(Maximix) mon plus cadeau c'est toi!

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Charles était nerveux. Noël l’avait toujours rendu euphorique. Ils se rappelaient les différents qu’il avait passé à travers le monde et souhaitait rendre la chose spéciale pour sa charmante compagne. Alors certes, il ne lui avait pas offert un cadeau des plus chers car il savait que ce n’était pas elle. Charles avait parcouru le net pour trouver un collier ésotérique dont elle lui avait parlé quelques semaines auparavant alors qu’elle était blottie contre lui. Même si rien n'était officiel sur leur fréquentation, il sentait que son cœur était en train de vaciller pour la blondinette. Il avait donc prévu de faire les choses en grand. Après sa séance de rééducation, il s’était emmitouflé dans sa très grosse écharpe car il était particulièrement frileux et se décidait à aller la chercher. Comme dit précédemment, il était euphorique car il lui avait prévu une petite surprise ô combien romantique. Bien qu’il ne soit pas trop sûr de son truc pour le coup. Il allait avoir l’air ridicule. Une fois devant la boutique il prit conscience qu’il avait oublié de se raser. Shit. En espérant qu’elle ne lui tienne pas compte de sa petite barbe de trois jours. Il pénètre donc dans la boutique en frissonnant du changement de température. « Bonjour mademoiselle, je viendrai pour un kidnapping. » Il se penche pour venir déposer un chaste baiser sur ses lèvres.

Puis il l’emmène à pied jusqu’au marché de noël. Le lieu est féérique et niais à souhait. Il déglutit ayant peur d’en faire trop alors que ses doigts sont noués à ceux de Wanda. Il ne peut pas sentir le contact de sa peau sur la sienne car il porte des gants. « Bon la première condition c’est d’avoir des gants donc je t’en ai pris une paire. » Une belle paire de mitaines avec des bijoux cousus dessus (l’avantage d’avoir un meilleur ami avec des talents de bijoutier) qu’il passe autour de ses mains. « Et ensuite ne pas trop moquer. » Il lui montre la patinoire du doigt pour lui signifier qu’il allait en faire. Alors que comme dans tous les clichés, il commence à neiger. On ne pourrait rêver mieux non ?

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Wanda
Eisenhardt

Charles
Xavier

Mon plus cadeau c'est toi!

Tenue - Mon regard est perdu au fond de ma tasse de thé. Celle-ci a beau être vide, mes mains restent collées au contenant chaud. L’hiver est arrivé, le temps s’est rafraîchi et la neige est d’ailleurs déjà tombée. Je ne dirais pas que je n’aime pas cette saison. Les fêtes de fin d’années sont faites pour les familles, principalement. Elles ont une certaine magie qui fait rêver même les personnes seules. Appuyée sur le comptoir de ma boutique, j’ai un petit sourire sur les lèvres. Je ne suis plus vraiment seule. Je ne dirais pas que je suis en couple, il faut dire que la situation est ambigüe. Je côtoie Charles depuis plusieurs semaines et nous nous laissons porter par l’attirance que nous avons l’un pour l’autre. J’adore être dans ses bras. Tout est très innocent entre nous, agréablement platonique. Charles prend son temps, il me séduit et ça fonctionne, je dois bien l’avouer. J’en viens à le vouloir plus souvent à mes côtés. Ce n’est pas raisonnable, j’en ai conscience. J’aimerais pouvoir m’endormir dans ses bras mais je n’ai jamais osé lui proposer de rester et lui est bien trop poli pour s’imposer. Plongée dans mes pensées, je sursaute quand la cloche de ma boutique résonne. Je lève un regard surpris qui s’illumine vite quand je m’aperçois que c’est justement Charles qui me rend visite. Je contourne vite mon comptoir pour m’approcher. Il m’embrasse doucement et mes joues se teintent d’un rose auquel je commence à m’habituer.

-Bonjour., mes doigts se lèvent pour frôler sa barbe naissante, C’est nouveau, ça. J’aime beaucoup.

Je dépose un baiser sur sa joue avant de fermer ma boutique et le suivre. Je ne sais pas où il m’emmène mais je lui fais confiance depuis notre première rencontre. Nous marchons main dans la main jusqu’un adorable marché de Noël. Je regarde autour de nous avec des étoiles dans les yeux. Ma main reste blottie dans celle de mon compagnon, il porte des gants tandis que moi non et j’avoue que le tissu me réchauffe. Je m’en veux de ne pas avoir mis mes gants quand, toujours très prévoyant, le beau professeur m’en offre une paire. À nouveau, un sourire illumine mes traits et il m’enfile précautionneusement les mitaines. Je m’avance pour prendre le visage de Charles entre mes mains et poser mes lèvres sur le coin des siennes.

