Une ressemblance troublante Feat Elijah

Il m’arrive parfois de faire des insomnies et cela même sur le navire de mon père. J’y étais revenu après mon séjour à Paris. J’y avais une rencontre plutôt charmante enfin, j’avais juste coucher avec et je me suis sauvé avec sa bourse. Enfin comme j’en avais marre de me tourner dans mon lit. J’ai fini par me lever et je suis allé plonger dans l’eau.  C’était une chose qui me détend en général. Alors, j’ai plongé dans l’eau pour nager et sans me rendre compte, je m’étais peut être un peu, beaucoup éloigné du navire. Lorsque je fini par me rendre compte, j’entends du raffut à plusieurs mètres à la surface. Puisque lorsque je plonge dans l’eau c’est pour nager dans les profondeur.
Intrigué par ce que j’entends, je finis par remonter doucement à la surface et je vois des hommes qui avaient capturé une orque. Je sentis la rage monter dans tout mon être surtout en entendant la jeune orque pleurait en ne comprenant pas totalement ce qui lui arrive. Je ne comprenais pas qu’on puisse faire subir un tel acte de cruauté à un être sans défense.

Je m’approche du navire et fini par monter à son bord avec discrétion. J”étais bien décidé à ce que l’orque retrouve sa liberté, je passe derrière un homme qui ne m’avait pas remarqué et chope son couteau à sa ceinture. Je n’hésite pas une seconde à lui trancher la gorge et envoyer ensuite le couteau avec une certaine force transpercé le crâne d’un de ses collègues. Finalement les autres finissent par remarquer ma présence et je me prend une flèche de harpon dans une épaule et manque de m’en prendre une seconde lorsqu’un homme se met entre moi et la seconde flèche qu’il a chopé d’une main. Je n’avais pas compris pourquoi sur le moment. Je n’ai pas vraiment compris sur le coup mais il me semble qu’il me confond avec quelqu’un d’autre. Le voilà que je le vois partir à grande vitesse et remarque que les hommes du navire périssent un à un. Je tire sur la flèche que j’ai dans mon épaule en me fichant de la douleur que je ressentais et attrape un nouveau couteau pour couper les liens qui emprisonnent cette pauvre orque. Comme elles se trouvaient au-dessus de l’eau encore et non sur le navire cela va me faciliter la tâche.

Je senti une présence derrière moi et manque de le poignarder sous l’effet de l’adrénaline. Je me retrouve plaquée contre la cabine et mon poignet en l’air. Me faisant lâcher le couteau, je regarde celui qui m’a sauvé la vie. Même s’il semble me confondre avec quelqu’un d’autre, je lui en suis reconnaissante.

- Toutes mes excuses, j’ai cru avoir affaire à un de ses stupides humains… Lâchez- moi, vous me faites mal.

En vrai c’était plus la douleur à l’épaule qui me faisait mal qu’autre chose mais bon même si je pisse le sang, je pensais à venir plus en aide à la jeune orque. Ayant du sang de sirène dans les gênes, je pouvais que comprendre les créatures sous marines.

Il m’avait appelé par un autre prénom et c’était bien ce que je pensais, il me confondait avec une autre personne. Cependant pour le moment c’était pas ma priorité. La première était d’aider cette pauvre orque. Je n’aimais pas la façon dont les humains la traitaient. L’homme qui avait empêché une seconde flèche de m’atteindre. Il est parti tuer les autres hommes à bord et tout cela avec une certaine finesse en arrachant des cœurs par ci et par là. En attendant je m’étais approché de l’endroit où se trouve l’orque. Heureusement que mon père ne m'a pas vu me mettre en danger enfin je ne sais pas ce qu’il aurait pu en penser. Mais venir en aide aux animaux marins était un peu une habitude avant que je ne le retrouve. Je ne supporte pas les injustices. Tuer pour manger, je pouvais comprendre mais faire du mal aux créatures pour le plaisir, je n’aimais pas cela. C’était peut être mon côté sirène.

