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 (Cocat) taste this pink venom, get'em.

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MessageSujet: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyMar 8 Nov - 0:50


w/       @Larry Cateway coeur   




Les jours se suivent et se ressemblent. Alors que l’automne s’étendait sur Storybrooke, Coraline réajusta son manteau et son éternelle casquette. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle la possédait, mais elle commençait à s’élimer. Quoiqu’il en soit, les jours se ressemblaient pour l’excentrique demoiselle qui se prenait d’ennui. Elle se surprenait à sauter dans les flaques d’eau, bottes aux pieds. Ses habituelles bottes jaunes alors qu’elle avait un pardessus de la même couleur. Elle prenait un plaisir à s’amuser toute seule avant d’aller retrouver ses amis. Elle en avait de nouveau depuis qu’elle était arrivée en ville. Ce qui était surprenant quand on connaissait sa nature ô combien sarcastique. Mais la douceur paradoxale qui habitait notre petite demoiselle n’enviait rien à son tempérament un brin volcanique de temps à autre. Ses cheveux gris détonnaient sur son visage de poupée. Pourquoi les teindre de cette couleur et délaisser le bleu ? Elle avait l’habitude se teindre les cheveux au gré de ses envies, de ses humeurs. Et avec l’hiver qui grattait à la porte de l’automne, elle se sentait mélancolique. Les fêtes n’étaient jamais sources de joie chez la jeune Beldem. Elle avait même noël en horreur. Ne parlant plus à sa famille depuis des années, elle se sentait esseulée à cette période. Mais ne cèdera pas d’un pouce. Cette femme qui s’appelait mère, avait été trop loin dans la torture de sa fille adoptive et elle avait claqué la porte.

Là c’était autre chose qui claquait. Ses talons sur le carrelage à mesure qu’elle se rendait à la salle où elle donnait son cours de pole dance. Ce sport contrastait pas mal avec son métier. Elle qui dessinait les paysages des cimetières avec une aura respectueuse des animaux. Elle prenait souvent modèle sur Monsieur le chat. Elle amena la paille de sa boisson chaude à ses lèvres alors qu’elle se mit à boire distraitement. On ignorait dans quel monde vivait la jeune Coraline ? Mais elle ne comptait pas se brancher sur la fréquence des autres. Si on voulait suivre son tempo, il fallait se mettre à son niveau. Et ce n’était pas donné à tout le monde. Deux personnes au niveau amical, un seul au niveau romantique. Pathétique, tragique.

« Bonjour mesdames. » Elle n’avait pas besoin de lever le nez pour voir qu’il n’y avait que des femmes à son cours. Coraline se délesta de son pardessus, dévoilant sa tenue du dessous. Enlevant son pantalon et son haut, elle était au courant qu’elle exposait beaucoup de peau. Les traces de brûlures causées par la barre de pole dance en étaient la preuve. Mais il s’agissait là du seul moyen d’accrocher la peau convenablement. Jetant son gobelet vide, elle décide de nouer ses longs cheveux raides en queue de cheval avant de commencer à diriger la séance. Comme d’habitude, elle bougeait comme une anguille, voltigeait assez haut. C’était sa manière à elle de toucher les étoiles sans parvenir à les atteindre. Et dire qu’elle avait commencé ce sport en voulant contrarier sa mère ; elle se sentait désirable. Bien qu’elle ne soit pas capable de mettre ses dons à profit en dehors de la salle de danse. Seules ses élèves étaient au courant du talent de leur professeure. Chantonnant en coréen comme elle le faisait toujours. Elle amorçait la pole dance chorégraphie avec les autres femmes qui commençaient pour faire comme elle. Devenir maitresse, amante, devenir puissante. Un mantra que Coraline leur enseignait. La timide et sarcastique Coraline. Elle qui était en train de montrer un heel attitude assez bas lorsque la porte s’ouvrit.

Surprise, elle lâcha la barre et vint atterrir au sol. Heureusement, qu’elle était pas haute sinon elle aurait pu se faire très mal. Se redressant, étirant son petit corps en faisant rouler sa nuque pour éviter les claquages, elle se tourna pour aviser les nouveaux venus. « Messieurs, je pense que vous vous êtes trompés de salle, dit-elle effrontée, mesdames reprenez. » Elle s’avança, effrontée. « Les voyeurs, c’est à côté. » Elle leva son joli minois alors qu’une silhouette attira son attention. Elle n’eut pas besoin de tourner la tête pour le reconnaître. Pas alors que dix années les séparaient de leur dernière étreinte mais qu’il n’avait pas changé. Coco baissa la tête. Son ex et premier amour se tenait devant elle alors qu’elle était vêtue d’une brassière de sport et d’un shorty qui dévoilaient trop de peaux. Elle pivota donc. Son regard vint rencontrer celui qui la hantait depuis. Pour toute réponse, elle lui fit un petit sourire. Assez candide comme d’habitude alors qu’elle passa une main dans ses cheveux, nerveuse. N’arrivant pas à engager la conversation pour une fois.







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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyJeu 17 Nov - 17:15


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And I'm wyling, styling on them and there's no chance
'Cause we got bodies on bodies like this a slow dance
T
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PINK VENOM
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Je me suis réjoui toute la journée que celle-ci se termine et, alors que le dernier groupe d’amis se place devant le décor d’une de mes escape rooms pour faire la « photo de la victoire », un sourire fatiguée -mais ravi- étire mes lèvres. En semaine, les réservations sont toujours bien moins nombreuses que le week-end mais ça m’arrange. C’est souvent en semaine que mes amis et moi nous retrouvons et c’est exactement ce que nous comptons faire ce soir. Mes clients me remercient avant de quitter l’immense bâtisse que j’ai emménagée pour mon projet. M’appuyant sur ma canne, je rejoins la partie réservée aux employés où les acteurs que j’ai engagés sont en train de se démaquiller. J’en fais de même et vais ensuite dans les vestiaires pour retirer mon costume de maître du jeu. Je profite du fait qu’étant le patron, je dois partir en dernier et attendre que tous mes employés soient partis pour me poser dans mon bureau. Si je garde toujours le sourire et que ma motivation pour faire mon travail est indéniable, la fatigue qui pèse sur mon corps est difficile à ignorer. Je ne m’en plains que très rarement, ça n’en vaut pas la peine et ça ne me fera pas aller mieux. Assis sur ma chaise, ou plutôt affalé dessus, je fixe la canne avec laquelle je suis obligé de me déplacer et un soupire passe mes lèvres.

Heureusement, je n’ai jamais vraiment le temps de m’apitoyer sur mon sort. Sortant de mon lieu de travail, mes amis m’attendent déjà devant. Si nous sommes tous des trentenaires, nous aimons nous dire que nous avons la vitalité de jeunes hommes et l’envie de découvrir grand nombre de choses. C’est dans cette optique qu’il y a deux ans, nous avions testé une escape room et voilà où ça m’a mené. Grimpant à l’arrière de la voiture, je me demande s’ils ont prévu quelque chose aujourd’hui mais si c’est le cas, ils ne m’en ont pas parlé. Nous ramenant dans le centre de Storybrooke, nous nous garons dans une rue qui me semble aléatoire mais je commence à croire qu’ils savent exactement où aller. Je les trouve d’ailleurs un peu nerveux. Ne sachant pas à quoi m’attendre, je préfère ne pas m’en inquiéter tout de suite. L’un de mes amis me donne un petit coup de coude, il semble moins gêné mais ça ne m’étonne pas de lui.

-Tu vas pouvoir te foutre de nous, aujourd’hui !

Ils s’arrêtent pour rentrer dans ce qui ressemble à un club de danse. Quelle idée… Nous pénétrons dans une salle au sol fait de parquet mais pas que. Mes yeux s’écarquillent quand je remarque que des barres verticales sont disposées un peu partout, reliant le plafond et le sol. Un bruit de chute attire mon attention et je regarde une jeune femme se redresser et s’étirer. Je comprends que notre arrivée a interrompu le cours, toutes les femmes présentes nous fixent comme des intrus et elles ont de quoi, nous n’avons rien à faire ici. La professeure s’avance vers nous et je sens dans sa voix qu’elle est mécontente. Ses traits coréens me poussent à m’attarder dessus et je reconnais Coraline. Ma mémoire a beau me faire défaut, je n’oublierais jamais le visage de mon premier amour. Mon cœur s’emballe face à la nervosité de ces retrouvailles, nous nous sommes vu pour la dernière fois il y a dix ans et j’ai l’impression d’avoir eu toute une vie depuis notre séparation.

-Nous ne sommes pas ici par erreur mais nous aimerions participer au cours !

Lâchant le regard de la belle jeune femme, je regarde l’homme de mon groupe qui a parlé en haussant les sourcils. Voilà pourquoi il m’a dit un peu plus tôt que j’allais sûrement me moquer d’eux ? Pensent-ils vraiment pouvoir s’essayer au pole dance ? Je lève les yeux au ciel et m’aidant de ma canne pour m’avancer vers celle qui avait provoqué ma première peine de cœur -mais pas la dernière.

-Ne les écoute pas, ils ne sont jamais très sérieux. Ce cours doit être réservé aux femmes, j’imagine.

La dernière fois que nous nous sommes vu, elle n’avait que 16 ans et n’était encore qu’une adolescente. Son corps a beaucoup changé, je ne peux pas m’empêcher de le remarquer. Le mien aussi même si je suis certainement bien moins attirant qu’elle. Un sourire flotte sur mes lèvres et j’essaye de chasser la nervosité provoquée par ces retrouvailles.

-Je suis content de te revoir, Coco.
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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyJeu 17 Nov - 19:43


w/       @Larry Cateway  coeur    




Coraline n’avait aucune chance en amour. Célibataire depuis qu’elle avait rompu avec son dernier copain, elle s’était mise à penser au passé depuis quelques temps. A comment elle avait débuté, à avoir un regard en arrière. Entre sa relation avec Larry qui avait été avorté à cause de sa mère puis l’échec de ses fiançailles, elle était trop cynique pour songer à se caser. Un brin trop la tête dans la lune aussi. Elle avait toujours cette capacité à sourire aux gens mais derrière cette façade angélique se cachait un être plein de sarcasmes. C’est pour cette raison qu’elle s’étonnait toute seule d’avoir autant de monde à son cours. Au début tout était parti d’un délire avec ses copines. Et la voilà le soir qui se surprenait, lunettes sur le nez, à planifier des séances de pole dance. Elle avait regroupé tout le monde par différentes catégories. A savoir la pole dance figure qui comprenait l’aspect le plus esthétique de ce sport, la pole chorégraphie qui était la plus courante et enfin l’exotic. Elle fut surprise d’ailleurs de voir des gens réserver un créneau pour faire une initiation un peu plus tard dans la soirée. Elle qui se voyait déjà dans son bain avec Monsieur Le Chat à ses côtés -quand on disait que son ex la hantait, elle a nommé son félin comme lui- pour buller après une dure journée. En plus le temps était maussade donc quoi de mieux que de rester chez soi.

Mais elle aime l’ambiance qu’il y avait ce soir avec les femmes de tous les âges. Le cours de pole dance chorégraphie était certes technique mais ses élèves étaient habitués. Elle fait donc l’échauffement dans une tenue des plus suggestives -uniquement parce que le métal n’accrochait pas aux vêtements-. Et ensuite, elle vint entreprendre de leur montrer les nouveaux mouvements. Coco espérait que ses explications soient claires. Pieds nus devant elle, cheveux attachés en queue de cheval, elle fait une démonstration lorsque la porte s’ouvre et la déconcentre. Elle tombe lourdement au sol avant de se redresser en pestant en Coréen. Elle n’avait jamais vécu en Corée mais avait toujours voulu voir la patrie qui l’avait vu naître. Cependant, ses faibles revenus ne lui permettaient pas de partir en voyage. Elle mettait de côté en espérant ainsi partir avec le chat ailleurs. Il était évident qu’elle ne laisserait pas son compagnon à quatre pattes ici. Mais et si dans le fond, celui qu’elle emmenait n’en avait que deux ?!

La demoiselle s’approcha des nouveaux venus pour voir une bande de mecs. Elle commença à s’emporter avant de voir une silhouette qu’elle connaissait bien. Larry. Son Larry. La jeune femme ne l’avait pas revu depuis dix ans. Et le souvenir de leur dernière nuit la hantait encore quand elle repensait à son passé avec une certaine nostalgie. Quand elle avait revu Padby par hasard, ce dernier lui avait appris un rictus mauvais que son frère s’était marié. Puis la coréenne avait appris son divorce mais n’avait pas été enchanté non plus. Elle resta un moment suspendu à son regard avant d’entendre un crétin prendre la parole. « Tu serais gentil de te taire, papa et maman discutent. » Elle fixe le copain de Larry avec une moue qui la rendait adorable et pourtant. « A vrai dire c’est mixte. » Elle tourne la tête vers son premier amour avant de plonger dans son regard. Elle constate qu’il a un sourire aux lèvres et une canne à la main. Bien que surprise, elle décide de ne pas le montrer. Tiraillée entre ce qu’elle avait envie de faire et ce qu’elle devait exécuter.

Elle s’approche donc timidement avant de se mettre en face de lui. Doucement, Coraline vient passer ses bras autour de Larry pour venir l’enlacer avec une certaine douceur. Il a toujours été le seul à pouvoir canaliser son côté volcanique. La jeune femme ferme les yeux alors que son odeur la renvoie à des souvenirs lointains. Son corps vient se coller contre celui qui fut son ami avant de devenir son premier amant. La jeune femme écarte son visage pour venir plonger dans son regard. « Tu m’as manqué aussi. » Elle dépose alors un baiser sur sa joue avant qu’un toussotement ne la rappelle à l’ordre.

Elle s’écarte donc, avant de rougir comme une tomate. « Je suppose que vous êtes mon cours d’initiation ? » Elle se tourne vers celui qui avait pris la parole. « Vous êtes en avance. Vestiaire, tout de suite. Je vous veux en short et sans tee-shirt. » Elle tend alors la main vers Larry. « Tu viens mon chat ? Je vais te montrer où t’asseoir en attendant que ta bande de crétins ne revienne. » La voilà qui lui sert son plus beau sourire. Son sourire à lui. C’est ainsi qu’elle l’avait baptisé, un soir alors qu’ils étaient tous les deux. Qui semblait avoir eu lieu il y a une éternité.




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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyJeu 17 Nov - 23:47


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Depuis que j’ai quitté Los Angeles, je n’ai plus côtoyé de femmes mais il s’agit bien d’un choix personnel. J’imagine que j’aurais pu réparer mon cœur brisé pour l’offrir une belle habitante de Storybrooke mais à quoi bon ? Je suis malade, condamné, même. Je ne veux pas qu’une femme m’aime alors qu’elle risque de perdre. Certes, il me reste quelques années à vivre et me condamner à la solitude amoureuse est peut-être trop excessif mais je trouve cela justifié. À quoi bon briser le cœur d’une femme innocente qui aura simplement fait l’erreur de m’offrir son cœur ? Je ne peux même pas garantir d’avoir un enfant en bon santé… Je sais que mes amis proches sont souvent attristés quand ils se rappellent que la mort plane sur moi. J’essaye pourtant de cacher ma faiblesse, mes vertiges et les mouvements brusques qui possèdent parfois mes membres mais ma canne toujours présente les empêche d’oublier.

Je ne veux pourtant pas être malheureux. C’est même plutôt le contraire. Depuis que je les ai retrouvés, ma vie a repris un sens, j’ai un métier que j’aime et qui me correspond et je suis bien entouré. Il ne m’en faut pas plus. Chaque jour, la douleur me pèse, les médicaments m’embêtent et ma canne est comme un handicap. Si en plus, je tombais dans la dépression, ce serait une catastrophe. Je veux vivre chaque heure comme si c’était la dernière. Aucun regret. Juste un éternel sourire sur mes lèvres. Chaque semaine, notre groupe s’essaye à quelque chose de différent, d’inattendu. J’apprécie cette alchimie entre nous tous. Je sais que si nous avons lancé l’idée de faire ces activités spéciales, c’était pour moi et pour me faire profiter un maximum de la vie raccourcie que j’ai, c’est devenu plus que ça, comme un rituel. Aujourd’hui, je ne sais pas qui a eu cette idée mais nous nous retrouvons dans un club de pole dance. Évidemment, je n’y participerais pas mais je suis plutôt amusé. Imaginer mes meilleurs amis essayer tant bien que mal de s’accrocher à une barre m’arrache déjà un sourire… qui ne s’efface pas quand je constate que la professeure est mon premier amour. Si nos regards ne se lâchent pas, un de mes amis intervient et nous rions tous face à la réponse claquante de Coraline. Elle n’a pas changé, en tout cas, pas vraiment. Je lance un sourire plus large à mon groupe qui semblait avoir espéré que ce ne soit pas mixte.

-Vous devez être ravi, on n’est pas venu pour rien !

Certains font une moue déçue mais je ne m’en inquiète pas, je ne vais personnellement pas devoir me ridiculiser comme eux. Je m’approche lentement de la belle coréenne et elle en fait de même avant de me prendre doucement dans ses bras. Mon sourire s’agrandit et ma main libre passe dans son dos pour la serrer contre moi. Quand elle s’écarte et que nos regards se trouvent à nouveau, je suis heureux de lui avoir manqué. Ça pourrait être bizarre entre nous puisque nous avons été amants mais je suis rassuré de voir que ce n’est pas le cas. Mes joues se teintent de rouge quand elle dépose ses lèvres sur les miennes et je veux dire quelque chose quand nous sommes interrompus. Je me tourne vers mes amis qui me fixent, probablement intrigués par la proximité entre moi et Coraline. J’imagine que j’aurais l’occasion de le leur expliquer plus tard. La professeure leur donne des instructions et, obéissants à cause de la nervosité, ils prennent très vite le chemin des vestiaires. C’est un soulagement que d’être malade, finalement. Je pose ma main dans celle de la coréenne pour la suivre.

-Merci. Ne leur en veux pas, ils sont bêtes mais gentils, comme moi.

Je m’appuie sur ma canne comme elle m’amène à un siège sur lequel je me pose avec soulagement. Rester debout trop longtemps est plus difficile certains jours.

-Alors comme ça, tu es devenue professeur de pole dance ? Je ne pensais pas te retrouver dans ce genre de métier même si tu es ravissante dans cette tenue.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyVen 18 Nov - 0:46


w/       @Larry Cateway  coeur    




Coraline a toujours été une sorte de pile. Déjà plus jeune, elle avait mauvais caractère. Au départ, enfant intimidée, elle a fini par grandir et devenir la fille qu’il ne fallait pas trop embêter dans la cour de récréation. Il ne faut pas se méprendre cependant, elle est douce comme un agneau mais on ne touche pas à ses amis. Donc quand Larry est parti, elle a pris le relais pour s’occuper de Padby. De même qu’elle s’est mise très tôt au sport ou au jardinage pour faire sortir son étrange énergie. Ils étaient nombreux ceux qui ne parvenaient pas à la suivre. La jeune coréenne n’avait que très peu d’amis et c’est encore le cas aujourd’hui. Certes, elle s’entend assez bien avec les élèves de son cours et il leur arrive de de sortir boire un coup de temps en temps. Mais rarement dans l’excès. Pour cause qu’elle a toujours été très solitaire. Et que ce pan de sa personnalité n’a pas changé. Pas parce qu’elle détestait les gens mais parce que son sarcasme et son cynisme font qu’elle peut s’avérer redoutable par moment. Une furie qui mesure un peu plus d’un mètre soixante-cinq. Mais que si elle vous apprécie, elle pourrait vous offrir le monde. Un monde édulcoré comme ses cheveux certes. Quoique ces derniers temps, elle se fait légèrement morose et donc elle a teint sa tignasse dans un gris souris qui faisait ressortir sa peau claire et ses lèvres si roses d’ordinaires.

