A deux doigts de la mort - feat Norah

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J'avais enfin réussi à revenir sur le sol américain. Il m'avait fallu deux mois ! Deux horribles mois en plus des quatres ou j’avais été captif. J'avais dû réussir à prouver que j'étais américain après avoir perdu tous mes papiers en Europe de l'est. Vous n'imaginez pas à quel point cela à pu me rendre dingue. On avait pour seule réponse que l'identité que je donnais était celle d'un homme déclaré mort et que je n'étais donc qu'un menteur. La seule issue que j'avais trouvé c'était d'envoyer un peu de sang pour qu'une analyse soit faite et qu'ils comprennent enfin qui j'étais ! Etre déclaré mort, il n'y a rien pour décrire ce que j'avais pu ressentir, j'avais tout de suite penser à Norah à ce qu'elle devait vivre depuis la nouvelle. Je n'avais aucun moyen de la contacter, ni elle, ni personne et même l’ambassade américaine n'était pas pressé de m'aider. Quand je posais enfin le pied sur le sol de Boston j'eus véritablement envie de pleurer de joie. J'étais enfin de retour chez moi. Rien n'était encore gagné je devais refaire mes papiers, rendre nul la déclaration de décès me concernant. Je n'avais plus de chez moi, plus de travail. J'étais comme un fantôme rentrant chez lui. J'étais complètement perdu, mais le plus important pour moi c'était de la retrouver elle. Je fis la route à pied n'ayant même plus un dollar en poche pour payer le taxi, j'avais un simple sac avec le peu d'affaires me restant. Je n'étais pas prêt de repartir d'ici ! Quand j'approchais le quartier à Storybrooke je me mis à courir, je ne pouvais plus attendre. J'avais changé depuis tout ce temps, même physiquement, j'avais perdu quelques kilos ayant survécu comme je le pouvais. Quand j'arrivais je frappais rapidement. Je ne voulais pas entrer et lui faire la peur de sa vie. J’étais très stressé, je ne sais pas vraiment pourquoi.. Quand elle ouvrit on se regarda pendant un long moment, je pense qu’elle devait croire qu’elle rêvait. La voir devant moi fit couler silencieusement quelques larmes. "Je suis bien la Norah, j'ai été déclaré mort par erreur, je suis tellement désolé. " Je posais ma main sur sa joue avant de m'approcher et de la prendre dans mes bras.

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A deux doigts de la mort ft @Deacon D. Kay

ma vie est assez difficile depuis maintenant environs 6 mois. Ma vie avait complètement basculé vers un cauchemar sans nom depuis que ces hommes étaient venus m' annoncer le décès de mon époux. Il était l' homme de ma vie, le seul homme que j' ai connu et le seul que je ne connaîtrais jamais. Les enfants tentaient tant bien que mal de reprendre le cours de leur vie mais leur papa leur manquait cruellement. Régulièrement je devais consoler les plus jeunes le soir avant de dormir. J'en voulais au monde entier de m'avoir pris mon mari, il devait tout arrêter, nous rejoindre et vivre une vie de famille rêvée. Au lieu de ça, le ciel avait décidé de nous l arracher. J' avais repris mes études depuis quelques semaines pour m' aider à surmonter mon deuil et tenter d' offrir une vie à mes enfants. Je n'étais même plus capable d'être une mère et j' avais sincèrement honte de moi. Ce matin c'était difficile, je n' avais pas réussi a aller a l' école, mon plus jeune enfant avait pleuré pendant 1h30 en réclamant son papa et je n' avais pas été foutue de le consoler. Je me sentais nulle comme mère en plus de ne pas être capable de reprendre ma vie en main. Mes yeux étaient rougis de larmes, j' avais tenté de les couvrir au mieux sous une couche de fond de teint, je devais rester forte pour mes enfants. Du moins le temps de les emmener à l' école, une fois cela fait je m'allongeais dans mon canapé et regardais les vidéos de mon mariage en pleurant sûrement. Je ne m'attendais juste pas tout à fait à une telle tournure pour ma matinée. La porte venait de retentir alors je me levais pour aller l' ouvrir. Il me fallut un moment pour réellement comprendre ce qu'il se passait devant moi. Mon époux se tenait là debout, dans un état approximatif. Il ne ressemblait plus tant à ça à l'homme de ma vie d' ailleurs mais son odeur, son regard, je saurais la reconnaître les yeux fermés. Je le fixais, les larmes coulant comme face à un mirage. Rapidement ce mirage disparaît alors que je m'écroule à terre. Ce n'est que plusieurs minutes plus tard que j'ouvrai à nouveau les yeux, dans mon canapé, ce même homme au-dessus de moi. L' homme que je croyais mort depuis des mois. Je ne pouvais cesser de pleurer

- C est impossible tu ne peux pas être la, tu es encore un énième rêve juste fait pour me torturer

j'étais certaine de rêver, c'était impossible, il était mort, l'ont m'avait ramené sa plaque, tout ce qu'ils avaient trouvé, restant de lui… sa main étaient venus se poser à ma joue. Je me serrais contre lui, réalisant doucement qu'il était réellement la même si je ne comprenais pas encore comment. Je venais me relever, m' enrouler autour de lui et l' embrasser, je l embrassait si longuement que j'étais à deux doigts de nous en couper la respiration

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A deux doigts de la mort - feat Norah

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Je pense avoir vécu assez d’épreuves pour tout une vie. J’essaie toujours de rester positif, si on me fait passer toutes ces épreuves je suis certain que ce n’est pas pour rien. Je l’accepte, mais ne pas voir ma famille pendant six mois a été la véritable torture. Bien plus que tout ce que j’avais pu subir physiquement parlant. Les cicatrices sur mon corps sont bien minime par rapport à celle à l’intérieur. Même revenir chez moi a été très compliqué, j’en voulais à cette administration si lente, j’avais perdu deux mois supplémentaires à cause d’eux. Le plus important c’est que j’étais devant ma maison, celle que nous avions choisie avec Norah et celle où nous étions toujours était très heureux. J’avais vraiment hâte de la revoir. Vous ne pouvez pas comprendre ce qu’on ressent quand on a trouvé son âme sœur et qu’on vous en prive. Comme si vous veniez à manquer d’oxygène à chaque instant. Elle avait ouvert la porte et très rapidement avait perdu connaissance. “Norah !” Je l’avais rattrapé à temps avant que sa tête ne touche le sol. J’étais vraiment très inquiet.. Avec tout ce qu’elle avait déjà vécu j’avais peur que ce soit à nouveau un problème au cerveau. Elle avait eu de la chance de s’en sortir la première fois alors c’était hors de question que ça recommence. J'espérais que c’était le seul fait de ma présence qu’il l’avait simplement surprise. Je l’installais dans le canapé prenant place sur le bord de celui-ci, je caressais doucement ses yeux. “C’est impossible tu ne peux pas être là, tu es encore un énième rêve juste fait pour me torturer.” C’était tellement dur de l’entendre dire ça. Elle avait dû vivre un véritable enfer et je m’en voulais terriblement de lui avoir fait vivre ça. “Je te promets que je suis bel et bien là chérie.. Je vais tout t’expliquer, mais je veux être sûr que ça va d’abord.” Évidemment il y avait le choc je pouvais le comprendre. Je caressais doucement ses cheveux et appuyais amoureusement son baiser quand elle posa ses lèvres contre les miennes. Elle m’avait tellement manqué.. Je la serrais contre moi, je ne parvenais plus à quitter ses lèvres. Je manquais de souffle, mais je n’en avais rien à faire là tout de suite. J’étais bien trop heureux de la retrouver. Je fini par lui sourire doucement, la prenant dans mes bras je nichais ma tête dans son cou. “Tu m’as tellement manqué.. Je t’aime mon coeur.” Je déposais mes lèvres avec tendresse dans son cou. “Je dois sentir le fauve, je suis désolé.. J’ai pas pris de douche depuis au moins cinq jours et je ne sais plus de quand date mon dernier repas..” Je dois dire qu’une bonne douche bien chaude me tentait réellement, mais pour l’instant ce n’était pas le plus important. “Comment tu vas ?” Je n’imagine même pas ce qu’elle a dû traverser.. Ce que les enfants ont dû traverser. Je ne sais pas si c’est le fait d’être parvenu à rentrer, mais mes nerfs lâchent doucement comme si je pouvais enfin souffler, j’avais réussi à rentrer. Je me mordais la lèvre parce que je ne voulais pas m’ecrouler devant ma femme.

