Le chien est le meilleur ami de l'homme - Feat Perséphone

w/       @Hunter G. Inferno  

L’été.
Évidemment.
Comme si vivre avec Delya pendant deux ans n’avait pas suffi, Perséphone avait réapparu en été avec la progéniture qu’elle avait eu avec Hadès à Storybrooke. Et aucun moyen de se rendre aux Enfers tant que l’automne ne serait pas revenu. Bien qu’elle fut contente d’avoir retrouvée ses souvenirs et son statut divin, elle était mécontente d’être séparée de son époux. Déjà que durant la malédiction, ils avaient été des étrangers l’un pour l’autre ; voilà que maintenant, elle devait vivre encore quelques mois sans lui. Peu était au courant de l’amour sincère qui liait les deux divinités pourtant si opposées. Mais la séparer du dieu était comme lui arracher un morceau de son cœur. Heureusement pour elle, elle avait toujours ce qu’ils avaient eu de plus beau à Storybrooke. C’est-à-dire leur enfant. Elle n’avait aucune nouvelle des enfers ou très peu via Hermès. Ce dernier n’avait pas manqué de venir lui rapporter à quel point Hadès fut furieux de constater l’absence de son épouse une fois la malédiction levée. Mais il était comme ça, il avait ses humeurs.

Alors qu’elle était assise dans la forêt, la jeune divinité entreprit de faire pousser des fleurs pour son chérubin qui tenait un peu trop de son père à son goût. Depuis qu’il n’était plus là, leur enfant n’en faisait qu’à sa tête. Elle aurait cru qu’il aurait été mortel puisqu’il avait été conçu dans un endroit dépourvu de magie. Mais, il commençait à manifester des pouvoirs. Ou alors, la paresse de la blondinette faisait que son enfant disparaissait en se servant de ses jambes. Elle se redressa donc, sentant qu’il avait une fois de plus semée sa propre mère avant de se dire qu’une partie de cache-cache ne serait pas une mauvaise idée. Où se cachait donc cette petite divinité infernale ? Sa chevelure parée de fleurs, sa robe de soie légère, elle commençait à chercher sans réellement s’inquiéter lorsque des effluves familiers lui assaillirent les narines. « Cerbère ? » Elle avait assez cotoyé le gardien des enfers pour en reconnaitre le parfum. Que faisait-il ici ? Est-ce qu’Hadès l’avait envoyé pour qu’il la ramène de force -pas vraiment, elle se laissera faire- troublant la paix entre les Dieux ? La jeune femme s’avança donc en suivant l’odeur avant de tomber sur son enfant qui était caché derrière des pierres. « Arrête de me faire peur comme ça. Tu sais bien que Papa ne viendra pas. » il est retenu. Par ce pacte qui selon elle n’avait plus lieu d’être. Elle allait s’éloigner lorsqu’elle entendit son nom chuchoté avant de se tourner vers un homme. Qu’elle ne connaissait pas. « Oui ? » Inclinant la tête, elle le regarda alors que l’enfant tendit les bras vers le nouveau venu. « Pardonnez-moi mais… qui êtes-vous ? » Elle le fixait de ses grands yeux de biche avant de voir qu’ils étaient non loin d’un village. Sans doute était-ce un mortel qui priait sa divinité ? Quoique… Vénérer les anciens Dieux n’avait plus lieu d’être. Puis, il y avait toujours cette odeur de Cerbère qui flottait dans l’air. « Vous devriez vous mettre à l’abri, monsieur. Il y a un danger qui rôle dans le coin et je crois qu’il est venu pour nous. » Car après tout, que ferait le gardien des enfers ici si ce n’était pas pour la ramener par la peau des fesses avec le troisième enfant du dieu des morts ?