I put a spell on you FEAT Gabriel&Yenna

Vive douleur. Ce matin-là, Yenna s’éveilla subitement. Grimaçant, elle massa son épaule en gémissant légèrement. Elle ne comprenait pas pourquoi son omoplate était aussi endolorie. Il n’y avait eu aucune raison, aucun facteur. Mais depuis quelques temps, il s’agissait d’un picotement se transformant en une douleur qui allait jusqu’à un engourdissement désagréable. Si bien qu’elle se sentait à chaque instant crispé. Elle se leva donc, passant un peignoir noir et passa sa longue chevelure dans une pince. Soupirant, elle se rendit dans sa cuisine et se servit une tasse de café noir. Son appartement ne payait pas de mine. Plutôt petit, il lui convenait. La brune avait un nombre impressionnant de plante, d’herbe et de fleur. Sans savoir pourquoi, elle aimait cela. Elle se sentait ainsi dans son élément. Ce matin-là, la douleur fut si présente qu’elle décida de prendre un rendez-vous avec un kinésithérapeute. Peut-être arriverait-il à la soulager. Elle appela donc son travail afin de prévenir qu’elle ne serait pas présente et se prépara tranquillement.

La matinée passa ainsi que le midi. Yenna en profita pour prendre une douche chaude. Lorsqu’elle se prépara, elle enfila un jean simple style mom avec un chemisier rentré à l’intérieur plutôt simple, couleur crème. Par-dessus elle enfila un pull plutôt chaud et ample, afin de ne pas prendre froid et attrapa une paire de bottine à petit talon. Une fois prête et l’heure arrivée, elle attrapa une immense écharpe de couleur bordeaux ainsi que son sac et ferma la porte derrière elle. La tête ailleurs, elle marcha dans les rues de Storybrooke en saluant poliment les quelques passant qui passaient par là. C’était une petite ville. Assez petite pour que la majeure partie des habitants se connaissent. Malgré tout, la brune faisait toujours son possible pour rester dans son coin, aimant sa solitude autant qu’elle appréciait la compagnie de ses quelques amis. Elle n’en avait pas énormément mais il s’agissait de personnes de confiance.

Yenna arriva devant le cabinet de kinésithérapie. Elle passa la porte et annonça son arriver avant de s’installer dans la salle d’attente. Sortant un livre de son sac, elle commença sa lecture en attendant que son nom soit appelé. Il s’agissait d’un livre parlant d’astrologie. Un sujet passionnant. Yenna était ce genre de femme aimant analyser les gens par leur signe astrologique, leur passé et leur façon d’être. Une chose aussi passionnante que l’herbologie et l’aromathérapie. La faisant sortir de sa rêverie, une voix masculine retentit, l’appelant par son nom et son prénom. Elle releva les yeux et se redressa. Elle avança alors jusqu’à la porte ouverte et lorsqu’elle se retourna alors, une fois la porte refermée, elle s’arrêta un instant. Une sensation étrange s’empara de tout son être et ces quelques secondes passant... elle ne put bouger d’un centimètre. Sentiment de déjà vu... ou alors ce simple contact visuel.

Il se trouva devant elle. Grand, imposant, charismatique. Lorsqu’elle croisa son regard, plusieurs choses se mêlèrent dans son esprit. Comme si elle avait déjà vu ses prunelles, ce visage. Son cœur s’emballa sans qu’elle n’en comprenne la raison. Certes, l’homme se trouvant en face d’elle était incroyable séduisant et le mot était faible. Mais c’était une chose tout autre. Sortant de sa rêverie, clignant fortement des paupières, elle inspira alors et sourit de façon polie : “Bonjour. Vous êtes... Monsieur Witcher c’est bien ça ?” Elle vint s’asseoir alors, s’attendant à devoir expliquer la raison de sa venir. Se raclant la gorge elle ne put quitter cet homme du regard. Witcher... ce nom semblait être approprié. Comme ensorcelé, envouté... Yenna était perplexe, n’ayant jamais ressentie pareil picotement dans le ventre auparavant : “Je... je viens pour une douleur dans l’omoplate... je n’ai jamais eu de soucis avant et c’est arrivée subitement sans que je ne comprenne pourquoi donc... me voilà” finit-elle en haussant les épaules.

