Je peux très bien me débrouiller ! (avalon)

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Cela faisais maintenant.... Longtemps, aussi longtemps que je me souvienne d ailleurs que j étais dans ce fauteuil, j avais eu un accident de voiture ou j avais perdu mes parents.. J avais toujours été du genre indépendant alors me retrouver dans fauteuil me de plaisais, voir le regard de pitié des gens était la pire des choses à vivre à mon sens. J étais vétérinaire, les animaux ne faisait aucune différence entre une personne valide et une personne en fauteuil roulant et j aimais me sentir normal avec eux. Aujourd'hui j'avais juste envie de lire alors après le travail j avais décidé de me rendre à la bibliothèque, j avais envie de lire un bon roman policier, rien de mieux pour se détendre en même temps. J arrivais sur place, saluant la jeune bibliothécaire, elle était particulièrement gentille et jolie mais je n osais pas non plus trop lui parler de peur de voir comme chez tout le monde,la compassion, la tristesse mais surtout la pitié. J avais décidé de me promener dans les étagères, trouvant LE livre parfait, un livre policier parfait, d un auteur que j aimais beaucoup, parfais me direz vous.... Eh bah non le livre était trop haut pour moi et je ne peux pas me mettre debout pour l attraper. Étant têtu je continuais d essayer et j en avais marre alors je donnais un leger coup, un livre me tombant sur la tête, le faisant râler encore plus. Je continuais d essayer d attraper jusqu'à ce que la jeune femme l attrapé pour moi et me le donne, je gromelai

- merci mais j ai pas besoin de la pitié des gens je peux me débrouiller..

j allais pour partir mais je le rendais compte ne pas avoir été sympa avec elle, je me retournais et la regardais a nouveau

- desole mademoiselle Conrad... J en ai juste marre d être dépendant de tout ce qui m'entoure, marre de voir de la pitié dans le regard des gens.. Tout ça pour un satané livre que j'ai déjà lu une dizaine de fois...

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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J’avais décidé de faire un peu de rangement ce jour là, quelques sections étaient de mon point de vue mal organisée alors je les modifiais petit à petit parce que clairement ça prend beaucoup de temps de tout ranger. J’avais retiré toute une section de livre, les posants sur un chariot en attendant et j’avais commencé à les ranger en silence. La bibliothèque était calme comme souvent, les livres revenaient un peu à la mode, mais ce n’était pas encore ça. Mon regard fut attiré vers la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir, laissant apparaître Daniel. J'affiche un sourire le saluant poliment. Le soucis c’est que quand il est là j’ai un peu de mal à rester concentré sur mon travail, j'aligne donc les livres sur l’étagère sans vraiment y prêter attention. Je l’observais plus loin, non pas parce que je le trouvais bizarre au contraire, je le trouvais très beau, son air mystérieux et solitaire lui donner un certain charme auquel je n’étais pas insensible. Je voyais qu’il avait du mal à atteindre un livre s’en prenant même un sur la tête. Je me sentis mal en voyant que ce n’était absolument pas pratique pour lui. Je m’approchais en silence et lui attrapais le bouquin qu’il voulait lui donnant simplement en souriant. “Merci mais j ai pas besoin de la pitié des gens je peux me débrouiller..” Je pouvais comprendre sa réaction, l'autonomie est quelque chose de précieux. “Ce n’était pas de la pitié, simplement un petit coup de main.” Je lui fis un petit sourire avant de ramasser le livre qui lui était tombé dessus, je le posais sur la table et me retourner pour pour me remettre au travail. “Désolé mademoiselle Conrad... J en ai juste marre d être dépendant de tout ce qui m'entoure, marre de voir de la pitié dans le regard des gens.. Tout ça pour un satané livre que j'ai déjà lu une dizaine de fois…” Je me retourne et lui souris doucement m’approchant un peu plus de lui. Je n’avais jamais ressenti de la pitié pour lui. “Ce n’est pas de la pitié que je ressens quand je vous regarde Mr Beiste, je peux vous l’assurer.” Je souris à nouveau avant de reprendre “Vous croyez au destin ? Moi oui alors peut-être que vous devriez lire celui-ci, ça vous sort un peu de votre zone de confort, mais c’est un très bon roman” Je lui montrais le livre qui lui était tombé sur la tête quelques minutes plus tôt. Il y avait des milliers de bouquins ici, il devait peut-être se lancer dans quelque chose de nouveau plutôt que de relire le même livre.

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il n était pas rare que je vienne me détendre ici après le travail, j aimais me cacher dans un coin et lire des livres, bien souvent du genre policier d ailleurs, je ne dérogeaïs jamais à ce genre de lecture. J avais repérer avalon en train de ranger et je souriais légèrement, elle était gentille et c était intéressant de parler avec même si en pratique je ne le faisais que peu. Je m étais habitué à la solitude, ce n est pas que je n aimais pas le contact des gens mais je n aimais pas ce qu ils en faisais, la manière dont on me regardais, j avais parfois l impression d être une bête de foire. C est d ailleurs comme ça que je me voyais actuellement à tenter d attraper un livre pendant qu un autre me tomber dessus et que je commençais à râler. La jeune femme était venu attraper le livre que je souhaitais et me l avais pendu, je lui avais casiment arracher des mains de contrariété

- je n'ai besoin de l aide de personne ça ira...

je m étais rendu compte avoir été désagréable, C était un réflexe, surement une manière de me protéger même si je ne savais pas de quoi. Je m excusas donc, chose que je trouvais normal

- pourtant c'est ce que je chacun fait ici.. Mais je serrez curieux de savoir ce que vous ressentez alors Mlle Conrad..

j écoutais ce qu elle me disais attentivement, pour le coup non j étais loin de croire au destin, je ne croyais d ailleurs pas en grand chose pour être honnête

- ce n'est pas mon genre de croire au destin non, C est une illusion créé pour bercer les rêves des enfants mais soit je peux essayer de lire ce livre si vous le dites que changer de zone de confort est une bonne idée

je n étais pas méchant ou froid mais tout de même un peu distant, j avais appris à me protéger comme cela, j avais une carapace depuis de nombreuses années maintenant

- parler moi un peu de ce livre alors, pourquoi devrais je le lire si ce n ets pas mon style de prédilection ?

