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 Twin flames [Winter]

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MessageSujet: Twin flames [Winter]   Twin flames [Winter] EmptyDim 16 Avr - 1:28

Twin flames
Un deuxième enfant… Kai n'en souhaitait pas. Il n’en avait aucune envie de revivre les premières années d’un nourrisson ! Les pleurs. Les cris. L’irrégularité du cycle d sommeil. Tous ces désagréments avaient dissuadé Kai de procréer à nouveau. Tant que Solal vivait, il lui suffisait. Un seul messie lui était nécessaire pour sa succession ! Évidemment, l’annonce de la nouvelle fut brutale et chaotique comme à leur habitude. Couramment, leur conversation par SMS débutait avec violence. Winter, protégé par son écran, en profitait pour cracher avec véhémence ses propos. Il est vrai que le comportement de Kai n’arrangeait pas leur échange… Il n’avait pas hésité à cracher des vacheries, à rabaisser Winter à sa condition de femme. Il estimait qu’elle n’avait qu’à gérer ce problème, seule ! Comme il l’avait si bien dit : « Ta chatte, tes emmerdes. » A force de côtoyer cet énergumène au caractère exécrable, Winter connaissait parfaitement la mécanique de pensée de son frère. Ne rien lui avouer l’aurait condamné à une colère d’autant plus violente. Kai l’aurait étripé. Il n’aurait pas apprécié de découvrir son ventre s’arrondir de mois en mois. Sa fureur aurait été telle qu’il l’aurait battu jusqu’à la mort du fœtus. Winter aurait beau ramper à ses pieds, implorer sa grâce divine. Il n’aurait pas écouté ! Sans pitié, Kai aurait appliqué sa sentence avec une certaine jubilation. Personne n’est au-dessus de sa loi !

La discussion s’en lissait. Kai maintenait avec férocité son positionnement ! Winter n’en démordait pas. Sa femme lui faisait perdre un temps précieux dans la création de sa motion. Sa concentration naviguait entre son portable et les lignes de texte qu’il devait soumettre aux autres membres de l’assemblée. Quoiqu’il en soit, s’il n’obtenait pas les votes de manière légitime. Alors, il rusera et les acquérir par le sang, s’il faut. Quand Kai voulait quelque chose, il l’obtenait. Qu’importe le prix ! « Depuis quand t’es amoureux de moi, Kai ? L’adolescence ? » Cette remarque lui arracha un rictus. En quelques mots, elle avait misé juste. Bien avant Storybrooke, il entretenait de puissances sentiments envers sa sœur. Enfants, ils étaient toujours ensemble. Les deux énergumènes étaient constamment fourrés ensemble. Vincent, l’ainé, n’avait jamais une telle relation avec son frère ou sa sœur. Il était incapable de les comprendre. À l’adolescence, du côté de Kai, les choses se sont corsées. Ses sentiments pour sa sœur étaient terriblement présents. « Ça a dû être difficile à vivre pour toi… De me voir venir avec mes petites amies... » Elle n’avait même pas idée. À chaque fois que Kai l’observait avec une de ses copines. Il bouillonnait. Plus d’une fois, il avait rêvé d’égorger la salope qui partageait son lit. Plus d’une fois, il avait eu envie de les séparer et de prendre possession d’elle. De jour en jour, sa possessivité grandissait. Mois après mois, il s’appliquait à connaître ses mimiques, ses goûts, ses moindres habitudes. Rien ne lui échappait, Winter était sienne ! Personne ne la connaissait comme lui.

Peu enclin à partager ses sentiments, Kai restait évasif. Ses gestes parlaient pour lui. Dès que Winter eut le malheur de se confier à son frère. Il vit là une possibilité de mettre son plan à exécution. Le gourou n’avait aucune envie de mettre un terme à leurs moments d’intimités, ni même de perdre sa masculinité. Il ne fera pas partie de ses hommes assujettis à la volonté des femmes ! Kai ne ploiera pas le genou devant une telle abomination ! « Le temps du trajet et je suis là. » Lui avait-il écrit. Aussitôt, Monsieur le Conseiller se redressa vivement. « Tripod ! » L’homme répondit immédiatement à l’appel de son maître. « Annule mes rendez-vous. » « Bien, Divine Ruler. » Aucun autre membre de l'assemblé n’osera élever la voix contre Kai. Sans se soucier des conséquences, il regagna son domicile.

