(Maximoff Twins) Mon monde à moi, c'est toi.

w/         @Wanda Eisenhardt          

Pietro ne savait pas pourquoi il était revenu. Ni même comment. Mais il respirait de nouveau. Alors qu’il se rappelait la douleur que les balles lui avaient causé, le faux-blond avait vérifié s’il avait toujours des trous de part et d’autres de son corps. Etait-il un zombie ? Pouvait-il aimer ? Respirer ? Sans avoir envie de consommer de la cervelle. Son corps portait toujours les affres de son sacrifice alors que ses cheveux étaient toujours autant en bataille. Le sokovien ne comprenait pas ce qu’il faisait là. Et surtout, la question la plus importante : où est Wanda ? Est-elle en vie ? Il avait les souvenirs de leur lien fusionnel à Storybrooke mais ignorait s’il s’agissait d’une chimérisation ou de l’enfer. Et si Wanda était morte ? Non, il ne pouvait pas l’accepter. Ses doigts tracèrent les contours de sa tombe alors qu’il se redressa pour voir les lieux désolés autour de lui. Où était-il ? Pourquoi l’avoir enterré là ? Et y-avait-il un corps en-dessous de tout ça ? Trop de questions qu’il se posait alors que son regard azuré balayait les environs.

« Votre sœur a besoin de vous. »

Une voix s’insinua dans son esprit. Il la connaissait. Pietro savait de qui il s’agissait mais n’arrivait pas à mettre un nom dessus. Il essaya de fouiller sa mémoire mais dans la dyade, c’était sa sœur le cerveau et non lui. Pietro était les muscles. La force brute La preuve, il n’avait pas réfléchi quand il avait commencé à participer aux émeutes. Ni quand List les avait abordés pour les expériences. Et si le coureur avait su, il se serait contenté de passer son chemin. S’il avait su que les souffrances que tout ceci avaient engendré. Mais il n’en avait aucune idée. « Qui êtes-vous ? » Il répondit à voix haute, bien qu’il soit conscient de sa bêtise. La personne était dans son esprit.

« Je m’appelle Charles Xavier et je suis avec votre sœur. Elle a besoin de vous. »

Charles, Charles. Son mec de Storybrooke ? Il se rappelait le sourire de sa cadette quand elle a commencé à tomber amoureuse de l’universitaire. Et Pietro avait ressenti quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant : de la jalousie. Mais elle était heureuse et qui était-il pour entraver son bonheur futur ? « Ok comment je fais pour la rejoindre, Einstein ? » Il n’avait pas un sou en poche et portait toujours sa tenue, trouée de partout.

« Quelqu’un vient vous chercher. »

Décidément, son futur beau-frère avait pensé à tout. Et Pietro attendit. Sagement alors qu’un jet se posa devant lui. Un scientifique, du même âge que lui, sortit de l’appareil pour venir le saluer. Il disait s’appeler Hank mais peu importe puisque tout ce qui comptait était sa sœur. Il grimpa, s’attacha pour filer comme une flèche et reconnaître New-York. C’est là qu’il avait assisté à la naissance de la Vision. Et il espérait que l’entité leur avait permis de gagner contre Ultron. Il n’osait pas poser des questions. Alors que le Blackbird se posa dans sur un terrain de basket et il descendit pour prendre une profonde inspiration. Son cœur battait la chamade alors qu’il n’était pas prêt. Déjà il ne ressemblait à rien. Et puis, il ne savait pas comment Wanda réagirait.

Le sokovien fureta un peu avant de la voir au loin. Il resta alors, les pieds ancrés dans le sol avant d’avoir un sourire en coin. « Tu ne l’as pas vu venir celle-là ? » Sa phrase fétiche sans aucun doute. Pietro leva doucement la main pour faire un petit signe à sa jumelle alors qu’il se sentait enfin complet.

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Charles était comblé au contact de Wanda. Si on lui avait dit lorsque David l’a téléporté qu’il trouverait l’amour, il n’y aurait pas cru. Mais voilà qu’il avait une alliance à son doigt et s’apprêtait à devenir père pour la seconde fois. Bien que très réservé, le professeur X se réjouissait de voir sa compagne avoir des formes dues à sa grossesse. Il essayait de ne pas écouter les pensées du fœtus qui était souvent redirigé vers sa mère et ne se posait pas de questions sur les pouvoirs de son enfant. Il était encore trop tôt pour savoir s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon puis il ne voulait pas savoir tout de suite. Mais bien que lui soit heureux, ce n’était pas le cas de sa femme. Donc en secret, il avait commencé à faire des recherches sur son passé pour pouvoir prémunir au mieux. Il s’était rendu au QG des Avengers -sans vendre l’identité de sa femme- et chez le sorcier suprême pour savoir qu’il n’y avait qu’une personne qui pouvait rendre sa charmante moitié heureuse : son frère jumeau. Charles l’avait côtoyé lors de leur séjour à Storybrooke et même si Wanda était certaine qu’il était mort ; ce n'était pas son cas. Il avait commencé les recherches avant de capter son signal avec le cérébro la veille. Wanda dormait d’un sommeil troublé et il le sentait car elle envoyait des ondes de pouvoirs qu’il était le seul à pouvoir capter.

Les mêmes ondes qu’il ressentait alors qu’il était en classe. « Kurt, téléporte-moi dans le jardin. » Il l’avait dit à Hank de faire venir Pietro avant qu’il n’aille voir Wanda. Mais déjà, son beau-frère était un abruti fini et ensuite, le scientifique avait une dent contre lui depuis un évènement qu’il ne connaissait pas. Une fois dans le jardin, le pouvoir que dégageait la mère et le fils lui coupa le souffle. Il s’approcha prudent avant de porter deux doigts à sa tempe pour figer le coureur. « Merci Kurt. » Le petit diablotin retourna à l’intérieur alors qu’il roula jusqu’à sa femme pour prendre une profonde inspiration.

Sa main se referma sur celle de Wanda et doucement, il la prit sur ses genoux pour réfléchir à quoi dire. Pietro est toujours figé et il lui jette un coup d’œil. « Mon cœur, ton frère est vraiment là. » Timidement, ses doigts viennent caresser la tempe de sa moitié. « Inspire doucement. » Il vient prendre sa main pour nouer leurs doigts alors qu’il pose deux doigts contre sa tempe. Il avait déjà fait ça avec Erik dans le passé. Il déverrouilla les souvenirs heureux qu’elle avait enfouie avec Pietro pour laisser place au malheur. Quand elle jouait avec lui, quand elle regardait Dick Van Dyke à ses côtés, quand elle le rabrouait parce qu’il draguait tout ce qui bouge et leurs têtes se remplirent de rire. Doucement, il fit ressortir le pouvoir de sa femme mais conditionné avec de la joie et non de la tristesse ou de la colère. « Puise dans mon pouvoir et lis ses pensées. Tu verras qu’il est réel. Je suis là, je reste avec toi. » il porte alors ses lèvres à sa tempe pour l’embrasser tandis que son autre main est posé sur son ventre où le bébé est préoccupé par l’état de sa maman et qu’il tentait de rassurer mentalement.