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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Je ne pouvais pas dire que mon travail était difficile loin de là. Je trouvais toujours de quoi m'occuper, quand je n'avais pas de rangement à faire je faisais des poussières et dans le pire des cas j'avais toujours de quoi m'occuper en lisant toute la journée. Parfois j'étais tellement plongé dans un livre que je ne me rendais pas compte du temps qui s'était écoulé. J'aurais été tenté de lire aujourd'hui, mais je devais faire un peu de rangement. Mes projets furent par contre écourté à l'arrivée de Daniel qui capta la plus partie de mon attention. Il y avait quelque chose chez lui de mystérieux, comme une énigme que je me devais de résoudre. J'étais allé à sa rencontre quand je le vis en difficulté pour attraper un livre il faut dire que pour les personnes en fauteuil comme lui la bibliothèque était mal agencé j'allais devoir travailler la dessus. Cela ne lui plut pas vraiment que je vienne lui donner un coup de main ce que je pouvais comprendre dans un sens. "Je n'ai besoin de l aide de personne ça ira..." Je n'allais pas insister j'avais bien compris que cela ne servirai qu'à le mettre en colère un peu plus. Je n'avais pas envie d'être en froid avec lui. Cela nous arrivait de discuter même quelques instants et j'apprécie ça. "Pourtant c'est ce que chacun fait ici.. Mais je serrez curieux de savoir ce que vous ressentez alors Mlle Conrad." Je souris doucement si seulement il savait.. "Je suis plutôt admirative, c'est rare de voir un homme s'intéresser comme vous à la littérature." Il n'y avait pas que ça cela dit, mais j'allais garde ça pour moi pour l'instant. Il semblait vouloir lire le même livre alors je l'invitais a changer ses habitudes, pourquoi pas un roman basé sur une enquête, mais dans un univers plus romanesque pour lui faire croire à un peu de magie ? "Ce n'est pas mon genre de croire au destin non, C est une illusion créé pour bercer les rêves des enfants mais soit je peux essayer de lire ce livre si vous le dites que changer de zone de confort est une bonne idée." J'étais presque choquée parce ce que je venais d'entendre.. Une illusion pour les enfants ? J'allais devoir m'occuper de lui et de son esprit fermé. " Une illusion ? Donc pour vous il n'y a aucune coïncidences ? Aucun hasard ? Tout serait déjà ecris à l'avance ? Je trouve cela bien triste, ou est le défis ? Ou est la magie dans tout ça ? L'espoir de changer les choses, de bousculer son destin en soit. Mais soit je dois encore être une enfant pour croire à tout ça.. " Je souris doucement lui lançant une petite pique. Moi je refusais de vivre dans un monde aussi terne. J'avais besoin de croire en autre chose et pourtant au vue de mon histoire j'aurais pu avoir la même vision que lui de la vie, mais ce n'était pas le cas. "Parler moi un peu de ce livre alors, pourquoi devrais je le lire si ce n est pas mon style de prédilection ?" Je souris à nouveau. " Et vous gâcher tout le plaisir ? Va falloir me faire un peu confiance Mr Beiste. Ca a parfois du bon de bousculer un peu ses habitudes, d'improviser.." J'étais certaine qu'il lui plairait. Il semblait avoir un schéma de vie assez fermé, j'allais essayé de le bousculer un peu. " Je comptais allé chercher de quoi manger, vous voulez que je vous ramène quelque chose ?" Cela serait peut-être une bonne occasion de discuter ensemble en se remplissant nos estomacs.

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Cela faisais de nombreuses années déjà que j'étais vétérinaire, les bêtes ça me connais et j aime ça, ils savent rendre l amour que nous leur donnons, C est d ailleurs sûrement le seul être vivant à qui je suis capable de donner aisément de l amour. Je pense que ma vie était répartie en deux temps, le travail et la lecture, je n avais pas nombre d occupation extérieur, surement car je n'avais pas le courage d essayer, de peur d être déçu. Je ne me considérais pas comme une personne à plaindre loin de là mais je pense qu'il fallais rester réaliste je ne pouvais pas mener ma vie comme je l entendais, enfin peut être que je le pourrais un peu plus si j avais moins peur je ne sais pas vraiment pour être honnête. Enfin bon je le remarquais ne serait ce qu en voulant attraper un satané livre à la bibliothèque, le seul résultat que j arrivais à avoir C était de m'en prendre un autre sur la tête. La jolie bibliothécaire était venue m aider et je l avais agresser, je m'en voulais un peu c est vrai mais comprenez que ce soit frustrant de se sentir incapable d agir seul

- je tiens encore à m excusez... J ai été agressif, merci de l aide

j étais du genre à agresser pour que les gens s éloigné ça éviter bien des situations et la solitude était plus facile à vivre je pense. Je lui demander donc ce qu elle ressentais si ce n'étais pas de la pitié, j étais curieux pour le coup

- admirative ? Eh bien disons que la lecture est un échappatoire, quand je lis je marche dans l histoire si je puis dire et j en oublie quelque minutes ne pas en être capable pour de vrai je pense

j affichait un petit sourire crispé, j étais tout de même plus habitué à parler à des animaux j avoue. Elle me parlais d un roman, différent de ce que je lis normalement, malheureusement elle commença à me parler de magie, de destin et de tout autres rêveries. Je semblais l avoir choquée par mon manque d espoir en tout ca

- vous savez mademoiselle Conrad j ai longtemps attendu un miracle, voir ce que me réservais ma vie et regarder où j en suis aujourd'hui. Que croyez vous que cela m à apporter, destin, réalité ou autre chose je suis quand même coincé dans un fauteuil à attendre qu'un livre me tombe sur la tête pour pimenter ma journée. Je n ai jamais sous entendu que vous étiez une enfant, C est intéressant de croire mais ce n est pas pour moi

je lui souriais, j esperáis ne pas l avoir vexer simplement. Nous n avions pas la même vision de la vie et cela rendais nos conversations interessante. Nous parlions ensuite de ce fameux livre

- eh bien soit je peux vous faire confiance et tenter de le lire après tout je ne perd rien je suppose. Je suis prêt à bousculer cette habitude alors

je souriais en me rapprochant d elle, me mettant face à elle, rapidement elle me proposer de manger à ses côtés, cela me faisant sourire je ne le nierai pas

- eh bien laissez moi vous accompagnez et nous pourrons déjeuner sur place en effet, pourquoi pas, cela changera aussi mes habitudes après tout

