Be my boyfriend, please ! Ft Bellamy ♥

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Be my boyfriend, please !

La journée se terminait et voilà quelques heures déjà que j’avais finis de travailler. J’avais eu un service décalée aujourd’hui, j’avais commencé très tôt et terminé très tôt dans l’après midi. Après une petite sieste pour se requinqué, me voilà en forme pour faire tout et n’importe quoi ! Est-ce que j’avais un plan particulier de prévu ? Non pas vraiment, à vrai dire je n’avais que rarement des plans prévu d’avance. Etant arrivé depuis quelques temps à sotyrbrooke je ne m’étais pas fais énormément d’amis. Il y avait bien ma sœur avec qui je sortais de temps en temps, mais entre sa grossesse et son mari, je préférais ne pas trop les embêter et les laisser dans leur petit cocon. Je m’étais donc habituée à être seule.. Je crois qu’au fond ça ne me dérangeais pas plus que ça. J’étais une solitaire dans l’âme même si je n’aimais pas tellement être seule.. C’était quelque chose de très paradoxale dans le fond, je ne savais pas trop d’où ça me venait d’ailleurs. Je trouvais que ça c’était néanmoins accentué depuis que nous étions venu vivre ici. Peut-être que l’éloignement de ma vile natale et les contre-coup de ma rupture chaotique ne faisait que renforcé se besoin de solitude.. Oh et puis après tout je me connaissais maintenant.. Le besoin de solitude c’était par phase. Il faut croire qu’en ce moment je suis juste dans l’une de ses phases.. Mais vu es circonstances actuelle cela tombait plutôt bien !

Le soir venu, après mangé j’avais décidée d’aller faire une petite promenade en ville. Peut-être boire un café, aller au cinéma.. Je n’avais pas encore de vrai plan, mais tout ce que je savais c’est que je ne voulais pas reste cloîtré entre les quatre murs de chez moi. J’avais besoin de bouger, de faire quelque chose, peu importe quoi. J’avais pris une douche, m’étais habillée pour était sortie afin de profiter de la brise fraîche de cette soirée. Il faisait chaud en ce moment, même très chaud, heureusement une fois les soleil couché, l’air devenait enfin plus respirable. Même si, évidemment l’air était encore assez chargé en chaleur, tout devenait beaucoup plus supportable. C’est sûrement pour cela qu’en soirée, la ville retrouvait une certaine animation qu’elle perdait en journée sous cette chaleur. La ville était donc particulièrement animé ce soir, ce qui ne m’aidais pas réellement à choisir om j’allais m’encrer pour le reste de la soirée, ou une partie de cette dernière du moins. Peut-être que j’allais simplement m’arrêter au bar et prendre un verre..

Alors que j’étais perdue dans mes pensées pendant que j’arpentais les rues du centre-ville, j’eu la sensation étrange d’être suivie. Dans un premier temps, je me raisonnais, me disant à moi-même que ce n’était pas possible, qu’il fallait peut-être que je dorme plus car je commençais à devenir parano ! Mes malgré tout, ce sentiment se fit de plus en plus présent. Je me retournais de temps à autre mais ne vis rien de bien particulier au début. Mais rien, rien de rien. Quand je me retournais tout était normal, enfin du moins avait l’air normal. Je ne comprenais donc pas d’où venait ce sentiment. Mon sixième sens, qui pourtant me servait régulièrement, semblait vouloir me jouer des tours ce soir. Je restais figée une seconde alors que je m’étais retournée encore une fois.. Mais ne constatant rien d’anormale, je souris, amusée de ma propre bêtise. « Ma petite Buffy tu vas arrêter de regarder des films qui foutent la trouille si t’es même plus capable de marcher dans la rue sans imaginer des trucs bizarre ! » Petite leçon à moi-même alors qu’il fallait se rendre à l’évidence, rien ne se passait. Je me retournais finallement, et là je me retrouvais soudainement face à quelqu’un qui s’était planté juste devant moi. Je sursauttais tout à coup, ne m’attendant pas à voir quelqu’un là, et surtout si prêt. « Ahhh !! Mais ça va pas ! » Avais-je sortie par réflexe à l’attention de la personne qui venait de me faire peur.

