Banda Sunato naît le 22 mars 1994 à Tokyo au Japon. Sa famille est pauvre, ils vivent dans un minuscule appartement et Banda est et restera fils unique. Sa mère n’a pas de travail à sa naissance et c’est quelque chose qui ne changera pas. Son père, par contre, travaille d’arrache-pied en tant qu’ouvrier et est rarement présent. Complètement épris de sa femme -et leur très jeune âge explique cela- il veut tout faire pour lui donner le plus d’argent possible pour qu’elle puisse élever tranquillement leur fils. Banda est en réalité un accident, le fruit d’un amour passionnel entre deux jeunes tout juste adultes. Si le père a réussi à se faire à la situation et à assumer ses responsabilités, c’est loin d’être le cas pour la mère.


Très jeune, Banda doit se gérer seul. Il n’a aucune attention de sa mère qui voit son enfant comme un rejeton, une erreur qui lui gâche la vie. Jamais elle ne le montrera à son compagnon mais elle déteste Banda. Dès que son mari est au travail, le mieux qu’elle puisse faire est d’ignorer complètement le garçon. Le pire ? Oh, elle a fait beaucoup de choses indignes d’une mère. L’oublier à la garderie après les cours, lui crier dessus au moindre geste, même pour les choses qu’un enfant si jeune ne pouvait pas contrôler. Si au début, ce n’était que ça, plus Banda grandit, plus elle se fait violente et en vient à le frapper. Elle fait tout pour lui faire regretter d’être né mais le petit garçon encaisse et jamais, il ne pleure. Comme insensible, il la laisse le traiter comme elle le souhaite et apprend à ne plus jamais se plaindre. S’il a faim, il apprend à se faire à manger. S’il se sent sale, il doit également se laver seul. Il n’a pas peur de demander à sa mère mais ne veut plus rien lui demander.


Il pensait sans doute pouvoir survivre comme ça, se débrouiller tout seul et ne plus attirer les foudres de sa mère ainsi. Jamais, il n’en parle à son père. Pourquoi faire ? Il est assez grand pour se débrouiller et son père est un incapable aveugle. Sa mère a petit à petit commencé à dépenser son argent dans la drogue au lieu de se consacrer à son fils comme l’homme de la famille le voulait. Ça n’a fait que la rendre plus agressive, plus haineuse. Si elle se sent si mal, ça ne peut qu’être la faute de son fils. Et s’il disparaissait ? Elle irait sans doute mieux et retrouverait sa jeunesse, sa liberté. Le 22 mars 2001, il fête ses 7 ans sans rien recevoir si ce n’est une proposition étrange : sa mère veut lui faire prendre le bain. Disons que ce n’est pas vraiment une proposition et qu’elle l’y force presque. Banda ne se pose pas vraiment de questions, encore un caprice de sa folle de mère. Ce n’est que quand les mains de celle qui l’a mis au monde entoure son cou pour le plonger de force dans l’eau qu’il comprend ses intentions. Et s’il disparaissait ? Définitivement, mortellement, il sent ses poumons se remplir d’eau et voit le reflet déformé de sa mère penchée sur lui. Elle ne pleure même pas. Lui ne se débat pas non plus. Puisqu’elle ne veut pas de lui, pourquoi se battre et avoir envie de vivre ?


Pas mort. Il n’est pas mort. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il ouvre les yeux, allongé sur un lit d’hôpital. Il ne le sait pas encore mais il est orphelin. Quand son père a découvert la scène, son fils noyé et sa compagne folle, il a immédiatement emmené Banda à l’hôpital mais celui-ci était déjà dans le coma. La suite des événements est tout aussi dramatique. Son père quitta sa droguée de compagne immédiatement et elle mourra rapidement d’une overdose, ne supportant pas la solitude. Son père ne connut pas un meilleur sort. Il a travaillé des années pour le bonheur de son fils en vain, sa descendance a grandi dans la violence et a failli mourir des mains de sa propre mère. Il n’a pas pu supporter de voir Banda dans le coma et les jeunes gens peuvent être si dramatiques. Il ne fut retrouvé que trois mois après son suicide, pendu dans son misérable appartement. C’est donc sans famille que Banda sort du coma. Malgré tout, l’enfant ne pleure pas. Il n’a jamais pleuré.


