Au détour d'un café - Feat Gretel

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Aujourd'hui était signe de repos pour moi. Il fallait bien que j'en prenne de temps en temps. Je n'avais aucun rendez-vous de prévu alors j'allais prendre du temps pour moi. J’avais fait un peu de sport au réveil avant de prendre la direction de la douche. En sortant de celle-ci et en me regardant dans la glace je me suis dis qu'il faudrait peut-être que je me rase et que je coupe mes cheveux qui devenaient un peu trop longs. Quitte à faire deux pierres deux coups autant aller dans un salon professionnel ce que je fis rapidement dans la matinée. Ce n’était pas désagréable en plus de se faire chouchouter un peu. Une fois les cheveux plus courts et la barbe parfaitement taillée je m’étais rendu dans un petit café. Celui dont m’avait parlé une de mes cliente. Elle avait éveillé ma curiosité en m’en parlant alors j’avais décidé d’y passer. Je pris un café au comptoir avant d’aller m’asseoir au fond du café pour lire le journal tranquillement. Alors que je relevais le nez de mon journal, j'aperçus une jolie jeune femme au comptoir. Je restais quelques secondes à la fixer. Cette femme avait quelque chose, elle sortait du lot.. Je ne saurais pas comment l’expliquer. Alors qu’une serveuse passait à côté de moi je lui demandais d’apporter un café à la demoiselle et un muffin de son choix et que c’était pour moi. Elle lui transmit rapidement le message et elle tourna la tête vers moi. Je lui souris doucement, d’un geste je lui proposais de se joindre à moi. C’était toujours plus sympa de déjeuner en bonne compagnie. J'attendis qu'elle s'approche de ma table pour la saluer. Je n'avais pas pour habitude de draguer, mais ces derniers temps on m'avait fait remarqué que je n'avais pas fréquenter une femme depuis longtemps alors j'allais essayé de remonter en selle comme on dit. "Bonjour, ca vous dit de vous joindre à moi ?" Je ne voulais pas l'y forcer si elle n'en avait pas envie, je lui souris doucement.

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Je n’étais pas spécialement de bonne humeur aujourd’hui, je dois bien avouer qu’un peu de vacances ne me ferait pas de mal mais si je ne suis pas là pour m’occuper des chevaux, j’avais bien peur que le travail soit mal fait. Alors je me suis levé tôt comme à mon habitude. J’ai fait les box et donné foin et avoines à ses créatures que je côtoie tous les jours. Une fois le travail fini, je rentre chez moi et je prends une bonne douche. Ne voulant pas rester à la maison pour tourner en rond. Je décide malgré tout de sortir un peu. Il faisait plutôt bon et beau, le printemps était présent, rien de plus agréable. Je mis un simple jeans et un débardeur qui colle pas mal à la peau. Je me brosse vite les cheveux et je sors. Je ne prenais jamais le temps de maquiller, cela n’est autre qu’un artifice et j’estime n’en avoir pas besoin.
Après m'être un peu baladé, je fini par aller vers un café pour prendre un bon cappuccino avec de la crème fouettée dessus et peut être quelques viennoiseries même si ce n’était plus vraiment l’heure. Je rentre à l’intérieur et souris à la serveuse qui était au loin, j’attendais avec impatience qu’elle vienne me demander ce que je voulais. Elle me dit alors qu’un homme veut prendre ma commande. Je fis de gros yeux, j’étais loin d’être habituer et j’avais du mal à apprécier ce geste, j’étais une femme indépendante et je n’avais pas besoin qu’on me paye quoique ce soit même avec un travail comme le mien.

- Je vous demande pardon, mais qui donc ?

Elle monte en direction d’un grand brun et musclé. Bon il n’était pas vieux, ni frippé ça va. Il était même plutôt bel homme. Je me tourne vers la jeune femme et secoue la tête. Ce n’était pas une raison. Alors je reprends.

- Non, merci… Je n’ai pas besoin qu’un inconnu me paie mon café ou autre… Je prends un cappuccino et deux parts de tarte à la fraise si vous plaie.

Oui, en les voyant derrière le comptoir, je ne pouvais pas résister. Je lui paye ma commission et lui dit de garder la monnaie. L’homme me fait signe de venir vers lui. Je m’approche et je le regarde un peu froidement.

- Bonjour qui vous dit que j’ai besoin de compagnie ? Ah et merci d’avoir voulu payer mon café et un muffin mais j’ai décliné l’offre. Je ne laisse personne m’entretenir monsieur muscle.

Je soupir et puis je regarde autour de moi, les autres places étaient toutes prises, aucun endroit où le passé en solitaire. J’aurais mieux fait de demander à emporter et ça au lieu de me trimballer avec un plateau.Je pose finalement mon plateau sur la table.

- Croyez-moi ce n’est pas que j’en ai envie mais vous êtes la compagnie qui me semble la plus agréable parce qu’entre l’autre la bas qui sent la pisse, à croire qu’il ne connaît pas le mot hygiène ou encore l’autre là qui bave depuis que je suis arrivé sur ma poitrine comme s’il s’agissait de friandise. Vous semblez le plus civilisé… Mais qu’on soit clair, vous ne me draguez pas. Je déteste ça.

Je fusille du regard l’homme plus loin. il avait de la chance que j’avais un minimum de self contrôle car dans ma tête, je lui avais déjà fracasser plusieurs fois sa face contre la table. Je m’assois et soupire, j’avais aussi des courbatures partout, Et oui, mon travail n’est pas toujours facile tous les jours et je pense qu’il faudrait que je change de matelas. Je passe ma main doucement sur ma nuque pour la masser et sent le regard de l’homme se poser sur moi.

- Quoi, j’ai un morceau de salade coincé entre les dents ?

Je me marre parce que c’était tellement le genre de phrase que j’ai entendu dans de nombreux films.