Lorsque le brun avait fini avec les hommes du navire, il s’était approché de moi et étant dos à moi, je ne pouvais pas savoir que c’était lui donc par réflexe, j’ai voulu poignarder la personne pour me défendre. Cependant il était bien plus rapide que moi et plus fort. Je me suis donc retrouvé désarmé et plaqué contre la cabine du navire. Il finit par me lâcher en voyant qu’il me faisait mal.

- Ouais mais vous ne devez pas sentir votre force.

Lui rétorquais-je puisqu’il m’avait fait un minimum mal enfin c’était plus la blessure à l’épaule qui me lance. Une fois que je serais dans l'eau, celle-ci guérira mais en attendant, une créature avait besoin de moi pour retourner dans son milieu naturel. Je me tourne vers l’homme alors que j'allais vers l’épaulard. Il se trouvait très proche de moi alors que j'écoutais ses mots, je me met à sourire lorsqu’il passe son doigt sur ma mâchoire. Je comprends alors pourquoi il était intervenu, je ressemble à une femme dont il est amoureux.

- En effet, je ne suis pas cette femme… Je ne sais d’ailleurs même pas qui s’est bien que vous me dites qu’elle me ressemble comme deux gouttes d’eau… En revanche, je dirais en matière d’homme qu’elle a bon goût… Et qu’elle doit aussi aimer un peu le danger.

Dis je au brun, il était très attirant et bien plus que ce pauvre mousquetaire que j’ai croisé il y a quelque temps à Paris où je l’avais en plus dépouillé. Ce n’est pas le seul à avoir vu d’ailleurs sa fortune disparaître.

- Ce n’est pas que je n’apprécie pas parler avec vous en revanche mais une orque trop longtemps en dehors de l’eau peu mourir et je ne sais combien de temps, ils se sont amusés avec elle.

Je fini par tomber sur une épée qui me sera bien plus utile pour la libérer. Je coupe déjà celle qui la maintient au-dessus de l’eau et plonge ensuite pour l’aider à se libérer du filet en coupant à des endroits stratégiques, j’avais l’habitude. Apr-s que l’animal m'a remercié à sa façon.Je fini ensuite par remonter en me disant que le navire pourrait m’être utile comme il y avait plus personnes dessus, soit le garder ou le vendre. Je n’avais pas encore décidé du sort de celui-ci. Je croise à nouveau le brun.

- Oh et moi c’est Calista… Vous savez naviguer ?

Il me demande comment aller ma blessure, cela me pique un peu mais j’avais ma fierté et je n’allais pas dire que celle ci me faisait grave souffrir. Après tout, une fois que j’aurais plongé, celle-ci ne sera plus qu’un bon lointain souvenir. Je sens que mon père allait s'inquiéter d'ailleurs, je m’étais éloigné un peu trop de son navire. Je ne le voyais nulle part à l’horizon.

- Ne vous en faite pas, j’ai déjà eu bien pire… Et puis ça ne fait pas si mal qu'il ’y paraît.

Dis-je avec un petit rire. J’ai eu ensuite l’audace de dire que l’autre qui me ressemble avait plutôt bon goût. Il faut dire les choses, il était très séduisant et c’était le genre d’homme qui pourrait me faire totalement craquer. J’entendis dans sa voix un peu de tristesse lorsqu’il me dit qu’elle avait choisi son frère. Je ne le connaissais pas et je ne pouvais juger moi même. Mais je connaissais ce sentiment, c’est peut être pour cela que j’ai eu du mal à faire confiance en mon père et c’est pour cela que j’ai bien du mal à me fier aux autres cependant, j’avais l’impression qu’avec lui c’était différent.

- Je vois et bien je dirais dommage pour elle.