Alors que le coup de stresse que je venais de ressentir se calmais légèrement et que les battements de mon coeur ralentissaient, je pus reprendre mes esprits.. En tout cas assez pour me rendre compte que je connaissais la personne qui se trouvait en face de moi… Et ce n’était pas une bonne nouvelle. Il s’agissait d’un jeune homme, il avait mon âge, mais i avait une attitude très bizarre. Je l’avais soignée plusieurs fois aux urgences ses dernières semaines. Ses accidents étaient tellement étrange qu’avec certaines de mes collègues on se demandait s’il ne faisait pas exprès de se faire du mal afin d’attérir aux urgences.. Oui s’en était à ce point-là. Le plus inquiétant je dirais c’est le regard qu’il portait sur moi de manière général et ses invitations à répétition que je déclinais sans cesse.. En étant poli et courtoise biensur surtout que j’étais sur mon lieu de travail à ce moment-là. « Bonsoir Buffy. » Finit-il par dire avec sa familiarité habituelle. Je savais très bien qu’il voulait qu’on se rapproche, je n’étais pas stupide, mais son attitude avait plutôt la fâcheuse tendance à me faire flipper plus qu’autre chose. « Bonsoir John. Annoncez-vous la prochaine fois j’ai faillis avoir une crise cardiaque ! » Il se mit à sourire, même à rire je dirais.. Il faut croire que cette situation l’amuse.. Alors que moi j’aimerais qu’elle prenne fin le plus tôt possible. « Je suis désolé. Je vous invite, pour me faire pardonner ! Venez boire un verre avec moi. » Ce n’était même pas dit sur un ton d’invitation, mais presque d’affirmation. J’essayais de garder calme et contenance. Je n’étais pas du genre à avoir peur des autres, je savais très bien me défendre seule, mais il y avait quelque chose dans son comportement qui me perturbais beaucoup. Et je ne voulais pas être méchante et le virer de façon trop brutale fut son profil psychologique qui semblait être fragile. « Non je suis désolée je... » Je.. JE QUOI ? Eh oh mademoiselle trouve une excuse tout de suite ou t’es cuite ! Mon cerveau réfléchis à dix mille à l’heure avant de finalement sortir : « J’attends mon petit ami, je dois le retrouver ici, il ne va sûrement plus tarder maintenant. » J’essaie de sourire pour appuyé mes paroles. J’avais dis ça de manière assez assurée pour que l’on puisse y croire, pourtant il n’avait pas l’air d’en croire un traître mot au vu de son regard. « Un petit ami ? C’est étrange, c’est bien la première fois que je vous entend abordé ce détail. » Il ne semble pas me croire.. Et en soit il a raison car c’est un vilain mensonge, mais il n’était pas sensé le savoir. Je tente de garder contenance pour ne pas avoir l’air suspecte et lui répond : « En général, je n’aborde pas les détails de ma vie privée avec les patients. » Et bim prend toi ça dans les dents ! Mais même si je venais de le moucher, il ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire. Il fallait que je trouve une parade. Instinctivement, je regardais autour de moi, et soudaine je l’aperçu. Un jeune homme seul, qui semblait avoir aux alentour de mon âge, plutôt séduisant.. Alors ni d’une, ni deux sans réfléchir j’ai foncé tête baisser. Je me suis approché de cet homme soudainement lui prenant le bras dans la foulée, m’éloignant de John, le patient pot de colle stalker et lui dit. « Oh tu es enfin là chéri ! Je commençais à m’inquiéter de ne pas te voir arriver ! » J’essayais au maximum de paraître naturelle, mais alors que l’inconnu que je venais de mettre dans une position compliqué me lançais un regard interrogateur, j’essayais de lui dire sans trop bouger les lèvres. « Aidez-moi s’il vous plaît. » John s’avançait alors vers nous, je ne savais pas s’il croyait ou non à ce que je disais, il arborait un air légèrement suspicieux. Mais actuellement tout reposais sur ce charmant inconnu que je venais de rencontré qui pourrait soit ameuté le quartier sur la folle que j’étais de soudainement me jeter sur lui de la sorte, ou qui pourrait simplement comprendre la situation et.. M’aider.

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Je prends une grande inspiration avant de me remettre sur pieds. Je me sens courbaturé, à force de constamment rester pencher sur le ventre de mon hélicoptère. Je fais plusieurs étirements. J’ai passé la journée à réparer mon plus gros investissement et chaque fois que je m’arrête, j’espère que ça n’a pas été en vain. Il ne manquerait plus que je n’y arrive pas. Bientôt, je vais recevoir la dernière pièce qu’il me manque et il pourra voler à nouveau. Normalement… Si ça ne fonctionne pas, force est de dire que je serais plus que désemparé. Je ne peux pas imaginer ce que je ferais. Bon, financièrement, je n’ai pas trop à m’inquiéter. Mes longues années de service dans la guerre m’ont permis d’économiser une belle somme. J’aimerais pourtant l’utiliser à d’autres escients. Certes, j’ai acheté mon hélicoptère et je paye mon loyer mais je voudrais faire tellement plus. Je pense souvent à Octavia et à l’enfer qu’elle doit vivre chez Bill. Je voudrais lui permettre de démarrer une nouvelle vie loin de cet homme mais pour le moment, mes tentatives ont été vaines.

