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 (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.

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MessageSujet: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyDim 25 Sep - 21:36


w/     @Jeremiah H. Ravenswood  bebe      



« Sa beauté n’a d’égal que la cruauté qui étire ses traits parfaits de carnassier.
Un ange tombé du ciel venu pour l’entraîner au fond des enfers. »

Vila Emilia, tome 1, Elodie Faiderbe

31 octobre (outfit)

Lucille haïssait les fêtes. C’était un fait indéniable chez cette demoiselle qui s’éxécutait de mauvaise grâce. Et c’est encore pire depuis son agression. Renfermée sur elle-même, une cigarette constamment aux lèvres, elle se contente de fixer le monde avec ses grands yeux. Des yeux que certains qualifient de bleus alors qu’ils sont gris. D’un gris orageux qui laissait présager le pire. Elle se rappelait encore avec quelle rapidité, elle avait plongé la lame de son rasoir dans le cœur de son agresseur qui s’était pendu. Le lâche. Puis sans un regard pour le croque-mort, elle avait récupéré son arme dans un craquement sinistre avant de tourner les talons.
Et depuis, elle était suivie.

Elle la sentait.
Elle savait qu’il la suivait.
Son ombre.

Sauf ce soir, elle en avait assez.
Il était temps de le piéger.

Donc elle avait enfilé une tenue qu’on lui avait choisie. Elle se devait d’avoir des relations sociales. De faire la fête, la petite. Ses longs cheveux blonds étaient lisses pour une fois, elle qui les portait si souvent en tresse sur le côté alors que l’une des filles s’affairait sur son teint de poupée. La tenue était sobre. Un bandeau cachant sa poitrine, le reste en tulle tandis qu’une main semblait remonter le long de son ventre, prenant fin aux bas de ses jambes. En-dessous, elle avait glissé ses Dr. Martens alors qu’elle avait mis des sous-vêtements assez sobres. Seul son rasoir pendait dans la jarretière à sa robe. Elle était prête. Mais pas pour la foule. Impatiente. Mais pas pour la danse.

LA musique était forte, trop forte.
Assise sur le comptoir du bas, un verre entre les mains. Elle regardait ses amies s’amuser alors qu’un homme lui parlait. Lucille faisait mine de l’écouter. Alors que la main de son prétendant remontait sur sa cuisse. « Si tu ne veux pas que je fasse une salade de doigts, lança-t-elle d’une voix plus rauque, tu ferais mieux de les ôter. » Elle ne supportait plus qu’on la touche. Sauf quand les yeux bleus revenaient la hanter. Elle se relevait alors, grisée, ivre de désir. Et le soir-même, elle assouvissait ses pulsions dans les bars avec des inconnus. Elle veillait à ne jamais les revoir. Une fois, c’est déjà bien assez.

Du coin de l’œil, elle la sentit. La présence de l’ombre. Il était temps de se mettre en route. Titubant un peu, elle attrapa son manteau qu’elle balança sur ses épaules alors que le froid ne lui fit rien. Lucille s’attarda sur le pas de la porte avant de sortir une cigarette de son étui et de l’allumer. Son chapeau de sorcière sur les cheveux, elle se faufila au travers de la foule pour pénétrer dans le cimetière. L’ambiance était encore plus glauque en cette nuit d’Halloween. La jeune femme chancela, se retint à un arbre avant de chantonner tout en donnant des coups de pieds.

« J'ai cherché l'amour dans les yeux des uns, des autres
Mais aucun n'a fait son lit dans mon nid de chercheuse d'or
Des histoires, des entres-deux, j'en ai eu des tas
Mais là où je suis maintenant, je ne m'y attendais pas
J'm'y attendais pas, j'm'y attendais pas »

Jmy attendais pas, Cléa Vincent

Elle devint à son tour une ombre.
Lucille disparut.

Là, elle le vit passer devant elle. Sa main se posa à sa hanche alors qu’elle fit glisser son arme dans ses mains expertes. Il était temps de débusquer son ombre. Vive comme le cobra, elle arriva sur lui pour le plaquer contre un mur, le rasoir sous sa gorge avant de lever le nez. « Les yeux bleus, murmura-t-elle choquée. » Il était celui qui hantait ses rêves depuis son agression. Comme une ombre délicieuse. De la buée sortit de sa bouche à mesure qu’elle appuya un peu plus. « Pourquoi tu me suis l’ombre ? Qu’est-ce que tu me veux ? » Une légère brise vint soulever ses cheveux, dévoilant sa peau d’albâtre. « T’es le croque-mort si je ne m’abuse ?! » Elle arqua un sourcil à mesure qu’elle le remettait. Les yeux bleus. Ses yeux bleus. Elle pourrait se noyer dedans. Son palpitant battait furieusement dans sa cage thoracique alors que l’air ambiant semblait se teinter d’autre chose.
D’érotisme.

Je danse un pas de deux
Parce que c’est toi que je veux
Mes souvenirs m’ont été enlevés
Et pourtant, je n’ai que cesse de te désirer.




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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptySam 15 Oct - 15:12





You're hunting me in my dreams
Jeremiah et Lucille.


Accoudé à la barrière en surplomb de la salle du Lucky Nugget, je regarde mes invités s’agiter en bas. C’est la fête d’Halloween et la célébration battait son plein. Je suis fier du travail réalisé par mes équipes. Molly je le savais était toujours extrêmement douée lorsqu’il s’agissait de savoir animés la galerie. Elle le peut encore une fois ce soir et je vois déjà le chiffre d’affaires très intéressant que nous pourrions faire. J’aurais voulu pouvoir m’en réjouir davantage. Cependant, je n’y arrivais pas. Mon esprit est occupé par tout autre chose, hanté par un fantôme bien réel aux cheveux bouclés qui ne cesse de venir m’importuner même aux moments les plus inconvenants.

Je ne cessais de penser à elle. Cette jeune femme mystérieuse que j’avais rencontrée au funérarium. Quelque chose dans son apparence et son comportement me faisait un drôle d’effet. Comme si quelque chose en moi me disait que j’avais déjà assisté à une scène similaire par le passé. Comme si son visage était encré au fin fond de mon inconscient. Depuis que j’avais croisé son visage d’ange au cheveux doré, je la voyais dans beaucoup de mes rêves. Elle était belle, c’était plus que certain. Attirante également, ses courbes auraient pu affoler n’importe quel homme. Ce n’était de loin pas la première fois que je me sentais attiré par une femme mais c’était la première fois que j’elles finissaient par totalement m’obséder. Quel pouvait bien être l’étrange mystère caché derrière ces beaux traits d’ange ?