Pendant six ans, le Japonais fait vivre un enfer à tous ceux qui l’entourent. Garçon insolent, manipulateur, il est sans cesse renvoyé des internats qui l’accueillent ainsi que des écoles. Ne cessant de monter ses camarades les uns contre les autres, il ne se cache pas de s’amuser du chaos qu’il crée. Il sait qu’il n’est pas comme les autres et les endroits où il est forcé de vivre l’ennuient terriblement. Il ne comprend même pas pourquoi les autres le détestent alors qu’il apporte un peu d’animations dans des quotidiens insipides. Après plusieurs incidents regrettables, Banda est placé dans des établissements réservés aux garçons. S’il ne cesse pas ses jeux de manipulations, force était de constater qu’il développait une réelle haine envers les filles qu’il harcelait et effrayait. Ce n’est qu’à 14 ans qu’on le place dans un centre pour garçons dérangés. Il comprend alors que s’il continue à être si insouciant dans son comportement, il ne sera jamais libre.


Il sort du centre en atteignant la majorité. Pendant les quatre années passées au centre, il change. S’il a toujours été très détaché, il décide de continuer sur sa lancée et mettre de côté sa fierté quand il manipule les autres. Il ne veut pas se dévoiler de trop pour qu’on ne puisse pas se douter de qui il est vraiment. Pendant quatre ans, il se fait plus sage pour convaincre ses professeurs ainsi que ses psychiatres qu’il est digne de confiance. Il a donc 18 ans et s’il se sait libre, il sait qu’il doit rester sur ses gardes. Il a cette envie en lui, ce désir de faire souffrir pour voir ce que ça faisait que d’être en position de supériorité comme sa mère l’a testé sur lui. Malgré tout, il doit continuer à voir des psychologues et pour ça, il doit continuer à faire ses preuves de personne « normale ». Grâce à une bourse, il est accepté dans une université pour étudier la criminologie.


Il finit ses études 5 ans plus tard avec une grande distinction et enfin, il n’est plus suivi par des psy. Il est véritablement libre. Il n’a pas choisi ses études au hasard même s’il prétendait simplement vouloir travailler sur des enquêtes. Son objectif est tout autre et il vient d’obtenir son diplôme, il est fraîchement embauché dans un commissariat et il décide de commettre son premier meurtre. Sa cible : une femme, sans surprise. Il sait qu’il ne doit pas avoir de lien avec elle, qu’il ne doit y avoir aucun témoin, aucune caméra et qu’au cas où, il doit avoir un alibi en bêton. Minutieux, il ne fait aucune erreur. Il kidnappe la pauvre femme, la séquestre dans une chambre de motel intraçable. Les souffrances qu’il lui fait subir sont indescriptibles et ce n’est qu’une semaine après sa disparition qu’il met fin à sa vie. Banda ressent toute la puissance et la satisfaction de tenir entre ses mains une vie humaine mais il ne fait pas disparaître le corps. Il veut qu’on le recherche, qu’on voit son œuvre, la première d’une série.


En moins d’un an, il fait quatre victimes. Alors qu’il vient d’achever une quatrième femme avec le même mode opératoire, il se fait arrêter à peine sorti de la chambre où il a laissé le cadavre. Jamais il ne comprendra comment ils ont réussi à deviner qu’il était le coupable et jamais la police ne le lui expliquera pour le frustrer. Directement emprisonné, le jeune homme n’essaye même pas de protester ou de se défendre. Au lieu de ça, il assume ses actes avec une certaine fierté qui dégoûte toute la population japonaise. Son jugement ne traîne pas et alors 2019 pointe le bout de son nez, Banda est condamné à la peine de mort. Il sait que sa place n’aurait de toute façon jamais été dans ce monde et son seul regret est de ne pas avoir fait plus de victimes.


Il passe plus d’un an en prison en attendant le jour de sa mort. Son séjour en prison n’est pas désagréable, loin de là. Les autres prisonniers voient dans son regard à quel point il est dangereux et rare sont ceux qui osent l’approcher. C’est pendant l’été 2020, en juillet, que le grand jour arrive. Il est alors transporté avec beaucoup de sécurité jusqu’au lieu où il sera tué et il ne cesse de se demander ce que ça lui fera de mourir pour de bon. Il reste calme, se contrôlant parfaitement alors que le convoi le conduit à travers Tokyo. Il ne voit rien de l’extérieur alors que les feux d’artifices attirent l’attention de tous…