Je chasse ces pensées. Je sais que je finirais par la faire sortir de là, d’une façon ou d’une autre. Pour le moment, ça ne sert à rien de se torturer. J’ai même plutôt envie de me changer les idées. Je culpabilise déjà trop souvent pour le sort de ma sœur, quitte à parfois m’empêcher de sortir de chez moi comme si je ne le méritais pas. Quand je rentre, l’après-midi touche à sa fin et j’hésite justement à profiter de la douceur de la soirée pour sortir ou préférer une fin de journée avec un bon livre. Finalement, je commence par prendre une douche pour me débarrasser de la suie qui a tendance à me recouvrir le corps. Me sentir plus propre me donne l’envie de sortir et je décide de laisser mes livres de côté pour une nuit. Je ne sais pas encore très bien ce que je compte faire. Sans doute me promener, simplement. Il ne m’en faut rarement pas plus. J’enfile une chemise légère, redoutant tout de même la chaleur qui a tendance à peser pendant l’été.

En cours de chemin, je finis par m’arrêter pour manger un bout avant de reprendre ma route. Le centre-ville est plutôt animé mais je préfère éviter les foules et les rues remplies de bars. Mes pas me guident dans les endroits plus calmes où je n’entends que de loin l’agitation des personnes plus fêtardes. Ce n’est pas que je n’aime pas boire ou m’amuser mais ce que je recherche, en ce moment, c’est plus de la solitude. Je me vide l’esprit, j’arrête de penser à mon hélicoptère, à ma chère sœur… Et j’arrive à me sentir plutôt apaisé. Pas complètement mais je m’en approche. Je regarde autour de moi-même sans vraiment regarder autour de moi. Je ne fais pas attention à ce qu’il se passe, à cet homme et cette femme qui discutent ensemble un peu plus loin. Je suis là sans vraiment l’être, profitant de l’odeur moite de l’été et de la brise légère qui frôle ma peau.

Jusqu’à ce que des mains se posent sur mon bras et que je constate que la jeune femme qui, de base était plus loin, soit désormais à côté de moi. Mon regard croise le sien alors qu’elle se montre familière avec moi et m’appelle même « chéri ». Je dois bien avouer être d’abord perplexe avant d’entendre la suite de ses paroles. Elle me demande de l’aide. Je remarque qu’un homme s’approche de nous et il ne me faut pas vraiment longtemps pour comprendre qu’elle essaye de lui échapper. Je ne prends pas le temps de réfléchir et glisse ma main dans la sienne en entrelaçant nos doigts.

-Désolé, j’ai été retenu par le travail.

Je lui souris doucement et me penche vers elle pour déposer un baiser sur la commissure de ses lèvres. Je pensais que ça suffirait à ce qu’il passe son chemin et pourtant, voilà que l’homme s’arrête devant nous. Je fronce les sourcils en portant mon attention sur l’inconnu trop insistant.

-C’est lui, votre petit ami ?
-C’est moi, oui. Il y a un problème, monsieur ?
-Buffy et moi allions boire un verre. Je ne crois pas que vous soyez vraiment son petit ami.
-Ah non ?

Je hausse un sourcil et me tourne vers la fameuse Buffy. Je ne prends pas le temps de réfléchir et passe ma main autour de sa taille pour la rapprocher de moi. Je me penche ensuite et l’embrasse sans me faire prier. C’est peut-être exagéré et pourtant… J’imagine bien que l’homme à côté de nous doit faire une drôle de tête. Il n’y a pas meilleure démonstration pour qu’il cesse de la ramener. Je dois bien avouer que ce n’est pas si désagréable. Je ne fais pas trop durer le moment pour ne pas m’imposer trop à l’inconnue et quand je m’écarte, j’entends sans difficulté le soupire de l’inconnu.

-C’est bon, je vous laisse. Nous nous reverrons bientôt, Buffy.