Sa main s’apposa sur la poignée et déverrouilla la porte. Le chaos dans la chambre de sa sœur était ahurissant. Divers tests de grossesse jonchaient le sol ici et là, le reste trônait au pied de son lit. L’apathie naturelle de Kai contrastait avec ce foutoir. Il n’avait pas pris la peine de changer. Cette fois-ci, il arborait un costume noir avec une cravate rouge. Ses cheveux étaient tirés vers l’arrière et remontaient en chignon au sommet de son crâne. L’habit du parfait conseiller municipal. Au milieu de cette pagaille, il décela les cheveux platine de sa sœur. « Winter, je suis là. » Sa voix n’était pas agressive. Elle se voulait calme et posée. Tentatrice. Sans lui offrir la possibilité d’émettre une quelconque protestation, il s’approcha d’elle à grandes enjambées et écrasa ses lèvres sur les siennes. Ses mains s’étaient glissées sur ses joues s’ancrant à l’arrière de son crâne pour l’empêcher tout mouvement de recul. Kai la dévorait littéralement. Il distillait peu à peu son poison. L’ardeur du baiser dévoilait la passion qu’il lui portait. Avide. Salvateur. Le gourou tentait de l’arracher à cette terrible réalité pour l’emmener dans son royaume. Sa respiration l’obligea à rompre cette étreinte. « Je suis là. » Souffla-t-il, réconfortant. Ses pouces appliquaient de légères caresses sur ses joues, chassant à chaque pression le sillon de ses larmes. « Tu m’as parlé de peur dans tes messages ? Dis-moi ce qui t’effraie, Winter. » Kai n’initiait pas son rituel. Leur proximité. Leur intimité. Cette connexion signait en elle-même leur propre rituel. « Est-ce que tu as pris rendez-vous ? » Ses mains délaissèrent son visage pour s’enrouler autour d’elle. Kai, par son attitude, l’invitait à venir se réfugier dans ses bras, à trouver réconfort en son sein. « Tu n’auras pas à porter notre deuxième enfant, tu le sais. » Piqure de rappel quant à ses intentions.

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MessageSujet: Re: Twin flames [Winter]   Twin flames [Winter] EmptySam 3 Juin - 13:45

(( tw: avortement, tocophobie et mention de crise d'angoisse. )) Kai n’avait aucune idée de ce qui se tramait dans le cerveau de sa sœur. Accepter sa première grossesse avait été simple, naturelle, pour la simple et bonne raison que ce n’était pas elle qui avait été aux commandes de sa raison, mais Summer, cette pâle copie d’elle-même qu’elle exécrait profondément parce qu’elle représentait tout ce qu’elle haïssait en ce bas monde. Pour la seconde grossesse, c’était la panique à bord — Winter détestait les enfants, mais surtout elle était profondément tocophobe. Tout ce qui avait attrait à la maternité (que ce soit la grossesse, l’accouchement et l’après) la révulsait et lui provoquait des crises de panique incontrôlées. Ajouter à cela sa nature dépressive… C’était un véritable cocktail Molotov pour son mental qui n’avait pas besoin de beaucoup pour chavirer. La contraception était donc le seul moyen pour elle de pallier à ses crises et à sa phobie qui empiétait sur l’intégralité de sa vie bien qu’elle s’efforçât de le cacher devant son fils et la plèbe. Winter prenait scrupuleusement sa pilule. Elle n’avait jamais une seule minute de retard sur ses prises et puisqu’elle était parfaitement au courant que ce moyen était fiable qu’à 99,99 %, elle priait après chaque rapport pour ne pas tomber dans le groupe des 0,01 % qui n’avait pas eu de chance. Elle ne pouvait pas demander à Kai de se protéger parce qu’elle savait que ça créerait en lui des suspicions infondées — pourquoi voulait-elle qu’il mette des préservatifs ? Parce qu’elle couchait avec d’autres mecs ? Sans se protéger ? Et qu’elle voulait pas lui refiler des IST parce qu’elle ne savait pas si ces mecs imaginaires étaient sains ? Elle savait que son frère pouvait rapidement glisser dans la paranoïa. Même sans ça, elle savait d’avance qu’il lui dirait, comme la quasi-totalité des mecs en ce monde, que c’était à elle de porter la charge contraceptive dans leur couple puisque c’est elle qui tombait enceinte. Pas lui. Vu leurs échanges de SMS, Winter ne s’était pas trompée concernant ce dernier point — « Ta chatte, tes emmerdes. » alors que c’était sa bite à lui qui avait foutu la merde. Ils étaient deux dans ce genre d’emmerdes et il avait tendance à l’oublier. Comme beaucoup de personnes ayant un pénis entre les jambes. Toujours la faute des femmes de toute façon, hein.