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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Je ne pouvais pas m'empêcher d'être prévenante avec les autres. Donner un coup de main c'était quelque chose de naturel, je ne pensais pas à mal, mon but n'était pas de lui rappeler qu'il ne pouvait pas se débrouiller seul loin de là. Je savais que la bibliothèque n'était pas adaptée, j'allais voir pour l'agencer autrement, pourquoi ne pas mettre les roman policier en zone plus basse. Au vue du nombre de personnes venant je pouvais bien privilégier certaines personnes comme Daniel qui venait régulièrement. J'avais sentit son agacement quand je l'avais aidé, mais je ne lui en tenait pas rigueur, je pouvais comprendre que le regard des gens soit la pire des choses dans ce genre de situation. "Je tiens encore à m'excuser... J'ai été agressif, merci de l'aide." Je souris doucement, je n'étais pas du genre rancunière, je pense que j'étais même beaucoup trop gentille, mais c'est dans ma nature. "Il n'y a pas de problèmes ne vous en fait pas." Si les gens le regarde avec pitié ce n'était absolument pas mon cas. Mon avis sur lui était bien différent, son charme naturel et son goût pour la littérature suffisaient largement à me rendre admirative. Cela sembla d'ailleurs le surprendre. "Admirative ? Eh bien disons que la lecture est un échappatoire, quand je lis je marche dans l'histoire si je puis dire et j'en oublie quelque minutes ne pas en être capable pour de vrai je pense." Je pouvais le comprendre, c'était en même temps le but ultime des livres je pense, nous faire vivre des choses que nous ne pourrions pas vivre en réalité. "Comme nous tous je pense nous nous servons des livres comme d'un échappatoire, j'aime m'imaginer lancée sur un cheval à vive allure à travers la forêt, capable de combattre à l'épée." Je ris doucement. "Mais je suis juste la petite bibliothécaire." Je souris. J'essayais de dédramatiser la situation, je comprenais cela dit que sa situation soit plus difficile que la mienne. Nous n’avions pas le même avis sur le sens de la vie et ce qu’on en attendait tous les deux. Je croyais au destin, j’étais optimiste j’avais toujours espoir que les choses changent. “Vous savez mademoiselle Conrad j ai longtemps attendu un miracle, voir ce que me réservais ma vie et regarder où j'en suis aujourd'hui. Que croyez vous que cela m à apporter, destin, réalité ou autre chose je suis quand même coincé dans un fauteuil à attendre qu'un livre me tombe sur la tête pour pimenter ma journée. Je n ai jamais sous entendu que vous étiez une enfant, C est intéressant de croire mais ce n est pas pour moi.” Un léger sourire s’affiche sur mes lèvres. “ Croire est une force à qui veut bien le vouloir, vous ne croyez peut-être pas aux bonnes choses. Vous dites vous même attendre après un miracle, certes vous ne marcherez peut-être plus, mais vous pouvez vous accrocher à autre chose. Cela dit je comprend, la vie ne vous a pas épargné, elle n’épargne personne même si c’est à des degrés différents..” Mon père était enfermé à l’asile, il n’en sortirait certainement jamais et c’était là mon épreuve. C’était difficile de vivre sans lui, je n’étais plus vraiment capable de lui rendre visite en réalité. Son état était de plus en plus préoccupant. Après m’être légèrement perdue dans mes pensées je revenais à notre conversation toujours un sourire aux lèvres. Il m’avait demandé des infos sur le livre, j’aurais pu lui répondre, mais je préférais lui laisser le suspens. Son sourire était très communicatif, c’était d’ailleurs très agréable de le voir ainsi. “Eh bien soit je peux vous faire confiance et tenter de le lire après tout je ne perd rien je suppose. Je suis prêt à bousculer cette habitude alors.” Je dois dire que j’étais plutôt fière de moi, je devais me retenir de sautiller sur place. “Vous ne le regretterez pas j’en suis certaine et oui vous pouvez me faire confiance.” Ca fait du bien de savoir parfois qu’on peut accorder sa confiance à quelqu’un. Moi je la donne trop facilement et les gens en abusent parfois. C’était l’heure du déjeuner je lui proposais de manger quelque chose avec moi à la bibliothèque. “Eh bien laissez moi vous accompagnez et nous pourrons déjeuner sur place en effet, pourquoi pas, cela changera aussi mes habitudes après tout.” Je me mordis légèrement la lèvre vraiment ravie qu’il accepte et plus encore qu’il m’accompagne. “Parfait, je prend mon sac et on peut y aller. Surtout n’oubliez pas ceci.” Je lui tendis le livre en question avant d’aller rapidement à l’étage pour passer une veste et prendre mon sac. J’étais tout excité à l’idée d’aller déjeuner en sa compagnie. On quitta la bibliothèque que je fermais à clé avant de marcher à ses côtés jusqu’à che Granny ou on s’installa en terrasse, je voulais profité de ce beau soleil.

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J étais habitué à être pris en pitié et C était clairement ce que je détestais le plus dans le fait d être en fauteuil alors forcément savoir que je ne suis pas capable d accomplir seul une tâche aussi simple qu attraper un livre aura tendance à me frustrer grandement. Je sais qu elle n avais pas voulu être méchante ou quoi mais la plupart des actes du quotidiens venaient seulement me rappeler que je n'étais plus capable d être indépendant. Je vivais seul, je travaillais mais je n étais pas capable de me tenir debout et ne savais pas si je le pourrais a nouveau un jour. Je préférais m isoler plutôt que de voir la pitié dans les yeux des gens pour être honnête. Malgré cela je me sentais idiot d avoir été si impoli et agressif envers avalon, elle avais toujours été gentille avec moi. Quand tout le monde me vois comme un connard aigri elle voit juste in passionné de lecture et ça faisais du bien.. Je m excusas encore auprès d elle et souriais de la voir me pardonner. Quand elle me parlais de ce qu elle voyais en moi je fis surpris de découvrir de l admiration, j avoue que je ne voyais pas pourquoi, je lui demandais donc

- il y a des ecuries ici pourquoi ne pas réaliser ce rêve ? Par contre pour l épée je pense que cela sera plus difficile mais il faut garder espoir je suppose, ou alors se mettre à l escrime

je riais doucement, chose assez rare chez moi, encore plus rare qu un sourire, C est pour dire.

