(Alaric) la mort nulle

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Salamèche était triste. Elle avait beau être de retour dans un environnement qu’elle connaissait par cœur. Elle savait qu’elle n’avait pas sa place dans l’équipe de Priam. Il était entouré de Pokémon puissants et elle, elle n’était qu’un bébé Pokémon. On pourra dire qu’elle faisait un léger complexe d’infériorité. Mais déjà durant la malédiction, elle était la bonne dernière d’une famille de trois. Et les garçons lui manquaient. Elle ne regrettait pas d’avoir choisi son dresseur. Non. Il lui avait sauvé la vie et il était sa vraie famille. Mais ce qu’elle avait vécu avec Constantin et Celestin n’étaient pas un mirage. Elle avait cru avoir des frères, elle avait cru avoir une famille. Alors, le petit Salamèche avait bien du mal de se lier avec les autres pokémon. Surtout avec le chef de l’équipe, le glorieux Arcanin car il l’intimidait beaucoup. Il était puissant, était proche de Priam depuis toujours alors qu’elle était la dernière arrivée. Donc, alors que tout le monde était occupé, elle en profita pour s’éclipser comme elle le faisait toujours. En marchant ainsi, elle espérait tomber sur un de ses frères. La nuit était claire et il n'y avait aucun orage. Donc aucun risque qu’elle tombe malade, pas vrai.

Elle marchait avec ses petites pattes depuis une bonne trentaine de minutes déjà lorsqu’elle entendit du bruit. Bébé Salamèche tourna la tête pour voir des Noarfang qui la regardaient dans leurs arbres. Oh non. Et elle ne contrôlait pas du tout sa transformation en être humain contrairement aux autres. Puis, elle n’était jamais là quand les autres prenaient leurs autres formes donc elle ne savait pas de qui il s’agissait. « Noarfaaaang ! » Signification : on va te faire la peau. Donc le petit Salamèche qui n’était pas de taille pris ses petites jambes à son cou. Sa queue entre les mains, elle priait pour que quelqu’un vienne l’aider. « SALAMÈÈÈÈÈÈÈÈCHE. Hurla-t-elle à s’en casser la voix. » L’un des gros oiseaux fondit sur elle, toutes serres dehors et elle lui asséna un coup de griffe du mieux qu’elle pouvait. « Noarfang » (tu vas regretter d’être là !) Elle prit peur avant de reculer. Seulement, elle était au bord d’une rivière. Et Salamèche ne savait pas nager. Puis si elle tombait dans l’eau, sa queue allait s’éteindre. Elle se baissa pour éviter une nouvelle attaque. Seulement l’un de ses stupides volatiles fonça sur elle et l’envoya dans les airs. « Salamèèèèè… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle se transforma d’un coup sec en être humain avant d’atterrir durement dans l’eau. Seulement, Clotilde ne savait pas nager. Tout comme Salamèche. C’était Constantin qui aimait l’eau. Elle en avait toujours eu une peur panique. « AU SECOURS ! Je… » Elle but un grand coup la tasse. « Je sais pas na… » Elle eut beau se débattre que tout d’un coup, elle sentit quelque chose s’agripper à sa jambe.
Et fut automatiquement attirée sous l’eau.  

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Salamèche s’éloignait souvent du groupe. Non pas qu’il n’appréciait pas son dresseur, bien au contraire. Mais le bébé dragon cherchait ses frères. Il savait qu’ils étaient là donc lorsque tout le monde dormait et qu’Arcanin se collait à côté de Priam, hop, Salamèche s’éclipsait. Pour une fois qu’il ne pleuvait pas, il était tranquille. Le problème étant que le bébé dragon n’osait pas utiliser ses pouvoirs. Il était très réticent lorsqu’il n’y avait pas Lucario ou Noctali dans les parages. C’étaient les deux pokémons qui lui avaient fait un accueil chaleureux dans l’équipe. Zeraora s’amusant à le malmener dès qu’il en avait l’occasion et Arcanin le terrorisait. Arcanin était l’élite, le chouchou du prof. Et un pokémon feu comme le bébé Salamèche qui refusait l’évolution depuis une dizaine de niveaux. Donc, s’il le pouvait, le bébé dragon l’évitait au maximum. Puis, il était triste. Le petit pokémon regrettait sa vie d’avant. Celle où il avait une vraie famille sur qui compter, où il avait Alaric même si c’est un connard qui s’est servi de Clotilde pour un pari. Il manquait ce gros abruti. Donc quand les noarfang l’attaquèrent, il ne répliqua pas. Et se laissa projeter au fond de l’eau.