Puis j’ai fini sous l’eau pour aider l’orque à se défaire du filet où il avait été placé par ses stupides humains. La blessure à mon épaule guérit à cet instant, dès que je suis rentré dans l’eau, elle se ferma. Lorsque je remonte sur le navire, je me présente finalement et lui demande s’il sait naviguer. Je souris lorsqu’il me dit qu’il n’aurait pas du arracher le cœur de ses hommes. J’avais bien aimé le spectacle personnellement.

- Oh vous avez bien fait de leur arracher le cœur puisque de mon point de vue, ils n’en avaient déjà pas. Je n’aime pas forcément qu’on s’en prenne aux animaux marins… En effet, je nage comme un poisson dans l’eau, je suis la fille d’une sirène… Mais vous avez de la chance, naviguer s’est aussi dans mes compétences. C’est même quelque chose d' îner. Vous vouliez vous rendre où ?

Lui dis-je en m’approchant un peu de lui, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie d’être un peu plus proche de lui. Je viens chuchoter dans son oreille.

- Mais ne vous en faite pas, je ne vous envoûterez pas de ma douce voix, Beau ténébreux.. Bon et si on met les voiles ? Non parce que si je comprends bien vous êtes du genre à boire du sang ? Et je ne voudrais pas vous servir de repas, enfin tout dépend de quel façon

Dis je en me marrant et me dirigeant vers la cabine et entrant à l’intérieur, prête à prendre les choses en main. Bon naviguer un navire seul peut paraître compliqué mais pas pour moi, après tout, je suis la fille du capitaine crochet.

En effet il avait de la chance que je sois à bord et que je sache surtout naviguer parce que si cela n’aurait pas été le cas. Il aurait été un peu coincé à bord… Enfin il aurait fini par trouver un moyen, je pense pour s’en sortir. Je fini par me tourner pour lui faire face et sourit, il voulait aller à l’est et le plus loin possible.

- Vous fuyez quelqu’un ? Et en effet, vous avez bien de la chance que je sois ici… Parce que je suis une excellente navigatrice.

Lui demandais-je avec curiosité, jouant avec sa chemise du bout des doigts. C' était un homme élégant et raffiné, cela ne me laisse aucun doute. Bon, nous allions partir vers l’est, un peu à l'opposé où le navire de mon père se dirige. Je n’avais rien pour le prévenir et j’avais un peu peur qu’il croit que j’étais parti de façon définitive malgré que je lui avais promis que cela ne serait plus le cas. Mais je ne pouvais laisser cet homme se débrouiller, d’habitude je m’en foutrais mais la je ne sais pas pourquoi, j’avais envie de l’aider. Enfin il m’avait sauvé des harpons et des fusils donc, je lui devais bien ça tout de même. Je le charme un peu, c'était plus fort que moi.

- Oui c’est une bonne idée… Parce que je veux bien être gentille mais je ne veux pas servir de réserve.

Je ris bien que j’étais tout de même curieuse de savoir ce que ferait d’être mordu par un vampire… Mon Dieu, j’ai une drôle d’idée d’un coup. Je me suis mise à la cabine prête à l’emmener vers l’est. J’étais seule un petit moment avant qu’il vienne me rejoindre. Je souris en l’écoutant.

- Et bien en vrai pour le moment pas grand chose…. Sauf peut être un massage, tient… Non je blague… Le vent semble pour le moment de notre côté. Ce qui serait bien c'est de mettre les voiles dans le sens du vent…. Je meurs de faim aussi… Vous ne savez pas ce qu’ils avaient en cuisine ?

J’avais tout le temps faim en ce moment. Je ne faisais que manger et j’étais étonné parce que je sais que je peux avoir de l’appétit mais depuis quelques jours, je mange beaucoup plus. Après c’est probablement l’air marin et que je bouge beaucoup. Je le laisse aller voir ce qu’il y avait et me mise à chanter et puis je me stoppe d’un coup me rappelant que je ne suis pas seule et que ma voix peut être dangereuse si je ne me contrôle pas. Elijah revient et je fis un petit sourire.