- vous n êtes pas juste une bibliothécaire, vous êtes quelqu'un de bien, votre gentillesse fait de vous un de ces personnages extraordinaire de conte pour enfant

je lui souriais un peu gêne, C était sortie tout seul pour le coup. Nous discutions donc de nos visions d avenir propre, de nos croyances personnelles. Pour ma part tout n étais que coïncidence plus ou moins chanceuse, je ne crois pas au destin qui choisis de réunir deux âmes

- je l entend mademoiselle Conrad mais don'ez moi une raison de croire, une raison honnête. Je ne me souviens même pas de l effet que l on ressent d une crampe dans les jambes, de fourmi, de douleur pour avoir trop marcher. Alors je ne sais pas ce que le destin a choisi pour moi mais pour le moment il s est bien trompé. Évidement je comprend que vous vouliez croire, C est quelque chose de beau, ça donne la pêche et le sourire mais certain ne sont plus capable d y croire réellement

je ne connaissais pas grand chose de la vie de la jeune femme, hormis ce que les gens disaient en ville, donc que son père était fou. Pour changer les idées je tentait une approche sur le livre surprise, elle ne me disais rien alors que j étais réellement intéressée, j aurai juste voulu un résumé rapide

- alors je le prend, soyez ma muse pour tout ce qui touche à la lecture ? Je suis curieux de découvrir ce livre

je posais ma main sur son bras et souriais, je ne sais pas ce que j avais en tête a ce moment, hormis continuer cette conversation longtemps. Elle me proposais de déjeuner ensemble, offre que je ne pourrais refusais

- allez y prenez votre temps je vous promet de ne pas fuir bien loin, sauf si la rue est e' descente alors la vous avez aucune chance

je pris le livre et le gardais précieusement dans mon sac. Je tentais tant bien que mal d avancer mais quelque chose semblait bloquer la roue de mon fauteuil, je la regardais un peu agacé et tente de la décoincer, le bonheur de rouler... Une fois tout ça réparer nous nous rendions chez granny pour un copieux dessert

- pour la peine c'est moi qui invite, je vous revaudrai cela autrement mais j invite et puis cela ne me fais aucun mal d avoir une vie sociale je suppose.

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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La lecture est un moyen de vivre d’autres vies, des aventures extraordinaires du moins il faut qu’elles soient bien écrite. Je peux me perdre pendant des autres dans un livre sans ne plus rien capté autour de moi. Mon imagination spectaculaire me permet de me propulser à l'intérieur même d’un livre, comme ci je vivais tout ce qui était écrit. Ca m’avait parfois joué des tours aussi, j’avais été à deux doigts d’une crise cardiaque en lisant un genre plus horrifique. Je lui avouais le fait que j’aurais bien aimé galoper à travers la forêt, savoir me battre à l’épée également comme une vraie héroïne. “Il y a des ecuries ici pourquoi ne pas réaliser ce rêve ? Par contre pour l'épée je pense que cela sera plus difficile mais il faut garder espoir je suppose, ou alors se mettre à l escrime.” L’entendre rire était très agréable et surprenant à la fois. J’adorais le voir comme ça je dois dire, il était encore plus charmant avec un sourire aux lèvres plutôt qu’une grimace. “C’est la première fois que je vous entend rire il me semble, me voilà encore plus en admiration, vous devriez essayer plus souvent ça vous va bien.” Je souris avant de reprendre. “C’est vrai qu’il y a des écuries, je devrais peut-être repousser mes limites moi aussi.” Ce n’était pas une si mauvaise idée, faire du cheval pourrait être vraiment très sympa. “Vous n’êtes pas juste une bibliothécaire, vous êtes quelqu'un de bien, votre gentillesse fait de vous un de ces personnages extraordinaire de conte pour enfant.” Je souris à nouveau rougissant légèrement. “Je vous remercie pour ce joli compliment.” Cela ne faisait pas de moi une héroïne, mais au moins j’avais une place dans l’histoire. Il est toujours intéressant de parler avec une personne qui n’a pas les mêmes croyances que vous, c’est un débat qui peut être très stimulant et le nôtre l’était en tout cas. Je pouvais comprendre qu’il ne croit plus en rien, il était passé par quelque chose de très difficile. “Je l entend mademoiselle Conrad mais donnez moi une raison de croire, une raison honnête. Je ne me souviens même pas de l'effet que l'on ressent d'une crampe dans les jambes, de fourmi, de douleur pour avoir trop marcher. Alors je ne sais pas ce que le destin a choisi pour moi mais pour le moment il s est bien trompé. Évidemment je comprend que vous vouliez croire, C'est quelque chose de beau, ça donne la pêche et le sourire mais certain ne sont plus capable d'y croire réellement.” Un léger sourire s’étire sur mes lèvres, je n’avais pas besoin de réfléchir pendant des heures, j’avais la réponse à sa question. “Alors cela va certainement vous paraître niais, ça l’est certainement d’ailleurs, mais il y a une chose qui motive plus que tout, quelque chose qui a déjà été la source d'innombrable miracle, de sacrifices et d’histoires incroyables, pourquoi ne pas croire en l’amour par exemple ? Et ne me dites pas que personne ne s'intéresse à un homme tel que vous parce que je ne vous croirez pas un seul instant.” Je pouvais comprendre que sa situation pouvait faire peur, quoi que non je ne pouvais pas le comprendre puisqu’à moi cela ne faisait pas peur. “Pour informations les crampes, les fourmis c’est très désagréable, je préférerais me souvenir de chose plus agréable, une caresse par exemple.” Encore une fois je restais sur le ton de l’humour, je dois dire que je prenais beaucoup de plaisir à parler avec lui. C’était d’ailleurs je pense note plus longue conversation, généralement j’essayais de ne pas le déranger durant ses lectures. Je lui avais conseillé un livre et ne lui avais donné aucuns renseignements qu’il puisse se plonger de lui même dans le livre. Ca m’arrivait souvent de prendre un livre au hasard, sans savoir de quoi il parle. “Alors je le prend, soyez ma muse pour tout ce qui touche à la lecture ? Je suis curieux de découvrir ce livre.” Je souris amusé, j’étais presque flatté même qu’il veuille que je sois sa muse. “Eh bien j’accepte. Si cela vous va je choisirais pour vous un ou plusieurs livres par semaines selon votre appétit, je vous plongerez dans des univers dont vous ignorez même l’existence.” Je souris à nouveau à sa main sur mon bras. Il avait l’air communicatif aujourd’hui et je dois dire que j’aimais beaucoup le voir comme ça. Je lui proposais même de déjeuner avec moi, il acceptait me surprenant à nouveau, je m’étais attendu à un refus en réalité. Ravie de savoir qu’il acceptait j’allais me dépêcher d’aller chercher ma veste. “Allez y prenez votre temps je vous promet de ne pas fuir bien loin, sauf si la rue est en descente alors la vous avez aucune chance”. Je me mis à rire quelques secondes. J’avais l’impression de découvrir un autre homme et il était encore plus attirant. “De l’humour maintenant Mr Beiste ? Attention, je risque de croire que vous êtes quelqu’un de bien moins froid que ce que vous essayé de montrer.” Je souris à nouveau, c’était dure de ne pas garder le sourire en sa présence en réalité. Une fois ma veste sur les épaules on prit la direction de chez Granny, une fois arrivé de m’installe à ses côtés. On avait de la chance d’avoir un beau soleil aujourd’hui. “Pour la peine c'est moi qui invite, je vous revaudrai cela autrement mais j'invite et puis cela ne me fais aucun mal d'avoir une vie sociale je suppose.” J’étais contente de faire partie de sa vie sociale. “D’accord j’accepte, mais la prochaine fois c’est moi qui vous invite et je suis ravie de faire partie de votre nouvelle vie sociale." Je n’avais aucun doute sur le fait que nous nous reverrons dans ce genre de contexte. On vint prendre notre commande et apparement cela était surprenant de nous voir tous les deux à la même table du moins au vue du regard de la serveuse. On pouvait être sur que demain nous serions un sujet de conversation. A chaque fois qu’une personne passait elle me saluait, ou je la saluais en premier, mais mon attention était portée principalement sur Daniel. “Je connais vos goûts littéraires, mais je ne sais pas grand chose à votre sujet, dites m’en un peu plus.” J’aimais ce côté mystérieux, mais j’avais envie d’apprendre à le connaître.

