Une rencontre... inattendue [Andrea Beck]

Une rencontre... inattendue

Depuis que la malédiction avait été levée et que j’avais retrouvé ma vie à Beacon Hill, tout allait plus ou moins bien. J’avais réapparu dans la vie de Lydia, Stiles et les autres qui, heureusement, ne m’avaient pas pris pour une folle. Au contraire, ils avaient tous été très heureux de me retrouver. Une seule personne me manquait de ma vie à Storybrooke, c’était Andrea… Je ne l’avais pas repéré dans ce monde et cela m’embêtait. Nous avions créé une belle amitié et je crois même que des sentiments amoureux s’étaient développé de mon coté. Pourquoi avait-il fallu qu’il disparaisse ainsi ?

Ce matin-là, je m’étais levée de bonne humeur comme à mon habitude et pris mon petit-déjeuner. Tout semblait totalement normal et la journée s’annonçait ordinaire. Enfin, jusqu’à ce que le bruit d’une assiette cassée me fit sursauter. Je me levais pour voir d’où arrivait se bruit et me retrouvai face à face avec un adorable petit chaton roux. « Hey, salut chaton… Bah qu’est-ce que tu fais là ? Tu es perdu ? » Je tentais de l’amadouer pour pouvoir le prendre dans mes bras, mais cela me semblait un peu difficile. « Et ben… Heureusement que la fenêtre était grande ouverte hein… tu aurais pu te faire drôlement mal » Avoir un animal ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire. Mais ce chaton tombé du ciel, c’était vraiment étrange quand même… En le regardant attentivement, j’eu l’impression qu’il comprenait tout ce que je disais

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Le point positif de cette petite visite inattendue et surprise, c’est que j’étais légèrement moins seule. Jamais je n’avais pensé à adopter un chaton, mais après tout, il était mignon celui-ci tout roux et adorable. Heureusement que j’aimais les chats et n’avais pas d’allergie sur ce coup-ci. Il tentait de me faire les yeux doux j’avais vraiment une impression de déjà vu, c’était presque perturbant. Même s’il m’avait fait comprendre que je ne devais pas le porter, je le trouvais attendrissant. Il s’était frotté à mes jambes pour attirer mon attention et il l’avait en entier. Au moment où il me lâcha son miaulement, j’avais presque l’impression qu’il m’engueulait… comme si je n’avais pas compris ce qu’il voulait de moi et de sa visite chez moi. « Désolée chaton, je parle pas le langage des animaux… » Heureusement à quelque part. les seuls animaux que je côtoyais et que je comprenais c’était les loups-garous cela était suffisant non ? Il fit tomber une petite horloge qui était sur mon meuble, mais ce n’était pas le plus important. Il semblait s’être blessé au vu de ses gémissements « Tu me laisses regarder ta patte ? » Pour seule réponse, l’animal s’était laissé tombé sur le dos, les 4 fers en l’air. Il me donnait l’impression d’avoir affaire à un sacré numéro. Je ne pus m’empêcher de rigoler doucement, puis je tentais quelque chose « Est-ce que tu aurais faim par hasard ? » Je me dirigeais vers le frigo où j’avais un reste d’émincé au poulet qui n’avait pas été assaisonné. « Je n’ai pas de croquettes ni de la pâtée pour chat, mais j’ai ça, est-ce que ca te conviendra ? » non mais regardez-moi ça ! J’en suis arrivée au stade où je discute avec un chaton comme s’il s’agissait d’un être humain ! Faites-moi soignez s’il vous plait

