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 (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine

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MessageSujet: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMar 6 Déc - 19:18


w/     @Flynn Rider coeur   



« Mademoiselle Beaulieu, nous sommes désolés mais votre cardiomyopathie est à un stade avancé. Et une greffe de cœur devra avoir lieu au plus tôt. » De la faute à qui ? A elle qui a fait trop d’excès il y a deux ans ou de ce policier qui l’a molesté au début de l’été ? Lana avait disparu de la circulation depuis début aout. Seul Pascal était au courant d’où elle se trouvait et c’était très bien comme ça. La jeune femme avait refusé qu’on implique leurs pères, au risque de se retrouver véritablement isolée. Elle connaissait son père, il serait effondré, payerait les plus spécialistes et essaierait de la convaincre de revenir sur sa décision. Le papier trônait encore sur la table. Elle n’avait pas accepté la greffe de cœur, ni ne l’avait rejeté. Elle était en suspens. La jeune femme passa une main sur son visage alors que ce soir marquerait son grand retour dans le monde. Ses amies avaient tenu à l’emmener en soirée et même si son frère était contre, elle avait accepté.

C’est donc avec du blush sur le visage qu’elle s’était posée devant cette caméra qui avait disparu puis était restée éteinte pendant de longs mois. Svetlana s’était préparée en live avec ses abonnés. Elle avait noué ses cheveux en demi-queue, mis des paillettes sur ses yeux et beaucoup, beaucoup, beaucoup de blush. Ses lèvres étaient peintes de rose et elle avait enfilé une robe noire assez courte pour laisser entrevoir le haut de ses cuisses. De toute façon, elle n'avait aucune envie de s’envoyer en l’air et finirait sans doute dans son arbre à faire le guet comme à toutes les soirées. Elle se rappelait la dernière. Elle lui avait coûté cher. Voulant faire une blague, elle s’était retrouvée pendue la tête en bas et sous oxygène pendant trois mois. Est-ce que l’officier ou la police s’était excusée pour leur comportement ? Absolument pas. Son état avait été critique et elle s’était sentie mieux au contact de Maximus, le cheval qu’elle montait de manière régulière.

Elle avait promis à sa copine de passer l’aider à préparer pour sa fête. Elle détestait ça. Mais bon, il fallait bien fêter son retour dans le monde après cinq mois de disparition ? Qui sait ? Elle aura peut-être largué son connard de mec et tout ira dans le meilleur des mondes ? « Tu veux que je t’accompagne ? » Son demi-frère se tenait sur le canapé avec son bol de céréales licorne dans les mains et son homonyme lézard sur l’épaule. Il avait hurlé quand elle avait appelé son caméléon comme lui mais bon, elle aimait se foutre de sa tronche. Elle secoua négativement la tête avant de passer son sac en bandoulière par-dessus son épaule. Ça faisait tache avec sa tenue mais bon personne ne lui en tiendrait rigueur. Se collant derrière le volant, elle eut besoin de familiariser avec la voiture puisqu’elle n’avait pas conduit depuis un bail.

Se garant devant la demeure de sa pote deux heures plus tard -car elle était passée chercher des trucs à manger- elle eut toutes les peines du monde à rejoindre la porte. « Ne pas porter de charges lourdes, lui avaient dit les médecins. » Elle n’en fait toujours qu’à sa tête. Posant le tout devant la porte, elle sonna avant de tousser un peu pour fouiller dans son sac et sortir son inhalateur. De l’asthme. C’était l’excuse la plus probable. Donc elle porta son inhalateur à sa bouche lorsque la porte s’ouvrit.

Sur lui.

Il était devant elle. Son connard de mec. Flynn. Et sans tee-shirt. Elle en fit tomber son inhalateur avant de se ressaisir. « Oh salut. » Oh salut, mec devant lequel je bave depuis des mois et qui n’est qu’un gros con. « Je suis venue car elle a besoin de mon aide. Est-ce que tu peux mettre un tee-shirt et m’aider à venir décharger, s’il te plaît ? » Elle ne l’a pas vu depuis cette fameuse soirée où le policier l’avait molesté et se demandait de quoi il était au courant. Elle espérait juste que sa nana n’avait pas cafté. Elle passa donc nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille avant de déglutir. En ayant même zappé d’avoir ramassé son inhalateur. Cinq mois, trois semaines, deux jours et dix-sept heures. Voilà depuis combien de temps ses grands yeux émeraudes n’avaient pas croisé ceux de Flynn Rider.

Foutu béguin à la con.



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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyVen 16 Déc - 13:54




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Je suis un homme qui aime faire la fête. C’est comme ça que je profite de la vie et j’avoue, je sors plusieurs fois par semaine. L’alcool, parfois un peu de drogue pour se détendre mais ce que je préfère, ce sont les femmes. Je sais bien que je suis en couple mais ça n’empêche rien. Je ne suis pas du genre fidèle parce que je ne suis pas amoureux. Il y a bien eu une femme à laquelle j’aurais pu être fidèle mais il faut croire que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. Rebecca, ma compagne, n’est pas méchante et est sans doute possible folle amoureuse de moi mais je m’ennuie avec elle. Je le lui cache bien et joue le petit ami parfait. L’important, c’est que je puisse continuer à vivre à ses dépens. La plupart du temps, je supporte sans difficulté ma vie de couple. Emménager avec Rebecca a limité ma liberté mais c’était nécessaire pour ne pas provoquer la fin d’une relation qui m’arrange bien.

-Chéri, tu n’oublies pas que nous faisons une soirée ici, ce soir ?

Posé dans le divan, je lève les yeux vers Rebecca et lui offre un sourire tendre comme toujours. Je sais bien de quelle soirée elle parle et ça ne me réjouit vraiment pas même si je n’en montre rien. Quand je veux faire la fête, j’y vais seul et je ne le fais pas chez moi. Cette fois, je dois faire une soirée avec ma petite amie. Pour m’amuser, c’est foutu.

-Je n’ai pas oublié, mon cœur.
-Je dois passer au travail quelques heures mais je reviens fin d’après-midi. Tu peux nettoyer la maison ?
-Compte sur moi.
-Tu es un amour.

Elle enfile sa veste et se penche vers moi pour m’embrasser. Je passe ma main dans ses boucles brunes pour répondre à ce baiser. Elle s’en va très rapidement et je penche la tête en arrière dans un long soupire. J’espère au moins que mes amis viendront et pas uniquement les siens. Si je pensais pouvoir rester posé toute la journée, c’est raté. Je quitte le confort de mon divan pour exécuter le service qu’elle m’a demandé. Je nettoie consciencieusement ce que d’autres pourraient appeler notre nid d’amour. Je me débarrasse de mon haut, commençant à avoir chaud. Il faut dire que le ménage dans une maison, ce n’est vraiment pas de tout repos. Une fois l’effort terminé, je me disais que j’allais prendre une douche quand la sonnette retentit. Je jette un coup d’œil à l’heure, il est trop tôt pour que ce soit les invités et Rebecca, évidemment, ne sonne jamais. Ouvrant la porte sans pudeur, mon regard s’ancre dans celui d’une jeune femme que je ne connais que trop bien. C’est « grâce » à elle que je suis dans cette confortable situation aujourd’hui. Mon regard se pose sur son inhalateur qui tombe au sol et au lieu de lui ramasser, un grand sourire étire mes lèvres.

-Tiens, Sweat, tu es toujours en vie.

