais réellement ce contact. Ca me permettait aussi de fermer les yeux quelques instants, la lumière n’aidait pas à faire passer mon mal de tête, je n’avais cependant pas envie de m’attarder sur ma blessure. De nouveau face à face je souris légèrement quand il essuie les larmes sur mes joues. Je garde mon regard dans le sien, j’avoue me demander comment cela est possible, ma curiosité me poussait une nouvelle fois à avoir la réponse à ma question. “L’important est que nous soyons réunis et je ne laisserais plus rien ni personne nous séparer.” Cela n’a jamais été aussi simple.. Si nous avions été tous les deux de la même race personne n’aurait trouvé à dire de notre relation, mais un nain et une elfe.. J’entend déjà nos peuples crier à l’abomination. “Cela est-il seulement possible ? Que dirais ton peuple ? Tu n’es pas n’importe qui Kili, tu appartiens à la lignée du roi sous la montagne, on attend de toi l’exemple. Je ne veux pas avoir à te faire défaut..” Bien sûr, rester loin de lui en le sachant en vie me briserait littéralement le cœur. Je n’avais aucune envie de le voir partir loin de moi, mais je ne voulais pas non plus qu’il renonce à tout cela pour moi, je ne le mérite pas. Je l’observe sortir une pierre que je connais bien de sous son armure. Une pierre pleine de sens et de promesse. “Tu me l’as rendu après que je sois… ?” Une larme perle à nouveau sur ma joue alors que je la serre dans ma main. “Oui.. J’ai pensé que tu en aurais besoin pour ton voyage.. Je supportais mal l’idée de la garder, à chaque fois que j’aurais posé les yeux sur elle, je t’aurais à nouveau vu étendu sur le sol, sans vie, je n’en étais pas capable.. Te perdre a été intensément douloureux. Je suis cependant heureuse qu’elle t’ai ramené à moi.” Je pris le temps de la regarder quelques secondes, passant mes doigts sur les écritures avant de reposer mes yeux sur lui. Je posais ma main sur sa joue avant de venir y poser délicatement mes lèvres.

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Kíli & Tauriel;

L’amour ne se commande pas, il n’est jamais aussi simple qu’on l’espère. Il y a toujours des problèmes, des obstacles mais quand on aime, on parvient toujours à surmonter les obstacles ensemble. J’ai conscience que parfois, deux personnes peuvent tout simplement ne pas être faites l’une pour l’autre. C’est ce que tout le monde aurait tendance à dire à propos de Tauriel et moi mais je ne peux pas y croire. Nous nous aimons trop fort, maintenant que je l’ai retrouvée, je ne peux pas m’imaginer que rien n’est possible. J’ai toujours été un peu têtu mais la jeune Elfe me rappelle vite la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je ne suis pourtant pas prêt de renoncer.

-Nos peuples s’opposeront toujours à notre amour. Une vie sans toi n’est pas une vie, Tauriel. Mon frère sera Roi avant moi, je n’ai que peu de chance d’hériter du trône et ça m’est égale. Je ne veux pas montrer l’exemple si ça signifie ne pas être celui que je suis vraiment.

Je sors alors la pierre de runes que je garde constamment sur moi et la lui montre. Je la lui avais donnée comme une promesse, pour lui assurer que nous allions nous revoir. Ce souvenir n’est pas agréable, ni pour elle, ni pour moi. Elle me confirme qu’elle me l’a remise après ma mort et je souris tristement. Ce souvenir reste traumatisant pour moi, je ressens la douleur de cette arme qui transperce mon abdomen et revois encore Tauriel pleurer en me voyant mourir. La sensation de la vie quittant petit à petit mon corps était si réelle. Je n’arrive pas à croire que j’y ai survécu.

-Je suis désolé que tu aies tant souffert par ma faute. Je n’ai jamais voulu ça. Laissons ces mauvais souvenirs derrière nous. Je suis en vie et je suis avec toi.

Sa main se pose sur ma joue puis ses lèvres se déposent dessus. Ce contact accélère considérablement les battements de mon cœur. Je rougis également, nos sentiments ont toujours été fort mais physiquement, les barrières de nos peuples nous ont toujours empêché d’être pleinement ensemble. Ce problème n’est pas réglé et il ne le sera peut-être jamais.