acidbrain

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A deux doigts de la mort ft @Deacon D. Kay

C’est déjà vraiment compliqué de perdre son compagnon mais perdre son âme soeur, celui qui partage notre vie depuis toujours c’est sincèrement invivable. Je me suis souvent dit que j'aimerais le rejoindre, de toute façon ma vie perd son sens sans lui mais j’ai réussi à lutter pour nos enfants, a me battre pour vivre, ils ont besoin de leur maman. Ce matin avait été difficile, je n’avais moi même pas pu me rendre en cours, devoir m’occuper de mon fils en larme parce qu’il voulait son papa, ca avait ete un peu trop pour moi dès le matin, je sais que c’est difficile pour eux et comme je le disais je me sens nulle de ne pas savoir le réconforter. Je ne saurais expliquer ce que j’ai ressenti au moment où j'ai ouvert la porte et que je me suis retrouvée face à mon mari, jusqu'alors a priori décédé. Je me suis écroulé dans ses bras, c'était trop d’un coup pour moi. A mon reveil il etait au dessus de moi a me certifier que c'était bien lui, perso j'étais juste certaine que c'était juste un de ces énièmes rêve horrible ou je le vois rentrer à la maison avant de me réveiller seule dans mon lit

- Ils m’ont ramené toute tes affaires, ils m’ont dit que tu étais mort comment tu veux que j’aille bien…. Ton fils te pleurerai encore ce matin parce que je suis trop nulle pour savoir le consoler.

J'étais venue me plonger dans ses bras avant de pleurer, je pleurais tant que je n’allais sans doute pas tarder à me noyer. Je l’embrassais, comme pour vérifier qu’il était en vie, que ce n'était pas une hallucination. Si je le lâchais, j'avais l’impression qu’on allait à nouveau me l’arracher. Sentir son souffle chaud dans ma nuque, sa peau, son odeur… il était bien là en face de moi, mais pourquoi, pourquoi ses collègues nous ont- ils imposé un deuil inutile et impossible a faire ?

- Je t’aime aussi, je ne suis pas capable de vivre sans toi, c'était si difficile, je n’ai même pas su être une bonne mère pour nos enfants, j’ai si souvent voulu te rejoindre…

J’avais honte et surtout peur qu’il me déteste de ne pas avoir su m’occuper de nos enfants en son absence, j’ai tellement mal vécu son départ que je n’ai pas su rebondir et reprendre ma vie en main. Je n'arrivais pas à le lâcher, j' avais besoin de ce contact avec lui, de sentir sa présence, je gardais encore cette peut qu'il ne soit qu'un rêve. J' eus un léger rire, son odeur corporelle semblait le préoccuper mais croyez moi qu'il pourrait sentir n' importe quoi a l' heure actuelle ca ne serais pas un problème

- Tu sens l' homme vivant et c' est sincèrement la seule chose qui m'intéresse pour le moment. Si tu veux vas te laver je vais te préparer a manger mon amour

mes mains tremblaient sous l' émotion, comme sûrement une grande partie de mon corps, j'étais encore complètement sous le choc. Je devais prendre soin de lui, c'était mon rôle et comme je ne comptais pas le laisser sortir de cette maison avant un long moment, autant qu'il y soit traité au mieux. Il me demandait comment ça allait, c'était difficile de lui répondre mais je suppose que maintenant ça allait pouvoir aller de nouveau. J' avais peur qu'il me déteste si je lui disais la vérité

- je suppose que maintenant ça va aller mais ça a été vraiment difficile. Ma mère vit avec moi pour le moment car je n' ai plus été capable de rien, je n' ai même pas su être une bonne mère pour nos enfants après ton départ. J ai été nulle Deacon, si tu savais comme je suis une mère horrible

je venais de me remettre à pleurer, mélange de culpabilité, de peur, de fatigue. Un surplus d' émotions à ce moment sans doute. Je venais me replonger à nouveau dans ses bras, je ne voulais plus en partir.

AVENGED CHAINS

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A deux doigts de la mort - feat Norah

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J’avais pensé à beaucoup de réaction de sa part et la perte de connaissance en faisait parti évidemment. J’ai eu le temps de la rattraper même si j’étais tout de même inquiet de son état. Elle avait besoin de repos, j’allais prendre soin d’elle à présent. Je ne comptais plus partir. J’attendis patiemment qu’elle revienne à mes côtés, elle avait du mal à croire que je sois bien là et je pouvais le comprendre. Moi aussi j’avais connu ça, des rêves plus vrai que nature qui vous donne de l’espoir, vous finissez par vous réveillez et comprendre que vous êtes toujours dans cet endroit maudit et seul.. Cette fois-ci je savais que ce n’était pas un rêve, je me battais depuis bien trop longtemps pour pouvoir vivre ce moment. “Ils m’ont ramené toute tes affaires, ils m’ont dit que tu étais mort comment tu veux que j’aille bien…. Ton fils te pleurerai encore ce matin parce que je suis trop nulle pour savoir le consoler.” J’avais vraiment mal au cœur de l’entendre dire ça. “Je ne veux jamais t’entendre dire que tu es nulle Norah. Je voulais surtout parler d’un point de vue santé là tout de suite.." Évidemment que je me doutais que l’annonce de ma mort ne lui avait pas fait plaisir. Elle pleurait à chaudes larmes dans mes larmes, je la serrais fort frottant son dos avec tendresse. Elle avait besoin de tout évacué, j’en avais besoin aussi, mais je suis quelqu’un de très fier et j’essaie de rester digne devant ma femme. Nous avons partagé un baiser incroyable. On avait l’habitude d’être séparer longtemps, mais on avait toujours des nouvelles entre temps, là ça avait été clairement différent. Je lui rappelais que je l’aimais et qu’elle m’avait manqué. “Je t’aime aussi, je ne suis pas capable de vivre sans toi, c'était si difficile, je n’ai même pas su être une bonne mère pour nos enfants, j’ai si souvent voulu te rejoindre…” Je fronçais les sourcils, elle n’avait pas besoin d’un sermon là tout de suite. “Mais tu ne l’as pas fait et ça montre que tu es une personne très courageuse et forte même si je le savais déjà. Je suis certain que tu as fait tout ce que tu as pu dans un contexte très difficile.” Elle ne devait pas se rabaisser, je ne la laisserai pas faire en tout cas. Elle avait un peu rit quand je lui parlais de mon odeur et vous n’imaginez pas à quel point ce son rempli mon cœur de joie. “Tu sens l' homme vivant et c' est sincèrement la seule chose qui m'intéresse pour le moment. Si tu veux vas te laver je vais te préparer à manger mon amour.” Je souris doucement revenant l’embrasser. “Je ne disais pas ça pour ça mon ange, pour l’instant je veux juste profiter de t’avoir auprès de moi, c’est le plus important.” Je n’allais quand même pas l’abandonner là sur le canapé après six mois d'absence, je pense plutôt adopter la technique du koala et m'accrocher à sa jambe pour les dix prochaines années au moins. Je lui demandais cette fois ci comment elle se sentait. “Je suppose que maintenant ça va aller mais ça a été vraiment difficile. Ma mère vit avec moi pour le moment car je n' ai plus été capable de rien, je n' ai même pas su être une bonne mère pour nos enfants après ton départ. J’ai été nulle Deacon, si tu savais comme je suis une mère horrible.” Je caressais doucement sa joue avant de planter mon regard dans le sien. “Tu es une maman merveilleuse. Tu l’as toujours été et je ne serais jamais devenu l’homme que je suis sans ton dévouement et ton amour vis à vis de notre famille. Si ça avait été l’inverse je me serais écroulé et je ne suis pas certain que je serais parvenu à continuer à vivre sans toi. Je ne veux plus jamais t’entendre remettre ton rôle de mère en question, d’accord ?” Je déposais un baiser sur sa tempe avant de la serrer dans mes bras. “Je suis content de savoir que ta mère est restée à tes côtés. Je me sens tellement coupable de ne pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin.. Je te demande pardon.” J’aurais dû me battre plus fort quand ils m’ont emmené ce jour-là, j’aurais dû m'évader plus vite. “Je te rassure, tu vas devoir me supporter encore très longtemps.” Je lui souris doucement, c’était bon de l’avoir à mes côtés.

