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 (Eugène) we're breakin' free

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MessageSujet: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptySam 16 Juil - 0:18


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Les soirées. Lana savait qu’elle en faisait trop. Qu’elle aurait dû lever le pied mais l’année était finie et donc elle s’ennuyait, seule dans son appartement. Ce dernier n’avait pas encore été meublé et elle attendait toujours que les flics se bougent pour retrouver la trace de son ex et ainsi de tout son équipement. Donc en bonne étudiante qui avait réussi son année haut la main, elle s’était rendue à cette soirée où elle avait trainé une copine à elle. La blondinette avait enfilé sa plus jolie robe -enfin l’une de ses plus jolies robes-, mis ses plus belles baskets -faut pas déconner- et relevée ses cheveux en une demi-queue que tout le monde qualifiait d’adorable. Comme si elle était capable d’être autre chose. Et puis de toute façon, il n’y avait que des nazes dans cette soirée. Les mêmes visages, la même musique, les mêmes nanas qui piaillent devant les mêmes mecs qui se contentent de rouler des muscles. La jeune femme était saoulée. Il n’y avait que ça a faire. Donc elle eut le rôle de guet « au cas où les keufs se ramèneraient » et avait piqué une bouteille d’alcool ainsi qu’une poêle pour finir dans un arbre.

Elle était couchée et chantonnait la chanson qui passait dans le fond. Un vieux remix de Beyoncé lorsqu’elle vit des gyrophares au loin. Merde, les voisins avaient appelé pour tapage nocturne. Elle la voyait, la vieille, de son perchoir qui fixait la jeune femme avec curiosité. Elle leva son arme pour la saluer avant de se retenir quant au fait de lui faire un geste moins gracieux. Puis, Svetlana noua ses petites jambes autour de la branche avant de se balancer vers la tête en bas. Ainsi, elle se retrouvait à faire barrage devant les deux officiers alors que son regard rencontra de très bons yeux noisette. Elle étira ses lèvres couvertes d’un rouge Bordeau en un sourire avant de battre des cils. Son arme se posa sur le torse du plus grand. « Hep, hep, beau gosse, le mot de passe ? » Elle avait conscience qu’ils s’agissaient de flics mais elle comptait sur ses grands yeux clairs pour faire le taff pendant que ses potes (enfin avec des guillemets) faisaient disparaitre les preuves compromettantes. Sans doute un peu de marijuana bien qu’elle n’en soit pas consommatrice. « Qu’est-ce qui me dit que vous n’êtes pas… »

Crac

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle vint atterrir au sol dans un bruit sourd. Ok donc pour la classe, on repassera. Lana se met donc debout avant de voir que les deux gars sont immenses. « Me voilà de retour au pays des géants. » Il devait y avoir quoi ? Trente centimètres entre eux. « Bon, qu’est-ce qui me dit que vous n’êtes pas des strip-teaseurs venus pour… Mais elle est pour quoi cette soirée déjà ? » Elle se tourna vers une meuf qui clopait à côté. Et qui haussa les épaules. Ok, on est pas aidés quoi. Elle tourna son visage d’ange vers les deux gars avant de leur faire un sublime sourire, qu’elle espérait enjôleur.






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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptySam 16 Juil - 19:03

We're breakin' free ft @Svetlana Beaulieu

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Eugene était comme chaque toujours au travail. Il y passait le plus clair de son temps sauf quand il sortait avec son ami Colin. Mais ce dernier était en proie à des tourments sentimentaux ces derniers temps et n’était pas vraiment de bonne compagnie. Non pas qu’Eugene n’aimait pas écouter son ami se plaindre de l’attitude de son amie, mais Eugene n’en pouvait plus de le voir se voiler la face. Il aimait clairement cette Penelope mais il semblait clairement aveugle à la vérité. Sans oublier qu’Eugene n’était pas doué pour exprimer ses sentiments alors pour expliquer ceux des autres. Non, ce n’était vraiment pas une position dans laquelle il aimait être. Ce soir encore, il n’y avait pas beaucoup d’animation. Storybrooke était une ville plutôt calme, donc agréable à vivre pour les habitants. Sauf que lorsqu’on était officier comme lui, on avait besoin d’action sinon on s’ennuyait.

Adossé à son fauteuil, Eugene revoyait certains dossiers des précédentes affaires non résolues pour faire passer le temps. On ne sait jamais, peut-être avait-il loupé quelque chose. Il commençait vraiment à se dire qu’il allait rentrer plus tôt lorsqu’un de ses collègues entra dans son bureau « Hey Fitz, en route ! ». Il eut un moment d’excitation « On a affaire à quoi ? » questionna-t-il. « Tapage nocturne. Apparemment des jeunes font la fête un peu trop fort ». Génial…Comme s’il avait besoin de faire du baby-sitting auprès de gamins irréfléchies. Il n’avait jamais été rebelle et ne comprenait pas cette envie de braver les interdis. Et il avait raison. A peine étaient-ils sortis de la voiture qu’ils furent accueillis par une drôle de demoiselle qui pendait tête en bas d’un arbre avec…une poêle. Sérieusement ?

« Il me semble que le mot de passe c’est : Bougez de là ! » s’exclama-t-il avec un ton arrogant. La providence l’aida puisque la branche à laquelle elle se balançait céda sous le poids, qui semblait particulièrement léger de la jeune femme. Il ne put s’empêcher d’étouffer un rire alors que son collègue émit un mouvement pour aider la pauvre fille. Celle-ci se releva rapidement, tendant de les séduire avec un regard enjôleur qui ne marchait absolument pas sur Eugene. Il connaissait bien trop cette technique qu’il utilisait lui-même parfois.

« Officier Fitzherbert » lui répondit-il en sortant sa plaque. Il jeta un coup d’œil aux alentours. Certes il y avait du bruit mais de là à se plaindre pour tapage nocturne. « Posez votre…je ne pensais jamais devoir dire ça. Posez votre poêle et conduisez-nous aux hôtes de la soirée, mademoiselle ? » Il voulait connaître son nom.