Clotilde refit alors son apparition -fort heureusement sinon Salamèche aurait péri- mais elle ne savait pas nager. Donc elle coula à bloc au fond de l’eau avant de voir ce stupide clébard qui la fixait, assis. Il n’allait pas la laisser crever quand même ? Certes, Salamèche et lui ne s’appréciaient pas. Mais pas au point de tuer un autre pokémon. Alors qu’elle sentait qu’elle perdait connaissance, des crocs se refermèrent sur son bras et elle expira, projetant les derniers affres d’oxygène qui lui restaient en stock. Arcanin la tira jusqu’au rivage où elle toussa allègrement avant de se redresser. Elle était nue. Puisque la dernière fois qu’elle s’était transformée c’était pour aller se laver. Merci mais elle avait beau être un pokémon, l’hygiène reste importante. Nullement gênée, elle se tourna vers le chien qui avait perdu connaissance. « Mais quel abruti ce clébard ! » La jeune femme se leva et aussitôt avec sa peau plus chaude, l’eau s’évapora, permettant qu’elle redevienne sèche en quelques minutes. C’est à ce moment-là que l’un des piafs revint à la charge. « Oh mais qu’est-ce que vous avez tous à m’emmerder ? » Quelle délicatesse ! Clotilde est tellement douce.

Aussitôt, elle se retransforme en Salamèche pour lancer un draco-rage (qu’elle n’utilisait jamais) qui fit fuir le pokémon. Ayant utilisé de son énergie, Salamèche redevint Clotilde aussitôt avant de se laisser au sol. « Mais pourquoi il s’est pas transformé ce crétin ? » Elle avisa Arcanin, toujours dans les vapes avant de se remettre sur ses jambes tremblantes pour aller dans les buissons. Il y avait toujours des baies qui trainaient par là. A défaut de restaurer toute son énergie, cela aurait effet de lui rendre conscience. Une baie figuy. Elles sont très épicées, il reviendra à lui. Revenant vers le cabot, elle approcha sa main. « Si tu me mords, je te fous un coup de pied et tu retournes dans la flotte, mon pote. » Elle lui ouvrit la gueule avant de coller la baie dedans et appuyer sur son museau. « Allez avale ! Tiens, c’est étrange, mes ex me disaient toujours ça avant. » Mon dieu qu’elle est débile. « Allez le toutou à son pépère, avale-moi cette baie ! » Elle n’allait quand même pas devoir aller chercher Priam. Pas dans cet accoutrement en tout cas.
Mais quel abruti ce chien !

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Clotilde avait recouvré forme humaine au moment où son corps était entré en contact avec l’eau. Heureusement sinon elle serait morte. La jeune femme avait du mal à se faire à sa vie de Pokémon. Non pas qu’elle n’aimait pas son dresseur mais parce que son coeur était en peine. Pendant un instant, elle avait songé à abandonner la lutte. La souffrance d’être séparée de ses frères, de lui, lui morcelait son âme petit à petit. Mais encore une fois, Clotilde était comme les oignons. Pleine de couches. Et il fallait creuser pour savoir ce qu’elle pensait réellement. Alors qu’elle se relevait, la jeune femme partir chercher une baie pour nourrir le Pokémon qui l’avait sauvé à contrecœur.

Arcanin.
Le demi dieu
L’élite

Il la méprisait. Comme quasiment toute l’équipe de Priam. Alors qu’il lui balança du Arcanin à tout va, elle fronça les sourcils et le nez. C’était donc à ça qu’ils ressemblaient sous forme Pokémon ? Ils étaient ridicules. Consciente de sa nudité, elle ne tint pas compte des coups de museau du chien avant d’aller se trouver des vêtements. Et par chance, un paquet de clopes.

Se laissant tomber face à l’étendue d’eau qui avait failli les tuer, elle sortit une clope de son paquet. « Allume-moi veux-tu ?! » Échec. Alors elle trouva le briquet pour commencer à fumer. « Je t’ai vu hésiter » Sa voix était voilée. Comme souvent lorsqu’elle était seule. « t’aurais du me laisser mourir. » Là était une fatalité. Clotilde n’était rien d’autre qu’un salameche dépressif à qui on avait ôté le peu de joie qu’elle possédait. « Je crois que si Priam ne m’avait pas trouvé, je me serai laissée mourir. Fais pas genre, je sais que tu me hais. Comme toute votre équipe. Vous êtes l’élite et je ne suis que le bébé Pokémon qui sert à rien. » Des larmes vinrent jaillir du coin de ses yeux alors qu’elle porta la cigarette à ses lèvres. « Tout le monde me hait. A part mes frères. C’est pour ça que je m’éloigne, je les cherche. » passant une main dans ses cheveux courts, elle inclina la tête. « Je sais ce que tu vas aboyer, que ce n’était pas vraiment mes frères mais pendant deux ans ils furent les seules personnes à m’aimer. Ils font partis de moi. » Et a vrai dire, elle ignorait pourquoi elle confiait tout ça à Arcanin. « Même lui ne m’aimait pas. Triste ironie, je l’ai haï de m’avoir courtisé et j’arrive pas à m’empêcher de l’aimer même s’il m’a dupé. » Doucement, elle passa sa main dans le pelage du volcanique canidé. « J’évoluerai quand je les retrouverai. Tous les trois. Mais je vois même pas pourquoi je te parle. T’aimes personne à part Priam. Et t’es comme tous les autres, tu me détestes. Donc t’aurais du me laisser crever. » Doucement, elle approcha son visage du Pokémon pour déposer ses lèvres sur le museau de ce dernier. Puis elle se redressa, coinçant une nouvelle clope entre ses lèvres. « T’inquiètes, je serai revenue avant l’aube. Et si je reviens pas, ça sera pas une grosse perte. » Elle coula un clin d’œil au chien avant de sauter dans la forêt et de partir en courant.
Où elle n’en avait aucune idée.
Mais elle sentait que l’un des trois hommes de sa vie était proche.
Si elle avait su…