acidbrain

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je sais qu'il est en face en moi mais ca fait six mois que l'on m' a annoncé son décès… et si il n'était qu'un fantôme ? Une hallucinations due à la fatigue, a force de pleurer seule dans mon lit conjugale au lieu de dormir ça ne m'étonnerai même pas. Il venait de revenir de je ne sais où et il s' inquiétait de ma santé, il ne changerait jamais. Actuellement c' est de lui qu'on allait s'occuper, il avait perdu du poids, on ne devait pas être loin de voir ses côtés, je vais prévoir des repas bien caloriques pour qu'il reprenne des forces. Il ne voulait pas que je me sente nulle, c'est adorable mais un peu difficile pour le moment. J' allais me concentrer sur lui, j' en avais besoin pour réaliser la situation

- Je vais bien, mais c' est de toi qu'on va devoir s'occuper. Tu as vu dans quel état tu es, qu'est ce qui a bien pu t'arriver mon amour

je venais poser ma main sur sa joue inquiète. Je le connais, il fonctionne à l' adrénaline pour le moment mais j' ai peur du moment où tout ça va retomber. Pour ma part je n' arrivais pas à stopper les coulées de larmes, j'étais honnête j' ai plusieurs fois voulu le rejoindre, c' est grâce à mes enfants que j' ai réussi a tenir jusque là. J'étais roulée en boule contre lui à tenter de sécher mes larmes, après tout ce qu'il a vécu c'est lui qui a besoin de moi. Je venais poser mes lèvres à nouveau contre les siennes, je n'avais pas envie de le lâcher. Je lui proposais malgré tout de lui faire a manger pendant qu'il prenait une douche

- alors laisse moi te faire a manger au moins tu dois être affamé et je nous ferais couler un bain après. Tu as besoin de te reposer, je resterai avec toi tout du long, je ne veux pas te lâcher, j' aurai trop peur de te voir disparaître à nouveau.

de toute façon je ne suis pas sûre de pouvoir le laisser aller seul quelque part avant un bon moment. Il me demandait comment je me sentais, disons que je ne savais même pas quoi répondre. Ces derniers mois ont été difficiles mais maintenant il était là donc je suppose que ça allait. Je me sens juste honteuse d' avoir été une si mauvaise mère pour mes enfants ces derniers mois.

- une maman merveilleuse aurait mis sa souffrance de côté pour s'occuper au mieux de ses enfants. Ce que je n'ai pas su faire, c' est ma mère qui a dû beaucoup s' occuper d'eux. Ne te sens pas coupable, tu as toujours fait au mieux pour nous je sais que ce n'était pas ta faute mon amour

j' étais venu me caler contre lui, le serrant dans mes bras, ma tête dans son cou. Je commençais seulement à réaliser que j' avais retrouver mon mari, qu'il était bien vivant

- raconte moi ce qu'il t'es arrivé, tu es a la maison c'est fini. Maintenant je peux prendre soin de toi, tu ne crains plus rien. Les enfants rentrent ce soir, ils seront heureux de te voir, ça va leur faire du bien. T'imagine même pas comme tu leur a manqué, je sais pas encore comment je vais leur expliquer. J' irais leur parler avant que tu ailles les voir si tu acceptes.

je venais l' embrasser, caressant tendrement sa joue. Je préférais en discuter avec les enfants plutôt que de risquer de les traumatiser en faisant débarquer leur père supposé mort sans explication préalable. J'étais si heureuse de le retrouver mais j'étais inquiète pour lui, il était si concentré à savoir comment j'allais qu'il ne semblait pas se préoccuper de lui. J'étais inquiète de son état, je voulais juste prendre soin de mon époux.

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A deux doigts de la mort - feat Norah

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Vous n’imaginez pas le soulagement que c’était d’être assis dans ce canapé à côté de ma femme. J’étais enfin rentré chez moi et j’allais pouvoir en profiter un maximum. Pour l’instant on s’inquiétait juste l’un pour l’autre. Je craignais pour sa santé personnellement, avec tout ce qu’elle avait vécu j’avais peur que cela se reproduise un peu. “Je vais bien, mais c' est de toi qu'on va devoir s'occuper. Tu as vu dans quel état tu es, qu'est ce qui a bien pu t'arriver mon amour.” je préférais ne pas y penser.. J’étais dans un état effroyable oui, mais je m’en sortais encore bien. J’avais maigri et j’avais surtout besoin d’une douche et d’un bon rasage. Elle n’avait pas encore vu les cicatrices sur mon corps et je pense que je vais essayer de les garder pour moi aussi longtemps que possible. Je n’ai pas envie qu’elle s’imagine ce qu’ils avaient pu me faire pendant ma détention. J’eus un très léger sourire histoire de la rassurer un peu. "Ça va.. Je suis entier et je suis rentré alors c’est le principal. Je vais cependant avoir besoin de tes bons petits plats dans les jours qui viennent si je veux retrouver ma silhouette parfaite.” Je souris doucement, j’avais besoin de reprendre quelques kilos en effet. Je ne me suis pas encore détaillée devant un miroir, j’ai toujours repoussé cet instant restant dans le déni. “Alors laisse moi te faire a manger au moins tu dois être affamé et je nous ferais couler un bain après. Tu as besoin de te reposer, je resterai avec toi tout du long, je ne veux pas te lâcher, j' aurai trop peur de te voir disparaître à nouveau.” Elle était adorable, je n’aurais pas pu trouver mieux comme femme, elle est absolument parfaite même si elle me maintient le contraire. “Je ne compte plus aller nulle part ne t'inquiètes pas, j’ai eu ma dose de voyages et j’ai juste envie de profiter de ma famille. Je veux bien pour le repas, mais seulement si je te donne un coup de main.” J’allais essayer d’esquiver le bain cela dit, je veux cacher ce corps pour le moment. Norah avait honte de comment elle avait vécu mon départ, elle avait eu du mal avec les enfants et sa mère avait du lui prêter main forte. Qui n’aurait pas réagi comme cela ? Elle n’avait pas à avoir honte. “Une maman merveilleuse aurait mis sa souffrance de côté pour s'occuper au mieux de ses enfants. Ce que je n'ai pas su faire, c' est ma mère qui a dû beaucoup s' occuper d'eux. Ne te sens pas coupable, tu as toujours fait au mieux pour nous je sais que ce n'était pas ta faute mon amour.” Je n’aime pas du tout l’entendre parler de cette manière. C’est une mère exceptionnelle. “Mon amour, personne ne t’as demandé ça, tu n’avais pas à mettre ta souffrance de côté, tu as tout à fait le droit de réagir de cette manière. Tu es resté auprès d’eux même si c’était difficile, certes tu as eu besoin d’un coup de main, mais qui n’en aurait pas eu besoin dans un moment pareil ? T’es une super maman, la meilleure.” Je déposais mes lèvres contre son front avant de la serrer un peu plus fort dans mes bras. On reste quelques instants dans cette position en silence. J’avais fermé les yeux et je profitais simplement de sa présence, de son odeur. Elle m’apaisait complètement. "Raconte-moi ce qu'il t'es arrivé, tu es à la maison c'est fini. Maintenant je peux prendre soin de toi, tu ne crains plus rien. Les enfants rentrent ce soir, ils seront heureux de te voir, ça va leur faire du bien. T'imagine même pas comme tu leur a manqué, je sais pas encore comment je vais leur expliquer. J' irais leur parler avant que tu ailles les voir si tu acceptes.” Évidemment que j’étais d’accord avec ça, je ne voulais pas les traumatiser non plus. “Oui c’est une bonne idée de leur parler avant. Je pense que dire qu’ils se sont trompés à l’armée sera suffisant, on a pas besoin d’entrer dans les détails.” Je n’avais pas vraiment envie de parler de ce qui c’était passé. Je sais que j’en avais besoin, mais revivre ça encore une fois.. C’était très difficile. “On a été pris en embuscade mon équipe et moi. Ils étaient très nombreux et bien entraînés. Ils sont tous tombés.. Un par un. Je les ai tous vu mourir. J’étais le dernier debout, j’ai reçu plusieurs balles avant de m'écrouler. Je croyais vraiment que c’était là fin.. Toutes mes pensées allaient vers vous quand j’ai perdu connaissance. Je ne pensais pas me réveiller, mais ils m’ont capturé et m’ont gardé captif, ils cherchaient des informations. Un jour j’ai repéré un petit nouveau, il n'avait pas l’air très sûr de lui alors j’ai réussi à m’échapper. Tu n’as pas besoin d’en savoir plus..” Oui on allait passer les semaines de tortures diverses, je préférais. Reparler de tout ça me noue l’estomac. J’ai vraiment cru que j’allais mourir dans cette cellule. Un gargouillement venant de mon estomac me dit sourire. “Je pense qu’on devrait passer en cuisine avant que je ne meurs de faim.” Bon timing en plus, je voulais esquivé cette conversation de toute manière. Je l’embrassais avant de me lever et la suivit à la cuisine. Me plaçant derrière elle quelques secondes je l'enlace passant mes bras autour de sa taille. Je déposais un baiser dans son cou.