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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptySam 16 Juil - 21:59


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Svetlana a toujours été une originale. Depuis qu’elle savait pour son cœur, elle avait essayé les pires conneries possibles et inimaginables. Mais après la perte de son amie, la demoiselle s’était rangée. Et donc bien qu’elle participait aux soirées, elle restait souvent dans son arbre avec une bouteille à réfléchir au monde. La jeune femme aimait particulièrement les étoiles, les observer pendant des heures et les compter. Bien sûr, elles étaient trop nombreuses mais ça passait le temps. Si bien que lorsqu’elle vit des gyrophares, elle aurait pu pousser un cri d’alerte pour faire passer le message mais à la place, elle décida d’intercepter les deux officiers. L’un d’eux semblait amical tandis que l’autre… Le plus grand, elle lui aurait sans doute collé un coup de poêle sur la tronche. Mais à la place, elle lui servit un sourire. « On dit s’il te plait. » Quelle insupportable petite peste quand elle s’y mettait. La jeune femme le défia du regard, plongeant dans ses iris en parfait contraste avec les siennes. Avant de se retrouver par terre.

Décidément, elle faisait toujours des entrées fracassantes. Se redressant du haut de son mètre cinquante, elle fixa les deux mecs. De nouveau, le muet semblait se retenir de rire. « Officer sourire d’enfer plutôt, lui fit-elle remarquer, vous avez un sourire charmant officier. » Puis, elle fit un clin d’œil à l’autre avant de poser sa main sur l’insigne qu’il lui tendit. Avant de le prendre, le glisser dans son soutien-gorge et partir en courant. Puisqu’il avait été mal élévé, autant s’amuser un peu. Et ça lui fera pas de mal.

De petite carrure, elle n’eut aucun mal à se faufiler dans la foule qu’il y avait à l’intérieur avant de grimper sur un tabouret, puis sur le bar d’infortune. Ok, ça ne tiendrait pas longtemps à coups sûrs. La vérité étant qu’elle n’avait aucune idée d’à qui était cette maison. Elle n’avait fait que venir et donc répondre à la bouche à oreille. Mais elle s’amusait bien. On lui tendit un micro qu’elle alluma. « Hého… » Le bruit continuait. « Que tout le monde se la ferme. » Silence le plus total. Elle avait beau avoir une poêle en guise d’armes, elle avait aussi un fort tempérament. « les propriétaires de la Honda sont priés de la bouger. Ah nan c’est pas ça pardon… » Éclats de rire. Elle aurait du faire du standing dans une autre vie. « Les propriétaires de cette somptueuse demeure sont attendus par officier beau-gosse et croque-mort là-bas. Apparemment, vous faites trop de bruit. » Puis, elle souffla un baiser à officier sourire d’enfer avant de jeter le micro au DJ et de s’asseoir sur le comptoir, piquant une bouteille au passage.

S’il voulait son insigne, il avait qu’à venir le chercher.






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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyDim 17 Juil - 11:59

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Lorsqu’il la vit attraper sa plaque et partir en courant à l’intérieur de la maison, Eugene se dit qu’il aurait mieux fait de rester au poste du Shérif. Cette fille avait décidé de lui prendre la tête et il ne trouvait en rien son attitude drôle. Il se frotta les tempes dans un geste d’agacement en soupirant, lançant un regard à son co-équipier qui lui, trouvait cela énormément drôle. « Ok, on a affaire à une gamine qui cherche de l’attention » dit-il tout haut plus pour lui-même que pour son collègue. Bien, il allait devoir récupérer sa plaque quoiqu’il arrive, mais tout en restant professionnel. Il suivit la jeune femme sans pour autant courir, ne prêtant nullement attention aux jeunes qui le regardaient surpris. Un flic qui rentrait sans leur hurler de baisser le son, c’était inhabituel.

La voilà qui montait sur le bar, arrachant le micro au pauvre DJ qui se demandait bien qui était cette frêle jeune fille aux cheveux d’or. Se plantant au milieu de la pièce, il croisa les bras et la regarda déblatérer son speech, qu’elle trouva drôle apparemment. Eugene laissa échapper un rire sarcastique quand elle s’assit sur le bord du bar avant d’attraper une bouteille, d’un air provocateur. Son mètre 84 lui permit de la rejoindre en deux enjambés, personne ne leur prêtait attention. Plaçant ses bras de chaque côté pour ainsi l’empêcher d’envisager une évasion, il se pencha légèrement pour que leurs visages ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Il étira ses lèvres en un sourire charmeur. « Écoute ma jolie. Je sens bien que tu as envie de t’amuser et d’attirer l’attention, mais j’ai d’autres choses à faire que de courir après une gamine. Alors… » Eugene s’inclina un peu plus, arracha la bouteille qu’elle avait entre les mains pour la poser sur le bar, son autre main lui relevant le menton pour qu’elle le fixe droit dans les yeux.« Sois-tu me rends ma plaque maintenant sans faire d’histoires, sois je vais devoir employer la force. Et crois-moi, tu n’en auras pas envie. »

Bien entendu, il était clair qu’elle allait lui répliquer une phrase à la noix. Aussi bien ne lui laissa-t-il aucune chance. D’un geste rapide et précis, il l’attrapa par la taille et la hissa sur son épaule comme on porte un sac à patates. Il traversa une foule hilare de jeunes étudiants saouls pour se diriger vers l’extérieur. « Admire bien mon postérieur » s’amusa-t-il à lui répondre pendant qu’il la balançait de gauche à droite. Une fois à l’extérieur, il la fit glisser un peu plus dans son dos pour qu’elle soit bien à la verticale, la retenant par les pieds et il se mit à la secouer comme un prunier jusqu’à ce qu’il entende le son de sa plaque heurtant le sol. Une fois à l’extérieur, il la fit glisser un peu plus dans son dos pour qu’elle soit bien à la verticale, la retenant par les pieds et il se mit à la secouer comme un prunier jusqu’à ce qu’il entende le son de sa plaque heurtant le sol. Eugene lui prit le poignet qu’il serra fermement. « Vous venez de faire un outrage envers un officier mademoiselle. Apparemment, vous avez envie de passer une petite soirée en cellule non ? » Le jeune officier ne rigolait plus. Il avait d’autres choses à faire que de jouer les baby-sitters.