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j avais toujours aimer lire, même si je ne savais pas réellement pourquoi puisque je n étais pas du genre rêveur en général, les contes de fées, le grand amour, la magie et les baiser qui règlent tout les problèmes c'était vraiment pas mon genre. A ma rigueur si j aimais lire c étais souvent de l action ou du policier mais rarement du fantastique pour le coup. Je discutais avec la jolie bibliothécaire, elle m à ouais rêver parfois, galopant et se battre à l épée. Je souriais, après tout qu est ce qui l empêchait de le faire ? Elle était une des rares à savoir m arracher un sourire bien que je ne saurai dire pourquoi en réalité

- il est assez rare de me faire rire en réalité, j ai perdu cette capacité il y a longtemps je suppose. Je n ai pas réellement de raison de le faire plus souvent

j avais pour habitude de rester froid et distant bien qu à mon plus grand étonnement il était difficile de rester froid avec la jeune femme, elle dégageait quelque chose qui nous faisais sourire quoi que l on en fasse

- voilà, vous pouvez le faire alors profiter en avant qu'il 'e soit trop tard on ne sais jamais de quoi sera fait demain après tout

j étais rarement des plus optimistes il est vrai mais j avais oublier comment faire avec les années, je faisais malgré tout un compliments à la jeune femme, elle n avais pas de raisons de se dénigrer ainsi. Je ne rebondissais pas dessus n en voyant pas l'utilité. Cependant la conversation qui suivais me semblait de s plus palpitante, j étais curieux de voir comment elle allais tenter de me contredire et de me pousser à croire en quelque chose. Elle me parla de l amour

- ce n est pas quelque chose en lequel je tiens à croire, les monstres comme moi n éprouvent pas ce genre de sentiments voyons. Non en réalité je ne sais pas ce que les gens ont envie de penser d'un homme comme moi alors je reste à distance de la vie pour l épargner, qui veut d un homme comme moi ? Un homme incapable de se tenir debout face à sa femme ?

l'on m avais souvent qualifier de monstre mais c était à cause de ma froideur, non du reste. Rapidement el'e tenter de l humour en me parlant des sensations et douleurs dans les jambes

- hum en réalité je préférai parfois ressentir une douleur quelconque car cela signifirais que je pourrais me tenir sur mes jambes à nouveau un jour

pour le coup moi je riais in peu moins, je sais je 'e suis pas le genre d e personne a qui l on aime parler, je suis pessimiste et je crois en bien peu de chose. La jeune femme tentais bien rapidement de me faire pre' Dr eun libre du type fantastique, ce que je disais auparavant ne jamais lire. Je n osais la contredire tant son sourire était agréable à voir, il était communicatif. Je lui proposais donc de devenir ma conseillère en quelques sortes, chose qu elle sembla accepter avec plaisir

- oh vous savez si le livre me plaît i' peut être lu demain matin. Je ne vous garantis pas que vos univers me ravirons mais pourquoi pas tenter l expérience après tout

j étais de bonne humeur, je tentais même in léger contact à la jeune femme. Elle en profita pour m inviter à déjeuner. Je me surpris d ailleurs à répondre oui sa's réflexion préalable, je ne sais pas mais j aimais bien la jeune femme. J avais malgré tout tenter de faire de l humour, je dit bien tenter car ce n étais pas dans mes habitudes, choses qu elle me souligna d ailleurs

- je fais parfois des efforts même si ceux ci sont bien souvent vain, je me renfrogne bien vite. Puis vous êtes très jolie quand vous riez alors j en profite

nous allions donc nous installer chez granny's, les gens lançaient des regards surpris envers nous, tout était bon pour commerer dans ce genre d endroit. Je proposais donc à la jeune femme de l inviter

- c est une tentative, vous m e' donnerer des nouvelles et puis cela fera parler de nous, C est de la pub gratuite pour la bibliothèque et mon cabinet

je riais de mes conneries, je voyais les gens nous regardais surpris, personne ne me connaissais ainsi, je ne sais pas pourquoi la jeune femme avais cet effet sur moi

- pour commencer appeler moi daniel et tutoyer moi ça sera bien mieux sinon que vous dire, j aime les animaux ? C est d ailleurs probablement les seuls être vivant que j aime à coup sûr. Voilà je ne sais que dire de plus ma vie n est pas intéressante...

