Petite partie de cache cache - Feat Perséphone

J’avais encore pas mal de jours de liberté avant de devoir retourner avec mon cher époux et je compte bien en profiter jusqu’à la dernière miette. Je m’étais rendu par un fabuleux hasard dans le pays d’Oz, non à dire vrai j’ai entendu plusieurs personnes parler de cet endroit. Je dois bien avouer que j’étais un peu déçu, je m’attendais à plus que ce qui avait sous mes yeux. Cependant cela ne m’empêche pas de continuer de partir à la découverte de cet endroit.

Je marchais en direction de la cité et cela pour rencontrer le peuple qui y vit car dans la forêt, je n’avais croisé personne. Je savais juste que j’avais une préférence pour les forêts où je traine par habitude. j’étais à quelques mètres de la cité d’émeraude et cela d’un air pensif. Depuis que j’avais croisé Hadès qui avait de nouvelles idées en tête, je m’y perds souvent. En entendant mon prénom, je fus surprise ce qui me fait sortir de mes pensées. Je me tourne vers l’endroit où j’ai entendu mon prénom.

Je vis un homme et j’avais l’impression dans son regard de voir quelque chose de familier sans y mettre le doigt dessus. Je m’approche de lui mais il semble fuyant.

- On se connait ? Enfin, j’ai l’impression, mais ma mémoire me fait défaut en ce moment. Mais comme vous avez prononcé mon prénom c’est qu’on s’est déjà vu.

Mais où ? Quand ? Parce que cela ne serait pas à Storybrooke en tout cas, je m’appelais Pénélope là bas. Alors cela ne peut être qu’en Grèce. Cela m’agace un peu de ne pas pouvoir m’en souvenir

J’avais réellement cette sensation étrange de connaître cet homme sans savoir où, ni comment. De plus, il semble bien me connaître comme il a prononcé mon nom. Entre ma vie à Storybrooke et mon ancienne vie tout était mélangé alors trouver où j’aurais pu le croiser été difficile enfin pas temps que cela, je savais que je l’avais pas croisé à Storybrooke comme il m’a appelée Perséphone. Lorsqu’il me répond, je hausse un sourcil et le regarde attentivement. Celui-ci me montre ses yeux, des yeux d’un doré profond. Rapidement, j'ai compris qui c'était et puis j'ai eu un petit rire. Non en vrai, un rire franc.

- Ah je vois maintenant. Si un jour on m’aurait dit que je te croiserais sur deux pattes au lieu de quatre. Je ne l’aurais pas cru… Et ne jamais se fier aux apparences même s’il est vrai que tu es plus effrayant dans ta forme originel.

Je le regarde attentivement, il semblait méfiant. Pourtant, je me suis toujours montrée gentille avec lui. Bien plus que mon mari ne pouvait l’être. Bien sûr il n’était plus là pour garder l’entrée des enfers. Cependant, je n’avais pas totalement ma liberté et c’était une chose que je ne voulais privé à personne. Bien sûr que mon rôle de Reine des enfers, je le fais avec sérieux… Et je m’amuse assez bien à rendre chèvre ce bon vieux Hadès. Seulement je comprenais Cerbère et son envie de fuir mon cher mari;

- Ne t’en fais pas, ton secret est bien gardé avec moi… Profite de ta liberté, c’est une chose rare et précieuse… Je t'envi dans un sens même si je me suis résigné à vivre six mois sous terre. Alors qu’est ce que tu fais par ici ?

Je pouvais comprendre Cerbère et cette crainte que je le pousse à entrer à nouveau aux enfers. Je ele voyais dans ses yeux et je voyais qu’il était prêt à se battre pour garder cette liberté qu’il a goûté. Il était étonné en m’entendant lui dire que son secret était bien gardé avec moi.

- Pourquoi je te renverrais là- bas ? Je suis la femme d’Hadès et la Reine des enfers mais je suis aussi la déesse du printemps. J’ai un respect absolu pour les créatures de ce fait… Et puis jemême si je suis la femme d’Hadès, je n’ai pas à lui obéir ou faire ce qu’il attendrait de moi. Alors soit libre et profites-en.

Je l’écoute et il me dit qu’il a déjà croisé des Dieux qui ont tenté de le pousser à rentrer. Je soupire; il faut croire que je suis la seule à respecter ce chien à trois têtes. Je me demandais d’ailleurs qui il aurait pu croiser durant son périple.

- Hum, je vois et tu as croisé qui ? Sans être indiscrète… D’ailleurs comment se fait t il aussi que tu arrives à prendre une forme humaine ?

Lui demandais-je en souriant et puis je lui pose la question de ce qu’il fait par ici et il m’y répond. J’avais l’impression de le redécouvrir et de façon positive comme il semble aider une femme pour rentrer chez elle.

