Quand les morts frappent aux portes - Feat Allison

Je suis arrivé le : 19/06/2020

Quand les morts frappent aux portes - Feat Allison

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Je n’étais pas certain que la fin de la malédiction soit bénéfique pour moi. Ma vie était plus simple à Storybrooke même si clairement ma position en tant qu’humain était clairement à revoir. J’étais bien différent de ce que j’étais ici. Je ne suis plus sûr de ce que je suis ici en réalité.. Je suis le dernier Argent, un chasseur presque à la retraite quand on y pense. J’apporte mon aide à Scott et à sa meute quand il en a besoin, mais à part ça je ne sers plus à grand chose, il faut bien le dire. En tout cas ici. Je commençais à me dire que je serais plus utile ailleurs, là où les habitants n’ont pas la chance d’être protégés par une bande d’amis aux pouvoirs surnaturels. J’étais accroché à mes souvenirs ici, ceux avec Allison en particuliers et j’étais pas tout à fait prêt à tout abandonner. J’étais au sous-sol en train de nettoyer mes armes quand j’entendis qu’on frappait à la porte. Remontant rapidement j’ouvrais et qu’elle ne fut pas ma surprise de tomber sur Allison.. Mon cœur battait la chamade malgré le fait que je tente de me tempérer. C’est surtout le chasseur qui prit le dessus. Ma fille est morte. J’ai vu son corps alors ça ne pouvait pas être elle. La seconde suivante je la tenais en joue de mon desert eagle. L’attrapant par le col de sa veste, je la plaquais contre les portes de l'ascenseur derrière elle. “Je ne sais pas ce que vous êtes, mais vous n’auriez jamais dû prendre l’apparence de ma fille. Je vais vous tuer pour ça.” Normalement je ne chasse que les créatures qui font du mal aux autres, là elle m’en faisait clairement à moi et je me demandais bien pourquoi.

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Quand les morts frappent aux portes

Il y a des choses qui peuvent sembler évidente pour tout le monde… retrouver sa vie d’avant la malédiction par exemple, mais pour moi, je ne sais pas comment gérer la chose. Mon dernier souvenir d’avant c’est que je suis dans les bras de Scott entrain de mourir. Et là, j’ai réapparu devant ma meilleure amie Lydia et heureusement, elle ne m’a pas prise pour une folle. J’avait déjà entendu des gens qui étaient revenus des enfers, mais je me demandais qui avait eu cette volonté pour moi. La seule personne qui me venait à l’esprit, c’était mon père. Après tout, il avait perdu tous les membres de sa famille et il ne lui restait que moi. Peut-être que sa solitude l’a trop rongé et qu’il est venu me chercher ? En même temps, connaissant mon père, ma théorie me semblait tellement impossible. Il fallait que j’en ai le cœur net. J’étais parquée devant sa maison depuis un moment déjà, gardant mes mains sur le volant. Je ne pouvais pas arriver simplement coucou papa c’est moi… « Bon Allison, de toute façon, il va croire qu’il rêve… il ne va pas croire que c’est possible que je sois là, alors bouge et va frapper à cette porte » Je pris une grande inspiration et sortis du véhicule. Tout se passa très, même trop rapidement pour moi, je ne compris rien et mon père me tenait contre l’ascenseur de sa maison. Vite, Allison, trouve quelque chose à dire qui fera qu’il sait qui tu es. « Ce regard… la dernière fois que je l’ai vu, c’était à la mort de maman… Papa, je ne suis pas une créature, c’est bien moi… Laisse moi une chance de t’expliquer »Je réussis à parler le souffle court, les larmes me montant aux yeux. Je ne savais pas si mon discours serait assez convaincant pour lui ou s’il faudrait plus de preuves. Malheureusement, je n’en avais pas sous la main. Je cherchais dans mes souvenirs « Quand j’étais petite, j’avais un vélo violet. Maman en avait acheté un rose mais quand tu as vu mon désarroi, tu l’as repeins juste pour moi » Aucune créature au monde ne pourrait savoir cela sur notre vie non ?