Elle n’aurait jamais pensé le recroiser ici. Dans la vie, on a toujours un « il ». Le monsieur qui nous a retourné la tête. Et que même si le temps passe, notre esprit ne parvient pas à l’oublier. Pour Coraline, il s’agit de Larry. Il fut le premier pour qui elle avait eu un crush avant que cela ne devienne concret. Elle ne se rappelle pas pourquoi sa vision a changé concernant le jeune homme de six ans son aîné. Mais elle sait qu’elle s’est réveillée avec l’envie de le voir. A chercher la proximité d’une étreinte même des plus platoniques. A le garder contre elle. Le garçon était un être au physique qui pouvait effrayer et pourtant, elle le trouvait magnifique. Il a été pendant très longtemps l’homme le plus désirable qui lui fut donné de croiser. Et puis, on ne saurait expliquer comment l’alchimie mais leur relation a évolué. Elle se sentait bien dans ses bras. Donc Larry était son « il ». Le fameux, celui qu’elle n’oubliera jamais même si elle le désirait.

Et le voilà qui se trouvait en face d’elle dans la salle. Son regard croise celui de Larry alors qu’elle avait opté pour des lentilles claires. Ses yeux faisaient encore plus ressortir son visage de poupée et la voilà qui se mordille la lèvre d’agacement. Elle a toujours eu un visage des plus expressifs. Un sourire en coin vient flotter sur ses lèvres lorsqu’elle voit la mine déconfite des mecs qui pensaient qu’elle les jetterait dehors. Elle tourne légèrement la tête vers ses élèves qui ont repris l’apprentissage de la dernière qu’elle leur a imposé avant de reporter son attention sur la bande d’imbéciles. Et Larry. « Ah je confirme ! » Elle croise ses bras sur sa poitrine, rendant son sourire à Larry. Son cœur s’emballe légèrement car il a toujours eu ce pouvoir sur elle que Coco n’a jamais réussi à expliquer. Pendant un instant, ils se tiennent l’un en face de l’autre et elle a ce sentiment que plus rien n’existait autour. Elle a de nouveau 16 ans, son cœur battant plus vite. Alors elle ne réfléchit pas et vient le prendre dans ses bras. La chaleur de son corps contre le sien lui fait un bien fou. Elle ose déposer ses lèvres sur sa peau avant de se faire interrompre par le groupe d’amis.

Oups.

Elle se recule donc à regret avant de donner des instructions à la bande de crétins. Sa main vient enserrer celle de Larry et de nouveau, il y a ce courant qui la parcourt. Elle ne peut s’empêcher de secouer la tête. « Tu n’as jamais été bête, mon chat. Pas pour moi en tout cas. Gentil certes, avec un très joli sourire et une bonne dose de manque d’estime de soi. » Elle rit un peu avant de lui montrer le siège. Elle jauge un peu la situation. Debout entre lui et son cours. Donc, elle ne réfléchit pas trop. Donc, elle vient se poser sur le dossier du banc, ses jambes passant au-dessus de celles de Larry pour poser ses pieds juste à côté de ses cuisses. « Je serai bien venue sur tes genoux mais je n’ai pas envie de te faire mal. » Elle plonge un instant dans son regard avec intensité. "Je... Ce n'est pas mon métier. Je suis bénévole. » Elle s’empourpre un peu alors qu’il commente sa tenue. Elle s’apprête à répliquer quand une de ses élèves vient la chercher. Elle n’avait pas vu l’heure, trop absorbée par Larry.

(prestation)
Se relevant sans le blesser ni le toucher, elle se penche alors vers lui pour lui sourire. « Tu files pas. Et tu… enfin tu te moques pas. » Elle se sent devenir écrevisse. Qu’est-ce qu’il y a de plus gênant que d’être en petite tenue -de sport- devant son premier amour ? Faire une chorégraphie de fin de séance devant son premier amour. On respire, on se calme. Tout va bien se passer. Elle demande donc aux filles qui sont volontaires en sachant très bien qu’il s’agira des mêmes. Les plus fortes en niveau comme elle. Elle tire donc sur sa queue de cheval pour détacher ses cheveux gris acier avant de lancer la musique pour débuter la chorégraphie de deux minutes. Les enchainements sont presque aériens concernant les filles tandis qu’elle mène le jeu comme d’habitude. Une fois les deux minutes passées et à bout de souffle après le heel inversé, elle regagne la terre ferme avec une grâce manifeste pour donner quelques conseils étouffés avant d’applaudir les autres pour les libérer. « Vendredi, on reverra les statics. » Les femmes opinent et s’en vont.

Alors Coco attrape la gourde et prend un peu d’eau pour se tourner et regarder Larry, le visage coloré par l’effort. « ça t’a plu ? » Elle plonge dans son regard à nouveau avant d’avoir un sourire. « Je ne t’ai même pas demandé si tu voulais boire quelque chose. Eau, café, thé… » Elle s’approche doucement avant d’entendre du bruit au loin dans les couloirs. « Tu crois que si je leur demande de mettre des talons, ils vont s’exécuter sans broncher ? » Elle passe distraitement sa main dans les cheveux de son ancien compagnon. Coraline a décidément été toujours trop tactile avec lui.




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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyVen 18 Nov - 17:22


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Je ne sais pas si la maladie m’a changé. Bien sûr, ma vie a été complètement bousculée. J’ai perdu tout ce que je pensais acquis. Je sais que j’ai remonté la pente et que l’expression « renaître de ses cendres » n’a jamais été aussi vraie. Il y a quelques années, j’avais une idée précise de ce que serait mon avenir. Marié, je m’imaginais sans mal avoir plusieurs enfants. J’avais un métier chronophage mais je suis persuadé que j’aurais tout fait pour avoir une belle vie de famille. J’étais un bon acteur et je suis toujours curieux aujourd’hui : où aurait pu me mener ma carrière ? J’en ai fait le deuil, bien sûr, et je suis heureux avec la vie que je mène. Je suis conscient que chaque jour me rapproche de la fin. La maladie dont je souffre m’a arraché toute chance d’imaginer un réel avenir alors je me contente de vivre au jour le jour.

J’étais loin de penser que ce jour serait celui où mon chemin croise à nouveau celui de mon premier amour. Elle a changé, peut-être est-ce pour cela que je ne l’ai pas directement reconnue. Elle porte des lentilles et a teint ses cheveux. Il y a également le fait qu’elle est professeure de pole dance et qu’elle porte une tenue particulièrement légère. C’est peut-être l’un des derniers endroits où j’aurais imaginé nos retrouvailles si déjà je les avais pensées possibles. Après tout ce temps, toutes les villes où elle aurait pu vivre, le hasard a fait qu’elle habite dans au même endroit que moi. Je ne sais pas expliquer pourquoi un sourire aussi stupide étire mes lèvres et ce qui fait accélérer mes battements de cœur. Peut-être est-ce parce qu’elle m’enlace avec toujours autant de douceur malgré toutes les années passées. Elle chasse rapidement mes amis et je me réjouis d’avance de les voir revenir dans leurs « tenues ». Laissant mes doigts s’entrelacer avec les siens comme une vieille habitude, une chaleur m’étreint et me rassure. Un léger rire m’échappe et mon sourire contraste complètement avec mon physique.

-C’était il y a dix ans, j’ai peut-être beaucoup changé !

Je lui fais un petit clin d’œil avant de m’installer sur le siège qu’elle me présente. Je n’arrive pas à détacher mon regard d’elle. Notre relation s’est terminée il y a 10 ans mais ce n’était pas une fin que nous voulions. Je me suis souvent demandé ce qui se serait passé si sa mère ne s’en était pas mêlée. Peut-être serions-nous toujours ensemble aujourd’hui… Mais avec des « si », nous referions le monde. Elle est l’une des rares personnes à savoir que je souffrais d’insomnies à l’époque. Padby et ma mère d’adoption le savaient également mais Coraline est la première à qui je l’ai dit verbalement. J’étais persuadé à l’époque que ça finirait par me passer. J’avais presque oublié que j’en avais souffert quand j’ai emménagé avec l’actrice qui a été ma femme. Le divorce a pourtant fait revenir ces insomnies au galop. Je dors, hanté par des cauchemars mais sans avoir de réconfort. Fixant la jolie coréenne, je me rappelle avec un pincement au cœur à quel point j’aimais m’endormir dans ses bras d’adolescente. Elle s’installe alors près de moi et je souris tristement.

-Mes jambes ne sont pas douloureuses, n’hésite pas, la prochaine fois.

Je sais à quoi ça peut ressembler. Un homme s’appuyant sur une canne a probablement une blessure aux jambes due à un accident. La plupart du temps, je préfère laisser les gens penser ça. Une fois que je dis que je souffre d’une maladie incurable, le regard des autres change et c’est peut-être le plus difficile à supporter. Elle m’annonce qu’elle est bénévole et je suis encore plus surpris. Dans cette société, tout travail mérite salaire et il est rare que quelqu’un accepte un boulot en tant que bénévole. Si j’ai envie d’en savoir plus, une de ses élèves s’approche, interrompant cette discussion. J’avais presqu’oublié où nous étions et je pense qu’elle aussi. Elle se lève alors et je vois bien qu’elle fait attention à ne pas me toucher. Je me mords la lèvre inférieure alors que j’ai l’impression d’être une poupée de porcelaine. Je reprends vite mon sourire et secoue vivement la tête.

-Je ne vais nulle part mais je ne peux pas te promettre que je ne me moquerais pas !

Mon regard se fait malicieux et la fixe tandis qu’elle s’éloigne. Force est de constater qu’elle est sublime dans cette tenue. J’ai un peu de mal à me dire que j’ai eu la chance d’être la première fois de cette femme. Elle lâche sa queue, ses cheveux gris tombant en cascade sur ses épaules. Je prends une grande inspiration et la musique se lance. Elle s’envole alors autour d’une simple barre en métal. Ce qui devrait juste être une danse m’hypnose. Elle sait ce qu’elle fait et j’ai dû mal à reconnaître la jeune fille coréenne que je protégeais dans la cour de son école. Elle a bien plus de style que ses élèves et, à vrai dire, je ne regarde même pas les autres femmes. Mes doigts tapotent distraitement sur ma canne alors qu’aucun de ses mouvements n’échappent à mon regard. Elle est belle mais surtout particulièrement sexy. Je ne peux qu’être impressionné et alors qu’elles rejoignent toutes la terre ferme, je prends la peine de me lever pour applaudir quelques secondes. Je reste debout en attendant qu’elle libère ses élèves et revienne vers moi. Je l’accueille d’un grand sourire.

-C’était extraordinaire, tu gères vraiment. Je ne suis pas sûr que je pourrais me moquer de mes amis, tu captures toujours mon regard.

Je me rassieds, pris d’un vertige que je cache évidemment derrière la joie qui illumine mes traits. Je suis ravi de la revoir et surtout content qu’il n’y ait pas de malaise entre nous malgré notre passé commun.

-Je veux bien un peu d’eau même si tu as l’air d’en avoir plus besoin que moi.

Mes doigts frôlent sa joue rougie par l’effort. J’aimerais la prendre sur mes genoux mais je ne veux pas amorcer trop de rapprochements physiques. Si notre relation a un goût d’inachevé, je ne peux pas imaginer qu’elle a une chance de reprendre aujourd’hui. J’éclate de rire quand elle parle de talons et je penche la tête.

-Je doute que tu possèdes des talons à la taille de leurs pieds mais je suis sûr que dans l’état de nervosité où ils sont, ils le feraient !

La vision de mes meilleurs amis en short et talons est hilarante. Ses doigts glissent dans mes cheveux et je souris doucement face à ce contact. D’aussi loin que je m’en souvienne, elle a toujours été comme ça avec moi. Mes amis vont bientôt nous rejoindre mais j’aimerais pouvoir plus de temps avec elle.

-Tu as quelque chose de prévu, après ce cours-ci ? J’aimerais beaucoup qu’on rattrape le temps perdu.

Si je ne me trompe pas, elle doit avoir 26 ans aujourd’hui. Je ne serais pas surpris d’apprendre qu’elle est en ménage et que son petit ami ne serait pas ravi de la savoir avec l’un de ses ex.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyVen 18 Nov - 20:49


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Elle a toujours été différente au contact de Larry. La jeune femme sarcastique et extrêmement cynique laissait place à une petite bouille d’amour hyper tactile. La jeune asiatique avait un lien particulier avec le frère de son meilleur ami. Les câlins platoniques ont laissé place à autre chose alors qu’elle s’était rendue compte que ses sentiments étaient réciproques. Elle aurait pu le garder dans ses bras pendant longtemps, caressant ses cheveux avec douceur pour lui permettre de dormir. D’ailleurs, il était le seul à savoir qu’elle ne sentait pas à sa place dans sa famille. Avec une mère tyrannique, un père effacé. Sa mère n’avait eu que cesse de briser le cœur de sa fille unique qui avait fini par ne plus leur parler. Et elle se sentait beaucoup mieux, beaucoup plus épanouie. Certes, elle avait eu une mauvaise relation et n’en voulait pas d’autres mais elle se sentait libre. Libre d’effectuer son travail au cimetière, libre de faire ses cours, le soir ; de sortir boire un verre avec ses amis ou de prendre un bain. La simplicité à l’état même mais sa vie lui convenait. Elle savait ses amies plus loufoques qu’elle, à se mettre dans des situations calamiteuses dans leur quête -stupide- du grand amour. Coraline avait résolue le problème en adoptant un chat. No need a man to be happy.

C’était ce qu’elle pensait avant que son regard ne croise celui de Larry et qu’elle soit renvoyée dix ans en arrière. Le retour dans le passé est brutal alors qu’elle le serre dans ses bras. Et elle a de nouveau cette envie de le garder près d’elle pendant une petite éternité. Mais elle est vite rappelée à la réalité alors que ses amis toussotent pour casser leur bulle. Donc elle les envoie paître. Laissez papa et maman s’apprivoiser à nouveau. Sa main dans la sienne, elle caresse distraitement sa paume avant d’éclater de rire. « Rien que l’emploi du peut-être prouve que non. » Elle le regarde par-dessus son épaule, tout sourire. Pour une femme comme elle dont les sourires étaient aussi rares que les étreintes, il fallait savourer. « Et j’espère que non. Tu étais très bien comme tu étais. » Même si elle pouvait constater qu’il y avait eu du changement physique. Cela étant, l’apparence ne fait pas tout. Elle a toujours aimé Larry pour l’intérieur et l’extérieur. Elle faisait partie de ses femmes qui ont un faible pour les physiques hors du commun. Uniques.

Assise près de lui, elle fait attention à ses jambes avant d’incliner la tête sur le côté, le fixant de ses grands yeux colorés grâce aux lentilles. « T’as loupé une occasion de te taire, je crois. » Coco vint se pencher vers lui pour sourire de nouveau. Un sourire très enjôleur. « J’allais te proposer de te les masser. Mais si elles vont bien… » Elle hausse les épaules avant d’éclater d’un rire cristallin. L’ambiance pourrait être étrange entre eux vu leur passé commun mais elle est plutôt détendue. Son cœur n’a que cesse d’accélérer sa cadence, tressautant à chaque parole de son ancien amant alors qu’elle réfrène ses gestes tendres. Heureusement pour elle, elle est rappelée à l’ordre avant d’avoir l’idée saugrenue de glisser sur ses genoux. Elle savait qu’elle aurait toutes les peines du monde à se détacher.

Rapprochant son visage du sien, elle étudie son visage. « Sois pas vilain, mon chat. Déjà que je fais jamais de représentations devant des personnes de sexe masculin. » C’est clair qu’elle ne faisait pas de la pole pour séduire les hommes. Si on devait résumer le capital séduction en un seul mot : calamiteux. Elle est d’une nullité pour charmer les hommes. Elle effleure sa joue du bout des doigts avant de se diriger vers ses élèves en détachant ses longs cheveux gris. Ils ont la caractéristique d’être très brillants et extrêmement fins. Sa peau diaphane ressortant à la lumière artificielle, elle donne des instructions avant de lancer une chanson pour entamer la chorégraphie. Il n’y aucun doute à avoir sur le fait qu’elle aimait danser. Véritable magicienne, elle grime avec fluidité en haut de la barre pour se laisser retomber avec finesse. Elle entend des applaudissements et se tourne pour voir Larry debout. Donc elle tend la main, pinçant son index avec son pouce. Un cœur coréen avant d’avoir un sourire tandis qu’elle donne les directives à ses élèves.

« Oh… merci. » Elle passe une main dans ses cheveux pour glisser une mèche derrière son oreille. Son teint prend une douleur carmin alors qu’un lumineux sourire prend naissance sur ses traits. Elle croise son regard et n’aurait pas dû alors que ne se détachant pas de lui, le fixant avec intensité, elle mord sa lèvre inférieure pour contenir une remarque. Elle s’éloigne à reculons pour aller chercher une bouteille d’eau et lui tendre. « Oh ça va. Je fais plus de chansons que ça d’habitude. C’est une sorte de synthèse de la séance, on revoit les figures qu’on a appris. » Elle rit un peu, le quittant du regard temporairement pour parler de ses amis. « En même temps, y’a pas idée de s’inscrire à un cours si on ne compte pas l’honorer. » Elle fronce les sourcils, prenant une gorgée. Elle n’a jamais enseigné aux hommes. Souvent c’est son collègue qui s’en charge. « Je suis sure que si je demande à mon collègue il en aura en stock. » Elle éclate à nouveau de rire avant de s’approcher de Larry. Sa main dans ses cheveux, elle hésite.

Puis doucement, elle se glisse sur ses genoux tout en délicatesse. Sa main glisse jusque dans sa nuque alors qu’elle pose sa gourde au sol pour venir s’emparer de son menton, le forçant à la regarder, très proche. Ses doigts tracent les contours de sa mâchoire tandis qu’elle se rapproche un peu. Enfin, elle secoue la tête négativement à sa question. « Je suis libre comme l’air. » Dans tous les sens du terme. Elle bat des cils, se mord de nouveau la lèvre inférieure avant de se rapprocher pour déposer avec douceur ses lèvres sur sa joue. « Je crois qu’ils ont fui, plaisante-t-elle. » Car ils mettaient trop de temps pour revenir selon elle. Ses doigts continuent de caresser sa peau alors que de légers courants électriques parcourent son corps. Et dire qu’elle était encore morose au réveil. Elle n’aurait jamais cru finir sur les genoux de son premier amour à caresser tendrement sa joue et à le couver d’un regard de velours.



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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptySam 19 Nov - 4:58


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Après mon divorce et mon déménagement, j’étais persuadé que jamais plus, je ne donnerais mon cœur. Oh, je suis persuadé que je n’aurais aucun mal à retomber amoureux malgré la trahison et mon cœur toujours brisé. Je sais que peut-être, une femme dans cette ville pourrait me rendre heureux mais j’ai préféré y renoncer non pas pour me préserver mais pour sauver n’importe quelle femme d’une perte qu’elle n’a pas demandé. Qui a besoin d’amour quand l’amitié existe ? Je sais bien que le principe reste le même, que mon groupe souffrira autant de ma mort qu’un potentiel amour. Cependant, pour le coup, je me suis montré plutôt égoïste, ne voulant pas m’enfermer dans la solitude la plus complète. Ils ne m’auraient pas laissé faire de toute façon. Si ne pas partager ma vie avec une compagne m’empêche de passer de bonnes nuits, je pense pouvoir dire que c’est le seul point négatif qui m’impacte réellement.