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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Avoir un imaginaire aussi développé que le mien c’est une force, du moins moi c’est comme ça que je le voyais. Je n’avais aucun mal à me projeter dans un univers, je m’imaginais facilement dans son contexte et c’est pourquoi m’imaginer à cheval ou combattre à l’épée réveillé en moi un certain courage et une envie d’escapades intense. On m’avait souvent qualifié de rêveuse, à l’école notamment, je me perdais sans arrêt dans mes pensées, m’imaginant partout sauf dans ma salle de classe. Je ne sais pas pourquoi mais l’avoir vu rire c’était comme une victoire personnelle, j’étais contente de voir que c’était encore possible et surtout que j’étais capable de le faire rire. “Il est assez rare de me faire rire en réalité, j ai perdu cette capacité il y a longtemps je suppose. Je n'ai pas réellement de raison de le faire plus souvent.” C’était triste dans le fond. Je lui souris doucement. “C’est toujours la quelque part, il suffit de trouver de bonnes raisons de le faire.” Si je devais lui sortir quelques blagues aussi pour le faire rire quand je le croise j’étais volontaire. Il me poussait à réalisé mes envies en d’autres termes pourquoi ne pas apprendre à monter à cheval. Ce n’était pas une mauvaise idée. “Voilà, vous pouvez le faire alors profitez en avant qu'il ne soit trop tard on ne sait jamais de quoi sera fait demain après tout.” Il n’avait pas tord, je ne pouvais pas essayé de lui faire changer ses habitudes sans que je ne change les miennes de mon côté. “Vous avez raison, j’adorerais monter à cheval.” Ce serait déjà une première étape et pas des moindres. On parla d’un sujet un peu plus sérieux, il cherchait une bonne raison de croire en quelque chose et de mon point de vu l’amour pouvait être un bon moteur. “Ce n est pas quelque chose en lequel je tiens à croire, les monstres comme moi n'éprouvent pas ce genre de sentiments voyons. Non en réalité je ne sais pas ce que les gens ont envie de penser d'un homme comme moi alors je reste à distance de la vie pour l'épargner, qui veut d'un homme comme moi ? Un homme incapable de se tenir debout face à sa femme ?” Cette fois ci c’est lui qui se dénigrer. “Je ne suis absolument pas d’accord. Qui ne voudrait pas d’un homme beau, intelligent, cultivé, capable de parler d’autre chose que de football de malbouffe et de gonzesse. C’est vous qui vous dénigrez, ce n’est pas parce que des idiots vous vois comme une bête pour reprendre vos mots que c’est le cas de tous le monde. Certains, sont capable de voir au delà de la bête..” Je souris doucement ajoutant. “Et puis vous réduire à votre fauteuil ne vous aidera pas, c’est plutôt facile d’oublier le fauteuil quand on vous parle.” Moi je me focalisais plus sur ses beaux yeux par exemple, il avait un regard intense que j’avais beaucoup de mal à lâcher. “hum en réalité je préférai parfois ressentir une douleur quelconque car cela signifiait que je pourrais me tenir sur mes jambes à nouveau un jour.” J’écoutais mon instinct et lui répondis. “Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais je suis certaine que ce sera le cas un jour.” Peut-être grâce à une opération, un déclic mental ou un miracle, mais je ne sais pas, j’avais cette certitude en moi. Il avait accepté de lire le livre que je lui proposais, j’allais essayé de mélanger nos deux styles de prédilection, le policier pour lui et le fantastique pour moi. Ca donnait un genre très intéressant à lire qui lui plairait sans doute. “oh vous savez si le livre me plaît i' peut être lu demain matin. Je ne vous garantis pas que vos univers me ravirons mais pourquoi pas tenter l'expérience après tout.” Je souris doucement. “Je serais toujours là demain pour vous en proposer d’autres dans ce cas.” Je ne sais pas si c’est parce que nous avions bien discuté, mais j’avais prit la liberté de l'inviter à déjeuner, en réalité je voulais que cette conversation continue. J’étais rarement aussi intéressé par une personne. Il était vraiment différent de moi et c’est peut être ce qui me plaisait le plus chez lui. Il fit même une petite blague vis à vis de son fauteuil, ce qui m’étonna, mais dans le bon sens du terme. “Je fais parfois des efforts même si ceux ci sont bien souvent vain, je me renfrogne bien vite. Puis vous êtes très jolie quand vous riez alors j'en profite” Je souris à nouveau mes joues prenant une légère coloration rose. “merci et je vous assure avec moi vos efforts ne seront pas vains.” Clairement il avait besoin de compagnie, on ne pouvait pas rester dans son coin éternellement, et puis j’aimais sa compagnie alors cela ne me dérange pas. On s’installa à la terrasse du restaurant et on continua naturellement notre conversation. Il n’y avait ni blanc gênant, ni malaise, c’était facile de parler avec lui et ceux même si on sentait certains regards se poser sur nous. “c'est une tentative, vous m'en donnerez des nouvelles et puis cela fera parler de nous, C est de la pub gratuite pour la bibliothèque et mon cabinet.” Je ris clairement amusé par ce qu’il venait de dire. Ce qui eut l’air d’en étonner plus d’un dans les parages. “Promis je vous direz ce qu'il en est et oui effectivement je pense qu’on risque de parler de nous. Je comprend un peu plus ce que vous me disiez sur le regard des gens, mais vous savez j’en suis aussi victime.. Entre ceux qui ne me voit que comme la fille d’un fou et ceux qui me prenne pour un morceau de viande ce n’est pas non plus tous les jours facile, mais il faut rester positif. Moins vous réagirez à cela et moins ils essaieront de vous atteindre.” Comme on dit il faut répondre aux imbéciles par le silence, ils se lassent et finissent par oublier qu’on existe. C’est en tout cas ma méthode et elle fonctionne plutôt bien. “Pour commencer appelez moi Daniel et tutoyer moi ça sera bien mieux sinon que vous dire, j aime les animaux ? C est d ailleurs probablement les seuls être vivant que j aime à coup sûr. Voilà je ne sais que dire de plus ma vie n est pas intéressante…” Je souris à nouveau. “D’accord Daniel à condition que vous.. Que tu m’appelles Avalon de ton côté.” Cela devait fonctionner dans les deux sens. “Je ne dirais pas que sauver la vie des animaux soit quelque chose d’ininteressant, au contraire. J’admire ton travail, j’ai toujours adoré les animaux moi aussi, je comprend qu’on puisse apprécier leurs présences plus que celles d’autres êtres humains, ils ne nous jugent jamais eux. Du coup quel est ton animal préféré ?” J’allais essayé de creuser un peu, d’ailleurs connaître son animal préféré me donnerait d’autres indications sur lui.

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j étais du genre terre à terre, généralement quand on vient me parler, que la phrase commence par imagine, ça ne sers plus à rien que j écoute car je ne suis pas capable d imaginer. C est pour cela que je n aime pas discuter avec les gens, je suis pas vraiment sociable ça c est clair alors me faire rire était encore plus dur mais avec avalon, je ne sais pas c était different

- justement je n en ai pas souvent des raisons de le faire, enfin je dirai surtout que je ne me laisse pas en avoir. Je n aime pas laisser les gens briser ma carapace

la voir sourire ainsi me faisais chaud au cœur, je me sentais bien à ses côtés, elle était agréable et toujours pleine de vie, ça mettait de bonne humeur. Son côté rêveuse avait son charme je dois dire et étonnement je n y étais pas insensible. Je tentais de la convaincre de suivre ses rêves et de monter à cheval et elle semblait vraiment partante, ça me faisais plaisir de la voir ainsi.