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Assise à côté du chien, elle soupire de dépit lorsqu’il refuse d’allumer sa clope. Donc elle le fait toute seule. Clotilde sort un briquet et savoure la première taffe en fermant les yeux. Elle fumait trop et le savait. Pour raison que tout le monde ne cessait de lui dire lorsqu’elle était à Storybrooke. Elle ferma un instant les yeux alors qu’elle se rappelait cette période bénie. Restant un peu aux côtés d’Arcanin, elle lui parlait. Du moins, elle se confiait. Sur l’animosité qu’il ressentait à son égard, que ses frères lui manquaient. Même cet imbécile qui avait fait un pari sur sa tête. Mais la jeune femme savait qu’elle devrait mettre Alaric derrière elle. même si elle sentait dans le fond qu’il était plus proche qu’elle ne le voudrait. « T’as bientôt fini de te foutre de ma gueule le cabot ? » Elle darda sur Arcanin un regard lourd de reproches avant de soupirer. La jeune femme amena sa clope à ses lèvres avant de tirer dessus. « je l’ai perdu son pari à la con. Fais chier. » Elle qui détestait perdre. Elle ne savait pas les sentiments que le brun avait eu à son égard. Quand bien même il avait eu de bons moments là-bas, c’était du passé. Donc elle décida de se mettre sur ses deux jambes avant de jeter son mégot dans une poubelle.

On pourra dire ce qu’on veut. Mais le pokéworld est méga propre.

S’éloignant d’Arcanin, elle se figea lorsqu’elle entendit une voix familière. Alaric. La jeune femme pivota pour se retourner et le fixer. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle fasse le lien. Alaric, Arcanin. Un cracheur de feu. La jeune femme ferma les yeux alors que des larmes vinrent ruisseller sur ses joues. C’était Alaric qui avait hésité à la sortir de l’eau et à lui qu’elle s’était confiée. « Putain mais quelle conne ! Se fustigea-t-elle. » En une enjambée, elle fut près de lui. Résistant au fait que sa chaleur lui avait manqué, sa main vint s’abattre sur la joue de son ancien courtisan avec force. « ça c’est pour avoir hésité à me sortir de l’eau. » Et une seconde martela la joue immaculée. « Et ça c’est pour t’être foutu de ma gueule. Durant la malédiction et maintenant. » Ne lui avait-il pas dit qu’elle n’était que l’objet d’un pari ? « Va chier Arcaconnard, je te dois rien. » Puis elle s’éloigna en levant le majeur en l’air. Foutu entêtement qui n’avait pas changé. « T’expliqueras à Priam pourquoi il a un pokémon en moins, connard de menteur. » Il était hors de question qu’elle retourne dans la même équipe. Car alors qu’elle se mit à courir, les larmes lui piquèrent les yeux, son cœur se serra. Et elle aurait juré qu’elle l’avait entendu se fracasser au passage.

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Lorsque Clotilde vint à découvrir qu’Arcanin était Arcanin, elle se sentait stupide. Car ce foutu cabot ne l’avait jamais aimé. Certes, c’était la première fois qu’elle reprenait apparence humaine devant lui. C’était sans aucun doute l’aspect que Salamèche maitrisait le mieux. La transformation physique. Elle s’était entrainée alors que tout le monde dormait dans le but de trouver Célestin et Constantin. Elle n’allait pas arpenter les plaines en étant en Salamèche, cela serait de l’inconscience. La jeune femme se sentait stupide car elle s’était confiée à lui. Elle lui avait parlé des sentiments qu’elle éprouvait à son encontre. C’est de l’humiliation. « J’en ai rien à foutre de tes excuses. » Et elle était sincère. Après tout, Clotilde était vouée à devenir un dragon. Et alors qu’elle lui fit face, il put voir son charisme incendiaire. Tout le monde dans l’univers Pokémon savait que Dracaufeu était un des pokémon les plus difficiles à contrôler. Et que Reptincel n’était pas mieux. Sauf qu’elle en était proche. De son évolution.