Parce que oui, malheureusement pour Winter, elle était tombée dans le groupe des 0,01 %. Elle avait déjà senti que quelque chose se tramait parce qu’elle connaissait son corps, savait que ses règles étaient très régulières comme sa prise de pilule et surtout parce qu’une de ses amies lui avait fait remarquer qu’elle mangeait beaucoup alors que ce n’était pas dans ses habitudes. Les doutes de Winter prirent de plus en plus de place dans sa tête quand ses seins devinrent douloureux sans aucune raison au point qu’elle avait failli mettre une claque à Kai quand il s’était contenté de les effleurer il y a un peu plus d’une semaine. La pharmacienne l’avait prise pour une folle ce matin quand elle lui avait demandé une douzaine de boites de test de grossesse tout en ce répétant en boucle dans sa tête : Winter, t’es pas enceinte. T’es pas enceinte. C’est pas possible. L’angoisse était telle qu’elle avait manqué de faire un malaise dans la pharmacie quand elle s’imaginait, un court instant, avec le ventre à nouveau rond.

Winter avait bien entendu fait les douze tests et tous, absolument tous, la narguaient avec ce petit sourire qui s’affichait sur l’écran pour annoncer qu’elle était bel et bien enceinte. Le quatrième et le neuvième étaient sûrement les pires, parce qu’en plus de lui répéter comme leur confrères qu’elle s’était fait engrosser une seconde fois, ils ajoutaient depuis combien de temps c’était le cas — entre deux et trois semaines. Ça avait sûrement dû avoir lieu quand Kai l’avait pris à l’arrière de cette camionnette après avoir tué un adversaire politique une nuit, ou alors durant la fois contre cet arbre, cachés dans les buissons d’un coin reculé du parc, après l’un de ses meetings sauvages qu’il avait donné dans le parc de la ville. Dans les deux cas, elle le maudissait et avait envie de l’étriper — c’était sa faute à lui ! Parce qu’elle avait vérifié sa plaquette de pilule du mois et tous les espaces étaient vides. « J’VAIS TE TUER ! J’VAIS TE TUER KAI ANDERSON ! » avait-elle hurlé dans sa salle de bain puis dans sa chambre qu’elle avait foutue à sac, prise d’une crise de rage violente et d’hystérie. Winter pourrait reprocher autant qu’elle le voudrait sa violence à son frère, elle était comme lui, aussi impulsive et colérique. Aussi malade. Peut-être que vivre avec lui n’arrangeait rien… En entendant le saccage, un des adeptes s’était permis d’entrer dans sa chambre pour savoir ce qu’il en était et la calmer. Winter était dans un tel accès de colère qu’elle lui vomissait dessus sa fureur : « DEGAGE ! DEGAGEDEGAGEDEGAGE JE VEUX PERSONNE ICI ! » et le mit dehors. En réalité, elle était en pleine crise de panique à cause de sa tocophobie et elle n’arrivait absolument pas à gérer cet excès d’émotion.

