It is the end [Pv Link O. Hylian]

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I

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THE
END

Assise derrière mon bureau, je referme calmement l'enveloppe dans laquelle se trouve la lettre qui clôture ma vie. Je ne veux pas que mon père se torture en se demandant ce qui m'a poussé à faire ça. Je prends le temps d'écrire "Papa" d'une écriture appliquée sur l'enveloppe avant de la déposer bien au centre de mon bureau. Quelqu'un finira par la trouver ici. Replaçant convenablement mes cheveux une dernière fois, je me lève et enfile mes chaussures puis veux mettre ma veste avant de suspendre mon geste. Là où je vais, je n'aurais plus jamais froid. Je sors donc de mon appartement en me sentant étrangement apaisée. Je pensais que je serais plus angoissée mais alors que je monte les escaliers d'un pas résonnant à cause de mes talons, je sais que je me dirige droit vers la libération et je me sens soulagée. Il n'y aura personne pour me sauver, ici. Je ne me suis pour ainsi dire presque jamais socialisée avec mes voisins. Tant mieux, au final, la seule chose qui me préoccupe dans ce que je m'apprête à faire, c'est le fait que je fasse souffrir mes proches. Je souffle alors que j'arrive enfin tout en haut de l'immeuble. J'aurais pu prendre l'ascenseur mais je ne me sens pas si pressée que ça. Poussant l'épaisse porte, je frissonne alors qu'un courant d'air puissant s'engouffre dans le bâtiment. J'aurais peut-être dû prendre ma veste, finalement. Je monte sur le toit de l’immeuble et lève le nez pour observer le ciel. J’ai bien choisi mon jour… Il fait gris et c’est comme si les nuages nous menaçaient de pleuvoir. Ça ne fait rien, je n’ai jamais été très intéressée par le temps qu’il faisait et je ne suis pas ici pour profiter de l’air frais.

M’avançant sur la plateforme, j’arrive très rapidement au bord de celle-ci et cette fois, je baisse la tête. Un léger vertige me prend mais ça ne me fait pas reculer pour autant. Je savais bien que ce serait haut, j’y comptais, justement. Je sais qu’il faut une chute d’au moins vingt étages pour assurer la mort et l’immeuble dans lequel je vis fait bien plus de 20 étages. D’un pas peut-être un peu moins serein, je grimpe sur le bord et fixe le bout de mes chaussures étant presque au-dessus du vide. Un frisson parcourt mon échine. Un pas. Une petite impulsion vers l’avant. C’est tout ce qu’il me faut pour mettre fin à mon existence. Rien qu’un pas. Ce n’est pas si difficile. Moi qui étais apaisée jusqu’ici, je sens mes mains trembler et mes yeux se remplir de larmes. Je n’ai pourtant pas envie de revenir sur ma décision, c’est ce qu’il y a de mieux pour moi. Je ne connaîtrais la paix que de cette façon. Je ferme les yeux et ravale mes larmes. L’idée d’abandonner mon père me brise le cœur mais l’envie de rejoindre ma mère est bien plus forte. C’est à cause de moi qu’elle est morte, à cause de moi que mon père a perdu l’amour de sa vie. Jusqu’ici, j’ai toujours réussi à passer au-dessus de l’absence de ma mère. Toute ma vie, j’ai fait des efforts pour lutter contre la tristesse que ça me procurait. Je ne veux plus lutter aujourd’hui. Je ne veux plus être triste non plus. Une chute de quelques secondes me séparent de l’apaisement le plus total. Je ferme les yeux et prends une grande respiration, prête à faire le grand saut.

Je suis désolée, papa.
J’arrive, maman.