J’étais loin, il y a quelques heures, de me dire que je reverrais mon premier amour aujourd’hui. Je ne sais pas expliquer pourquoi cela me fait tant d’effet. C’était il y a dix ans, dix longues années durant lesquelles nous avons tous les deux vécus sur des chemins séparés. Je sais que lors de notre dernière nuit ensemble, nous nous sommes promis de nous revoir mais avec le temps, force est d’avouer que j’avais oublié cette promesse. Nous n’avions aucune possibilité de nous revoir mais nous voilà dans les bras l’un de l’autre. Je regrette que nous ne soyons pas seuls et je pense qu’elle aussi, ça doit être pour ça qu’elle chasse très rapidement les autres membres de mon groupe. Elle ne se défait pas de son sourire comme elle m’emmène à un siège. Elle rayonne comme un petit soleil qui se remet brusquement à illuminer ma vie.

-Je te laisse juger par toi-même si j’ai changé ou non. Toi, tu as l’air fidèle à la Coraline de mes souvenirs.

Une fois assis, elle s’installe sans se mettre sur mes genoux et je me décide à rapidement la corriger sur mon état. Mon corps n’est pas particulièrement douloureux, je dirais plutôt que c’est une fatigue constante. J’éclate de rire face à sa remarque et hausse un sourcil face à son sourire enjôleur. Je ne sais pas ce qu’il cache et ça me plaît autant que ça me rend triste. Il va falloir que je lui dise et que je vois tout l’intérêt et l’attention qu’elle pouvait me porter disparaître en une seconde. Peut-être veut-elle simplement retrouver son ami d’enfance ? Faites que ce soit simplement cela…

-Maintenant que tu en parles… J’ai très souvent des crampes et je ne dirais pas non à un massage.

Je fais une grimace exagérée en faisant mine d’avoir des difficultés à lever la jambe. Son rire m’arrache un sourire malgré moi. C’est comme si le temps s’était suspendu comme nous sommes en train de profiter pleinement de nos retrouvailles mais ça ne dure pas. Je pousse un soupire de déception discret comme une de ses élèves vient la rappeler à l’ordre. Je sais qu’après, mes amis nous rejoindrons et que nous n’aurais pas l’occasion de refaire connaissance. En 10 ans, elle a dû en vivre des choses et moi aussi. Je la laisse tout de même se redresser pour respecter ses obligations de bénévole. Je garde mon célèbre léger sourire sur mes lèvres tandis qu’une lueur complice brille dans mon regard.

-Je ne suis pas n’importe quelle personne de sexe masculin. Je suis ton chat.

J’accompagne cette dernière phrase d’un clin d’œil puis la suis des yeux comme si mon regard était déjà aimanté à son corps. Et quel corps. Je sais que je ne devrais pas me faire ce genre de remarques. Je n’ai jamais eu de réel intérêt pour la pole dance jusqu’à aujourd’hui en voyant Coraline s’envoler autour de ce qui n’était pour moi qu’une simple barre en métal. Elle est si gracieuse et sublime que j’ai l’impression qu’elle a fait ça toute sa vie. À la fin de la prestation, c’est comme si je sortais d’un autre monde et je ne peux que me lever pour l’applaudir. Je ne sais pas si ça se fait mais je m’en fous. Un large sourire étire mes lèvres alors qu’elle me fait un petit cœur avec ses doigts. Quand elle revient vers moi, je la complimente et ne me défais pas de mon sourire.

-Merci pour l’eau. Je devrais peut-être revenir pour voir toutes tes chorégraphies mais je ne veux pas passer pour un voyeur.

Je hausse les épaules en prenant une gorgée à mon tour. Je ne suis pas certain que mes amis aient le courage de le faire mais ils se sont inscrits. Je les imagine bien dans les vestiaires en train d’hésiter et regretter d’avoir eu cette idée.

-Disons que nous avons envie de tester de nouvelles choses et nous essayons une activité inédite par semaine. Ce n’est pas la première qu’ils regrettent… Si tu arrives à leur faire porter des talons, je te serais redevable !

Sa main passe dans mes cheveux et je décide d’oser lui proposer de passer du temps ensemble après le cours. Je sais qu’elle a peut-être une vie amoureuse et qu’un ex ne devrait pas proposer cela. N’empêche, nous sommes amis d’enfance malgré tout. Elle glisse alors sur mes genoux et après avoir posé sa gourde, elle capture mon menton de ses doigts pour que mon regard soutienne le sien. Mes yeux verts ne la lâchent pas et ma main se pose dans son dos, là où sa peau est nue. Il faut qu’elle cesse de se mordre la lèvre, surtout aussi proche de moi. J’ai beau être passé à autre chose, je crois, avoir une femme que j’ai aimé si fort sur mes genoux à quelques centimètres de mon visage, ça fait quelque chose.

-Parfait…

Ses lèvres viennent se poser sur ma joue à nouveau et mon visage s’empourpre à nouveau. Je pense que si mes amis reviennent maintenant, ils vont vraiment se demander ce qu’il se passe. Ils sont bien au courant de mon envie d’éviter à tout prix d’être à nouveau en couple et me voilà avec une jeune femme très peu habillée sur mes genoux.

-Ça ne me dérangerait pas qu’ils aient fui…

Je me penche pour poser mon visage sur son épaule avec un petit sourire. Je me sens bien auprès d’elle, toujours aussi apaisé et d’un coup, j’ai envie de faire comme si les dix années qui nous séparaient n’avaient jamais existé.

-Je me suis toujours demandé ce qu’il se serait passé si nous n’avions pas été séparé.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptySam 19 Nov - 12:17


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Coraline était morose depuis quelques jours. On ne dira pas qu’elle faisait de la dépression mais sa couleur de cheveux trahissait souvent son humeur. Elle avait retiré son blond pour les teindre en gris parce qu’elle se sentait triste. Seule. A l’approche des fêtes qu’elle aimait tant et elle savait qu’encore une fois -et pour la quatrième édition- elle serait toute seule. Coraline adorait Halloween et Noël. Il n’était pas rare quand elle était enfant de la voir dans des robes de noël et avec des serre-têtes avec des rennes dessus. Sa famille ne partageait pas son engouement donc elle se baladait souvent avec ses amis de manière excentrique. Sauf que depuis sa dernière relation, elle demeurait seule. Elle faisait toujours les choses en grand. Transformant son appartement en véritable village de noël, même Monsieur le chat avait le droit à son bonnet et elle était devenue une excellente cuisinière mais ça n’était pas pareil. Donc tous les ans, au mois de novembre, elle se baladait soit avec les cheveux bleus, soit avec les cheveux noirs. Elle avait opté pour la première fois pour un gris argenté, en mettant des fils pailletés dans ses cheveux afin de démontrer son humeur. Et pourtant, elle sentait que son cœur commençait à se réchauffer en prenant Larry dans ses bras. Tout lui avait manqué. Sa chaleur réconfortante, son odeur et la sensation de son cœur contre le sien. Elle ne se fait pas prier pour chasser ses amis -avec de l’humour- avant de le prendre par la main pour l’emmener s’asseoir. La canne ne lui avait pas échappé et elle ne voulait pas qu’il soit dans une position inconfortable. « T’as cette impression parce que je suis différente à ton contact. Mais j’ai changé. » La preuve, elle montre sa tenue d’un geste de la main alors qu’il s’assoit. « Jamais, je n’aurai osé me balader dans cette tenue, lui dit-elle avec un beau sourire, ou faire ce sport. »

Prenant place à ses côtés, son regard se pose sur ses jambes alors qu’elle rit à sa remarque. La jeune femme approche son visage de celui du chat. Si proche que leurs nez pourraient presque se toucher. « Quel comédien ! Plaisante-t-elle avant d’éclater de rire. » Elle se sent plus légère alors qu’elle se penche pour poser ses doigts sur sa jambe avec délicatesse. « Peut-être en privé. Si tu es sage. » Son regard clair sonde celui de Larry alors qu’elle doit s’écarter pour continuer son cours. C’est vrai que l’horloge tournait et donc elle se redressa avec grâce avant de retrouver la terre ferme. Coco avait ce sentiment de flotter au contact de Larry et c’était agréable. « Justement. Parce que tu es mon chat, je suis nerveuse. » Elle baisse le regard pour faire une moue faussement boudeuse avant de s’éloigner. Elle sentait le regard de  Larry sur elle. Et elle pouvait voir les œillades appuyées de ses élèves car elle flirtait avec un homme. En quatre ans -depuis sa dernière rupture- Coraline n’avait jamais flirté avec un garçon. Pire que tout, elle ne les voyait même pas. Donc elle dispense son cours en dansant comme toujours. Il faut dire que la chanson était bien choisie en se laissant aller sur Play with Fire. Comme à chaque fois qu’elle se laissait aller à sa passion, elle oublie le monde environnant -et heureusement sinon ça peut devenir dangereux.

Revenue vers Larry et après lui avoir tendue une bouteille, Coraline se rend compte que son sourire ne la quitte plus. « Tu peux revenir quand tu veux. Tu seras toujours le bienvenu. Puis ça n’a pas gêné les filles. » Elle penche la tête sur le côté avant de battre des cils sans s’en rendre compte. Son regard ne quitte pas celui de son ancien compagnon et elle avait le sentiment que ces dix dernières années n’avaient pas eu lieu. « Oh c’est trop cool comme idée. Je valide. Dommage que vous acceptiez pas les filles. » Sa main passe distraitement dans les cheveux de Larry avec une tendresse non feinte. « Je demanderai à mon collègue quand il sera venu. C’est lui qui se charge des hommes. Il y a un club de striptease avec que des danseurs donc ils viennent se perfectionner ici. » Après tout, il n’était pas rare qu’elle aussi donne des cours aux filles.

La demoiselle vient s’asseoir sur ses genoux avant de poser sa bouteille d’eau. Sa main caresse sa mâchoire avant de lui faire tourner la tête sans brusquerie pour capturer son regard. Son sourire s’agrandit alors qu’encore une fois, ils semblent bien proches. Coraline bat de nouveau des cils avant de se sentir rougir face à la tension qu’il y a entre eux. Comme si le temps semblait se suspendre et qu’elle n’avait aucune envie de le voir revenir prendre sa course. Elle dépose ses lèvres sur sa joue avec tendresse pour le voir rougir. « T’es adorable quand tu rougis, commente-t-elle avant de se mordre la lèvre inférieure par réflexe. » Sa main caresse sa joue avant de se sentir devenir pivoine à son tour. Entre les clins d’œil qui lui avaient servi et cette nouvelle proximité, son cœur connaissait décidément bien des tourments. « J’espère car je n’ai aucune envie de te lâcher… » Son ton est sans appel. Bas, presque séducteur. Larry vint poser sa tête sur son épaule, elle descend ses doigts avec lenteur pour venir caresser son bras, savourant son étreinte. Sa remarque la désarçonne un peu. « Je ne t’aurai jamais quitté. Ça tu peux en être certain. » Elle le voit venir alors qu’elle tourne la tête pour venir poser sa main sur celle qui tient la canne, venant entrelacer leurs doigts. « Je ne sais pas ce qu’il y a eu mais même si t’avais été blessé ou malade, je serai restée. Et je compte pas fuir. » Coco se sent rougir alors qu’elle garde sa main sur celle de Larry. « C’est peut-être toi qui serais parti parce que je suis qu’une petite paysagiste qui aspire à une vie tranquille. Et que je veux pas faire d’enfant. » Elle a un petit rire triste parce que c’était presque ce qui avait rompu ses fiançailles. « Il y a trop d’enfants dans le monde qui n’ont pas de maman pour que j’en fasse un. » Vouloir adopter n’est pas une chose courante mais elle était issue de ses services tout comme Larry et bien que sa mère ne soit pas affectueuse, elle n’avait jamais manqué de rien. Elle passe sa main vacante autour de lui, pour l'envelopper dans une sorte de cocon. Coraline vient poser sa tête contre celle de son ancien amoureux, son coeur semblant plus léger. « Mais sache que tu n'as jamais vraiment quitté mes pensées, confie-t-elle d'une toute petite voix timide. »




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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptySam 19 Nov - 23:17


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Le temps se refroidit considérablement avec l’hiver qui pointe le bout de son nez. Je ne suis pas spécialement fan de cette période de l’année. Les arbres sont morts, la ville se couvre d’un blanc pur et l’année se termine pour qu’une autre puisse reprendre de plus belle. L’ambiance est festive, tous se réjouissent d’ouvrir les cadeaux du Père Noël ou de faire péter le champagne en hurlant « bonne année ». Si depuis mes retrouvailles avec mes amis, je ne suis plus seul pour le Nouvel An, c’est surtout un excellent moyen pour me changer les idées. Une année qui s’écoule, une année qui reprend et je me rapproche de plus en plus de la fin. Elle pèse sur moi, telle une ombre menaçante que je m’évertue à ignorer. J’étais bien plus heureux pendant Halloween. L’automne est une saison m’inspirant bien plus que l’hiver mais elle disparaît déjà. Les feuilles de couleurs chaudes ne recouvrent plus le sol et la brise légère devient un vent glacial. L’hiver est froid et source de solitude mais tout à coup, un chaleureux foyer naît dans mon cœur quand je retrouve la belle Coraline. Les souvenirs peuvent être douloureux, pousser à être nostalgique mais ils peuvent parfois est source de joie. Mon regard croisant celui, éclairci, de la coréenne fait jaillir en moi des souvenirs que j’avais laissé derrière moi. C’est pourtant comme si jamais nous ne nous étions quittés alors que nous sommes déjà main dans la main.

-Tu es devenue une très belle femme., riais-je avant de porter sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser, Mais je suis content de voir que la Coraline que je connaissais est toujours là.

Une fois assis l’un près de l’autre, elle souligne qu’elle ne veut pas me faire mal. Je sais que la canne porte à confusion et ça m’arrange parfois. Mais auprès de Coco, je la corrige vite, regrettant presqu’elle ne se soit pas assise sur mes genoux. Elle le faisait souvent, quand nous avions dix ans de moins. J’adorais garder son petit corps dans mes bras de longues heures. Je plaisante très vite en faisant mine d’avoir mal aux jambes et son visage se rapproche tout à coup du mien. Son rire est une douce mélodie que je ne me lasse déjà plus d’entendre.

-J’ai toujours été sage. Tu sais bien que je n’ai jamais été un chat sauvage.

Elle, mieux que quiconque, savait comment s’occuper de moi. J’ai peut-être été marié, je n’ai jamais trouvé une alchimie semblable à celle que j’avais avec Coraline. Nous étions des âmes sœurs à l’époque et je l’ai vue comme telle longtemps après. Ça ne s’est un peu effacé qu’après ma rencontre avec celle que j’ai épousé. Quelle erreur. Ce n’était pas vraiment de l’amour qu’elle ressentait pour moi mais un intérêt pour une vie parfaite. Elle a fui au premier véritable problème. Qui suis-je pour la blâmer ? Elle voulait des enfants et avec moi, c’est impossible. Déjà, Coraline se lève pour s’éloigner et faire une ultime présentation clôturant son cours. Mon regard ne quitte pas son corps, chacun de ses mouvements, ses cheveux argentés. Je ne devrais pas être aussi hypnotisé mais c’est plus fort que moi. Quand elle revient à moi, m’apportant une bouteille d’eau, je prends conscience qu’elle a effectivement changé. Ce n’est plus du tout une adolescente. Elle m’invite à revenir et je penche la tête.

-De toute façon, les autres filles ne m’intéressent pas, je ne viendrais pas pour elle.

Je lui parle de ce que nous faisons, moi et ma bande, une fois par semaine. Nous sommes toujours aussi motivés par cette idée. Il y a tant de choses à découvrir, j’espère que je ne raterais rien. Ses doigts passent dans mes cheveux et mon regard se perd dans le sien.

-Dommage… Enfin, aujourd’hui, tu y participes tout de même.

Elle m’explique qu’elle demandera à son collègue pour les talons et je crois que si mes amis apprennent que j’ai insisté pour qu’ils en portent, ils m’en voudront à vie. Elle s’assied sur mes genoux et la proximité de nos deux corps me perturbe. Ses lèvres rencontrent ma peau et elle remarque évidemment que mes joues rougissent. Un rire me prend quand la même teinte colore sa peau.

-Je ne suis pas le seul.

Mes amis tardent à montrer le bout de leur nez mais je ne m’en plaindrais pas. Je ne les pense pas à être du genre à fuir, dommage. Je suis perturbé quand elle semble être séductrice. Je sais que mon cœur pourrait retomber, craquer à nouveau parce que je n’ai jamais vraiment enterré notre relation. Mon regard se voile d’une certaine tristesse comme elle m’assure qu’elle ne m’aurait jamais quitté.

-Il ne faut jamais dire jamais.

Sa main se pose sur ma canne et je fixe nos mains entrelacées. Je ferme une seconde les yeux et les réouvre pour ne plus lâcher son regard. Elle est sûre d’elle mais elle ne pouvait pas savoir, elle ne peut d’ailleurs pas savoir. Oui, je suis malade mais s’il n’y avait que ça. Je secoue la tête.

-Je n’aurais pas fui, pas une femme comme toi. Une vie tranquille aurait été parfaite., je hausse les épaules, Je ne peux pas me permettre d’avoir d’enfants, de toute façon.

Je comprends que la coréenne pense plutôt à l’adoption. De mon côté, je ne serais pas non plus emballé par cette solution. Je ne voudrais pas que mon enfant, adopté ou non, vive sans son père un jour ou l’autre. Ce serait bien trop triste et ça m’empêcherait sans doute de vivre chaque jour sans regret.

-Tu ferais sans doute une mère d’adoption extraordinaire.

Et j’envie déjà l’homme qui aurait la chance d’être le père. Sa tête se pose contre la mienne et mon bras libre caresse son dos nu du bout de mes doigts. Nous sommes blottis comme deux amants alors que nous sommes des ex. La situation devrait être bien moins naturelle.

-Toi non plus…, je soupire et me redresse pour la forcer à me regarder, Je suis vraiment heureux de te revoir mais, Coraline, je ne peux pas te laisser te rapprocher de moi sans que tu ne saches dans quoi tu t’embarques.

Je prends une grande inspiration, sachant que je pourrais peut-être détruire des retrouvailles qui ont si bien commencées. Je m’apprête à lui annonce quand mon groupe d’amis revient bruyamment dans la salle du club.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptySam 19 Nov - 23:58


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Coco est vraiment contente de le retrouver. Elle avait ce sentiment d’être de nouveau une adolescente, face à l’homme qui la hantait depuis si longtemps. Alors qu’elle le couve de ses grands yeux, il ne lui faut pas cinq minutes pour qu’elle se retrouve dans ses bras. Son petit corps est contre le sien alors que son cœur s’emballe tandis que sa chaleur est réconfortante. Et elle le sait, dans le fond, qu’elle ne laissera plus sortir de sa vie. Certes, elle est intimidée car ils ont tous les deux changés. Pourtant, il y avait cette connexion qui reprend ses droits et se réinstalle entre eux alors qu’elle entrelace leurs doigts une fois ses amis partis. Lorsqu’il porte sa main à ses lèvres, elle lui fait un petit sourire timide avant de sentir ses joues rosir. « Elle… enfin elle est là que pour toi, bafouilla-t-elle. » Car les autres connaissaient le bulldozer, celle qui donnait ses cours sans réellement prendre de gants. Et il lui suffit de regarder une de ses élèves pour comprendre à quel point elle était différente au contact de Larry. Mais encore une fois, elle avait cette connexion avec lui, cette alchimie qui était unique.