Je l’appelle toujours comme ça parce que je sais que ça l’énerve. La dernière fois que je l’ai vue, elle était aux prises d’un policier. Je n’ai pas vraiment suivi l’histoire mais elle avait l’air plutôt mal en point. Rebecca ne m’en a pas parlé, je suppose que c’est un de ses pactes que les filles ont de garder les secrets. Enfin, quoique lui ait fait ce policier, ça l’a comme poussée à disparaître pendant plusieurs mois. Maintenant que j’y pense, la soirée est peut-être prévue pour fêter son retour parmi nous. Ô joie. Je baisse les yeux sur mon corps dénudé et hausse un sourcil. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que tu me voyais comme ça, Svetlana, mais ça bien sûr, tu l’as oublié. Je retiens un soupire. Comment peut-on oublier sa première fois ?

-Becca est au travail, elle ne m’a pas dit que tu venais.

Je me penche pour ramasser son inhalateur et le lui pousser dans les mains. Il ne manquerait plus qu’elle fasse une crise d’asthme sur le pas de ma porte.

-Rentre déjà ça. Je vais prendre le reste.

Je m’avance vers elle, bien plus grand et me penche pour glisser mes lèvres contre son oreille, me voulant provocateur comme d’habitude.

-Et je ne compte pas remettre de t-shirt.

Je souris en coin avant de la contourner pour prendre les derniers sacs de courses se trouvant dans son coffre. J’ai l’impression que nous allons recevoir un régiment, Becca m’a bien gardé de me dire combien d’invités nous allons recevoir. Je rentre les courses et rejoins la cuisine où je retrouve Lana. Déposant les sacs sur le plan de travail, je ne la quitte pas des yeux. Elle a été la seule femme que j’ai aimée mais il ne reste que de la rancœur vu comment elle a brisé mon cœur.
Svetlana & Flynn ❥
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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyVen 16 Déc - 13:59


w/      @Flynn Rider  coeur    



Svetlana ne l’aime pas. Et il lui rend bien. Flynn Rider. Pourtant, elle avait le sentiment de le connaître d’avant. Dès que leurs yeux s’étaient croisés dans ce bar, elle avait senti comme un courant passer entre eux, une sorte de lien qu’elle ne parvenait pas à briser. La jeune canadienne l’avait vu « tomber » sous le charme de Rebecca. Une de ses « amies ». En vérité depuis la mort de Kaylee, Svetlana n’apprécie personne et elle ne sort que pour faire plaisir à son demi-frère, Pascal. D’ailleurs c’était à lui de se rendre chez les Rider mais il était trop flemmard pour le faire. Il lui en voulait, c’est certain. Qu’elle n’ait pas signé le papier pour accepter la greffe de cœur. Mais Lana a dix-huit ans et fait ce qu’elle veut. Si elle veut mourir pour rejoindre sa mère et sa meilleure amie, c’est son droit. Elle était surmaquillée mais personne ne verrait la différence. Ni le fait qu’elle ait perdu une dizaine de kilos depuis qu’elle était apparue en société la dernière fois. La blondinette détestait les fêtes. Elle restait le plus souvent dans son arbre avec sa poêle à frire ou son caméléon, un verre de soft dans la main. Mais là, elle n’avait plus le droit de grimper et devrait donc se contenter de rester sur la Terre ferme pour se mêler aux humbles mortels.

Devant le pas de la porte, elle pourra contrôler ses mots mais pas son regard. Doux Jésus. Cet homme est un vrai bonbon pour le regard. Le souffle lui manque, la mâchoire lui tombe. Elle déglutit alors qu’il lui donne ce surnom horrible dont elle n’a jamais compris la teneur. « Désolée, mon cœur, pour me voir mourir, fais un vœu pour noël ça pourra peut-être se réaliser. » Et évidemment qu’il va se réaliser. Il était inutile de nier le crush qu’elle avait sur lui. Il suffisait de regarder son carnet pour voir qu’il avait 60% de ses esquisses qui concernaient Flynn Rider. Pascal lui avait dit de rester loin de l’américain, qu’il n’était pas recommandable. « Normal c’est Pascal qui devait venir. Mais il est trop absorbé par son épisode de série pour se décider à se bouger. » Elle penche un peu la tête sur le côté alors qu’elle le fixe avec un sourcil arqué. Elle ne l’aime pas, lui non plus visiblement. Alors qu’il lui colle l’inhalateur dans les mains, elle referme l’une d’elle sur celle de Flynn. Et à nouveau, cette électricité statique entre eux. Son cœur s’emballe -et avec un peu de chance, elle va crever avant la fin de la soirée et ne verra pas les gens se bourrer la gueule- et son regard se lève pour venir croiser le sien. Elle ne répond pas. Pour cause qu’elle doit remettre ses idées en place avant de se défaire de ses doigts dix secondes plus tard. Lorsqu’il se penche à son oreille, elle ne réagit pas. Elle sent son souffle dans son cou et jurerait que ce n’est pas la première fois. Sans un mot, elle ramasse le sac pour aller dans la cuisine.

Une fois dans la pièce, elle défait son lourd manteau dévoilant sa petite robe trop courte avant de rejeter ses cheveux en arrière et d’aller s’asseoir sur le comptoir. Là, elle prend sa Ventoline. Cinq bouffées en tout alors qu’elle tousse concernant la dernière. Lorsque Flynn est de retour, elle croise ses jambes provocantes. Toujours silencieuse. Puis, elle lui fait signe d’approcher avec son index. Une fois qu’il est devant elle, Svetlana pose sa main glacée sur son torse tandis que de nouveau un courant électrique la parcourt. « Si tu remets pas ton tee- shirt, Rider. Je vais devoir me mettre à ton niveau... » Elle ne termine pas sa phrase. A lui de laisser la libre interprétation alors qu’un sourire étire ses lèvres. Elle allait tout simplement retirer sa robe.



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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyVen 16 Déc - 14:07




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Il y a une tension entre nous mais pas quelque chose de positif. C’est sûr que nous ne nous apprécions pas. Je ne sais pas pourquoi mais dès notre « première » rencontre, nous ne nous sentions pas. Enfin, je dis que je ne sais pas mais j’ai ma petite idée. Je suis plein de rancune et de tristesse. On n’oublie jamais son premier amour mais je suis partagé par trop d’émotions différentes. Je ne sais pas si un jour, je pourrais passer au-delà du ressentiment mais de toute façon, aujourd’hui, je suis en couple. Je suis attaché à ma liberté et à mon mode de vie. Je n’aime pas Rebecca. Si c’était le cas, je ne la tromperais jamais. Cependant, je ne la quitterais pas et compte faire durer le mensonge aussi longtemps que possible. Oh, j’ai conscience que je suis un connard, que la pauvre Rebecca mérite un homme qui l’aime et qui la rend heureuse. Mais là est la nuance, elle est sûre que je l’aime et je la rends vraiment heureuse. L’illusion est parfaite. Enfin presque. Face à Svetlana, j’ai l’impression qu’elle lit en moi que je ne suis pas vraiment sincère. Je lui ouvre et ne suis pas vraiment habillé pour accueillir une jeune femme. Cependant, je ne m’en cache pas. Pudique n’est pas une caractéristique qui colle avec moi. Je vois le trouble sur son visage. Je suis sexy et j’en ai conscience. C’est étrange mais ça me satisfait de voir cette réaction. Je m’appuie sur le chambranle de ma porte et hausse les épaules.

-Parfait alors. Je sais ce que je vais écrire sur ma lettre pour Papa Noël.

La mort, c’est peut-être un peu exagéré mais si elle pouvait disparaître, ma vie serait plus simple. Elle m’apprend en plus que c’était Pascal qui devait venir et je soupire. Je préfère de loin le jeune homme à cette fille qui ne se rappelle même pas de moi.

-Quel lâcheur celui-là. Note, tu as l’air aussi ravie que moi d’être ici.