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It is the end - feat Shay

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Cela semblait être une journée ordinaire pour moi, mais j’étais loin d’imaginer qu’elle bouleverserait toute ma vie. J’avais surtout travaillé chez moi ce matin, j’avais du travail a avancé pour mes cours d’art numérique. On nous avait confié une publicité et nous devions travailler sur le design de celle-ci. Nous étions vraiment libres, peut-être un peu trop.. Je dois avouer que j’étais peu inspiré et que j’avais déjà supprimé quatre fois ce que j’avais pu faire. Rageant un peu j’avais fait une pause, je me décidais à manger et à retenter par la suite, cela ne servait à rien de forcer. Je me sentais plutôt sceptique devant mon frigo, il n’y avait rien de bien intéressant là dedans.. Des yaourts périmés, un pot de cornichon, un reste de.. J’attrapais pour regarder et grimaçait. Je ne sais même pas ce que c'est. Je balançais l’aliment non identifié à la poubelle et attrapa ma veste et ma sacoche pour aller faire quelques courses, je pense que j’en avais bien besoin. Il y avait une épicerie non loin de là, attrapant un panier j’achetais de quoi me nourrir pour les deux prochains jours. Une fois le tout payé et emballer je repris tranquillement la route de chez moi. Je relevais le nez quand je vis que quelques personnes regardaient en haut de mon immeuble. Mon cœur eut un raté et mon sac tomba au sol quand je vis que Shay était debout au bord du toit. Je ne parvenais pas à réfléchir, mais tout ce que je savais c’est que je ne voulais pas vivre sans elle. Certes elle ne sait pas que j’existe, mais moi j’en suis dingue depuis que je suis gosse. “Shay !” Ni une ni deux je fonçais dans le bâtiment grimpant les marches quatre par quatre. J’étais sous adrénaline alors ça me semblait incroyablement facile. Arrivant dans les derniers étages je fus freiner par des gens emménageant, ils bloquaient complétement l’escalier avec un immense canapé. Je n’avais pas le temps d’attendre. Je redescends d’un étage, entrant chez moi j’ouvrais la fenêtre et m’y glissais. Bon sang ce que c’est haut.. Okay ne regarde pas en bas. Je ne suis absolument pas sportif, ni bon grimpeur, mais je savais que si je ne montais pas rapidement je ne verrais plus jamais son joli sourire, un simple regard de sa part suffit souvent à égayer ma journée. L’adrénaline aidait beaucoup je dois l’admettre d’ordinaire je n’aurais jamais réussi à grimper sur la façade. Ma main glissa soudainement alors que j'attrapais une rambarde me faisant chuter, heureusement je me rattrapais à l’étage du dessous. J’ai du perdre une cote dans la chute, mais je ne sentais pas la douleur pour l’instant. Je repris ma route et j’arrivais enfin au niveau du toit. Je n’avais plus de souffle et je ne sais pas encore comment je tenais encore debout. Je tremblais de peur de la perdre surtout. “Shay ! Fais pas ça je t’en supplie..” Je ne sais même pas si elle avait remarqué que je vivais dans le même immeuble qu’elle à vrai dire. J’aurais aimé voir à quel point ça n’allait pas, je serais intervenu bien avant. Je m’approchais doucement du bord. Bordel.. Je crois que je suis devenu blanc tout a coup, je crois que je viens de découvrir que j’ai le vertige. Je tournais la tête vers elle, me concentrer sur elle m'aiderait certainement. “Si tu en es là, je suppose que tu traverses une mauvaise passe, peu importe ce que c’est, ça ne mérite pas ton sacrifice.” Je n’avais aucune idée de ce qu’elle traversait, mais je pourrais peut-être l’aider si elle accepte de me parler.