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On nous apprend rapidement que la chasse peut être solitaire, je ne l’ai jamais vécu comme ça jusqu’ici. J’ai chassé avec ma famille depuis le début, avec mon père, avec ma soeur puis avec ma femme et ma fille. Me retrouver seul à présent était compliqué. J’essayais de me dire que je devais continuer pour eux, je ne pouvais pas abandonner le nom des Argents. Je suivais parfois d’autres chasseurs, mais ce n’est pas la même chose. Je commençais réellement à réfléchir à l’avenir. Cela fut remis en cause quand je posais les yeux sur Allisson en ouvrant la porte. Évidemment je ne crus pas un seul instant que ça pouvait être elle sortant directement une arme pour en découdre. Quelle créature ignoble pouvait utiliser l’image de ma fille ?! « Ce regard… La dernière fois que je l’ai vu, c’était à la mort de maman… Papa, je ne suis pas une créature, c’est bien moi… Laisse-moi une chance de t’expliquer » Je ris doucement. “C’est bien trop facile à déduire, t’as rien de mieux en stock ?!” Et puis comment cela serait possible ? Je l’avais bien vu morte et depuis un petit moment même. Je ne lâchais pas la pression contre elle, je ne pouvais pas prendre ce risque. « Quand j’étais petite, j’avais un vélo violet. Maman en avait acheté un rose mais quand tu as vu mon désarroi, tu l’as repeint juste pour moi » Repenser à ça me brise littéralement le cœur. Les souvenirs d'Allison sont nombreux dans mon esprit et je souffre beaucoup à chaque fois que je m’en remémore un. Je me mord doucement la lèvre alors que l’émotion me monte doucement. Je la serrais moins fort. “Nous avons un code en tant que chasseur. Un code rien qu’à nous. Nous protégeons ceux..” Allison elle-même l’avait modifié peu de temps avant sa mort et nous étions les deux seuls au courant. Il lui suffisait de terminer ma phrase. l’ancien code de notre famille n’était plus vraiment à la page et j’avais été d’accord avec elle pour le modifier. Quand elle prononça les mots que j’attendais je compris que c’était bien elle. Je ne comprenais pas comment cela était possible, mais elle était bien là devant moi. Baissant mon arme je la serrais dans mes bras. “C’est bien toi. Tu m’as tellement manqué chérie.” Il n’était plus question de contenir mes émotions la tout de suite, je n’en étais pas capable de toute manière.

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Mon père avait toujours été mon modèle, le premier homme de ma vie, mon exemple. Je l’avais suivi dans le monde de la chasse, pas vraiment par choix mais plutôt par sang. On dit qu’on a ça qui coule dans nos veines chez les Argent après tout non ? Je me rendais compte à quel point il avait pu me manquer, à quelle point ma relation avec lui m’avait manquée. J’avais hâte de le retrouver et de pouvoir reprendre ma vie avec lui dans la mienne. J’aurai du me douter que je n’allais pas être accueillie à bras ouvert. Quand je lui parlais de son regard, je savais d’avance que ça ne suffirait pas, mais je n’avais pas préparé de jolie phrase toute faite pour nos retrouvailles. Il était si imprévisible. En lui parlant de mon vélo, je savais que je touchais déjà plus une corde sensible et le sentis dans son regard. Quand il me demanda le code d’honneur des Argent. Ce même code que m’avait appris mon grand père et que j’avais finalement demander à changer pour pouvoir sauver mes amis loup-garous. Oui oui, en tant que chasseur, on peut avoir des amis loup-garou étrange non ? Je lui souris et plongeant mon regard rempli de larmes dans le sien « Nous protégeons ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes » A peine eus-je fini que mon père me lâcha pour me serrer dans ses bras comme il le faisait autrefois. « Tu m’as tellement manqué papa… » Je pleurais et sentais également les larmes de mon père couler le long de mon cou. « Maintenant que tu as la preuve que je ne suis pas un monstre qui va te dévorer, je crois qu’on a plein de choses à se dire tu ne crois pas ? » Je m’essuyais les yeux tant bien que mal. Jamais je n’aurai pensé revoir le visage de mon père. il était amaigri, ridé, on voyait qu’il avait vécu des choses difficiles et je m’en voulais parce que ma perte y avait contribué bien entendu.