acidbrain

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A deux doigts de la mort ft @Deacon D. Kay

je voulais savoir comment il allait réellement, pas ce qu'il choisissais de me montrer pour me rassurer. Je voyais qu'il avait perdu du poids, ça avait dû être si difficile pour lui de survivre et je voulais l'aider. C'était fini il était chez lui avec moi il ne craignait plus rien. J' en voulais à l' armée, elle l'avait déclaré mort sans même essayer de le chercher, ne comptait-il pas plus dans leur rang ?

- Ta silhouette est parfaite quoi qu'il arrive mais rassure toi je vais prendre soin de toi. Il faut juste que je me renseigne avec l'université pour suspendre mon semestre

oui je comptais tout arrêter pour ma famille une fois de plus, du moins le temps que mon mari soit remis sur pied. Il n'y a rien de plus important qu'eux alors je me fiche de mon avenir professionnel pour le moment. Deacon a besoin de moi et il est hors de question que je le laisse seul ici. Je voulais lui faire a manger et couler un bain, il ne semblait pas attirer par le second et voulais m' aider à cuisiner

- Il en est hors de question, tu dois te reposer. Tu as le droit de venir avec moi mais tu t'assois et te repose.

je gardais mes bras autour de son cou, je lui expliquais comme je me sentais nulle de ne pas avoir su m'occuper de nos enfants pendant son absence. J'aurais du savoir me mettre de côté pour eux, ils n' avaient pas à subir l' absence d'une mère en plus du décès d' un père…

- peut-être.. pour le coup de main je peux l' entendre mais elle a dû tout faire a ma place pendant plus de quatre mois.. je n' arrivais pas à quitter notre lit de perdre de perdre son odeur, ta présence… je suis tellement soulagée de te voir ici avec nous

je restais dans ses bras, respirant à peine comme pour ralentir le temps et profiter de son contact. Je voulais savoir ce qu'il lui était arrivé, j' avais besoin de savoir même si je ne saurais expliquer pourquoi. J' acquiesce et lui souris quand il accepte que je parle aux enfants d' abord. Ca me semble plus judicieux de leur en parler. J écoutais son récit, versant quelques larmes au passage

- oui , je ne veux pas rentrer dans les détails ils n'en ont pas besoin. Par contre moi j'en ai besoin, le retour va être difficile pour toi et je veux t' aider au mieux mais pour ca tu devra me parler. Pas forcément aujourd'hui mais quand tu en auras besoin mon amour. Le plus important c'est que tu sois en vie de toute manière. Allons cuisiner alors. Que veux-tu manger ? Je peux te faire n'importe quoi

Une fois en cuisine je sortais le nécessaire, me stoppant et m' enroulant dans ses bras. Son baiser provoquant un léger frisson dans mon cou, comme si des souvenirs venaient se reviver. C'était incroyable comme sensation, comme le début d'une relation, la rencontre de son 1er amour et les frissons au creux du ventre. C'est ce que je ressentais avec son retour, je vivais notre rencontre d'une certaine manière. Je lui murmurait simplement à quel point je l'aimais à l'oreille avant de reprendre la cuisine, souriant sincèrement pour la première fois depuis ces six derniers mois.

AVENGED CHAINS

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A deux doigts de la mort - feat Norah

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La faim a été une des choses les plus difficile à gerer. En tant que soldat ont reste parfois des jours sans manger, mais quand ça passe à des semaines c’est autre chose. Nourrit avec le strict minimum pour vous garder en vie sans pour autant vous donnez assez d'énergie pour vous enfuir. Si j’avais dû me battre pour m'échapper je n’aurais jamais réussi. Heureusement j’avais fait ça en toute discrétion, cela dit réussir à me nourrir après ça n’a pas été simple non plus, j’avais dû voler la plupart du temps n’ayant pas d’argent. J’étais convaincu de reprendre rapidement mon poids de forme ici, je pouvais compter sur Norah pour ça. “Ta silhouette est parfaite quoi qu'il arrive mais rassure toi je vais prendre soin de toi. Il faut juste que je me renseigne avec l'université pour suspendre mon semestre.” Je la regardais un peu surpris. “Ton semestre ? Tu as repris tes études ? C’est super ! Il est hors de question que tu mettes ça en suspens Norah..” Je n’allais pas la laisser faire croyez moi. C’était une bonne chose qu’elle reprenne ses cours de droits, je m’en suis toujours voulu du fait qu’elle ait choisi d’arrêter pour élever nos enfants. Elle a choisi le plus beau métier du monde, mais en même temps c’est loin d’être le plus simple surtout avec trois enfants comme les nôtres. Je voulais l’aider à cuisiner, elle aussi elle avait besoin de repos. “Il en est hors de question, tu dois te reposer. Tu as le droit de venir avec moi mais tu t'assois et te repose.” Je souris doucement. “Je peux être assis et couper les légumes, je devrais survivre à un effort pareil.” Qui aura le dernier mot, c’est une bonne question, disons qu’on a tous les deux un certain entêtement quand il s’agit du bien être de l’autre. Je la gardais dans mes bras, je n’appréciais pas qu’elle se rabaisse autant, pas après ce qu’elle avait vécu. Personne n’aurait fait mieux qu’elle. “Peut-être.. pour le coup de main je peux l' entendre mais elle a dû tout faire a ma place pendant plus de quatre mois.. je n' arrivais pas à quitter notre lit de peur de perdre ton odeur, ta présence… je suis tellement soulagée de te voir ici avec nous.” Je déposais mes lèvres contre sa tempe avec tendresse. “Norah.. T’as repris les études pour subvenir aux besoins de notre famille parce que j’étais plus là pour le faire. Si ça, ça ne fait pas de toi une maman courage et émérite je ne sais pas ce qu’il te faut.” Pour moi il n’y avait pas besoin d’une autre preuve. J’ai une femme exeptionnelle et jamais je ne la verrais autrement. J’avais hâte de voir les enfants, ils m’avaient tant manqué, cela dit je comprenais qu’elle veuille leur parler avant, j’aurais fait la même chose de toute façon. Ca promettait de longues séances de larmes tout ça. Les miennes surtout. Norah voulait que je lui parle de ce qu’il s’était passé. Je l’ai toujours fait, quand je vivais quelque chose de particulièrement difficile je lui raconter, sans rentrer dans les détails évidemment, mais c’était ma façon à moi d'extérioriser. Cette fois-ci ce fut plus difficile à laisser sortir. Entre la culpabilité d’avoir perdu mon unité, la honte de m’être laissé capturer, la souffrance qui me revenait en tête. “Oui , je ne veux pas rentrer dans les détails, ils n'en ont pas besoin. Par contre moi j'en ai besoin, le retour va être difficile pour toi et je veux t' aider au mieux mais pour ca tu devra me parler. Pas forcément aujourd'hui mais quand tu en auras besoin mon amour. Le plus important c'est que tu sois en vie de toute manière. Allons cuisiner alors. Que veux-tu manger ? Je peux te faire n'importe quoi.” Je lui souris doucement, je sais qu’elle s’inquiète pour moi, elle a raison dans un sens, mais je vais surtout avoir besoin de temps, de retrouver ma famille et ça ira mieux ensuite j’en suis convaincu. “Je t’en parlerai.. Toi aussi tu as vécu quelque chose de très difficile et je ne veux pas te rajouter ça pour l’instant. On va laisser faire le temps et je suis sûr que passer des moments en famille sera le meilleur remède pour nous deux.” Je déposais mes lèvres contre les siennes. “Je t’avoue que je tuerai pour un de tes burgers maison la tout de suite.” Je souris avant de me relever. Mon corps était lourd et douloureux comme ci il avait compris qu’il pouvait lâcher. Me traîner à la cuisine n'était pas évident en réalité. Je pris place sur un des tabourets de la cuisine ne voulant pas me faire disputer par la maîtresse de maison. J’étais extrêmement fatigué tout à coup, j’allais me poser sur l’îlot central quand je la vis revenir vers moi. Je la serrais dans mes bras en souriant, je pense qu’on allait souvent être collés l’un à l’autre dans les prochains jours. On ne s’était pas vu pendant la moitié d’une année et pourtant absolument rien n’avait changé, je l'aime toujours autant. Je fermais les yeux à son je t’aime, l’entendre me fait du bien. “Je t’aime aussi.” Je souris et la laisse retourner aux fourneaux. Je posais mes bras sur le comptoir et ma tête suivait rapidement. Je l’ai simplement regardé pendant quelques minutes alors de m’endormir comme une masse.