Je lui offre un sourire forcé. Je crois que j’enrobe mon coeur dans une profonde rancoeur pour le protéger de tomber à nouveau sous son charme. Parce que ce serait possible. J’étais persuadé qu’elle était l’amour de ma vie il y a quatre ans. Je veux m’empêcher de le penser à nouveau puisqu’elle ne se souvient même pas de moi. Je l’invite à entrer avec les sacs alors que je rejoins sa voiture pour prendre le reste. Je la rejoins dans la cuisine et m’arrête une seconde alors qu’elle a retiré sa veste. Elle est super sexy. Si nous n’avions pas ce passé commun dont je suis le seul à me souvenir, elle serait sans doute une femme avec qui je pourrais tromper Rebecca. Il y a encore cette tension alors que je m’avance dans la pièce mais je ne sais pas dire si elle est négative ou marque plutôt une certaine attirance… Elle me fait signe de m’approcher et, intrigué, je m’avance. Sa main se pose sur mon torse et je frissonne alors que ses doigts sont glacés. Je hausse un sourcil et me penche vers elle.

-Chiche.

Je ne le crois pas capable de retirer un quelconque vêtement. Je suis le petit ami de son amie. Serait-elle capable de retirer sa robe dans la cuisine de mon foyer ? Je glisse mes doigts sur son épaule sans vraiment la toucher et ils finissent par frôler le tissu de sa robe noire.

-Je ne remettrais pas mon t-shirt, Sweat. Alors, qu’est-ce que tu vas faire ?
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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyVen 16 Déc - 14:28


w/      @Flynn Rider  coeur    



Lana a toujours eu un caractère bien trempé. Certains diront que c’est du à son hyperactivité et à sa frustration de n’avoir jamais pu faire de sport mais la réponse est qu’elle n’a pas peur. Sauf des espaces clos, le reste, elle est plutôt effrontée. Surtout depuis qu’elle sait que sa vie est raccourcie. Donc se trouver en face de son crush alors qu’il est à moitié à poil, ça lui donne des idées. Et pas des bonnes. Car il n’a pas imprimé le crétin que Rebecca n’était pas son amie. Déjà car elle avait dit first quand elle avait vu Flynn dans ce foutu bar et ensuite car elle était celle de Pascal. Ses amis à elle résidaient dans l’école d’arts. Elle a cru naïvement que la compagne de l’imbécile exhibitionniste était son amie fut un temps. Mais elle n’avait pas pris sa défense lorsque le policer l’avait secoué comme un prunier. Contrairement à sa bande de potes. « Cher Père Noël, je souhaiterai que Svetlana se fasse renverser par une voiture. » Elle hausse un sourcil avant de déclarer avec son plus beau sarcasme. « Dommage cette mort a déjà été prise par ma mère. » Elle bat des cils avant de lui servir son plus beau sourire colgate. Grand dieu qu’elle lui mettrait bien des claques. « Je sais pas ce que je t’ai fait pour que tu me haïsses autant mais c’est même plus drôle. » Elle lève les yeux au ciel car après tout, elle n’avait plus le temps pour ses petits accrochages. Sous les recommandations de son psy, elle devait écrire la liste des choses qu’elle voudrait faire avant sa mort et elle n’était pas bien longue. Un an ça passe vite alors que le nombre est inscrit sur sa main à l’encre noire. « Le jour où tu comprendras que mon frère ne peut pas te voir, il neigera en juillet. » Peut- être n’aurait-elle pas dû le dire ? Mais Pascal détestait Flynn. Il ne cessait de convaincre Rebecca de le larguer alors que c’est sur Svetlana qu’on rejetait la faute alors qu’elle en avait rien à foutre. Comme le jeune homme en face d’elle pensait à tort qu’elle était copine avec sa petite-amie. Mais c’est plus facile de croire ce que l’on voit que de creuser non ?

Dans la cuisine, elle se défait de son manteau avant de prendre ses bouffées de Ventoline. Elle déteste dépendre de ce petit truc mais bientôt elle allait passer au level du dessus et devait avoir un comportement exemplaire ce soir. Ce qui excluait d’emblée l’alcool, la drogue, la clope et le sexe. Sur ce dernier point aucun problème. Le seul mec qui l’attirait était un connard en couple. Donc elle aurait pu tout aussi bien porter une ceinture de chasteté. Donc pourquoi lui fit-elle signe d’approcher ? Face à lui, elle pose ses doigts sur la peau ambrée de son acolyte forcé alors que son regard clair vient l’accrocher. Elle fait claquer sa langue de manière sonore pour toute réponse. Puis, elle attrape la main de Flynn pour la faire descendre sur le tissu de sa robe qu’il sente la fermeture éclair alors qu’elle le pousse avec sa jambe pour venir ôter son vêtement. En-dessous ses sous-vêtements sont de la même couleur et elle fait glisser l’étoffe le long de sa peau laiteuse avant de lui jeter à l’aide d’un jeu de jambes plutôt maitrisé. « Je suis germano-canadienne Rider, insensible au froid. Donc à moins que tu me proposes un tour de montagnes russes, tu ferais mieux d’aller ranger les courses. » Elle se penche en avant -mais cela met sa poitrine généreuse en avant- avant de lui servir son plus beau sourire. Puis, elle croise les jambes avant de venir se munir d’une cuillère et de relever ses cheveux en dévoilant sa nuque à l’aide de cette dernière d’un tour de main habile. Enfin, elle revient capturer son regard avec une certaine intensité dans l’attente de la suite alors que sa peau la picote dangereusement.



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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptySam 17 Déc - 1:15




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Je suis parfois surpris de ce que je suis capable de faire pour être le parfait petit ami. Je ne suis pas homme à aimer faire le ménage. Mes goûts de luxe m’auraient plutôt poussé à engager une femme de ménage mais je pense que c’est quelque chose que Becca n’acceptera jamais. Je passe plusieurs heures à nettoyer la maison de fond en comble. Je suis paresseux en général mais avec un peu de musique et de danse, tout est toujours plus agréable. C’est sans doute pour cette raison que j’ai eu si chaud. Il est rare que je puisse danser comme je l’entends chez moi. Après tout, Rebecca est là la plupart du temps et je ne lui ai jamais montré mes talents de danseur. C’est une passion que je garde pour moi. Je pensais avoir encore un peu de temps pour préparer la soirée et probablement inviter quelques-uns de mes amis mais voilà que quelqu’un sonne déjà à la porte. Je me retrouve face à Svetlana. Je suis torse-nu mais je n’en ai pas honte. Après tout, j’ai un corps magnifique, je n’ai pas à m’en cacher. Je croise les bras sur mon torse et la jauge. On pourrait croire que je la déteste mais rien n’expliquerait une telle haine. C’est plutôt de la rancœur. De la déception. Un cœur brisé qui ne peut pas se réparer malgré le temps qui passe. Je hausse les épaules.

-Je trouverais autre chose. J’ai déjà une idée d’ailleurs : cher Père Noël, je souhaiterais que Svetlana meure d’une maladie grave, peut-être d’une crise d’asthme. C’est une meilleure idée, non ?

Comme si j’allais la plaindre pour sa mère, en réalité, elle m’en avait déjà parlé mais elle ne doit pas s’en souvenir. Mes lèvres se pincent alors qu’elle lève les yeux au ciel. Pour elle, ce n’est rien qu’une haine mais c’est tellement plus que ça. Je plonge mon regard noisette dans le sien et finis par soupirer.

-Un jour, je suis sûr que tu t’en rappelleras.

Mes yeux se troublent par ce qu’elle dit ensuite puis mon visage se ferme. On peut dire qu’elle sait mettre les formes quand elle doit se montrer franche. Je suis peut-être naïf. Je pensais que Pascal et moi étions ce qui pouvait s’approcher d’amis. Mes épaules s’affaissent légèrement et je m’éclaircis la gorge.