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Dans ma tête défilé un grand nombre de créatures, je voulais savoir ce que cette chose était. Elle avait l’apparence parfaite d'Allison, le même ton de voix. Si je n’avais pas vu son corps j’aurais pu penser à son retour, mais c’était impossible. Vous n’imaginez pas à quel point cela était douloureux par contre. Je faisais tout pour avancer, pour pas sombrer, mais perdre un enfant.. Perdre ma fille unique a été un bouleversement total. Un parent n’est jamais prêt à ça même si j’aurais dû l'être en tant que chasseur. Il y avait une façon de savoir si elle me disait la vérité, notre code. « Nous protégeons ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes » Cette fois-ci je ne pouvais plus avoir de toute. Personne à part Alison savait ça. C’était bien elle et même si je ne comprenais pas encore comment elle avait fait, j’étais submergé par une vague d'émotions. Je la serrais dans mes bras évidemment, cette fois-ci je ne pouvais pas retenir mes larmes et c’était la même chose pour ma fille. Evidemment je lui fis rapidement savoir qu’elle m’avait manqué. « Tu m’as tellement manqué papa… » Je souris doucement la laissant respirer, je la regardais posant ma main sur sa joue. « Maintenant que tu as la preuve que je ne suis pas un monstre qui va te dévorer, je crois qu’on a plein de choses à se dire tu ne crois pas ? » Je ris doucement. “Je n’avais pas peur d’être dévoré, par contre l’idée qu’un monstre se balade avec ta tête ça ne m'enchanté pas vraiment. Et oui je pense qu’on a des choses à se dire, enfin toi surtout.” Je souris la prenant dans mes bras quelques secondes. Elle allait devoir s’y faire. Je déposais un baiser sur sa tempe avant de la laisser rentrer chez nous. Je posais mon arme sur un meuble à l’entrée. Ca faisait bizarre de la voir à nouveau entre ces murs. “Va falloir m’expliquer comment tu as fait pour revenir d’entre les morts, tu es une sorte de Zombie ou ?” Quoi ? J’ai le droit de me poser la question non ? Ca n’arrive pas tous les jours quand même.

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Quand les morts frappent aux portes

Tout me semblait tellement irréel que j’avais du mal à tilter que je me tenais vraiment devant mon père. Les choses s’étaient enchainées très rapidement ces derniers temps et j’espérais que ce dernier serait la pièce manquante à mon puzzle. C’est-à-dire savoir qui m’avait fait revenir d’entre les morts. Je savais déjà que ce n’était pas Scott, ni Lydia, ni Stiles. Du coup, mon choix s’était porté sur mon père. il était le mieux placé pour avoir fait des recherches pour que je revienne après tout. Pourtant au moment où il me demanda notre devise, je compris qu’il n’était pas à l’origine de ma réapparition. Je ne pus retenir un sourire quand il me dit qu’il n’aurait pas apprécier qu’un monstre à mon effigie se balade en ville. En effet, cela aurait été un peu étrange je pense. Il finit par me serrer dans ses bras et son étreinte me rappela immédiatement mon enfance, lorsqu’il venait me border, d’autant plus en m’embrassant sur la tempe comme à son habitude. Je fermais doucement les yeux pour savourer cet instant, comme si c’était la dernière fois que j’allais le vivre. Comment ca je suis pessimiste ? Mais non pas du tout ! C’est simplement que lorsque la mort vient vous saisir, on ne s’y attend pas du tout, donc autant profiter de chaque petites secondes, de chaque petits détails comme si c’était la dernière fois non ? « Alors non je ne suis pas un zombie, je suis bien réelle… Mais je pensais que tu aurais pu m’expliquer comment c’était possible que je sois de retour. A première vue, ce n’est pas toi qui es venu me chercher… Tout ce que je sais, c’est que je me sentais partir et après je me suis retrouvée à Storybrooke, puis à nouveau ici avec mes souvenirs il y a quelques temps.» Je cherchais qui pouvait avoir voulu mon retour, mais tous mes proches étaient à priori, étranger à cela… « Qu’à cela ne tienne, je finirai bien par trouver qui m’a fait revenir. Le plus important, c’est qu’on va pouvoir se créer de nouveaux souvenirs et surtout profitez du temps perdu non ? » Je m’installais dans le canapé, comme au bon vieux temps. La maison avait toujours la même décoration, les mêmes odeurs, c’est comme si rien n’avait changé, mis à part quelques photos que je n’avais jamais vue… « Papa ? J crois qu’il y a des choses que tu dois me raconter toi aussi non ? »