- alors faites le, je serais heureux de venir vous encourager à le faire

elle venais ensuite m expliquer pourquoi il serait intéressant de croire en l amour, j avoue qu entendre tout ce qu elle pensais de moi le réchauffer vraiment le cœur. Je n étais peut être pas tant un monstre que cela après tout

- tout le monde n à pas la même vision que vous semble t il, encore moins moi pour le coup je dois dire. Évidement que je me dénigre, ça évite aux gens de le faire plus par la suite au moins. Ils voient sûrement au delà mais puisque c est probablement moins drôle..

je baissais un peu le regard, je détester ma situation mais je ne peux rien y faire semble t il...

- je me serai bien mis face à vous pour vous montrer que en effet je ne suis pas réduit à mon fauteuil mais je ne le peux pas comme vous le voyer..

je lui souriais tristement, ma situation était compliqué pour moi, j aurai aimer draguer et me prendre des râteaux comme les mecs normaux... Avec ce fauteuil les gens ont tendance à m infantiliser

je lui expliquais que même une douleur dans la jambe serait acceptable pour moi car au moins je sentirai quelque chose. Je lui parlais du livre choisi, il est vrai que si il me plaisais il serait lu bien vite.

-j espère que vous serez là demain, les autres jours même je ne veux pas d'une autre bibliothècaire

Par la suite elle m invita a dîner, j avoue que je ne m y attendais pas réellement mais je profitais un peu pour une fois. Évidement une fois sur place on se faisais dévisager mais heureusement je passais un bon moment et je ne prêtais plus attention à ceux qui semblait heureux 'de pouvoir comerrer, je riais juste de notre discution, je tentais des petites notes d humour même si je n étais pas très doué la dessus je dois dire, je ne savais pas si elle riais réellement ou par politesse enfait, j espérais au fond de moi que ce soit vrai quand même

- je suis habitué à ce que l on parle d émoi mais si cela vous dérange n hésiter à me le dire. Je ne comprend pas que l on puisse traiter un être humain, et encore moins une femme comme ça... Vous êtes bien loin d un simple morceau de viande, vous êtes belle et intelligente et je pense simplement qu'il vous jalouse

je me trouvais surpris de ce que je venais de dire, clairement je n avais pas réfléchi avant de le dire, je le pensais sincèrement et ça se voyais à ma tête gêne d avoir dit cela comme ça. Je lui demander par la suite d el appeler Daniel, je souriais quand elle me demanda à son tour de l appeler par son prénom

- d accord avalon, je ferrai l effort de t'appeler par ce prénom, tres jolie qui plus est. Sauver la vie d animaux ? C est un bien grand mot, ça arrive certes mais souvent ce n est pas grand chose je ne fais que les soulager un peu. Je ne saurai dire mon animal préféré même si je possède de nombreux chiens chez moi, une vraie animalerie, je vis au fond, recule de tous dans une jolie maison remplie d animaux, C est le bonheur croit moi. J aime tout les animaux je peux pas en préférer un en réalité.

je devenais soudainement bien plus bavard, il ets vrai que c est l un de mes sujets de prédilections alors j aimais converser la dessus, encore plus avec avalon pour le coup

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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J'étais plutôt flatté du fait qu'il souhaite que je sois la les prochains jours, il ne souhaitait pas avoir à faire à une autre bibliothécaire et cela me fit légèrement rougir. J'appréciais beaucoup ce côté de sa personnalité, comme quoi j'avais bien fait de creusé un peu sous son air sérieux. Qu'il soit tranquille, je ne comptais pas bouger de la. J'aimais bien trop mon travail et je dois dire que j'avais hâte de lui faire partager les lectures qui me passionnent. On avait décidé d'aller déjeuner ensemble et j'étais très contente de ça, je serais resté sur ma fin si on avait mit fin à notre conversation, je voulais en connaitre d'avantage sur lui. Le vrai lui, pas les stupides ragots qu'on pouvait entendre à son sujet. Evidemment quand les gens nous virent ensemble assit à la même table ça commença à murmurer. " je suis habitué à ce que l on parle d émoi mais si cela vous dérange n hésiter à me le dire. Je ne comprend pas que l on puisse traiter un être humain, et encore moins une femme comme ça... Vous êtes bien loin d un simple morceau de viande, vous êtes belle et intelligente et je pense simplement qu'il vous jalouse." Je souris amusé, il avait l'air gêné et moi j'étais ravie de ce que je venais d'entendre. "Ah oui ? Vous me trouvez belle et intelligente ?" Je ne pouvais que bien le prendre. Je repris lui répondant "Je ne sais pas si c'est de la jalousie, mais j'ai appris à ne plus m'occuper de ce que pense les autres. L'humain peut être particulièrement mesquin c'est un fait. Et pour information je vous retourne le compliment, je vous trouve très charmant et c'est agréable de pouvoir parler littérature avec un homme cultivé." Je lui souris à nouveau. J'en avais marre de tout ses idiots qui avaient des livres sur leur étagères juste comme décoration ou pour servir de cale à une table bancale. Il me demanda de l'appeler par son prénom et je lui demandais donc d'en faire de même. "d accord avalon, je ferrai l effort de t'appeler par ce prénom, très jolie qui plus est. Sauver la vie d animaux ? C est un bien grand mot, ça arrive certes mais souvent ce n est pas grand chose je ne fais que les soulager un peu. Je ne saurai dire mon animal préféré même si je possède de nombreux chiens chez moi, une vraie animalerie, je vis au fond, recule de tous dans une jolie maison remplie d animaux, C est le bonheur croit moi. J aime tout les animaux je peux pas en préférer un en réalité." Je souris l'écoutant, absorbé par ses paroles. Je pourrais l'écouter parler pendant des heures je pense. "Tu es trop modeste. Ce que tu fais est important et je dois dire que je ne doute pas un seul instant du paradis dans lequel tu dois vivre, ça doit être super." Nos commandes arrivèrent et je pus commencé à manger. J'avais une faim de loup. J'attaquais mes frites avant de reprendre. "Tu cherches des bénévoles pour t'occuper de tout ce beau monde ? Je pourrais peut être te donner un coup de main un jour ?" J'avoue que je voulais le revoir c'était un bon moyen de lui proposer de se revoir non ? Et puis cette fois ci ce serait sur son terrain, pas le mien.