-On peut dire que vous êtes doués pour me mentir, vous deux.

Je suis amer et m’éloigne rapidement pour aller chercher les sacs dans sa voiture. Quelle blague. Je me demande si je peux vraiment faire confiance aux gens qui m’entourent. Je ne suis pas le seul menteur finalement. Je mens pour me protéger, pour vivre dans le confort et éviter d’être blessé à nouveau mais c’est vain, il me semble. Quand je rentre dans la cuisine, elle a retiré sa veste et dévoile une tenue des plus sexy. Au moins, ça me fait oublier que j’ai été blessé par ce qu’elle m’a appris il y a un instant. Je me rapproche comme elle me le demande. Je ne suis pas insensible à ses charmes et refuse de remettre mon t-shirt pour voir jusqu’où elle est capable d’aller. Sa main prend la mienne pour la faire glisser sur sa robe. Elle me pousse avec sa jambe et fait glisser le tissu pour qu’il rejoigne le sol. Je passe ma langue sur mes lèvres et mon regard glisse sur ses jambes et remonte avec une lenteur sur ses courbes. Nos yeux finissent par se croiser et je ne rate aucun de ses mouvements. Ses jambes qui se croisent, le fait qu’elle se penche en avant, qu’elle relève ses cheveux à l’aide d’une cuillère. Elle est séduisante et je ne sais pas ce qui lui prend de se comporter comme ça. Elle est bien plus mince qu’il y a quatre ans, je me rappelle de son corps par cœur comme si notre nuit ensemble datait d’hier. Au lieu de m’éloigner pour ranger les courses, je me penche à mon tour vers elle. Ma main se tend, comme aimantée, et glisse dans sa nuque pour rapprocher son visage du mien.

-Je pourrais te proposer bien mieux que des montagnes russes, Sweat. Tu es peut-être insensible au froid mais qu’en est-il du chaud ?

Nous sommes si proches que mon souffle brûlant peut frôler sa peau laiteuse. Mon regard ne lâche pas le sien. Elle ne se souvient pas de moi mais je suis certain qu’elle pourrait me désirer à nouveau. Je suis sexy, après tout, et cette fois, je sais que je n’ai aucune raison de m’attacher. Elle ne serait qu’une parmi tant d’autres.

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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptySam 17 Déc - 2:39


w/      @Flynn Rider  coeur    



Alors que Svetlana fait face à Flynn, ses mots la percutent et elle recule. Il ne peut pas se douter de la teneur de ses mots. Ni du fait que son souhait pourrait être exaucé. La jeune femme recule à nouveau alors qu’elle relève la tête pour le fixer avec défi. Puis, elle secoue le nez comme Samantha dans ma sorcière bien aimée. Puis, elle passe à ses côtés pour rejoindre la cuisine avant de manquer de vaciller. Jamais, elle ne l’aurai cru aussi cruel. Jamais, elle n’aura cru que Flynn, le garçon pour qui elle avait un crush souhaiterait sa mort. Elle décide donc de calmer les élans de son cœur avant de venir s’asseoir sur le comptoir pour prendre sa Ventoline. Bientôt cet objet lui deviendra superflus et elle devra se trimballer une bouteille à oxygène. Puis elle rentrera à l’hôpital pour en sortir les pieds devant. Son regard teinté d’une profonde tristesse est vite chassé par l’arrivée de Flynn. Elle lui fait signe d’approcher alors que l’atmosphère se réchauffe mais qu’elle ne peut s’empêcher de se rappeler ses mots. Que ceux-ci ne cessent de venir percuter sa peau pour venir l’entacher. Elle le toise à nouveau avant de venir lui permettre de glisser ses doigts sur elle, qu’elle manque de capturer ses lèvres car l’envie l’en prend. La canadienne se défait de son fourreau alors qu’elle repousse celui qui a capturé son cœur pour lui jeter. La jeune femme cache les tremblements de sa main pour venir nouer ses cheveux. Je souhaiterai que Svetlana meure d’une maladie grave. Elle le laisse venir vers elle. Elle le laisse poser ses mains sur sa peau qui se parre d’une chair de poule alors qu’il penche la tête vers elle. Qu’elle sent son souffle contre le sien.

Et là, elle redresse la tête pour venir l’embrasser. Mais pas un petit baiser. Un baiser langoureux où elle laisse le goût cuivré du sang qui ne quitte pas sa gorge venir se mêler à celle de Flynn. Puis brusquement sa main s’abat sur la joue de son hôte avec virulence alors qu’elle lui entaille la lèvre. « Je souhaite que Svetlana meure d’une maladie grave. » Elle répète ses mots avec froideur avant de descendre de son piédestal pour fouiller dans son sac et en sortir le papier qui atteste qu’elle a une cardiomyopathie. « Souhait exaucé. Joyeux noël. » Les yeux pleins de larmes, elle lui jette le papier au visage alors que son cœur s’emballe dangereusement et que sa montre se met à biper une première fois. « Tu vois, je ne sais peut-être pas que ce que je t’ai fait mais moi au moins, je n’ai jamais souhaité ta mort, pauvre CONNARD. » Elle tousse, mettant sa main devant son visage. la jeune femme se penche, les mains tremblantes pour venir ramasser sa robe. « Attends un an et ton vœu sera exaucé. Félicitations, le père noël a décidé de te gâter cette année. Ding ding dong, la sorcière est morte. » Puis, se refusant à pleurer devant lui, elle quitte la pièce en emportant ses affaires. Elle ouvre la porte d’entrée pour aller à l’extérieur où elle se rhabille avant de voir l’arbre. Elle n’a pas le droit. Elle sait qu’elle n’a pas le droit mais elle y grimpe comme elle le fait toujours. Laissant son manteau au sol ainsi que son sac. Seulement avec son paquet de cigarettes. Assise sur une branche, elle en allume une avant de regarder l’horizon. Sa montre continue de biper et elle la retire donc, les yeux perdus dans le vague pour l’exploser au sol. « Joyeux noël Svetlana, le mec qui te plaît veut ta mort. » Elle tire une taffe de la dose mortelle de nicotine. Qu’est-ce qu’elle lui avait fait pour qu’il souhaite une chose pareille ?



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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMar 20 Déc - 3:34