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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyDim 17 Juil - 15:39


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Svetlana a toujours eu un caractère un peu volage. Très enthousiaste. Alors, elle voulait juste faire une blague à l’officier. Debout sur le bar, elle fait rire l’assemblée comme à son habitude avant que les propriétaires des lieux ne se manifestent pour aller parler aux lieutenants. Puis, elle s’assoit donc sur le bar avant de prendre une bouteille pour commencer à boire une gorgée. Évidemment, si on y regardait de plus près, la bouteille était sans alcool. La jeune femme savait s’arrêter et en plus, cela serait bientôt l’heure de prendre ses constances et ses médicaments. Elle avait sa fiole dans ses poches au cas où. La demoiselle allait tirer sa révérence lorsque le policier revint vers elle pour exiger son badge. « Tu peux pas te détendre ? » Elle le fixe, éberluée car ce n’est qu’un badge. Il y avait pire dans la vie. Comme le fait que les policiers n’aient pas levé le petit doigt quand son ex-compagnon lui avait pris toutes ses affaires. Et elle se retrouvait à devoir tout racheter. La jeune femme passa une main dans ses cheveux avant de lui sourire. « On dit s’il te plait. » C’était la seconde fois qu’il lui manquait de respect. Alors, elle croisa les bras sur sa poitrine avec un air de défi.

D’un geste, il la souleva de terre pour la coller sur son épaule et Lana resta sans voix. La jeune fille devait descendre et vite. Son rythme cardiaque commença à s’envoler lorsque soudain, il se mit à la secouer la tête en bas. Un hurlement de terreur propre sortit de sa gorge à mesure qu’il continuait à la secouer. Et tout vola. Son portable qui s’explosa au sol. Son porte-monnaie avec ses pieces d’identité. Et sa fiole de médicament. Lorsque sa plaque tomba, il la remit sur ses pieds pour lui attraper le papier. La respiration sifflante, les larmes aux yeux, Svetlana tenta de se dégager. « Lâchez-moi. » Elle en avait même perdu sa poële dans la course. Continuant de se débattre, son cœur se mit à douloureusement battre dans sa poitrine.

C’est là qu’ils arrivèrent en courant. Ses amis. « Lâchez-la. Vous faites un abus de pouvoir. » Avoir des amis en droit, cela pouvait aider. Lana continuait de tirer sur son poignet qui émit un craquement sinistre alors qu’elle peinait à calmer son cœur. « Lana, ils sont où ? » Ses médicaments. Bien entendu. Elle déglutit. « Je… Je… ils sont tombés. » L’un de ses amis leva la main pour partir en courant. Il y avait une fiole de secours dans sa voiture. « Elle est cardiaque, putain. » La jeune femme tituba pour tomber au sol. « Déjà vous faites rien quand on lui pique toutes ses affaires et ensuite, vous l’agressez. Si vous voulez quelqu’un en taule, vous allez devoir tous nous prendre. Espèce de pauvre con. Elle vous faisait juste une blague. » Il passa une main dans son dos et elle lui fit signe d’y aller. Après tout, elle parviendrait à se calmer en attendant ses médicaments. La demoiselle, tête basse, tendit ses poignets sans un mot. Qu’il l’arrête donc si ça pouvait lui faire plaisir. Elle n’était plus à un cheveu près concernant la cruauté des forces de l’ordre de Storybrooke.







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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyDim 17 Juil - 21:29

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Il vit alors une horde de jeunes accourant vers eux. Instinctivement, il lâcha son poignet en les regardant incrédule. De l’abus de pouvoir ? Vraiment ? Et elle qui provoquait un officier en lui volant son badge pour le placer dans un endroit plus qu’improbable pouvant mettre en péril sa carrière ce n’était pas de l’abus non plus. Il leur lança un regard noir. « Et votre ami qui vole un insigne d’officier ce n’est pas de l’abus ? » Répliqua-t-il. Ils ne surent quoi répondre. C’est alors que l’un d’entre eux posa une question qui intrigua le jeune homme. De quoi parlait-il ? Soudain, il vit la jeune fille tituber et s’effondrer au sol, d’instinct, il tendit une main pour la rattraper, mais il fut devancé par un de ses amis.

« Pardon, mais je ne suis pas censée savoir qu’elle est cardiaque. Ce n’est pas marqué sur son front. Et elle se balançait sans problème tête en bas sur une branche il y a quelques minutes. » se justifia-t-il tout en jetant des coups d’œil inquiet à la jolie blonde. Il ne pouvait pas nier qu’elle était jolie, bien que très agaçante. Eugene était rigide mais pas aveugle. « De quoi parlez-vous ? Je peux vous dire que si j’avais été en charge de cette affaire, votre amie aurait retrouvé ses affaires » affirma-t-il. Oui, il détestait l’injustice et se faisait un devoir de mener à bien chaque enquête qu’il se voyait confier. Il se pencha pour vérifier si l’état de santé de la jeune femme se dégrader. « Mademoiselle, ça va ? » Elle se contenta de lui tendre les deux mains, comme si elle se rendait.