Il s’éloigne à toute vitesse, sa démarche démontre à quel point il est dégoûté. Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse à une bifurcation. C’est seulement à ce moment-là que je m’écarte, libérant la main de la fameuse Buffy.

-On peut dire qu’il était plutôt insistant. Je suis désolé pour le baiser, c’est la seule idée qui m’est venue sur le moment. Au fait, je m’appelle Bellamy.

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Sur terre il y a parfois des pots de colles, parfois des casse-pieds.. Et parfois ceux qui mélange les deux ! John faisait partit de la dernière catégories. J’avais trouvé ça drôle au début qu’il trouve toute sorte de prétexte pour revenir. Soyons catégorique : il ne me plaît pas du tout. Ce n’est pas méchant, il n’est pas repoussant mais en tout cas à moi il ne me plaît tout simplement pas. Alors je l’avais joué son jeu, ne rentrant pas vraiment dedans, mais ne le repoussant pas totalement plus par gentillesse qu’autre chose. Je n’aimais pas spécialement me montrer désagréables avec les gens, sauf si on me cherche vraiment évidemment. Là, sur le moment je ne m’en étais pas préoccupée, il s’agissait simplement d’un jeune homme qui avait put avoir un coup de coeur.. C’est déjà arrivé au moins une fois à chacune d’entre nous ! C’est mignon et pas méchant, alors on laisse passer, et on ne rembarre pas trop méchamment pour ne pas passer pour de vieilles sorcières aigries.. Mais là, je devais avoué que ce jeune homme avait dépassé le stade du raisonnable. Ca m’apprendra à être trop gentille tiens, je le saurais pour la prochaine fois.

En attendant John est là, devant moi, et moi.. Je suis comme une nouille, je m’y attends pas il me prend totalement au dépourvu. Je ne sais pas quoi faire. Ca aurai peut-être été le moment de le rembarré sèchement.. Mais une petite voix en moi me disais qu’un mec qui stalk à ce point-là urait du mal à comprendre un simple « non » aussi sèche et méchant soit-il. Alors, il m’étais venu une idée de génie.. Espérons juste que ce ne soit pas une idée foireuse à la Buffy comme je peux en avoir parfois.. Eh oui malheureusement toutes mes idées ne sont pas bonne, mais quelque chose me dit que sur ce coup là j’avais misé juste.. Alors que je cherchais rapidement une solution pour me sortir d’affaire, je finis par avoir une illumination : un petit ami. Ca va ça non ? En général ça dissuade même les plus relou ? En tout cas je ne voyais pas quelle autre carte jouer pour le moment. Alors je tente, je sors la carte et espère que le jeu tournera en ma faveur. Bon par contre c’est cool d’avoir miser là-dessus, mais encore faudrait-il pouvoir le concrétiser ! Parce que ça se sent à des kilomètre qu’il ne va pas juste se contenter de ma parole, c’est tellement facile de mentir. Du coup j’ai balayé des yeux les alentour et j’étais tomber sur l’homme parfait pour jouer mon petit ami ! Je m’étais précipité vers lui, en lui demandant discrètement de me donner un coup de main.. J’espérais juste qu’il déduirait rapidement la situation et qu’il m’aide.. Il y avait une chance sur deux pour que j’ai miser ur la bonne personne..

Il me regarde, il est surpris, perplexe, je le vois bien. En même temps, je viens me pendre soudainement à son bras, racontant des choses incompréhensible pour lui sur le moment, normal qu’il soit perdu. Ce fut au moment où je sentis sa main glisser dans la mienne que je su qu’il avait compris.. Et qu’il allait m’aider. Un sourire sincère de gratitude s’affichait sur mon visage à son intention. Il déposa un baiser au coin de mes lèvres, et je lui était vraiment reconnaissant de bien vouloir jouer le jeu à ce point là… De mon côté, je faisais tout pour avoir l’air naturelle.. Après tout, cet homme je ne le connaissais ni d’Eve, ni d’Adam ! Alors se coller comme ça à lui, avoir des geste d’affection comme si nous étions en couple.. Ce n’était pas forcément quelque chose d’inné. Et pourtant.. J’avais la sensation que si. Je ne saurais expliqué pourquoi. Mais je n’avais pas vraiment le temps de me penché sur cette sensation que je ressentais. John était arrivé vers nous et s’était planté là, en reprenant la parole. Il n’y croyait pas.. Alors soit il n’y croyait vraiment pas soit il voulait jouer l’autruche, l’un dans l’autre il était casse pied, clairement. Que voulait-il de plus pour que preuve soit faite. Je ne pouvais quand même pas demandé à ce pauvre bon Saint-Maritin de faire plus..