Comme un papillon attiré par la lumière, je commençai alors un jeu malsain. La suivant dans tous ces déplacements, guettant la moindre de ses rencontres. Je ressentais un désir immense naître en moi. Cette petite chasse m’excitait au plus au point. Parfois, lorsque je couchais avec une femme, je l’imaginais avec les beaux traits de la demoiselle. Je la voyais se tortiller comme un ver sous mes caresses. Je l’entendais pousser des soupirs de délice de sa voix cristallins. Je la sentais vibrer sous chacune de mes caresses. Cela donnait naissance aux plus passionnés des moments charnels que j’aies jamais vécus.
Sortant de ma rêverie, je décidais qu’il était tant pour moi de quitter mon établissement. J’avais besoin de prendre l’air. Une fois sortis, je m’allumais une cigarette et profitais de chacune des bouffées. Je guettais les passants qui se pressaient de portes en portes pour récolter des friandises lorsque je la vis. Ma beauté au cheveux dorés. Elle traversait la grande rue pour se rendre je ne sais où. C’était peut-être le moment idéal pour moi de tenter ma chance ? Ecrasant ma cigarette, Je la suis à bonne distance pour qu’elle ne se doute de rien.

Lorsqu’elle entre dans le cimetière, un sourire sardonique apparait sur mes lèvres. Ici c’est mon territoire. Je le connais par cœur et serpente entre les tombes sans la moindre difficulté. Je la regarde s’arrêter et se tourner vers moi. La pâleur de la lune se reflétant sur son visage et faisant briller ses cheveux, la rend plus belle que jamais. Je ne réponds pas tout de suite à sa question et lance tout sourire.

« C’est une très bonne idée de choix de balade au clair de lune. Le soir parfait pour se rendre au cimetière. Mais peut-être n’avez-vous pas remarqué que vous êtes sur mon territoire. »


J’abaisse alors la tête, et la regarde tout sourire.

« C’est exact, ma chère. Je me nomme Jeremiah Ravenswood. »


Puis finalement, je consens enfin à répondre à sa question.

« Je suis navré si j’ai pu vous effrayer. Ce n’était pas mon but. Vous savez, je ne cesse de m’interroger sur vous. Je ne suis pas homme à être fasciné ainsi par une femme mais vous me pousser à me poser beaucoup de question. Nous serions-nous déjà rencontrés ? Je veux dire ailleurs qu’ici ? »

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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptySam 15 Oct - 15:46


w/     @Jeremiah H. Ravenswood  bebe      



« Sa beauté n’a d’égal que la cruauté qui étire ses traits parfaits de carnassier.
Un ange tombé du ciel venu pour l’entraîner au fond des enfers. »

Vila Emilia, tome 1, Elodie Faiderbe

31 octobre (outfit)

Lucille se savait suivie depuis quelques semaines. Elle sentait la présence de l’ombre derrière elle, croyait même sentir la caresse de ses doigts glacées lorsqu’elle était assoupie. Hantée par ses yeux bleus. Bien qu’au départ, ce jeu la séduisait assez, elle en eut vite assez. Et quoi de mieux que cette soirée de Samain pour venir y mettre un terme. Elle s’était parée de ses plus beaux atouts, coiffant ses cheveux platine qu’elle laissait retomber en cascade naturelle. Lucille a toujours eu cet aspect fantomatique. Bien qu’au départ, son aspect soit attrayant pour les hommes, ils détournent vite d’elle lorsqu’ils sentent sa peau aussi glacée que celle d’un mort. Elle n’éprouvait aucun désir pour ces couards qu’elle ramenait entre ses draps. La jeune femme avait des critères très précis. Des cheveux ébènes, des yeux bleus. Mais elle ne trouvait jamais cette chaleur, ce qui pourrait réchauffer son palpitant. Il demeurait glacé, inerte. Et alors, elle se plaisait en compagnie des morts.

Depuis ce jour fatidique où elle avait sorti sa lame de rasoir pour la planter dans le cœur inerte de celui qui lui avait ravi sa virginité. Sous l’œil inquisiteur du croque-mort alors qu’elle avait levé le nez pour le fixer en arquant un sourcil. Elle avait sorti la lame dans un craquement sonore signe qu’elle avait préforé le myocarde avant de venir essuyer son rasoir et de le ranger. Ses lames étaient ses amies les plus précieuses. Lucille ne s’en était séparée qu’une seule fois et elle avait failli trépasser. Donc depuis, elle les portait constamment à sa cuisse, repliées, prêtes à l’emploi. Fixées dans une jarretière serrée. Raison pour laquelle elle portait une robe fendue jusqu’en haut de sa cuisse. Pour plus d’accès à ses lames. Elle ne tuerait pas, ne comptait pas finir sa course en prison. Mais elle pouvait toujours mutiler ou émasculer la personne qui chercherait à lui nuire.

Le chapeau de sorcière sur la tête, elle se fit vive alors qu’elle quittait la soirée étudiante. Lucille n’avait aucun intérêt à rester. Elle se stoppa cependant dans la rue, arrivant aux côtés du Lucky Nuggets. Elle n’en avait jamais poussée la porte. Mais l’endroit lui semblait familier. Lucille leva son ravissant petit nez pour regarder la façade de ses yeux gris acier avant de soupirer. Puis, elle porta avec une certaine nonchalance, sa cigarette à ses lèvres avant d’expirer la fumée. Un frisson glacé dans sa nuque, comme si on remontait une main glacée sur sa peau diaphane lui signala la présence de son ombre. Il avait mis le temps ce soir. Et elle n'était pas d’humeur à s’envoyer en l’air avec quelqu’un pour que ce dernier se retrouve mystérieusement hospitalisé quelques jours plus tard.

« Insane, inside
The danger gets me high
Can't help myself
Got secrets I can't tell”

Play With Fire, Sam Tinnesz

Lucille poussa donc les portes du cimetière. Le lieu semblait encore plus sordide à la nuit tombée. De la brume reposait au sol alors que les morts ne demandaient qu’à sortir de leurs tombes. La jeune femme se stoppa, veillant à voir si elle était toujours suivie avant de voir un caveau non loin. Elle se fit vive. Elle aussi pouvait disparaitre à la nuit tombée. Elle le vit avancer, se stopper. Alors que tel le serpent, elle se fit vive, l’empoigna par le col pour le coller contre l’arbre juste derrière. Ses billes argentées s’arrêtèrent pour découvrir que les siennes étaient pourvues du même bleu que dans ses rêves. Sa main vacante se porta à sa cuisse pour sortir sa lame de rasoir qu’elle posa sur la carotide de son poursuivant. « Oh j’ignorai très cher qu’il y avait votre nom sur la porte en fer forgée. » Elle eut un sourire carnassier alors qu’elle se mordit la lèvre inférieure. « Vous n’êtes pas le seul à danser avec la mort mon ami. Je les découpe et vous leur rendez leur beauté. » Après tout, la jeune fille était en formation pour devenir médecin légiste. Méfiante, elle tenait toujours son arme alors qu’un rayon de lune illumina les traits de sa séduisante ombre.