-J’aime ma famille et j’aime mon peuple mais mon amour pour toi est plus fort que ça. Nous pouvons partir tous les deux, voyager à travers la Terre du Milieu et trouver un endroit où on ne nous interdira pas d’être ensemble.

Je sais que c’est de la folie, que ce serait comme s’enfuir mais je veux connaître la liberté. Je ne suis pas sûr qu’elle soit prête à me suivre ainsi. Si ce n’est pas le cas, nous trouverons une autre solution mais je ne pourrais pas renoncer à notre relation.

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Le fait qu’il m’assure que plus rien ne pourrait nous séparer me réchauffer le coeur. Je voulais y croire de toutes mes forces, mais ma raison me pousse encore à me protéger pour l’instant. Après tout notre relation n’était-elle pas vouée à l'échec ? Lui nain et moi elfe. Ce genre de choses est clairement interdites par nos peuples. Ils devraient pourtant savoir qu’on ne choisit pas de qui on tombe amoureux, encore moi pour ma race. Nous éprouvons ça pour une seule personne au cours de notre vie et c’est sur Kili que mon coup de cœur s’est posé. Je n’avais pas envie de combattre ce sentiment. “Nos peuples s’opposeront toujours à notre amour. Une vie sans toi n’est pas une vie, Tauriel. Mon frère sera Roi avant moi, je n’ai que peu de chance d’hériter du trône et ça m’est égale. Je ne veux pas montrer l’exemple si ça signifie ne pas être celui que je suis vraiment.” J’avais réellement peur de lui faire obstacle, est-ce que je mérite autant de sacrifices venant de lui ? Je n’en suis vraiment pas certaine. “Et si tu viens à le regretter ? Si cela te rattrape, il n’y aura pas de retour en arrière possible. Je m’en voudrait éternellement de t’avoir privé de tout ça..” Revoir cette pierre qu’il venait de glisser dans ma main faisait remonter tout un tas de souvenirs. Cette longue discussion que nous avions eu alors qu’il était dans prisonnier du peuple elfe, cette promesse qu’il m’a faite au bord du lac et cette fin tragique que lui a donné cette immonde orque. Je lui confirme que je lui avais donné après sa mort. “Je suis désolé que tu aies tant souffert par ma faute. Je n’ai jamais voulu ça. Laissons ces mauvais souvenirs derrière nous. Je suis en vie et je suis avec toi.” Je souris doucement. “J’aimerais pouvoir effacer ce douloureux souvenir de mon esprit, je sais cependant que tu n’en es pas responsable. Tu m’as sauvé la vie ce jour-là, je t’en suis très reconnaissante.” J’aurais aimé sauver la sienne encore une fois, mais je n’y étais pas parvenu ce jour-là. Comme pour le remercier, je viens poser mes lèvres sur sa joue. Pour le moment nous n’avions pas à nous cacher, personne ne viendrait nous trouver ici. “J’aime ma famille et j’aime mon peuple mais mon amour pour toi est plus fort que ça. Nous pouvons partir tous les deux, voyager à travers la Terre du Milieu et trouver un endroit où on ne nous interdira pas d’être ensemble.” Je dois dire que cette idée réchauffe mon coeur. Je me sentais si seule depuis mon exil, j’avais envie de nous laisser une chance et je trouve que l’idée d’un voyage en terre du milieu était une bonne chose. J’eus un petit sourire avant de lui répondre. “L’idée de parcourir le monde à tes côtés me séduit beaucoup, allons marcher sous les étoiles. J’ai envie de croire qu’un nous est possible.” Seul le temps pourra nous le dire de toute manière non ? Qu’est-ce que j’avais à perdre ? Me lancer dans une nouvelle aventure ne me fait pas peur au contraire, savoir que Kili sera à mes côtés me rend encore plus forte et courageuse.