Assise à ses côtés, elle prend soin de ne pas le blesser. La canne ne lui a pas échappé. Et bien qu’elle trouve cet accessoire classe, elle se doute qu’il n’est pas seulement à titre décoratif. La jeune femme bat des cils sans réellement s’en rendre compte, osant même lancer une petite boutade qui pourrait se rapprocher d’une sorte de drague étrange. Sa main se pose alors doucement sur la jambe de son chat alors qu’elle penche la tête sur le côté pour le regarder de ses yeux étrangement bleus. « C’est vrai mais tu n’es pas un chat d’appartement non plus. » Sa voix est douce alors qu’elle rit de nouveau. Une joie sincère illumine ses traits tandis que ses doigts pianotent doucement sur sa cuisse sans se soucier de si elle l’incommodait ou non avec cette proximité.

C’est à regret qu’elle retourne donner son cours et elle capte le regard des filles. L’une d’elle lui fait même les gros yeux car la coréenne leur avait affirmer qu’elle resterait seule. Et la voilà qui avait la tête pleine de questions tandis qu’elle clôturait sa session. Son corps -plutôt bien formé- s’élève dans les airs dans des mouvements aériens parfaits alors qu’elle regagne bien assez tôt la terre ferme. Elle sent dans l’intonation de celles qui se rapprocheraient de copines qu’elles ne sont pas dupes. Et des regards qui sont en mode « t’as intérêt à tout nous raconter. » Elle retourne voir Larry pour accueillir ses compliments en rougissant alors qu’elle lui tend la bouteille d’eau. Venir pour elle ? Elle le regarde, un peu surprise. « Attention mon chat, je pourrais vouloir te jeter un sort pour te faire tomber sous mon charme. » Elle prend son air faussement mystérieux en levant le nez avant de venir caresser la joue de son ancien amant du bout des doigts. « Je te ferai mes meilleures chorégraphies. » Un franc sourire illumine ses traits alors qu’il lui explique la raison de sa venue. « De toute façon, je ne suis pas trop nouveauté. Mes amies veulent me trainer dans un truc d’escape game car elles ont un crush sur le maître du jeu apparemment. Je repousse parce que ça me fait flipper ce truc de rester enfermer. » La jeune femme n’avait jamais aimé ça. Un peu claustrophobe sur les bords avant de grimacer face à son premier amour.

Doucement, elle se glisse sur ses genoux comme elle avait l’habitude de le faire dix ans auparavant. Et les souvenirs lui reviennent en mémoire alors qu’elle a ce sentiment que le temps se stoppe pour les laisser s’apprivoiser à nouveau. « Je vais me transformer en tomate à force. » Elle fronce le nez, prenant son air faussement boudeur alors qu’il a la même question sur le bout des lèvres. « Je sais que non, Larry. » Elle qui n’emploie que son prénom que lorsqu’elle se met en colère ou un truc sérieux à lui dire. Sa main se pose sur celle du chat alors qu’elle noue leurs doigts. « Tu sais très bien que je ne t’aurai jamais quitté. » Sa main vacante se pose sur le cœur de son compagnon comme pour lui montrer qu’il ne devait pas se montrer bête. Un voile de tristesse teinte son regard alors qu’il lui parle du fait qu’il ne peut pas avoir d’enfants. « Je… pardon, je suis maladroite. Je sais à quel point tu désirais en avoir. » Puisqu’ils en avaient longuement parlé tous les deux. « Je suis déjà une maman d’adoption. J’ai un chat. » Car avant de le retrouver, elle s’était faite à l’idée d’être seule avec son chat. Elle pose sa tête contre celle de Larry avant de lui confier qu’elle avait toujours une pensée pour lui. Elle le fixe dans les yeux, penche même légèrement la tête. La jeune femme sent qu’il est sur le point de lui annoncer quelque chose de grave. Elle le voit dans ses yeux verts. Alors, elle se penche doucement alors que la bande va réapparaître dans les deux minutes qui vont suivre. Ses lèvres se posent doucement sur celles de son ancien compagnon dans un baiser chaste. Celui qu’elle lui donnait alors qu’il était en proie à ses crises d’angoisse durant ses insomnies. Puis, elle s’écarte le rose aux joues. « Une petite dose de courage. » Sa main passe dans ses cheveux ébène avant de descendre dans sa nuque. Elle pose doucement son front contre le sien, sa main vient se nouer à celle de Larry. « Tu respires calmement d’accord. »

« Il se passe quoi là ? » La demoiselle se redresse la tête pour fixer les garçons qui viennent de revenir, torses nus. Elle rit un peu, proche de Larry alors que sans réellement s’en rendre compte, elle était presque à califourchon sur lui. « Je vais chercher Kenny, qu’elle murmure pour eux deux, tu peux leur parler de moi si tu veux. » Cette fois-ci, elle l’embrasse à la commissure de ses lèvres alors qu’il est caché par ses cheveux alors qu’elle se redresse tout en douceur. « Je vais chercher mon collègue. Si vous le voulez y’a du café ou de l’eau. Et on ne touche pas aux barres sinon je prends la canne de Larry et je fais un billard. » Coco ose leur faire un clin d'oeil alors que discrètement, elle refait un coeur coréen à l'attention pour l'adjoindre à rester là. Elle s’éloigne, rejetant ses cheveux en arrière en se demandant ce qu’il voulait lui dire qui semblait le mettre dans un état pareil.





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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyDim 20 Nov - 2:16


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Dix ans. Je ne peux qu’être curieux. Qu’est-ce que Coraline est devenue ? Qu’est-ce qu’elle a vécu ? Presque toute une vie nous sépare de notre dernière rencontre. Après son départ, j’ai quitté Portland, lancé ma carrière d’acteur, rencontré une femme que j’ai épousé. J’ai ensuite appris que j’allais mourir d’une maladie héréditaire, que ma femme préférait le divorce plutôt que de me soutenir et je me suis retrouvé seul. J’ai reconstruit toute ma vie à Storybrooke et me voilà, à recroiser mon ex-petite amie avec qui je me serais vu passer le restant de ma vie il y a dix ans. Nous sommes comme les adolescents que nous étions à l’époque, main dans la main, avec ces sourires niais sur nos lèvres. Nous rougissons si vite et nous retrouvons une proximité naturelle et déroutante. Ses beaux yeux font toujours battre mon cœur mais je dois bien avouer qu’elle a changé. Toujours cynique et pourtant douce avec moi, je suis assez perturbé de la voir danser aussi sensuellement autour d’une barre en métal. Je ne suis pas spécialement passionné par la danse et le sport en général mais je me surprends à m’imaginer revenir la voir sans problème. Je hausse un sourcil face à sa réponse aussi intrigante que tentante. Je garde un léger sourire sur les lèvres.

-Je ne savais pas que tu étais devenue une sorcière.

De son sourire, elle illumine facilement la salle. Si elle n’a fait qu’une danse, j’en redemanderais bien une autre et ça n’a aucune mauvaise arrière-pensée. Elle a tant de grâce et je ne l’imaginais tellement pas dans ce genre de travail. Elle m’annonce alors qu’elle n’est pas spécialement téméraire et je souris alors qu’elle mentionne une activité qui me parle particulièrement.

-Je suis maître du jeu dans des escape games que je conceptualise. Si ça se met, c’est de moi que tes amies parlent… Je vous ferais un prix si vous venez !

J’éclate de rire alors que je n’y crois pas une seule seconde. Cependant, ça m’amuserait que Coraline participe à l’une de mes escape rooms. Si la plupart sont sur le thème de l’horreur, j’en ai des plus soft qui restent tout de même très immersives. Je suis très fier des univers que j’ai créés en escape game. Mon métier fait ma fierté. La belle jeune femme s’installe sur mes genoux et si je rougis beaucoup, elle aussi et cette situation m’amuse comme elle fait battre mon cœur plus vite.

-Au moins, nous serons assortis.

Alors qu’elle boude, je viens frôler son nez avec le mien avec un petit sourire malicieux. Elle ne sait pas ce que je vis, ce que la maladie est en train de faire de moi mais malgré tout, elle reste persuadée qu’elle ne m’aurait pas abandonné. Je souffre plus qu’autre chose en espérant stupidement qu’elle ne mente pas. C’est trop tard, de toute façon. Elle aurait pu rester avec moi à l’époque parce que nous aurions été ensemble au moment où j’aurais appris ma mort proche mais personne ne se mettrait en couple avec moi en sachant au préalable que je suis condamné. Sa main se pose sur mon cœur et je souris tristement. C’est un regret qui s’insinue en moi alors que notre relation n’aurais jamais dû s’arrêter.

-Je le sais… Dommage que ça soit trop tard.

Je peux la croire autant que je le souhaite, ça ne change rien au présent. Je lui annonce alors que je ne pourrais pas avoir d’enfants et elle semble peinée par cette information. Je remets distraitement une mèche de ses cheveux derrière son oreille et pince les lèvres.

-Tu ne pouvais pas savoir. Je me suis fait à cette idée, ne t’en fais pas.

Je ris alors qu’elle parle de son chat. Je n’ai personnellement aucun animal de compagnie. J’ai préféré connaître la solitude chez moi. Je l’imagine bien être assez proche de son chat. Je pose alors mon front contre le sien.

-J’espère que tu ne le préfères pas à moi, je pourrais être jaloux…

Me rendant bien compte que nous sommes très proches, très tactiles et que nous nous entendons toujours très bien, je m’imagine que je ne pourrais pas tourner longtemps autour du pot. Il faut qu’elle sache, que ça la repousse peut-être mais autant que ça arrive le plus vite possible. J’angoisse un peu et Coraline le sent. Je crois que ça se lit sur mon visage. C’est un sujet que j’évite. Une fois que mes amis l’ont su, nous sommes très peu revenus sur le sujet. Je veux vivre au jour le jour et penser à ma mort ne pourrait pas m’aider à profiter. Ses lèvres se posent alors momentanément sur les miennes, comme un petit geste pour me donner du courage. Mon regard, perturbé, reste ancré dans le sien. Ça me rappelle les nuits que nous passions ensemble, quand j’avais du mal à trouver le sommeil. Ça me rassure et je hoche la tête avant d’entrouvrir mes lèvres pour le lui dire… Avant d’être coupé par la voix d’un de mes amis. Mes lèvres se closent à nouveau et je fais une petite moue, embêté. Je me rends compte que mes amis doivent se demander ce qu’il se passe alors qu’une belle jeune femme est presqu’à califourchon sur moi. Moi, l’homme qui ai promis de ne plus laisser de femmes s’accrocher à moi. J’ai les joues rouges, comme un adolescent pris la main dans le sac. Elle dépose ses lèvres sur le coin des miennes et je souris discrètement.

-Ils vont vouloir tout savoir de toute façon…

Je le vois dans leur regard alors qu’elle quitte mes genoux. Elle annonce qu’elle part et je lève les yeux au ciel en imaginant sans mal mon ex s’emparer de ma canne pour punir mes amis les plus désobéissants. Elle me fait à nouveau un petit cœur avec ses doigts. Je suis encore déçu de ne pas avoir pu lui dire ce qui me semblait obligatoire. Elle n’agirait peut-être plus comme ça si elle savait. L’un de mes amis torse-nu s’assied près de moi et passe son bras autour de mes épaules.

-Alors comme ça, tu es de nouveau sur le marché ?
-Ne dis pas n’importe quoi, tu sais bien que je ne ferais jamais ça.

Je roule des yeux en prenant une nouvelle gorgée de ma bouteille d’eau. Une autre de mes amis s’approche avec un sourire malicieux.

-Peut-être mais une superbe femme était assise sur tes genoux il y a une seconde !
-C’est mon ex…

J’avoue cela et ils réagissent tous avec des grands yeux ronds.

-Pas mon ex-femme. Vous vous souvenez de la meilleure amie de mon petit frère quand on était en secondaire ?
-La petite coréenne que tu protégeais ? C’est elle ?
-Oui. Quand vous êtes parti, vous savez que je suis resté à Portland. À la fin de mes études supérieures, j’ai commencé à sortir avec elle quelques mois avant que sa mère nous sépare…
-Et aujourd’hui, vous vous retrouvez pour reprendre là où vous en étiez ?

Je fais claquer ma langue contre mon palais et me lève en m’appuyant sur ma canne pour leur faire face.

-Je ne vais pas me remettre en couple. Ce serait stupide, je serais mort dans 5 ans.

Je ne me rends pas compte que déjà, la porte derrière nous s’est ouverte sur Coraline au moment où je parlais.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyDim 20 Nov - 2:52


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La voilà qui danse. Pour Coraline, la chose semble naturelle. Elle le fait depuis si longtemps. Au départ, elle avait fait ça pour emmerder sa mère. Jeune femme rancunière qui en voulait à la femme qui l’avait élevé car elle s’amusait à lui ôter toutes chances de bonheur. Puis, elle s’était prise au jeu. Bien qu’elle soit dans la moyenne au niveau des tailles, elle a toujours eu de grandes jambes. Et un corps assez longiligne. Elle mentirait si elle disait se trouver jolie. Surtout dans un pays où la diversité est si mal accueillie. Cependant, dans les bras de Larry, elle se sentait presque devenir belle. Alors qu’elle revient vers lui et qu’elle a le sentiment que rien n’a changé. Que certes, dix années ont passé, mais elle reste la même. Toujours cette adolescente qui lui faisait les yeux doux. Et elle se retrouve avec un sourire en coin en face lui. « Comment tu crois que j’ai réussi à t’avoir il y a dix ans ? J’ai fait un aller-retour à Poudlard et j’ai fait un filtre d’amour. » Elle lui sourit, un peu penchée en avant, dévoilant ses dents blanches alors que ses cheveux encadrent son visage et font ressortir la pâleur de sa peau.

Elle se sent bien dans ses bras et ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie comme ça dans les bras d’un homme. Ses mains n’ont que cesse de caresser son derme alors qu’elle sent les doigts de Larry dans son dos. Elle éclate alors de rire. Un rire franc. « Oh ça serait drôle que… enfin que ça soit toi. » Bien rattrapé Coraline. Elle se sent devenir pivoine à mesure que son cœur bat un peu plus vite. Qu’elle le regarde avec ses grands yeux clairs légèrement intimidés. « On a toujours été bien assortis de toute façon. » Mais elle prend son air boudeur car elle n’aimait pas qu’on lui fasse remarquer son air boudeur. Le nez de Larry vient frôler le sien et elle a un petit rire, semblable à celui d’une souris alors qu’elle vient resserrer son étreinte autour de son cou. « Qui te dit que c’est trop tard ? Après tout, on peut très bien s’être retrouvés pour une bonne raison. » Elle bat alors des cils alors qu’elle voit le changement dans son regard. Il a perdu son étincelle, sa joie. Elle croit y lire un soupçon de mélancolie. Alors Coraline vient coller doucement son front contre le sien, venant caresser son nez comme il l’a fait un peu plus tôt. « Je reste une bécasse quand même. A mettre les pieds dans le plat comme ça. » Elle incline un peu la tête alors que de nouveau, un franc sourire étire ses lèvres. « Je ne te dirai pas qui je préfère mais il va falloir regagner ta place de numéro un. »

La petite coréenne sent qu’il a quelque chose de grave à lui dire. Elle sent son corps se tendre près du sien, son regard être perturbé. Donc elle se penche pour venir déposer chastement ses lèvres sur les siennes. Comme une promesse. Elle était habituée à ses angoisses. Même si elle espérait dans le fond qu’il s’en serait débarrassé. Mais elle le calmait toujours de la même manière. En le prenant dans ses bras et en l’embrassant tendrement. Elle parlait rarement de ce qui le tourmentait car elle avait conscience que cela ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Mais la voilà qui le prend contre elle pour venir caresser tendrement sa nuque pour être un baume apaisant. Coraline tourne la tête pour voir ses amis revenir et elle se penche pour venir déposer ses lèvres au coin de celles de Larry pour lui signifier que la conversation aura lieu plus tard. Puis après une menace voilée et une attention particulière à l’intention de son ex, elle quitta la salle pour aller retrouver son collègue.

Kenny est fidèle au poste lorsqu’elle débarque dans la salle. « T’as un regard de femme rêveuse, toi. » Elle hausse les épaules avant de lui expliquer la situation. « bah t’as qu’à me les envoyer. » Il la fixe de ses grands yeux bleus, âgé dans la quarantaine alors qu’il sourit à la jeune femme. « Et ton ex, tu comptes faire quoi ? » Elle fait un sourire à son ami. « ne plus le laisser partir me semble pas mal. » Puis, elle quitte la pièce à pas de loups avant de revenir dans sa salle de cours.

Et de se prendre un uppercut en plein cœur.

Le regard des amis de Larry se pose sur elle alors qu’elle les fixe, la mine déconfite. « Kenny vous attend dans la salle d’à côté. Je réduis l’espérance de vie de votre pote et on vous rejoints. » Elle s’adosse au mur, relevant sa jambe alors qu’un à un, ils passent à côté d’elle et que l’un d’eux se permet de poser sa main sur son épaule d’un geste encourageant. Coraline hoche la tête d’un air entendu avant de se tourner vers Larry. Elle reste silencieuse avant de montrer la chaise du menton pour qu’il reprenne place. Et une fois, assis, elle s’approche de lui et reprend sa place sur ses genoux. Bien qu’elle soit détruite à l’intérieur et que seul son regard puisse le laisser transparaître, elle lui sourit timidement. « Si je me base sur ce que tu as dit, il nous reste 1825 jours ensembles. » Comme si elle allait se barrer. Ses doigts caressent sa nuque alors que de sa main vacante, elle passe deux doigts sous son menton. Elle se penche alors pour venir l’embrasser, plaquant sa poitrine contre son torse tandis que sa main remonte dans ses cheveux. Le baiser est moins chaste que celui qu’elle a dispensé. Puis, alors qu’elle se recule, elle pose son index sur ses lèvres. « Je te l’ai dit que je te quitterai pas, espèce d’imbécile. Après t’as le choix : soit tu dors tout seul dans ton grand lit avec tes angoisses, soit tu dors avec moi dans ton grand lit qui a le pouvoir magique de les calmer. Je peux pas m’imposer si tu veux pas de moi. » S’il ne veut plus d’elle. « On peut reprendre où on s’est arrêtés. Après tout, je suis célibataire, toi aussi. Et je pense qu’un peu de soutien féminin te fera pas de mal. Ou alors tu peux faire ta tête de bois et perdre encore plus de temps que tu pourrais passer à mes côtés. » Elle ne sait pas de quoi il souffre, juste qu’il souffre horriblement et qu’il est condamné. Voilà que ses yeux la piquent alors qu’il ne l’a que trop rarement vu pleurer en public. Elle détourne donc la tête, gênée. Se mordillant la lèvre pour contenir ses larmes alors que sa main glisse le long du torse de Larry pour venir saisir sa main libre. « Mon… J’ai fait mon choix. A toi de voir pour le tien. » Elle s’éloigne un peu, prête à se relever pour lui laisser de l’espace et parce qu’elle avait conscience que ses pleurs ne l’aideraient pas.






