I need my bestfriend [SILVER ET HELENE]

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I need my best friend - Hélène & Silver

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Je rentre chez moi. Mon cœur bat dans ma poitrine et se serre. Je passe la porte et je pousse un grand soupire. Je pose mon manteau, mes clefs ainsi que mon sac sur la console de l’entrée. J’avance et alors je le vois, il est là, assit à la table du séjour avec un café un journal. Je reste planté là, je le regarde. Il est toujours là. Quoique je fasse il est toujours là et j’ai l’impression que je ne pourrais pas y échapper : “Je...” je commence à dire. Il relève son regard vers moi avec un sourire doux et tendre. Ce sourire que je connais si bien. Mais je ne dois pas céder je ne dois pas fondre : “Qu’est-ce que tu fais là... tu es sensé dormir à l’hôtel. Les avocats ont convenu de ça et... le temps que ça se fasse...” je ne sais pas quoi dire. J'ai peur qu’il s’énerve. Il n’a jamais lever la main sur moi mais l’emprise qu’il a sur moi me fait peur. J’ai peur de céder de nouveau et l’autoriser à rester. L’autoriser à rester faire comme si de rien n’était en gardant ce poids immense dans la poitrine. Il se lève, il avance vers moi mais je recule. Il me dit que c’est sa maison, notre maison... que toute cette histoire n’est qu’une passade et que je dois arrêter mes comédies. Il me dit que j’ai besoin de lui, que je ne suis pas assez forte et indépendante pour vivre seule. Il est vrai qu’il a toujours été là... que lorsqu’il m’a trouvé je galérais un peu... mais je ne veux pas vivre ainsi. Il me fait me sentir dépendante. Me donne la sensation que je ne m’en sortirais jamais seule.

Je fronce les sourcils et serre les poings. Je ne sais pas quoi dire mais je ne dois pas céder. Les larmes me montent aux yeux... mon dieu non pas de larmes... je vais perdre toute crédibilité : “Puisque tu ne comprends pas c’est moi qui pars” je me retourne, mais il me saisit le poignet. Je me lui fais alors face. Mon cœur bat si fort que j’en ai envie de vomir : “Xander tu me fais mal. Lâche-moi... s’il te plait” il me dit que je suis sa femme, que mon devoir est de rester prêt de lui. Dans sa vie... il me tire vers lui, me serre dans ses bras... j’étouffe, j’ai du mal à respirer... et dans son lit... Sa phrase se termine sur ce point qui me fait perdre tout repère. Non... NON ! Je le repousse alors d’un coup, violemment. J’inspire, et je ne réfléchis plus. J’attrape mes affaires et je quitte la maison en claquant la porte, en courant. Je rentre dans ma voiture et la verrouille. Il se trouve déjà sur le pas de la porte, je l’entends crier mon nom mais je suis déjà partie.

Durant le trajet, je pleurs. Je pleure tellement que je manque de créer un accident. Je roule un peu et finit par me garer. J'arrive chez Silver. C’est ma meilleure amie. Elle qui a toujours été là pour moi. Durant toutes ces années je ne lui ai jamais dit combien je souffrais. En même temps j’étais bercé de l’illusion que ma vie me convenait et qu’elle devait être ainsi. Manquant de liberté, de souffle... de passion. Me sentant enfermer avec un homme qui s’est révélé être loin de ce que j’avais imaginé. Quand je lui ai annoncer que je voulais partir, divorcer et m’éloigner de lui... elle n’a d’abord pas compris et quand alors j’ai tout déversé, elle a été d’un grand soutien pour moi comme elle l’a toujours été. Bien entendu, elle n’a pas compris pourquoi j’avais mis si longtemps avant de dire les choses. Mais je n’étais pas assez forte. Je me sens minable... si minable. J'ai envie de disparaître. J’arrive devant sa porte et je sonne plusieurs fois en espérant qu’elle réponde. La porte s’ouvre alors et je vois Silver. Son visage d’incompréhension posé sur moi. J'essaie encore et toujours de contrôler, de tout garder à l’intérieur, mais là... je craque : “Je... je peux dormir chez toi cette nuit ?” je demande alors avant d’éclater en sanglot, entourant mon corps de mes bras et rentrant ma tête dans mes épaules. J’avance, me blottissant dans ses bras. Je tremble, pourtant... je n’ai pas froid. Je renifle, et soupire, me calmant et me sentant en sécurité auprès d’elle. Ici... il ne viendra pas prendre le contrôle de mon âme...

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La journée s’est passée assez vite, j’ai d’abord était très tôt à la boulangerie faire mon pain et je suis reparti vers dix heures après avoir fait le pain et les viennoiseries de la journée. Je suis retourné à la maison pour faire une sieste de quelques heures et je suis ensuite de nouveau sorti pour aller lire à la bibliothèque, j’adore pouvoir me mettre dans un coin et me perdre totalement dans un livre surtout en ce moment quand je pense à ma situation actuelle, je n’avais mis personne au courant car au fond cela donner trop d’importance à ce qui m’arrive et j’en souffre déjà assez. Être amoureuse d’un homme marié c’est vraiment la pire chose qui pouvait m’arriver.

Après avoir fini de lire un roman penché plus dans le côté fantastique, je regarde dehors et puis ma montre, il était assez tard, je regarde mon téléphone et en dehors de plusieurs sms de cet homme, je n’avais rien, je préfère les supprimer sans les lire et par chez moi après avoir fait un tour au marché pour prendre de quoi faire un bon repas. En arrivant à la maison, je m’active, je choisis de faire des petites tartelettes aux citrons et des pâtes avec des coquilles st jacques en gratin. je viens à peine de mettre mon plat dans le four quel’ont sonne à ma porte, j’avais dans l’espoir que cela ne soit pas lui. je m’approche et je regarde à travers le hublot de la porte. C’était ma meilleure amie. Elle ne m’a téléphoné et vu sa tête, Je devine vite qu’il a dû se passer quelque chose. J’ouvre alors la porte, je savais qu’elle passe une très mauvaise passe et je n’avais jamais compris pourquoi elle ne m’a jamais parler de ses problèmes avant enfin une fois qu’elle l’est fait, je l’ai soutenu entièrement.