Yenna se serait mis une gifle tant elle se sentait bête. Bien entendu que c’était lui puisqu’elle se trouvait dans son cabinet. Souriant et poli il l’invita à s’asseoir et elle l’observa alors en énonçant la raison de sa venue. Il nota alors, et lorsqu’elle termina, elle attendit la suite. Alors qu’il prit la parole, elle ne s’empêchait de se dire qu’il s’agissait d’un bel homme. Très grand, fort et avec une carrure imposante, si elle l’avait croisé dans la rue, ce n’est pas le métier qu’elle lui aurait donner aux premiers abords. Il avait plus l’air d’un sportif, peut-être un maçon ou un menuiser... quelques choses demandant de la force. Bien que son métier fût manuel, il s’agissait de quelques choses de beaucoup plus délicat et doux que ce à quoi elle pourrait s’attendre avec un homme avec une telle musculature. Le regard sans pouvoir s’arrêter, elle ne pouvait s’empêcher de se questionner sur cette sensation étrange qu’elle ressentait et qu’elle avait ressenti à l’instant même où son regard s’était posé sur lui. Comme si elle avait déjà croisé ce regard, ce visage.

Secouant la tête, elle sortit de ses pensées afin de se concentrer sur les questions qu’il lui posait et elle hocha négativement : “C’est arrivée subitement, sans raison particulière. Je suis pharmacienne et je ne fais pas de réel effort physique. Je n’ai jamais eu de soucis particuliers. C’est arriver d’un coup. Je dormais et je me suis éveillée tout d’un coup avec cette douleur qui ne me quitte plus depuis... comme si quelque chose s’était réveillé à l’intérieur.” fit-elle alors glissant sa main sur son épaule.

Il l’invita alors à s’installer sur la table d’examen et elle se leva donc. Retirant sa veste elle se racla la gorge, s’asseyant et releva ses prunelles noisette vers le brun. Son cœur se serrait. Sensation nouvelle, douce torture qui la laissait perplexe. Elle sentait sa bouche devenir plus sèche et son corps frissonner alors qu’il approchait. Elle avala sa salive. Étrangement elle avait la sensation que ce comportement venant d’elle ne lui ressemblait pas. Elle n’était pas du genre à se laisser troubler ainsi. Mais ne montrant aucun signe de son trouble, elle resta le dos bien droit, regardant alors devant elle. Attendant qu’il pose une main sur elle comme dans l’attente d’en avoir plus, de ressentir plus. Était-ce une simple illusion où était-il réellement la cause de son état intérieur en cet instant ? Elle l’ignorait. Rompant alors ce silence qui sembla durer une éternité elle passa une main dans ses cheveux et demanda : “Est-ce que vous voulez que j’attache mes cheveux ?” fit-elle alors en se tournant vers lui.