- C’est parfait, je ne vous raconte pas comment, je meurs de faim. Avoir nager pendant des heures sa creuse.

J’avais posé la question, juste par le fruit du hasard, en lui demandant s’il fuyait quelqu’un et en écoutant son récit cela ne me donne pas très envie de connaître sa famille. Il semblait avoir beaucoup souffert, j’avais de la chance de mon côté après avoir rencontré mon père… Avant, je comptais principalement que sur moi même, une mère qui m’avait abandonné mais j’imagine pas combien cela peut être douloureux de se faire trahir.

- Oh je vois, vous avez bien raison d’être parti vivre votre vie et cela de votre côté. Il faut parfois se montrer un peu égoïste.

Je me mets par la suite dans la cabine et je lui dis clairement que je ne veux pas lui servir de réserve en l’écoutant. J’ai eu des frissons en l’entendant, bon y avait un peu de curiosité de savoir ce que cela fait d’être mordu mais je m'abstiens de le dire. Je me tourne alors vers Elijah et même s’il blague, je fis un petit sourire.

- N’y pensait même pas sinon je saute par dessus bord et je vous laisse au milieu de l’océan.

Lui dis-je en le taquinant à mon tour.Je pouvais parfois me montrer égoïste mais étrangement pas avec lui, je ne saurais expliquer pourquoi. Peut-être parce qu’il m’avait sauvé la vie ? ou alors, il y avait autre chose, je ne saurais dire, ensuite il est revenu et me demanda s’il pouvait être utile à quelque chose, je lui parle des voiles à descendre et aussi de la nourriture parce que j’avais faim. Quand il me ramène la nourriture, je sens ma faim faire des siennes donc il ne me fallait pas longtemps pour attraper l’assiette. Je mange sans attendre et oublie un peu les bonnes manières.

- Merci… désolé, je mange comme un cochon…. En tout cas, ils étaient des connards mais bon cuisiniers… Vous en faite pas, je reste dans la cabine, s’il y a un souci.

Je m’assois dans un coin et mange tranquillement, croquant parfois dans le pain. Je finissais rapidement mon assiette et je la posais dans un coin avant de me lever à nouveau. Je regarde devant nous et cela de façon silencieuse.

- Ça va, l'océan semble tranquille pour le moment. On a de la chance, enfin après je n’ai pas peur de braver des tempêtes. Mais tenir un tel navire sans équipage en pleine tempête reste un bon challenge. Et sinon de quel monde vous venez ? Sans être indiscrète.

Je reprend la barre et reste concentré sur la navigation tout en l’écoutant…. Quelques jours passent, que dis je deux jours au total. J’espère que mon père ne s'inquiètera pas. Je lui avais cependant bien dis que parfois je partirais vers d’autre horizons et il comprenait ma soif d’aventure. Je n’avais pas de pigeons sous la main pour vouloir lui dire de ne pas s'inquiéter. Enfin tant pis.

Vivre avec un vampire sur un navire, je n’aurais jamais pensé cela possible mais étrangement, je m’étais attachée à lui, chose qui arrive rarement. Je suis plus du genre à être avec de temps en temps un homme pour des besoins charnels mais Elijah, c’était différent. Bien sûr j’ai ressenti de l’attirance mais ce n’était pas que sexuelle et en soit je ne voulais pas qu’on arrive quelque part, par peur de plus le revoir et je sais que c’était infondée cette peur, je le connaissais à peine. Je me tourne en le sentant venir derrière moi. Je ne sais ce qu’il me prend mais je m’approche et pose mes deux mains sur son torse à travers son costume qui le rend très séduisant.

- Dites moi, lorsqu’on arrive sur une terre ferme, vous n’avez pas l’intention de disparaître ? J’aimerais beaucoup vous revoir.