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@Link O. Hylian

Je suis prête. J'ai suffisamment fait le tour de la question pour savoir qu'il n'y a pas d'autres solutions, pas d'autres échappatoires. La mort est tout ce qui peut me libérer de mes maux. J'ai peur et je me sens tellement triste alors que je me tiens au bord du vide mais je sais que c'est normal. Bientot, tout sera terminé. J'entends vaguement les exclamations des personnes qui se trouvent à plusieurs dizaines de mètres en dessous de moi. Ils n'iront jamais assez vite pour m'empêcher de faire quoi que ce soit. Il y a trop d'étages à grimper, trop d'obstacles. Je ne compte pas m'éterniser, je n'attends aucun sauveur. Seule la distance qui me sépare du sol m'importe. Je sens que mon corps est réticent, que mes jambes se figent dans l'espoir que je ne perde pas l'équilibre. C'est un réflexe de survie. Si mon âme cherche désespérément le repos, mon corps s'accroche vainement à la vie. Je l'ai pourtant fait souffrir, les vives lignes rouges barrant mes poignets me faisant encore mal. J'ai voulu lui faire payer ma souffrance mais mon corps n'a rien à voir avec ce que je ressens. Mon cœur et mon âme sont fracturés. Je n'ai même pas pris la peine de couvrir mes blessures. Personne ne pourrait les remarquer de toute façon puisque je ne sors presque plus de chez moi. J'ai les yeux fermés mais les larmes se frayent tout de même un chemin sur mes joues. La seule façon d'arrêter de subir tout ça, c'est de laisser mon âme quitter mon corps et d'arrêter les battements de mon cœur une bonne fois pour toute. Une grande inspiration, une envie de libération et je lève un pied...

Quand tout à coup, une voix m'appelle derrière moi. Surprise, je manque de perdre l'équilibre et me rattrape de justesse, mes deux pieds retrouvant leur place sur le bar. Je me retourne et mon regard embué par les larmes tombent sur un jeune homme. Comment a-t-il fait pour me rejoindre aussi vite ? Je ne suis pas là depuis assez longtemps et j'étais persuadée que je ne resterais pas assez longtemps pour qu'on me retienne. D'un geste tremblant dans la main, j'essuie mes yeux pour retrouver une vue correcte comme il s'approche et je le reconnais enfin.

-Link...?

Je reste béate quelques secondes alors que je m'attendais à tout sauf à le voir débarquer sur ce toit. Me reprenant rapidement, je tends ma paume vers lui pour qu'il arrête d'avancer.

-Ne reste pas ici, tu n'as pas à voir ça.

Habite-il dans le même bâtiment que moi sans que je ne l'ai remarqué ? Je me pose un tas de questions sur sa présence ici mais me détourne rapidement. À quoi bon m'interroger ? Je n'aurais jamais les réponses de toute manière. Refaisant face au vide, mon cœur se serre plus du fait que quelqu'un que je connaisse soit à côté de moi. Je pince les lèvres en écoutant difficilement ses paroles. Je ne veux pas qu'on essaye de m'en empêcher parce que j'ai peur que ça fonctionne, peur parce que même si je renonçais, ce serait choisir la douleur omniprésente et je ne veux plus vivre ça.

-Ce n'est pas un sacrifice, c'est ma volonté. Je veux rejoindre ma mère, Link. J'aurais du mourir à sa place le jour de ma naissance.

C'est la première fois que je le dis à voix haute et ma gorge se serre. Cette pensée me hante depuis mon enfance sans jamais que je la verbalise. J'essaye de ne pas éclater en sanglots alors que toute ma vie, je me suis montrée forte et fière, noyant ma tristesse sous des faux-semblants.

-J'ai écrit une lettre à mon père... Elle... Elle est dans mon appartement. Tu voudras bien t'assurer qu'il la reçoive, s'il-te-plaît ? Il est le seul à encore tenir à moi et je ne veux pas qu'il soit trop triste après ma mort.

Je ne regarde pas le plus jeune, mes yeux restant fixés sur le bout de mes pieds toujours au-dessus du vide. Je connais Link depuis longtemps et s'il m'énervait quand j'étais plus jeune, je sais que je peux lui faire confiance pour accomplir ma dernière volonté.

