Will you marry me? [Pv Coraline Beldem]

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Coraline avait beau être cynique ou sarcastique, elle adorait noël. Dès début décembre, tout son appartement s’était paré de couleurs jaunes et or, ses tenues aussi et elle avait fait des efforts pour ne pas décorer la maison de Larry. La jeune coréenne était folle de son petit-ami. Il était son inspiration principale dans tout ce qu’elle faisait. Du cimetière qu’elle était en train de réaménager jusqu’au cadeau de noël qu’elle avait soigneusement préparé. Après tout, c’était leur premier noël en tant que couple puisqu’à l’adolescence, ils devaient demeurer cachés. Alors qu’elle vint à finir d’emballer son cadeau avec un soin tout particulier, elle se tourna vers Monsieur Le Chat qui jouait avec l’emballage. « Tu crois que cela va lui plaire ? » Le chat la fixa, sans répondre et elle perdit ses doigts fins dans son pelage soyeux. Heureusement que Larry et son chat s’entendaient bien, sinon elle aurait été dans la panade. Depuis leurs retrouvailles, elle était sur un petit nuage et elle avait tenu sa promesse de se renseigner sur sa maladie. Elle était allée voir un médecin. Un grand monsieur tout maigre avec des cheveux poivre et sel qui lui avait expliqué en quoi consistait la maladie de Larry, ses symptômes et conseillé des ouvrages à lire. Dès lors que son petit-ami n’était pas avec elle, elle se plongeait dans les livres pour essayer d’en apprendre le maximum. Également concernant les enfants. C’était une maladie compliquée et cela fendait le cœur de la jeune demoiselle de voir à quel point son compagnon souffrait. Donc elle lisait, essayait d’assimiler le maximum d’informations allant de ses douleurs jusqu’à sa vie sexuelle. Une vie sexuelle avec de fortes envies liées à la maladie, pouvant aller jusqu’à l’infidélité si le partenaire n’était pas compris. Jusque-là, il n’y avait aucun problème et les demandes n’avaient pas été trop bizarres. Mais elle sait que quoiqu’il lui demande, elle acceptera de toute manière.

Donc la jeune femme avait prêté toute attention à lui faire des « petites » surprises de noël. Elle était allée chez le coiffeur dans la matinée et avait longuement fixé son reflet dans la glace. La couleur de cheveux lui rappelant celle qu’elle était il y a bien des années. Puis à sa tenue. Larry lui avait demandé de venir à son travail pour faire une escape game avec lui et ses copines. Encore une fois, la rencontre s’était bien passée et elle avait été soulagé. Donc elle mit bon soin à sa tenue, respectant les standards des films d’horreur. Sa jupe était assez courte mais pas trop, de longues chaussettes remontaient jusqu’à ses genoux avec des mocassins vernis. Puis, il y avait un petit chemisier qui allait avec le tout. (On parlera de la lingerie plus tard). Elle passa un peu d’encre à lèvres au centre de ses lèvres pour un effet lèvres mordues, du mascara et le tour était joué. C’était une femme simple et elle avait peur de ce que lui réservait son compagnon. La coréenne était un peu froussarde. Déjà quand ils regardaient un film d’horreur, elle passait le plus clair de son temps, la tête dans le creux de son cou donc là, ça allait être encore pire.

Enfilant un long manteau noir pour cacher sa tenue, elle enfila un bonnet pour cacher ses cheveux. Ainsi, la surprise serait totale. Elle se décida à prendre sa voiture, non sans un appel à Larry pour lui demander s’il prenait la sienne car il était évident qu’ils fêteraient le réveillon ensemble. Une fois sur place, elle constate qu’elle est en retard. « Salut. » Un sourire radieux étire ses lèvres comme à chaque fois qu’elle l’aperçoit pour venir poser ses lèvres sur les siennes, une main sur sa joue. Tendrement, elle la caresse du bout de ses doigts avant d’avoir un sourire encore plus lumineux. « Nerveuse et toi ? T’es mignon avec tes petites lunettes, murmure-t-elle frôlant son nez du sien. » La jeune femme fut accaparée par ses amies qui étaient toutes excitées alors qu’elle fixait la bâtisse. Un imposant manoir aux airs lugubres. O misère.