Eugene ne put s’empêcher d’éclater de rire en lui repoussant gentiment les mains. « Voyons, je ne vais pas vous passer les menottes. En revanche, nous allons nous rendre à l’hôpital. Par précaution. » L’ami de la jeune femme s’approcha, lui tendant une fiole. Eugene l’aida à se relever en passant un bras autour de sa taille. Il jeta un regard à son collègue qui lui fit signe d’y aller, il allait appeler une autre patrouille pour rentrer. Il installa la jeune femme sur le siège passager avant de prendre place et de démarrer la voiture. « Au fait, je m’appelle Eugene. »

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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyDim 17 Juil - 21:52


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Svetlana le savait, qu’elle était imprudente. Et encore, depuis le trépas de sa meilleure amie, elle s’était considérablement calmée. Alors que le lieutenant lâcha son poignet, elle le massa avec douceur alors que toutes couleurs quittaient son visage déjà bien pâle. Elle vit un de ses amis prêt à en découdre mais elle posa une de ses petites mains sur son torse avant de lui faire un signe de la tête. Svetlana était drôle, c’est vrai mais elle savait quand se stopper. et le fait qu’elle se soit faite suspendre la tête en bas et secouer comme un prunier, lui avait fait la peur de sa vie. Il suffisait de voir désormais son petit être qui tremblait alors que la tête continuait à lui tourner. Alors que l’officier vendit la mèche concernant le fait qu’elle se soit balancée tête en bas, des regards inquisiteurs se tournèrent vers elle. Donc elle se retrouva à rentrer la tête dans les épaules. « C’est son truc, les arbres. On la met au guet car c’est la plus petite, expliqua l’un des plus grands. » Il est vrai qu’entre tous les garçons, elle faisait l’effet d’être un être humain miniature.

Puis alors que l’un d’eux partit en courant, le dernier comparse fixait l’officier de police avec un mépris pas possible. « Son ex petit-ami lui a volé toutes ses possessions. Les seuls trucs qu’il lui reste sont une poêle et son caméléon. » Il finit par reporter son attention à Svetlana qui était dorénavant au sol, ses grands yeux clairs perdus dans la vague. « Elle est où ta poêle ? » Elle haussa les épaules, continuant de tousser comme si elle avait inhalé trop de fumée. Elle recommença un peu et son pote se pencha à sa hauteur. « Je vais te la retrouver sinon on t’en achètera une autre. » Il passa une main dans ses cheveux presque blancs avant de quitter l’officier et la canadienne qui restèrent sur place un moment. Lorsque le policier lui demanda pour son état de santé, elle acquiesça tout en continuant de tousser. C’était un mensonge mais elle ne voulait pas lui faire plus perdre plus de temps que nécessaire.

« ça va » Elle voulut se remettre debout mais toussa de plus belle. Lorsqu’on lui ramena sa fiole de médicaments, elle sut que cela ne serait pas suffisant. Durant les ruades imposées par le lieutenant, elle avait eu le souffle coupé. Il lui fallait sa Ventoline, qu’elle ne prenait jamais. Une main de l’officier sourire d’enfer autour de sa taille, elle ne put se retenir de tressaillir avant de lever le regard vers lui. Il pourrait être beau s’il se détendait un peu. Posant sa tête contre la vitre, elle ferma les yeux. « Svetlana. Mais on m’appelle Lana. » Massant sa poitrine, elle fixait le paysage qui défilait. « Je veux pas retourner là-bas. La dernière fois, on m’a enfermé pendant sept mois. » Il y a un an de ça. « Je ne suis navrée d’avoir volée votre insigne, Eugène. C’était juste… une blague. » Elle était fatiguée, trop fatiguée pour le coup. C’est là qu’elle se rendit compte que tous ses effets étaient restés sur place. Sauf. Elle fouilla dans sa chaussette pour en sortir son assurance et sa carte d’identité. Elle n’avait perdu que son permis dans l’histoire. « c’est une tentative de séduction de balancer les nains de jardin comme s’ils étaient des niffleurs ? Je vous rassure que j’allais vous rendre votre badge. Il fallait juste dire… » Un nouveau toussotement affreusement sifflant vint rompre sa phrase. « un s’il vous plait. » La demoiselle risqua une œillade vers Eugène donc avant de lui faire un sourire beaucoup plus timide.








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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyLun 18 Juil - 19:41

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Le nom de cette petite enquiquineuse était donc Svetlana. Il aimait bien ce prénom, il trouvait qu’il lui correspondait parfaitement. Tout comme elle, il était unique. Il quitta quelques secondes la route des yeux pour poser son regard sur elle en étirant ses lèvres dans un sourire assez rare chez lui. « Enchanté Lana. » Il observait du coin de l’œil son état et lorsqu’il évoqua la possibilité d’aller à l’hôpital, il la sentit se raidir. De toute évidence, Lana n’était pas une fan de l’hôpital et il ne pouvait que la comprendre. Qui aimait aller à l’hôpital franchement ?

« Pourquoi vous a-t-on enfermé sept mois ? Si vous souhaitez me le dire bien entendu. » se justifia-t-il. Elle n’avait pas besoin de lui dire si c’était un sujet délicat. Clairement, elle ne souhaitait pas y retourner et si elle était cardiaque, elle devait certainement avoir ce qu’il fallait en cas d’urgence. Mais il se doutait qu’elle ne fût pas du genre à avoir tout sur elle. Ils s’arrêtèrent à un feu rouge. « J’accepte vos excuses Lana. Cependant, il y a des blagues à faire et d’autres à ne pas faire. Vous auriez pu tomber sur un officier bien moins compréhensif ». Et il savait de quoi il parlait. Il avait vu des personnes se faire jeter en cellule pour moins que ça. Oui, il aimait l’ordre et prenait son travail au sérieux, mais il ne l’aurait jamais jeté en prison. Il tentait juste de lui faire peur.

« Si vous n’aviez pas commencé, je n’aurais pas eu besoin de vous balancer dans tous les sens. Parfois ma chère, il faut savoir s’arrêter quand il le faut. » Elle manquait clairement d’éducation selon lui. Oui, il aurait pu dire « s’il-te-plaît » mais il n’était pas en tord alors il n’avait pas jugé utile de l’écouter. « Hum… Je sens bien que vous ne voulez pas aller à l’hôpital. Avez-vous besoin d’un médicament spécial qui se trouve chez vous ? Je veux bien ne pas vous amener à l’hôpital si vous me laissez vous raccompagnez chez vous pour m’assurer que vous allez bien. Et vous pourriez me raconter cette histoire d’ex qui vous a volé vos affaires. » Il se sentait coupable qu’elle soit malade et vous l’aidez du mieux qu’il le pouvait.