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Avoir un chat pour seule compagnie actuellement ne me dérangeait pas. J’avais tellement de question qui se posaient à moi que peut-être, une ronronthérapie pourrait me faire du bien non ? On le dit assez que le ronronnement d’un chat peut apaiser les maux. Et puis il faut se l’avouer, il était adorable ce chaton. Je lui parlais comme s’il pouvait me comprendre, si quelqu’un me voyait, il me prendrait pour une folle. Quand il se mit à lécher sa patte, je le laissais tranquille « Ok d’accord, je t’embête pas » une fois qu’il eut avaler le poulet que je lui avais mis à sa hauteur, il me remercia. Attendez… QUOI ???? un chat qui parle ? il fallait que je m’assoie par terre « PARDON ? Comment c’est possible que tu parles ? Et surtout que je te comprenne ?? » Ca faisait trop d’informations d’un coup pour mon cerveau. Le plus étrange, c’est que la voix qui sortait de ce corps, j’avais l’impression bizarre de la reconnaitre. Il tenta de communiquer à nouveau on dirait, mais seul un miaulement sortit de sa gueule. Je ne pus m’empêcher de sourire en me disant « Allison, tu as du boire trop de café et tu as des hallucinations. Les chats ne peuvent pas parler, et encore moins avec la voix de la personne qui te manque le plus à l’heure actuelle » Je pris ma tête dans mes mains en la secouant doucement. « Viens par la toi… Maintenant que tu as mangé, une session gratouille ca va te faire du bien » Je l’appelais doucement, mais je ne savais même pas si ce chaton avait un nom « Comment je vais t’appeler toi ? Rouky ? » me demandais-je plus à moi-même en commençant le gratouiller derrière la tête.  

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Est-ce que j’avais trop bu hier soir ? Non je n’avais même rien bu du tout… Est-ce que ce chaton sortait de mon imagination ? Il me semblait bien réel malgré tout. Je ne devenais pas folle, mais il me semblait vraiment que cet animal me comprenait réellement. Il me gratta la main avec sa patte quand je lui dis qu’il me comprenait. L’entendre ronronner me fit sourire légèrement. « Et bien, tu étais en manque de câlins… moi aussi figure toi, j’aimerai bien qu’on me fasse des gratouilles… Enfin… bon heureusement que tu ne dois pas comprendre tout ce que je raconte hein » Je n’étais pas loin de la folie là, c’était pas possible que je parle comme ça à un animal. Au moment où je lui proposais un nom, il me répondit qu’il s’appelait Toulouse. Je fis des yeux ronds en entendant une fois de plus la voix la plus sexy que je connaissais. « Pourquoi est-ce que tu as une voix autant humaine ? c’est mon imagination à tout les coups… Tu serais d’accord que je me couche, j’crois que je commence à avoir mal à la tête » Sans attendre son accord, je le pris sur mes genoux et m’avachis dans mon canapé. Il avait à nouveau tenté de s’exprimer et un miaulement était ressorti. C’est ce qui me fait dire aussi que sa parole était le fruit de mon imagination « Bon, Toulouse c’est ça… Si tu savais ce qu’il m’arrive, je crois que tu me prendrais pour une folle… Mais tu n’as pas une maison à toi ? Si vraiment, la mienne peut devenir la tienne hein… Vivre avec un chat, j’en ai souvent rêvé » Après tout, c’était moins encombrant qu’un chien et il était mignon surtout. En y regardant de plus près, même ses yeux ne me semblaient pas inconnu. « J’ai connu un homme avec la même couleur d’yeux que toi… Je crois que je pense un peu trop lui, et à première vue, ce qu’on a pu commencer à vivre, enfin, on a pas vécu grand-chose mais quand même… J’aurai tellement besoin de lui, pouvoir lui dire ce que je ressens réellement… Bref, pardon mon beau Toulouse, je vais arrêter de faire comme si tu pouvais comprendre tout ce que je racontais » Je repris mes petits câlins à cet adorable chaton, préférant le cajoler plutôt que de dire n’importe quoi en pensant qu’il pouvait comprendre. Il faudrait peut-être que je me cherche un colocataire ? Sinon je risque de devenir une vieille aigrie qui parle à son chat, bonjour la vision d’horreur…