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Vous n’imaginez pas à quel point j’étais soulagé de savoir que c’était bien ma fille en face de moi. Je m’en voulais un peu de l’avoir accueilli avec violence du coup.. Ca soulevé aussi des centaines de questions sur la façon dont elle avait pu revenir. Elle était humaine ou autre chose maintenant ? Je pense que j’étais en droit de me poser la question avec tout ce que j’ai rencontré au cours de ma vie. « Alors non je ne suis pas un zombie, je suis bien réelle… Mais je pensais que tu aurais pu m’expliquer comment c’était possible que je sois de retour. A première vue, ce n’est pas toi qui es venu me chercher… Tout ce que je sais, c’est que je me sentais partir et après je me suis retrouvée à Storybrooke, puis à nouveau ici avec mes souvenirs il y a quelque temps. » Allez la chercher ou ? Je ne comprenais pas tout ce qu’elle me disait je dois dire et j’eus un pincement au cœur. J’aurais pu la récupérer depuis tout ce temps ? Je n’en avais aucune idée. “Aller te chercher où Allison ? Je peux te jurer que si j’avais su que c’était possible de te ramener j’aurais tout mis en œuvre pour que ce soit le cas, mais je ne savais pas que ramener les morts était possible..” Ce n’était pas vraiment le cas, mais je l’ignorais encore. Comme quoi mes connaissances de chasseur n’étaient pas encore à leur maximum, j’allais devoir me replonger dans les livres. Plus tard évidemment pour l’instant j’avais envie de profiter du retour de ma fille. « Qu’à cela ne tienne, je finirai bien par trouver qui m’a fait revenir. Le plus important, c’est qu’on va pouvoir se créer de nouveaux souvenirs et surtout profiter du temps perdu non ? » Je lui souris, cette perspective me rendait heureux en tout cas. “J’en serais très heureux évidemment, tu n’es pas prête de te débarrasser de ton vieux père.” J’avais pris quelques rides en son absence. Il faut dire que ces dernières années n’avaient pas été faciles pour moi. C’était encore assez irréel de la voir assise comme au bon vieux temps dans le canapé. « Papa ? Je crois qu’il y a des choses que tu dois me raconter toi aussi non ? » Je vis son regard se porter sur une photo en particulier, une photo d’Aaron et moi. Je pense que clairement elle n’était pas encore prête à entendre cette histoire là. Je ne me voyais pas lui annoncer que j’étais dans une relation avec un homme et encore moins un sosie physique de Peter Hale. Je me mordis légèrement la lèvre avant de lui répondre. “Plus tard peut-être. Je viens de te retrouver, je n'ai pas vraiment envie de parler de moi.” Tout ce qui m'importe c’est elle. “Comment tu te sens ?” Oui parce que c’était une vraie question, revenir de la mort ne devait pas être une expérience facile, pour personne.

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Quand les morts frappent aux portes

De ce que me disait mon père, je compris très rapidement qu’il n’avait rien à voir avec mon retour à la vie. Mais alors, qui aurait pu venir me chercher ? Cela resterait un mystère très certainement. « Quelque part entre les enfers et les lymbes… enfin j’imagine. A vrai dire je ne pourrai pas te dire réellement d’où je reviens et je cherche à savoir qui m’en a sorti pour le ou la remercier. Mais si ce n’est pas toi, ni personne de la bande, je ne sais pas vers qui je pourrai me tourner pour demander » En même temps, est-ce que cela était vraiment important ? Non ! Ce qui comptait maintenant, c’est que je puisse retrouver mon père et ma vie, même si les choses avaient quelque peu changé. « Vieux vieux… je trouve que tu as plutôt l’air jeune. Mais s’il te plait, n’oublie pas que des années ont passé et que je ne suis pas une adolescente. C’est possible ça ? » Même si j’étais persuadée que ce n’était pas facile voir même impossible pour lui, il faudrait qu’il comprenne que la Allison adolescente avait bel et bien laisser place à une véritable jeune femme. Storybrooke avait laissé des traces dans ma vie bien entendu. Quand je vis la photo de mon père accompagné d’un homme, je fus un peu surprise au début, mais je savais que tôt ou tard, il devrait m’expliquer certaines choses. J’étais de nature assez ouverte. Il me paraissait normal qu’il ait refait sa vie après la mort de maman, mais d’après ce que j’avais compris grâce à la meute, c'est que mon père s'est un peu refermé niveau amour depuis ma mort. Comme s'il s'interdisait d'être heureux. Le voir sourire sur cette photo me prouvait qu'il avait réussi à avancer malgré tout. Cependant, je me posais la question, est-ce que durant toutes ces années il s’était trompé de chemin et était en réalité gay ? il me faudrait quelques jours pour assimiler, mais pour le moment , je haussais simplement les épaules « Ne pense pas que tu vas y échapper comme ça hein ! Tu me connais et tu sais que je ne vais pas lâcher tant que tu ne m’auras pas expliquer » Après tout, j’étais en droit de savoir ce qu’il se passait dans la vie de mon père non ? Je m’appuyais contre le dossier du canapé qui m’était si familier en entendant mon père me demander comment je me sentais. Je n’avais jamais vraiment pris le temps de réfléchir à cette question à vrai dire. « C’est un peu étrange… j’ai encore des repères, mais en même temps, je ne suis pas sûre d’être réellement à ma place ici. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? Je suis morte, vous avez continué à vivre, Lydia est en couple avec Stiles, dans mon épopée à Storybrooke j’ai rencontré quelqu’un… Bref, je ne sais pas trop où j’en suis actuellement » Et merde ! je ne voulais pas lui dire directement que j’avais rencontré quelqu’un. Il était un peu tot à mon sens pour parler d’Andrea.