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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyLun 18 Juil - 20:06


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Svetlana se laissa aller à poser sa tête contre la vitre. Elle était fraiche et cette température lui fit du bien. Cependant, ses doigts ne cessèrent de tressauter des suites de sa nervosité. Lana avait toujours eu une sainte horreur de l’hôpital. Depuis qu’on lui avait diagnostiqué cette insuffisance cardiaque, elle y avait passé le plus clair de son temps. Et quasiment une année. « J’ai… » Allait-elle réellement raconter sa vie à l’officier Eugène ? La jeune fille osa une œillade vers le conducteur avant de voir qu’il souriait ? Elle prit donc une profonde inspiration. « J’ai un passif familial compliqué. Mais disons que j’ai un peu trop tiré sur la corde et on a dû m’hospitaliser à cause de mon cœur. J’y suis restée sept mois. » Son ton n’était ni grave, ni trop joyeux. Délicat, très doux comme si elle essayait de faire passer cette pilule sans réellement y mettre de la gravité. « Je me suis faite une amie et elle est décédée alors que j’ai survécu. Depuis j’ai peur de ce genre d’endroits. » Les endroits où la mort pouvait vous faucher à chaque instant. Elle chassa la larme qui avait commencé à pointer le bout de son nez avant d’émettre un petit rire.

Les excuses faites, elle ne put s’empêcher de rouler des yeux avant de se décoller de la vitre. « Ah oui ? » Elle le fixait. Maintenant, très proche alors qu’elle posa sur lui ses grands yeux clairs. « Quelque chose me dit que vous ne devez pas vous amuser souvent, je me trompe ? » Elle pose doucement sa main sur celle d’Eugène avant de lui faire un sourire. « Il faut se détendre Officier Eugène, on n’a qu’une vie. » Et ainsi, il verrait peut-être les blagues de la jeune fille d’un meilleur œil. Elle retira ses doigts pour les poser sur sa propre cuisse, secouant la tête. Lana se pinça les lèvres face à cette soudaine familiarité mais elle a toujours été comme ça. A flirter dans les moments graves pour essayer de désamorcer la situation.

« Mais d’où on secoue les gens comme ça déjà ? Je suis sure que vous l’avez fait uniquement parce que je fais 1m50. Si j’avais fait 20cm de plus, vous auriez été plus courtois. C’est de la discrimination envers les petits, lieutenant Eugène, plaisanta-t-elle. » Puis elle se remit à tousser, mettant sa main devant sa bouche tout en prenant ses distances pour ne pas l’incommoder. « Oui, j’ai ce qu’il faut. » Elle se mit à respirer de manière plus laborieuse avant de fermer les yeux pour souffler un bon coup. « Je sens que vous serez la perte de mon myocarde, dit-elle avant de rire. » Puis, la jeune fille se mit à lui indiquer la direction de son appartement. Qui était presque vide désormais. Vu que presque tout lui avait été dérobé. « Je ne voudrai pas vous prendre votre temps alors que vous êtes en service. Vous avez mieux à faire que de vous occuper d’une « gamine » à moitié en train de claquer ? » Elle lui servit un sourire en coin avant de se pencher. Nouvelle proximité. « Si vous venez avec moi, je vais devoir vous montrer les examens que vous allez devoir faire. Ça risquerait d’être un petit peu trop… » Elle leva doucement sa main pour venir effleurer la joue du bel officier. « Intime pour vous, jeune lieutenant. Quant au cambriolage, j’ai déjà tout expliqué à vos collègues. » Elle se mit à battre des cils avant de se redresser et déposer un baiser sur la joue du policier en guise de remerciement. « A vous de voir très cher. Rassurez-vous, je ne prendrai pas votre vertu. Un officier m’a cassé pour la soirée. » Elle rit à nouveau et à chaque fois, on aurait dit le son d’un millier de clochettes. Puis, elle sortit de la voiture avant de lever son pied de sa chaussure pour en sortir sa clé. Pas si débile que ça quand elle le voulait la jeune blondinette.








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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyMer 20 Juil - 19:37

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Eugene écouta la jeune femme expliquer brièvement les raisons ayant provoqué une telle peur des hôpitaux. On avait tous un passif plus ou moins difficile et il était bien placé pour connaître ça. Il était officier et pourtant il détestait se rendre en prison, les souvenirs de parloirs auprès de son père biologique étant toujours présent au fond de lui. Mais lui, à l’inverse de Lana, n’avait perdu personne de sa famille ou de proche comme elle. Il devait concéder qu’elle avait probablement eu une vie beaucoup plus dure que la sienne.

Il eut un léger sursaut de surprise lorsqu’elle posa sa main sur la sienne. Eugene avait quelques difficultés avec les contacts physiques et ne s’en cachait pas. Il le disait à qui voulait bien l’entendre. « Détrompez-vous, mademoiselle Lana, je m’amuse. Simplement pas de la même manière que vous certainement. » lui répondit-il avec un air faussement choqué. « Vous attendiez vous à ce que je sois l’un de ces officiers qui passe son temps à rire et manger des donuts ? » plaisanta-t-il. Lorsqu’elle retira sa main, Eugene se sentit beaucoup mieux. Il ne savait pas pourquoi il n’aimait pas les contacts physiques, en dehors de ses parents, il n’enlaçait personne. Peut-être une fois avait-il enlacé Colin, mais c’était lors d’une soirée chez lui et le jeune officier, c'était laissé duper par le punch présent qui semblait peu alcoolisé. Eugene n’aimait pas perdre le contrôle, raison pour laquelle il buvait peu. « En effet, nous n’avons qu’une vie. J’essaye de la mener de la manière qu’il me paraît la plus juste. Vous n’êtes pas la seule à avoir un passé difficile Lana. J’essaye de rattraper les erreurs du passé en vivant ma vie de la façon que j’ai choisie. » expliqua-t-il, le regard s’assombrissant à la simple pensée des horreurs commises par sa famille. « De la discrimination envers les petits ? Rien que ça ? Il fallait manger plus de soupe pour grandir ma chère ». Oui, il avait un humour de vieux et il assumait. Des fois Colin et Antonio levaient les yeux aux ciels devant ses blagues, mais certaines faisaient mouches.