Oh.. Okay… Je n’eu pas besoin de demander quoi que ce soit, le jeune homme qui jouait mon petit mi avait lui-même pris les choses en mains. Il se tourne vers moi, me rapproche de lui… Et m’embrasse. Simple, efficace. Ca, je dois bien avou que je ne l’avais pas vu venir. Si j’étais surprise pendant une seconde, je repris rapidement mes esprit pour essayer de faire en sorte que tout ceci continue à être crédible, parce que bon si je semble surprise ue mon copain m’embrasse c’est un peu suspect quand même. Alors je passais mes bras autour de son cou et répondait au baiser qu’il me donnait.. Et ce fut loin, TRES loin d’être un supplice, croyez-moi. L’échange prend finalement fin, un peu trop tôt à mon goût mais je ne vais pas me plaindre non plus hein. Il s’éloigne et nous nous retournons à nouveau vers John qui, cette fois, semblait avoir compris. « Aurevoir ! » Lui lâchais-je joyeusement alors qu’il prenait la poudre d’escampette. Je me sentais enfin libérer. Rapidement, il ne fut plus dans notre champs de vision, et c’est à ce moment-là que je sentis la main de cet inconnu quitter la mienne. Je me rendais compte que j’avais jusque là toujours sa main dans la mienne sans que je ne m’en sois rendu compte.. Pour vous dire à quel point ça me semblait vraiment naturel, et que c’était bizarre ! « Ne vous excusez pas pour ça. Je pense que sans cette petite improvisation il n’aurait jamais lâché l’affaire ! » Effectivement, c’était même plus que sur ! Finalement il avait eu la meilleure approche de la situation. « Enchanté Bellamy, je m’appelle Buffy. » Nous voilà entrain de faire les présentations, mais je suppose qu’après ce qui venait de se passer c’était plutôt normal. Il est assez agréable de connaître le nom de la personne qui vous avait embrasser deux minutes plus tôt. « Je suis désolé de vous avoir importuné avec cette situation compliquée. Je vous ai vu là à marché seul.. Et vous aviez juste l’air parfait dans le rôle du petit ami. » Un sourire étire mes lèvres alors que j’explique ça. C’est vrai ça m’avais semblé comme une évidence lorsque je l’avais vu avancé vers nous. « Est-ce que je peux vous inviter à boire un verre, pour vous remerciez ? » Biensur, c’est pour le remercier et uniquement pour ça ! On y croit tellement.

KoalaVolant

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Il m’arrive assez souvent de sortir et c’est principalement dans le but de trouver de la compagnie le temps d’une nuit, jamais plus. Ce n’est pas ce que je cherche, aujourd’hui, quand je quitte mon logement. Je souhaite simplement profiter de la fraîcheur de la soirée qui contraste particulièrement avec la chaleur pesant sur la ville ces derniers temps. Une promenade, un repas et une autre promenade. Rien d’exceptionnel mais j’ai appris à profiter d’une vie simple. Je ne prends pas ma liberté pour acquise, surtout quand je sais que le gourou qui me sert de père a emménagé dans la ville. Qui sait ce qu’il pourrait me faire s’il décidait du jour au lendemain de me forcer à revenir parmi eux. Il ne me reste qu’à espérer que ça n’arrive jamais mais je sais que s’il lui venait à utiliser Octavia pour me faire chanter, je ne pourrais pas refuser. C’est mon côté protecteur, même si elle prétend ne plus avoir besoin de moi.

Plongé dans mes pensées, je ne pensais pas que ma promenade se transformerait en une mission de sauvetage pour une demoiselle en détresse. Il me faut du temps pour comprendre ce qu’elle attend exactement de moi, m’offrant de toute évidence le rôle du petit ami. Je pourrais la rejeter mais ce n’est pas mon genre. Le rôle de bon samaritain me sied, je n’aurais aucun intérêt à laisser cette femme potentiellement en danger aux mains d’un inconnu trop lourd. Beaucoup trop lourd, d’ailleurs. Il ose remettre en cause notre « couple » simplement pour récupérer l’inconnue. Ce comportement m’énerve rapidement mais je ne me démonte pas. Oh, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle d’embrasser spontanément une inconnue… Mais au moins, ça fonctionne. Et ce n’est pas un mauvais moment. Elle a vite compris mon but dans ce geste plutôt intime et ça a suffi à convaincre l’inconnu. Il s’éloigne non pas sans préciser qu’ils se reverront et nous nous retrouvons rapidement seuls. Je n’impose pas davantage à la jeune femme, libérant sa main. Un sourire étire mes lèvres alors qu’elle n’a pas l’air de m’en vouloir pour le baiser et je hoche pensivement la tête.