- Oh je vois et j’imagine que tu te balades dans les environs pour voir s’il y a pas de danger ? Comme quoi certaines choses ne changent pas. Soit tout de même prudent… Tous les Dieux ne me ressemblent pas

Si un jour, on m’aurait dit que j’allais croiser Cerbère en humain, j’aurais été sceptique mais il était bien en face de moi. Je me souviens de tous ses moments où j’ai dû le soigner parce que des bruits s’en sont pris à lui. J’étais une des seules à avoir pris soin de lui pendant des siècles. Cela dit, il a trouvé une nouvelle personne pour le faire et j’étais heureuse qu’il est une autre amie. Je hausse les épaules lorsqu’il me remercie.

- Ne me remercie pas ou du moins fait le en profitant un maximum de ta liberté… Et pris pour ne pas que Hadès te trouve, il est si possessif et jaloux.

Parce qu’aux yeux de Hadès, il n’y a pas que moi qui lui appartient mais il y a aussi Cerbère et c’était assez agaçant en vérité. Dire qu’il se permet souvent de juger mon père mais il n’est pas mieux. Alors oui, il m’est fidèle mais à dire vrai s’il allait voir d’autres femmes, je m’en fichais un peu parce que de toute manière en dehors des déesses vierges, les autres dieux et déesses aimaient voir ailleurs. La preuve puisque je suis née d’une union entre Zeus et Déméter. Cette dernière, malgré tout, je l’aime sans Et passé le plus clair de mon temps avec elle lorsque je suis à la surface c'est une chose précieuse à mes yeux. Je fini par demander qui il avait croisé durant ses périples et je grimace au nom de ma belle mère et celui de mon père.

- Je vois, ils ne t’ont pas blessé au moins, j’espère ? Ils ont pas chercher à te faire revenir aux enfers d’ailleurs ?

Non parce que je sais combien de nombreux dieux peuvent être des brutes sans scrupules. Je peux être sévère et froide quand je suis sur mon trône de Reine des enfers mais c’est le rôle qui veut ça et il faut bien punir certaines âmes quand c’est nécessaire, je suis implacable durant ces moments. Il m’explique qu’il ne savait pas pourquoi il faisait ses rondes comme il le faisait aux enfers. Je lui souris, un peu amusée, je l’avoue.

- Probablement parce que tu t’es attachée à elle et peut être même qu’il y a quelque chose de plus profond, aussi. Mais je ne dirais rien de plus, c’est à toi de le découvrir.

Je reste sur mes gardes, étant une déesse et dans lieu plutôt inconnu c’était mieux de l’être. Après s’en prendre à la femme de Hadès serait du suicide mais bon, je reste sur mes gardes mais une part de moi aussi espéré ne pas croiser un Dieu de l’Olympe même si les chance den voir un ici peut être minime.

Je roule des yeux en écoutant Cerbère en me parlant de mon père ou de Héra. Cela devenait désespérant et épuisant à force. Ils avaient des différents entre eux mais entraîner les autres dans leur conflit c’était moyen par contre. J’avais eu un tête à tête avec mon père y a pas si longtemps, il n’était pas si content que je tente de me rebeller. Enfin, j’ai fini par me résigner parce que je ne voulais pas qu’on me supprime les six mois sur Terre ou pire que des mortels meurent par ma faute.

- Je vois, cela ne m’étonne pas vraiment d’eux à dire vrai. Que chacun te veut dans leur rang en sachant ce que tu es… Tu as bien fait de les envoyer balader plutôt que de suivre l’un ou l’autre dans leurs conflits… J’espère d’ailleurs que cela va finir par se tasser… C’est souvent les mortels qui payent lorsque les Dieux sont en colère. Enfin bref, je tenterais peut-être de les raisonner.

Il me parle ensuite de la jeune femme qu’il a rencontrer, il y a quelques temps et cette dernière lui avait sauver la vie. Lorsqu’il me parle du fait qu’il était blessé, je m’en voulais un peu de ne pas avoir été présente pour lui venir en aide. Même si au fond sans qu’il montre son vrai visage, je n’aurais pas su qu’il était Cerbère enfin si mais pas aussi vite.

- Et bien le fait qu’elle soit venu t’aider et te sauver la vie, cela me donne envie de la connaître… Enfin, si un jour cela peut se produire. Je suis navré de ne pas être là pour te venir en aide ce jour-là.

Parce qu’il est vrai que sa compagnie aux enfers était une chose que j’appréciais. Cela rendait mon séjour moins difficile… Maintenant qu’il a pu se défaire de ses chaînes, je sais que la solitude sera un peu plus présente… A moins que je trouve une autre personne pour me tenir compagnie… Enfin, je ne sais pas. Lorsqu’il me demande si je fuis Hadès, je ne peux pas m'empêcher de sourire.

- Je ne le fuis pas, non… Je suis encore libre pour quelques mois… Après je retourne là- bas.