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Si j’avais entendu ne serait-ce qu’une simple rumeur sur le fait de pouvoir ramener Allison, bien sur que j’aurais foncé. Descendre en enfer ? Aucun problème, ça ne me faisait pas peur. Je me serais armé d'une grande caisse de grenades s’il avait fallu. Qu’est-ce qu’un père ne ferait pas pour retrouver sa fille ? Sa mort m’avait grandement affecté même si en apparence j’avais toujours réussi à garder la tête haute. Je suis un chasseur avant tout, les émotions ne doivent pas prendre le pas sur le reste. Quelqu’un l’avait apparemment ramené et j’aurais aussi aimé savoir de qui il s’agissait histoire de le remercier. « Quelque part entre les enfers et les lymbes… enfin j’imagine. A vrai dire je ne pourrai pas te dire réellement d’où je reviens et je cherche à savoir qui m’en a sorti pour le ou la remercier. Mais si ce n’est pas toi, ni personne de la bande, je ne sais pas vers qui je pourrai me tourner pour demander » Dans un sens ce n’est pas ce qui était le plus important de toute façon. “Le principal c’est que tu sois de retour même si j’aimerais aussi remercier la personne responsable de ça.” Je crois que je la prendrais même dans mes bras histoire de lui faire comprendre que je pourrais jamais assez la remercier. Elle avait raison, on avait l’occasion de rattraper le temps perdu et ça n’avait pas de prix. « Vieux vieux… je trouve que tu as plutôt l’air jeune. Mais s’il te plait, n’oublie pas que des années ont passé et que je ne suis pas une adolescente. C’est possible ça ? » Je grimaçai un peu avant de répondre. “Que tu aies 17, 35 ou 70 ans tu seras toujours ma petite fille, ne m’enlève pas ça.” Je ris doucement, je ne pouvais pas la voir autrement que voulez vous. Lui parler, rire avec elle, c’était juste incroyable. Vous ne pouvez pas imaginer tout le bien que ça me faisait. Retrouver Aaron m’a redonné une certaine envie de vivre et le retour d'Alison allait aussi dans ce sens maintenant. Je n’étais plus seul et c’était un sentiment des plus réconfortants. Ma fille avait l'œil, elle avait repéré une photo d’Aaron et moi posait un peu plus loin. J’étais heureux sur cette photo on pouvait clairement le voir. C’est le don qu’a cet homme sur moi que voulez-vous. Elle essayait d’avoir quelques informations le concernant. « Ne pense pas que tu vas y échapper comme ça hein ! Tu me connais et tu sais que je ne vais pas lâcher tant que tu ne m’auras pas expliqué » Je ris quelques secondes. “N’oublie pas de qui tu tiens tout ça.” Je pouvais me montrer bien plus déterminé qu’elle. Je m’inquiétais de son état en réalité, revenir d’entre les morts ne devait pas être une expérience dès plus facile. « C’est un peu étrange… j’ai encore des repères, mais en même temps, je ne suis pas sûre d’être réellement à ma place ici. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? Je suis morte, vous avez continué à vivre, Lydia est en couple avec Stiles, dans mon épopée à Storybrooke j’ai rencontré quelqu’un… Bref, je ne sais pas trop où j’en suis actuellement » Je comprenais oui. Les choses avaient changé, moi je n’avais pas vraiment changé depuis sa mort. J’avais continué la chasse, j’essayais de donner un coup de main comme je le pouvais, mais j’avoue être parfois dépassé avec toutes ces créatures venant d’autres univers. “Je comprends ce que tu veux dire. La bande n’a plus vraiment besoin de moi, ils savent se défendre et gérer les crises, j’apporte mon soutien quand ils en ont besoin, mais vous avez tous grandis.. J’ai plus l’impression d’être utile à grand chose.” J’esquise un petit sourire avant d’hausser les épaules. J’avais transmis tout ce que j’avais pu et ils avaient appris à se débrouiller seuls. J’étais fier d’eux tous, mais j’ai besoin de me sentir utile un peu. Pour l’instant je me concentre sur mon petit ami avec un souci de tempérament. Oh ne vous en faites pas, ça me plait de passer du temps avec lui. “J’ai rencontré Aaron à Storybrooke aussi.. Comment s’appelle l’heureux élu ?..” Oui j’étais curieux, je voulais surtout pouvoir faire quelques recherches histoire de voir s’il méritait d’être avec ma fille.