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Kíli & Tauriel;

Je sais que renoncer à tout n’est pas raisonnable. Si mon oncle et mon frère m’entendaient parler, ils me retiendraient à Erebor pour toujours. L’amour pourtant n’est pas une chose raisonnable. Il pousse aux plus grandes folies mais rien n’est assez fou pour Tauriel. Je sais que je devrais me consacrer à mon peuple. Je devrais me réjouir d’être l’héritier du trône d’Erebor mais c’est loin d’être le cas. Mes pensées retournent encore et toujours à l’Elfe Sylvestre. Mon cœur lui appartient et je décide de suivre les sentiments plutôt que la raison. Elle est cependant plus réfléchie que moi et je vois qu’elle craint les regrets d’un choix de vie bien différent du destin qu’on me réservait.

-Je ne regretterais jamais de t’avoir choisi. Notre amour est réel et est un trésor plus grand qu’un royaume ou une couronne. Les regrets n’existeront pas dans une vie où nous pouvons être ensemble.

Notre passé a été tragique, notre histoire n’a jamais pu aboutir parce que la mort nous a séparé mais voilà que la vie nous donne une seconde chance et je sais que je ne veux pas la laisser passer. Nous avons souffert, je l’ai laissée seule et contre toute attente, je suis en vie. Je veux oublier ce passé, ces cauchemars de ma mort qui me hantent et je sais qu’elle est la seule personne avec qui je peux être heureux. Quand ses lèvres se posent sur ma joue, je n’ai plus de doute sur ce que je veux vraiment. Je lui propose alors une idée folle, une aventure inattendue, une vie où nous serons ensemble à la recherche d’un endroit où l’on ne pourra pas nous séparer. J’attends avec une certaine impatience sa réponse et quand elle annonce que ça la séduit, les battements de mon cœur accélèrent. Je nous imagine loin d’ici, ensemble et heureux. Cet avenir est plus que séduisant.

-Tentons notre chance. Attendons la nuit, j’irais chercher à Erebor des vivres pour tenir plusieurs jours. Ensuite, plus rien ne nous empêchera d’être ensemble.

J’ose à peine croire que tout cela est en train de se réaliser. Nous prévoyons de nous enfuir et mon cœur est empli de joie. Ma main se pose sur sa joue avec une infinie tendresse. J’ai rêvé de la revoir, j’ai rêvé de pouvoir croire en un « nous ». Il est possible que jamais notre relation soit acceptée mais je n’ai pas envie de chercher constamment la bénédiction de nos peuples.

-Retrouvons-nous à l’entrée de Mirkwood quand la Lune sera haute dans le ciel. Promets-moi que tu m’y attendras…

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J’aurais aimé me lancer coeur perdu dans cette histoire, mais j’avais réellement peur des conséquences. Pas pour moi évidemment, mais surtout pour lui. Il avait bien plus à perdre que moi dans cette histoire. Je n’ai plus d’attaches personnellement alors même si se sera mal vu des autres elfes, j’ai déjà été bannie de toute manière. Il pourrait perdre son royaume de son côté et ce n’est pas rien, il a une famille qui compte sur lui et je n’avais pas envie de le priver de tout ça. “Je ne regretterais jamais de t’avoir choisi. Notre amour est réel et est un trésor plus grand qu’un royaume ou une couronne. Les regrets n’existeront pas dans une vie où nous pouvons être ensemble.” Evidemment ses paroles m’allaient droit au cœur. Je me rends compte à quel point je suis chanceuse d’être aimée à ce point d’un homme, qu’il soit elfe ou non d’ailleurs. “Je ne suis pas certaine de mériter autant de sacrifices..” Je n’avais même pas été capable de le protéger au moment crucial, je suis pourtant une très bonne combattante. J’aurais dû réussir à maîtriser cet orque. Au lieu de ça il avait perdu la vie en essayant de sauver la mienne. Ces derniers mois j’ai perdu la confiance que j’avais en moi, je suis d’ailleurs certaine que s’il venait à m’arriver quelque chose, personne ne s’en souciera. Personne à part Kili. Il me propose de partir avec lui, de faire notre vie de notre côté sans se soucier des autres. J’avais envie d’y croire et de me projeter un peu. J’acceptais, je ne savais absolument pas où cela allait nous mener, mais je ne pouvais pas repartir de mon côté en le sachant en vie. Je voulais évidemment rester à ses côtés. “Tentons notre chance. Attendons la nuit, j’irais chercher à Erebor des vivres pour tenir plusieurs jours. Ensuite, plus rien ne nous empêchera d’être ensemble.” Je souris doucement, cette perspective de vie était excitante et je ne revenais pas moi-même de partir sans savoir ce qui se passerait ensuite. “Je m’occupe de la monture et prendrais le peu d’affaires que j’ai avec moi.” On allait vraiment le faire ? C’était à la fois stressant et très excitant. Je sentis une douce chaleur quand il posa sa main sur ma joue. “Retrouvons-nous à l’entrée de Mirkwood quand la Lune sera haute dans le ciel. Promets-moi que tu m’y attendras…” Je plantais mon regard dans le sien avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres comme pour sceller cette promesse. Me baiser dura quelques secondes avant que je ne lui souris. “Je te le promet.” Maintenant qu’il était de retour, je ne comptais plus le lâcher évidemment. Je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer une fois que nous serions loin de tout ça, mais j’avais envie de tenter l’aventure, si j’étais à ses côtés c’était le principal non ? Un craquement de branche me fit relever la tête. "Nous devrions partir d'ici, d'autres arachnides risquent de revenir." Il ne manquerait plus que l'une d'elle parvienne à nous séparer à nouveau.