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A deux doigts de la mort ft @Deacon D. Kay

Je savais déjà que les prochains jours allaient être difficile, ce soir quand les enfants rentrerait il faudrait que je leur explique qu’il y a eu une erreur, que leur papa n’est pas mort mais que pendant les six derniers mois il a été obligé d'être absent. Je sais aussi que quand ils me poseront des questions je ne saurais pas quoi répondre. Je comptais en tout cas prendre soin de mon époux et profiter de lui chaque instant. Je voulais suspendre mes études à nouveau, ma famille avait besoin de moi et je refusais de laisser mon mari seul ici

- Deacon il faudra quelqu'un pour prendre soin de toi et des enfants, ce n'est pas important mes études, ce n'est rien face a ma famille. Je ne compte pas aller étudier pendant que tu sera seul ici

je savais qu'il ne me laisserais pas faire donc j'allais devoir être convaincante. Pour le moment il fallait que je lui fasse à manger, il devait mourir de faim et avait visiblement quelques kilos à reprendre. Évidemment il voulait m'aider mais non, il devait se reposer. Je levais les yeux au ciel, il etait sacrément têtu quand même

- Tu as besoin de te reposer et de décompresser, tu viens à peine de rentrer. Je te promet que tu aura tout le temps de m'aider quand je t'aurais remis sur pied d'accord ?

je déposais mes lèvres à son front de manière très maternelle et Protectrice. Je restais dans ses bras un moment, l'entendre me déculpabiliser me faisais du bien car je me sentais sincèrement mal de tout ce qu'il c'était passer récemment

- C'était un peu pour moi aussi, j' avais besoin de penser a autre chose pour avancer et prendre soin de ma famille.. ca a sincèrement été difficile, une partie de moi est morte le jour on est venue m' annoncer ta disparition…

quelques larmes avaient recommencé à couler, imaginer sa vie sans sa moitié, personne ne devrait avoir à le faire, je veux que l'on meurt ensemble, main dans la main pour qu'aucun n'ait à souffrir de l'absence de l'autre. Je voulais essayer de savoir ce qu'il avait vécu, j' en avais besoin pour pouvoir l'aider car je me doutais que son retour allait être difficile. Il ne voulais pas en dire grand chose et je le comprenais , je voulais juste qu'il sache que j'étais ma pour lui à chaque instant

- Tu ne me rajoute rien mon amour, tu es de retour et je n' irai bien qu'en te sachant heureux et paisible. Nos enfants sauront te remettre d' aplomb , j' en suis certaine. Pour les burger je te fais ça alors, laisse moi juste un peu de temps

je m'étais mis au fourneau, préparant assez rapidement un burger, j' avais mis de larges quantités pour être sûre qu'il reprenne des forces. J' avais surtout remarqué qu'il s'était endormi sur le comptoir, et dire qu'il voulait m' aider, j' avais bien fait de refuser. Une fois le repas prêt, je le mettais dans le four pour qu'il reste chaud. Je décidais de réveiller Deacon, passant une main douce à sa joue

- Réveil toi mon amour, je vais t' emmener au lit, tu vas te reposer et on mangera à ton réveil d' accord

Je déposais des baisers sur le coin de ses lèvres, passant son bras autour de mon épaule pour l'aider à marcher jusqu'à notre lit. Je l'ai aidée en le déshabillant avant de le laisser glisser sur le lit. Je posais les oreillers et la couverture pour l'installer. Il avait besoin de repos et j' allais veiller sur lui, venant m' allonger à ses côtés et caressant sa chevelure. Je ne voulais pas le lâcher. J'avais encore trop peur qu'il disparaisse à nouveau. Il s'était rendormie quasi instantanément alors je restais là à le regarder dormir, il avait l'air si paisible

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A deux doigts de la mort - feat Norah