-Effectivement, il avait l’air plutôt insistant… J’espère que vous ne le croiserez plus, je ne serais pas toujours là pour vous sauver.

Je souris légèrement, il faut dire que ce genre de mec ont tendance à passer outre le fait qu’une jeune femme soit déjà prise. Elle se présente à son tour bien que j’aie déjà compris quel était son prénom. C’est assez étrange, quand on y pense. Nous venons de prétendre être en couple sans même nous connaître. Ce genre de choses ne devrait pas arriver si les hommes pouvaient comprendre un « non ». Mon sourire s’élargit et j’essuie ses excuses d’un geste de la main.

-Ça ne m’a pas dérangé, ne vous en faites pas. Si j’ai pu vous aider, c’est tout ce qui compte.

Je ne sais pas trop si je dois simplement la saluer ou continuer à discuter avec elle. C’est elle qui prend les devants en me proposant d’aller boire un verre. Je la regarde, un peu surpris sans pour autant me défaire de mon sourire.

-Eh bien, pas besoin de me remercier mais j’accepte tout de même ce verre.

Après tout, pourquoi pas ? Je suis bien tenté par l’idée de faire plus ample connaissance avec elle. Fourrant mes mains dans mes poches, je lui fais un signe de tête pour nous mettre en route. Je ne pensais vraiment pas que ma soirée finirait par être accompagné mais ça ne veut rien dire. Enfin, elle n’a pas l’air d’être du genre à accepter les coups d’un soir.

-Connaissiez-vous cet homme ? Il avait l’air plutôt familier avec vous.

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Lorsque je suis sorti ce soir, dans cette chaude soirée, je n'aurais jamais imaginé que les choses tourneraient ainsi. C'était un homme qui me suivait, pas Simon comme d'habitude. Habituellement, il se contentait de trouver un prétexte bidon pour se faire admettre aux urgences, mais ça s'arrêtait là. Ce soir-là, quelque chose était différent, et je me sentais désarçonné par la situation. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait dans sa tête. J'avais déjà gentiment repoussé ses avances plusieurs fois. Ce soir-là, je me sentais perdu, désemparé. Une partie de moi, la plus compréhensive, ne voulait pas être brutale avec lui. J'avais peur de le blesser, car il semblait fragile, tant sur le plan psychologique qu'émotionnel. D'un autre côté, je craignais que si je ne mettais pas les choses au clair, la situation empire. C'était une situation compliquée sans réponse facile, et je priais simplement pour avoir fait le bon choix.

Heureusement, quelqu'un était venu à mon secours pendant cette situation délicate. Il était apparu au moment opportun, et je ne sais pas pourquoi, mais dès que je l'avais vu, j'avais immédiatement imaginé qu'il serait le petit ami parfait. C'était étrange, mais je n'avais pas eu le temps de penser davantage. Je m'étais approché de lui en demandant discrètement son aide. Heureusement, il avait accepté et grâce à son intervention, l'homme qui me suivait avait fini par s'en aller. Même s'il laissait entendre qu'il pourrait revenir, j'essayais de ne pas y penser.

Une fois la menace écartée, le jeune homme et moi reprenions nos distances et redevenions des inconnus, du moins en apparence, bien que le baiser partagé avait créé un lien spécial. Il exprimait son espoir que tout soit enfin réglé. « Je l’espère aussi. Je vous rassure d’habitude je n’ai pas forcément besoin d’être sauvé et les autres fois il a compris mais là je pense qu’il n’était pas déterminé à comprendre parce que j’ai refusé d’aller boire un verre avec lui. » Cette fois-ci, il ne semblait pas vouloir comprendre, peut-être parce que j'avais refusé de boire un verre avec lui.