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Kíli & Tauriel;

C’est de la folie mais même si elle ne le pense pas, elle mérite à mes yeux tous les sacrifices. Depuis que je suis revenu, je ne pense qu’à la retrouver. Je suis évidemment heureux de savoir que mon frère et mon oncle sont en vie mais je n’aspire pas à la même vie qu’eux. Partir loin d’Erebor pour trouver un lieu où Tauriel et moi seront heureux est ce à quoi j’aspire. Notre amour ne sera jamais acceptée ici, notre relation sera toujours mal vue mais je ne peux pas y renoncer. Si elle parle de sacrifices, je me rends compte que ce n’en est pas. C’est ce que je veux moi aussi, je ne sacrifie rien. Je n’ai jamais voulu devenir Roi. C’est vrai, quand j’ai accompagné la compagnie de mon oncle pour reprendre Erebor, je voulais que le Royaume revienne de droit aux Nains. Je dois avouer que mon envie d’aventure a également beaucoup jouer sur mon départ des Montagnes Bleues. Si j’ai pu constater que Fili et Thorin se sont parfaitement habitué à la vie dans notre Royaume, je ressens encore ce besoin de vivre des aventures.

Partir avec Tauriel sans avoir de destination, ça semble n’avoir aucun de sens mais pour moi, c’est la clé du bonheur. Je ne peux pas prévenir ma famille et ça va sûrement les mettre en colère ou les décevoir. Je sais que si j’ose leur en parler, ils me séquestreront et m’empêcheront de revoir l’Elfe Sylvestre. Je ne peux pas prendre ce risque. Si ça ne tenait qu’à moi, je partirais immédiatement mais je dois mettre mon insouciance de côté. Ce ne serait vraiment pas raisonnable de partir sans un minimum de vivres. Qui sait où nous allons aller ? Nous n’allons peut-être pas trouver de quoi nous restaurer avant plusieurs jours et je veux que cette vie que nous commençons à deux se passe le mieux possible. Je la préviens que je vais retourner à Erebor pour aller chercher des affaires et elle m’indique qu’elle va en faire de même. Je me permets alors de glisser ma main sur sa joue. J’ai l’impression que pour la première fois, je peux être sincèrement et réellement proche d’elle. J’avoue avoir peur qu’elle prenne peur, qu’elle retrouve son peuple et qu’elle se rend compte que c’est de la folie. C’est pour cette raison que je lui demande de me promettre que nous nous retrouverons plus tard dans la nuit.

Son regard s’ancre dans le mien et alors que j’attends sa réponse, elle se penche sur moi pour poser ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s’emballe et même si j’ai l’impression que ce n’est pas la première fois que mes lèvres rencontrent les siennes, je me sens plus vivant que jamais. Elle est douce comme la brise d’une nuit d’été et pourtant, ses lèvres sont aussi brûlantes qu’une étoile venant de naître. Si le baiser ne dure que quelques secondes, il est la plus belle promesse qu’elle puisse me faire. Un doux sourire étire mes lèvres et j’aimerais que ce moment dure pour toujours. Cependant, tandis que je voulais reprendre la parole, un bruit nous pousse à nous remettre sur nos gardes. J’ai vite oublié que nous étions dans Mirkwood et que les araignées n’étaient jamais très loin.