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J’avais quand même une putain d’impression de faire un monologue. N’importe lequel de mes amis aurait pu me faire interner en me voyant parler à un chaton ! Pourtant, je savais qu’il se passait quelque chose. Non je n’avais pas rêvé et cette petite bête poilue m’avait bien répondu. Je ne devais pas être totalement cinglée, du moins je l’espérais. Je lui avais donné à manger, je lui avais fait des petites gratouilles et là, j’étais bien. Comme si j’étais complète, alors que la personne que j’aimais le plus sur cette terre si je puis dire, me manquait atrocement. Comment cela était-ce possible ? J’étais tranquillement entrain de lui gratouiller les oreilles lorsqu’il sauta de mes jambes « Bah alors Toulouse, tu en as assez des câlins ? » Je regardais cet adorable chaton couché sur le sol ne comprenant pas ce qu’il tentait de faire… jusqu’au moment où à la place de cet animal je vis Andréa. Comment cela était possible ? Enfin, je connais des loups-garous et d’autres créatures surnaturelles, mais de là à voir un chaton devenir un homme, je faillis faire un malaise et me retrouvai assise sur mon canapé « Andréa ? Comment c’est possible ? » Je ne sais pas si j’avais peur de ce que j’avais vu ou heureuse de retrouver Andrea. Il y avait tellement de choses que j’aurai eu envie de lui dire, mais j’avais aussi tellement de questions à lui poser. « tu peux m’expliquer comment tu fais ça ? Tu as entendu tout ce que je t’ai dit avant ? » Je prenais conscience des mots que j’avais eu. Même s’ils étaient très doux et gentils, mais en même temps, je m’étais livrée à cœur ouvert. Toutes ces choses, je n’avais jamais eu l’occasion de lui dire à Storybrooke et du coup, je ne savais pas si mes dires étaient réciproque ou pas du tout. Pour le moment, je reprenais mes esprits doucement et j’approchais ma main de sa joue, comme pour vérifier s’il était vraiment là, vraiment humain « Dis moi que tu ne vas pas redevenir un chaton et miauler s’il te plait »

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Est-ce que ce que je venais de vivre était réel ou était-ce un rêve ? J’avais du mal à réaliser que le petit chat qui était là il y a encore quelques minutes était en réalité Andréa. Heureusement que j’étais assise, sinon je crois que je serai tombée dans les pommes. Je me rendais petit à petit compte que j’avais fait une quasiment déclaration d’amour destiné à Andréa en m’adressant à un chaton qui s’avérait être l’homme pour lequel j’avais des sentiments. « Pourtant un chaton, c’est très mignon tu sais, tu n’as pas à en avoir honte » Il m'avait embrassé comme pour répondre à ma déclaration. Attendez... IL M'A VRAIMENT EMBRASSER??? Je n’étais pas du genre à déclamer mes sentiments comme ca tout haut, encore moins en sachant que je suis écoutée par la personne concernée. « Bon ben si tu as tout entendu… autant y aller franchement hein… J’aurai voulu avoir encore plus de temps à tes cotés quand nous étions à Storybrooke, mais maintenant que je t’ai sous les yeux, je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce temps, nous allons pouvoir l’avoir. Je n’ai plus envie de te lâcher, de te quitter des yeux » Je me rendais compte que mon cœur était vraiment entrain de prendre le dessus sur ma tête. La dernière personne à laquelle j’avais parlé de cette façon, j’étais morte dans ses bras. C’était étrange je le sais, mais c’était ainsi. Par chance, je m’étais retrouvée à Storybrooke et aujourd’hui, j’avais le droit à une seconde chance dans le monde. Je ne voulais rien laisser au hasard et clairement, je voulais la saisir grâce à mes deux mains et en profiter un maximum. Doucement, je m’approchais d’Andrea, tout en continuant ma déclaration « Je me suis sentie perdue quand je t’ai cherché sans te trouver dans ce monde-ci. Il me manquait réellement quelqu’un. Je sais que cela peut paraitre étrange, mais en réalité, je crois que je suis entrain de tomber amoureuse de toi Andrea… » J’étais à présente juste à ses côtés sur mon tapis au milieu du salon et, plongeant mon regard dans le sien, je m’approchais encore un peu plus jusqu’à ce que mes lèvres rencontrent les siennes. Tendrement, je laissais mon cœur déborder et sentir les millions de papillons qui s’envolaient de mon ventre, embrasant un peu mon baiser, avant de me reculer doucement, m’excusant. « Excuse moi, je n’aurai peut-être pas dû… » Après tout, je ne savais pas quels étaient vraiment ses sentiments à mon égard.. Enfin, il m'avait embrassé mais les mots et les actes sont deux choses totalement opposées.