Eugene suivit diligemment les directions qu’elle lui donnait. « Je reconnais que votre attitude m’a quelque peu agacé. Cependant, j’ai fait le serment de protéger, alors je ne vous laisserais pas tomber. » avait-il affirmé d’un ton ferme. Il était l’opposé de ses parents biologique, la justice primait sur tout. Il se gara, prêt à détacher sa ceinture lorsqu’elle eut l’audace de s’approcher bien trop près de lui. Elle le fixait de ses grands yeux verts et sa main vint effleurer sa joue. Le cœur d’Eugene s’emballa, non pas d’excitation, mais d’angoisse. Jamais personne ne s’approchait de lui comme ça. Il perdit les moyens un court instant avant de lui saisir le poignet et de repousser délicatement sa main. « Que ce soit clair, je n’aime pas vraiment que l’on me touche. Encore moins quand je connais à peine la personne. » Elle n’en eut guère puisqu’elle se pencha pour venir embrasser la joue de celui-ci. Il ouvrit grand les yeux de surprise, la regardant sortir de la voiture. Un petit sourire amusé se dessina sur son visage avant qu’il ne la rattrape en claquant la portière. « Je vais au moins vous accompagner jusqu’à votre porte. Si vous êtes d’accord ? Ah ! et… » Il sortit un carnet, attrapa un stylo et se mit à griffonner sur celui-ci. « Voici mon numéro et mon adresse mail. Vous pourrez m’envoyer tout ce qui concerne l’affaire de votre ex » expliqua-t-il en lui tendant le bout de papier. Passant un bras autour de sa taille pour l’aider à marcher, il suivit la jeune femme en direction de son appartement.

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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyMer 20 Juil - 21:43


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Svetlana souffrait horriblement. Mais elle décida de ne rien en montrer à l’officier car il risquait de vouloir l’emmener à l’hôpital. Elle a toujours été comme ça, à minimiser son état. Mais elle n’avait que dix-huit ans et depuis que le couperet morbide était tombé, elle ne voulait pas parler de sa maladie. Si Eugène ne l’avait pas balancé par les pieds et ne s’était pas amusé à mettre son cœur dans tous ses états, la jeune femme n’aurait jamais eu à le mentionner. D’ailleurs, ce n’était même pas elle qui avait vendu la mèche. N’aurait pas fini dans sa voiture, à discuter de la mort avec lui. C’est ce qu’on appelle l’effet domino. Elle avait été dans un arbre, avait fait barrage, avait voulu faire une blague et on l’avait mise à l’envers. Bien que le moment soit passé, elle connaissait les élans de son cœur. La blondinette se rappelait la seule fois où elle avait fait un manège à sensations, elle avait mis des heures à s’en remettre. Et Svetlana avait fini sa course à l’infirmerie du parc d’attractions. Mais là, elle était catégorique. Elle n’irait pas à l’hôpital. Elle voulait rentrer chez elle, prendre son traitement -qui consistait à de l’air principalement- et se laisser aller à pleurer toutes les larmes de son corps avec son petit caméléon. Depuis qu’on lui avait volé toutes ses affaires et donc son matériel pour tourner ses vidéos, c’était comme si on lui avait arraché une partie d’elle-même. et donc, elle pleurait énormément en silence et seule.

Se tournant vers Eugène, elle décida de ne rien en laisser paraître bien que l’approche de son lieu de vie allait la rendre morose et décida de flirter un peu. Au moins, elle se sentirait plus légère. « Lana ? Cela veut dire que vous vous considérez comme un de mes amis ? » Elle avait demandé ceci alors que ses lèvres s’incurvèrent dans un sourire, posant délicatement sa main sur la sienne. La main d’Eugène était deux fois plus grande que celle de Lana, plus chaude et moins douce. Elle aurait pu laisser la pulpe de ses doigts courir sur sa peau mais elle s’abstint. Elle savait bien qu’elle n’avait aucune chance. Donc autant ne pas faire d’efforts inutiles. « Non, bien sûr que non. Je pense que vous êtes plutôt à faire les mots croisés, partie de scrabble et que l’alcool est proscrit. Ou alors avec beaucoup de modération. » Elle ponctua sa phrase d’un petit rire tandis que l’habitacle de la voiture de l’officier semblait se réchauffer un peu. Mais elle avait ce don de savoir détendre l’atmosphère. « Et qui n’aime pas les donuts ? » Encore ce petit rire et ce sourire qui illuminait son visage à l’apparence terne à cause de son myocarde. La demoiselle ôta ses doigts pour venir les poser gracieusement sur sa cuisse avant de fixer le paysage, se détournant de lui un peu. « On ne peut pas rattraper les erreurs du passé car elles sont passées. Sinon j’empêcherai ma grand-mère de se reproduire et donc de m’infliger ça. Le passé nous a conduit à ce moment précis. Et rien n’est le fruit du hasard, sourire d’enfer. Vous ne pourrez pas changer le passé mais vous pouvez toujours décider de votre futur. A savoir vivre une vie morne en tirant la tronche quand on vous fait une blague ou alors vous détendre et croquer la vie à pleines dents. » Son discours n’était en rien moralisateur. Mais Svetlana avait déjà vu la mort. Par sa mère, son amie et par elle-même. Elle garda cependant cette information pour elle, bien entendu. Il ne fallait pas abattre toutes ses cartes d’un seul coup. Puis, elle était certaine d’une manière qu’elle ne le reverrait jamais. « Allez donc dire aux sept nains qu’ils doivent manger de la soupe, géant Fitzherbert et vous vous prendrez un coup de pioche sur le nez, officier ou pas. Et puis tout ce qui est petit est mignon… » Elle ne termina pas sa phrase mais lui glissa un clin d’œil taquin. Il n’était pas le seul à employer de vieilles expressions. Elle pourrait jouer là-dessus aussi.