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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyDim 20 Nov - 23:32


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Tomber amoureux est un pari dangereux. On ne peut jamais savoir si les sentiments seront réciproques, si l’amour durera, si la relation sera belle ou si tout se finira en catastrophe. Oser se confesser est la chose la plus courageuse qu’un homme ou une femme amoureux(se) peut faire. Je ne parle pas d’une confession par message, le virtuel simplifie un peu trop la tâche à mon goût. Je parle d’une véritable déclaration, des mots d’amour qu’on dit à voix haute en ancrant son regard dans celui ou celle qui pourrait devenir plus qu’un(e) ami(e). Assumer haut et fort ce que l’on ressent est le plus beau cadeau qu’on peut faire à la personne qu’on aime et ce, peu importe si les sentiments qu’on offre sont réciproques. Quand j’y pense, j’ai toujours été celui à me confesser en premier. Ce n’est pas un mal. Je ne pouvais plus garder ce que je ressentais pour Coraline, la première fois et je n’ai jamais regretté de lui avoir avoué mes sentiments. Je n’aurais jamais parié que mes sentiments seraient réciproques. Par contre, quand je me suis déclaré à l’actrice rencontrée sur un tournage, elle a été nettement moins… démonstrative même si nous avons formé ce qui s’apparente à un couple parfait par la suite. Je sais bien que tout n’a pas été faux mais tout n’était pas vrai non plus. Elle me portait sans doute une petite affection mais rien de comparable à ce que Coraline pouvait me porter comme amour. On ne choisit pas toujours sagement la personne avec qui on se marie, j’ai fait des erreurs et hélas, je n’aurais pas l’occasion d’avoir une seconde chance. Ça n’empêche pas que je sois ravi de retrouver celle qui est maintenant mon ex.

-Je vais faire attention à ce que tu me sers alors au cas où il te reste un peu de ce philtre !

Je ris doucement à l’idée qu’elle me serve une potion pour me faire tomber amoureux d’elle. Je crois qu’elle n’aurait pas besoin d’une quelconque magie pour ce genre d’exploits. Je profite un peu qu’elle ne sache pas encore ma condition, après ça, ce qui se passe entre nous et qui est inexplicable disparaîtra sans doute. Je repousse l’inévitable, la tristesse, la déception et la pitié. Je n’en veux pas aux autres de me plaindre, c’est normal et honnêtement, je me plains moi-même quand j’y pense. La femme sur mes genoux n’a pas conscience qu’elle est proche d’un condamné, ça la repousserait sans doute et je ne lui en voudrais pas non plus. Ce serait se lancer dans une relation, amicale ou non, condamnée. Je ne peux pas le lui imposer.

-Tu ne serais pas gênée que tes amies aient un crush sur ton ex ? Il faut avouer que ce serait une situation cocasse !

Je ris en l’imaginant. Je devrais rester dans mon rôle mais je crois que je serais davantage déstabilisé par la belle coréenne que par ses amies aussi intéressées par moi qu’elles pourraient l’être. Je la regarde avec un sourire pensif. Elle a raison : nous faisions un couple particulièrement assorti à l’époque. J’étais sûr que nous finirions notre vie ensemble mais sa mère en a décidé autrement. Mes lèvres se pincent alors qu’elle suppose que ce n’est peut-être pas trop tard. Évidemment, l’étincelle dans mon regard ne peut que s’éteindre.

-Je doute que le destin nous réunisse, ce serait une farce.

Je ne veux pas être cynique mais pour le coup, c’est plus fort que moi. Si c’est aujourd’hui que le destin a décidé de nous réunir, il se fout de moi. Mon corps ne tiendra pas pour qu’une relation en vaille la peine, pas pour moi évidemment mais pour la femme qui serait ma compagne. Ce ne serait pas juste de lui imposer ça. Mes doigts se lèvent, nostalgique, vers sa joue et je la regarde avec une triste tendresse.

-Tu n’es pas une bécasse, ce genre de choses, ça ne se devine pas.

Je ris quand elle m’invite à regagner ma place de numéro 1. Je me laisserais bien tenter mais il vaudrait mieux que je tire un trait sur cette idée. L’espoir d’être à nouveau important pour elle est égoïste et il ne faut surtout pas que je le sois. Je sais alors qu’il vaut mieux que je lui annonce directement. Je ne pourrais pas tourner éternellement autour du pot, je ne pourrais pas éviter le sujet. Je m’apprête à lui dire quand mes amis arrivent et nous surprennent, plutôt proches l’un de l’autre. Coraline quitte plutôt vite la pièce pour me laisser aux mains des petits curieux qui constituent mon groupe d’amis. Je vois bien qu’ils sont intrigués et un peu trop réjouis à mon goût. Ils essayent sans doute de me donner de l’espoir mais c’est vain. Je ne leur rappelle pas souvent mais là, c’est plus fort que moi et quand je remarque qu’ils regardent derrière moi, je regrette d’avoir parlé si vite. Je me retourne lentement pour voir la mine déconfite de Coraline. Je regrette bien sûr immédiatement et baisse les yeux. Ma mâchoire se serre alors qu’elle chasse une nouvelle fois mes amis mais je redoute plus la suite. Je soupire et une fois que nous sommes seuls, j’ose relever mon regard vers elle. Elle m’indique la chaise sur laquelle j’étais installé et je retourne m’y asseoir. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne sur mes genoux une nouvelle fois. Je lève un regard surpris par le chiffre qu’elle m’annonce. Je pince mes lèvres avant de lentement hocher la tête.

-Il me reste entre cinq à dix ans.

Mais comme je ne veux pas espérer vivre longtemps, je me dis qu’il ne me reste que cinq ans. Il vaut mieux être agréablement surpris que déçu. Ses doigts caressent ma nuque et son autre main relève mon menton. Je ne m’attendais pas à un baiser aussi passionné et si je reste interdit de courtes secondes, mes bras passent autour de sa taille pour que je répondre à ce baiser. Je regrette déjà qu’elle s’écarte alors que je ne sais pas ce qu’elle va pouvoir me dire après ça. Mes lèvres s’entrouvrent non pas pour parler mais parce que je suis déstabilisé. Je ne m’attendais pas à une déclaration, je ne pensais pas qu’elle me proposerait de reprendre là où nous en étions il y a dix ans. Je la fixe longuement comme sa main glisse pour prendre la mienne. Je sens qu’elle veut s’éloigner et ma main serre la sienne pour l’attirer à nouveau dans mes bras. Je cache mon visage dans son cou alors que des larmes m’échappent. Je prends quelques secondes pour que ma gorge se desserre et prends une grande inspiration. Mes mains entourent son visage et j’ancre mon regard embué dans le sien.

-Tu resterais avec moi en sachant que je vais mourir ? Coraline, la maladie dont je souffre est incurable, je n’ai aucune chance d’y survivre… T’avoir à mes côtés, ce serait le plus beau des cadeaux mais ce serait aussi terriblement égoïste. Un jour ou l’autre, je ne serais plus là et je ne veux pas que tu sois triste, ni que tu sois seule. Tu as conscience que tu te lancerais dans une relation sans avenir ?

J’ai du mal à y croire et pour cause : ma femme m’a quitté pour ça et je l’ai comprise. Je m’attendais à avoir du soutien mais je n’ai eu qu’un divorce mais encore une fois, qui voudrait d’un homme qui n’a pas de futur et en plus qui va devenir de plus en plus handicapé ?

-Il n’y a pas de choix, pour moi. J’ai longtemps rêvé d’être avec toi à nouveau mais je veux être sûr que tu sais dans quoi tu t’embarques. Ça ?, je lui montre ma canne, Ce n’est que le début, ça va empirer et ça ne va pas être simple.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyLun 21 Nov - 0:50


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Coraline était loin de se douter du mal dont souffrait Larry. Elle sentait en lui comme une pointe de tristesse mais elle mettait ça sur le fait qu’ils venaient juste de se retrouver. La jeune coréenne a toujours été très pudique sur ses sentiments et d’une nullité aberrante pour charmer un homme. Ce fut un véritable miracle qu’il soit tombé sous son charme la première fois car elle n’avait été qu’elle-même. Certes, il y avait eu tous ces moments où elle l’avait tenu contre elle pour l’apaiser. Mais ce jour-là, il y avait eu quelque chose de plus. Et est-ce que l’on pourra dire que c’est le cas aujourd’hui. Alors que son cœur cogne dangereusement dans sa cage thoracique au point de vouloir se barrer. Debout face à lui, sa bouteille d’eau dans la main, elle n’a que cesse de lui sourire et c’est comme si elle se sentait enfin complète. Pendant ses dix ans, elle avait avancé comme une automate. Avec son fiancé, elle pensait que c’était de l’amour mais il s’était barré aussi vite qu’il était venu. Et concernant le dernier, il avait transformé Coco en véritable tas de cendres. Même quatre ans après, elle était encore en train de panser ses plaies et elle ne pensait pas pouvoir donner son cœur à nouveau. mais est-ce que Larry lui avait seulement rendu ? Etait-ce pour ça qu’elle se sentait à moitié vivante ces dernières années ? « Je viens de te donner une bouteille d’eau. » Elle bat des cils avec exagération avant d’éclater de rire.

Tout lui semble naturel alors qu’elle glisse sur ses genoux, passant sa main derrière sa nuque. « Comment te dire ? La première qui te touche, elle risque d’y laisser un doigt. » Elle plaisantait, évidemment. Coraline n’était pas jalouse mais alors pas du tout. Certes, elle n’avait pas confiance en elle mais elle a toujours eu confiance en son compagnon. La demoiselle lui fait les gros yeux alors qu’elle est quelque peu perplexe. « J’ai l’air d’être une blague carambar ? Bon un carambar acidulé alors parce que franchement, je vais lui envoyer des fleurs au destin. » Dire qu’elle ne comptait pas le laisser filer de sitôt était acquis. La coréenne se sentait bien dans ses bras. A frotter doucement son nez contre le sien, savourer la moindre caresse. Elle le fixe avec intensité alors qu’il vient caresser sa joue, penchant la tête pour venir poser sa peau contre la sienne. Tout lui semble tellement familier. Comme s’ils ne s’étaient jamais quitté. Elle avait toujours les papillons dans le creux de son ventre, son rougissement et cette douceur qui ne sortait qu’à son contact.

Elle le sent que quelque chose le retient. Alors elle penche doucement sa tête pour venir effleurer son nez avec tendresse avant de venir poser ses lèvres sur les siennes furtivement. Coco se permet de caresser sa nuque alors que ses amis reviennent sur place. Elle se tourne pour les regarder avec un air faussement intéressé, sentant des regards inquisiteurs sur elle. N’aimant pas être au centre de l’attention, elle se redresse pour quitter la pièce et aller retrouver Kenny. Elle ne sait pas enseigner aux hommes et son collègue se réjouit de pouvoir donner un cours d’initiation. « Tu vas nous rejoindre après ? » Elle opine. Connaissant Kenny, il voudra surement qu’il fasse une présentation en tandem ou une démonstration. Il a toujours été plus expansif qu’elle. La petite demoiselle retourne donc dans la salle et se prend l’équivalent d’un coup de poing en plein visage alors que les de mots de Larry lacèrent son cœur. Elle fixe tout le monde tour à tour, un peu sonnée alors que son ex est trop occupé à fixer ses chaussures. C’était donc ça qu’il voulait lui dire ? Elle fait donc signe à ses amis de les laisser. Ils devaient avoir une conversation au plus vite. La jambe relevée, un regard assassin sur le visage, elle lui fait signe d’aller s’asseoir. Puis, elle retourne sur ses genoux sans aucune gêne. « Donc si je compte bien, il te reste 2500 jours, environ. J’ai arrondi. » Sa voix est un peu fluette, encore sous le coup de l’émotion. La jeune femme téléscope son regard avant de plisser le sien. « Prends pas cet air surpris. Tu sais que j’ai toujours été douée en calcul mental. » Elle le fait exprès. Bien entendu qu’elle le fait exprès.

Elle se penche pour venir attraper son menton afin qu’il la regarde. Et la voilà qui font sur ses lèvres dans un baiser plus langoureux que celui donné précédemment. Elle sourit contre ses lèvres lorsqu’elle sent les bras de son compagnon se refermer autour d’elle et colle un peu plus sa poitrine contre son buste. Lorsqu’elle manque d’air, elle se recule pour le regarder. Et se déclarer. Elle n’a jamais été douée pour ça. C’est d’ailleurs gênée qu’elle tente de se dérober alors qu’il la retient. Lorsque Larry enfouit sa tête dans son cou, elle sent les billes translucides couler contre sa peau. Alors, elle passe une main dans ses cheveux, ferme les cheveux. « ça va aller. Je suis là, qu’elle murmure, tu n’es plus tout seul. » Elle dépose un baiser affectueux contre sa tempe, refoulant par la même occasion ses propres larmes.

Attentive, elle l’écoute. La jeune fille pose ses mains sur les siennes alors qu’il plonge dans ses iris bleutées. « Je préfère passer 2500 jours à tes côtés que pas du tout. Ce n’est pas une relation sans avenir. Disons qu’il est raccourci. » Et c’est là que ça la frappe. Il pensait qu’elle allait se barrer. « Je suis toujours amoureuse de toi. » Elle dit ça d’une toute petite voix alors que ses yeux se colorent de rouge. « Oh je suis nulle pour les déclarations. Mais bon sang, toutes mes relations ont été des échecs parce que je t’avais toujours dans un coin de ma tête et là-dedans. » Elle montre sa poitrine. « Je suis même revenue te chercher. Mais tu étais… pris. » Le mot s’étrangle dans sa bouche alors qu’elle déglutit avec peine. « Je te l’ai dit que je ne me barrerai pas. Je refuse de te laisser affronter ça tout seul. » La jeune femme prend sa main pour venir nouer leurs doigts et embrasser sa paume du bout des lèvres. Sa main vacante se pose sur la canne qu’elle attrape et qu’elle examine. « Je n’ai pas peur. Si tu crois que je vais me détourner de toi alors que je t’ai attendu dix ans, tu te fourres le doigt dans l’œil, Larry. Et c’est même ce que j’ai dit à Kenny quand il m’a demandé ce que je comptais faire avec toi. » Elle se penche alors pour venir effleurer ses lèvres des siennes. « J’ai dit que je ne te laisserai plus filer, susurre-t-elle avant de venir l’embrasser à nouveau. »






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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyLun 21 Nov - 4:24


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Ma rupture avec ma femme m’a fait beaucoup de mal. Évidemment, elle a ruiné la confiance que j’avais en moi et le nouveau départ que j’ai pris à Storybrooke m’a servi à tout oublier et à laisser cet échec derrière moi. Cependant, ma séparation avec Coraline m’avait réellement brisé le cœur. Je n’avais pourtant que 22 ans et à l’époque, j’avais encore toute la vie devant moi. J’aurais pu rapidement m’en remettre, me dire que ce n’était qu’une amourette, une histoire d’adolescents que j’oublierais vite mais jamais, je ne l’ai oubliée. Elle a toujours été dans mes pensées à un moment ou un autre. Je ne devrais pas dire ça, j’ai été marié. J’ai été heureux avec ma femme mais ai-je parfois pensé que Coraline aurait dû être dans mes bras à sa place ? Sans aucun doute, oui. En voyant ses joues qui rougissent et la proximité qui s’installe entre nous, je me dis qu’elle a repensé à moi également et mon cœur se réchauffe à cette idée. Je ne peux pas me voiler la face : quand elle saura, elle fuira peut-être, non sûrement. Je profite de chaque seconde qui me sépare de ce moment. Mon regard se pose sur la bouteille d’eau qu’elle m’a donnée et je hausse les épaules.

-C’est trop tard alors… Il ne me reste plus qu’à retomber sous ton charme.

Je souris en coin et la coréenne s’installe sur mes genoux comme si de rien n’était. Nous ressemblons sans doute à un couple, pas du tout à des ex. Je suis moi-même confus face à la situation mais pour rien au monde, je la repousserais. J’ai toujours été apaisé près d’elle, comme si mes angoisses disparaissaient sous ses caresses et ses étreintes. J’adorais dormir avec elle et ce, sans aucune arrière-pensée. Juste dormir avec elle faisait de moi un homme heureux et surtout reposer. J’éclate doucement de rire, l’imaginant mal jalouse.

-Je demande à voir !

Les chances que ce soit moi sont de toute façon minces. Je ne sais pas si Coraline aurait aimé, c’est un peu terrifiant et immersif, c’est déjà arrivé que nous arrêtions l’escape game parce que des joueurs ne supportaient pas le stress. J’ai l’impression de vexer un peu Coraline alors que je dis que le destin est une farce. Je pince les lèvres. Elle ne peut pas se douter que je dis ça non pas parce que je ne suis pas heureux de la revoir mais parce que je sais que c’est trop tard pour espérer quoi que ce soit… Pas vrai ? J’adore la serrer dans mes bras, frôler son nez avec le mien et perdre mon regard dans le sien. Je pourrais rester des heures ainsi mais ça ne ferait que reporter le moment fatidique. Je craque face à ses joues rouges et ses petits sourires. Mon cœur rate plusieurs battements et se rappelle de sentiments que je n’ai jamais vraiment enterrés. Ça me rend la tâche difficile pour lui annoncer que je vais mourir mais quand j’arrive à trouver ce courage, nous sommes interrompus et Coraline part prévenir son collègue.

Mes amis me cuisinent vite et se réjouissent trop. Je sais que je ne devrais pas m’énerver et encore moins me lever pour leur faire face mais c’est plus fort que moi. Je n’aime pas espérer, c’est quelque chose que j’ai arrêté de faire au moment-même où on m’a annoncé ma mort prochaine. Je ne veux pas m’intéresser à ce que l’avenir pourrait me réserver, je préfère me concentrer sur le présent. Je sais que mes mots les choquent, je vois leurs sourires disparaître mais je ne comprends qu’après qu’ils ne sourient plus parce que Coraline est arrivée derrière moi. Je me sens très vite mal, coupable et profondément triste. Ça ne devait pas se passer comme ça. Je l’imagine en colère parce qu’elle a peut-être eu un espoir pour nous deux, un espoir qui vient d’éclater. C’est ce que je crois jusqu’à ce qu’elle me fasse asseoir pour se mettre sur mes genoux. Je suis surpris et encore, c’est un euphémisme. Je la fixe et cligne des yeux comme pour m’assurer qu’elle est bien là. Et c’est le cas, ce n'est pas un rêve. Je penche la tête avec un léger sourire mais un sourire toujours triste.

-2500 jours… Ça semble beaucoup et si peu en même temps.

Elle vient malgré tout m’embrasser malgré ce que je viens de lui dire. Ça ne la repousse pas, au contraire, le baiser est étrangement plus passionné. Mon cœur craque mais pas que. Après un tel baiser, elle tente de s’éloigner mais je l’en empêche pour me blottir contre elle. Je laisse quelques larmes m’échapper. Je n’aime pas parler de ça justement parce que j’en perds mon sourire. Qui n’aurait pas peur ? Qui serait complètement en paix avec sa mort prématurée ? Elle caresse mes cheveux et je ferme les yeux pour tenter de me calmer le plus vite possible. Je ne dois pas m’apitoyer sur mon sort, ce serait pénible. J’ai été submergé par les émotions, j’étais préparé à être repoussé, pas accepté. Je prends finalement le courage de m’écarter pour lui répondre. Je ne suis pas sûr qu’elle sache dans quoi elle pourrait s’embarquer parce qu’il n’y a pas que la mort, il y a la vie que je vais mener avant et qui va se dégrader petit à petit. Mes yeux sont toujours remplis de larmes et je pose ma main sur sa joue. Ses mots s’ancrent dans mon cœur pour ne plus jamais le quitter. J’avais dit adieu à l’amour et j’étais si sûr de moi il y a encore une heure d’ici. L’émotion est palpable, elle me frappe de plein fouet et malgré la tristesse, la peur -l’angoisse même, un sourire ému étire mes lèvres. Je vis au jour le jour tentant de penser le moins possible à l’inévitable pour ne pas souffrir mais je reste un homme et je suis terrorisé à l’idée que ma vie va prendre fin. Je prends une grande inspiration et détourne le regard pour reprendre du courage. J’ai choisi la solitude pour ne pas blesser une femme s’attachant à moi mais cette solitude me pèse, elle est un poids que je me force à porter. Coraline pourrait être le soutien dont j’avais besoin, le réconfort de mes nuits froides, le sourire chassant mes peurs, elle serait cette magie qui me manque pour arriver réellement à accepter ce qui va m’arriver. Ancrant mon regard dans le sien, ma gorge se dénoue à nouveau pour libérer ma voix.