-Tu as raison, elles sont de plus en plus nombreuses. Je pense que nous avons suffisamment risqué nos vies comme ça.

Je me relève et je lui souris doucement alors que nous nous remettons à suivre le chemin qui nous guidera jusqu’à la sortie. Je sais que nous marchons vers un avenir commun mais je n’ai pas envie d’en arriver au moment où nous allons momentanément nous séparer. Je me demande alors ce qui lui est arrivé après ma « mort ». Si nous nous retrouvons dans la forêt où nous nous sommes rencontrés, je n’ai pas l’impression qu’elle est ici au service du Roi Elfe. Elle aurait été avec le reste de la garde si ça avait été le cas.

-Tu n’es pas retournée au Palais de Thranduil après la Bataille des Cinq Armées ?

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Je ne sais vraiment pas si un jour j’aurais la sensation de mériter ses sentiments. Je l’espère en tout cas, mais pour l’instant ce sont surtout les craintes qui me font hésiter. J’ai surtout peur pour lui, pour les regrets qu’il pourrait avoir. J’ai peur de me laisser aller à la tentation, de l’aimer et qu’un jour il se rende compte que tout ça n’était qu’une erreur. Je ne supporterai pas qu’il m’abandonne.. Ses mots me rassurent cependant et j'accepte de partir avec lui. J’avais peur de passer à côté de quelque chose de merveilleux, je ne pouvais pas simplement le laisser partir, pas après l’avoir perdu. Il allait s'occuper des vivres et moi de la monture, on se donna un lieu de rendez-vous. Il craignait que je ne vienne pas alors je lui ai promit scellant cette promesse par un tendre baiser. Ce n’était pas mon genre de donner de l’espoir et de reculer. Je trouvais ça complètement fou, mais oui j’allais le suivre à travers la Terre du milieu. J’aurais aimé profiter un peu plus de ce moment de calme, mais je savais que les araignées étaient encore dans le coin. Ce serait idiot de mourir après de si belles déclarations n’est-ce pas ? “Tu as raison, elles sont de plus en plus nombreuses. Je pense que nous avons suffisamment risqué nos vies comme ça.” J’étais d’accord. Il y a mieux comme mort, être paralyser et vider alors qu’on est encore vivant, ce n’est pas très joyeux. On avait beau savoir se battre si elles étaient nombreuses nous ne pourrions rien faire. On repris donc notre chemin vers la sortie de la forêt. L’avantage de la connaître par cœur c’est que l’on ne se fait pas avoir par ses pièges. J’en connais les moindres recoins. Nous avançons tous deux d’un pas rapide, je gardais mon arc en main au cas où je doive me défendre. “Tu n’es pas retournée au Palais de Thranduil après la Bataille des Cinq Armées ?” Je ralentis le pas légèrement tournant ma tête vers lui. “C’était mon intention, mais le roi m’a bannie .. Je me suis confronté à lui alors qu’il comptait vous laisser mourir, vous les nains, à Ravenhill, il n’a pas vraiment apprécié..” J’ai même cru qu’il allait me tuer de ses propres mains ce jour là, mais c’est Legolas qui intervins me sauvant une nouvelle fois la mise. Il m’a même aidé à rejoindre Ravenhill après ça. “Je ne savais pas où aller alors j’ai rejoins les elfes des bois pendant quelques semaines. Je ne m’y suis pas vraiment senti à ma place. Puis j’ai entendu parler des attaques d’arachnides dans les parages et du fait que le roi Tranduil ne fasse rien pour arrêter ça. Je ne pouvais pas laisser des innocents mourir.” C’est de cette façon que je me suis à nouveau retrouvé ici. J’avais moi aussi des interrogations, mais jamais peur qu’elles soient déplacées. “Comment s’est ? De l’autre côté ?” Évidemment que c’est une question que l’on se pose tous, je me demande s’il avait une réponse à me donner.