« Lucille mais vous le savez déjà. » La blondinette arqua un sourcil. « Vous savez que c’est un délit de suivre une jeune femme, n’est-ce pas ? » Elle lâcha son col pour venir poser sa paume frigorifiée sur la peau toute aussi froide du croque-mort. Elle recula sa main. C’était la première fois qu'elle rencontrait une personne à la même température qu’elle. Surprise, elle baissa donc sa lame. Soupirant, Lucille s’adossa au mausolée derrière elle, relevant sa jambe, dévoilant sa peau laiteuse avant de venir en dévoiler plus pour ranger son arme. « J’ai cette impression aussi. Vos yeux, ils me poursuivent. De même que je suis quasiment certaine que vous vous êtes introduit dans ma chambre. » Elle eut un petit sourire énigmatique avant de passer une main dans ses cheveux. « Pourquoi ne pas directement être venue dans mon lit. Cela vous éclate Jeremiah d’envoyer toutes les personnes avec qui je couche à l’hopital ? » Elle n’était pas dupe cette chère demoiselle.

Elle eut un geste sensuel à mesure qu’elle étira sa jambe pour venir la refermer contre le bassin de celui qui lui faisait face, l’amenant vers elle alors que ses doigts se levèrent pour venir passer dans ses cheveux. « Votre chevelure, vos yeux et même la température de votre peau, ça m’est familier. » Elle prit donc les doigts de l’ombre pour venir les poser à la naissance de sa gorge. « Nous sommes à la même température vous et moi. Je ne crois pas au hasard, l’ombre. » Elle leva le nez alors que leurs yeux se rencontrèrent à nouveau et qu’elle vint soutenir son regard sans aucune crainte. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Jeremiah ? » La question était légitime.

Alors que dans ce lieu morbide,
Les deux âmes jumelles se retrouvent
Que personne ne désapprouve
Le début de cette relation sordide.




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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyVen 21 Oct - 17:46





You're hunting me in my dreams
Jeremiah et Lucille.


Se retrouver dans le cimetière un soir d’Halloween en aussi charmante compagnie. Je dois bien avouer que le hasard faisait parfois bien les choses. A moins qu’elle ait tout calculé pour que les choses se passent ainsi ? J’aime cette idée et je sens un frisson envahir ma colonne vertébrale alors que je l’observe de près. De très près même… à cette distance, je pourrais presque sentir l’envie grimper entre nous. Je ne suis pas aveugle. Je sais rapidement deviner lorsqu’une femme me désire et c’est le cas de la petite blondinette. J’en suis persuadé. Je n’éprouve pas même un sentiment de peur lorsque je sens son rasoir sur ma gorge. La mort n’est pas quelque chose qui m’effraie. Après tout, je la fréquente très souvent. Je souris donc en entendant sa première remarque.

« Oh c’est vrai ? Dommage. Moi qui prends pourtant si grand soin de leur cimetière. Il n’y a peut-être pas mon nom marqué sur la porte, ma chère. Néanmoins je connais chaque recoin, nom et épitaphe de cet endroit maudit. Je m’y sens comme chez moi… ce qui n’est peut-être pas votre cas. »

Lorsqu’elle évoque notre travail avec une telle poésie, je ne peux m’empêcher de sourire.

« C’est vrai… il y a un côté artistique dans la mort et chaque cadavre se doit d’être un véritable chef d’œuvre. C’est de cette manière que je le vois. Mais je ne ressens pas comme vous la même passion lorsque je m’occupe des morts que vous lorsque vous leur défoncer la cage thoracique. Je me demande bien d’où peut bien venir cette obsession. »


Elle est loin d’être idiote la blondinette. Elle a tout deviné de mes manigances et la manière dont je la traite. Elle parle de délit, ce qui fait naître un sourire sardonique aux commissures de mes lèvres.

« Vous me décevez, très chère. Je vous aurais cru plus curieuses que cela. Vous devriez vous sentir flattée à l’idée qu’un homme comme moi s’intéresse autant à vous. »


Je relève alors mon bras, caressant la peau découverte de ses bras.

« Ce petit jeu m’amuse énormément. Quant à vos amants, il ne vous mérite clairement pas. Non, vous vous êtes faite pour une autre trempe d’homme. N’ai-je pas raison ? »


A qui bon cacher mon attirance pour elle ? Après tout, cette dernière doit se voir comme le nez au milieu de la figure. Elle nourrit une toute aussi grande curiosité à mon égard. De cela au moins, j’en suis plus que persuadé. Cela me fait d’ailleurs plaisir qu’elle réponde à ma théorie par la même affirmation. Nous nous sommes déjà rencontrés, elle en est aussi persuadée que moi. Je trouve cela plus que charmant. Je sens avec plaisir ses doigts à la pâleur opale se glisser dans mes cheveux et ne prends pas même la peine de réagir.

« Je le sais… c’est étrange comme sentiment, non ? Savoir que nous sommes déjà vus sans parvenir à l’expliquer avec précision. Comprenez-vous alors ma fascination pour vous ? Jamais je n’ai ressenti une telle connexion avec un autre être humain. On dit que deux âmes sœurs peuvent se reconnaître… mais je ne pense pas que cela soit notre cas. Même si la noirceur de votre âme n’a certainement rien à envier à la mienne. »

J’en veux pour preuve le fait que la demoiselle est prête à me trancher la carotide sans se poser de question. Et que dire de cette mauvaise habitude de porter toujours des rasoirs sur elle ? D’où cela peut-il bien venir ? Elle me manipule, me pousse à venir poser mes doigts sur sa gorge. Je la sens alors ce sang glacé qui coule dans ses veines. Ne serions-nous au fond que deux reptiles ? Deux prédateurs qui se jaugent sans encore avouer leur attirance l’un pour l’autre ? Je laisse alors un sourire éclairé mon visage lorsqu’elle ose enfin me poser la question fatidique. Je lui souris alors et la repousse légèrement pour me rapprocher d’elle, reprenant le dessus sur la demoiselle.