- Et bien alors Hélène, qu’est ce qui t’arrive ?

Je la sers dans mes bras, je sentais mon humeur changer, je savais qui était responsable de ses larmes et j’aurais bien envie de lui foutre un coup bien placé pour lui apprendre qu’il ne fallait pas faire chier ma meilleure amie.

- Mais oui, tu peux dormir chez moi. Il n'y a pas de problème. Tu peux rester autant que tu le souhaites.

Je la laisse rentrer après l’avoir longuement réconforté dans mes bras. Je n’aime pas la voir dans cet état. En plus de savoir à cause de qui elle était ainsi. on va dans la cuisine et je sors une bouteille de vin blanc du frigo.

- Tu en veux ? J’étais en train de me faire à dîner et comme je fais toujours trop, il y en a assez si tu as Faim… En revanche, expliquez moi ce qu’il a encore fait ce connard ?

Ah non mais pour faire du mal à ma meilleure amie, il est fort, d’ailleurs, je remarque vite que son poignet est rouge, ma mâchoire se sert par colère. j’avais qu’une envie c’est de lui régler son compte mais par respect pour Hélène, il avait de la chance que je ne le fasse pas. Je sors une crème d’un tiroir pour les bleus et le pose devant elle.

- Yiens, ça commence à ce voir sur ton poignet… Dis moi pas qu’il cherche à s’en prendre à toi physiquement parce que je te jure que la je ne vais plus pouvoir me retenir de lui refaire sa face.

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I need my best friend - Hélène & Silver

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J’ai toujours été dans le contrôle. Ne pas montrer ce que je ressens. Ne pas m’exprimer. Toujours garder le contrôle. Ne pas partir en vrille. Mais voilà... avec le temps, j’ai fini par ne plus pouvoir garder le contrôle. Je sentais ma vie m’échapper. Je sentais mon âme s’échapper de moi. Et il m’a fallu un certain temps pour comprendre que ma relation avec Xander était toxique. Il est toxique. Mais en réalité... j’ai aussi longtemps été toxique pour moi-même. Aujourd’hui je dois me libérer et apprendre à me battre pour être celle que je mérite d’être. Moi-même. J’ai enfin pris mon courage à deux mains pour demander le divorce.

Mais Xander ne compte pas me faciliter la tâche et je dois prendre sur moi pour ne pas céder. Il sait comment faire. Il me connaît par cœur. Il connaît mes faiblesses, mes insécurités. Il sait parfaitement comme me donner l’impression d’avoir encore besoin de lui. Mais la vérité est autre. Je dois devenir plus forte. Je dois prouver que la seule personne dont j’ai besoin... c’est moi-même. J’ai besoin de prendre des forces, du caractère. Mais quand on a été habitué à être une bonne soumise toute sa vie... ce n’est pas évident.

Lorsque j’ai passé le pas de la porte, je l’ai vu. Il m’a sortie encore le jeu de séduction, des mots qui m’ont donné envie de vomir. La tête m’a tournée. Et je suis partie. J’ai laissé mes larmes couler et je suis allé chez la seule personne qui peut me donner la sensation d’être en sécurité. Ma meilleure amie. Lorsque j’arrive à sa porte et qu’elle m’ouvre, je lui demande si je peux dormir chez elle avant de m’effondrer dans ses bras, en larme. Nous rentrons enfin, après que je me sois un peu calmé dans ses bras. Elle se dirige vers son frigo. J’inspire et m’essuie les joues, posant mes affaires sur une chaise. Elle me propose alors du vin et je me contente de dire oui de la tête. Elle me demande alors ce qu’a encore fait Xander en appuyant sur le terme connard. J’inspire et lorsqu’elle me pose la crème devant moi je secoue la tête en secouant la main :

“Non. S’il te plait... Il ne voulait pas me faire mal. Mais quand j’ai voulu sortir de la maison il m’a retenu et je pense qu’il n’a simplement pas contrôler sa force...”

Est-ce que je continue à le défendre ? Bien sûr que oui... mais après tout, je ne suis que gentillesse, douceur et altruisme. Je n’ai jamais voulu que ma vie et ma relation avec lui prenne cette tournure. Mais je continue à me mentir à moi-même. Mais je pense sincèrement qu’il ne voulait pas me faire de mal. Enfin... je crois... Ou peut-être cherchait-il à me laisser une marque pour signifier que je lui appartiens. Je regarde mon poignet et passe ma main dessus. J’inspire et prend un peu de crème pour en appliquer sur la zone. Je laisse ma meilleure amie me rejoindre en posant un verre devant moi. Je lui souris en la remerciant et passe ensuite ma main dans mes cheveux. Je la regarde me regarder avec tant d’inquiétude et je ne peux m’empêcher de m’en vouloir d’ainsi la contrarier dans son quotidien :

“Je suis rentrée et il était là. Les avocats ont bien dit qu’il devait dormir à l’hôtel. Je lui ai dit de partir et il a commencé à me parler avec douceur. Il m’a pris dans ses bras il m’a dit des choses... je l’ai reposer et j’ai voulu partir mais il m’a retenu. Puis je suis venue ici. Je ne sais pas pourquoi il refuse de me laisser partir... je suis tellement... fatiguée...” je finis en retenant un sanglot, une larme glissant sur ma joue.

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