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Mes mots dépassent sans doute ma pensée. Je suis en colère et je laisse la rancœur parler. Je vois qu’elle recule, que ça la choque mais je ne peux pas reprendre ce que j’ai dit. Je ne veux pas m’excuser, j’ai ma fierté. Elle est perturbée ? C’est peut-être un plus. Après tout, elle a brisé le cœur d’un adolescent et le fait qu’elle ne s’en rappelle pas… C’est comme le plus grand manque de respect. Elle ne s’en doute pas et c’est peut-être ce qui me vexe le plus. Elle se demande ce qu’elle a fait ? Si je lui répondais, ce serait trop facile. J’aimerais qu’elle s’en rappelle d’elle-même mais je crois que ça n’arrivera jamais. Je ne me fais pas d’espoir. Quand je reviens dans la cuisine, la voilà qui porte une robe des plus sexy. Je ne suis pas insensible au charme d’une femme et cette femme n’est pas n’importe laquelle. Elle est ma première fois et malgré moi, elle garde une place importante dans mon passé. Trop importante. Je me rapproche à sa demande et mes doigts viennent frôler sa peau comme s’ils étaient aimantés. Elle me montre un côté que je ne connaissais pas, dévoile son corps en retirant sa robe et je ne suis qu’un homme. Je ne suis pas du genre à résister. Je reconnais ses courbes bien qu’amincies, j’ai l’impression que je n’oublierais jamais son corps. Mes doigts glissent dans sa nuque et je la rapproche de moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’embrasse. Je déteste sentir mon cœur s’emballer en souvenir de notre passé commun mais je ne m’en formalise pas pour profiter de ses lèvres contre les miennes. C’est plutôt moi qui suis sur une montagne russe finalement et la chute est brusque quand sa main s’abat sur ma joue. Je pose ma main sur ma lèvre qu’elle a blessée au point que ça saigne. Mon regard se fait trouble alors que je suis perdu. Elle répète ce que je lui ai dit avant de sortir un papier de son sac. Je récupère la feuille qu’elle me lance et y lis rapidement qu’elle souffre d’une maladie cardiaque mortelle. Je reste silencieux alors qu’elle m’insulte avant de partir après avoir récupéré son vêtement. Je m’appuie sur le plan de travail, pris d’un vertige que je ne m’explique pas et repose la feuille sur la table. Je prends une grande inspiration, évidemment, je ne le pensais pas. Je ne souhaitais pas littéralement sa mort, je n’aurais pas pu me douter… Je remets mon t-shirt comme si cette annonce avait fait l’effet d’une douche froide. J’attrape ma veste pour sortir à sa suite. Sa voiture est toujours garée et elle a laissé ses affaires à l’intérieur. Elle ne doit pas être loin. Je sursaute quand un objet tombe d’un arbre et comme mon regard longe le tronc, j’aperçois la blonde assise sur une branche. En train de fumer. Je n'hésite pas et grimpe à mon tour pour la rejoindre sur la branche. J’espère au moins qu’elle est assez solide pour deux. Je lui prends directement la cigarette des mains et l’écrase avec précaution contre le tronc de l’arbre.

-Tu essayes de mourir plus vite ?

Je jette un coup d’œil vers le sol pour voir que c’est sa montre qui a attiré mon attention par sa chute. Je passe ma langue sur mes lèvres, grimaçant alors que l’entaille qu’elle m’a fait pique. C’est une femme de caractère et alors que je lui jette un coup d’œil, je me demande si ce n’est pas complètement inconscient d’avoir un tel comportement.

-Je ne le pensais pas, quand j’ai souhaité ta mort. C’était maladroit mais je n’étais pas sérieux.

Je garde mes distances de peur de me prendre une seconde baffe mais ose tout de même poser ma veste sur ses épaules. On est en hiver et elle est malade, il manquerait plus qu’elle attrape la crève. Je m’appuie sur le tronc à côté de moi et la fixe.

-Je suis un connard et je pense que j’ai eu ce que je méritais., j’essuie le sang sur ma lèvre inférieure, Je… Écoute, je suis désolé, mes mots ont dépassés ma pensée. Je contrôle pas la rancœur que j’ai pour toi mais tu mérites pas ce qui t’arrives.

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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMar 20 Déc - 8:38


w/      @Flynn Rider  coeur    



Svetlana ne l’aurait jamais cru de pareille cruauté. Alors qu’elle sonde son regard, elle ne peut y lire que du mépris. Certes, ils ne s’apprécient pas mais jamais elle n’aurait souhaité sa mort. Car il y avait cette attirance qui la perturbait. Elle ne dit rien, se veut silencieuse comme à chaque fois qu’elle est blessée. Ses lèvres se ferment alors que sous son imposante couche de maquillage, son visage blanchit de plus en plus. Elle sait qu’elle ne devrait pas le provoquer de la sorte. Elle sait qu’elle ne devrait pas flirter avec lui, il est en couple. Mais elle le fait quand même. Alors que la canadienne sent les doigts de Flynn sur elle, cela éveille des sentiments, comme une sensation de déjà-vu.

Elle voit son regard gourmand sur ses courbes alors qu’elle ne se trouve plus belle. Amincie à cause de sa maladie, Lana bat un peu des cils alors qu’il la provoque. Et c’est plus fort qu’elle, la jeune femme se redresse pour venir poser ses lèvres sur les siennes. Elles ont un goût qu’elle a le sentiment de connaître à mesure que son coeur s’emballe. Et que les mots reviennent pour la percuter et lui faire reprendre contenance. Sa main s’abat alors avec virulence sur la joue du jeune homme. Et elle lui mord la lèvre au passage sauf que ce geste était accidentel.

Debout devant lui, Svetlana décharge une partie de sa douleur. Son coeur s’emballe dangereusement alors que sa montre émet un bip sonore. Cruauté. Connard. Des mots froids, percutants mais autant que ceux qu’il a eus à son encontre. Son regard émeraude le fixe alors qu’elle lui jette la feuille au visage. Attrape son sac et quitte la pièce. Quand ça ne va pas, elle est toujours dans un arbre. C’est d’ailleurs en descendant de l’un d’eux qu’elle a été agressée par le policier. Cigarette en main, elle fixe l’horizon alors que ses larmes coulent malgré elle. Son coeur se fendille davantage, est en souffrance. Elle peine à reprendre son souffle.

Lorsqu’il lui arrache sa cigarette, Lana lui jette un coup d’œil réprobateur. De quoi se mêle-t-il ? Qu’est ce que cela peut lui faire qu’elle veuille mourir plus vite ? Elle fait claquer sonorement sa langue alors qu’elle baisse le regard, fixe le sol. La ou sa montre a survécu.  « Tu me hais Flynn. Bien sûr que si tu l’as souhaité. » Sa voix n’est qu’un murmure alors que les larmes coulent davantage sur ses joues et qu’elle les essuie pour les cacher. Elle aurait presque un petit rire alors qu’elle resserre la prise de sa veste sur ses épaules. L’odeur familière de Flynn vient chatouiller ses narines et elle ferme un instant les yeux. Comme une fille éprise d’un homme dont elle ne devrait pas.

Lana tourne alors son regard clair vers lui avant de tendre timidement les mains pour venir caresser sa lèvre blessée.  « La claque n’en était pas un mais ceci était accidentel. » Elle lève ses doigts glacées caresser le contour de sa mâchoire. Elle baisse les yeux.  « Mon traitement me fait oublier. Quand j’ai commencé à le prendre. J’ai perdu peut être une année. Je peinais à me rappeler de ce que je faisais la veille. Donc je suppose qu’on s’est connus à ce moment-là, confesse-t-elle. Quoique je t’ai fait, je suis désolée. Ce n’était pas intentionnel. Tu es un connard et je suis une salope même si je n’ai couché avec personne depuis une éternité. Je mérite ce qu’il m’arrive contrairement à ce que tu dis. Et je vais le mériter davantage dans quelques secondes. »

Elle ne sait pas ce qui la pousse à avoir un tel geste alors qu’elle se penche pour venir à nouveau poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser est tout aussi langoureux mais plus lent, moins violent. La paume de sa main se pose sur la joue du brun a mesure qu’elle l’embrasse comme si sa vie en dépendait. Son coeur semble reconnaître alors qu’une image se superpose dans son esprit. Qu’elle semble se rappeler quelque chose. Lorsqu’elle doit reprendre de l’air, elle recommence. C’était comme une addiction, une dose qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps. Son coeur tente de lui murmurer quelque chose. Son esprit de lui montrer un souvenir mais il est verrouillé. La jeune femme sent le goût du fer sur sa langue à mesure qu’elle cherche celle de Flynn. Son visage finit par s’écarter alors qu’elle le fixe sans comprendre. Sa respiration est saccadée mais pas à cause de son coeur, plutôt de ses sentiments. « Je te pardonne., murmure-t-elle en posant ses doigts frigorifiées sur les siens. Penses-tu être capable de le faire un jour ? » Elle n’espérait rien alors qu’elle s’écarte, se défait de son contact. Lui ayant montré la douceur qui se cache sous ce petit bout de femme caractérielle. Et que pour la première fois en sa présence, elle se met à rougir.