« Cela ne te semble pas évident, mon joli fantôme. Je veux la même chose que toi. »


Je pose mes mains sur ses hanches et laisse mes lèvres s’abaisser vers son oreille.

« C’est toi que je veux. Je veux toucher la jolie poupée et porcelaine que tu es et honorer ta beauté surnaturelle. »

Poussant l’audace plus loin, je viens mordiller le lobe de son oreille avant de déclarer dans un souffle.

« Pourquoi cherches-tu encore à me résister alors que tu en meurs d’envie ? »


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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyVen 21 Oct - 21:19


w/     @Jeremiah H. Ravenswood  bebe      



« Sa beauté n’a d’égal que la cruauté qui étire ses traits parfaits de carnassier.
Un ange tombé du ciel venu pour l’entraîner au fond des enfers. »

Vila Emilia, tome 1, Elodie Faiderbe

31 octobre (outfit)


Dire qu’elle n’était pas intriguée serait mentir. Et Lucille n’était pas le genre de femme à se confondre en palabres. Mais elle n’avait pas confiance. Bien que presque trente centimètres les séparent, la jeune femme le jauge de toute sa hauteur dans cette robe extrêmement moulante, avec ses cheveux brillants dans cette atmosphère irréelle. Même la voix de l’ombre lui disait quelque chose. La demoiselle vint à maudire sa faiblesse car vu le charisme de son compagnon, elle était démunie. Mais elle ne baissa pas sa garde pour autant tandis que son regard gris se perdit dans le bleu de ses yeux. Des yeux qui la hantaient depuis ta r d’années. « Je viens lire ici. Dans l’arbre les du mausolée au fond de l’allée 6. La compagnie des vivants ne m’intéresse guère. Ils sont trop bruyants. » son ton était empli de sincérité alors qu’elle le jaugeait de son air le plus impénétrable. Et pourtant, elle sentait que quelque chose… changeait en elle.

« Je ne leur defonce pas la cage thoracique. Disons que je les déshabille de leurs peaux avec panache. Les vivants veulent connaître les causes de la mort. Car elle les effraie. Mais quand on est mort, on est mort. » Elle eut un haussement d’épaules alors que sa main descendit et qu’elle le libéra de sa menace. « Vous avez du être fort contrarié quand j’ai enfoncé ma lame dans votre travail. » Elle avait dit ceci d’une voix absente. Cela faisait presque une année qu’il lui avait ravi son innocence. « Je m’en excuserai bien mais… » Elle soutint son regard soudainement alors qu un sourire macabre étira ses fines lèvres. « Il l’avait mérité. »

Elle a toujours été macabre. Depuis sa plus jeune enfance. Comme si elle était plus morte que vivante. « Un homme comme vous ? Le questionna-t-elle. » Sa main remonta doucement sur l’avant-bras de Jeremiah alors qu’une étrange magie s’opérait entre la médecin-légiste et le croque-mort. « Et ils sont comment les hommes comme vous ? » Elle leva le nez tandis que son souffle était si proche de celui de la ténébreuse ombre. Lucille était curieuse, fascinée par cette aura qu’il dégageait. Une aura menaçante, meurtrière. Qui aurait fait fuir n’importe quelle femme sauf elle.

Elle ne frissonne même pas lorsqu’il caresse la peau de son bras mais sent que tout lui est familier. La jeune femme reste ainsi à le fixer. « Certes. » Elle battit des fils une fois, deux fois. « Je pense que j’aurai fait la même chose avec vos maîtresses si les rôles étaient inversés. » Elle leva son rasoir à mesure que sa robe découvrit davantage son bras. « Je ne partage pas. » et quelque chose lui disait que Jeremiah non plus. « Mais dites-moi quel est mon genre d’hommes ? » Elle s’approcha de lui. Plus provocatrice que jamais à mesure que ses lèvres effleurèrent sa mâchoire. Elle glisse ses doigts dans ses cheveux. En saisit la texture avant de voir qu’il la fixait sans ciller.

« Des âmes jumelles ? » Elle le fixa un moment. Lucille ne croyait pas en l’existence d’âmes sœurs. Elle préférait le terme d’âmes jumelles. « Qu’est ce qui vous fait croire que nos âmes ne le sont pas, mon amour ? Murmura-t-elle. » même le surnom lui semblait familier. Elle passe deux doigts sous son menton pour le forcer à la regarder. « Je suis quasi certaine que vos partenaires féminines devaient me ressembler avant même que nos regards ne soient croisés. » Lucille se fit douce, enchanteresse alors qu’elle caressait sa peau avec délicatesse. « De même que je choisissais les miens selon vos traits mais sans y éprouver la moindre chaleur. » Elle baissa un peu les yeux avant de fixer le sol. Gênée par sa soudaine confession. « C’est comme j’étais morte un peu plus chaque jour en attendant. » en t’attendant. Mais elle n’osait le dire. De peur du rejet sans doute. Elle avait oser prendre contact avec lui ce qui était un grand pas.

Lorsqu’il la repousse, elle bat des cils pour mieux fondre sur lui. « Tu veux que je sois à toi et à personne d’autre. » sa voix se fit plus suave. Plus rauque à mesure qu’elle sentait le souffle de l’ombre se répercuter sur sa peau. Ses mains sur ses hanches la font frissonner davantage alors qu’elle déglutit. Elle ferma les yeux, sentant qu’elle perdait du terrain alors que sa main se leva pour venir caresser sa nuque avec tendresse. Qu’elle remonta dans ses cheveux pour soupirer lorsqu’elle sentit la morsure contre son lobe d’oreille. « Parce que tu vas m’abandonner demain. » et qu’elle n’en avait pas envie. Elle voulait caresser l’éternité à ses côtés. Sentant qu’après des années d’errances parmi des vivants exubérants elle avait trouvé son égal. Mais et si la réciprocité ne s’appliquait pas ? Alors elle n’aurait plus qu’à aller s’éteindre dans un mausolée et attendre les bras glacées d’une mort qui l’emporterait vers l’éternité.




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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyDim 6 Nov - 9:39





You're hunting me in my dreams
Jeremiah et Lucille.


Je l’écoute attentivement me parler de la raison qui la pousse à venir ici chaque jour. Je ne partage pas son point de vue sur la compagnie des vivants. Après avoir passé la journée au cimetière, la seule chose dont j’ai envie est de retourner dans mon cher Lucky Nugget goûter aux joies de l’existence. D’après moi, chaque étape de la vie doit faire son temps. Nous aurons bien assez le temps de profiter de la mort lorsque nous serons allongés ici à leurs côtés. Je lui réponds néanmoins poliment, faisant preuve de considération comme se doit de le faire chaque gentleman bien né.