Ce fut la douche froide quand le maître du jeu sortit. Donnant le ton sur ce qui allait suivre. Il portait des boutons à la place des yeux et tout le monde -sauf Larry- savait à quel point la jeune femme en avait la phobie. Mais bon le maître des lieux ne devait pas le savoir. Son cœur s’emballa rapidement alors vint à déglutir. Doucement, ses doigts vinrent se perdre dans ceux de Larry alors qu’elle prit une profonde inspiration. « Attends ! » Elle s’approche alors de lui pour venir ôter son bonnet, dévoilant des cheveux couleur ébène étant revenue à sa couleur naturelle. Ceux-ci tombent dans son dos avec une brillance qui n’était dû qu’à son passage chez le coiffeur. Puis, elle passe une main dans la nuque de Larry pour venir poser à nouveau ses lèvres sur les siennes dans un baiser plus appuyé. « Je te l’ai dit, commenta une de ses amies, deux inséparables. » Se retenant de faire un geste grossier, elle vint à sourire contre les lèvres de son compagnon. Murmurant un « je t’aime » en coréen en cas de mort prématurée, elle se décida à s’écarter. « Si je meurs, je reviendrai te hanter. Je me demande comment ça doit être de coucher avec un vivant quand tu es un fantôme. » Elle rit avant de serrer un peu ses doigts avant d’entrer dans le manoir. Etre enfermée dans un endroit avec une sorcière et des mecs avec des boutons, il y avait de quoi avoir peur. Donc elle recule, intimidée. « Wow. » Son corps se presse contre celui de Larry alors qu’elle attend les explications, évitant le maître du jeu du regard.

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Coraline était loin de se douter que Larry avait organisé tout ça pour elle. La jeune femme était contente de faire une activité de couple. A défaut de pouvoir l’initier à la pole dance ou même de lui faire planter des fleurs -ce n’est pas la saison- elle aimait partager son univers. Alors certes, la jeune asiatique n’est pas très friande de tout ce qui est horrifique, elle fournissait un effort pour son petit-ami car elle était au courant qu’il s’agissait là de son univers. De quelque chose qu’il avait façonné avec soin. Le jeu des énigmes. La coréenne n’était pas la personne la plus brillante qui soit mais elle avait réussi à trouver une ou deux réponses en faisant appel à son sens logique. Donc elle avait revêtu une tenue un peu plus osée que la dernière fois. La jupe était plus courte, le blazer en-dessous de la poitrine et ses mocassins à talons. Comme elle avait mis le paquet sur la tenue, elle avait décidé de ne pas mettre l’accent sur le maquillage. Après tout, c’était caché sous son imposant bonnet avec ses oreilles de lapins et avec ses mitaines en pattes de chat. La petite demoiselle se rendit sur les lieux le cœur battant alors qu’elle avait le cadeau de Larry dans son sac puisqu’elle avait pris ses affaires pour la nuit. Enfin affaires. Trousse de toilettes. S’étant renseignée sur le sujet de la sexualité d’une personne souffrant de la maladie de son compagnon, elle avait une idée à lui soumettre. Et elle était nerveuse car ça passe ou ça casse. Alors prenant une profonde inspiration, elle se dirigea vers son conjoint -fiancé- pour venir se laisser prendre dans ses bras et qu’il l’embrasse. A chaque fois, elle avait des palpitations donc elle vint enrouler ses bras autour de sa nuque avant de lui faire son petit sourire mutin. Des étoiles vinrent illuminer son regard alors qu’il essaya de la rassurer. Naturellement elle vint enfouir son visage dans le creux de son cou pour y déposer un baiser avant de s’écarter un peu. Larry vint jouer avec son bonnet, levant une oreille. « Nan moi, je suis mignonne-mignonne, toi t’es mignon sexy. J’aime bien le look rockeur intello. » Elle osa lui faire un petit clin d’œil avant de se faire appeler par ses amies pour qu’elle salue. Mais déjà, elle revenait vers Larry comme aimantée, en laissant ses copines rentrer à la suite du maitre du jeu qui avait des boutons à la place des yeux.

Ôtant son bonnet, elle laissa ses longs cheveux noirs retomber dans son dos avant de remettre sa frange en place. Les secouant, elle vint embrasser Larry avant de sourire contre ses lèvres à sa réflexion. « Ravie que ça te plaise. J’ai plein de surprises pour notre premier noël en couple. » Son nez frôla celui de son amoureux alors qu’elle le fixait de ses grands yeux bruns. « Tu t’es mis au coréen ? » Elle lui fit une petite moue adorable avant d’approcher son visage davantage pour effleurer ses lèvres. « Je t’aime plus que trois fois mille. » Il était l’amour de sa vie et elle n’en doutait plus. Humectant ses lèvres, elle baissa les yeux avant de faire une grimace exagérée. « J’espère bien parce que de ce côté-là aussi je te réserve une surprise. » Elle osa un petit clin d’œil avant d’entrer dans l’imposante demeure.

