Bievenue au paradis du jouet ! (Jacen)

Bienvenue au paradis du jouet

   Aujourd’hui était un jour très important pour moi. J’avais lancé ma boutique il y avait de cela plusieurs mois et à présent que tout était en place et bien rodé, il était tant de pouvoir faire connaître ma boutique auprès du plus grand monde. Cette idée me réjouissait vraiment. Je ressentais réellement une grande fierté à l’idée d’avoir pu lancer ma boutique et voir la clientèle se presser autour de mon établissement pour découvrir les jouets qui peuplaient les rayons. Depuis toujours, j’avais nourri une grande passion pour le jeu. Cela venait de mon enfance passée à la ferme entouré d’une très nombreuse famille. Lorsque je n’étais pas trop occupé à effectué mes corvées, j’aimais beaucoup créer de nouveaux jouets pour mes petits frères. C’était bien évidemment des amusements très rudimentaire mais leur imagination était suffisamment développée pour leur permettre de créer de magnifique histoire autour de ces petits jouets de bois ou de pierre.

Adulte, j’étais toujours animé par ce désir et cette passion. J’espérais pouvoir la faire vivre à des personnes de tous horizons, aussi bien à des familles en quête d’un nouveau compagnon pour leur enfant que des collectionneurs passionnés. A chaque vente que j’effectuais, j’avais cette impression étrange et satisfaisante d’offrir un nouveau foyer à chacun de mes pensionnaires. Je me demandais d’ailleurs pour quelle raison je ressentais cela. Après tout, ces jouets restaient des objets inanimés et sans âme, non ?

Toutefois le plaisir était là et j’étais déterminé à ce que ma passion soit connue de tous et que je puisse donner le sourire à des centaines de petits et grands enfants. C’est pourquoi j’étais heureux à l’idée de rencontrer un photographe qui m’aiderait à effectuer la promotion de mon magasin. J’avais d’ailleurs tout prévu pour l’accueillir et j’avais tâcher de me vêtir de mes plus beaux vêtements même si ces derniers étaient plus dignes d’un paysan de l’Ouest américain que d’un homme d’affaire. Tentant de dompter ma chevelure du mieux que je pouvais, je poussais un grand soupir lorsque la petite clochette de l’entrée brisa le silence de la pièce. Me rendant auprès de mon invité d’une manière plus ou moins confiante, je souris avenant.

« Bonjour ! Je suis ravi de vous accueillir Au coffre à jouets, monsieur Bathory. Mais je vous en prie rentrer. »

Je lui montrais alors d’un signe de main la table installée au fond de ma boutique. Elle me servait principalement à rencontrer mes clients lorsque ces derniers faisaient une commande spéciale ou une réparation particulière.

« Je peux vous servir quelque chose avant de commencer ? Du thé ou du café ? »

   

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