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Au fond de moi, j’étais simplement heureuse de retrouver Andrea. Il fallait que je l’admette, il m’avait terriblement manqué. Après, je ne suis plus à ça près… J’avais grandi entourée de loups garous et autres créatures, ce n’est pas un chaton qui va m’effrayer non ? Quoi que, le fait qu’il puisse devenir humain, c’était intéressant je dois dire. Je ne pouvais pas me mettre à la place d’Andrea, je ne savais pas que cela existait avant de le voir dans mon salon, réellement humain. « Déjà que je découvre qu’un chaton peut devenir humain… il doit bien y avoir quelque chose à faire pour que tu restes humain non ? Ou bien peut-être que cela s’apprend ? » Après tout, le phénomène ne semblait pas le même que les loups garou qui se transforment à la pleine lune. Je n’étais pas du genre à me livrer sur mes sentiments, enfin pas aussi facilement. Je ne pus retenir mon sourire quand il me demandait l’autorisation de rester auprès de moi, une rapide pensée pour mon père me traversa l’esprit « Pour moi, il n’y aucun problème tu peux rester le temps que tu souhaites… Il faudra juste convaincre mon père, mais ça, j’en fais mon affaire » Je ne pouvais tout bonnement pas me pointer la bouche en cœur, main dans la main avec Andrea devant mon père. Il risquait de me faire une syncope. Est-ce que je m’attendais à recevoir un baiser en retour ? pas vraiment… Dans ma tête, j’avais imaginé à peu près tous les scénarios, mais pas celui-ci. Je sentis des milliers de papillons s’envoler du creux de mon ventre vers mon cœur. En entendant que mes sentiments semblaient être partagé, je souris sincèrement « Si tu savais le nombre de fois où j’ai imaginé cette scène. A aucun moment je n’aurai pu espérer que tu ressentais la même chose… » quand je pense qu’à la base, nous ne nous voyions que pour le plaisir charnel… les mots que me dit Andrea me rappelaient que je n’avais été réellement amoureuse qu’une seule fois et je l’avais reconnu une fois entrain de mourir. Mais ce temps était bien révolu et aujourd’hui, mon cœur battait clairement pour Andrea. Je ne pus me retenir de rigoler doucement quand il me dit que ce genre de déclaration n’était pas son genre. « Oh zut alors… Je pourrai très vite m’habituer à ce genre de déclaration ! Si j’avais pensé que mon baiser te plairait autant, je l’aurai fait depuis très longtemps… » Je me laissais emportée par la force d’Andrea, continuant à l’embrasser amoureusement. « Est-ce que cela signifie qu’on passe officiellement dans une relation de couple et non plus de simples sex friends ? » Et oui, je préférais demander plutôt que de me laisser imaginer quoi que ce soit.