Quand il reprend connaissance, il est à nouveau en prison sauf que toutes les cellules sont ouvertes et qu’il est libre. Il le sent très vite, intelligent comme il est : il n’est plus dans le même monde. Il n’est alors pas du tout inquiet, loin de là. Il est excité. Sortant sans se presser, il découvre le Tokyo qu’il a toujours connu… désert. Comme tous les autres joueurs, ses pas trouvent instinctivement son premier jeu. Il découvre alors que le monde dans lequel il se trouve est mortel. Toute personne s’y trouvant doit participer à des jeux particulièrement dangereux classés par type et par difficulté en se basant sur un jeu de cartes. La difficulté varie alors de 1 (l’As) à 10 et il y a quatre types de jeu. Les jeux de demande un esprit d’équipe, ceux de de l’endurance, ceux de de l’intelligence et enfin ceux de jouent sur la psychologie. En gagnant un jeu, le joueur prolonge son visa du même nombre que la difficulté. Le premier jeu auquel Banda participe est le 9 de . Il en est le seul survivant.


Dix jours. Dixième jeu. Il a de la chance, il tombe sur le 2 de . Son visa s’élève à 34 jours de sursit et pourtant, il ne s’arrête pas de jouer. Fasciné de voir la mort autour de lui, il veut en découvrir plus et toujours plus. Il gagne à chaque fois, évidemment, et s’il pourrait s’arrêter de jouer quand il le souhaite, il n’en a pas envie parce qu’il aime jouer, il aime ce monde mortel, ce monde qui lui ressemble. Il se pose beaucoup de questions sur les organisateurs des jeux, ceux qui sont derrière ces idées parfois de génie, parfois décevantes. Il veut vivre pour le découvrir et surtout pour les rejoindre. Il reste seul constamment, ne voyant pas l’utilité de rejoindre des groupes alors qu’il peut plutôt prendre plaisir à voir tout le monde mourir sans aucun regret. Il est à sa place à Borderland et il ne veut jamais retourner dans son monde.


Après plus d’un mois depuis son arrivée, Banda a récupéré plus de quarante cartes en ayant bien sûr des doublons. Au fil du temps, il a appris à repérer les lieux qui pourraient demander des épreuves plus physiques pour les éviter. Pas qu’il soit mauvais à ça mais ses forces ainsi que ses intérêts sont ailleurs. Il possède presque toutes les cartes de . Presque. Le 10 lui fait défaut. Il a entendu parler de la Plage mais ne s’en est même pas approché, ayant rapidement compris quel type d’endroit c’était. Obtenant le 10 de , il quitte le lieu de l’épreuve pour entendre l’annonce. Toutes les petites cartes ont été récupérées et les joueurs vont alors entrer dans la seconde phase de jeu. Banda le devine vite : ils vont désormais jouer pour les figures.


Le lendemain de l’annonce, des dirigeables sont apparus dans le ciel de Tokyo, indiquant à l’aide de gigantesques panneaux géants y étant accrochés les emplacements des jeux de figures. Les difficultés sont bien plus élevées pour ces 12 jeux mais Banda n’a pas peur pour autant. Il sait qu’il doit éviter le roi de . Le terrain de jeu de celui-ci s’étendant dans tout Tokyo sans vraiment avoir de règles. Ce roi se contente de tirer sur tous les joueurs et Banda ne compte certainement pas mourir comme ça. Mais il ne compte pas arrêter de jouer pour autant. Il y a six jeux sur douze qui l’intéressent. Le premier auquel il s’attaque avec confiance est la reine de . Il sait qu’il pourrait arrêter de jouer, il a des dizaines et des dizaines de jours sur son visa et il pourrait laisser les autres joueurs finir à sa place mais où serait le fun ? Il veut profiter un maximum de ce merveilleux pays qu’il espère ne pas avoir à quitter.