Elle était déjà venue mais le décor avait changé. Lorsque les portes se referment, elle sursaute et se colle encore plus contre Larry avant de voir que tout le monde avait des boutons. Sa main se posa automatiquement sur celle de Larry alors que son cœur s’emballa dangereusement. La petite demoiselle avait ce sentiment d’avoir déjà-vu cette scène. Elle déglutit alors que son visage commença à perdre ses couleurs. « Les yeux sont cachés dans les merveilles que j’ai créées pour toi, murmura-t-elle pour elle-même. » Fortement perturbée, elle suivit son groupe d’amis qui s’extasiait sur les lieux, sur les acteurs, sur l’ambiance alors que Coraline était aux prises d’autres souvenirs. S’arrêtant sur le seuil, elle resserra la prise sur son sac avant de fouiller dedans pour en sortir sa fidèle casquette. Elle l’avait toujours sur elle. C’était une sorte de talisman qui la protégeait du mauvais œil. Une perle de sueur parcourut son échine et lui donna la chair de poule tandis qu’elle se trouvait dans un chapiteau de cirque.

Mais Coraline n’était plus là. Elle était assise à côté d’un petit garçon où des boutons remplaçaient ses yeux. Monsieur Bobinsky se tenait devant lui, lui présentant son numéro de souris acrobates alors qu’elle mangeait de la barbe à papa avec son copain muet. Ensuite l’image défila devant ses yeux. Accompagnée par son ami qui avait un sourire muet, elle pénétra dans la pièce sans écouter les directives de l’actrice qui jouait l’enfant qui n’avait plus ses yeux. « Je vais retrouver vos yeux, lança-t-elle comme un écho. » Puis, elle commença à fouiller comme un automate avant de trouver une enveloppe dans un pot de bonbons qui reposait là.

« Ceci t’aidera à voir au travers des illusions, était inscrit à l’intérieur. »

Elle fit glisser le triangle de ouija en jade dans le creux de sa main avant de redresser la tête. Son regard balaya la pièce alors qu’un souvenir se superposa dans son esprit. Passant devant ses amis, elle s’approcha d’un automate d’une souris qui soufflait dans une trompette pour prendre le triangle et regarder dedans. La perle brillait au fond. Son doigt glissa dedans pour en sortir la perle représentant les yeux, brillant d’un éclat turquoise. Le bruit ambiant n’était qu’un brouhaha.

« Pour me libérer, votre tête doit reposer. Sur quelque chose de moelleux et douillet afin de pouvoir convenablement le souhaiter. »

Elle fit tourner le papier dans sa main avant de lever la main pour montrer l’œil turquoise. « Je crois que j’ai trouvé un truc. » Mais est-ce que c’était ça ou un faux indice ? Elle n’en avait aucune idée. Revenant à elle, elle sentit qu’elle avait chaud. S’approchant de Larry, elle défit son écharpe. « Tu veux bien me tenir ça, mon amour ? » Puis elle défit son manteau sur sa petite tenue d’écolière avant de le fixer en dodelinant de la tête. « Stéréotype de film d’horreur non ? »

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Coraline rougit contre Larry alors qu’il lui rappelle la pole dance. Elle avait effectué cette danse pour le détendre et non conduire à un quelconque rapprochement physique. Mais depuis, c’est comme si de l’huile avait été jeté sur le feu puisqu’elle avait toutes les peines du monde à réfréner son désir pour le beau brun. Dans ses bras, rouge pivoine, elle lui fait son plus radieux sourire avant de venir murmurer contre ses lèvres. « Je t’en ferai d’autres. » Sa voix est plus suave, d’un timbre plus grave alors qu’elle laisse ses doigts courir contre sa joue pour pencher la tête et déposer un chaste baiser dans le creux de son cou. Puis une morsure. Il avait qu’à mettre une écharpe ça lui apprendra. Se redressant, son sourire se veut de plus en plus radieux à mesure qu’il est évident que Larry est son âme sœur. Ses cheveux ébènes avec de légers reflets bleutés se soulèvent au gré du vent et elle éclate de rire. « Oui, plein. » Son nez se frotte à celui de Larry avant de fixer la bâtisse qui n’attend qu’eux. Mais 24h sans lui, c’est terriblement long. Et elle ne comptait plus être séparée de lui ne serait-ce qu’une seule nuit. « Oh ça me touche. » Elle est sincère alors qu’elle est quelque peu émue par son geste. Le coréen n’étant pas une langue facile à assimiler. « Pourquoi ? » Sa voix est teintée d’un érotisme qu’elle accentue avec un sourire en coin. « Aurait-on déjà des envies mon chat ? » Elle lui glisse un petit clin d’œil nouant ses doigts au sien avant de venir pénétrer dans l’imposante demeure.