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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMer 21 Déc - 0:57




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Si je pensais que mes mots étaient crus, je ne suis pas le seul à ne pas avoir ma langue dans ma poche de toute évidence. Pour Svetlana, je dirais même qu’elle sort les dents et je n’aime pas ça. Elle me traite de connard, me gifle, m’entaille la lèvre. Autant dire que j’en prend pour mon grade en apprenant par la même occasion qu’elle est mourante. Il me faut un moment pour me reprendre, je l’avoue. Je m’attendais à tout sauf à ça. J’ai encore du mal à y croire. Mes mots ont dépassé ma pensée, je ne suis pas homme à vouloir la mort de ma première fois, surtout que pour moi, elle a été très spéciale. Même si je suis vexé par la violence dont elle a fait preuve, je me décide de la rejoindre pour la découvrir en haut d’un arbre. Je la rejoins en mettant de côté ma fierté masculine et lui prends sa cigarette pour l’en débarrasser. Elle peut me lancer son regard noir, ça ne me fait rien. Je hausse les épaules.

-Crois ce que tu veux mais je ne suis pas aussi cruel que ça, surtout pas envers toi. Je ne te hais pas, je t’en veux à mourir.

Je ne dis rien alors que je la laisse essuyer ses larmes. Je ne suis pas stupide, elle pleure mais j’imagine que pour sa fierté, je fais mieux de garder tout commentaire. Je lui passe plutôt ma veste en la posant sur ses épaules. Je me montre prévenant sans que ça ne soit de la pitié, c’est plutôt de la galanterie. Ses doigts viennent frôler ma lèvre blessée et je lui fais un petit sourire en coin.

-La prochaine fois que tu veux me gifler, évite de m’embrasser avant, d’accord ? Tu as abîmé mes superbes lèvres.

Mon regard se voile d’une certaine tristesse alors qu’elle m’explique que son traitement lui a fait perdre la mémoire d’une année complète. Quelle poisse, comme par hasard, il fallait que ça tombe sur l’année où nous nous sommes connus.

-Je comprends mieux même si je pensais être inoubliable.

Je passe une main dans mes cheveux avec une fausse modestie pour cacher mes émotions. Je n’aime pas montrer que le fait qu’elle ait perdu la mémoire me touche. Après tout, ça m’a attristé au point que je change de vie. Pourquoi l’idée qu’elle n’ait plus couché avec personne depuis longtemps me plaît ? Je ne devrais pas m’inquiéter de ce genre de choses. Je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’elle me dit que ses lèvres se posent sur les miennes à nouveau. Mon cœur s’emballe et c’est comme si je redevenais un adolescent, l’adolescent qui était fou d’elle. Ma main glisse dans sa nuque et ma langue profite des caresses de la siennes. Ce serait presque romantique mais je m’interdis ce genre de pensées depuis ma première peine de cœur. Ma main libre glisse sur sa taille pour la maintenir contre moi. Je suis en couple, installé sur une branche d’un arbre de mon propre foyer chez moi et pourtant, je n’en ai rien à faire. C’est mal de tromper ? Peu importe, ce n’est pas la première fois et je pense que ce ne sera pas la dernière. Alors qu’elle s’écarte nettement, mon regard se perd dans le sien.

-Je pense pouvoir laisser ma rancœur de côté mais je te pardonnerais vraiment si un jour, tu te rappelles de moi. Tu crois que ça pourrait arriver ?

Je prends sa main dans la mienne et entrelace pensivement nos doigts. Je ne sais pas ce qui me pousse à espérer qu’elle puisse débloquer ses souvenirs. Je remarque que ses joues se teintent de rouge. Quand j’étais fou d’elle, il y a des années, je rêvais de voir ce genre d’expression sur son visage.

-Je t’ai entendue tout à l’heure… Je pensais que tu me détestais et finalement, je te plais ? C’est inattendu.

Je me penche pour poser mon menton sur sa frêle épaule et ne pas la quitter des yeux histoire de ne rater aucune de ses expressions.


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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMer 21 Déc - 1:32


w/      @Flynn Rider  coeur    



Svetlana n’aurait jamais pensé finir si tôt dans un arbre. Toutes les personnes la connaissant depuis des années savaient qu’elle était toujours perchée. Comme si elle avait besoin de hauteur pour contrôler sa claustrophobie. Quand elle était plus jeune, avant sa perte de mémoire, elle sortait beaucoup. De ce que Pascal lui avait dit. Elle buvait beaucoup, selon les médecins et avait pris un peu de drogues pour essayer de faire passer la douleur. Alors qu’elle fume paisiblement, la canadienne voit Flynn venir à ses côtés. Elle est étonnée, il faut le dire et agacée qu’il lui prenne sa bouée de sauvetage. Alors qu’il lui parle, elle grimace. « Mourir ne serait peut-être pas le terme adéquat, Flynn. Et je n’ai pas le temps pour la rancune. » Elle lève alors sa main pour lui montrer le nombre « 364 » qui ornait la paume de sa main d’un coup d’eyeliner noir. Il était l’un des rares au courant et elle lui permettrait d’entrer dans un cercle très fermé. Ses amis de l’école et Pascal ainsi que son père sont les seuls au courant. Ils ne sont qu’une petite bande fermée et elle se doutait que Becca ne les avait pas invité, sauf Pascal. En gros, elle allait s’emmerder comme un rat mort.

« Tant que je n’ai pas abîmé ta modestie, ça va. » Elle fronce un peu le nez dans une mimique adorable avant de secouer la tête. Il est vraiment impossible et elle peine à calmer les élans de son myocarde. Depuis qu’elle le connaissait, il lui en faisait voir de toutes les couleurs. Inoubliable ? Elle fronce les sourcils avant de lire une certaine tristesse dans son regard alors qu’il se donne un genre. « Tu l’es, admet-elle, mais quelquefois il y a des choses qui s’effacent malgré la personne. » Elle hausse les épaules alors qu’elle incline la tête. Et cherche. Elle a ressenti quelque chose en l’embrassant. Comme s’il y avait une certaine familiarité. « Ce n’était pas la première fois, n’est-ce pas ? » La demoiselle inclina la tête sur le côté. « Qu’on s’embrassait, toi et moi. » Elle se mordille la lèvre inférieure et réfléchit.

Non Svetlana, ne réfléchis pas. Tu n’as pas le temps. Agis.

La blondinette vint se pencher pour venir capturer ses lèvres dans une succession de baisers tous plus enflammés les uns que les autres. Les larges mains de Flynn autour de sa taille lui rappellent d’étranges souvenirs. Tout comme son odeur, jusqu’à la texture de ses lèvres. Elle sent quelque chose qui est sur le point d’émerger. Mais quoi ? Un nom. Un seul nom. Mais la chose est impossible. Elle se laisse porter par le moment, déconnecte son cerveau le temps de savourer alors que son cœur s’emballe pour une question de sentiments d’adolescente amoureuse. Car elle n’a que dix-huit ans. Elle n’est encore qu’à l’aube de sa vie et en voit déjà le crépuscule. Donc Svetlana se perd dans ses bras.