Sa main s’abattit une première fois sur la joue d’Alaric et il ne broncha pas. La seconde avec encore plus de vivacité alors que sa main commença à chauffer dangereusement. Un des petits bonus quand on est un pokémon, il faut croire. « Tu m’as menti, arrête deux minutes. La seule chose qui t’importait, c’était de me baiser. » Les pupilles autrefois si clairs de la jeune femme devinrent d’un rouge lave à mesure qu’elle était proche de sa transformation. « Reste donc en Pokémon, j’en ai rien à foutre. Mais je ne veux plus jamais à avoir quelque chose à faire avec toI. » Et elle était sincère. De la fumée commença à sortir dangereusement de sa bouche à mesure qu’elle devait se maitriser pour ne pas se transformer. Donc elle décida de partir en courant. de fuir, loin de lui.

Seulement, il se fit rapide sous sa forme de Pokémon avant de venir la plaquer sur le sol. Arcanin reprit l’apparence d’Alaric et la jeune femme fut rapidement sa prisonnière. « Je n’ai aucune confiance en toi. » Et elle était sincère. Son sang battait dans ses veines. La jeune femme continuait à se tortiller sous lui. « Et c’est quoi ton but, Arcanin ? » Elle avait insisté sur son nom de cabot. « Tu vas rester à mes côtés sous la forme de clébard, ‘continuer à t’accaparer Priam et à me détester sous ma forme de pokémon ? » On se saura dire ce qui motivera son geste final mais elle en avait besoin. Clotilde releva la tête pour venir poser ses lèvres sur celle d’Alaric. Elle en avait besoin. Sauf que le baiser n’avait rien de doux. Bien au contraire, il était aussi volcanique qu’elle. La langue de la jeune femme se fraya un passage entre les lèvres de son ancien amant alors qu’un grognement monta dans la gorge de la jeune fille.
Le grognement d’un dragon.

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Clotilde a toujours eu un caractère volcanique. Durant la malédiction, elle n’était pas une femme facile à vivre et elle en avait conscience. On aurait pu croire que revenir à son état naturel aurait pu l’apaiser un peu. Après tout, Salamèche n’était qu’un gros bébé empaté qui ne faisait que des conneries. Le petit dragon avait pour mission de retrouver ceux qu’il pensait être ses frères. Alors qu’il était évident que ses deux frères ne l’étaient pas puisqu’il venait d’un œuf. Alors qu’elle s’était transformée avant de tomber dans l’eau sous peine de risques de mort imminente, elle aurait dû être heureuse de retrouver Alaric. Après tout elle avait perdu. Elle était tombée sous le charme du beau brun à Storybrooke et ce malgré sa réputation de tombeur de ses dames. Alors qu’elle lui faisait face, elle sentait la rage l’étreindre et cette incompréhension. Ils étaient revenus depuis un certain temps et jamais il ne s’était manifesté. Alors que ses pupille changèrent de couleur, trahissant une transformation imminente, Clotilde le savait. Elle était proche de l’évolution. De devenir un reptincel mais si Salamèche évoluait, ne risquait-elle pas de disparaître ? « Tu mens, cracha-t-elle en même temps qu’un peu de fumée, tu n’as jamais été amoureux de moi. » Son petit être menaçait de se transformer devant lui. Et soudain, elle avait envie de le battre. Elle avait conscience qu’elle risquerait de perdre. Mais il le méritait.

« Ma famille, ce sont Constantin et Celestin. » Elle avait consciende de ses paroles, du fait qu’elles pourraient blesser son dresseur. « Puis tu devrais être content, non ? Tu auras Priam pour toi tout seul. » La jeune femme savait que le cabot était très possessif envers leur dresseur, si bien que personne ne pouvait l’approcher. « Andouille ? Sérieusement ? » Elle eut un rire moqueur alors qu’elle aurait pu se détacher à tout moment de son étreinte. Mais alors que ses mains se mirent à remonter le long du dos puissant d’Alaric, elle planta ses prunelles dans les siennes. « Prouve-le. » Puis, elle vint se saisir de ses lèvres. Tout son être menaçait d’entrer en combustion à mesure que la température corporelle d’Alaric fit s’embraser la sienne. Sa langue chercha rageusement celle de son amant à mesure que sa jambe remonta le long de celle du leader de leur team pour venir s’écarter doucement. « Tu dis m’aimer ? Alors prouve-le. » Et il lui faudrait plus qu’un baiser ou une étreinte.

Il devra lui rappeler tous les jours.