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Déjà, il faudrait que j’assimile que le chaton tout mignon que je m’apprêtais à adopter était en réalité Andrea. J’étais bien heureuse de le retrouver, mais je n’aurai pas pensé dans une situation aussi cocasse. Une chose me rassurait, celle qui semblait être sa sœur à Storybrooke l’était également dans ce monde. Tout n’était pas totalement bizarre au final, et c’est moi qui vous dit cela bien évidemment. « Je suis sûre qu’on trouvera… et pour ta sœur, comment c’était déjà, Brittany ? Si c’est aussi un chaton, il y a la possibilité de faire des affiches pour la trouver. Mais je pense qu’on trouvera une autre façon. J’espère pour elle qu’elle soit avec lui en effet. » Je ne pouvais pas imaginer la vie d’un chaton sans personne pour l’aider. Oui c’est étrange je le sais mais en même temps, avec tout ce que j’ai vécu je ne suis plus à cela près. Je fis des yeux ronds quand Andrea proposa d’aller se présenter de lui-même à mon père. Il risquait de passer un interrogatoire assez salé. « Euh… comment dire ? Pour mon père je pense que le mieux serait qu’on organise un diner de rencontre. Je ne vais pas te laisser en tête-à-tête avec lui… Il, en tout cas à l’époque, il est un chasseur de créature surnaturelle… Et moi aussi en quelque sorte » Pourquoi est-ce que je lui lâchais cela comme ça ? Il allait prendre ses jambes à son cou et s’enfuir le plus loin possible de moi, ce n’était pas possible autrement avec ce que je venais de lui dire. « Quand tu veux pour l’appartement… mais tu sais, ici c’est déjà chez moi… mon père a retapé la maison familiale et du coup je suis seule ici » Je ne voulais plus quitter ses lèvres ni ses bras, ni lui en réalité. J’étais vraiment bien et je me sentais en sécurité. Je comprenais les doutes et les questions qu’avait pu se poser Andrea, et ne pus retenir un petit rire « Tu te rends compte, si tu n’étais pas entré chez moi par une fenêtre entre-ouverte, nous aurions raté l’occasion de pouvoir vivre notre histoire d’amour comme nous l’entendons. » En même temps, dans ma vie, j’avais vécu avec des loups-garous, un chaton ce serait très certainement moins dangereux. A moins que Derek ne croise Andrea par hasard et prenne peur parce qu’ils se ressemblent trait pour trait. « Bah, j’ai déjà dompté des loups garou, je devrai réussir à montrer ce qu’est l’amour à un homme qui devient chaton… » J’avais à peine finit ma phrase qu’Andrea redevint chat. Je le pris doucement dans mes bras en murmurant « Je te promets qu’on va trouver un moyen pour que tu gères ta capacité… » Je le posais rapidement au sol parce que j’aurai eu l’air maline si Andrea redevenait un homme dans mes bras. Je pense que je me serai écroulée sous son poids.

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J’aurai voulu aider Andrea a retrouver sa sœur et d’une façon ou d’une autre, je savais que j’y arriverai. Après tout, rien n’était impossible pour la bande… ou du moins rien ne l’était il y a quelques années plus tot. Il faudrait voir si nos capacités réunies pouvaient nous aider ou non. « Andrea, regarde moi… Je te promets qu’on va faire notre possible pour la retrouver. Si elle est dans ce monde ce ne sera pas trop difficile du moins je l’espère. Son fiancé c’était qui déjà à Storybrooke ? » Mais non je n’ai pas une mémoire de poisson rouge mais j’ai tellement de trucs qui arrivent dans mon cerveau qu’il commence à être sélectif. Je ne voulais pas faire peur à Andrea mais c’est vrai que mon père avait son passé de chasseur et même s’il était devenu un brave chasseur, je me méfiais. J’étais sa fille unique, la seule personne qui lui restait ici bas. Je tenais sincèrement à Andrea et oui, la case présentation officielle devrait se faire, mais pour le moment, je le voulais rien que pour moi. « Je ne dirai pas effrayant, mais très protecteur. Je suis sa petite fille chérie, tu vois le genre ? Tu as déjà lu des histoires de loup-garou et trucs du genre ? et bien ils existent réellement… Mon père, enfin ses ancêtres déjà, s’étaient donné pour missions de protéger les innocents de ces, je cite, affreuses créatures. Mon père a fini par prendre le relais, moi également, mais j’ai fait changer notre règle d’or et nous avons travailler main dans la main avec les loups-garou. Bref, c’est compliqué tout cela et on a le temps pour que je te raconte tout mon passé… Du coup je préfère être présente quand tu le rencontreras on va dire » Je ne voulais plus me décoller d’Andrea. La vie m’avait offert une seconde chance sur terre et auprès du garçon pour lequel j’avais des sentiments. La vie était bien faite parfois n’est-ce pas ? Être un bon compagnon ? j’étais sure qu’il le serait. Je ne pus me retenir de sourire quand il me dit qu’il m’aimait. « Oui on va trouver une solution à tous les problèmes qui s’opposeront à notre bonheur » Il était redevenu humain entre temps et pour répondre à son je t’aime, je l’embrassais le plus fougueusement que je pouvais avant de me blottir contre son torse en disant « Moi aussi je t’aime Andrea » Je me rendis compte que je souriais bêtement. C’était donc ça, être heureuse ?

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