Quand la pression était redescendue, elle était assise par terre dans un coin de sa chambre pleurant lamentablement. Qu’est-ce qu’elle allait faire d’un deuxième enfant ? Mettre Solal au monde était déjà trop lorsqu’on connaissait la nature de sa conception, alors impliquer un autre dans une tel immoralité ? Elle ne pouvait le concevoir. Surtout, elle ne voulait absolument pas vivre une deuxième grossesse et elle savait que dans cette histoire elle n’avait malheureusement pas le contrôle de son corps : c’était Kai qui prendrait la décision finale. Il lui avait toujours dit qu’il ne voulait pas d’un second enfant, mais il suffit qu’il soit pris dans un énième délire divin ou autre pour qu’il change d’avis… C’était aussi ça la vie de Winter Anderson : vivre constamment dans l’incertitude et dans les fluctuations émotionnelles de son frère. Malgré tout, il fallait qu’elle lui dise et par-dessus tout, elle avait besoin d’être rassurée et réconfortée. C’est pourquoi elle avait initié cette conversation par messages. Comme toujours entre eux, ça n’eut pas l’effet escompté. Quand Kai lui parlait d’avortement, elle était à la fois soulagée, mais révoltée. Quel putain d’hypocrite ! Croyait-il qu’elle avait oublié ses discours antiavortement ? Les types comme lui sont toujours pour contraindre le droit des femmes jusqu’à ce qu’il soit eux-mêmes dans la merde. Elle avait envie de lui balancer à la gueule son double discours, mais la discussion était déjà assez envenimée comme ça. Puis surtout, dans sa bouche, elle ne savait pas pourquoi, mais cela sonnait comme si c’était une promenade de santé. Certes, elle ne voulait pas non plus de cet enfant, mais la démarche ne restait pas anodine pour autant. La conversation avec Kai ayant été éprouvante, Winter s’était écroulée dans son lit, sans prendre la peine de mettre de l’ordre dans le bordel qu’était sa chambre.

Kai arriva comme promis. Winter était à la fois calmée, mais aussi inquiète que la conversation entre eux reparte en dispute violente. Elle avait simplement le temps de se redresser dans son lit qu’il l’embrassait déjà. Il savait comment l’avoir. Il savait comment la faire taire, la faire courber l’échine devant lui et cette soumission énervait autant qu’elle fatiguait une partie d’elle-même plus revêche. Mais Winter n’avait ni l’envie ni la force de se dresser contre son frère et posa ses mains contre ses joues, prolongeant ce baiser comme si elle ne l’avait pas vu depuis des mois. Quand il mit un terme à cette embrassade enflammée, Winter gardait les yeux fermés et son front posé contre le sien. « Je suis là. » Elle s’exaltait de la chaleur son souffle qui mourrait contre sa peau. Elle s’embrasait quand il passa son pouce contre ses joues. Puis il la questionnait au sujet de ses peurs, lui rappelait qu’elle n’avait pas besoin de mener à terme cette seconde grossesse. Ce n’est qu’une fois nichée dans ses bras qu’elle trouvait la force et le courage de se confesser. « J’ai peur de mourir des suites de l’avortement. » Parce que Winter savait très bien comment ça allait se passer. Comme elle n’était qu’au début de sa grossesse, on n’allait pas lui faire un curetage. Le gynécologue lui prescrirait un médicament abortif qui lui déclenchera dans les prochaines heures des contractions, la fera saigner abondamment jusqu’à ce que l’embryon soit expulsé et finisse dans la cuvette des toilettes. Elle connaissait les risques hémorragiques. Elle connaissait tout ce que les femmes taisaient. On se sait. Elle n’osait imaginer les douleurs. Rien que cette simple pensée la fit frémir dans les bras de son frère. « Je vais me faire ligaturer les trompes. Je veux pas revivre ça. Je veux pas d’autres enfants. » Emmitouflant sa tête dans le cou de Kai, elle se retenait de dire qu’elle les haïssait de toute son âme. Solal était le seul à échapper à son courroux, mais si prochains ils devaient y avoir, elle savait pertinemment qu’ils ne recevraient jamais son amour.
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