Par la suite, nous nous présentions officiellement, et je m'excusais de l'avoir impliqué dans cette situation. Il assurait que je ne l'avais pas dérangé et que l'important était qu'il avait pu m'aider. J'étais vraiment tombé sur la bonne personne. Je lui répondais en disant : « Vous m’avez aidé soyez en sûr. »

Nous étions maintenant à un tournant de la soirée. Nous pouvions soit nous séparer et retourner chacun de notre côté, soit passer un peu plus de temps ensemble pour mieux nous connaître. J'optais pour la seconde option et lui proposais d'aller boire un verre en guise de remerciement, afin de rendre cela plus naturel. Il acceptait , et nous reprenions notre chemin mais cette fois ensemble et côte à côte. Il me demandait si je connaissais l'homme qui m'avait suivi, manifestement intrigué par la situation. Je décidais de lui expliquer simplement :« C’est un patient. » commençais je. Je tournais alors la tête vers lui et souris plus pour moi-même alors que je commençais sans réellement donner de détail qui puisse rendre ceci compréhensif. « Je suis infirmière. Je travaille aux urgences de l’hôpital de Storybrooke. » Je tournais la tête vers lui, souriant légèrement alors que je continuais. Cela me faisait bizarre de parler de ça aved quelqu’un d’autre qu’à mes collègues je devais bien l’avouer. On évitait de parler de ce genre de choses hors de l’hôpital mais vu ce qu’il venait de se passer je trouvais ça naturel d’en parler avec lui étant donné qu’il venait de m’aider. « Il m’a déjà demandé de sortir avec lui une fois mais j’ai dis non. Et ce soir c’est la première fois que je le croise hors de l’hôpital. C’est pour ça que j’ai été prise un peu au dépourvu et que je ne savais pas trop comment réagir. Je m’étais finalement dis que si il pensait que j’avais un petit ami ça le calmerais, mais je n’aurais jamais douté s’il serait si persistant. »

Je m’arrêtais soudain avant de me tourner vers lui, pendant à quelque chose qui ne m’avais pas encore traversé l’esprit alors que ça aurait dû le faire justement bien plutôt. « Rassurez-moi vous n’avez pas de petite amie? » Dis comme ça ça pouvait sembler un peu étrange je décidais alors de rapidement reprendre la parole afin de compléter ma pensée. « Je veux dire je m’en voudrais que vous vous soyez mis dans une position délicate juste pour pouvoir me venir en aide. » J'étais sincère je m’en voudrais vraiment. Mais d’un autre côté cette question me permettrait d’avoir une réponse cruciale concernant sa vie.. une réponse qui m’intéressais bien malgré moi je devais bien l’avouer.

KoalaVolant

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C’est tout moi, ça. Il suffit qu’on me cherche un peu pour que je réagisse au quart de tour sans prendre le temps de réfléchir un peu. La jeune femme à mes côtés avait juste besoin d’un peu d’aide, pas d’un baiser. J’ai sans doute été un peu mais le point positif, c’est que ça a fonctionné. Le gars un peu trop lourd a fini par abandonner et est parti. Je ne peux pas dire que le baiser a été le pire moment de ma vie, au contraire. C’était plutôt agréable mais je ne me concentre pas trop là-dessus. Après tout, c’était un geste que je lui ai imposé et je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable d’avoir apprécié le moment. Je fixe le fond de la rue, m’attendant presque à le voir revenir à la charge. Je suis surpris qu’elle mentionne « les autres fois ». Ça doit être un harceleur ou un truc du genre… Au moins, j’ai servi à quelque chose alors que je pensais que ce serait une soirée comme les autres. Nous décidons alors d’aller boire un verre ensemble. Je pense que ce baiser que nous avons échangé a créé quelque chose entre nous. Je ne me prends pas la tête et décide de voir comment notre rencontre va se dérouler. Je la questionne sur cet homme et hausse les sourcils quand elle précise que c’est un patient. Je l’écoute m’expliquer la situation alors que nous marchons vers des rues où nous pourrions trouver un bar.

-J’ai rarement vu un mec aussi insistant… C’est un peu glauque, surtout si c’est votre patient. Faites attention, il ne manquerait plus qu’il commence à vous stalker !

Au vu du gars, je ne serais même surpris. Je m’arrête quand elle s’arrête brusquement pour se tourner vers moi. Je la fixe et souris légèrement alors qu’elle s’inquiète d’un point qui peut sembler plus qu’important. Après tout, il y a un instant, je viens de l’embrasser. Si j’avais une petite amie, ce serait plus que problématique.

-Non, ne vous en faites pas, je suis célibataire. Aucune femme ne risque de vous détester parce que je vous ai embrassée. Rassurez-moi, vous n’avez pas non plus de véritable petit ami ? Je préférerais éviter de me battre pour vous.

Je lui fais un petit clin d’œil avant de me remettre en route. Je fourre mes mains dans mes poches alors que nous arrivons dans une rue où plusieurs bars sont ouverts. Nous avançons l’un à côté de l’autre, la nuit est fraîche mais reste douce. Je lui propose alors de prendre place à une terrasse, ce sera bien plus simple pour faire connaissance autour d’un verre.