-Tu es un amour, merci !

Je m’écarte pour regarder mes mains désormais protégées et un sourire ravi continue d’étirer mes lèvres. Je pose mes doigts sur mon écharpe et lance un regard adorable à mon compagnon.

-Elles sont même assorties à mon écharpe !

Je sens mes mains enveloppées dans une agréable chaleur, me prouvant à nouveau à quel point Charles est attentionné. Sa remarque suivante attire ma curiosité et je cesse d’observer les magnifiques mitaines pour découvrir la patinoire qu’il me montre. Des étoiles brillent des mes yeux et je lève ceux-ci vers le ciel alors qu’un flocon s’écrase sur mon nez. Je souris d’un coup et mon cœur s’emballe.

-C’est si romantique…

J’attrape sa main pour nous dépêcher vers le comptoir proche de la patinoire. Je n’ai plus patiné depuis… depuis vraiment très longtemps. J’espère que ça revient comme le vélo sinon, il pourra autant se moquer de moi.

-Promis, si tu tombes, je tombe avec toi.

On nous donne des patins à glace et je me retiens de sautiller comme une enfant. Je pensais que je passerais les fêtes de fin d’année seule, comme à mon habitude. Je ne pensais pas que Charles viendrait me voir et mon cœur se réjouit d’être avec lui pour une soirée des plus agréables. Nous nous asseyons sur un banc et je retire mes chaussures pour enfiler les patins.

-Tu n’as jamais patiné avant ?

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mitaines

Il avait conscience d’être plus négligé que d’habitude mais Charles avait été pris par le temps à cause des partiels. Il avait donc oublié de se raser. Tant pis, il le fera pour le réveillon. Après tout, l’universitaire comptait faire les choses en grand : emmener sa petite-amie future à la patinoire, au marché de noël pour lui demander d’être sa compagne. Ce n’est pas rien pour un vieux sénile comme lui. Certes, il n’était pas si vieux que ça mais des fois, il se disait qu’il faisait beaucoup plus âgé. Il avait laissé David en grande conversation avec le ficus. Apparemment le débat tournait autour de la dernière chanson de Muse dans laquelle David avait cru percevoir un message caché. Et le ficus n’était pas d’accord. Oui c’est épuisant parfois d’être auprès de David mais il met de l’animation. Cependant, il veut se concentrer sur la belle jeune femme qui illumine sa boutique de sa simple présence. Se penchant, il vient déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant d’avoir un petit sourire penaud. « J’ai oublié de me raser et je m’en suis rendu compte après. » Il grimace avant de passer une main sur sa barbe qui était rousse, presque aussi cuivrée que les reflets dans ses cheveux.

Comme à son habitude, Wanda est divine. Ses longues jambes dans son pantalon noir, son manteau crème et son écharpe blanche. Charles est tout heureux et lui fait un franc sourire alors qu’il entremêle leurs doigts. Ce geste étant devenu une habitude depuis le premier soir. Devant le marché de noël, il ne regarde pas les animations mais le visage de sa charmante compagne. Et ce dernier irradie d’une lueur qui l’attendrit. Venant emmitoufler ses mains dans des mitaines, il se met à rougir. « C’est un modèle unique. J’ai demandé à mon ami bijoutier de les faire spécialement pour toi. » D’un geste tendre, il vint replacer une mèche de cheveux en arrière. « Ça par contre, c’est un coup de chance. » Il prend un bout de l’écharpe de Wanda pour venir caresser son nez avec cette dernière dans un geste enfantin avant de fixer la patinoire.

« Je voulais faire les choses en grand pour notre premier noël. Et je me suis dit que ça serait un peu trop. » Un sourire illumine ses traits alors qu’il masse nerveusement sa nuque. « Tu vas me tomber dessus, oui. » Se penchant, il vint frôler doucement son nez du sien avant d’avoir de nouveau un sourire éclatant. « ça me dérangerait pas. » Après tout, il commençait à se dire qu’ils pourraient passer à la vitesse supérieure. Mais il est trop empoté pour oser un quelconque rapprochement. Le désir qu’il a pour elle reste donc pris au piège, en cage pendant qu’il s’écarte pour prendre les patins. « il y a longtemps. J’ai encore mes deux jambes valides. » Etant transparent, il lui avait parlé de son accident. Dès le premier soir. Le jeune homme se relève pour prendre la main de sa belle avant d’aller sur la glace. « J’en profite qu’on soit au milieu de la glace pour te le demander mais tu accepterais que cela devienne officiel ? Nous deux ? » Il était amoureux et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais Charles comprendrait si elle désirait prendre tout son temps.