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Il s’en passe des choses en six mois vous n’imaginez même pas.. J’étais réellement content d’apprendre qu’elle avait repris ses études. Quand on s’est rencontré elle était tellement heureuse de faire du droit, mais elle est rapidement tombée enceinte, elle a donc tout laissé tomber. Ca paraissait logique à cette époque là, mais j’ai pu accomplir mon rêve alors qu’elle abandonne le sien. Alors savoir qu’elle a repris et qu’elle pense une nouvelle fois laisser tomber à cause de moi je le vis assez mal. “Deacon il faudra quelqu'un pour prendre soin de toi et des enfants, ce n'est pas important mes études, ce n'est rien face a ma famille. Je ne compte pas aller étudier pendant que tu seras seul ici.” Je gardai ma main dans la sienne. “Chérie je m’en sortirai tout seul et je m’occuperai des enfants, je te le promet. Je ne pourrais pas retravailler tout de suite, du moins pas tant que mon certificat de décès sera pas annulé alors profite en justement. Je vais être à la maison plusieurs semaines alors fini ton semestre tranquillement.” Sur ce point je ne la laisserai pas gagner, c’était trop important pour elle. Et puis en toute franchise je vais aussi avoir besoin de moment seul pendant ma guérison. C’est aussi important pour moi. Elle refusait catégoriquement que je l’aide en cuisine, j’essayais de négocier, mais elle est meilleure que moi pour ça. “Tu as besoin de te reposer et de décompresser, tu viens à peine de rentrer. Je te promets que tu auras tout le temps de m'aider quand je t'aurais remis sur pied d'accord ?.” Je lui avais simplement sourit en répondant. “Oui madame.” Compliqué de tenir tête à une femme de soldat, croyez moi. Norah m'avoue qu’elle se sentait mal vis à vis de comment elle avait géré la situation, je la trouve très courageuse personnellement. J’essayais de la rassurer comme je le pouvais. “C'était un peu pour moi aussi, j' avais besoin de penser a autre chose pour avancer et prendre soin de ma famille.. ca a sincèrement été difficile, une partie de moi est morte le jour on est venue m' annoncer ta disparition…” Je caressais ses cheveux avec tendresse en la gardant contre moi. Je n’imagine même pas ce que ça me ferait à moi. “J’aurais préféré que tu n’aies jamais à vivre ça.. Je ne sais pas ce que je ferais si tu venais à disparaître.." On pense souvent à ma disparition à cause de mon travail, mais j’ai aussi failli la perdre quand elle a eu ses problèmes de santé. J’étais désemparé à l’époque et j’ai vraiment eu peur de la perdre. Puis vint un moment très difficile. Norah voulait savoir ce qui m’était arrivé. Je lui raconte souvent les choses difficiles par lesquelles je passe, ça m’aide à avancer, mais pour l’instant je n’arrivais pas à lui dire grand chose, je lui donnais les grandes lignes. “Tu ne me rajoute rien mon amour, tu es de retour et je n' irai bien qu'en te sachant heureux et paisible. Nos enfants sauront te remettre d' aplomb , j' en suis certaine. Pour les burger je te fais ça alors, laisse moi juste un peu de temps.” Je souris doucement. “Oui tout ce dont j’ai besoin pour l’instant c’est de ma famille.” Je l’avais suivi à la cuisine me posant au comptoir puisque je n’avais pas le droit de l’aider. Je me suis très rapidement endormi au comptoir. Un sommeil paisible que je n’ai pas connu depuis des mois. Je m'éveillais un peu quand Norah me réveilla. “Réveil toi mon amour, je vais t' emmener au lit, tu vas te reposer et on mangera à ton réveil d' accord.” Je passais ma main sur mon visage. “Ca va je suis pas fatigué.” Oui bien sûr, je referme les yeux et je repars, mais je ne suis pas fatigué. Je me levais donc avec son aide pour me rendre jusqu’à notre chambre. Je l’aidais comme je pus à retirer mes vêtements, insistant cependant pour garder mon t-shirt. Je ne voulais pas qu’elle voit ça, pas pour l’instant en tout cas. Je me suis glissé dans le lit et je pense qu’en trente secondes je me suis à nouveau assoupi. Mon sommeil a été plutôt calme pendant une demi-heure je pense avant que le cauchemar ne commence. C’est un bruit de tintement de chaîne qui me réveilla. J’étais de retour dans cette maudite cellule froide, humide et sentant l’odeur de cadavres. J’étais toujours attaché par les poignets. J’avais eu du mal à me réveiller comme après un très long sommeil. Un de mes agresseurs était en face de moi, il se réjouissait à l’idée de mon retour. “Bien dormi ? Tu as fait de beaux rêves ? Bon retour à la réalité sergent.” Mon cerveau fut réellement perturbé par cette information. Mes retrouvailles avec Norah n’était qu’un rêve ? Non.. Je suis sûr que c’était la réalité. Ca ne pouvait pas être un rêve.. Je commençais à remuer un peu dans mon lit secouer par des frissons désagréables. J’avais les poignets endoloris, j’avais froid et surtout je n’avais aucune envie d’être ici. “On a eu du mal à l’attraper, mais on a finalement réussi à l’avoir, elle est coriace. Regarde qui est venu te rendre visite.” Je n’avais même pas remarqué que quelqu’un d’autre était attaché non loin de moi. Quand il utilisa le pronom elle, mon coeur s'accélère un peu et quand mon regard se posa sur son cadavre il se mit carrément à tambouriner dans ma poitrine. Alors que je hurlais dans cette cellule, c’est dans un sursaut que je me réveillais finalement dans mon lit. J’avais appris à moins extérioriser mes cauchemars au fil des années, mais mon état de sueur et mon cœur battant étaient visibles. Repérant rapidement la présence de Norah, je me calais dans ses bras le temps de me calmer.

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Mes études me semblait etre un probleme si lointain pour le moment, comment pourrais avoir envie de les continuer alors que mon mari a besoin de moi chez nous ? Ce n'était pas de le laisser seul avec les enfants le problème, c’est un père formidable je ne m'inquiète pas pour ça mais le laisser seul avec lui même me fait un peu plus peur, surtout après une épreuve comme celle qu’il a vécue..

- De toute façon je ne compte pas te laisser travailler pour le moment, je ne veux pas que tu t'éloigne de moi. Je continue mais au moindre problème tu m’appelle et je reviens, mes études sont secondaires à ma vie de famille et ca le sera toujours Deacon

Et il savait parfaitement à quel point je lui en voudrais s' il ne me préviens pas juste sous prétexte de mes cours. Concernant la cuisine je n’allais cependant pas le laisser gagner, il avait besoin de repos, l'adrénaline allait finir par retomber, le stress aussi et je ne voulais pas qu’il risque de se blesser. J’avais besoin d'être honnête, de lui dire à quel point j’avais été mauvaise en son absence, parfois j'espère juste que mes enfants ne m’en voudront pas trop.

- Rassure toi, aucun de nous ne va disparaître et on vivra très longtemps, on aura des petits enfants qu’on pourra gâter et on vivra heureux ensemble, j’en suis certaine. c’est fini alors n’y pensons plus, tu es la devant moi et c’est tout ce que je veux

En même temps j’avoue que j’avais tout de même besoin de savoir ce qui lui était arrivé, je voulais juste être là pour lui et l’aider à revenir dans le monde des vivants de la manière la plus douce possible. je déposais un baiser à ses lèvres avant de me mettre à la cuisine, il s'était rapidement endormi sur le plan de travail alors j’avais dû le réveiller pour le conduire à notre lit. J’avoue avoir beaucoup ri quand il m'annonça ne pas être fatigué, j’avais l’impression de voir notre fils de 4 ans, endormi dans mes bras à me soutenir qu’il pouvait rester ici, qu’il n'était pas fatigué. Je le posais à notre lit, essayant de l’aider à se déshabiller. Il m'empêche de retirer son tee shirt, j’avais peur de voir ce qu’il y avait en dessous, je le connais depuis suffisamment d’années pour savoir qu’il me cache quelque chose. J’allais lui laisser le temps nécessaire à sa guérison, n'insistons donc pas pour le tee-shirt et l’allongeant dans notre lit

- Repose toi bien mon amour, je t’aime

Je ne suis même pas sûre qu’il ait eu le temps de sentir mes lèvres à son front, je restais à ses côtés, veillant sur son sommeil. Son sommeil commença à s’agiter au bout d’un moment, je ne voulais pas le réveiller pour le moment alors je venais juste le prendre dans mes bras et lui caresser tendrement les cheveux

- Tout vas bien mon amour, tu es dans notre lit a la maison, je veille sur toi, tu ne risque rien

Je vis avec un soldat depuis des années, je suis habituée aux cauchemars, généralement je me réveille facilement, comme pour nos enfants et je le rassure jusqu'à ce que son sommeil redevienne paisible. Son sommeil semble s'être apaisé quelques secondes alors je m'éloigne pour ne pas le réveiller. Il était habitué aux cauchemars et ne se réveille plus dans un cris mais j’y étais habituée aussi et je savais les reconnaître. il vins se réveiller en sursaut, me cherchant du regard

- Je suis la, a coté de toi, je ne t’ai pas lâcher, calme toi c'était juste un cauchemard

Je venais le serrer dans mes bras, posant mes lèvres contre sa tempe et caressant tendrement ses cheveux. Je le berçais légèrement, un peu comme un enfant d’ailleurs mais c'était instinctif. Il savait que s' il avait besoin de me parler de ses cauchemars il pouvait le faire, je n’avais, je pense, plus besoin de le lui dire, restant simplement à caresser ses cheveux pour marquer ma présence.