-Alors comme ça tu es infirmière et célibataire ? Qu’est-ce que tu fais seule aussi tard ?, je marque une pause avant de lui offrir un charmant sourire, Je me permets de te tutoyer, je pense qu’on a dépassé le stade du vouvoiement, non ?

KoalaVolant

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Je l'écoutais attentivement alors que nous marchions, et je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il avait raison. Est-ce que tout cela était glauque ? J'avoue que je n'avais pas vraiment poussé l'analyse à ce point. J'étais à peine sortie de la phase "amusement" de la situation. Il faut dire que ce genre de chose n'était pas rare, il fallait bien l'admettre. Beaucoup d'hommes ont le fantasme de l'infirmière, et quand ils en trouvent une à leur goût... Certains n'hésitaient pas à revenir à la charge plusieurs fois. Mais je devais bien avouer qu'avec John, cela avait une autre dimension. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise à son contact, je devais l'admettre. "Me stalker ? Je pense malheureusement que c'est un peu ce qu'il a commencé à faire. Mais j'espère que ce qu'il a vu ce soir le ramènera à la raison." Oui, j'espérais ne pas avoir de mauvaises surprises lorsque je reprendrais le travail. Après tout, je pensais que cette fausse relation avait été plutôt convaincante, Bellamy y avait mis de la conviction, cela je ne pouvais pas lui reprocher. S'il ne comprenait pas avec ça, je ne saurais vraiment plus quoi faire. Malheureusement, parfois, certaines personnes sont totalement butées et ne veulent jamais entendre raison... J'espérais que ce n'était pas le cas de ce jeune homme. Il fallait essayer de rester optimiste.

Finalement, je me suis arrêtée un instant, me préoccupant d'un point important : le fait qu'il puisse être en couple. Après tout, je lui avais demandé de m'aider, de jouer un rôle qui n'était pas le sien de base, sans jamais m'inquiéter de sa situation réelle. Et même si c'est lui qui m'avait embrassée pour m'aider et rendre le mensonge crédible... Je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter d'avoir pu le mettre dans l'embarras vis-à-vis d'une éventuelle petite amie... Heureusement pour moi, cela n'avait pas l'air d'être le cas. Je respirais alors de nouveau, rassurée par ce que j'entendais. Il finit par retourner ma question, ce qui me fit sourire. "Le seul petit ami que j'ai eu, c'était vous, pendant l'espace de quelques minutes." Eh oui, j'étais aussi célibataire, principalement par choix. J'avoue avoir eu pas mal de propositions depuis que j'étais arrivée à Storybrooke. Lorsque je sortais, il m'arrivait régulièrement de me retrouver face à quelqu'un qui voulait faire connaissance avec moi ou autre... Mais je ne voulais jamais que les choses aillent très loin, mon cœur n'était pas encore remis de ma précédente relation.

Notre balade finit par nous emmener près d'une terrasse où celui qui m'accompagnait semblait avoir choisi de s'arrêter. Je m'assis donc avec lui. Il reprit la parole, et je fus agréablement surprise de voir qu'il était passé du "vous" au "tu", ce qui fit tomber une barrière et, mine de rien, réduisit l'espace entre nous. "Je pense qu'après un tel baiser, on peut se permettre de se tutoyer", lui dis-je amusée. Et ce n'était pas faux, nous avions été soudainement très proches, voire intimes. Il n'était donc pas étrange de devenir plus familiers maintenant. "Je suis une infirmière célibataire qui aime bien se balader seule le soir pour profiter de l'air frais. Et pourquoi pas trouver quelque chose pour se distraire... Est-ce que tu trouves ça étrange qu'une femme se promène seule le soir ?" lui demandais-je légèrement amusée. Peut-être avait-il l'image des femmes fragiles qui ne sont pas en sécurité seules à partir d'une certaine heure... Et en réalité, ce n'était pas tout à fait faux. Mais je n'étais pas du genre à m'inquiéter de ce genre de chose. Je savais me défendre, même si c'était quelque chose qu'il ne savait pas de moi, et c'était normal vu que nous venions à peine de nous rencontrer. "Et toi alors ? Où allais-tu avant que je ne t'intercepte soudainement ?" Eh bien oui, maintenant j'étais curieuse. Il était seul, tout comme moi, ce qui finalement n'était pas plus mal pour l'instant.

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