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Wanda
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Charles
Xavier

Mon plus cadeau c'est toi!

Tenue - Dire que je n’étais pas sous le charme de Charles serait mentir. Si auparavant, quand j’étais seule, mes pensées étaient toujours assombries par le bonheur qui m’avait été arraché, désormais, le professeur est sans cesse dans un coin de ma tête. C’est comme si j’attendais toujours la prochaine fois que nous allions nous voir et le voilà. Il rentre dans ma boutique et mon visage s’illumine immédiatement. Il est différent de d’habitude, je suis surprise de voir qu’il a une petite barbe mais je ne l’en trouve pas moins beau, au contraire. Il fait d’ailleurs son petit sourire penaud et je le regarde avec toute la tendresse du monde.

-Tu devrais peut-être porter la barbe. Ça te rend très…

Sexy. C’est un mot que je n’ose pas dire à voix haute et mes joues s’empourprent doucement. Je glisse mon visage dans son cou comme pour cacher ma gêne et je souris discrètement. J’ai l’impression d’être une adolescente mais je pense que c’est naturel. Je suis attirée par Charles mais je suis patiente et je veux prendre mon temps avec lui. Il n’est que le deuxième homme que je côtoie. Je ne sais pas où il m’emmène mais je lui fais une confiance aveugle. Nous nous rendons alors sur le marché de Noël et je n’y étais jamais vraiment allée depuis que j’ai emménagé ici. Je crois que la plus simple expression du bonheur illumine mes traits. Nous marchons parmi les étalages, les odeurs de Noël caressent mes sens et les lumières brillent aussi fort que mes yeux. Il prend soin de moi et je pense qu’il est exactement l’homme dont j’avais besoin. Mes mains sont désormais protégées du froid et je passe mes doigts dans sa nuque pour me blottir contre lui.

-Charles, c’est de la folie. Je ne mérite pas tant.

Mes mains remontent dans ses cheveux et je l’embrasse tendrement. Mon cœur s’emballe et je suis la femme la plus chanceuse du monde. Il n’a peut-être pas conscience du bonheur qu’il me permet de revivre. Il remet une de mes mèches de cheveux en arrière et je ne me défais pas de mon sourire.

-Ce n’est pas de la chance, c’est un signe.

Je ris doucement face à son geste enfantin. Il y a cette douceur en lui qui me fait fondre chaque jour un peu plus. J’apprends ensuite que nous allons patiner ensemble et je trouve ça adorable. Je crois que ça se voit sur mon visage que je suis ravie. Ma main vient attraper sa main qui masse sa nuque et je lui offre le plus beau des sourire.

-Ce n’est pas trop, c’est parfait.

Je deviens rouge tomate alors qu’il insinue que je pourrais être celle qui entraine notre chute. Mon regard émeraude s’ancre dans le sien et je me mordille la lèvre inférieure avant de venir coller mon corps contre le sien avec une certaine… sensualité que je ne me connaissais pas.

-Ça me rassure, je sais que tu me rattraperas toujours.

Mes lèvres viennent se poser sur sa joue avant de glisser contre son oreille.

-Mais pas besoin que je tombe pour pouvoir être collée à toi, tu sais.

Je lui offre un timide sourire avant de l’emmener jusqu’au comptoir pour obtenir des patins. Je ne pense pas être très douée sur la glace mais l’excitation me donne une certaine confiance en moi. Je sais que c’est idiot mais le fait qu’il ne l’ait plus fait depuis longtemps me réjouit davantage. Nous allons un peu le redécouvrir ensemble. Mes doigts s’entrelacent avec ceux du beau brun et je ne le quitte des yeux que pour regarder mes pieds patiner maladroitement. Sa proposition me prend au dépourvu et je m’emmêle les pieds. Dans un petit cri, je bascule et emporte le professeur avec moi dans ma chute. Mon dos rencontre la glace alors que Charles se trouve au-dessus de moi et je m’empourpre. Je pourrais m’inquiéter de la douleur de la chute mais au lieu de ça, ma main glisse sur la joue de celui qui a capturé mon cœur.