C’est le sixième jour depuis la nouvelle phase de jeu alors que Banda pénètre dans la prison se trouvant sous le dirigeable du valet de . Une prison pour un jeu de , ça ne peut que lui plaire. De nombreuses cartes sont déjà tombées. Après avoir fait tombé la reine de , Banda a pris des risques en s’essayant au valet de . Si risquer sa vie dans une épreuve plus physique l’a excité, il n’en est pas sorti indemne et a dû se reposer plusieurs jours avant de reprendre les épreuves. La veille du valet de , il s’est mesuré au roi de et évidemment, il est sorti vainqueur de toutes les épreuves auxquelles il s’est essayé. Dans la prison, il se retrouve enfermé avec vingt autres personnes et tous portent un collier. À l’arrière de celui-ci apparaît un symbole qu’il est impossible de voir seul. Le jeu se déroule en un nombre illimité de tours et à chaque fin de tour, tous doivent s’enfermer dans une cellule pour donner le symbole qui se trouve dans leur nuque pour passer au tour suivant. Tant que le valet n’est pas éliminé ou que tous les participants ne sont pas morts, le jeu continue. Banda fait alors équipe avec Enji ou tout du moins, il fait semblant de l’être. Alors que le jeu se termine et qu’Enji pense être le dernier survivant, Banda se présente à lui en compagnie de Yaba, un homme d’affaire dont il a fait son égal. Les deux se sont alliés en secret pour piéger le valet et ainsi s’assurer d’avoir toujours le bon symbole à donner à chaque fin de tour puisqu’ils se font confiance. Enji étant découvert, Yaba et Banda décident de le torturer pour en apprendre plus sur le monde dans lequel ils se trouvent. Étant donné qu’ils sont les trois derniers survivants, ils peuvent prolonger la partie en se donnant leurs symboles. Le valet choisit de se donner la mort après un tour seulement, à la grande déception des deux psychopathes.


Ayant trouvé un partenaire ayant les mêmes ambitions que lui -c’est-à-dire rester à Borderland pour toujours- les deux hommes s’essayent à la reine de . Banda, bien qu’asocial, est fasciné par les personnalités qu’il a pu croiser, surtout celles qui survivent comme lui. Une certaine Kuina, à l’épreuve du valet de , Yaba à l’épreuve de et pendant l’épreuve de , un certain Mahiru. Toutes ces personnes déterminées à rentrer dans le « vrai monde », contrairement à lui et Yaba. Le roi de finissant par tomber à son tour, il ne reste plus que la reine de . Si Banda aurait aimé y participer, ils découvrent en arrivant sur les lieux de l’épreuve que celle-ci a déjà commencé. Après de longues heures d’attentes, le dirigeable de la reine explose enfin, annonçant la fin de jeux avec un feu d’artifice.

« Félicitations ! Nous vous annonçons que vous avez remporté tous les jeux. Comme récompense, nous donnons maintenant à chacun des joueurs survivants la possibilité de choisir s’il accepte ou s’il refuse le droit de devenir un habitant de Borderland afin d’animer les jeux à son tour. Que chacun réponde individuellement s’il accepte ou s’il refuse. Qui décide de vivre éternellement pour prolonger la tuerie ? »

C’est sans surprise que Banda accepte avec grand plaisir de rester, faisant de Borderland son nouveau monde. Alors que les feux d’artifices éclairent la ville détruite de Tokyo, c’est à ce moment-là que la malédiction l’arrache une seconde fois à son destin.


Deux ans plus tard, la malédiction de Storybrooke prend fin et Banda rejoint Borderland en tant que citoyen, cette fois. Rejoignant le côté de ceux qui régissent les jeux, il peut conceptualiser les jeux des petites cartes ainsi que celui qui lui a été attribué : le Roi de . S’il a déjà une certaine expérience dans l’organisation d’événements grâce à Storybrooke, il est ravi de savoir qu’ici, les gens risqueront vraiment leur vie. Il se pose encore beaucoup de questions sur la personne au-dessus d’eux mais il prend son mal en patience. Peut-être pourra-t-il un jour prendre la place du Joker et percer tous les mystères de Borderland ? Ayant fait son choix il y a deux ans, bien avant de connaître Jade, il sait qu’il ne peut pas revenir sur son choix même si cela signifie peut-être de ne plus jamais la revoir. De toute façon, si elle l’aimait à Storybrooke, quelles seraient les chances qu’elle l’aime encore alors qu’il est un tueur sans pitié dans ce monde qu’il trouve parfait ?

Commeeeeeeent t'es beauuuuuuuu
Rebienvenue à toi mi amoooooooor

J'ai trop hâte de les jouer tous les deux

Re-bienvenue parmi nous !

rebienvenue avec ce nouveau personnage, amuse toi bien xd

Tu es parfaiiiiiiiiit mon roi de
Hâte de commencer à jouer nos aventures et merci de me suivre dans tous mes délires