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Je ne saurais pas vous dire ou j’ai puisé la force pour grimper sur la façade de cet immeuble, je pense que la simple peur de la perdre avait suffit à le donner des ailes. Façon de parler évidemment ça aurait été encore bien plus pratique et je n’aurais pas perdu une cote au passage. Une fois en haut rien n’était encore joué, elle pouvait sauter à n’importe quelle seconde et ça me mettait dans un état d’alerte incroyable. J’allais devoir trouver les bons mots et je peux vous dire que c’est difficile quand on a pas parlé avec la personne depuis longtemps. Je ne sais même pas si elle se souvient de moi, peut-être que ma présence la poussera même à sauter plus vite. J’essayais d’attirer son attention doucement pour ne pas lui faire peur. “Link...? Ne reste pas ici, tu n'as pas à voir ça.” Elle se souvient de mon nom c’est déjà un bon point. J’avoue que je préférerai ne pas voir ça non plus, mais je sais que si je pars rien ne l'empêchera plus de sauter alors je compte bien rester là. “Je ne te laisserai pas non désolé..” Comme ci j’allais partir aussi facilement. On ne sait jamais vraiment quoi faire dans ce genre de situation, je voulais gagner du temps, essayé de la convaincre de discuter au moins un peu avec moi. On pourra peut-être trouver des solutions ensemble parce que clairement se jeter dans le vide ce n’est pas une solution, du moins pas une solution acceptable pour moi. “Ce n'est pas un sacrifice, c'est ma volonté. Je veux rejoindre ma mère, Link. J'aurais dû mourir à sa place le jour de ma naissance.” Ça me faisait mal au cœur de l’entendre parler de la sorte. J’ai du mal à imaginer la douleur que cela doit être pur un enfant de penser à ce genre de chose, se sentir coupable de la mort d’un de ses parents, cela doit être horrible. “Ce n’était pas de ta faute Shay.. Tu penses qu’elle voudrait ça pour toi ? Je suis sur que non, elle voudrait que jamais tu n’aies pensé à une telle chose.” J’essayais de me mettre à la place d’un parent, jamais je ne voudrais ça pour mon enfant, ça j’en suis sûr. “J'ai écrit une lettre à mon père... Elle... Elle est dans mon appartement. Tu voudras bien t'assurer qu'il la reçoive, s'il-te-plaît ? Il est le seul à encore tenir à moi et je ne veux pas qu'il soit trop triste après ma mort.” J’étais à deux doigts de la crise de panique, la femme que j’aime ne me voyait toujours pas, pire encore elle pense que personne ne l’aime et ça me force à sortir de ma zone de confort. Je dois lui dire ce que je ressens, ce n’est pas parce qu’elle ne le voit pas que ce n’est pas le cas. “Oh non il n’est pas le seul à tenir à toi.. Shay.. Si je suis venu vivre dans cet immeuble c’est uniquement parce que tu y vis toi aussi.. Je voulais avoir la chance de te croiser chaque jour simplement parce que c’est ce qui me fait tenir. Croiser ton regard ou avoir un sourire de ta part, y' a que ça pour me rendre heureux. Je suis fou de toi depuis que j’ai dix ans..” Peut-être que cela ne changera rien à la situation, mais elle devait le savoir, elle devait savoir que sa mort ferait plus d’un malheureux. M’approchant davantage je monte à ses côtés sur le bord de ce toit. “Si tu sautes, je saute aussi. Je refuse de continuer de vivre sans l’espoir de te croiser chaque matin.” J’étais sérieux, je la suivrais s’il le faut parce que je ne me vois pas continuer sans elle. C’est idiot quand on sait qu’elle ne fait pas attention à moi depuis tout ce temps, mais j’avais espoir que le fait d’avoir aussi ma vie entre ses mains la ferait réfléchir.