« C’est une occupation qui doit vous sembler bien apaisante. Il est vrai que même dans une petite ville comme Storybrooke, la vie peut parfois sembler trop bruyante. »


Cependant, je ne peux pas ignorer ce que je ressens. Il n’y a pas de plaisir à se cacher la vérité et encore moins à l’autre. Cet autre auquel nous avons l’impression d’appartenir même avant de leur connaître vraiment. Ce sentiment est rare, exceptionnel et je me réjouis de pouvoir y goûter à ses côtés.

« Toutefois, vous devriez venir goûter un jour aux plaisirs de mon établissement. Je suis certain que vous sauriez goûter au plaisir d’une soirée au Lucky Nugget. Et si la population vous dérange, nous pourrions toujours nous éclipser. »

C’est une proposition que j’aurais déjà dû lui faire depuis longtemps. J’ignore pour quelle raison je ne l’ai pas fait. Ce n’est pas mon genre de faire preuve de pudeur en matière de séduction. Peut-être devais-je attendre ce moment précis où moi-même je me sentirais prêt. Il y a tant de femmes et d’hommes que j’ai mis dans mon lit sans me soucier de mettre les formes. Mais j’aime ce qui se dégage d’elle. Ce mélange de pureté et de mystère, de violence et de douceur. Je refuse de la traiter de la sorte. Elle a un côté lugubre qui me plait infiniment. J’aime sa vision de son travail et la vision de la mort en général. Elle éveille en moi une intense curiosité en évoquant le fait qu’elle connaissait cet homme et que la raison qui l’a poussée à faire preuve de cette violence est purement personnelle. Je me doutais bien que cela cachait quelque chose.

« Et serait-ce trop indiscret de ma part de vous demander ce qu’il vous a fait pour mériter un pareil châtiment ? »

Passant au cœur du sujet, nos regards se croisant alors que nos visages sont si proches l’un de l’autre. J’aime cette alchimie qui s’opère entre nous. Le contact de son corps près du mien me fait des frissons dans le dos qui me ravissent. Je réfléchis un instant à ma réponse.

« Il vous faut un homme aussi mystérieux et audacieux que vous. Un homme qui ne craint pas de ne pas respecter les usages si cela peut lui apporter ce qu’il désire. Plus sauvage et violent qu’il ne laisserait le deviner aux premiers abords. »

Elle confirma mes dires en admettant qu’elle aurait également punis sévèrement les femmes qui m’auraient approchées d’un peu trop près. Belle, audacieuse et terriblement violente sous ses airs de petite fille. J’aime ce que je lis chez cette femme. Je veux qu’elle m’appartienne.

« Je vous avoue que l’idée de séduire d’autres femmes uniquement pour vous savoir jalouse me ravirait, ma belle Lucille. »

Je rabaisse alors mon visage, venant effleurer de mes lèvres les siennes.

« Mais vous êtes une perle rare dans ce ramassis de femmes qui ne comptent pas pour moi. C’est vrai qu’il m’est arrivé de deviner vos traits dans leur regard et l’éclat de leur cheveux. »

Je me penche alors à son oreille, joueur. Je goûte toujours avec autant de délice à cette électricité qui relie nos corps et nos âmes, comme si toutes nos conquêtes passées n’avaient eu pour but que de nous réunir. Je murmure avec tout l’érotisme possible.

« Au point d’en hurler parfois votre nom au point culminant de mes jeux charnels. »


Je l’embrasse alors aux commissures des ses lèvres et partage toujours avec elle ce souffle brûlant qui nous lie. Elle prétend que je l’abandonnerais demain, que je n’aurais pas la bienséance de la considérer comme mieux qu’une aventure d’une nuit. Je souris alors attendris et finissant par lui caresser la joue.

« Si belle, si audacieuse et pourtant si jeune… je ne peux pas te promettre toute la vie, ma colombe. Ceux qui promettent l’éternité se font rapidement rattraper par leur nature humaine. Pauvres et faillibles créatures que nous sommes. Mais je peux te promettre un lendemain car tu obsèderas toujours autant mes rêves quand tu m’auras permis de réalises mes fantasmes, j’en suis certain. »

Je pose alors mes lèvres sur les siennes, arrachant dans un souffle un baiser passionné et laissant ma langue caresser la sienne avec plaisir. Mes mains descendent le long de son corps, s’aventurant jusqu’au bas de sa robe pour caresser ses cuisses. Je m’écarte alors, ayant une idée brillante qui me traverse l’esprit.

« Viens avec moi. »

Je glisse ma main dans la sienne, l’entraînant dans un coin du cimetière. Je pourrais me retrouver dans le noir comme en plein jour. Ce royaume est le mien. Puis, après quelques minutes de marche, je m’immobilise.

« L’arbre au fond de l’allée 6, tu me disais ? »

Je la tire alors vers l’arbre, finissant par la plaquer contre son tronc certes avec plus de violence, mais elle sait à qui elle a affaire, non ? Je l’embrasse alors avec envie avant de m’écarter légèrement. Posant mon front contre le sien, j’affiche un sourire de prédateur.

« Je veux t’aimer ici, dans ton endroit préféré du cimetière. Ainsi chaque fois que tu viendras te cacher dans ton refuge tu penseras à ce moment de délice que nous avons partagé. »

Je déposais alors quelques baisers brûlants dans son cou avant de m’écarter

« Et tu viendras me supplier d’en avoir plus… toujours plus. Je veux être le seul qui obsède tes pensées matin, midi et soir. »

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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyDim 6 Nov - 13:58


w/     @Jeremiah H. Ravenswood  bebe      



« Sa beauté n’a d’égal que la cruauté qui étire ses traits parfaits de carnassier.
Un ange tombé du ciel venu pour l’entraîner au fond des enfers. »

Vila Emilia, tome 1, Elodie Faiderbe

31 octobre (outfit)


« In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What's in your head, in your head?
Zombie, zombie, zombie-ie-ie-ie, oh »

Zombie, Damned Anthem
(musique)

