Hargreeves’s return - Feat family Hargreeves

Ça faisait bizarre de se retrouver ici après tout ce qui s’était passé. Se retrouver bloquer dans les années 60 avait déjà été une épreuve en soi. Mais ajouter une couche avec cette malédiction qui nous avait nous retrouver coincé dans la ville de Storybrooke était au-delà du supportable. Si jamais j’avais eu l’occasion de mettre la main sur la sorcière qui nous avait fait endurer ça, je lui aurais fait passer un très mauvais quart d’heure.

Mais tout cela était du passé à présent. J’étais presque heureux de retrouver ses vieilles rues bruyantes et nauséabondes de Londres. Comme si rien ne s’était passé et que l’apocalypse n’était plus qu’un cauchemar que nous pouvions oublier. La bombe Vanya n’était plus un danger… tout du moins temporairement. Tous les habitants de cette ville semblaient mener leur petite vie comme si rien n’était jamais arriver. Je me sentais plutôt fier d’avoir contribuer à cette situation. Tout le monde était sain et sauf. Mais était-ce vraiment le cas ? Je songeais tout d’un coup aux membres de ma famille. Je savais qu’ils avaient survécus aux années 60 puisque nous étions tous arrivés dans la ville de Storybrooke. Mais se trouvaient-ils à Londres où la fin de la malédiction les avait-elle transportés ailleurs ? Il fallait que j’en aie le cœur net.

Je me dirigeais alors vers l’académie, songeant qu’il n’y avait sans doute pas mieux comme point de rendez-vous familial. Cette idée avait très certainement dû leur traverser l’esprit également, ou au moins à certains d’entre eux. En arrivant devant le bâtiment, cela me fit un drôle d’effet de le voir encore debout et semblable aux souvenirs que j’avais de la maison qui nous avait vu grandir. Mon cœur manqua un battement en songeant que nous pourrions y retrouver ses anciens habitants en pleine forme. Maman… Je me précipitais alors dans la maison et ouvrit la porte avec hâte. Je me mis alors à arpenter les couloirs qui me semblaient plus sombres que jamais.

« Maman ? Maman… Klaus ? Cinq ? »

Mais aucun signe de vie à l’horizon, ni de ma mère, ni de mes frères et sœurs. Juste une grande maison vide qui prenait la poussière. Etions-nous finalement séparés ? On nous avait déjà fait le coup de nous séparer à plusieurs années d’intervalle. Est-ce que cette fois-ci nous avions pu atterrir dans des mondes différents ? Tout en me faisant la réflexion j’entendis des bruits dans le hall d’entrée. Me trouvant alors dans la cuisine, je saisis le premier couteau qui me venait sous la main. Mon instinct de justicier de mettant alors en éveil, je me disais qu’il pouvait peut-être s’agir d’un rodeur. Je me dirigeais alors discrètement vers les bruits et lança un couteau pour l’immobiliser. J’entendis alors la douce voix de crécerelle de numéro 5 se plaindre de mon accueil. Je passais alors devant lui pour ramasser le couteau qui s’était figé dans une paroi en bois.

« T’inquiètes pas, si j’avais voulu te tuer tu serais déjà mort. Et nous n’aurions pas cette discussion. »

Peut-être que j’aurais dû réviser ma décision ? Non. Il avait beau être insupportable à jouer les grosses têtes, je lui devais quand même une fière chandelle même si cela me faisait du mal de l’admettre. Je me tournais alors vers lui.

« Apparemment. J’ai vu personne pour le moment. Tu crois qu’il y a une probabilité pour qu’on soit pas tous arrivés jusqu’ici ? »