Reprenant son souffle, les joues rosies par le froid, elle le fixe d’un regard vert brillant alors qu’elle se mordille de nouveau la lèvre inférieure. « C’est possible. C’est… c’est une question de verrouillage. De sensations. Là, j’ai un prénom qui s’insinue dans ma tête. » Elle la secoue. Puis, elle le fixe longuement, sentant son teint se parer d’une couleur carmin. « Eugène. » Le prénom. C’est ce qui lui vient à l’esprit et elle se dit que ça ne doit pas être lui. « Désolée, me rappeler de quelqu’un d’autre pendant que je t’embrasse… » Elle s’applaudit avec tout l’humour qu’elle possède. Elle fixe leurs doigts entrelacés, les siens brûlants alors qu’elle rentre la tête dans ses épaules. « Je ne t’ai jamais détesté. Je dirai que je te répondais sur le même ton que toi. » Sa main vacante passe dans les cheveux de Flynn qui a alors la tête sur son épaule tandis qu’elle détourne le regard et mordille nerveusement sa lèvre inférieure. « J’ai eu une impression de déjà-vu quand je t’ai aperçu dans le bar. Mais t’es parti voir Rebecca. » Elle déglutit alors que cette fois-ci, son visage doit être brûlant ou semblable à celui d’une tomate. « La bécasse qui comptait les jours quand elle était à l’hôpital. Cinq mois, trois semaines, deux jours et dix-huit heures. » Sa voix n’est qu’un murmure alors qu’elle détourne la tête pour regarder ailleurs. S’il n’avait pas compris que c’était le temps qui les avait séparés, c’est qu’il était vraiment crétin. Et s’il se moquait d’elle, elle le pousserait de la branche. Svetlana sent sa main tressauter de nervosité entre les doigts de Flynn à mesure qu’un frisson parcoure son échine. Elle déteste parler de ses sentiments. C’est humiliant.



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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMer 21 Déc - 10:08




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



Je ne suis pas sûr que ce soit judicieux pour moi, pour mes sentiments. Je ne suis pas homme à courir après une femme, surtout quand celle-ci m'a infligé une telle baffe. Mais elle... Elle n'est pas qu'une femme. Je pourrais dire ce que je veux, l'insulter, lui dire de mourir ou que je ne voudrais plus jamais la voir, une partie de moi sait que j'en pense l'inverse. Je me protège derrière une carapace d'arrogance et de méchanceté mais ce soir, cette carapace se fend. D'abord parce qu'elle m'a embrassé et ensuite parce que j'ai appris qu'elle allait mourir. Ça fait beaucoup en une soirée. Je me surprends à m'attendrir, quelle erreur... Je devrais la laisser crever de froid dehors, à fumer autant qu'elle le veut mais elle a de si beaux yeux. Je pince les lèvres, il va falloir que je fasse attention aux expressions que j'emploie, ça peut être délicat. Si je me fais la remarque que je m'appliquerais à choisir avec soin mes mots à partir de maintenant, je ne montre rien à l'attention que je pourrais porter pour elle et garde une attitude virile. Mon regard descend sur sa main où le chiffre 364 est inscrit. Je cligne les yeux à plusieurs reprises. Une année. Ça me semble si peu et en même temps, qu'est-ce que ça peut me faire ? Reste détaché, Flynn. Il ne manquerait plus que tu développes de l'affection pour une condamnée.

-J'avais commencé à mettre ma rancœur de côté mais il a fallu que tu me gifles.

Je souris légèrement. Ma remarque ne se veut pas critique mais plutôt légère. C'est comme ça que je fais face aux drames. Mes doigts s'approchent de sa main après une hésitation et passe sur les trois chiffres inscrits.

-On dirait que tu attends la mort de pied ferme... Il n'y a vraiment aucun traitement pour ce que tu as ?

Pour décompter ainsi les jours qu'il lui reste, j'imagine qu'il n'y a plus aucun espoir. Je n'aime pas ce que je ressens, cette... Tristesse. Je sais ce qu'elle veut dire et je veux l'ignorer tant que je le peux. Elle fait une moue adorable et je secoue la tête pour chasser cette pensée pour prendre un air terriblement sexy.

-À quoi ça sert d'être modeste ? , je passe très lentement ma langue sur mes lèvres, Même toi, tu n'as pas su me résister.

Je n'ai jamais été modeste, débordant même de confiance en moi pour masquer mes émotions et je le fais encore et encore et encore... Je me prétends inoubliable juste par cacher le fait que son explication me soulage d'un poids. Pendant des années, j'ai cru qu'elle ne m'avait pas voulu dans sa vie parce que je n'étais pas à son goût. La raison qu'elle me donne est inattendue mais m'offre un soulagement palpable.

-Si je l'avais su, je me serais battu pour ne pas être effacé. Tout aurait été différent.

Jamais je n'aurais abandonné. Si je m'étais douté qu'elle m'avait oublié et non pas qu'elle ne m'aimait pas, je n'aurais pas baissé les bras. J'en suis sûr, mon amour était si fort que je me serais battu et je n'aurais pas simplement fui ma vie. Je n'avais que 17 ans et pourtant, si j'étais resté, j'ai la certitude que je serais toujours en couple avec elle aujourd'hui. Avec des "si", on referait le monde... Elle était mon Grand Amour et je me suis fait à l'idée de vivre sans en m'oubliant dans les bras de dizaines de femmes. Sa question me prend au dépourvu et je passe une main dans mes longs cheveux bouclés.

-Non, ce n'était pas la première fois... Comment est-ce que tu le sais ?

Je pensais qu'elle avait tout oublié mais peut-être a-t-elle des sensations de déjà vu ? Je me mets étrangement à l'espérer mais je n'ai pas le temps de l'interroger à ce sujet qu'elle pose ses lèvres à nouveau sur les miennes. Je sais que la repousser serait raisonnable, surtout après l'entaille qu'elle a laissé la dernière fois que je me suis risqué à goûter à ses lèvres. Alors pourquoi mes mains l'étreignent ? Au fond, j'ai déjà la réponse mais je préfère l'ignorer pour le moment et me concentrer sur les lèvres qui me font ressentir bien plus qu'une simple attirance. Je la laisse s'écarter bien que j'aurais pu prolonger le baiser et en profite pour lui poser ma question qui me tourmente : pourrait-elle un jour se rappeler de moi ? Je reste aussi muet qu'une carpe quand elle prononce ce prénom dont elle se souvient. Un frisson parcourt ma peau, faisant se dresser les poils sur mes bras dénudés et ce n'est clairement pas à cause du froid. Plus personne n'avait prononcé ce prénom devant moi depuis des années.

-Ce... Ce n'est pas quelqu'un d'autre. C'est comme ça que je m'appelais quand nous nous sommes rencontrés.

Je me racle la gorge et suis visiblement décontenancé. Je n’ai pas envie qu’elle le remarque mais c’est trop tard, mon regard a changé et pendant cet instant que je veux court, je suis redevenu Eugène. Je détourne le regard et prends une grande inspiration.

-Je préfère que ça ne se sache pas. Eugène n’existe plus mais je suis content qu’au moins une personne s’en souvient.

Je secoue la tête. Reprends-toi, bon sang ! Je suis un séducteur, pas un mec torturé par son passé ou attristé parce qu’une femme ne se souvient pas de lui. Je me rapproche à nouveau, posant mon visage sur son épaule pour la déstabiliser. Un sourire amusé étire mes lèvres comme elle avoue qu’elle ne me déteste pas. Je ferme les yeux pour profiter du contact de ses doigts dans mes cheveux et ne les réouvre que pour la regarder se mordiller la lèvre.

-J’ai choisi Rebecca pour essayer de te rendre jalouse mais ça n’a eu aucun impact puisque tu ne te souvenais même pas de moi.

Je soupire pour me redresser et regarder un peu plus loin la maison dans laquelle j’habite désormais.

-Les choses ont pris des proportions que je n’avais pas prévues.

J’ai 21 ans et me voilà en ménage avec une femme que je n’aime et ne respecte même pas. C’est pathétique mais j’aime trop le confort dans lequel je vis pour y renoncer maintenant. Je suis surpris par les données qu’elle me donne mais comme je cherche son regard, sa tête s’est détournée. Ma main serre la sienne comme je la sens trembler et mes doigts libres attrapent son menton pour la forcer à me regarder à nouveau.