La nuit semble si noire pourtant éclairée par la lune qui est pleine au-dessus de leur tête. Lucille se tient face à son ombre. Gigantesque et ô combien séduisante. Elle en avait rêvé avant même de la rencontrer, il y a une année de cela. Le regard de la jeune demoiselle s’était posé sur le croque-mort alors qu’elle se tenait devant celui qui avait ravi son innocence. Le peu de pureté qui résidait en elle. Le peu de vie. Et elle n’avait pas hésité. La main avait été vive alors qu’elle aurait voulu faire comme toutes les jeunes femmes dans son état, pleurer. Ne vous méprenez pas, les larmes avaient coulé mais pas devant un parfait inconnu. La jeune femme avait plongé alors dans les abysses que représentaient son regard, ne parvenant à en déterminer la couleur. Encore là, elle devait admettre qu’il la perturbait même si elle n’en montrait rien. « Elle ne l’était pas. Avant. » Mais il y a une vie avant et après n’est-ce pas ? Comment se remettre d’un tel acte ? La jeune femme ne supportait plus qu’on la touche sans son consentement. Elle ne supportait plus de sentir les effluves d’autres parfums que le sien. Même sa famille si agaçante avait le don de la faire fuir. Elle n’en avait parlé à personne sauf à un médecin. Des cauchemars qui la tiraillaient quand elle ne rêvait pas de ses yeux bleus. « J’aimais bien sortir avant. Puis, maintenant, je préfère mon arbre. Je ne viens jamais à la lueur du jour. Je pense que c’est pour ça que vous ne m’avez jamais vu. » Il n’y avait que durant ses sorties dans les bars pour trouver un peu de chaleur qu’il pouvait la trouver. Mais même là, le contact était décevant. Lucille ancra donc son regard si clair dans celui de Jeremiah, réfléchissant à sa proposition. « Je ne connais pas l’endroit. » Elle battit des cils avant de venir poser une main sur son torse comme pour essayer de se réconforter. « Je viendrai. Après tout, j’ai un maitre des lieux à ensorceler. » Ses lèvres s’étirent dans un délicieux sourire.

Cependant, sa main commence à trembler lorsqu’il lui pose sa question. Elle ne l’ôte pas. La laisse sur le myocarde du séduisant croque-mort. La jeune femme fuit son regard. « Il… » L’assurance qu’elle avait en elle depuis qu’elle avait pénétré dans le lieu se craquèle un peu. Montrant cette fragilité qu’elle cachait sous cette couche d’assurance. « La pire des choses. » Sa voix n’est qu’un murmure à mesure que son souffle commence à lui manquer. Sa main tremble un peu plus tant elle est gênée de se laisser aller à une telle confession. « Il m’a ravi mon innocence sans mon consentement. » Lucille baissa les yeux, fixant ses pieds. Le traumatisme étant encore présent dans son si petit corps. « Laissée pour morte dans une ruelle. Et ce lâche s’est ôté la vie. » Elle aurait pu rire mais à la place, une perle transparente coula le long de sa joue juvénile. « Depuis, je ne supporte plus les vivants. » Sa main se détacha de la poitrine de Jeremiah alors qu’elle vint l’enfouir dans l’échancrure de sa robe au niveau de sa cuisse. Puis, elle en sortit le rasoir qu’elle avait rangé, le faisant tourner entre ses mains. « D’où les rasoirs pour me défendre. Même si j’ai d’autres talents qui pourraient mettre en déroute une nouvelle abomination. » La jeune femme remet son arme à sa place, dévoilant un peu de peau laiteuse. Sa main se déplie doucement pour venir à la rencontre de la joue de Jeremiah avec douceur. Le cœur de Lucille se calme peu à peu alors que ses doigts glissent sur le derme du croque-mort. Elle bat des cils, désarçonnée par le bien fou que lui procure ce contact.

Son corps se rapproche de celui de son ombre alors qu’il lui souffle son type d’homme. Lucille le regarde, captivé. Elle penche la tête sur le côté à mesure que sa main glisse dans ses boucles ébènes. « Est-ce là votre description Jeremiah ? » Elle humecte ses lèvres avant de venir mordiller l’inférieure, étirant ces dernières dans un sourire. La jeune femme se met sur la demoiselle des pieds, venant effleurer ses lèvres. Trente centimètres les séparent ainsi que toute une vie pour Lucille mais elle n’en a cure. « Je dirai qu’il vous faut une personne assez énigmatique. » Ses doigts remontent le long de sa tempe qu’elle caresse avec douceur. « Passionnée. Fidèle, il en va de la survie d’autrui. » Après tout, cela sonnait comme une évidence. Et puis elle n’avait pas besoin de le dire à voix haute pour lui appartenir. Il avait veillé à raffermir sa main spectrale sur le corps de notre petit fantôme en ôtant tous ses amants de l’équation. « Douce mais qui n’a pas froid aux yeux. Peut-être caractérielle. » Elle rapprocha son visage, effrontée. « Insoumise. » Il demanderait sans doute d’autres choses. Mais elle sent dans cette drôle d’énergie qu’elle ne se trompe pas.

La voilà qui gronde alors qu’il parle de séduire d’autres femmes. Sa main glisse subitement dans la nuque de Jeremiah où elle vient y planter ses serres, approchant son visage du sien. « Je ne pense pas, non. » Ses yeux le sondent alors que leurs souffles se mélangent. Il effleure ses lèvres et son cœur commence doucement à s’affoler. Un seul mot s’impose dans son esprit : faiblesse. Jeremiah était sa faiblesse. Elle le laisse l’envouter de sa voix si particulière. Suave, dangereusement érotique. Elle frissonne alors qu’il parle de sa jouissance, sentant son souffle se répercuter sur son derme laiteux. « ça a dû les froisser, ricana-t-elle, nous n’aimons pas que l’esprit de notre amant soit accaparé par une autre. » La jeune femme ferme les yeux, sentant ses lèvres à la commissure des siennes. Elle se surprend à en vouloir plus. A éprouver une chaleur jamais ressentie auparavant.

« I ride (I ride) the edge (The edge)
My speed goes in the red
Hot blood (Hot blood), these veins (These veins)
My pleasure is their pain
I love to watch the castles burn
These golden ashes turn to dirt
I've always liked to play with fire »

Play with fire, Sam Tinnesz
(musique)