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Je peux très bien me débrouiller

je n étais pas toujours très doué pour être gentil mais ce que je lui disais été sincère et cela semblait lui faire plaisir au vu de 'adorable rugissement qui tinta ses joues. Disons que tout le monde avais un avis bien arrêter à mon sujet alors je ne faisais pas en sorte de changer cela, je faisais mon travail tranquillement grâce à cela. Il suffisait de changer un moindre détail à ce que l'on sais de vous ou à la routine que l'on vous connais pour faire parler de vous. C était d ailleurs le cas a la suite de ce dîner avec la charmante bibliothécaire. Elle me parlais de la vision que les gens avais d'elle, sous un certain angle nous n étions pas si différent que ça et ça faisais plaisir en un sens même si je ne souhaitais ce genre de situation à personne. Il était inconcevable de traiter une femme de cette manière.. J'avais parler sans réfléchir, lui disant que je la trouvais belle et intelligentes, si vous saviez à quel point je me suis senti con quand elle l à relever je ne savais pas quoi dire

- heu.... Je... Évidement oui

je me gratter la nuque, un peu gêné, heureuse de l entendre continuer à parler, ça allais me permettre de retrouver mes moyens

- et c est tout à votre honneur, je n ai pas su en faire de même alors je me suis renfermé dans mon monde, 'est bien plus simple de les fuir que de voir dans leurs yeux ce qu'ils pensent de moi. La lecture aura été un moyen de me garder ouvert au monde sans avoir besoin de me socialiser

nous en venions aux formalités nominatives et de tutoiement. Elle commençais à parler d emon métier, j avais l impression qu elle idolâtre un peu ce que je faisais alors que mon quotidien ressemblais plus à bander la pâte du chien qui se l est casser en chassant sa queue qu à opérer une tumeur invasive en soi

- c est sûrement important pour les gens à qui appartiennent ces boules de poils oui mais rien de plus. Et en effet les animaux sont d'une grande empathie et parler avec eux est un bonheur

je commençais à manger aussi, j avais faim, il était rare que je parle autant alors ma bouche était sèche, je buvais un grand verre d eau en l écoutant

- je nh avais jamais penser mais oui ça peut être une excellente idée, je suis sûre que tu t entendais à merveille avec ma chienne, c est une vieille louloute que la vie a pas épargner, elle a perdu une patte après un accident, je l ai soignée et reveuilli il y a une dizaine d années. Je suis sûre que vous deviendrez bonnes amies et puis je serais heureux de te revoir

on remarquais bien rapidement que j étais plus à l aise des que nous étions dans mon domaine, les animaux étaient ma passion et je rayonnait de leur compagnie

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Je peux très bien me débrouiller - Feat Daniel

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J'étais vraiment content qu'il soit venu déjeuner avec moi. Je n'avais pas déjeuner en compagnie de quelqu'un depuis.. Longtemps je crois. Je suis la file bizarre qu'il ne faut pas pas trop approché, on me dit bonjour, on me sourit, mais je sais très bien ce qu'il se dit derrière mon dos. J'avais appris à passer outre et je lui conseillais d'en faire de même. Cela ne sert à rien, il y aura toujours des gens pour critiquer, pour dire de méchantes choses sur vous alors que vous ne le mériter pas, c'est le propre de l'être humain. J'avais cependant relevé le fait que Daniel m'avait qualifié de belle et intelligente. Cela me flattait et je me mordis légèrement la lèvre en le voyant se frotter la nuque gêné. "heu.... Je... Évidement oui." Je ne relevais pas pour ne pas le mettre plus mal à l'aise. Mais je le trouvais très craquant.. "et c est tout à votre honneur, je n ai pas su en faire de même alors je me suis renfermé dans mon monde, 'est bien plus simple de les fuir que de voir dans leurs yeux ce qu'ils pensent de moi. La lecture aura été un moyen de me garder ouvert au monde sans avoir besoin de me socialiser" Il avait raison dans un sens, la fuite c'était le plus simple à faire, mais ce n'était pas vraiment mon genre. Je n'étais pas non plus du genre à rentrer dans les gens alors je me contentais de positiver et de les ignorer. "Ils ne vous regarde pas tous de travers j'en suis certaine. Moi par exemple, quand je vous regarde, à quoi je pense à votre avis ?" J'affichais un petit sourire et je n'avais aucunement peur d'accrocher mon regard au sien, c'était même très facile de s'y perdre. On décida de se tutoyer c'était plus facile et plus simple. On parlait de son travail et il semblait ne pas voir à quel point il pouvait être important, il était très modeste dans le fond. "c est sûrement important pour les gens à qui appartiennent ces boules de poils oui mais rien de plus. Et en effet les animaux sont d'une grande empathie et parler avec eux est un bonheur." Je souris à nouveau effectivement je ne doutais pas du fait qu'il rendait un grand service aux autres en soignant leurs animaux. Je lui proposais de venir lui donner un coup de main si il le souhaitait un jour. Ca pouvait être amusant et j'étais en plus très curieuse de le voir évolué dans son monde. " je n'y avais jamais penser mais oui ça peut être une excellente idée, je suis sûre que tu t entendais à merveille avec ma chienne, c est une vieille louloute que la vie a pas épargner, elle a perdu une patte après un accident, je l ai soignée et receuille il y a une dizaine d années. Je suis sûre que vous deviendrez bonnes amies et puis je serais heureux de te revoir." J'avais envie de jouer un peu avec lui alors je le regardais simplement dans montrer d'expression. "Tu penses que je m'entendrais avec ma chienne parce que j'ai du chien c'est ça ?" Je ne tenais pas longtemps avant d'exploser de rire. J'étais mauvaise à ce jeu. Encore une fois les regards se tournèrent vers nous. Je posais ma main sur celle de Daniel. "Je plaisante évidemment. Et je suis sur que je vais l'adoré. Et puis moi aussi ça me ferait plaisir de te revoir." On passa un très bon moment à déjeuner, j'aimais beaucoup parler avec lui. Je m'étais régalé et malheureusement l'heure était rapidement passé. "Mince je vais être en retard.. Je te remercie pour ce déjeuner, c'est de loin le meilleur que j'ai eu depuis des siècles. J'espère qu'on pourra remettre ça. A bientôt.." Je lui adressais un autre sourire avant de reprendre la direction de la bibliothèque, je me sentais toute chose.. Comme une chaleur douce et très agréable. J'étais complétement sous le charme.

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