acidbrain

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@Link O. Hylian

Je pensais que tout serait si simple aujourd’hui. Quelques escaliers à grimper, un pas à faire et je dirais adieu à toutes les souffrances que je peux connaître. Je ne serais pas capable d’en supporter davantage, de toute façon, c’est bien trop pour moi. Je ne suis pas assez forte, même si c’est ce que j’ai voulu faire croire à tout le monde. Le bouclier que j’ai construit autour de mon cœur m’a fait tout perdre. L’homme que j’aimais, mon travail… Toute ma vie s’est écroulée et ce, depuis le jour où j’ai poussé mon premier cri et ma mère son dernier souffle. J’ai fait les mauvais choix dès le début. Cacher mes sentiments pour ne pas blesser les autres m’ont fait passer pour une fille froide et distante au point où mon petit ami m’a trompée. J’avais besoin de cet amour, j’avais besoin de sentir que ma vie n’était pas vaine. Je me suis battue contre ma tristesse pour construire une vie dont j’étais fière, une bonheur sur-mesure qui s’est révélé être rempli de faux-semblants. Depuis le jour où j’ai découvert l’adultère de mon compagnon, tout s’est effondré pour ne laisser qu’une femme ne sachant même plus retenir ses larmes. Je n’avais qu’un pas à faire et tout était fini mais il a fallu qu’il arrive. Link. La dernière personne que je pensais revoir en montant sur ce toit. Je pousse un léger soupire quand il refuse de partir et détourne le regard. C’est trop difficile pour moi de soutenir le sien. Qu’espère-t-il ? Me faire descendre de ce rebord ? Je ne saurais même pas dire de quand date notre dernière conversation. Pourquoi serait-il d’un coup si intéressé à me voir vivre ?

-Tu crois que j’avais envie d’en arriver là ? Je me suis battue toute ma vie pour ne pas finir comme ça mais je n’ai plus d’autre solution, je… je n’ai plus rien.

Si. Il y a mon père. Je vais le faire souffrir mais c’est un geste égoïste que je veux poser et j’en ai conscience. Je sais qu’il ne pourra pas tout à fait comprendre mais j’ai fait au mieux pour qu’il sache qu’il n’y est pour rien. Il a toujours tout fait pour moi et j’aurais tant voulu que ça suffise. Je baisse le regard sur le bout de mes chaussures. Dois-je attendre qu’il parte ? Je n’aurais pas envie qu’il vive avec ce moment sur la conscience mais j’ai peur qu’il ne veuille vraiment pas partir. Je retiens un nouveau soupir quand il reprend la parole. Je ne veux pas qu’il se batte pour me maintenir en vie.

Je relève la tête pour le regarder à nouveau alors que ses paroles me prennent au dépourvu. Je m’attendais aux mots réconfortants qu’on s’attendrait à entendre, pas à une déclaration d’amour. Je ne me suis même pas rendu compte qu’il vivait dans le même immeuble que moi et voilà que j’apprends que me croiser suffisait à le rendre heureux. Nous nous connaissons depuis l’enfance mais je ne m’étais jamais doutée des sentiments qu’il pourrait avoir pour moi. Est-ce seulement réel ou fait-il ça pour m’empêcher de sauter ? Mon regard est ancré dans le sien et je cherche une lueur de malhonnêteté, de mensonge sans la trouver. J’ai un mouvement de recul alors qu’il monte à son tour sur le rebord du toit.

-Ne fais pas ça. Ma vie ne mérite pas ton sacrifice…

Je me tourne avec précaution vers lui et pose ma main sur son bras. Serait-il assez fou pour réellement sauter si je le faisais ? Ma gorge se serre alors que je n’en ai jamais demandé autant.

-Il faut que tu me laisses partir seule, Link. Tes sentiments me touchent mais je ne vois plus aucune solution pour me permettre d’être vraiment heureuse. Je t’assure que je me suis battue mais je suis à bout. Je ne peux pas accepter que tu sautes avec moi, s’il-te-plaît, éloigne-toi du bord.

Je ne peux pas le pousser au suicide. Je sens que mon cœur s’accélère à cause de la panique. Il essaye sans doute de me faire renoncer en sautant le pas avec moi et je sais que je serais incapable de sauter en pensant qu’il risquerait de me suivre.

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