Lucille l’écoute lui parler, la rassurer sur le fait qu’il risquerait de l’abandonner le lendemain. « Hélas, je demeure jeune il est vrai. Vois-moi comme une cure de jouvence. » Sa voix n’est qu’une caresse qui court sur la peau de Jeremiah, qui tente de le sensibiliser, de l’hypnotiser pour l’amener jusqu’à elle. « L’avantage des fantasmes, c’est que d’autres naissent une fois ceux en tête réalisés. » Un sourire dévoile ses dents de devant alors qu’il fond sur ses lèvres sans prévenir. Lucille laisse échapper une exclamation de surprise à mesure qu’elle sent que son frêle corps s’embrase au contact de son ombre. Ses mains se posent de part et d’autre de son visage à mesure que sa poitrine se colle contre le corps massif de Jeremiah Ravenswood. Sa langue vient rencontrer sa jumelle, l’apprivoiser. Le baiser pourrait durer une éternité tant elle n’a pas envie d’y renoncer. La jeune femme lui rend avec la même ardeur que celui qui l’a instillé. Son myocarde battant à tout rompre, son regard surpris d’avoir ressenti une telle ardeur, elle le laisse glisser sa main dans la sienne pour l’emmener à sa suite dans les allées du cimetière. « A côté de cette chère madame Rosenthal. » Elle comprend alors où il veut en venir alors qu’il la plaque avec dureté contre l’écorce de l’arbre. Lucille feule alors tandis que leurs bouches se rejoignent à nouveau, s’épousent à la perfection. La jeune femme sent cette électricité grandissante entre eux. Sent que son âme caresse celle aussi noire de celui qui va représenter son tourment. Pour cause qu’elle n’a jamais ressenti ça auprès de quiconque. Ce qui est assez paradoxal pour des personnes dansant avec la mort. Qu’elle, elle se sent vivante à son contact.

Lorsqu’il pose son front contre le sien, elle le fixe, une flamme dansante derrière ses pupilles argentées. Ses mains descendent le long de son dos pour venir passer sous son vêtement. Lorsqu’elle rencontre son derme, elle le sait. C’est comme si les esprits qui hantaient ses lieux venaient lui murmurer à l’oreille. Il est à elle. Elle est à lui. Un rire suave s’élève de sa gorge. « Très malin, je dois l’admettre. Tu veux hanter mon endroit préféré de ta présence. » Elle ferme les yeux sentant le souffle de Jeremiah contre le derme de son cou. La jeune femme vint planter les ongles dans la peau de son dos, le marquant. « Supplier, vraiment ? » Elle tire sur ses cheveux pour venir lui faire redresser la tête. Ses lèvres viennent s’emparer de celles de Jeremiah dans un tempétueux baiser. Son petit corps se colle contre le sien à mesure qu’elle le sent se mettre sur la même vibration que celle émise par le croque-mort. « Mon amour, ceci est une valse. Et j’ai bien peur que tu ne viennes en demander autant que moi. » Ses lippes effleurent celles de Jeremiah à mesure qu’elle les descend dans son cou. Sauf que lui s’était fait doux alors qu’elle vient planter ses dents avec une certaine sauvagerie. Elles pénètrent sa chair à mesure que ses serres s’enfoncent plus profondément dans sa peau. Relâchant son étreinte macabre, elle murmure à son oreille. « Tu es à moi tout autant que je suis tienne. Montre-moi à quel point c’est délicieux de se faire aimer de toi. » L’érotisme de la situation presque insoutenable pour la frêle créature. Car de nouveau, le serpent et le papillon se préparent à entrer dans cette danse qui pourrait les embraser tous les deux.

Car malgré les malédictions, le serpent et le papillon se ne cesseront de se retrouver.
Que leurs âmes ne cesseront de vouloir communier.
Il est son obligé.
Elle est sa destinée.





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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyJeu 17 Nov - 18:23





You're hunting me in my dreams
Jeremiah et Lucille.


A entendre ses mots, je pouvais facilement deviner que la jeune femme avait énormément souffert dans son existence. Peut-être que c’est également pour cette raison qu’elle me fascinait tant. J’aimais le mystère qui l’entourait et j’avais envie de le dévoiler, de le pénétrer et d’en acquérir tout le plaisir qu’il y avait à mieux la connaître. Je laissais un rictus discret apparaître sur mes lèvres. Étais-je encore en train de songer au mystère ? Je me rembruni cependant peu à peu, me rendant compte que ce n’était pas le meilleur des moments pour me laisser aller à un tel comportement. J’avais beau ne pas avoir une nature très empathique, cela ne m’empêchait pas de savoir m’adapter à la personne en face de moi. Surtout que là il s’agit de la belle et sauvage Lucille. Je souris cependant lorsqu’elle fit référence à mon établissement. Je ris ensuite séduit lorsqu’elle me parla d’envoûter le maître des lieux. Ce qu’elle pouvait être adorable à jouer les séductrices. Je levai la main pour caresser ses cheveux soyeux.

« Oh croyez-moi, je saurais vous faire reprendre goût à la vie. Ceux et celles qui en ont un jour franchis les portes n’ont plus jamais eu le courage de le quitter. Vous éblouirez par votre seule présence les lieux, mieux que n’importe lequel de mes joyaux. »

Elle me parla alors de ce que cet homme lui avait infligé. Une réelle lueur de compassion passa alors dans mon regard. Moi non plus je n’avais jamais été très correct avec les femmes. J’avais collectionné les maîtresses et les aventures d’un soir tout en rêvant à une autre. Mais je savais qu’il y avait des limites qu’un homme ne pouvait pas dépasser. Les malfrats de cette espèce, essayant de droguer mes clientes dans mon antre, finissaient par être bannis à jamais de mon établissement. Je ne tolérais pas que l’on puisse agresser sexuellement une femme non consentante. Je lui souris alors avenant, avant de laisser un sourire carnassier et moqueur apparaître sur mes lèvres.

« Si cet homme vous a réellement infligé un tel supplice, vous avez effectivement été bien douce dans la punition que vous lui avait infligée. Je suis navré pour vous. Voir vous faire ravir une chose si précieuse que vous ne pourrez jamais retrouver doit être un véritable supplice. »


Je perdis alors un instant mon regard dans le vide, comme si mes paroles me rappelaient quelque chose ou quelqu’un sans que je ne puisse la nommer. Un souvenir lointain comme un écho que je choisi d’écarte de mes pensées.

« Vous avez raison. Savoir se défendre est primordial dans ce monde bien cruel. »

Je ris alors, approuvant la description que je lui avais faite de l’homme qui lui fallait. Je souris encore davantage lorsqu’elle me donna une description de la compagne idéale pour moi.

« Vous n’êtes pas si loin de la vérité. Vouloir que la femme à qui je donnerais mon cœur puisse faire autant preuve de douceur de de caractère. Me croyez-vous trop exigeant dans mes choix ? »

Je l’avais lancé avec malice, sachant que la femme qui se trouvait en face de moi pouvait m’apporter tout ce dont j’avais besoin dans mon existence. J’avais beau ne pas encore très bien la connaître, il ne faisait aucun doute à mes yeux qu’elle possédait toutes ces qualités. Je l’avais rêvée depuis si longtemps. D’ailleurs je lui fis comprendre lorsque je partageais avec elle mes fantasmes. Elle m’expliqua que ces femmes n’avaient pas dû très bien prendre le fait que je puisse rêver d’une autre en partageant mes draps avec elles.