On peut dire qu’il ne faisait pas les choses à moitié car c’est comme si toutes ses phobies étaient réunies au même endroit. D’abord les personnes avec des boutons. Le maître du jeu rappelant incontestablement Monsieur Bobinski. Coraline ne cessait d’alterner entre flashs d’une vie passée et le présent où elle devait évoluer dans un univers du cirque. Sa main se posa dans un pot qui semblait être à bonbon avant de trouver l’indice qui lui indiquait à quoi il servait. Cet ustensile servait au ouija. Elle ne connaissait pas grand-chose à l’ésotérisme mais en tout cas, elle savait incontestablement à quoi servait cet objet en pierre de jade. La texture lui était familière alors qu’une lourde mèche de cheveux tomba devant son visage. Évoluant comme si elle revivait une scène, elle trouva la perle dans une trompette avec une souris. Qui se transforma en rat sous ses yeux. La jeune coréenne recula à mesure que son teint passa de porcelaine à livide. Aussi blanc que les murs. Reprenant ses esprits, elle leva la main pour montrer la pièce maîtresse des recherches avant d’avoir chaud, très chaud. A vrai dire, elle ôta sa lourde écharpe ainsi que son manteau avant de revenir à la terre ferme quand Larry ouvrit la bouche.

« Merci. » Elle lui servit son sourire le plus lumineux alors qu’il ôta sa veste à son tour. Levant le majeur à l’intention de sa copine, elle s’approcha de Larry pour venir déposer ses mains sur ses avant-bras. Le contact de sa peau contre la pulpe de ses doigts lui fit du bien. « C’est peut-être une idée pour plus tard, murmura-t-elle ses lèvres proches des siennes, un strip-tease quand j’aurai survécu. » Le baiser était vorace à mesure qu’elle colla son corps maigrelet contre le sien et noua ses mains autour de sa nuque comme elle avait l’habitude de le faire. « Peut-être le fait que nous ne sommes pas dans un lieu calme. Je suis pas contre faire ça en public mais pas devant mes amies. » A vrai dire, elle pourrait dire oui à plein de choses alors que sa langue passe sur les lèvres de Larry pour emprisonner celle-ci entre ses dents.

« Je n’ai rien géré du tout. J’ai juste… le sentiment de l’avoir déjà vécu. » Elle fit craquer sa nuque alors que ses doigts se nouèrent à ceux de Larry pour venir se stopper devant le jardin. Ses yeux se stoppèrent sur son indice à mesure qu’elle était certaine que cela concernait la troisième pièce. Donc elle se décida à ranger le papier dans son décolleté, dégrafant un bouton au passage et laissant entrevoir la dentelle sombre de son soutien-gorge. L’une de ses amies lui amena l’indice alors qu’elle garda la main de Larry dans la sienne.

Mais celle-ci sembla s’évaporer alors que vêtue d’un pyjama orange, elle pénétra dans le jardin. Le paysage commençait à flétrir sous ses yeux alors que des grenouilles sortirent des plantes. S’ancrant à Larry, elle s’approcha des animatronics grenouilles pour fouiller dans la plante et y trouver une matière visqueuse semblable au pollen ainsi qu’un indice enroulé.