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SOS Elfe en détresse

Kíli & Tauriel;

Je sais que c’est une décision importante que nous prenons. Elle va changer le cours de nos vies et nous offre un avenir plein de questions et d’incertitudes. Qui sait où nous allons aller et comment se passera notre vie à deux ? Je suis un éternel optimiste et ne veux pas croire que des ombres pourraient apparaître sur le tableau que nous allons peindre ensemble. L’aventure dans laquelle nous allons nous embarquer serait vue comme de la folie par tous ceux à qui nous pourrions en parler. Je sais que je vais faire du mal à ma famille mais elle n’a jamais tenté de comprendre ce que je ressentais. J’ai toujours été l’outsider parmi eux sans trouver ma place alors qu’eux sont heureux à Erebor. Moi, il me manquait quelque chose, il me manquait quelqu’un pour me sentir véritablement complet. Maintenant que je l’ai retrouvée, il est hors de question que je la perde. J’ai peut-être une famille, un Royaume et un rang que je devrais respecter et auquel je devrais me sentir attaché mais je ne suis pas comme les autres Nains. La richesse et l’héritage ne m’intéressent pas si en contrepartie mon cœur doit se sentir seul pour toujours. Je ne compte évidemment pas prévenir mon frère et mon oncle de mon départ. Je ne sais pas de quoi ils seraient capables pour m’empêcher de rejoindre Tauriel et je préfère ne pas risquer de le découvrir. Si le moment qui nous lie est tout simplement parfait, il doit prendre fin puisque nous ne sommes pas vraiment en sécurité. Les araignées peuvent revenir d’une minute à l’autre et malgré nos compétences de combat, je ne veux pas que nous ayons à risquer nos vies alors que nous venons de nous retrouver. Nous marchons côte à côte vers la sortie, je la laisse nous guider. Depuis notre retour, je viens parfois dans la forêt dans l’espoir de retrouver Tauriel mais je connais les bois moins bien qu’elle. Elle est dans son élément et je lui fais confiance aveuglément. Nous sommes tout de même sur nos gardes, elle garde son arc en main et je tiens également toujours mon épée. Qui sait ce qui peut nous sauter dessus d’une seconde à l’autre ? Je la questionne sur ce qu’elle est devenue après ma mort, après la bataille pour Erebor. Je l’écoute en levant le menton pour l’observer. Un léger sourire passe sur mes lèvres.

-Ça te ressemble bien de tout faire pour aider les autres. Je trouvais que tu n’avais pas ta place au Palais, de toute façon. Tu es tellement différente d’eux et c’est ce que j’aime chez toi.

Je trouve que Thranduil fait un Roi égoïste. Contrairement à mon oncle, il n’a toujours pas ouvert les yeux sur le nombre d’erreurs qu’il fait. Je ne suis même pas choqué d’apprendre qu’il a refusé de venir nous aider à Ravenhill. Je sais que si les Elfes étaient venus à notre secours en grand nombre, nous n’aurions pas tous péri, je n’aurais pas vu mon frère mourir. Je ne veux cependant pas vivre dans la rancune, nous avons tous survécu par je ne sais quelle magie et je ne compte pas revoir Thranduil de sitôt. Si les Elfes et les Nains sont en paix, on ne peut pas non plus dire que l’amitié est courante entre les deux races. Je suis pourtant fasciné par les Elfes et c’est un sentiment que mes semblables n’ont jamais partagé. Sa question me surprend alors que c’est un sujet que je n’ai même pas abordé avec mon oncle et mon frère. Mes lèvres se pincent et mon regard se tourne vers les arbres qui nous entourent.

-Mon peuple m’avait toujours dit qu’après la mort, nous retrouvions nos ancêtres. Quand Bolg m’a tué… Il n’y a rien eu. Peut-être que je ne méritais pas encore de rejoindre ma lignée mais c’est comme si je m’étais retrouvé dans une pièce sombre et que je n’allais plus jamais revoir la lumière. , je pousse un soupire avant de retrouver mon sourire, Je suis vraiment heureux d’être revenu.

Nous arrivons à l’orée de la forêt et je siffle un coup pour que ma monture nous rejoigne. La forêt est plutôt éloignée d’Erebor et il ne faut pas que je perde trop de temps si je veux être revenu quand la nuit sera tombée. Je caresse le col de mon bouc avant de me tourner vers Tauriel. J’ai l’impression de revivre ce moment où nous nous sommes séparés après la chute de Lacville. Mes mains prennent les siennes avec une certaine douceur alors que j’ai encore du mal que nous allons partir ensemble pour ne plus jamais être séparés.