-Tu m’aimes ?, je pose mon index sur ses lèvres pour l’empêcher de répondre, Non, ne me le dis pas tout de suite. Je… Je serais ravie d’officialiser et d’être ta petite amie, Charles.

Je me redresse pour poser mes lèvres sur les siennes avec une tendresse infinie. Mes bras entourant sa nuque, je ne m’écarte que de quelques millimètres, gardant les yeux fermés pour murmurer quelques mots comme un secret.

-Je t’aime.

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Charles est tombé. La chute est rude mais agréable. Comme s’il avait atterri sur un coussin car le professeur d’université était amoureux. Il fallait être un aveugle pour ne pas voir qu’il avait une femme dans la tête et dans la peau. Wanda polluait toutes ses pensées (pas dans le sens péjoratif), son cœur et la plupart du temps ses rêves. Il se voyait très bien faire sa vie avec elle. et cela serait niais de dire qu’il l’a senti dès leur premier baiser. Donc c’est avec une apparence négligée qu’il apparaît sur le seuil de sa boutique. Plissant un peu le regard, il regarde sa charmante compagne (bientôt) s’empourprer alors qu’il l’accueille volontiers dans ses bras. Sentir son souffle contre son derme lui procure des papillons dans le ventre. Ses doigts jouent avec ses cheveux alors que son cœur bat la chamade. Comme à chaque fois que le parfum de la petite sorcière vient chatouiller ses narines. « Je suis quoi ? Murmure-t-il d’une voix caverneuse. » Il ne sait pas trop y faire pour se montrer sensuel mais essaie. Un petit sourire en coin vient prendre naissance sur ses lèvres à mesure qu’il ne se doute pas du mot que la jolie Wanda avait en tête.

C’est donc main dans la main qu’ils rejoignent le marché de noël. En plus d’être niais et vieux jeu, il était aussi d’un romantisme dégoulinant à dégoûter la plupart des personnes pouvant le côtoyer. Ne serait-ce que David qui passait son temps à le railler car Charles était vieux jeu. Mais il voulait faire les choses biens, elle méritait qu’on prenne son temps. Avec des gestes doux et précautionneux, il met les petites mitaines aux mains si fines de la femme qui avait capturé sa raison pour lever ses grands yeux bleus vers elle. « Tu sais bien que rien n’est trop beau pour toi, mon ange. » Il souffle ceci avant de se sentir rougir jusqu’à la pointe des cheveux pour déglutir.

Levant les yeux au ciel, il secoue la tête avec un charmant sourire sur les lèvres. « Toi et tes signes. » Il est vrai que celle qui sera sa petite-amie dans quelques minutes avait des croyances différentes des siennes. Proche d’elle, il en perd toute notion du temps alors qu’il plonge dans son si beau regard pour avoir le même sourire qu’elle. « Tant mieux si ça te plaît alors. » Il se pencha pour venir frôler doucement son nez. Alors qu’elle vient se coller à lui, il sent qu’il a chaud. Très chaud. Charlie déglutit pour laisser ses mains descendre sur la silhouette de la jeune femme et inspirer un grand coup. « Bien sûr que je te rattraperai toujours, mon ange. » Ses doigts passent dans ses cheveux alors que son cerveau connaît certaines interférences. « Colle-toi à moi tant que tu veux, murmure-t-il d’une voix plus suave. » Et sans réfléchir, il fondit sur ses lèvres avec une certaine voracité, plongeant sa main dans ses cheveux dorés et la rapprochant un peu plus de lui.

Lorsque l’air vient à lui manquer, il prend de nouveau une profonde inspiration pour entrelacer ses doigts à ceux de Wanda et finir sa course sur la glace où il a tous les airs d’un pingouin maladroit. Son grand regard bleu est ému alors qu’un sourire lumineux vient fendre ses traits. Alors que son cœur bat la chamade, il la laisse venir l’embrasser et perdre l’équilibre devant ses mots. Riant de bon cœur et la serrant contre lui pour l’entraîner dans sa chute. « Je t’aime aussi. » Ses lèvres se posent sur son nez tout froid, puis sur sa joue si douce avant de trouver ses lèvres dans un baiser plus profond. « Je suis tombé pour toi dans tous les sens du terme, on dirait. »

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