« Baissez-vous ou courez car vous êtes en terrible danger. »

Elle tendit le papier à Larry alors que des abeilles métalliques vinrent les attaquer et qu’elle se baissa. Lançant sa casquette, elle en dégomma une au passage pour voir le monstre. Piloter par une personne avec des boutons à la place des yeux. Remettant sa casquette en place, Coco recule, attrapant Larry au passage. « Le levier, l’œil est sur le levier. Regarde. Attrapez-le, dit-elle à l'intention des filles » Elle fouille dans sa poche pour lui montrer celui qui est identique. Sautillant presque, elle commence à rentrer dans le jeu pour se coller devant Larry et le plaquer contre l’arbre en attendant qu’une de ses amies aille récupérer le trophée. Son regard ambré vint chercher celui de son compagnon alors que son cœur battait la chamade. Doucement ses mains se perdirent à un endroit inconvenant du corps de Larry mais caché de tous. « Dis donc mon chat, c’est ton portable ou t’es content de me voir ? » Se collant sur la pointe des pieds, elle s’apprête à l’embrasser lorsqu’une de de ses amies l’attrape par la main pour la détacher. « Vous ferez votre bébé plus tard. » Sifflant dans ses dents, elle se penche -d’une manière toute aussi sensuelle- pour reprendre sa casquette et la remettre sur sa tête. « Jalouse ! Tu dis ça parce que c’est moi qui ai le plus beau. » Fronçant le nez, elle passe une main dans ses cheveux qu’elle rejette avec un certain charisme avant de donner le premier œil pour aller ouvrir la porte vers la troisième salle. Puis, elle se tourna vers Larry avant de lui servir un lumineux sourire. « Ça va mon chat ? » Se mordillant la lèvre inférieure par provocation avant de lui tendre la main pour qu’il la rejoigne. Afin de lui donner le courage de supporter la fin de l’escape game, elle se réhausse pour venir poser sa casquette sur les cheveux de son compagnon. Un geste fort puisqu’elle ne s’en séparait jamais. Ses lèvres effleurèrent celles de son petit-ami alors qu’elle se recula vivement pour le fixer avec un air enjôleur sur le visage. « Allez on a bientôt fini. Après, on pourra aller s’isoler. Je suis sure que tu n’as jamais fait l’amour dans ton bureau avec une personne aussi souple et sexy que moi, minauda-t-elle en battant des cils. » Cherchait-elle à le séduire encore et encore ?
C’est fort probable.

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Coraline se rappellera toujours son premier baiser avec Larry. Car oui, il n’avait pas seulement été sa première fois, il avait été son premier baiser, sa première étreinte platonique durant la nuit, son premier « je t’aime » et alors qu’elle y repensait : elle se sentait nostalgique. Si au départ, on aurait cru que leur histoire serait morte alors qu’elle avait quitté le territoire ; que leur passion se serait éteinte alors qu’ils avaient été engagés ailleurs. Il n’en était rien. Larry était son tout, son unique. Et il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Elle avait des papillons dans l’estomac quand elle pensait à lui, des étoiles dans les yeux quand elle en parlait et un sourire ne quittait pas ses lèvres alors qu’elle se tenait contre lui. Jamais la petite coréenne n’aurait cru qu’elle se rangerait dans cette catégorie de femme. Celle qui ne parle que de leur mec, ne veut être qu’avec lui. Bref. Ils avaient passé la nuit, séparés car il devait voir Sansei et elle, Naoki. Mais cela lui avait paru beaucoup plus. Tandis qu’elle se tient contre lui dans cette salle, son regard ambré rencontre celui de son compagnon. Elle s’était renseignée. Sur sa libido, ses pulsions et ce mal qui lui volait petit à petit l’homme de sa vie. Alors qu’elle sentit son souffle dans son cou, elle ferma les yeux. Son corps semblait aimanté par celui du beau brun tandis que ses doigts passèrent sous son tee-shirt. « D’accord. Mais pas ici. Tu veux vraiment que Sansei se rince l’œil sur mon corps ? » Elle dépose un baiser sur sa tempe tandis que ses griffes jouent un peu avec sa peau qu’elle caresse du bout des doigts. Doucement, elle se décolle pour le regarder dans les yeux quand Naoki les appelle. Coraline lève les yeux au ciel en même temps que Larry avant d’éclater de rire tant il était évident qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.

La jeune femme glissa sa main dans celle de son compagnon pour aller voir ses amis et se placer devant lui, ses bras autour de sa taille. C’est là qu’elle sentit son excitation mais décida de ne rien montrer alors que son bassin se colla contre le sien. Elle hocha la tête, émit ses hypothèses avant de lever le nez vers son petit-ami pour froncer le nez. Une fois dans le jardin, elle sautilla sur place car tout le monde connaissait sa passion pour les grandes étendues vertes. Trouvant un indice et quasiment dans un état second, elle se baissa pour dégommer une fausse abeille. Puis, elle donna des instructions avant de se coller contre Larry et de commencer à le caresser sur son pantalon. « Je parlais de ton érection, mon cœur, susurre-t-elle sur le point de l’embrasser quand Naoki l’attrape. » Alors ne vous méprenez pas, elle adore sa meilleure amie. Mais elle lui avait cassé son cou. Quoique. Finalement, elle lui avait rendu service car elle était quasi certaine qu’elle aurait laissé Larry la débarrasser de son sous-vêtement devenu superflu pour coucher avec lui dans ce magnifique jardin.

