Petit tour au marché - feat Raven

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Tôt ce matin là j’avais charger mon stock de meubles en bois fraichement fabriquer des quelques semaines auparavant. Une à deux fois par mois j’allais sur les marchés pour les vendres, je vivais de ça en parallèle de mon travail d’écrivain. J’avais continuer à écrire parce que ça me plaisait. Je vendais aussi mes histoires. Je gagnais plutôt bien ma vie maintenant. De plus que demander de mieux que la nature elle-même comme lieu de travail ? Je vis dans un chalet en bois magnifique au bord d’un lac, un endroit calme, tranquille, comme moi. Il y avait une très bonne ambiance ce jour-là sur le marché et tout mon stock est parti assez rapidement je dois dire, de quoi me rendre heureux. J’avais besoin de mettre de l’argent de côté pour un projet que j’avais en tête. J’étais excité à l’idée de le mettre en œuvre, mais j’avais encore besoin de faire quelques économies. J’étais sur la route du retour, de bonne humeur je dois dire. J’avais un petit coffre caché dans ma charrette, on croisait souvent des voleurs sur ces routes, ils savaient très bien qui cibler. Je craignais même de tomber sur les hommes de Robin des bois.. Certes ils volent au plus riche, mais étant donné que je sors avec sa fille il a tendance à m'en faire un peu baver. Je crois que j’avais pensé un peu trop fort puisque trois heures vinrent me stopper en pleine route.. Bon reste calme August. Oui je suis pas franchement le genre de héros que j’ai fréquenté à Storybrooke. Les aventures j’aime les écrire. Les vivre c’est autre chose.. Je ne bougeais pas essayant de les raisonner. “Je n’ai rien pour vous, je suis juste un voyageur qui rentre chez lui..” Bon c’était un mensonge et je ne peux pas dire de mensonge. Bah oui vous vous en souvenez ? Je ne suis peut-être plus le pantin de bois que j’étais, mais physiquement parlant je ne peux pas. C'est-à-dire ? J’étais en train de grimacer la par exemple. Je soupirais, faudrait que j’apprenne à mentir quand même un jour. Ils s’approchèrent rapidement et je me retrouvai à terre. Ils commencèrent à fouiller. Ils ne trouveront rien puisque ma cachette était fort bien cachée. “Je vous l’ai dit !” L’un d’eux s’approcha et me mit un coup de point. Argh ça fait mal ! Je fis une chose que j’aurais pas vraiment du faire, je ne sais pas d’où ça met venu d’ailleurs. Je lui rend sa droite. Au vue de la douleur de mon poignet je le regrettais bien vite et encore plus en voyant que ça donnait une excuse à celui devant moi pour remettre ça..

acidbrain

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Parfois, je me surprenais à regretter Storybrooke, non pas l’amnésie collective qui avait prit place au sein de la ville à cause du sort noir mais le mode de vie dans lequel j’avais, finalement, grandit et évolué. Le style me manquait, la technologie me manquait…à vrai dire, la ville dans son entièreté me manquait. Un sentiment qui s’insinuait en moi tel un poison, me forçant à sortir de plus en plus du château, dans l’espoir un peu fou sans doute, de trouver un peu de paix. La forêt enchantée n’avait cependant rien de Storybrooke, ni dans ses forêts, ni dans les créatures qui y habitaient ; et cette promenade n’était en soit, rien d’autre qu’un triste rappel de ce sentiment et de cette réalité. Mon seul réconfort était l’idée qu’ici, les balades à cheval était toujours possible.
Caressant l’encolure de ma monture, je remontais légèrement ma cape avant de tirer sur les rennes lorsque plusieurs voix parvinrent à mes oreilles ; ce n’était pas la peur qui m’envahissait, mais l’inquiétude. Je n’avais pas réellement dit à qui que ce soit que je sortais du château d’où la raison d’une tenue pour le moins banale et passe-partout. Ce n’est qu’en m’approchant que je compris qu’il ne s’agissait pas de gardes envoyés pour me ramener mais d’un homme victime d’un vol à la Robin des bois. Je grimaçais au coup de poing qu’il reçut avant de me rendre compte qu’il s’agissait d’August -j’étais incapable de l’appeler Pinocchio- et qu’il venait d’offrir à son agresseur, une droite plus que respectable ; qui ne semblait pas plaire au voleur en question. C’était peut-être de l’impulsivité, mêlée à une décision que je considérais comme assez réfléchie qui me fit descendre de ma monture, la laissant assez loin des voleurs avant de venir m’approcher, rabattant la capuche de ma cape sur ma tête, tendant la main et envoyant balader l’homme qui s’apprêtait à donner un coup à August avant de faire de même avec ceux qui s’approchait de sa charrette. Je n’avais sans doute pas l’air bien effrayante ainsi, utilisant simplement la magie pour éloigner des voleurs, un sort basique et instinctif ; seulement ces sorts étaient parfois les plus utiles… aussi faisais-je apparaître une boule de feu dans le creux de ma main ; bien décidée à m’en servir au besoin, bien que cela semblait les dissuader.

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Plusieurs personnes m’avaient déjà conseillé de faire le trajet avec une arme. Ils ne parlaient pas forcément de savoir m’en servir, mais ça pouvait au moins dissuader les voleurs. Je pense qu’après aujourd’hui j’y penserais peut-être. Je pensais échapper à leur attention, mais ils avaient dû me repérer tôt ce matin et voyant que je n’avais plus de stock c’est que je l’avais forcément vendu. J’avais essayé de mentir, mauvaise idée puisque je n’en suis pas capable.. Au final, un des hommes avait commencé à être violent. Bon je sais que je n’aurais pas dû répliquer, mais je n’avais pas envie de rester là à rien faire, je devais me défendre un minimum. L’homme s’apprêtant à me frapper à nouveau s’envola tout à coup un peu plus loin et une jeune femme s’approcha pour envoyer baladé les deux autres. Je dois dire qu’avoir ce genre de pouvoir ça devait être pratique.. “Vous arrivez à point nommé mademoiselle.” Je dois dire que sans son intervention j’aurais je pense passé un sale quart d’heure. Je remarquais la boule de feu au creux de sa main et je m’éloignais un peu, réflexe de pantin de bois désolé.. Dans une autre vie j’aurais pu brûler très rapidement. Les hommes nous avait regardé quelques instants avant de partir. Je soufflais un peu secouant ma main toujours aussi douloureuse. Une fois assez loin je m’étais tourné vers la jeune femme. “Je vous dois une fière chandelle, merci beaucoup pour le coup de main. C’est pratique de pouvoir faire jaillir du feu de ses mains.” Je souris doucement avançant jusqu’à ma charette je retirais un peu d’argent de la cachette avant de revenir vers elle. “Tenez ce n’est pas grand chose, mais je tiens à vous remercier.” La vie était tout de même plus importante que l’argent et si j’étais encore là, de ce monde, c’était sans nul doute grâce à son intervention.

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