[Détentez-vous qu’il me dis... détendez-vous. J’aimerais bien l’y voir... respire Yenna respire. Ce serait con qu’il se rende compte de l’effet qu’il a sur toi...] C’était ridicule. La brune n’était pas du genre à ressentir un frisson ou même d’avoir cette sensation d’avoir une tribu de papillon dans le ventre. Non... même lorsqu’elle rencontrait un homme, elle savait garder le contrôle. Toujours avec une certaine réserve, Yenna savait charmer même si en réalité, elle n’en jouait jamais. Mais ce qui comptait pour elle après tout, c’était son petit quotidien et sa vie tranquille. Sortir de sa zone de confort ne lui ressemblait pas. Et se laisser aller de la sorte en se laissant submerger par ses émotions ne lui ressemblait pas non plus... mais qui était cet homme ? Elle lui demanda alors s’il désirait qu’elle attache ses cheveux alors qu’elle empêcha son corps entier de se crisper en sentant sa main se poser sur son épaule. Inspirant profondément, elle regarda droit devant elle, les mains poser sur ses genoux, jouant avec ses ongles sans réellement s’en rendre compte : "Ils ne me dérangent pas à la limite peut-être les mettre sur votre autre épaule. Vous permettez ?" Fit-il alors tandis qu’elle hocha simplement la tête. Lorsqu’il glissa ses doigts à l’arrière de sa nuque, faisant glisser ses cheveux le long de son épaule, la brune ferma les paupières, respirant : [Bon sang... non Yenna ne frissonne pas.. T'es plus forte que ça non ?...] Ses doigts frôlant sa peau, touchant ses cheveux. Non mais était-elle réellement en train de fantasmer sur son kiné alors qu’elle venait à peine d’entrer dans son cabinet. Ce n’était pas sérieux. Mais rien ne paraissait. Sur son visage, tout semblait fermer, si ce n’était un éclat brillant dans le regard qui pouvait la trahir. Elle se racla la gorge alors tandis qu’il continua de lui expliquer les choses. Rien ne semblait clocher et il parlait d’une échographie ce qui fit froncer les sourcils de la belle qui parut l’espèce d’un instant inquiet : "Ce que je vous propose c'est déjà essayé de détendre vos muscles et vos nerfs en procédant à un massage. Si la douleur persiste on fait une échographie et on voit ce que ça donne, ça vous va ?"[Oh putain...] elle marqua un temps d’arrête, le fixant droit dans les yeux. Puis, se rendant compte qu’elle mettait bien trop de temps à répondre, elle sourit en hochant la tête : “Oui bien sûr. Après tout, je suis prête à n’importe quoi pour ne plus avoir mal... c’est réellement gênant au quotidien et même si je m’y habitue... c’est toujours là” [Bravo... maintenant tu parles trop et trop vite. On peut dire que niveau naturelle tu marques des points sur ce coup ma petite Yenna.] elle poussa un soupire, se raclant de nouveau la gorge et posa son regard sur la table : “Hm... je dois retirer le haut ou...??” fit-elle en ne se rendant pas réellement compte que son rythme cardiaque venait d’accélérer à la simple évocation de se retrouver à demi nue devant ce bel inconnu.   

Toujours assise sur la table d’auscultation, Yenna regardait le brun d’un regard qui se voulait basique, normale. Mais manquant cruellement de naturelle, elle craignait qu’il ne constate son trouble. Il était grand, beau... terriblement beau. Son regard témoignait tant de bienveillance mais également quelque chose en plus, cacher là plus au fond. Une férocité... quelque chose de sauvage et dangereux mais aussi quelque chose de familier et de rassurant. Le cœur de la brune ne cessait de frapper fort dans sa poitrine et clairement, elle se serait mise des claques pour se calmer si elle était certaine que ce serait efficace. Mais même un saut d’eau glacé sur la tête ne pourrait probablement contenir ce petit pincement au niveau de son ventre qui lui donnait alors des fourmillements jusque dans le bout des doigts. Elle lui demanda alors si elle devait retirer son haut. Bien entendu qu’elle connaissait la réponse... mais c’était sortie tout seul. Elle hocha simplement la tête alors et retira ses couches de vêtements, dévoilant alors un soutien-gorge plutôt simple, en triangle et sans fioritures si ce n’était quelques détails en dentelle et de couleur bordeaux. Alors qu’elle plaça sur la chaise ses vêtements et s’installa ventre face à la table, elle put l’entendre se préparer. Le bruit de ses mains se frottant l’un à l’autre eut pour effet de faire languir la jeune femme alors qu’elle attendait. Clignant fortement des paupières elle se pinça les lèvres avec ses dents en essayant de mener un combat intérieur avec elle-même et ses hormones. Elle inspira profondément alors qu’il lui demande de se détendre [s'il continue de me demander de me détendre je vais finir par péter un plomb]. Elle se contenta de hocher la tête. Elle n’avait pas réellement d’endroit sécurisant mais de toute évidence, la simple présence de cet individu suffisait à la tendre plus qu’autre chose. Mais alors qu’elle sentit ses doigts la frôler, elle ne put retenir un léger sursaut et frissonna alors qu’il glissa ses bretelles sur ses épaules. [oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu. Allez vas-y respire Yenna. Ce n'est pas aussi érotique que ça en a l’air on n'est pas dans un film t’es là pour ton dos... mais POURQUOI CA POUVAIT PAS ETRE UN VIEILLARD DE SOIXANTES DIX PIGES ??... olalalalaal...] Sans rien montrer, aucune expression... elle continuait de se parler à elle-même intérieurement, se disant que cela serait peut-être plus simple pour elle d’oublier les mains de Gabriel sur son dos nu. Il était doué. Très doué. Mais bien qu’il le soit, elle n’arrivait pas à se détendre... : “Parler vous aiderez à vous détendre ? Ou vous préférez que je me taise peut-être." Elle tourna légèrement son visage, n’arrivant cependant pas  à la voir, elle ne pouvait que fermer les yeux en imaginant ses mains glissant sur sa peau, essayant de détendre ses muscles ; Elle passa sa langue sur ses lèvres, ne sachant pas vraiment quoi répondre : “euh... je ne sais pas je... je n’ai pas réellement l’habitude qu’on s’occupe de moi” fit-elle alors un peu maladroitement [et vous êtes si sexy que je n’arriverais probablement pas à réciter l’alphabet correctement...] ajouta-t-elle à elle-même : “..Pourquoi avoir choisi de devenir Kiné ?” demanda-t-elle intéressé. Plutôt que de l’aider à se détendre, parler pourrait peut-être l’aider à oublier la tension sexuelle qu’elle ressentait en cet instant... même si la voix de cet homme était aussi intense que son regard et aussi sexy que son physique... les secondes paraissaient devenir des heures...   