-Tu es revenue… ?, je ferme les yeux et pose mon front contre le sien, La femme avec laquelle je me suis marié a divorcé parce que j’étais mourant et que les enfants que je peux avoir… Il y a 50% de chance qu’ils souffrent de ma maladie.

Je baisse les yeux. C’est dur d’en parler et je me mords la lèvre inférieure pour ravaler mes larmes. Je ne veux pas me briser, je dois rester fort. J’ai peur de me laisser aller et de ne jamais parvenir à me redresser. Sa main porte la mienne à ses lèvres puis elle examine ma canne. À nouveau, ses mots font gonfler mon cœur d’espoir, cet espoir que je me suis toujours refusé. Elle me répète ce qu’elle a dit à son collègue à mon sujet avant de m’embrasser. Mon souffle est lourd d’émotion et se mêle au sien avec une passion intensifiée par la beauté de ses mots. Quand je m’écarte pour reprendre ma respiration, mes doigts viennent s’entrelacer avec les siens.

-Tu devras me laisser partir, Coraline. Je ne compte pas attendre la mort jusqu’au dernier moment, je…

Je m’arrête et de ma main libre, je replace quelques mèches de ses cheveux argentés.

-Je n’en ai pas parlé à mes amis mais j’ai décidé que quand ce sera trop dur à supporter pour moi, je me ferais euthanasier.

Ma voix tremble un peu mais je me racle la gorge pour reprendre confiance et mes doigts continuent de caresser avec tendresse sa joue.

-Je t’aime… J’ai toujours su que tu étais celle avec qui je devais être jusqu’à ma mort mais est-ce que tu peux me promettre que tu seras là jusqu’au bout ?


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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyLun 21 Nov - 9:15


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Coraline était loin de se douter du mal qui était en train de lui ravir Larry. Elle n’en avait aucune idée alors qu’elle badine avec lui sur ses genoux. D’une nullité aberrante en séduction, elle se contente de plaisanter avec lui car qui voudrait d’une femme comme elle ? Avec si peu de confiance en soi ? Elle lui sourit tendrement alors qu’un rire s’échappe de ses lèvres lorsqu’il mentionne ses copines. Alors Coco incline doucement la tête pour lui faire son petit regard de biche. « Je ne pense pas que je les mutilerai. Je marquerai plus mon territoire. Après a voir si le maître du jeu est réceptif. » elle prend l’air songeuse avant de lui glisser un petit clin d’œil maladroit. Encore une fois, elle se sent bien au contact de Larry. Elle qui était ressortie tellement blessée de sa relation avec son ex, commençait à se réchauffer doucement. A croire. Et c’était quelque chose de dangereux. Surtout quand on sait que leur histoire n’a jamais eu un quelconque dénouement. Heureux ou malheureux. Il y avait comme un goût d’inachevé entre eux.

Alors qu’elle a quitté la pièce pour laisser la place à ses amis, elle discute un peu avec Kenny. Son collègue est assez perspicace concernant le sourire béat de Coraline alors qu’elle explique la situation à mi-mot. Il y avait cependant le risque que Larry ne soit plus attirée par elle de cette manière. Ou pire, qu’il soit mourant. Elle fixe tout le monde tour à tour alors que ses amis quittent la pièce, tristes et honteux. Quant à la jeune femme, elle le toise en croisant les bras sur sa poitrine. Un rapidement calcul s’effectue dans sa tête alors qu’elle revient s’asseoir sur ses genoux. Ça risque de devenir une habitude. « Je préfère me concentrer sur le beaucoup. » Sa voix est plus fluette, plus basse car elle essaie de contrôler son chagrin. Elle sait dans le fond que ça n’aiderait pas Larry que de se laisser aller à des pleurs. Mais elle ne peut pas s’empêcher de venir l’embrasser. Dans ce baiser, elle y instaure un certain réconfort, une chaleur et une passion qu’elle n’avait pas dix ans auparavant pour se reculer hors d’haleine et vouloir fuir. Pudique sur ce qu’elle ressent.

Larry l’empêche et vient de se coller à elle, en larmes. La jeune femme lève la main pour venir caresser ses cheveux et déposer un baiser sur sa tempe. Il a peur. Comme elle. Elle est terrifiée à l’idée de le perdre mais décide de ne pas le montrer. Ou alors très peu car elle ne peut contrôler ses larmes plus longtemps. Elles dévalent le long de ses joues. Ils se parlent, se déclarent. Mettent fin au non-dits. Et elle le voit se détourner pour essayer de reprendre contenance. Coco se baisse pour venir déposer ses lèvres dans le creux de son cou. Alors qu’il redresse sa tête pour venir poser son front contre le sien. Elle ferme les yeux, savoure son contact.

« Deux fois. La première fois juste à la fin de ma scolarité et on m’a dit que tu étais parti. » elle aurait pu aller le retrouver mais la mère de Larry ne tarissait pas d’éloges sur son fils. « Et la seconde fois, tu venais de te marier. C’était juste après la rupture de mes fiançailles avec l’autre imbécile. Et je suis venue m’installer ici.  » Elle le fixe avec effarement quand elle entend les raisons qui ont poussé sa femme à le quitter. « Mais quelle… » zen, on respire. « quand on aime quelqu’un on ne s’en va pas car il est malade. » Son ton est sans appel alors que sa main passe dans sa nuque pour venir la caresser. Elle lui laisse le temps, consciente que la discussion est difficile.

A son annonce, elle sent toutes les couleurs déserter son visage. « Je… Je… » son regard se détourne de lui alors que cette fois-ci, elle peine à contenir ses sanglots. Son coeur se serre dangereusement et sa main tremble. « Je pense que je ferai la même chose. » Sa voix n’était qu’un chuchotis alors que parler de suicide médicalisé n’est jamais une chose simple. Coraline tourne alors la tête pour venir plonger dans son regard. « Je te le promets. » La jeune fille se penche pour venir coller son front contre le sien. « Je ne t’abandonnerai plus jamais. » Elle l’avait perdu une fois. Et elle ne recommencerait pas. Pas tant qu’il lui restera un souffle de vie. Alors elle se rapproche, garde ses mains emprisonner dans les siennes. « Tu veux qu’on aille rejoindre les autres ou que je te fasse une danse privée ? Pour… enfin pour que tu retrouves le sourire. » Elle se penche, vient doucement effleurer ses lèvres. « Je vais finir par te garder en otage, ce soir. » Car elle n’avait aucune envie de le lâcher. « Et je ferai peut être la surprise de venir te voir à ton travail. Le mien est moins… théâtral. »




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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyMer 23 Nov - 22:11


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Auprès de la belle coréenne, j’ai l’impression d’être redevenu le Larry innocent loin de se douter que la mort finirait par le guetter. Elle est sur mes genoux et tous mes tracas s’envolent, j’ai le cœur léger et j’aimerais que ça ne change jamais. Je ne me fais pas d’illusion, il va falloir que je lui annonce la nouvelle et ce, rapidement. Je déteste ça, je préférerais rester « normal » à ses yeux et pas devenir un homme condamné et du coup repoussant. Le regard de biche qu’elle me fait alors qu’elle est confortablement assise sur moi éveille des papillons que je pensais morts. Je ne sais pas quelles épreuves la vie lui a réservée, ce qui a pu la blesser ou changer la jeune fille qui m’a été arrachée il y a dix ans mais j’ai l’impression que tout ça disparaît. C’est comme si être à nouveau en contact avec elle nous ramène à notre jeunesse innocente. Je redeviens plus insouciant et j’aimerais de tout cœur ne jamais avoir à mentionner ma maladie avec elle. Je ris doucement face à son petit clin d’œil adorable.

-Ce maître du jeu serait vraiment idiot de repousser une aussi ravissante femme.

Je sais que la situation dans laquelle nous sommes porte à confusion quand mes amis reviennent mais je ne peux pas non plus les laisser m’encourager à foncer. J’essaye d’être objectif : elle ne voudra pas d’un homme mourant. Qui en voudrait d’ailleurs ? J’ai de la chance d’avoir des amis qui ne me fuient pas de peur de devoir faire face au deuil. Hélas, si je voulais éviter qu’elle l’apprenne brusquement, c’est raté. Malgré tout, elle se rassied sur mes genoux au lieu d’éclater en sanglots ou de me fuir. Je le sens dans sa voix, le lis dans son regard, elle est bouleversée tout comme je le suis. De nombreuses émotions me traversent. Je suis triste et en même temps ému et heureux. Au lieu de sembler refroidie, elle m’embrasse et réveille mon cœur refroidit après toutes ces années. Elle a beau vouloir fuir, je la retiens, je la veux dans mes bras, à mes côtés et ce, le plus longtemps possible. S’il y a beaucoup de tristesse dans nos regards, ce moment est également très doux. Je suis surpris d’apprendre qu’elle est revenue et elle me confirme qu’elle l’a fait à deux reprises. Je n’étais même pas au courant, personne ne me l’a dit alors que ma famille devait être au courant… Je me demande si les choses auraient été différentes. Elles l’auraient sûrement été, j’ai toujours gardé Coraline dans un coin de ma tête. Ma main glisse sur sa joue et mon cœur s’emballe encore et se réchauffe.

-J’aurais voulu le savoir plus tôt. J’aurais voulu te retrouver bien plus tôt., je glisse ma main dans ses cheveux avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres, Tu as été fiancée ?

Je lui explique alors pourquoi mon mariage s’est brusquement terminé si vite et je vois qu’elle est aussi dépitée que moi. Cet abandon m’a fait beaucoup de mal, je n’attendais que du soutien, pas un divorce. C’est à cause d’elle que j’ai décidé de ne plus me mettre en couple, je pensais que personne ne voudrait de moi. Je souris, touché par sa réaction. Quand j’ai raconté la fin de ma relation à mes amis, ils ont réagis de la même façon mais ça n’avait pas suffi à me convaincre.

-Elle ne devait pas vraiment m’aimer, si tu veux mon avis.

Ce que je lui annonce ensuite doit être difficile à entendre, je le vois alors que les couleurs quittent son beau visage. Ma main vient chercher la sienne quand je la vois qui tremble et mon pouce caresse doucement le dos de celle-ci. Je hoche simplement la tête, elle me comprend, même si c’est triste et peut-être encore plus dramatique. Je veux qu’elle soit là et pas simplement pour me fuir après quelques mois. Je veux qu’elle sache ce qui m’attend et ce qui l’attend aussi. J’attends avec une certaine appréhension qu’elle me fasse la promesse de rester. Je ferme les yeux en profitant du contact de son front sur le mien. Je laisse ses mots flotter dans l’air, les imprimant dans mon esprit et les inscrivant dans mon cœur. Je sais que si elle en vient à m’abandonner, je ne m’en relèverais pas mais je veux la croire. Je réouvre les yeux pour ancrer mon regard dans le sien et mon nez vient à nouveau caresser le sien, comme une vieille habitude.

-Je pencherais plus pour une danse privée même si ça veut dire que je dois te lâcher.

Un fin sourire étire mes lèvres comme les siennes viennent les effleurer. Mes mains se libèrent de son emprise pour passer autour de sa taille et la coller tendrement contre moi.

-Je resterais avec toi ce soir et tous les autres soirs si tu le veux.

Après tout, chaque jour doit être vécu comme s’il était le dernier. C’est ce que j’ai appris, ces dernières années.

-Je serais heureux que tu viennes même si je ne suis pas sûr que ça te plaise… Qu’est-ce que tu fais comme travail ?

Je viens ensuite poser mes lèvres avec un peu plus d’assurance contre les siennes. Mes larmes ont séché et mon cœur brûle toujours ardemment pour la belle coréenne à la chevelure argentée. Je pose ma main sur ma canne et me redresse en haussant un sourcil.

-Alors, je peux la voir, cette danse privée ?

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyMer 23 Nov - 22:55


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Coraline avait morflé en amour. Avoir perdu Larry l’avait anéanti. Et si elle avait tenté de combler le vide qu’il avait laissé, elle n’y était jamais parvenue. Lorsqu’elle avait rencontré son fiancé, elle crut que les choses seraient différentes mais sa mère avait tout balayé d’un revers de la main. Causant une rupture brutale entre Coraline et sa famille. Le dernier en date n’était pas mieux puisqu’elle en était ressortie affaiblie psychologiquement et écœurée de toute relation amoureuse. Pourtant, elle se trouvait sur les genoux de Larry, à lui servir son plus beau sourire et son regard de biche. La jeune femme se sent légère et elle a le sentiment que son cœur retrouve enfin sa place. Qu’il se remette à battre alors que son regard s’illumine de plus en plus au fur et à mesure que la conversation se poursuit. C’était son Lui. Elle en était certaine. Mais était-ce réciproque ? « Tu penses donc que j’ai toutes mes chances de le séduire ? » Elle se love dans ses bras alors que son nez vient effleurer celui de Larry. Elle ne se rend pas compte la petite Coco qu’elle le regarde comme s’il était la huitième merveille du monde. Elle faillit ajouter : à nouveau. mais autant entretenir un peu de mystère ? Mystère qui n’existait pas. Et alors qu’elle sent de nouveau cette électricité entre eux, cette alchimie qu’ils avaient quelques années auparavant.

Elle le sent dans le regard de ses amis que la chose doit être inédite. Mais Larry n’a jamais été un homme à femmes, même avant. Rouge pivoine, elle se redresse pour les laisser parler. Leur relation semblait solide tandis qu’elle revient quelques minutes plus tard pour apprendre ce qu’il voulait lui dire. Elle déglutit pour ne pas réfléchir. Bien qu’elle ait envie de lui tirer les oreilles, elle se retrouve sur ses genoux avec un petit sourire. Coraline le sait qu’elle ne peut plus vivre sans lui. Le destin avait voulu qu’ils se retrouvent et elle ne comptait plus le lâcher. Donc elle se confesse. « J’ai demandé à ta mère de ne rien te dire. Tu avais ta carrière et je ne voulais pas être un frein. » Même si le mariage lui avait brisé le cœur, elle avait conscience qu’ils devaient traverser leurs propres épreuves pour arriver à ce moment précis. Elle lui rend chastement son baiser avant de baisser le regard. « Oui. Pas très longtemps. Elle l’a fait fuir. Et depuis je ne parle plus à mes parents. » La jeune fille ose remonter le regard pour lui sourire.

Coraline l’écoute attentivement parler de son mariage et de son échec. La colère monte en elle alors qu’elle déglutit. « Bon je devrais dire tant mieux pour moi mais quand même. » Elle lève les yeux au ciel. « Comment on peut ne pas t’aimer ? Pff. Ça m’énerve. » Redoutable petite Coco qui sent la rage monter en elle. Elle le regarde, accueille le restant de ses mots avec dureté. Bien qu’elle ne le dise pas, son regard parlait pour elle. Coco comprenait son choix. Car qui voudrait finir sa vie en légume ? Elle sait qu’elle ne pourra plus jamais le quitter. Donc elle se déclare, doucement, avec une certaine timidité et une fragilité dans sa voix. « Je ne te quitterai plus jamais, Larry. Y’a toujours eu que toi et y’a que toi. » C’était pour cette raison que ses précédentes relations avaient été un échec. Elle se mordille la lèvre inférieure et elle rit légèrement lorsque le nez de Larry frôle le sien. « Je sais laquelle te faire. » Un nouveau sourire illumine ses traits alors qu’elle penche un peu la tête sur le côté. Elle rougit alors qu’il la colle un peu plus contre lui. Après tout, ils n’ont pas eu le temps de partager beaucoup de moments intimes. Doucement, la coréenne bat doucement des cils. « Tu vas devoir t’entretenir avec mon chat. Tu risques de prendre sa place dans le lit. » Elle noue ses bras autour de sa nuque pour plonger dans son regard avec une certaine intensité. « Pourquoi ça ne me plairait pas ? J’ai peut-être changé. Puis j’ai un maitre du jeu à séduire. » Coraline fronce le nez pour battre exagérément des cils alors que son compagnon vient capturer ses lèvres dans un baiser plus appuyé. Elle pose délicatement sa main contre sa joue alors qu’elle prend la peine d’approfondir ce baiser qui devient plus adulte. Que son corps se réchauffe. « Je suis paysagiste. Pour les cimetières. » Elle passe une main dans les cheveux de son amoureux. « En fait j’étais au Père Lachaise et je suis tombée sur un renard. Donc j’habille les cimetières pour les rendre moins austères et pour que les animaux s’y plaisent. J’ai aussi un blog de photos des différents animaux que j’ai croisé dedans. » Dire qu’elle était fière de son métier était un euphémisme. Mais Coraline avait toujours aimé les plantes.

(prestation)
Puis, elle se redresse donc pour lui glisser un clin d’œil avant d’aller lancer la musique. Une danse qu’elle avait faite pour un concours qui alliait à a fois sa maitrise de la danse classique et de la pole dance. Avec une certaine grâce. Une danse très longue puisque d’ordinaire les morceaux ne duraient que deux minutes et qu’elle l’avait allongé sur la musique complète. Comme à chaque fois qu’elle se met à bouger, elle oublie les alentours et laisse son corps prendre le dessus. Les mouvements sont aériens et elle occupe tout l’espace de la pièce. La danse au sol est sans doute la plus compliquée puisqu’elle doit se rappeler ses mouvements de gymnaste et une certaine souplesse. Mais elle tente de les rendre plus fluides, jouant avec les deux barres avant de terminer sur une figure des plus compliquée et de se laisser retomber au sol avec finesse. Sur ses deux pieds, elle regarde Larry avec un petit sourire timide, fier aussi. Dans l’attente d’une quelconque réaction.




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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyJeu 24 Nov - 1:47


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Je ne veux pas penser que ma vie a été triste et difficile. Oui, j’ai fait face à de nombreuses épreuves, j’en vis d’ailleurs une constamment mais j’essaye de me concentrer sur le bonheur que j’ai connu. Les souvenirs sur lesquels je me concentre sont la plupart du temps lié à mon adolescence. J’étais particulièrement heureux avec ma famille et mes amis les plus proches. J’étais comme dans ma bulle, j’aimais protéger Coraline et Padby, je me sentais bien quand mon frère et moi passions de longues nuits à discuter. Puis il y a eu ma relation avec la coréenne. Nous étions sur la même longueur d’onde et notre amour était plus que sincère. Je pense que nous étions des âmes sœurs… et nous le sommes peut-être toujours. Mon sourire s’efface un peu et mon regard vert s’ancre dans le sien et j’essaye de deviner si elle est sérieuse. À la façon dont elle se blottit contre moi et caresse son nez contre le mien me fait comprendre que oui. Mon cœur s’emballe, malgré moi, j’ai l’impression de toujours compter pour elle.

-Peut-être que tu n’as pas besoin de le séduire…

Dix ans, c’est extrêmement long. Elle saurait sans doute calculer combien de jours nous séparent de notre « rupture ». Pourtant, les sentiments renaissent de leurs cendres. Elle sait que je ne vivrais pas longtemps, elle accuse le coup de la nouvelle mais elle s’installe tout de même sur mes genoux. Je suis touché par la douceur dont elle fait preuve. Je la regarde avec une certaine tristesse et pose à nouveau mon front contre le sien.

-Tu n’aurais pas été un frein. Je suis sûr que nous aurions été très heureux… plus tôt en tout cas.

Parce que je n’ai pas fait une croix sur mon bonheur, encore moins maintenant que la jeune femme est de retour dans ma vie. J’ai connu quelques années de couple heureux avec celle qui a été ma femme mais après le divorce, je me suis demandé si ce bonheur avait été sincère ou si tout n’avait été qu’une mascarade. C’est quelque chose dont je ne douterais jamais avec Coraline. Je suis certain qu’il n’y a pas plus sincère qu’elle, je le vois dans son regard et elle me redonne confiance en moi. Un léger rire gêné me prend et je glisse mon visage dans son cou.