Elle lui donna les instructions pour aller jusque chez elle avant de se tourner vers lui, choquée. Ses joues prirent une légère teinte rosée alors que cette fois-ci, son sourire se fit plus timide. « Mon héros, exagéra-t-elle, ah nan pardon c’est votre devoir. Je ne suis qu’une parmi tant d’autres. » Et à coups sûrs, il ne se souviendrait plus de son prénom le lendemain. Elle marquait les esprits sur le court terme et pas dans la durée, ce qui était dommage. La demoiselle s’approcha donc, très près pour évaluer ses réactions. La jeune fille nota à quel point, il venait à se tendre tandis que son index caressa sa joue. Elle le vit aussi serrer le volant un peu plus fort, que sa respiration se coupait. Ce n’était pas une note de désir mais plutôt d’une aversion pour le tactile. Elle n’en eut que faire cependant. « Aïe, lâcha-t-elle en le fixant. » Tandis qu’il reprenait son poignet qu’il avait déjà blessé. Elle vint à déglutir, désirant écourter cette entrevue qui ne menait rien de bon. « Rien à foutre. » Et elle le pensait. La demoiselle se pencha pour déposer ses lippes sur la joue d’Eugène. « je n’aime pas non plus qu’on me pende par les pieds, qu’on manque de me tuer et ensuite qu’on veuille me casser le poignet alors que j’ai un geste tendre. Nous sommes quittes comme ça. » Elle avait murmuré tout ceci à son oreille sur un timbre plus chaud, plus rauque que précédemment avant de sortir de la voiture. La jeune femme se remit à tousser avant de masser son poignet. Eugène ne mesurait vraiment pas sa force. Elle allait avoir un bleu le lendemain. Et dans le fond, elle était peinée de se faire repousser de la sorte. Comme si elle avait trois têtes, une queue -si seulement- et des crocs. Était-elle donc si repoussante que ça ?

Elle fut tirée de ses réflexions par ledit officier qui semblait vouloir la suivre. La main d’Eugène -qui rappelons-le n’aimait pas qu’on le touche- se posa sur la hanche de la jeune femme. Elle aurait pu s’énerver mais elle savait qu’il faisait ça par élan de chevalerie et non parce qu’elle avait un quelconque charme. Elle attrapa donc la feuille au vol avant de la glisser dans son soutien-gorge. « Je vous aurai bien donné le mien mais déjà mon téléphone a été cassé pendant la ruade et ensuite, vous ne m’appellerez pas. » Plus ils approchaient de la porte de son appartement et plus la jeune femme se sentit devenir maussade, mal disons-le. Lorsqu’elle ouvrit la porte à l’aide de la clé, elle illumina les lieux. Qui étaient vides. Sauf un frigo, une cuisine et le vivarium de son caméléon sur le rebord de la fenêtre. Ce choc auquel elle ne s’habituera jamais fut de trop pour le cœur de Svetlana qui s’accrocha à Eugène alors que ses jambes allaient se dérober sous elle. « Il a au moins eu la délicatesse de me laisser un lit, souffla-t-elle en toussant. Et mon frigo. » La demoiselle se détacha de lui pour venir se poser à terre, et étendre ses jambes devant elle, avant de se retenir de fondre en larmes. « Mission accomplie, Eugène, murmura-t-elle du bout des lèvres, tu peux y aller. »









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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyMer 27 Juil - 18:53

We're breakin' free ft  @Svetlana Beaulieu

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Eugene sentait qu’elle tendait de le provoquer ou simplement d’attirer l’attention sur elle. Aussi bien tenta-t-il de se retenir le plus possible de lui dire qu’elle commençait sérieusement à l’agacer. Certes il faisait uniquement son travail mais il ne se serait pas donné la peine de ramener quelqu’un à son domicile s’il considérait cette personne comme une parmi tant d’autres. Il grommela dans sa barbe tout en continuant de l’aider à marcher vers sa porte. Lorsqu’elle ouvrit la porte il fut choqué devant le peu de meuble qu’elle possédait. Elle ne mentait pas, son ex lui avait vraiment tout pris. Comment ses collègues avaient-ils pu laisser ça passer ? Il connaissait quelqu’un parmi les membres de son équipe qui avait tendance à laisser courir les affaires qu’ils ne trouvaient pas intéressantes. Il senti Lana qui flageolait aussi bien resserrât-il sa prise autour de sa taille. « Ça ne va pas ? » questionna-t-il ?

Question complètement stupide puisqu’elle semblait de plus en plus pale. « Je ne comprends pas que mes collègues n’aient pas cherché plus loin. Je peux te dire que je ne vais pas laisser passer ça. » s’entendit-il murmurer en serrant les dents. Eugene était quelqu’un de loyal et dévoué dans son travail. Il ne supportait pas le travail mal fait. Lana se laissa glisser sur le sol et murmura quelque chose qui mit le jeune officier hors de lui. « Arrête avec tes idioties un peu. Les reproches sous-entendus ça commence à m’agacer légèrement. » gronda-t-il, il avait employé le tutoiement sans y réfléchir. D’un geste rapide et précis, le jeune homme se pencha pour passer une main sous les jambes de la jeune femme, l’autre vain se placer dans son dos et il la souleva du sol pour la porter vers son lit. Bien qu’agacé il déposa délicatement la jeune femme sur son lit, puis il sorti son bloc-notes et un stylo qu’il lui posa sur les genoux. « Je vais te faire de quoi manger. En attendant, écris-moi exactement ce qu’il te manque et j’essayerais de voir ce que je peux faire une fois de retour au poste. »

Il ne faisait vraiment pas ça pour tout le monde, mais cette fille lui rappelait les enfants avec qui il avait partagé pendant quelques années l’orphelinat. Elle était perdue, cherchait constamment à provoquer mais n’était pas méchante dans le fond. Inspectant son frigo et ses placards, il ne trouva pas grand-chose mais il avait au moins de quoi faire un plat de pâte et une sauce convenable. En plus d’être un bon officier, il n’était pas mauvais cuisinier. Il commença à couper les oignions en tranche pendant que l’eau des pâtes bouillées. « Quel est ton métier au fait ? »