Comment cela se fait-il ? Sa question l’interpella et honnêtement elle ne savait pas quoi répondre. La jeune femme n’avait pas vraiment eu de relation et cela faisait longtemps qu’elle ne prenait pas vraiment soin d’elle. Elle n’était pas du genre à se rendre dans un institut pour se faire pouponner. Ni même de chercher quelqu’un pour se sentir bien en général. Mais entre ses mains... elle ressentie une chaleur, un frisson... quelques choses qu’elle ne connaissait pas. Ainsi sur le ventre, elle ne pouvait pas voir son visage... mais elle put entendre un léger soupire qui témoignait qu’il sourit à sa question. Elle se racla la gorge, ondulant un peu des épaules sous ses doigts, sentant chaque muscle de son corps réagir à son touchés. Répondant alors, elle fut assez surprise en entendant qu’il avait préféré cette voie plutôt que de devenir médecin... ne fermant pas les yeux, elle regardait droit devant elle : “Je vous aurais bien vu médecin en effet... mais personne n’aurait été là pour me soulager dans ce cas” fit-elle avec un sourire qui se voulait plus détendu... cependant, sa phrase pourrait être mal interprété même si elle n’avait rien d’ambiguë. De toute façon... l’atmosphère était déjà pesante. Donc cela ne pouvait pas être pire. Il lui demanda alors de confirmer son emploi et alors, elle sentit ses mains glisser plus lendemain sur son dos. Les gestes se voulaient moins technique et cela devint d’une lenteur exquise et délicieuse. La chaleur de ses mains sur son dos aurait pu l’endormir mais... au contraire, elle sentit comme une chaleur l’envahir, comme un chatouillement dans son ventre. Son cœur battait si fort sans même qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Se mordant la lèvre, elle ferma les yeux pour essayer de garder son sérieux et inspira profondément, ayant oublié de respirer pendant quelques secondes : “oui... Je m’occupe de tout ce qui est aromathérapie et soin par les plantes. J’aimerais beaucoup avoir mon propre commerce dans ce domaine. Mais cela me va plutôt bien...” Ses mains remontèrent jusqu’à sa nuque, glissant sur ses épaules et jusqu’à ses bras. De ce fait elle sentit son corps imposer se rapprocher du sien. Il émanait une chaleur impressionnante si bien qu’elle en eut le souffle couper, rouvrant ses yeux en cherchant du regard un point d’attache pour ne pas chuter dans ses filets. Elle inspira, doucement, s’imprégnant malgré elle de son odeur masculine et elle sentit un vertige la prendre... inspirant profondément elle attendit ensuite qu’il se redresse pour pousser un soupir de soulagement et chercha alors à reprendre la parole pour ne pas laisser planer ce silence si insoutenable et tendu : “Vous êtes... Très doué en tout cas.” fit-elle avant de venir replacer ses cheveux correctement sur le côté, tournant un instant le visage et lui jetant un regard troublé. Mon dieu mais était-ce réellement bien d’ainsi se sentir en présence d’un homme qu’elle venait de rencontrer. Mais elle ignorait pourquoi mais... c’était comme si elle le connaissait dans un sens. Non pas qu’elle connaissait vraiment mais... sa présence lui apportait ce sentiment de sécurité et de réconfort qu’on pouvait ressentir en présence de quelque de proche. Et son regard... son visage... ses lèvres... tout... Se rendant compte alors que son esprit divaguait dans des aliénations plus que déplacés, elle plongea alors son visage dans le trou de la table et fut alors heureuse de pouvoir cacher le rouge qui lui montait aux joues.   