-Ce n’est pas grave… C’était il y a quatre ans. Je pense qu’il n’y a qu’une femme qui peut réellement m’aimer sur cette Terre.

Je sens que la colère prend le pas sur la jeune femme et je prends sa main dans la mienne pour l’apaiser. Nous ressentons la même chose, comme si tout ce que nous avions vécu, nous ne l’avons vécu que dans l’attente de nous retrouver. J’ai été très déçu, en colère, mais maintenant, tout prend du sens. Chaque parole qu’elle m’offre, ses déclarations, tout ça attendrit mon cœur et moi qui craignais de me mettre en couple, je me sens tout à coup en confiance.

-Je crois que je ne te laisserais jamais partir.

C’est de la folie, ça n’a peut-être aucun sens mais c’est ce que nous voulons tous les deux alors il ne peut pas y avoir de problème, si ? Son sourire est de toute façon la plus belle chose que j’ai vu depuis ces cinq dernières années. Mes bras s’enroulent autour de sa taille et les siens entourent de ma nuque. Je me rappelle que nous étions aussi proches il y a dix ans, il y a des choses qui ne changent pas.

-Je suis certain que je peux réussir à l’apprivoiser, il va m’adorer.

Je n’arrive pas à me détacher mon regard du sien, elle a cette intensité dans ses yeux qui me déstabilise. Mes lèvres viennent frôler les siennes et nos souffles pourraient presque se mêler.

-Disons que ça peut être un peu… effrayant. Mais c’est vrai, tu as peut-être changé, ne demande qu’à voir !

Mes lèvres capturent les siennes avec une certaine passion. Ça faisait longtemps que je n’avais plus été aussi proche d’une jeune femme et surtout une femme que j’ai aimé et que j’aime si fort. Elle m’explique ensuite son métier et elle semble vraiment aimer ce qu’elle fait. Je souris et mes doigts caressent doucement sa taille.

-J’aimerais beaucoup que tu me montres ton blog… Je travaille dans un cimetière aussi, peut-être qu’on s’y croisera.

Elle se lève aussi, me laissant une désagréable sensation de froid mais je sais que ça ne va pas durer longtemps. M’appuyant sur le dossier de mon siège, je la laisse lancer la musique pour commencer à danser dessus. Je sais que ce ne sont que des pas mais je sens mon cœur s’accélérer petit à petit. Elle est concentrée et évolue en rythme de manière étrangement sensuelle. Je sens ma gorge s’assécher et ma température corporelle augmenté brusquement. Je passe une main dans mes cheveux et m’humecte les lèvres longuement. Elle est si souple et son corps si envoûtant, l’adolescente que j’ai connue disparaît pour me montrer que Coraline est devenue une femme superbe. Quand la musique s’arrête, je reste quelques secondes immobile face à son petit sourire timide.

-W…Wow.

Je m’approche doucement en m’appuyant sur ma canne. Ma main passe dans son dos et je l’attire contre moi pour déposer mes lèvres sur les siennes avec un certain… appétit. Je m’écarte après un baiser des plus intenses et mon regard brûle en s’ancrant dans le sien.

-J’ai chaud, tout à coup…

Je murmure contre ses lèvres alors que j’ai l’impression d’avoir dansé comme j’ai le souffle aussi court que le sien.

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyJeu 24 Nov - 10:30


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Elle s’est souvent demandée ce qu’il se serait passé si elle était restée. Ou en seraient-ils maintenant ? Coraline avait eu peur lorsqu’elle était revenue le chercher. Elle lui avait promis mais il n’était plus là. Et quand la mère de Larry lui avait appris que son fils aîné était à Los Angeles, elle avait hésité. Mais il avait sa carrière et elle ne désirait pas être un frein. Donc elle était retournée en Europe et avait décidé de calfeutrer les trous béants qu’il y avait dans son myocarde. Mais ce n’était que du remplissage puisqu’il n’y avait qu’une personne capable de combler le vide. La seule personne qui l’avait laissé. Alors qu’elle est contre lui, blottie contre son corps tout chaud, elle lève sur lui son regard azuré. « Ça tombe bien. J’ai le capital séduction d’un mochi. » Coraline et sa culture asiatique. Qu’est-ce qu’elle avait pu les embêter Padby et lui à venir avec des vêtements colorées, des serre-têtes adorables ou des bonnets avec des oreilles (hélas elle en porte toujours) ou les emmener dans des conventions.

Évidemment que la nouvelle est un coup de massue. Mais elle préférait passer cinq-six à ses côtés que pas du tout. Donc même si elle est triste, même si son coeur peine à se réparer, elle a la conviction que Larry est son unique. Le seul. « Tu avais déjà… enfin tu étais déjà… » en couple et elle était certaine qu’elle n’était pas la femme qu’il lui fallait. Mais si elle s’était trompée ? Elle le regarde avec de grands yeux épris, le meme regard que dix auparavant tandis qu’elle tente de lui redonner le sourire. La jeune femme le laisse glisser son visage dans son cou alors que ses doigts caressent timidement sa nuque. « Faux. Deux femmes. Ta maman et moi. » Elle dépose un baiser affectueux contre sa tempe alors qu’elle rougit. « Enfin si tu parlais de moi. »

Cependant, une colère sourde s’empare d’elle lorsqu’il parle de cette pétasse. « Déjà que je l’aimais pas beaucoup parce qu’elle était avec toi mais alors la je l’ai plus du tout. » Jalousie ? Légèrement. Coco pose sur Larry, un regard incendiaire. Si jamais cette connasse repointait le bout de son nez, elle se ferait un plaisir de l’envoyer chez son chirurgien esthétique en pièces détachées. « Mais je n’ai pas envie de partir. Tes genoux sont confortables. » Elle rit de bon coeur avant de se pencher pour déposer un baiser sur son nez. « Puis je n’ai jamais su résister à cette bouille. »

La voilà qui rougit avant de passer une main dans ses cheveux. « Ça va être marrant la réaction de tes copains, je devrais filmer. » De nouveau, elle se penche pour venir effleurer ses lèvres alors que sa main est toujours dans la sienne. Doucement elle enroule ses bras autour de sa nuque alors qu’elle rapproche son corps du sien. « Il est tres possessif avec moi. Il faut dire que je l’ai adopté après… » Son regard le fuir alors qu’elle fait la moue. « Mon dernier copain était pas très gentil. C’est pour ça que je suis restée toute seule. » mais elle lui en parlera plus tard. Coraline se réjouit de passer le plus de temps possible avec Larry et elle vient déposer une ribambelle de baisers sur sa mâchoire. « Est-ce que tu… ? » La question se pose. Elle redresse le nez pour venir plonger dans son regard émeraude avec une certaine intensité, ses lèvres proches de celles de Larry. « T’as le droit aux câlins ou c’est prohibé ? » Elle rougir violemment comme une tomate avant de battre des cils pour humecter ses lèvres.

« Je vais être tellement belle que tu ne verras que moi dans la pièce. » Elle fronce le nez, se réjouissant d’aller sur son lieu de travail et voir ce qu’il faisait. Puis faire un pied de nez à ses copines qui bavaient sur son Larry. Il vient l’embrasser et elle sent une délicieuse chaleur s’insinuer dans son corps tandis que leurs baisers d’adolescents ont laissé place à une alchimie plus adulte. Elle se laisse complètement aller à son baiser, en redemande presque tant il lui avait manqué. Un véritable ballet aérien a lieu dans son estomac, un déchaînement de papillons qui prouve que c’est le seul et l’unique. « Si t’es à celui de Storybrooke c’est certain car je dois le refaire complètement. Il a été vandalisé durant Halloween. Et promis, je te montrerai ce soir… » La voix est lourde de sous-entendus alors qu’elle se penche pour venir lui rendre son baiser, franchissant la barrière de ses lèvres pour le rendre plus sensuel. Après ça, elle se détache de lui à regrets pour accéder à sa demande.

Des lors que Chandelier se lance, elle laisse son corps prendre le relais. Coraline connaissait sa chorégraphie par coeur puisqu’elle la dansait souvent. Ses figures au sol sont parfaitement exécutés à mesure qu’elle virevolte autour de la barre avec un enchaînement compliqué. Son corps dégage une sensualité dont elle n’a pas conscience alors qu’au bout de trois minutes vingt, elle regagne la terre ferme. Debout devant Larry, légèrement essoufflée, elle attend. Son sourire s’agrandit face à la réaction de son amoureux. Alors qu’il s’approche d’elle. Lorsqu’il passe sa main autour de sa taille et lui lance le regard, ce fameux regard qui pourrait la faire s’embraser. Et que dire du baiser. Coraline sent ses jambes flageoler, le souffle coupé. Ses mains passent en-dessous de son haut alors qu’elle vient l’embrasser en retour. Un baiser aussi sensuel que la danse, laissant libre court à son souffle de se mêler au sien. Puis, elle se recule les joues rougies, son corps aussi proche que le sien. Ses doigts continuent de remonter dans son dos. « J’aurai bien une idée mais je ne sais pas si… » Elle lève vers lui ses yeux bleus où brûle une flamme ardente. Ne prenant pas le soin de terminer sa phrase, elle attrape Larry par la main pour l’emmener dans les vestiaires. Et elle prend soin de fermer à clé. Collée contre la porte, elle le regarde en redressant sa jambe. « Va falloir venir me réchauffer si tu ne veux pas que j’attrape froid. » Qu’elle lui lance d’une voix étonnamment séductrice.


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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyMar 29 Nov - 0:44


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Tout va très vite -trop vite, peut-être. Nous venons de nous retrouver après dix d'ans de séparation, dix années durant lesquelles nous avons vécu toute une vie. Il y a beaucoup de temps que nous avons à rattraper mais déjà, l'attirance inexplicable qui nous avait déjà liée il y a 10 ans revient en force. Je ne croyais plus à l'amour avant que mon regard ne croise le sien et que mon cœur à nouveau s'emballe. Je me surprend à vouloir embrasser ses jolies lèvres et à vouloir étreindre le premier corps que le mien a connu. J'essaye de calmer en vain mon palpitant se déchaînant tandis qu'elle est assise sur mes genoux mais les sentiments n'ont jamais disparu et l'apprécier plus que de raison, c'est aussi naturel pour moi que de respirer. Dans un coin de ma tête, il y avait toujours cette promesse d'un autre temps, cette nuit digne d'un rêve me liant définitivement à elle et des interrogations que j'ai longtemps ignorées. D'abord parce que ma vie se destinait avec une autre femme. Ensuite parce que cette même vie allait être particulièrement courte. Mais la voilà contre moi et mes questions m'envahissent. Pourrions-nous être heureux ensemble ? J’en doutais tant que je ne savais pas sa réaction face à ma maladie. Mes bras entourent son corps pour la garder contre moi encore un peu plus longtemps.

-Ça ne fait rien, j’ai toujours trouvé les mochi délicieux.

Je ris en repensant à toutes les pâtisseries asiatiques qu’elle me faisait goûter, elle nous en faisait voir de toutes les couleurs avec mon frère mais je n’arrêtais pas de trouver ça mignon. C’est sans doute parce qu’elle est si adorable que j’acceptais de la suivre à ses étranges conventions. La mignonne petite adolescente est devenue une magnifique danseuse de pole dance. Mais pas seulement. Bien qu’elle apprenne ma condition et la mort qui me guette et m’affaiblit, elle revient de plus belle sur mes genoux. Mes lèvres se pincent alors que je repense à cette femme avec qui je suis sorti pendant plusieurs années.

-J’aurais dû t’attendre… Tu es mille fois mieux qu’elle.

Ses doigts se perdent dans ma nuque et mes mains sont posées sur sa taille dénudée. Sa peau est toujours aussi douce et laiteuse que dans mes souvenirs. Certaines choses ne changent pas et en quelque sorte, c’est rassurant. Mon regard vert ne quitte pas le sien et mes joues rosissent doucement comme ses lèvres se posent sur ma tempe.

-Je parlais de toi, bien sûr, et je parlais d’un amour bien différent de celui d’une mère.

Gardant un petit sourire timide sur mes lèvres, je lui fais un baiser esquimau avec beaucoup de douceur. Mon cœur est comme apaisé en sa présence mais ce n’est pas spécialement son cas. Il suffit que je lui explique ce qu’il m’est arrivé avec mon ex pour que brille dans son regard une lueur plus… animée et pas positivement. Pourtant, ses mots m’arrachent un sourire amusé.

-Tu étais jalouse ? Rassure-toi, je te l’ai dit, elle ne t’arrivait pas à la cheville et je pense ne jamais la revoir.

Je n’en aurais jamais l’envie. La façon dont elle m’a traité en apprenant ma maladie m’a brisé le cœur parce que malgré tout, je l’aimais. Elle pas. J’ai bien compris qu’elle voulait une vie parfaite avec un bel acteur de plus en plus connu, un beau mariage et des beaux enfants. L’amour n’avait rien à voir avec ça mais elle venait d’un milieu bien différent du mien où seule la perfection comptait. Heureusement, elle cesse vite de penser à cette ex qui n’est qu’un mauvais souvenir et rit de bon cœur. Je la couve d’un regard tendre et amoureux. Si elle pouvait s’imaginer à quel point je me sens bien moi aussi. Je ne pensais plus pouvoir vivre ce genre de bonheur, je me l’étais interdit simplement parce que mon sort est scellé. Je suis toujours triste, évidemment, que l’homme qui est peut-être fait pour elle soit condamné. Mes pensées vont vers mes amis qui doivent passer un moment bien moins agréable que le mien. Peut-être même sont-ils en train de porter des talons mais actuellement, tout ce qui m’intéresse, c’est Coraline.

-Je pense qu’ils vont être très surpris. Ils avaient enfin compris que je ne voulais pas me remettre en couple et voilà ce qui arrive. Tu dois avoir des pouvoirs magiques.

En quelques minutes de retrouvailles, je suis déjà persuadé que nous allons vivre une belle histoire tous les deux. Je veux lui faire confiance, je le vois dans son regard qu’elle n’est pas comme mon ex-femme. Elle a beau être triste, elle me promet de rester jusqu’au bout et je crois qu’il n’y a pas plus belle preuve d’amour. Je sais que ce ne sera pas toujours facile et j’espère pouvoir lui éviter le plus de difficulté possible. Elle mentionne son chat et c’est au tour de mon regard de se fermer. Je vois qu’elle ne s’étend pas sur le sujet et la prend plutôt dans mes bras.

-Tu as deux chats maintenant et je pense pouvoir dire qu’ils sont tous les deux aussi possessifs que gentils.

Je dépose un baiser au creux de son cou, me voulant tendre et rassurant. Je ne sais pas ce qu’elle a pu vivre comme elle ne sait pas exactement ce que j’ai comme maladie mais nous aurons le temps de nous étendre sur les épreuves que nous avons connues plus tard. Maintenant, nous avons tous les deux besoin de nous changer les idées. Ses lèvres se perdent sur ma mâchoire et je hausse un sourcil alors qu’elle commence une question qu’elle ne finit pas. Elle se transforme à nouveau en une adorable tomate. Je comprends sa question, je me la suis posée aussi quand j’ai reçu mon diagnostic complet. Après tout, avoir des enfants étaient déjà compromis. Je glisse ma main sur sa joue rosée et hoche doucement la tête.

-J’y ai droit. Des rapports protégés et peut-être moins… intenses mais quand même., je me penche vers elle et frôle ses lèvres des miennes, Je saurais te satisfaire.

Je sais que ce n’est pas l’idéal, que je n’aurais par exemple pas la force de le faire debout. J’ose espérer qu’elle passera également au-delà de mon physique affaibli. Je me demande ensuite si elle sera vraiment capable de survivre à un de mes escape games mais l’idée qu’elle tienne à venir me touche particulièrement. Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres.

-Je suis certain que tu vas me compliquer la tâche. Comment vais-je faire pour te résister et rester dans mon rôle ?

Je sais que nous n’allons pas pouvoir rester ainsi éternellement, que nous sommes attendus dans la pièce juste à côté. Pourtant, chaque seconde où je peux la garder dans mes bras est un délice. Je hoche doucement la tête pour lui confirmer que je travaille bien à celui de Storybrooke. Je me contente de creuser des trous et si c’est nettement moins important que son travail, je serais particulièrement heureux de l’y croiser.

-Ce soir… ? C’est une invitation ?

Nos lèvres se rencontrent à nouveau, sa langue vient caresser la mienne et je sens un frisson de plaisir, remonter le long de ma colonne vertébrale. Sa chaleur est blottie contre la mienne et c’est très différent de ce que nous avons connu il y a dix ans. Nous sommes adultes et la passion que nous connaissions plus jeunes à de toute évidence… muri. Je sais qu’elle n’a pas tellement changé et quand même temps, elle est très différente. Ma petite Coraline n’aurait jamais dansé autour d’une barre il y a dix ans. Je n’aurais jamais pensé avoir aussi chaud en la regardant danser. Je pense que je le lui montre d’ailleurs suffisamment en me levant et en l’embrassant passionnément. Je n’avais jamais trouvé une femme aussi sensuelle qu’elle. Mon regard s’enflamme autant que mon corps et le baiser que je lui offre. Sa réponse est immédiate, ses doigts glissent sous mon t-shirt et je viens doucement mordiller sa lèvre inférieure avant qu’elle ne s’écarte. Ses mains continuent de découvrir mon dos et elle ne termine même pas sa phrase qu’elle prend ma main pour m’emmener dans les vestiaires à sa suite. Je m’appuie sur ma canne pour ne pas perdre le rythme et m’avance dans la pièce alors qu’elle nous y enferme. Je me retourne vers elle pour la voir appuyée contre la porte et mon regard suit sa jambe remontant sensuellement. Je prends une grande inspiration alors que, je l’avoue, je suis déjà excité. Je m’avance vers elle et glisse ma main dans sa nuque pour poser à nouveau mes lèvres sur les siennes. Mon autre main lâche ma canne et je glisse mes doigts sur sa taille avant de jouer avec le haut de son shorty.

-Je connais un excellent moyen de te réchauffer mais tu risques de devoir enlever tes vêtements…

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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyMar 29 Nov - 1:30


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Coraline a toujours été excentrique. Déjà toute petite avec ses trop longs cheveux noirs et son petit air mutin, elle a connu bien des phases au niveau vestimentaire. Allant de la pink lolita à la Gothic. Se fichant éperdument du regard des autres sur son petit corps, elle a très vite commencé à se teindre les cheveux au gré de ses humeurs. Elle devait avoir dans les dix-sept ans quand elle a transformé sa magnifique chevelure de jais en un blond des plus polaires. Puis, la chose ne s’est pas arrêtée. Fan de mangas et d’animés, il n’était pas rare de la voir en cosplay et donc d’entrainer Padby et Larry à sa suite. Elle leur avait même appris à manger avec des baguettes et quelques mots en coréen. C’était d’ailleurs comme ça qu’elle avait dit à Larry qu’elle l’aimait la première fois. Dans sa langue natale. Bien qu’elle n’ait jamais vécu en Corée, elle a toujours rêvé d’y mettre un pied, surtout au moment où les sakuras sont en fleurs. Mais elle n’a jamais trouvé le courage de partir seule. Peut-être qu’elle ne le serait pas. Après tout, c’est une chose qu’elle voulait partager avec lui. Son unique. « En plus t’as de la chance, je sais les faire moi-même maintenant. » Elle lui sert ce fameux sourire adorable qui ne quittait pas ses traits quand elle voulait le convaincre de quelque chose.