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J’étais fier de savoir qu’elle avait repris ses études. Je sais que ça lui tenait à cœur même si je sais aussi que notre famille est notre priorité. Je l’ai toujours beaucoup respecté pour ça et je veille à être présent dès que je suis à la maison. Hors de question d'attendre dans le canapé que la bière me soit amené, je prépare des repas, je m’occupe des enfants, de leurs devoirs et je ne râle même pas devant quelques tâches ménagères. Je trouve ça tout simplement normal. Je ne suis pas là la moitié de l’année alors je dois assurer quand je suis dans les parages. Elle voulait abandonner son semestre pour s’occuper de moi et je n’étais pas de cet avis personnellement. Elle était proche de terminer son semestre et ce serait vraiment dommage d’abandonner maintenant. “De toute façon je ne compte pas te laisser travailler pour le moment, je ne veux pas que tu t'éloigne de moi. Je continue mais au moindre problème tu m’appelle et je reviens, mes études sont secondaires à ma vie de famille et ca le sera toujours Deacon.” Je lui souris déposant un tendre baiser à ses lèvres. “Je le sais et je te promets que si ça ne va pas je t’appelle dans la seconde chérie.” Je ne suis pas de ces soldats qui restent dans le déni. Ma femme a toujours été ma meilleure thérapie. Elle m’a déjà retrouvé dans des états alarmants, mais elle a toujours été là pour me soutenir et m’aider à affronter mes démons. Discuter avec elle de tout et de rien me faisait un bien fou, c’est exactement de ça que j’avais besoin. “Rassure toi, aucun de nous ne va disparaître et on vivra très longtemps, on aura des petits enfants qu’on pourra gâter et on vivra heureux ensemble, j’en suis certaine. c’est fini alors n’y pensons plus, tu es là devant moi et c’est tout ce que je veux.” Je ris doucement. “Pas trop vite pour les petits enfants, ma fille est bien trop jeune et c’est pas demain la veille qu’un garçon l’approchera.” Je comptais bien jouer de mon rôle de sergent pour effrayer chaque garçon qui s’en approcherait. J’aurais voulu l’aider à la cuisine, mais elle m’avait mit sur la touche, au final elle avait bien fait puisque je m’étais rapidement endormi sur le comptoir. Avec son aide j’avais rejoins notre lit et très rapidement j’avais sombré dans un sommeil. D’abord calme puis chamboulé par un cauchemar très réaliste qui me met dans un état de stress important. Il faut dire que quand ça touche Norah ou les enfants je suis rapidement plus affecté. Je m’étais réveillé en sueur me callant dans les bras de ma femme. “Tout vas bien mon amour, tu es dans notre lit a la maison, je veille sur toi, tu ne risques rien.” A la sortie d’un cauchemar c’est toujours très difficile, ma respiration est difficile à contrôler et j’ai plus tendance à arrêter de respirer sur un laps de temps plutôt long. Mon cerveau doit redescendre et se dire que c’est bien ici la réalité. Il n’y a que Norah qui arrive à me calmer. Mon front contre son épaule je restais ainsi plusieurs minutes essayant de faire le point. “Je suis là, à côté de toi, je ne t’ai pas lâché, calme toi c'était juste un cauchemar." Je déteste perdre le contrôle de cette façon.. Ma main serrait sur son avant bras se relâchant doucement, signe que je me calme et que la pression redescend. Quand ça va un peu mieux, je relève la tête et l’embrasse amoureusement. “Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.” Le problème de ce genre de sommeil c’est que c’est plus fatiguant qu’autre chose. Quand je suis ici on met toujours des petites choses en place avant d’aller se coucher, un peu de méditation, les massages fonctionnent assez aussi, si je me couche tendu je suis quasiment sur de finir sur un cauchemar. “Merci de veiller sur moi. Je vais allé prendre une douchen ça va me détendre.” Je déposais un autre baiser avant de rejoindre la salle de bain collé à la chambre. Evidemment les images étaient toujours présentent dans ma tête, mais moins grâce à Norah. Je commençais à relebver mon t-shirt quand elle est entré dans la pièce de ce fait je remis mon t-shirt à sa place me tournant vers elle gênait. On a jamais eu de problème avec nos corps, mais au vue des degats sur le mien j’avais peur qu’elle s’inquiète réellement pour moi. “Norah..” Je ne voulais pas la brusqué non plus alors qu’elle ne cherchait qu’à m’aider. “Tu n’es pas prête à voir ça crois moi..” Je baissais la tête doucement. Me regarder dans une glace était difficile, à chaque fois que mes yeux se posent sur une cicatrice, je ressens à nouveau la douleur lié à celle-ci. Norah se montra très rassurante et douce comme toujours. Elle me laissait le choix. J’hésitais quelques instants, elle finirait bien par les voir de toute manière.. Me tournant dos à elle je le retirais doucement. De dos on pouvait déjà voir deux des trois impacts de balle que j’avais prises lors de l’embuscade. Une dans l’épaule et une sur le flanc gauche. Ces deux balles étaient ressorties. Je restais dos à elle pour l’instant. Devant c’était encore moins joli à voir, vous pouvez rajouter un impact de balle au niveau de mes côtes à gauche et une cicatrice due à une lame sur mon flanc. Les cicatrices n’étaient pas très belles forcément puisque je n’avais reçu que des soins pour me garder en vie. Je frissonnait de tout mon être en sentant sa main dans mon dos.

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Je n'ai jamais eu à me plaindre de mon époux, il est un père et un mari parfait et notre couplé a toujours été fusionnel alors je vous laisse imaginer la douleur que ce peut être de perdre sa moitié. C'est une part de nous qui part en même temps que l'être aimé. Alors forcément mon semestre ne me semblait plus si important maintenant que je savais qu'il était en vie. Malgré tout j'accepte de continuer pour lui faire plaisir, il avait besoin d'être un peu seul mais j'avais besoin de savoir qu'il allait bien. Je pense que j'aurai donc besoin de recevoir souvent des messages je l'avoue… il me promettait de m'appeler si il avait un problème, ça me rassurait grandement . Je répondais à son baiser , le serrant contre moi. Je plaisantais sur notre longue vie, nos petits enfants, connaissant parfaitement sa réaction à ça

- Je pense que le jour ou elle nous ramènera son premier copain je t' attache a notre lit mon amour. Mais oui ils sont bien trop jeune on a le temps

bon je me moque mais je suis du genre mère poule aussi donc je ne garantis pas faire mieux avec son premier petit ami, pire encore si il tente de lui briser le cœur. J'avais cuisiné un repas chez mon époux avant de le mettre au lit. Il était épuisé, la pression devait retomber alors il était temps pour lui de fermer les yeux. Comme je m'y étais attendu il avait fait des cauchemars, il en fait chaque fois qu'il est stressé. Je posais une main à son cœur et respirais doucement pour que sa respiration s'accorde à la mienne. Je sens qu'il se calme quand sa main se desserre de mon bras, je me garde contre moi, le berçant tendrement jusqu'à ce qu'il retrouve ses repères.

- Sans moi ? Sûrement aussi peu de chose que si je vivais sans toi. On est pas fait pour vivre séparément c'est tout. Je veillerai toujours sur toi je te le promet

Je souriais, déposant mes lèvres à son front. Bon le fait de le laisser aller a la douche me stressait un peu, avec toute l' adrénaline qui était retombée plus la fatigue et le stress j'avais vraiment peur qu'il me fasse un malaise. J'avais donc préféré le suivre, surprise de le voir remettre son tee-shirt je m'approche en douceur posant ma main sur son torse

- Tout va bien mon amour, je serais la pour te soutenir à tout moment, si tu as besoin je serais la, si tu as besoin de temps je t'en laisserai d'accord ? Ne te tracasse pas pour moi, tout ira bien, on traversera cette épreuve ensemble

Il se mettait dos à moi, mon cœur s'arrêta de battre quelques secondes en voyant les impacts de balles. Je vous assure que j'aurais voulu être forte pour lui mais des larmes silencieuses se sont mises à couler sur mes joues. Mes doigts passant avec délicatesse sur ses cicatrices, comme pour vérifier que c'était réel. Je déposais mes lèvres sur le haut de son dos, puis dans son cou avant de le retourner avec tendresse. Je l'embrassais longuement

- On traversera tout ça ensemble d'accord ? Dis- moi quand tu vas mal, quand tu as peur, quand tu doutes. Je serais la et je t'aiderai, pour le meilleur et pour le pire, je te l'ai promis

Je venais me glisser près de la douche pour lui faire couler l'eau. Je séchais mes larmes, je voulais être forte pour lui, il avait besoin de moi. J'appréhendais un peu le retour des enfants, je ne savais pas comment expliquer ça aux enfants pour le moment, pourtant je savais qu'il n'allait pas tarder à rentrer.