-Je n’ai pas envie de te quitter mais la perspective de partir avec toi donne un sens à cette journée.

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Sos elfe en detresse - feat Kili

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Je me suis sentie immensément seule après sa mort et mon bannissement. J’ai aidé à la reconstruction un peu partout, sécurisant certaines terres encore soumises à la pression de certaines créatures. Ca c’est calmer un temps puis ça a commencé à changer à nouveau. J’ai peur que tout ne recommence.. Ne pourra-t-on jamais être en paix ? Je suis une guerrière, mais j’aspire à la paix et la tranquillité. Je pense que c’est aussi ce qui a aider à ma décision, c’était effrayant dans un sens, mais j’avais envie d’une vie tranquille avec lui. On en avait bien le droit après tout ça non ? J’avais envie d’essayer, de voir ou cette voie nous mènerait. Je lui racontais ce qui s’était passé après son départ, j’ai essayé d’aider les autres au mieux, je n’avais pas grand chose d’autre à apporter. “Ça te ressemble bien de tout faire pour aider les autres. Je trouvais que tu n’avais pas ta place au Palais, de toute façon. Tu es tellement différente d’eux et c’est ce que j’aime chez toi.” Je lui souris doucement. “J’essaie d’apporter mon aide à ceux qui en ont besoin. Ce n’est pas plus mal d’être parti, il y avait un peu trop d’elfe.” Je me mis à sourire avant de rire doucement. Je ne suis pas sûr de bien maîtriser l’humour, mais j’essaie. Le fait qu’il me voit différemment c’était important pour moi. Nous étions en route vers la sortie discutant de choses et d’autres. Je n’avais aucune envie que d’autres arachnides n’ecourtent nos retrouvailles. Nous n’avions pas de temps à perdre si nous voulions rapidement prendre la route et partir loin d’ici, pour trouver notre endroit à nous. J’avais quelques interrogations à lui soumettre en espérant que cela ne soit pas trop difficile pour lui. Je me stoppais non loin de lui, évidemment que parler de ça n’était pas une partie de plaisir. “Mon peuple m’avait toujours dit qu’après la mort, nous retrouvions nos ancêtres. Quand Bolg m’a tué… Il n’y a rien eu. Peut-être que je ne méritais pas encore de rejoindre ma lignée mais c’est comme si je m’étais retrouvé dans une pièce sombre et que je n’allais plus jamais revoir la lumière.” Mon coeur se serra. Ce n’est pas vraiment ce que j’attendais je l'admets. “Je suis vraiment heureux d’être revenu.” Je posais ma main sur son épaule souriant doucement. “Je le suis aussi. C’est assez effrayant de se dire que finalement peut-être que rien ne nous attend derrière..” Pour les elfes les histoires sont encore différentes, qui ne rêvent pas des terres éternelles. Il ne vaut mieux pas penser à tout ça, je préfère m’accrocher à ce que la vie peut nous apporter plutôt que la mort. Reprenant notre route nous arrivions enfin à l’auré de la forêt. On pouvait voir la montagne solitaire au loin. J’observais la monture de Kili nous rejoindre, sifflant également un magnifique cheval blanc vint nous rejoindre également. Je le regarde souriant doucement, je dois admettre que j’ai peur de le laisser partir à nouveau, s’il ne revenait pas ? Je le laisse prendre mes mains doucement gardant mon regard dans le sien. “Je n’ai pas envie de te quitter mais la perspective de partir avec toi donne un sens à cette journée.” Je caressais ses mains de mes pouces. “Nous séparer quelques heures pour une vie ensemble, je pense que c’est un sacrifice que nous pouvons faire. Tu me promets de revenir ?” Je sais que les promesses sont importantes pour lui, j’avais besoin d’être rassuré. Je ne pourrais pas le perdre une seconde fois. Avant de nous séparer je le pris dans mes bras quelques secondes. Je montais ensuite sur mon cheval, après un sourire je partis dans la direction opposée pour aller chercher mes affaires. J’avais le coeur battant face à cette nouvelle perspective, enfin je me sentais vivre à nouveau.

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