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Quand les morts frappent aux portes

Il faudrait que je me fasse à cette idée que peut-être, je ne saurai jamais qui a été capable de me faire revenir sur terre. Ma foi, il y a des miracles qui arrivent parfois et du coup, j’en étais un. Promis, je n’ai pas pris de substances bizarres pour penser cela. « Alors disons que si on arrive à savoir, on sera deux à la remercier, mais je pense que cette personne préfère rester secrète. Du moins pour le moment… » Tout ce qui m’importait dans l’immédiat, c’était de retrouver mon père, mes amis et c’était plutôt en bonne voie. Par chance, tout le monde me croyait et on ne me prenait pas pour un zombie ou autre bestiole du genre. D’ailleurs, je ne pus pas retenir mon rire quand papa me dit que peu importe mon âge, je serai toujours sa petite fille. Je fis semblant de le supplier « Par pitié papa, ne me force pas à mettre une jupe à carreaux et des nattes pour aller au travail ! Dis toi qu’un jour peut-être tu deviendras papy, je te vois bien jouer au ballon avec ton petit-fils ou boire du faux thé avec ta petite fille » Je savais qu’il n’allait pas apprécier, mais en même temps, les années avaient filées et j’étais en âge de penser enfants et famille. Mais avant cela, il faudrait déjà qu’Andrea passe par la case rencontre. Pour le moment, je préférais me consacrer à lui et sa vie qui clairement, avait un peu changer. Je compris rapidement qu’il ne démordait pas facilement. Je lui racontais mon ressenti et quand je l’entendis me dire qu’il n’était plus utile à grand-chose, je déposais ma tête sur son épaule « Alors ça, je suis sûre qu’un matin Stiles ou Scott va débarquer pour une broutille, et puis, je suis là maintenant, tu seras toujours nécessaire à ma vie. Quand je pense les crises d’ados que j’ai pu te faire subir, je m’en veux… Si j’avais su… » Je serrai un peu ma mâchoire, consciente que ce n’était pas un sujet facile pour moi en tout cas. Je n’avais pas encore parler de ma mort à quiconque. Heureusement, il me parla rapidement de cet homme sur la photo avant de me demander le nom de mon petit ami… « Je crois qu’on aime bien les A dans la famille. L’homme qui est entré dans ma vie s’appelle Andrea. Je l’ai également connu à Storybrooke d’une façon un peu particulière, mais je pense pas que tu veuilles le savoir » C’est surtout que je ne me voyais pas dire à mon père que petit 1 c’était le portrait craché de Derek et petit 2 il était mon plan cul au début… « Aaron, j’aime bien ce prénom… Tu vas me le présenter un jour ? »