Allongée là, sur la table... si proche de cet homme... cet inconnu. Il était pourtant toujours plutôt facile de faire confiance à un professionnel de la santé. On n’allait que rarement remettre en cause les compétences d’un médecin ou autre praticien. Mais pour le coup... en cet instant... c’était différent. Lorsque Yenna avait croisé son regard, une sorte de connexion s’était aussitôt faite. Ou alors cela venait-il de son imagination. Mais en plongeant un court instant dans la profondeur de son regard, elle s’était aussitôt sentie à l’aise avec cet homme. Se sentant aussi vulnérable que forte elle ne réussissait à poser des mots sur ce qu’elle ressentait en cet instant. Lorsqu’elle s’installa sur la table, le dos nus contre ses mains puissantes, elle ne put empêcher son cœur de tambouriner dans sa poitrine. Afin de détendre l’atmosphère et oublier les images qui s’imposaient à son esprit, la brune entama la conversation et ce fut ainsi qu’ils conversèrent...

Malgré cela, alors qu’elle tourna un instant le visage, elle ne put empêcher de ressentir cette vague, cette tornade... le joue monta à ses joues alors qu’elle replongea son visage dans le trou de la table de massage. Le temps sembla alors comme s’arrêter tandis que le silence s’installa entre eux. Yenna ne contrôla pas les frissons lui parcourant la colonne vertébrale. Il était si doué... et alors qu’il glissa ses mains jusqu’à arriver dans le creux de ses reines, la brune se mordit la lèvre, ouvrant les yeux sous la table et sentie comme une décharge électrique émaner délicieusement de son bas ventre. Mon dieu... personne encore n’avait jamais eu un tel effet sur elle... du moins... elle avait pourtant une sensation que tout cela ne lui était pas inconnu. Elle n’était pas mal à l’aise... bien qu’étant dans tous ses états...

Il se râcla subitement la gorge en se redressant. Ses mains quittèrent sa peau et alors... Yenna se rendit compte qu’elle se languissait déjà de son contact... Non impossible... Elle prit une grande inspiration et se redressa alors, posant une main sur sa poitrine pour qu’elle ne se dévoile pas. Il lui tourna le dos en prenant la parole et lui tendis une serviette. Elle le regarda un instant, marquant une pause qui sembla durer une éternité...Elle attrapa donc la serviette et descendit de la table en hochant la tête : “Je pense que... oui ça va mieux” mais en réalité... elle n’en avait absolument aucune idée. Elle n’arrivait plus à réfléchir. Remettant rapidement son haut, elle profita alors de cet instant pour le regarder de haut en bas, glissant ses yeux marron vert sur sa corp parfaitement bâtie. Elle s’attardant alors sur son fessier... parfait... tout était parfait.

Se retournant d’un coup elle paniqua et s’emmêla donc les pinceaux : “CAFE !” fit-elle en se crispant. Venait-elle vraiment de s’exclamer café ? Vraiment ?!! Venait-elle vraiment de faire ça ? Non elle n’avait pas fait ça... elle n’avait quand même pas fait ça ? Enfin... était-elle en train de faire ça ?! Elle inspira alors, croisant son regard. Son visage passa au rouge en quelques secondes et elle sentit son souffle se couper : “euh... je veux dire...” elle passa une main dans ses cheveux, replaçant une mèche derrière son oreille : “Je...j’ai une amie qui tiens un café à Storybrooke... hésitez pas à passer de ma part et euh... elle vous offrira un café...” Comment retourner la situation pour qu’il ne pense pas qu’elle voulait l’inviter... mais dieu qu’elle le voulait... et bien plus encore... rien qu’en plongeant ses yeux dans son regard elle se sentait fondre... elle avait tellement d’émotion qui s’entremêlait qu’elle n’arrivait plus à réfléchir correctement...