Laisse moi panser tes blessures - feat Noctali

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Nous étions sorti de la route principale pour faire un petit détour par des grottes. Bien que je ne sois absolument pas un environnement que j'apprécie au vue du fait que je sois claustrophobe, on y trouve souvent des objets rares ou même des pokémons rares. Dans ces moments-là c'est souvent Lucario ou Noctali qui m’accompagnent, ils ont des techniques d’apaisement pour mes angoisses qui fonctionnent plutôt bien. Cette fois ci c’est en compagnie de Noctali que j’avais entrepris le voyage à travers la grotte. J’espérais bientôt revoir la lumière parce que clairement la crise d’angoisse n’était vraiment pas loin. On tombe sur un autre dresseur; un dresseur bien déterminé à se battre. connaissant la fragilité des grottes je lui demandais de me suivre à l’extérieur pour le combat, mais non il voulait faire ça ici et maintenant. Heureusement que Noctali était hors de sa pokéball parce que je n’aurais même pas eu le temps d’attraper un de mes pokemons qu’il m'attaque déjà. Un démolosse imposant et tout aussi hargneux que son maître. Normalement j’aurais envoyé Aligatueur dans ce contexte, mais la dernière fois qu’il est intervenu dans une grotte on s’est retrouvé enfermé alors j’allais faire confiance à Noctali. Le combat entre les deux pokémons ténèbres ne fut pas des plus facile, j’étais prêt à rappeler Noctali quand je vis qu’elle souffrait de brûlures. Mon but n’est vraiment pas de les blesser. Le démolosse ne lui laissait pas de répit, c'était juste de l’acharnement et je déteste qu’on s’acharne sur mes pokémons. Comme il n’était pas fair play je ne le fut pas non plus. Attrapant une poignée de sable par terre, je la balance dans les yeux du pokémons et Noctali en profite pour lui donner le coup fatal. Quand il a disparu dans sa pokéball je me lançais comme une furie vers le dresseur. “T’es complètement malade ! T’appelles ça un combat ? T’es qu’une sale brute et ton pokémon aussi ! Dégage d’ici avant que je te mette mon poing dans la figure.” J’ai horeur de ce genre de personne, je n’imagine même pas comment il traite son compagnon. Revenant vers Noctali je regardais l’étendue des dégâts. “Comment tu te sens ma belle ? Je vais regardé ce qu’il me reste pour te soigner ça.” Je fouille alors dans mon sac, mais je n’avais plus de potions. Je dois vraiment faire le plein dans la prochaine ville. Il me reste quelques baies par contre alors j’allais lui faire un baume qui la soulagerait un peu. “Je suis désolé, c’est mon rôle de prendre soin de toi.. Reste tranquille pendant que je prépare le baume.” Je suis très protecteur envers mon équipe, ce ne sont pas juste des combattants, ce sont mes amis et je me dois de prendre soin d’eux.

acidbrain

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Laisse moi panser tes blessures

@"Cameron J. Helling"

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La vie humaine me plaisait, mais parfois, être simplement moi était peut être plus facile. J’avais vécu quelques mésaventures et fini par rentrer à la maison auprès de Priam et de mes amis Pokémon. La vie était bien plus douce ici, enfin, façon de parler. Priam et moi étions entrain de traverser une grotte et je savais que mon dresseur n’appréciait pas forcément ce genre de lieu. Plus vite nous en sortirions, mieux il se porterait. Quand un dresseur qui ne semblait pas très amical voulut absolument se battre à l’intérieur, j’étais mal à l’aise pour Priam mais je me tenais prête, et heureusement. Un démolosse se trouva devant moi. J’obéissais aux ordres donnés par mon dresseur. Le combat était difficile et je fus brûlée à plusieurs reprises. Démolosse n’en menait pas large non plus, mais contrairement à Priam, son dresseur s’en fichait royalement. Par chance, mon dresseur se mit autant en rogne que moi et fit preuve de peu d’humanité pour que je puisse donner un dernier coup qui mit K.O. Démolosse. Je finis par m’écrouler sur le sol, épuisée et brûlée en plusieurs endroits. Priam s’inquiéta pour moi et cherchais de quoi me soigner. Je murmurais à peine « J’ai mal, surtout au niveau de mes pattes, et aussi de mon oreille… » Je me laissais faire, la douleur me paralysant presque. Je voyais dans son regard que Priam culpabilisait de ne plus rien n’avoir pour me soigner. Je posais ma patte la moins douloureuse sur la main de Priam « T’inquiète pas, ca va aller… tu crois que si je prends ma forme humaine ca pourrait aider ? » Je n’avais pas l’habitude de le faire parce qu’ici c’était le seul endroit où je pouvais être réellement moi, mais si cela pouvait aider mon dresseur, je le ferai sans sourciller.

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