Assise sur ses genoux, le passé semble se rattraper à elle et faire corps avec eux pour les recouvrir d’un voile salvateur. Elle le sent jusque dans ses tripes qu’elle l’aime encore. Qu’elle pourrait passer le restant de sa vie à ses côtés. Et son esprit se met à rêver. Cependant, elle lui avoue qu’elle est revenue. Coco lui avait promis et la voilà qui fait une moue contrariée quand il parle de son ancienne compagne. « Pourquoi elle est si petite que ça ? » Elle arque un sourcil alors que son humour a toujours été des plus étranges. « C’est vrai que j’ai de très grandes jambes. » Et pour tout dire, elle les croise avec finesse avant de le fixer, se mordillant la lèvre inférieure dans un sourire mutin. Son regard clair se perd dans celui de Larry alors qu’elle dépose un baiser sur sa tempe. Les joues de son amoureux rosissent à mesure qu’elle ressent la même chose. « nado salanghaeyo*, qu’elle chuchote en coréen. » Des mots qu’elle lui avait murmurés chaque nuit, chaque fois qu’ils se retrouvaient tous les deux dans une certaine intimité.

« Bien sûr que j’étais jalouse. » Coraline se confesse en devenant pivoine car ce sentiment n’avait jamais fait partie d’elle. « J’ai eu envie de venir te chercher plein de fois pour te rappeler notre promesse et je… » Elle hausse les épaules alors que son regard s’attriste. « je me suis dit que tu m’avais oublié. » Une moue boudeuse prend part sur ses traits pour la seconde fois alors qu’elle lui fait son plus beau sourire de peste. « Qu’elle vienne et ose seulement te toucher et je te jure que je vais pas arracher que ses extensions mal posées. » Une nouvelle lueur possessive brille dans son regard alors qu’elle vient enfouir son visage dans le creux du cou de Larry. Elle redresse le nez pour surprendre son regard et venir coller son front contre le sien. Doucement Coco vient lever leurs mains qu’elle joint avant de venir nouer leurs doigts dans un geste tendre. « Je te l’ai dit, je t’ai donné un philtre d’amour, qu’elle murmure. » Doucement, elle baisse le visage pour venir capturer ses lèvres dans un baiser qu’elle veut d’abord doux. Puis, elle prend la peine de l’approfondir laissant sa langue venir caresser celle de Larry à mesure que ses mains se resserrent sur les siennes. Qu’un feu inconnu s’insurge dans ses veines. A regrets, elle recule un peu le visage pour lui faire son plus beau sourire. « Depuis quand t’es possessif ? » Après tout, il a toujours eu un caractère tellement doux. « Je risque de te vouloir toutes les nuits à mes côtés, fais attention à ce que tu dis, mon chat. »

Mais la question la taraude concernant les rapports sexuels. Elle l’écoute alors tandis que ses doigts continuent de chercher les siens. « C’est contagieux pour que tu doives te protéger ? » Elle est curieuse pour le cou alors que ses lèvres continuent de tracer les contours de son visage. « Sinon on a inventé un truc super cool contre les bébés pour vous les hommes : une vasectomie. Ça évite d’avoir un enfant et de devoir porter une protection. » Elle déroule cependant sa nuque avant de venir prendre la main de Larry qu’elle passe sur son bras où il peut sentir une légère entaille. « Même si mes rapports sont inexistants depuis quatre ans maintenant, j’ai un implant. » Pour cause qu’elle ne voulait pas tomber enceinte, elle lui avait dit. « Et en ce qui concerne l’intensité, je suis souple. Je peux me mettre au-dessus. » Elle lui glisse un petit clin d’œil beaucoup plus enjôleur alors qu’elle sourit contre ses lèvres. Le baiser est moins innocent, plus adulte alors qu’elle referme ses bras autour de sa nuque. Et ne désire aucunement quitter ses bras pour le coup.

« Bien sûr que je vais te compliquer la tâche. Et t’es comédien, je suis sûre que tu t’en sortiras à merveille. » Coraline passe son pouce sur la lèvre de Larry alors qu’elle mordille la lèvre, le regardant d’un air profondément épris. Se penchant, elle joue un peu avec lui tandis que ses doigts remontent sur ses avant-bras. « C’est presque un ordre, murmure-t-elle taquine. » Le baiser suivant met le feu aux poudres tandis qu’elle laisse tomber ses barrières. Des barrières qu’elle a maintenues pendant quatre années, pour ne plus laisser personne venir près de son cœur. Cependant, ce dernier bat dangereusement pour Larry. Elle le sent qui s’affole à mesure qu’elle approfondit le baiser et qu’elle a chaud, très chaud. Sans s’en rendre compte, la danse est sensuelle. Les pas ne sont pas étudiés pour cependant alors qu’elle dégage quelque chose de magnétique. Si bien que Larry est aimanté vers elle, que leurs bouches se retrouvent et que ses mains le caressent avec un désir non feint. La chaleur s’insurge dans son corps pour enflammer ses sens. Mais pas ici. Elle l’attrape par la main pour le guider doucement dans les vestiaires. Ils sont adultes et inutile de se complaire en palabres.



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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyDim 11 Déc - 0:31


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Quand nous sommes sortis ensemble, à l'époque, Coraline n'avait que 16 ans tandis que j'avais passé le cap de la majorité depuis 4 ans. Je sais que moralement, je n'étais pas un exemple. Ma petite amie était une adolescente et c'est une des raisons qui nous ont poussés à garder le secret sur nous deux. Je sais que l'amour n'a pas d'âge mais ce n'était pas l'avis de tout le monde. Je savais de quoi ça aurait l'air, ce qu'on nous dirait et ce que certaines personnes pourraient faire contre nous. Sa mère nous a prouvé que nous aurions même dû être plus discrets encore. Ma relation avec Coraline n'a duré que quelques mois et j'ai l'impression que les souvenirs que j'en ai sont plus précieux que ceux de ma relation la plus longue. Ce n'était qu'un amour de jeunesse, quelques mois, ça s'oublie vite et on passe à autre chose. C'est ce que mes proches m'ont répété après son départ et j'avais envie d'y croire tant la perdre m'a brisé le cœur. Ils n'avaient pas tout à fait tort, le temps efface un peu la douleur et la tristesse mais jamais, je n'ai réussi à oublier. J’ai été heureux en ménage et dans mon travail mais c’est comme si depuis tout ce temps, il me manquait quelque chose. Comme un puzzle auquel il manquait une pièce.
Aujourd’hui, le puzzle est enfin complet.

-Effectivement, je suis l’homme le plus chanceux du monde.

Je la couve d’un tendre regard alors qu’elle m’offre ce sourire adorable. J’ai toujours pensé que j’étais le seul à qui elle faisait ce sourire et c’est une chose que je me surprends à croire encore aujourd’hui. L’avoir sur mes genoux, sentir la chaleur de son frêle corps contre le mien. C’est quelque chose que je n’osais pas imaginer, plus depuis que j’ai appris pour ma maladie. Je vois bien qu’elle n’apprécie pas spécialement que je mentionne mon ex-femme. Sa moue me donne encore plus envie de l’enlacer et de la garder contre moi. Un léger sourire m’échappe face à sa touche d’humour. Mon regard glisse sur ses longues jambes qu’elle croise et quand mes yeux s’ancrent à nouveau dans le sien, je remarque qu’elle se mord la lèvre et je pince légèrement les lèvres. Ma main libre glisse alors sur son mollet et remonte très lentement vers son genou. Sa peau sous mes doigts est si douce et mon regard reste ancré dans le sien avec une intensité que je ne contrôle pas.

-Tu as des jambes superbes, Coraline. Tu as beaucoup changé depuis la dernière fois…

Son sourire et ses regards sont les mêmes mais elle n’est plus l’adolescente avec qui j’ai vécu ma première fois. Elle est devenue une femme et ça n’enlève rien à sa beauté, au contraire. J’ai grandi également et je la regarde différemment, je m’en rends bien compte. Ses lèvres se posent sur ma tempe tandis que ma main est toujours posée sur son genou. Un frisson me prend quand elle me murmure des mots familiers. Je sais ce qu’ils veulent dire, c’est l’une des seules choses qu’elle m’a apprises en coréen. Mon regard s’attendrit, j’ai l’impression d’être redevenu le jeune homme qu’elle apaisait la nuit et à qui elle ne manquait jamais de dire « je t’aime ». Ma main quitte son genou pour glisser sur sa joue. Je m’approche et mes lèvres viennent chastement se poser sur les siennes, comme pour sceller ses paroles. Quand je m’écarte, à peine pour toujours sentir son souffle mêlé au mien, mon regard clair s’ancre dans le sien à la couleur modifiée par ses lentilles. Elle m’avoue avoir été jalouse et si je pourrais m’en amuser, je regrette plutôt de ne pas l’avoir attendue plus longtemps.

-Je n’ai jamais oublié notre promesse et je ne serais jamais capable de t’oublier.

Je sais ce que je dis et je sais que ce n’est pas très correct pour mon ex-femme. J’aimais l’actrice à laquelle j’ai été mariée, sincèrement, mais ce n’était pas le même amour. Ce n’était pas aussi fort et intense. Je sais que j’ai aimé -que j’aime- Coraline intensément, passionnément et sans limite. Ce que je ressentais pour mon ex s’apparentait plus à de l’attachement, amoureux pour moi et professionnel pour elle. Quand mon regard s’ancre dans celui de la Coréenne, je pense que nous le sentons tous les deux. Il y a quelque chose de fort que je ne saurais jamais expliquer. Je ris doucement alors qu’elle se fait possessive. Mes lèvres se posent sur la commissure de ses lèvres.

-Elle le mériterait. Quoique je devrais la remercier de m’avoir quitté, finalement. Je ne serais pas ici avec toi sinon.

Mon bras entoure ses épaules pour la serrer contre moi alors que je sens son visage se blottir dans mon cou. Je voudrais ne plus jamais avoir à bouger et laisser le temps s’écouler ainsi paisiblement. Je sais que nous ne pouvons pas le faire et j’ai tout de même envie de voir comment mes amis s’en sortent et surtout comment ils réagiront face à mon changement de situations amoureuses. Mon nez vient frôler le sien avec un sourire en coin.

-Rester sous ton charme pour toujours me semble être un sort plutôt acceptable.

Ses lèvres se posent sur les miennes et je pense ne jamais me lasser de cette délicieuse sensation. Je suis fou d’elle et il n’a fallu que quelques minutes de retrouvailles pour que je m’en rappelle. Ce baiser est doux mais assez vite, sa langue vient caresser la mienne et mes doigts entrelacés aux siens raffermissent leur prise. Mon cœur bat la chamade et je crois bien qu’il pourrait exploser. Elle s’écarte mais je me penche vers elle pour prolonger le baiser et l’instant. Mes lèvres sont affamées des siennes et c’est avec un soupire de regret que je la libère de mon emprise. Ma main glisse sur sa joue avec beaucoup de tendresse.

-Ça fait dix ans que je n’avais plus vu ce sourire, j’ai envie de l’avoir pour moi tout seul maintenant.

Je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres avec un regard charmé. Je crois que ça se voit dans mes yeux : je pourrais rester à ses côtés toutes les nuits si c’est ce qu’elle désire. Je ne suis pas sûr d’être l’amant idéal. Après tout, mes capacités physiques sont réduites et je n’ai aucune idée de ce qui peut plaire à la belle coréenne. Nous avons eu notre première fois ensemble mais ça a été notre unique expérience. Mon regard se baisse vers nos mains se cherchant et je secoue doucement la tête.

-Non, ce n’est pas contagieux. Juste héréditaire.

Je relève mon regard vers le sien et un voile de tristesse passe dans mes yeux face à sa proposition.

-Je sais, je me suis déjà renseigné à ce propos mais… Tu sais, c’est difficile de renoncer complètement à l’idée d’avoir des enfants. Je rêvais d’une vie de famille, de voir la femme que j’aime porter mon enfant. C’est un but auquel je n’ai pas encore réussi à renoncer complètement.

Elle prend ma main pour la passer sur son bras et j’y sens la présence d’une entaille. Elle m’apprend qu’elle a un implant et je hoche consciencieusement la tête, un peu rassuré.

-Tu as pris tes précautions. C’est fiable à 100% les implants ?

Je sais que je peux paraître paranoïaque mais je sais aussi qu’aucune femme ne voudrait porter dans son ventre un enfant condamné. Je ne comprends déjà pas comment mes parents ont pu prendre la décision de m’avoir… de nous avoir. Les risques sont élevés et j’en suis la preuve vivante. Mes joues s’empourprent face à son clin d’œil et je me mordille la lèvre inférieure longuement.

-Je me réjouis que tu me montres ta souplesse…

Je murmure ces mots contre ses lèvres et lui lance un regard lourd de sens. Je sens que nous n’avons pas perdu l’alchimie qui nous a poussé à sortir ensemble il y a dix ans mais quelque chose est différent. Nous avons grandi et de fait, nous ne nous embrassons plus de la même façon. Ce n’est pas un mal, au contraire, je me demande à quoi notre relation va ressembler maintenant que nous sommes plus âgés de dix ans.

-Tu as raison, je devrais m’en sortir. Je ne voudrais pas te décevoir ou décevoir tes amies en offrant une prestation médiocre.

La tension entre nous ne cesse d’augmenter et nos baiser me réchauffent. Je pensais ne plus jamais avoir la chance de connaître la douceur des lèvres d’une femme, encore moins celle de mon premier amour. Ce n’étaient que des souvenirs auxquels je m’accrochais sentimentalement. Me voilà pourtant à la serrer dans mes bras, à l’observer quand elle me montre une danse aussi superbe que sensuelle. Je dois bien avouer que la voir ainsi, dans une si petite tenue et danser avec autant de maîtrise, ça me fait quelque chose. Je me lève pour l’embrasser passionnément. Le désir m’étreint et au vu de sa réaction, je pense qu’il l’étreint également.



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MessageSujet: Re: (Cocat) taste this pink venom, get'em.    (Cocat) taste this pink venom, get'em.  EmptyDim 11 Déc - 1:51


w/       @Larry Cateway  coeur    



Quand Coraline était avec Larry, ils avaient un lien impossible à briser. Une sorte de cordon doré qui les reliait l’un à l’autre, faisait qu’ils étaient tout le temps collés et insérables. Cela s’avérait être une torture pour le jeune couple d’adolescents de donner le change en public devant Padby car ils ne voulaient pas le briser. Puis, elle s’est éloignée et on aurait pu croire que ce cordon serait brisé. Pourtant, il ne fallut pas trente minutes pour que Coraline cède à l’envie d’être sur ses genoux, de poser ses lèvres sur les siennes et de lier son destin au sien. « Chanceux, je sais pas. » Elle dodeline un peu la tête alors qu’elle se mordillait la lèvre inférieure. « Tu sais, j’ai toujours cru que si mes fiançailles avaient échoué, c’est que c’est toi que je devais épouser. Enfin, j’aurai aimé être ta femme. » Son regard clair s’ancre un peu plus à celui de Larry alors qu’elle se penche pour venir frôler son nez avec le sien, un petit sourire sur les lèvres. Elle ne niera pas qu’elle avait eu le cœur brisé quand elle avait appris ses noces. Ni qu’elle possédait tous ses films et tous les articles qui parlaient de lui -et uniquement de lui, pas de sa connasse-, qu’elle gardait cachée précieusement. Elle prend une profonde inspiration alors que ses pupilles se dilatent un peu. Ses jambes ont toujours été une zone érogène pour la jeune asiatique. Et il le sait très bien vu le regard qu’il lui sert. « Elles sont ma plus grande fierté avec mes cheveux. » Elle secoue la tête pour laisser virevolter ses mèches argentées autour de son visage. Alors que sa respiration s’alourdit. « Larry, attention… » Elle aurait presque envie de stopper sa main pour qu’il cesse mais sa peau se pare d’une chair de poule traîtresse alors qu’elle se penche.

« Visiblement, il n’y a pas que la promesse que tu n’as pas oubliée, mon chat… » Son ton est lourd de sous-entendus alors qu’ils sont si proches. Leurs souffles pourraient presque se mêler tandis que l’air se pare d’une délicieuse électricité. « Il n’empêche que si elle te touche à nouveau ou si une autre que moi te touche, je vais sortir mes griffes. » Pour appuyer ses dires, elle laisse son ongle courir le long de la joue de son amoureux alors que son regard se fait plus incendiaire. « Et tu m’as envoûté avec le tien. » La demoiselle se penche pour de nouveau frôler ses lèvres. Son cœur bat à vive allure, si bien qu’elle pourrait sentir le sang pulser dans ses tempes. La jeune femme cède, l’embrasse en y mettant toute sa douceur alors qu’elle entrouvre légèrement les lèvres et que le baiser change. Sa poitrine vient se plaquer contre le buste de Larry tandis que sa main remonte le long de ses tempes pour finir sa course dans ses cheveux. Alors qu’elle veut s’écarter, il lui rend son baiser sur le même ton et de nouveau, elle sent l’électricité du bout de ses doigts alors qu’un gémissement s’échappe de ses lèvres. « Il est à toi. » Elle était à lui, cœur, corps et âme. Depuis toujours. Depuis que ses sentiments avaient évolué à son contact et qu’ils avaient échangé leur premier baiser. Coraline a toujours cru que Larry était son unique. Et elle ne se déferait jamais de cette pensée alors qu’ils se fixent avec des regards profondément épris.

« T’as peut-être pas besoin d’y renoncer. Si… » Elle passe une main dans ses cheveux pour venir les lisser. « Aide-moi à réaliser mon rêve et je ferai mon possible qu’on réalise le tien. Tu me diras de quoi tu souffres ce soir et je ferai des recherches. » Elle ne savait pas si quelqu’un en avait déjà fait pour lui. « Après tout, si l’autre…. t’a quitté juste après le diagnostic, tu ne t’es peut-être pas renseigné. Mais je suis là maintenant et on pourra trouver une solution. » Elle vient délicatement lever leurs mains pour les poser paume contre paume comme elle le faisait durant ses angoisses. « Oui c’est fiable à 100%. On pourra faire l’amour quatre fois par jour qu’il n’y aura aucun risque de grossesse. » La jeune femme passe sa main sous le menton de Larry pour qu’il la regarde. Puis, elle vient poser son front contre le sien, en fermant les yeux. Doucement, elle amène la main de son adoré sur sa poitrine à l’emplacement de son propre cœur pour le calmer. « Fais-moi confiance. Je suis une sorcière, je peux exaucer tous tes vœux. Et il ne bat que pour toi. » Et il n’a jamais battu que pour lui. Tout le long, elle sentait comme un goût d’inachevé dans sa vie, comme s’il lui manquait une part d’elle-même.

« Bien, allons-y pour une danse où je te montre un quart de ma souplesse. Mais si t’as envie de moi après… » Elle hausse les épaules alors qu’un ravissant sourire étire ses lèvres. « ça rééquilibrera la balance, monsieur j’excite ma copine en lui touchant ses jambes. » Elle le laisse murmurer contre ses lèvres alors qu’elle bat des cils et que ses doigts continuent de tricoter dans sa nuque pour passer sa langue sur ses lèvres. « J’ai… j’ai tous tes films à la maison… » Et la voilà qui devient une tomate à nouveau. « Et tu n’as jamais offert de prestation médiocre. Puis, tu sais que tu seras récompensé. » Ses lèvres cherchent un peu celles de Larry alors qu’elle incline la tête sur le côté. « J’ai entendu dire qu’on gagnait un prix à la fin. A toi de voir celui que tu voudras. » Ses lèvres se posent doucement sur celle de l’acteur alors que son myocarde continue de la trahir.








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(Cocat) taste this pink venom, get'em.
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