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MessageSujet: Re: (Eugène) we're breakin' free   (Eugène) we're breakin' free EmptyJeu 28 Juil - 2:09


w/     @Eugene Fitzherbert  coeur   



Lana avait cette faculté à camoufler au plus profond d’elle-même ses blessures. Alors qu’elle se tenait à Eugène, sans forcément poser la main sur lui, la jeune fille s’approcha de son appartement avec mauvaise grâce. Non pas parce qu’elle détestait cet appartement. Au contraire, elle l’adorait. Son père avait fait un très bon choix mais parce qu’il était vide. Déjà que la canadienne avait eu du mal à se faire à l’absence de son géniteur, parti avec son amant dans on-ne-sait-quel-pays mais maintenant on l’avait dépossédé de ses objets. La blondinette n’était pas matérialiste. Elle savait qu’au pire, elle pourrait toujours racheter le canapé sur lequel elle avait fait de nombreuses soirées, la table basse qui avait survécu aux séances de karaoké, la table de salle à manger où elle s’était posée pendant des heures sur ses cours ou encore sa coiffeuse où elle faisait des tuto makeup grotesques mais assez humoristiques. Le souci étant qu’il n’avait pas volé que ses objets, il avait aussi pris son âme. Celle de cette mère disparue tragiquement alors qu’elle allait chercher son enfant. Des bijoux -en toc- la brosse à cheveux, les robes soyeuses. Il avait frappé là où ça blessait.
Et cela faisait un mal de chien.

Tête basse alors qu’Eugène vint lui demander si elle se sentait bien. Svetlana réprima un sanglot. « Non. » Sa voix se fit plus froide, plus cassante. Elle ne voulait pas se comporter avec lui de la sorte. Il avait été chevaleresque et était encore présent à ses côtés alors qu’elle n’était qu’une casse-pied de service. Mais un frisson parcourut son corps alors qu’il passait le pas de la porte. Sur une pièce vide. Seul le lit subsistait dans le loft et le vivarium de son caméléon. Sans doute ne l’avait-il pas pris car il avait une sainte horreur des reptiles ?! « Juste si tu le trouves, détourne le regard pendant une minute le temps que le massacre à coups de poêle, dit-elle d’une voix plus douce. » Le cœur en pièces, qui a du mal à fonctionner, Svetlana vint s’étendre au sol avant de congédier le policier d’une remarque trop acerbe. Sa réponse virulente lui fit ouvrir grand ses yeux si verts alors qu’elle vint les poser sur lui. Elle décide de ne rien dire, ravale sa salive alors qu’il la porte pour l’emmener jusqu’à son lit. Elle pourrait passer une main derrière sa nuque, laisser ses doigts courir le long de la peau ambrée du jeune homme mais elle reste là, les bras ballants et ne sachant que faire. Puis il lui pose un bloc-note, un stylo afin qu’elle liste tout ce qui lui manquait.

Lana pourrait lui dire qu’elle n’avait pas faim. Mais à la place, elle attrape le stylo et commence à écrire. meubles, vêtements puis elle relève le nez avant de tousser. « Je me fiche des meubles, Eugène. Je veux juste récupérer les affaires de ma mère. » Encore une autre tragédie mais qu’elle ne lui contera pas ce soir. A la place donc d’écrire ce qu’il lui manque, elle commence à dessiner les plans de son appartement avant de le meubler avec tout ce qui se trouvait dedans. C’était sa manière à elle de faire les choses. Lorsqu’il lui pose la question sur son métier, la jeune fille pose le crayon avant de poser les deux pieds au sol. Doucement sur la pointe des pieds, elle s’approche du géant. Comme si son côté bulldozer de l’arbre n’avait été qu’un mirage, elle pose délicatement ses doigts sur le poignet de son nouvel ami afin de l’inviter à stopper son activité. « Suis-moi » Puis, elle défait sa main, la passe derrière son dos avant de l’inviter à monter les marches du loft duplex pour allumer et l’inviter à regarder par-dessus la rambarde. Au sol, s’il y avait eu tous les meubles le dessin serait demeuré caché, se tenait une immense fresque d’une fleur d’or avec une jeune fille blonde entourée de ses parents. Puis, elle appuie sur un autre interrupteur afin que les guirlandes au-dessus de leur tête s’actionnent, illuminant la demeure complètement donc les murs sont jonchés de dessins. Svetlana décide de s’étendre au sol, prenant les barreaux de la rambarde entre ses mains alors que ses yeux sont perdus dans le vague. « Je suis étudiante en arts. J’ai passé ma première année. » Elle pourrait dire qu’elle était douée quand on voyait tous les dessins pastel qui recouvraient chaque surface. Sauf quelques pans de murs laissés vides délibérément. « Si tu t’approches ou que tu étudies chaque dessin, j’y ai inscrit ma vie. » Les feuillages des plantes suspendus au plafond, le vivarium du caméléon, tout donnait à cet appartement illuminé un aspect bucolique. « Ici c’est mon studio de tournage. Je suis également youtubeuse. J’ai lancé ma chaine alors que j’étais clouée dans mon lit d’hôpital. Chansons, makeup ratés, robes ratées, peinture, vlog… Tu vas sans doute me trouver superficielle. » Elle savait que tôt ou tard, elle devrait lui parler du pourquoi le jeune homme en était venu à voler ses affaires. Mais pas maintenant. Svetlana vint poser sa tête contre les barreaux froids alors qu’une larme roule sur sa joue sans qu’elle ne la contrôle réellement. « Et voilà que tu tombes sur une nunuche qui chiale car on lui a volé ses affaires, plaisanta-t-elle avec un petit rire, je t’aurai bien aidé en cuisine mais je ne sais faire que des gâteaux. Et faire des donuts me prendraient trop de temps. » Elle leva un peu la tête vers lui, laissant un fin sourire flotter sur ses lèvres couvertes de carmin avant de détourner le regard, gêné par cet instant de complicité.










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