« Vous voulez la vérité… je m’en moque. En réalité, tout ce que je souhaite en ce moment c’est de savoir ce que vous pouvez en penser, vous ? »

Bien évidemment, je connaissais la réponse. Elle devait être réellement séduite par ces paroles. Voilà pour quelle raison elle se faisait aussi désirable et séductrice. J’avais tant de peine à ne pas lui sauter directement à la gorge. Elle m’amusait beaucoup et me faisait rire. J’aimais son esprit vif et la séduction qu’elle pouvait mettre dans ses paroles.

« Penses-tu réellement que je suis aussi âgé que tu le penses, ma tourterelle ? Si cela t’inquiète rassure-toi, je n’en suis pas moins vif et passionné. Surtout lorsqu’il s’agit de séduire une créature aussi délicieuse que toi. »

Je l’entraînais ensuite aux côtés de son arbre auquel elle tenait tant. C’est là que je tenais à ce qu’elle devienne mienne. Mon plus cher désir était de pouvoir hanter son esprit avec plus de passion et d’intensité que jamais. Alors que j’étais en train de la toucher et de la goûter, je l’entendis prétendre que je serais tout autant hanter par son souvenir qu’elle le serait par le mien.

« Je l’espère, ma belle. Je te désire plus que tout… je veux brûler de passion pour toi. Je suis déjà au supplice lorsque je suis loin de toi. Donne-moi l’envie de ne plus jamais me passer de toi, mon amour. »



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MessageSujet: Re: (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime.   (Lenry) You're haunting me in my dreams, in my nightmares, everytime. EmptyJeu 17 Nov - 20:51

[quote="Lucille Vila"]

w/     @Jeremiah H. Ravenswood  bebe      



« Sa beauté n’a d’égal que la cruauté qui étire ses traits parfaits de carnassier.
Un ange tombé du ciel venu pour l’entraîner au fond des enfers. »

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31 octobre (outfit)


« In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What's in your head, in your head?
Zombie, zombie, zombie-ie-ie-ie, oh »

Zombie, Damned Anthem
(musique)

Lucille était captivée par ses yeux bleus. Elle avait toutes les peines du monde à s’en détacher. La jeune femme avait conscience qu’elle devrait avoir peur de lui. Dans le fond, quel genre de cinglé suivait une jeune femme dans la vingtaine dans un cimetière ? Elle ne cille pas cependant, incline la tête alors qu’elle a un sourire en coin. « Pourquoi ai-je l’impression que vous ne parlez plus de votre établissement, très cher ?! » Après tout, Lucille comptait bien le séduire et n’avait aucune intention de quitter à la fois le séduisant croque-mort et cet endroit si chaleureux qu’il décrivait. Cependant, elle ne put s’empêcher de le fixer avec un certain défi dans ses prunelles argentées. Un homme avec un charisme comme le sien, il fallait pouvoir le tenir. Car à coups sûrs, il finirait par se lasser d’elle. Comme tous les psychopathes.

Cependant, elle part assez loin dans ses souvenirs lorsqu’elle vient lui narrer ce qu’elle a vécu. Lucille manque de revivre la scène. et sans réellement s’en rendre compte, elle se dirige vers Jeremiah et colle son corps contre le sien. Comme si elle était polarisée pour finir vers lui. L’étreinte ne devrait pas avoir lieu, elle qui le connait si peu. Et pourtant sa main valide remonte doucement dans le dos de son séduisant compagnon alors qu’elle ferme les yeux un instant. Elle ne saurait définir son odeur, pourtant si familière alors qu’elle finit par redresser le nez pour venir passer sa main le long de sa tempe avec une douceur inattendue. « S’il avait encore été en vie, je lui aurai arraché ce qui faisait de lui un homme. » Dans son regard juvénile passe un éclat meurtrier alors qu’elle rompt la magie pour s’éloigner. « J’ai tenté de chercher un peu de chaleur ailleurs. De… de revivre mais je n’y suis pas parvenue. » Elle frémit en repensant aux lèvres de ses porcs sur sa bouche avant d’avoir une moue dégoûtée. « Vous avez envoyé des innocents à l’hôpital. Ils ne m’ont rien faits. » La voilà qui porte la main à son flanc, sort son rasoir qu’elle fait briller au clair de lune. La lame scintille d’un éclat irréel alors qu’elle le regarde. « Plus personne ne me touchera sans mon consentement. »

« je ne pense pas non. C’est bien de savoir ce qu’on veut. Je dirai que je veux un homme fidèle. Aussi sombre que moi. Qui n’a pas peur de dormir avec une femme en proie aux cauchemars qui a la peau aussi froide que la mort. » C’était presque chimérique selon elle car qui voudrait d’une jeune femme aussi dérangée ? « Ah et qui veut au moins un enfant. » Elle établit là une liste précise même si elle mentionne pas l’engagement matrimonial. « Si vous criez un autre nom que le mien, je vous la coupe. Voilà ce que j’en pense. » Elle a un rictus carnassier sur le visage avant de secouer la tête. « Je doute d’être une bonne maîtresse ceci dit. » Elle s’avance vers lui et se plante en face de Jeremiah alors qu’elle le regarde, provocante. « Il va falloir m’enseigner. » Sa voix se fait plus basse, veloutée, tentant de le séduire alors qu’une lueur vient briller dans son regard, le désir. Elle relève un peu la tête, une mèche de cheveux retombant en travers de sa gorge pour cacher la naissance de sa poitrine.

« Je dirai que t’as le double de mon âge. J’ai 20 ans donc tu dois en avoir 40. » La voilà qui laisse sa main remonter le long du bras de celui qui commence à devenir son centre de gravité alors qu’une décharge la transperce. Elle sent ses lèvres se perdre dans son cou, laissant ses doigts glacés caresser la nuque de Jeremiah. « Il va me falloir des preuves, mon amour*. Je ne voudrais pas te malmener avec ma fougue. » Le désir commence doucement à s’installer dans son corps alors qu’il l’entraine vers un arbre et la plaque avec dureté contre ce dernier. Elle sent que son corps s’éveille, que son cœur bat à un rythme anormal. Elle approche alors son visage du sien pour venir effleurer ses lèvres. « Ce que tu veux… c’est mon cœur, murmure-t-elle, et que je t’appartienne. » La jeune femme mord sa lèvre inférieure avant de descendre ses lèvres dans le cou de Jeremiah. « Tu me veux, prends-moi. »


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My speed goes in the red
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My pleasure is their pain
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