« Déjà, je me torture aussi et ensuite, je n’ai pas envie que tu résistes. » Elle s’approche de lui, plus féline tandis qu’elle espère que personne ne viendra les interrompre cette fois. Ses bras passent autour de la nuque de Larry et elle sent que ça le travaille. Le docteur lui avait parlé de ses pulsions et du fait que cela pouvait lui faire mal. La jeune femme caresse alors ses cheveux avec une certaine tendresse pour venir poser la main de son compagnon sur son cœur comme elle le faisait quand il était troublé. « Prends de grandes inspirations. » Elle s’en veut. Jamais elle n’aurait dû mettre une tenue pareille. Venant l’embrasser mais d’une manière plus chaste. « Tu vas aller t’asseoir dans l’autre salle et promis, promis quand tout sera fini, tu n’auras plus à te retenir, d’accord ? » Elle penche la tête sur le côté tandis qu’elle sent l’impatience de ses amies dans son dos qui ont trouvé l’ouverture. Son regard croise celui de sa meilleure amie, alors qu’elle a posé la tête de son compagnon dans son cou et soupire. « Faut qu’on lui trouve un copain. » Puis, sentant qu’il va un peu mieux, elle se décolle et avance main dans la main avec lui jusqu’à l’autre salle. Qui est glauque.

Une sorte de théâtre avec des chiens partout. Elle s’avance mais vérifie cependant que Larry est assis sinon elle n’hésitera pas à le réprimander avant de s’approcher des chiens. « Alors tu vas me trouver malade, mon cœur, mais je les trouve trop chou. On peut ramener un animatronic à la maison, s’il te plaît ? » A la maison. Sa langue a fourché alors qu’ils n’ont même pas encore emménagé officiellement ensemble. Le rose aux joues, elle laisse Naoki l’emmener et s’amuse avec elle pour chercher des indices. Elle sait que son copain se tient tranquille de toute façon. Alors qu’ils arrivent à la fin, elle se retrouve avec une clé en forme de boutons et tout le monde délibère pour savoir qui ira à l’intérieur. « Évidemment. C’est moi qu’on envoie, raille-t-elle. » Devant la porte et l’étroitesse du couloir, elle recule mais Nao la pousse à l’intérieur sans ménagement avec Larry.

« Tu sais très bien que je suis claustrophobe, murmure-t-elle d’une façon à peine audible. » Elle attrape la main valide de son compagnon pour la poser de nouveau sur son cœur mais pour se calmer elle. La maintenant et avançant doucement, elle enfonce ses griffes dans la peau de sa paume, sentant la peur la gagner petit à petit. Quand ils débouchent sur une chambre. « Non, il faut les libérer. Ça semble logique. Leurs âmes sont emprisonnées dans leurs yeux. » Un frisson d’effroi parcourt son échine tandis qu’elle fouille dans sa poche pour sortir les billes en verre. « Y’a un message dedans. Je te jure que si c’est de crier Jumanji, je me sers de ta canne pour tuer Sansei. » Car il était évident pour la jeune femme que c’était lui le concepteur. Alors que Larry part chercher dans son coin, elle fouille dans son décolleté pour fixer le premier indice qu’elle a trouvé. Puis, elle se pose sur le lit pour attraper l’oreiller et le soulever. La jeune femme pose les billes dans le mécanisme avant de se coucher et attendre. il ne se passe rien. Donc elle se couche sur le lit rose bonbon, croisant ses jambes et ses bras et attendre. Un clic la fait sursauter et elle se relève pour voir que les billes sont cassées. Il y avait un message dedans. « Mon cœur, j’ai trouvé un message dedans. Viens voir. » Elle commence à assembler les morceaux de papier pour former un indice. Qui la laisse muette pour le coup. Car elle craint de comprendre. Ou alors pire, de se faire de faux espoirs.

Car elle avait attendu ce moment toute sa vie.