Comme des enfants - Libre

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Comme des enfants ft Libre

je n'avais aucune enquête ces jours ci. Personne n'est mort et ce n'est pas pratique pour moi. Généralement je me nourris au travail pour n'avoir à faire de mal à personne. Évidemment je commençais à être morte de faim donc ça m'agace de ne rien pouvoir faire. J'avais fini par me décider à aller voler à la morgue, le problème c'est que je n'ai aucune idée de l'identité de mon repas, les visions et la personnalités vont donc être assez hasardeuses pour le coup. Espérons ne pas tomber sur un psychopathe, je ne veux tuer personne aujourd’hui, juste passer une journée de repos calme. Je me suis donc préparée une superbe ratatouille de cervelle avant de rentrer faire une sieste chez moi. Je me suis reveillée vers 15h avec une folle envie d’aller au parc, une sortie, rien d’anormal jusque la donc je me suis habillée d’une petite jupe rose et d’un haut a paillette avant de me faire deux couettes. Je suis partie en courant au parc, j’ai sans doute failli me faire renverser une ou deux fois en courant sur les passages piétons sans faire vraiment attention. J’ai eu la chance d’arriver entière au parc alors je suis partie sur les balançoires et j’ai commencé à jouer. Je courais vers les autres enfants pour jouer avec eux mais les parents commençaient à tous les rappeler pour rentrer, a priori il ne fallait pas parler aux inconnus bizarres comme moi. On m’a même menacé d’appeler la police si je ne partais pas rapidement… je voulais juste me faire des amis moi, pourquoi personne ne voulait être mon ami ? J’ai fini par m'asseoir par terre et pleurer, c’est après un long moment de larmes que j’ai commencé à réaliser la situation…. Le cerveau, c'était celui d’une petite fille, au vu du comportement elle devait avoir 6 ans tout au plus… La journée allait être longue et je réalisais que rester chez moi serait sans doute la meilleure des solutions, évidemment comme tout enfant de 6 ans vous vous doutez que j’ai obéi… Je suis donc restée à jouer quasiment une heure avant de commencer à m'ennuyer et de taper des pieds dans les cailloux, les envoyant voler à droite et à gauche. Je pleurais en silence sur un banc alors que quelqu’un vint s’approcher de moi, me demandant comment j’allais a priori et s' il pouvait m’aider. Je me tournais vers lui et lui tira la langue

- J’ai pas le droit de parler aux inconnus !

Je lui tournais le dos, croisant les bras sur ma poitrine, peut être que la personne voudrait bien être mon ami et jouer avec moi ? Mais en même temps je sais que j’ai pas le droit de parler aux inconnus… c’est nul on a jamais de droit de rien faire de cool

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