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Je n’avais aucune idée de qui avait ramené ma fille, mais si je le croise je vous jure que je le prendrais dans mes bras. Oui je sais ce n’est pas naturel et je pense que si ça avait été quelqu’un d'autre je me serais posé de réelles questions, mais il s’agit de ma fille et le plus important c’est qu’elle soit là devant moi en chair et en os. « Alors disons que si on arrive à savoir, on sera deux à la remercier, mais je pense que cette personne préfère rester secrète. Du moins pour le moment… » Je ne comprenais pas l’intérêt, mais ce n’était pas le plus important dans l’histoire. Je ne sais pas ce que c'est que d’être perdu entre les enfers et les limbes, surtout pendant tout ce temps et son état m’inquiétait, mais elle semblait aller bien et je ne voulais pas jouer les père trop surprotecteur tout de suite. « Par pitié papa, ne me force pas à mettre une jupe à carreaux et des nattes pour aller au travail ! Dis toi qu’un jour peut-être tu deviendras papy, je te vois bien jouer au ballon avec ton petit-fils ou boire du faux thé avec ta petite fille » Je dois dire que j’ai vraiment du prendre sur moi pour ne pas éclater en sanglots.. De nouvelles larmes coulèrent sur mes joues. Quand j’ai perdu Alisson, j’ai évidemment perdu tout espoir d’avoir des petits enfants un jour, encore plus depuis que je me suis réellement affirmé en tant qu’homosexuel. Alors penser à cette idée me rendait particulièrement ému. “Pardon.. J’adorerai ça évidemment. Tu feras une mère formidable. J’aurais juste aimé pouvoir profiter de ma petite fille plus longtemps, tu as grandi beaucoup trop vite. Par contre on trouvera autre chose de papy d’accord ? ” Je souris doucement, je n’ai pas vraiment envie de prendre cinquante ans dans la tronche a chaque fois que j’entend ce mot. Avoir des petits enfants ça m’occupera aussi, ce ne sera pas plus mal. Comme je venais de lui dire je me sentais sur la touche depuis que la bande savait se débrouiller par elle-même. Je collais ma tête contre la sienne quand elle la posa sur mon épaule et je glissai ma main dans la sienne. « Alors ça, je suis sûre qu’un matin Stiles ou Scott va débarquer pour une broutille, et puis, je suis là maintenant, tu seras toujours nécessaire à ma vie. Quand je pense les crises d’ados que j’ai pu te faire subir, je m’en veux… Si j’avais su… » Je ris doucement repensant à tout ce qu’elle nous avait fait subir. "Ça fait partie du jeu. L’adolescence est aussi difficile pour les parents que pour les ados, je t’en ai jamais voulu et je pense qu’au final c’est ce qui nous a rapproché. Tu as l’intelligence et la finesse de ta mère, mais tu as surtout mon sale caractère.” Je souris à nouveau. C’est ce qui a fait d’elle une merveilleuse jeune femme et je ne voulais pas que cela soit différent. Bon je ne m’attendais pas à une telle visite alors je n’avais pas eu le temps de cacher la photo d’Aaron et de moi. Évidemment elle avait aussi mon instinct de chasse et elle essaya de me gratter quelques informations. Je n’étais pas le seul à avoir rencontré quelqu’un à Storybrooke. « Je crois qu’on aime bien les A dans la famille. L’homme qui est entré dans ma vie s’appelle Andrea. Je l’ai également connu à Storybrooke d’une façon un peu particulière, mais je pense pas que tu veuilles le savoir » J'éclate de rire en la regardant avant de répondre. "Crois moi tu ne tiens pas à connaître la façon dont j’ai rencontré Aaron non plus.” Une histoire d’avocat et client qui finit en plan séduction, je suis sur qu’elle n’imagine pas son vieux père dans de telles situations. “Ecoute je vais en parler avec lui et si il est d’accord on pourrait organiser un repas un soir pour faire tous connaissance ? En attendant, est-ce que je peux espérer te garder pour le reste de la journée ? Je crois me rappeler que tu raffoles de mes ravioles aux champignons et ça me ferait vraiment plaisir si je pouvais t'avoir à dîner ce soir.” Je lui souris à nouveau, si elle voulait rester je ne la mettrais pas non plus dehors, en réalité sa chambre est toujours comme elle l’a laissé, j’ai jamais été capable de la vider.

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Quand les morts frappent aux portes

Du moment que j’avais du temps à passer avec mon père, je m’en fichais de savoir tout de ma résurrection. J’étais simplement heureuse d’être là et de voir que mon père acceptait le fait que je ne sois plus la petite fille qu’il avait perdu. Voir mon père pleurer me fendait le cœur. Je le pris dans mes bras pour le serrer le plus fort possible « Plus jamais je ne t’abandonnerai papa… excuse moi d’avoir été si imprudente il y a quelques années de ça » J’avais vécu la perte de ma mère donc je pouvais imaginer ce qu’il avait vécu en me perdant moi également. Mais je ne pensais pas que l’idée d’être grand-père puisse l’émouvoir autant. « Dis toi que tu pourras profiter de ta fille qui découvre la vie d’adulte si je puis dire… Storybrooke était une expérience étrange mais pour le coup, j’aurai aimé la vivre avec toi. Les souvenirs qu’on m’a créé, maman était morte et tu serais parti lorsque j’avais 14 ans me laissant seule. Mais bon, je t’ai retrouvé maintenant et c’est la seule chose importante à mes yeux. Je te promets de te laisser encore un peu de répit avant de faire de toi ce grand-père gâteau. « Je ne pouvais m’empêcher de sourire imaginant papa jouer avec mes futurs enfants. Après tout, il avait été un super papa pour moi donc il serait un grand-père magnifique j’en étais persuadée. C’est vrai que j’avais pris le caractère de Kyle. Au moins, il s’en rendait compte, c’était déjà un bon point. L’entendre dire me fit sourire largement. Puis nous commencions à parler des hommes de nos vies. Il fallait que j’assimile le fait que mon père soit gay, mais en soit, il n’y a rien de dérangeant. Je ne pus m’empêcher de lui demander simplement « Question un peu étrange tu me diras, mais comment tu t’es rendu compte que les formes des femmes n’étaient plus forcément à ton gout ? » Ca me fit penser que je devais donner une précision sur Andrea… au cas où il le croiserait en ville sans moi je ne voudrais pas qu’il essaie de le tuer ou lui parle de trucs bizarres. « Avant d’accepter de passer ma journée entière avec toi, il faut que tu saches… Andrea ressemble étrangement à quelqu’un que tu connais et que tu as eu envie de tuer par le passé… Derek Hale. Et quand je dis qu’il ressemble c’est qu’on dirait véritablement deux jumeaux. Oh ouiiii des ravioles, on va les préparer ? » Je ne vous avais pas dit que j’étais la pro pour lancer quelque chose comme ca et détourner la conversation juste après ? Et oui en même temps je change d'avis constamment. Mais il vaut mieux que mon père soit au courant de tout, enfin presque...