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Dormir aurait du me faire un bien fou, ça avait plutôt bien commencer je dois dire. Pour la première fois depuis longtemps je ne me demandais pas si j’allais me réveiller ou ce que j’allais subir au réveil. Le lit était confortable, la température agréable, j'avais même un peu chaud comparé à la caverne où j’avais été captif pendant plusieurs mois. Et Norah était même là, je sentais sa présence et c’était infiniment apaisant. Les cauchemars sont rapidement venus gâcher tout ça me réveillant en sursaut avec la sensation de faire une mini crise cardiaque. C’est dans les bras de ma femme que je me réfugiais le temps de recalibrer mon cerveau, qu’il comprenne où il est. Je me calme doucement grâce à elle, au fil des années elle a appris à calmer mes cauchemars. “Sans moi ? Sûrement aussi peu de chose que si je vivais sans toi. On est pas fait pour vivre séparément c'est tout. Je veillerai toujours sur toi je te le promet.” Je lui souris simplement. Je n’ai pas besoin de lui dire que ces derniers mois loin d’elle ont étaient particulièrement difficile, elle le sait et je sais que ça a été aussi difficile pour elle. Maintenant je suis de retour et je ne compte repartir nulle part, je pense que j’ai assez donné dans la mission extérieur. J’avais envie et besoin d’une bonne douche bien chaude, vous n’imaginez pas à quel point ça me manquait. Je m’étais cependant ravisé quand Norah était entrée dans la salle de bain, je n’avais pas envie qu’elle voit mes cicatrices. J’en avais honte dans un sens et j’avais peur que ça gâche un peu mon charme. “Tout va bien mon amour, je serais la pour te soutenir à tout moment, si tu as besoin je serais la, si tu as besoin de temps je t'en laisserai d'accord ? Ne te tracasse pas pour moi, tout ira bien, on traversera cette épreuve ensemble.” Je posais doucement mon front contre le sien et je fermais les yeux. “Je le sais excuse moi, c’est bête de réagir comme ça.” Norah est ma femme après tout, je voulais simplement la protéger encore un peu de tout ça. Je ne voulais pas qu’elle se rende compte à quel point ce que j’avais traversé était difficile. Dos à elle, j'avais fini par retirer mon t-shirt doucement. Je fermais les yeux, c’était presque douloureux de la sentir toucher les cicatrices. Non pas que ça me faisait mal physiquement, mais mentalement ce fut un moment difficile. La douleur disparaît quand elle pose ses lèvres dans ma nuque et dans mon cou. Je gardais les yeux fermés et répondis à son baiser. Je sentais ses larmes et quelques-unes des miennes vinrent les rejoindre en silence. “On traversera tout ça ensemble d'accord ? Dis- moi quand tu vas mal, quand tu as peur, quand tu doutes. Je serais là et je t'aiderai, pour le meilleur et pour le pire, je te l'ai promis.” Je lui souris doucement, clairement je faisais tout pour ne pas m’effondrer la tout de suite. Je sais que je pouvais craquer devant elle, mais je n’en avais ni l’envie ni la force la toute de suite. J’essuyais mes larmes rapidement. Je viens la prendre dans mes bras déposant mes lèvres à son cou. “Merci d’être toi, je sais que je peux me confier à toi, je t’en parlerai si ça ne va pas. Pour l’instant j’ai juste envie de me reposer et de te retrouver toi et les enfants.” Je l’embrassais tendrement avant de finir de retirer mes vêtements et de me glisser sous la douche. “Tu viens avec moi ?” Ni voyez pas là une proposition indécente, j’avais simplement besoin de sa présence pour l’instant.

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Je l'ai longuement regardé alors qu'il dormait, comme si à tout moment il allait arrêter de respirer et disparaître sous mes yeux. J'ai encore du mal à réaliser que mon époux est vivant, je remercie le ciel de me l'avoir rendu. Je devais prendre soin de lui maintenant, c'était tout ce qui importait. Évidemment il avait fait un cauchemar, il en faisait depuis des années donc ce n'était pas surprenant. Je le garde contre moi pour le calmer, parlant d'une voix douce et caressant ses cheveux. Il ne risquait rien ici je ne comptais plus le laisser partir. Je ne savais pas ce que nous ferions l'un sans l'autre, on est pas fait pour vivre séparément comme ses beaux oiseaux qui se laissent dépérir si on les sépare. A tel point que je l'avais suivi jusqu'à la salle de bain, surprise de le voir se rhabiller dans un premier temps, je me doutais qu'il voulait m'éviter de voir dans quel état il était. Je suis là pour lui, peu importe à quel point ça m'est difficile de le voir ainsi, je ne le lâcherai pas. Je dépose ma main sur sa joue et lui souris tendrement

- ce n'est pas bête, est normal que ce soit difficile c'est pour ça que tout se fera à ton rythme, tant que tu n'oublie pas que peut importe à quel point c'est difficile on sera toujours deux, je suis persuadée que tout ira bien

mon cœur s' était arrêté, voyant le nombre de cicatrices a son dos, je viens doucement déposer mes lèvres dans son cou, mes bras l'entourant quelques secondes. Il est toujours aussi parfait pour moi de toute manière. Mes larmes coulaient, je ne pouvais pas les en empêcher, elles semblaient se mêler aux siennes alors que je l'embrassais, lui promettant qu'on traverserait tout cela ensemble

- Je le sais bien et c'est ce qu'on va faire. Ils ne devraient pas tarder, je dois encore trouver comment leur expliquer. Je voulais juste te le rappeler, ce serais trop dur à traverser seul, tu as une famille qui t aime plus que tout.

J'acquiesçais doucement, me déshabillant pour le rejoindre sous la douche, je n'avais pas beaucoup changer pour ma part, hormis quelques kilos perdus sans que ce soit disgracieux, pleurer au point de ne pas être capable de se nourrir n'avait sans doute pas beaucoup aider. Je me serrais dans ses bras, laissant l'eau couler sur nous un instant, j'aurais voulu ne pas bouger et c'est ce que j' ai fait un long moment. La douche dura probablement un assez long moment car de petites voix se faisaient entendre par l'entrée

- Maman ? On est rentrés !

Surprise de les voir déjà à la maison, je réalisais à quel point le temps était passé vite depuis son arrivée. Je déposais un baiser contre ses lèvres, sortant de l'eau. Je vous rassure ils ne rentrent pas seul, le bus les déposés devant la maison, il y a un arrêt sur notre trottoir devant la maison, ils sont encore jeunes pour rentrer seul sinon

- Je suis a la douche j' arrive, attendez moi au salon

je prenais une grande inspiration, il fallait que j'aille leur en parler et je commençais à stresser, je ne sais pas pourquoi, c'est une bonne nouvelles ils vont découvrir que leur père est en vie. Je me séchais rapidement, enfilant rapidement des vêtements pour rejoindre le salon, je m'adressais à mon époux

je vais leur expliquer ça le temps que tu te sèche, rejoins moi vite , ca va aller

je dépose un baiser à ses lèvres avant de rejoindre mes enfants, je n'avais pas effacé mon sourire, ce qui avaient semblé les ravir au vu de l'embrassade générale auquel j'ai eu droit. Il faut dire que je n'ai pas été dans cet état depuis un long moment, six mois en réalité. Je cherchais encore comment expliquer ça

- Je ne sais pas trop comment expliquer ça mais si vous voulez il arrive que les adultes fassent des erreurs. Quand on est venus nous annoncer que votre papa est décédé il y a six mois, en fait il avait juste perdu le chemin du retour pendant une mission. Votre papa est vivant mais il est très très fatigué parce qu'il a beaucoup marcher d'accord ? Il va falloir être vraiment très gentil et très sage avec lui d'accord ? Je sais que vous serez heureux de le voir mais soyez doux avec lui d'accord ?

bon je n'avais pas de doute qu'ils allaient lui sauter dessus a peine la porte passer, j'espérais que ça irait quand même et qu'il aurait assez de force pour supporter 3 enfants qui se jettent sur lui. J'ai tenté de leur expliquer le plus simplement possible. N'étant même pas sûre que ce serait bien expliqué

AVENGEDINCHAINS

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