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Je suis arrivé le : 19/06/2020

Quand les morts frappent aux portes - Feat Allison

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Je ne pouvais pas contenir mes larmes, elle me parlait de mes potentiels petits enfants et ça a fait remonter tellement d’émotions en moi.. Des espoirs que j’avais enterré en même temps que ma fille. Je pensais tout simplement que les Argent disparaîtraient avec moi. Une triste fatalité, mais ça ne pouvait plus en être autrement. Maintenant qu’elle était de retour, c’était différent comme si une partie de ma vie était à nouveau possible. Je regrettais de ne pas avoir profité plus de ma petite fille, elle était adulte maintenant et j’avais l’impression d’avoir raté plein de choses. « Plus jamais je ne t’abandonnerai papa… excuse moi d’avoir été si imprudente il y a quelques années de ça » Je la serrais fort contre moi. “C’est moi qui suis désolé de ne pas avoir su te protéger ma puce..” Le plus gros regret de ma vie, si j’étais arrivé un peu plus vite, j’aurais peut-être pu la sauver. « Dis toi que tu pourras profiter de ta fille qui découvre la vie d’adulte si je puis dire… Storybrooke était une expérience étrange mais pour le coup, j’aurai aimé la vivre avec toi. Les souvenirs qu’on m’a créé, maman était morte et tu serais parti lorsque j’avais 14 ans me laissant seule. Mais bon, je t’ai retrouvé maintenant et c’est la seule chose importante à mes yeux. Je te promets de te laisser encore un peu de répit avant de faire de toi ce grand-père gâteau. » Je souris doucement passant ma main dans ses cheveux avec tendresse. “J’aurais aimé aussi te retrouver là bas, on en a encore perdu un temps précieux, mais on va tout faire pour le rattraper à présent. Je te remercie de ménager ton vieux père..” Je ris doucement essuyant les dernières larmes coulant sur mes joues, il est temps de sourire et de profiter simplement du retour de ma fille. Elle a rapidement compris que j’avais quelqu’un dans ma vie, je n’avais pas vraiment eu le temps de cacher les photos d’Aaron et de moi en même temps.. Je ne m’étais pas attendu à devoir parler de ça avec ma fille. Apparemment elle avait aussi rencontré quelqu’un de son côté et c’est une bonne chose, elle mérite d’être heureuse même si bien évidemment j’allais surveiller le chanceux histoire qu’il fasse pas de mal à ma puce. « Question un peu étrange tu me diras, mais comment tu t’es rendu compte que les formes des femmes n’étaient plus forcément à ton goût ? » Je grimace un peu, c’était un peu compliqué, j’avais peur de casser l’image qu’elle avait de notre famille. “En fait ça n’a jamais été vraiment le cas.. Mais tu sais comment notre famille fonctionne, ce sont les femmes qui dirigent et si j’avais ramené un homme à mon père ça aurait été la pire des choses.. Je me suis adapté et j’ai eu beaucoup de chance avec ta mère, elle a été patiente et aimante. J’ai vraiment pu expérimenter cette partie de moi à Storybrooke et je me suis enfin sentit.. Je ne sais pas.. En phase avec ce que j’avais envie d’être.” Ce n’est pas pour ça que je n’avais pas apprécié ma vie avec sa mère et c’est ce que je voulais qu’elle comprenne. J’avais eu la chance d’avoir une fille et je ne le regrettais pas. « Avant d’accepter de passer ma journée entière avec toi, il faut que tu saches… Andrea ressemble étrangement à quelqu’un que tu connais et que tu as eu envie de tuer par le passé… Derek Hale. Et quand je dis qu’il ressemble c’est qu’on dirait véritablement deux jumeaux. Oh ouiiii des ravioles, on va les préparer ? » Je me mis à rire. “Alors ça tombe bien parce que Aaron est le sosie de Peter Hale, on reste dans la famille comme ça.” Quoi ? Vaut mieux en rire non ? “Oui on peut faire ça, normalement j’ai tout ce qu’il faut à la cuisine.” Lui souriant je la pris à nouveau dans mes bras comme pour vérifier qu’elle était bien là puis je me levais doucement pour aller à la cuisine.

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