-Deux ans, deux mois, une semaine, cinq jours et neuf heures. J’ai attendu tout ce temps pour te revoir et par fierté, j’ai préféré draguer une de tes copines. Regarde où ça nous mène.

Je rapproche mon visage du sien et frôle ses lèvres des miennes.

-J’aurais voulu t’oublier aussi mais ce genre de sentiments ne s’oublient jamais.

Je le sens, je le sais, mon cœur brûlera toujours pour Svetlana même si elle ne s’en souvient pas. Et même si elle s’en souvenait ? Nous n’avons passé qu’une nuit ensemble et si je lui ai clairement dit que je l’aimais, je ne suis pas certain que ça ait été réciproque, pas avec la même intensité. Je n’étais qu’un parmi tant d’autres alors qu’elle était la seule sur Terre. Je suis terrifié malgré l’assurance que je montre, terrifié à l’idée qu’elle soit toujours la seule.

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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMer 21 Déc - 11:28


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Svetlana n’aime pas parler de sa maladie. La preuve, personne n’est au courant à part son cercle d’amis très fermé. Et voilà qu’elle y inclut Flynn en plus. Pourquoi y-a-t-il fallu qu’elle ouvre sa bouche ? Pourquoi y-a-t-il fallu qu’elle l’embrasse ? Et pourquoi avait-elle envie de recommencer ? Comme une jeune fille éprise, elle toucherait presque ses lèvres mais à la place, elle laisse son regard se perdre dans le vague. Et se remémore cette fameuse soirée où son regard a croisé celui de Flynn. Elle est perdue dans ses tourments, le cœur en souffrance, quand il la rejoint sur la branche d’arbre et la débarrasse de son bâtonnet empoisonné. Elle est perdue alors qu’il plaisante avec elle. Jamais, ils n’ont été si proches d’une vraie conversation. C’étaient des insultes voilées depuis. Et des regards pleins de sous-entendus alors qu’elle l’évitait au maximum. « Oh tu l’avais cherché, dit-elle dans un sourire. » Sans doute le premier sourire qu’elle lui fait depuis qu’ils ont commencé à se parler. Elle le laisse caresser le nombre sur sa peau alors qu’elle frissonne à nouveau. Ce contact lui est tellement familier et elle est frustrée de ne pas parvenir à débloquer ce souvenir. Les médecins ont dit que cela prendrait du temps mais elle n’en a plus. « Je pourrais te mentir et te dire qu’il n’y en a pas mais il y en a un. » Sa voix est emplie d’une certaine mélancolie car elle est certaine qu’il ne comprendra pas son choix. « Je peux subir une greffe. M’inscrire sur la liste. » Elle passe sa langue sur ses lèvres avant de déglutir, son teint devenant de plus en plus pâle. « Je n'ai pas encore signé le papier. » Une larme coule sur sa joue alors qu’elle prend une profonde inspiration. « Quand j’ai fini à l’hôpital à l’âge de quinze ans, j’y suis restée presque sept mois. Et j’ai rencontré quelqu’un. Ma seule amie. Et elle est décédée l’année dernière. Je ne cesse de me dire que cela aurait dû être moi. » Pour la première fois, elle parle à cœur ouvert alors qu’elle détourne le regard pour serrer ses doigts, comme pour essayer de s’ancrer. « Je suis fatiguée. De me battre, de ne pas avoir droit de faire ce que je veux. C’est pas une vie, c’est de la survie. » Comme si on l’avait emprisonné dans une cage alors qu’elle ne souhaitait que voler de ses propres ailes.

« C’était un baiser, Flynn. C’est pas comme si je… » Elle fronce les sourcils et le regarde. « Je m’étais perdue entre tes bras. » Elle termine sa phrase alors qu’elle a le sentiment de débiter un mensonge. La sensation de sa main contre la sienne est trop familière et le pire étant son myocarde qui connaissait de véritables montagnes russes depuis. « Qu’est-ce qui aurait été différent ? A la place de tromper Rebecca, c’est moi que tu tromperais ? » Elle avait dit ceci avec un véritable humour qui la caractérisait bien. Faisant un lumineux sourire pour lui montrer qu’elle plaisantait même si elle était au courant de ses infidélités. « C’est une question de sensation. J’ai su que… enfin bref, j’ai su quelque chose quand je t’ai vu dans ce bar il y a deux ans. » Qu’il était à elle et non à cette gourde. « Et j’ai su que je t’avais embrassé car je me rappelle de ton odeur et du goût de tes baisers, la texture de tes lèvres jusqu’à cette sensation d’avoir ton corps contre le mien. » Elle secoua la tête pour chasser cette horrible pensée alors qu’elle n’était qu’une gamine amoureuse du mauvais garçon.

Svetlana n’hésite pas et vient de nouveau capturer ses lèvres dans une succession de baisers plus intenses les uns que les autres. Son cœur s’emballe mais pas d’une façon mortelle. Comme si elle reconnaissait quelque chose, comme si elle revivait quelque chose. Sa main glacée passe derrière sa nuque à mesure qu’il vient nouer ses bras autour de sa taille. La jeune femme frémit à son contact alors qu’elle pourrait poser son front contre le sien et qu’un nom s’impose dans son esprit. Mais cela n’est pas possible, n’est-ce pas ? « Pourquoi t’as changé d’identité ? Je suis sure qu’Eugène était mieux que Flynn. En tout cas, je t’appellerai comme ça dans l’intimité. » Doucement, elle prend la main de celui pour qui son myocarde bat avant de venir la placer dessus. « Tout comme je ne veux pas qu’on sache pour ça. » Ses billes émeraudes fixent celles d’Eugène comme un accord silencieux alors qu’elle sourit comme une gamine éprise.

Ses doigts se perdent dans ses cheveux alors qu’elle fait claquer sa langue de manière sonore et se mettre à gronder. « Qui te dit que je ne l’ai pas été ? Je ne suis plus la même qu’avant, je ne drague plus. Mais j’ai senti que tu étais… à moi, si on peut dire ça. Et si ça peut rassurer ton égo surdimensionné mon cœur, je crève de jalousie. » Elle insiste sur le « crève » avant de lui servir un sourire en coin. Légèrement mal à l’aise de lui confier tout ça. Elle détourne les yeux, mal à l’aise mais il la force à le regarder alors que le trouble est visible sur le visage de la petite blondinette. « Deux ans, un mois, deux semaines mais j’ai pas compté les heures. C’est la durée de mon crush pour toi. » Elle baisse les yeux se sentant rougir jusqu’aux oreilles. C’est gênant. « Ça nous mène à ce qu’on s’embrasse dans un arbre. » Elle voudrait détourner les yeux mais en est incapable. Elle est décontenancée par ce qu’il lui dit. « Tu étais amoureux de moi. » Elle lance ceci de plus en plus troublée alors qu’elle sent son cœur battre douloureusement. Dis-lui, semble-t-il lui murmurer. « On est doués pour le timing. T’étais amoureux de moi dans le passé et je le suis dans le présent. C’est à se demander ce que nous réserve le futur. » Et là, elle aimerait s’enterrer alors que son regard s’illumine comme un million d’étoiles, que son visage est rouge et que sa main tremble de plus en plus entre ses doigts. Svetlana rapproche doucement son corps de celui d’Eugène alors que de sa main libre, elle caresse sa joue du bout des doigts. « Je t’aime, Eugène. ». Même s’il n’est pas et ne sera jamais à elle. Même s’ils sont dans un arbre, même si c’est un crétin. Elle l’a dit, elle n’a plus le temps. Et détourne vraiment les yeux pour souffler un bon coup.




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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyMer 21 Déc - 23:07




Il ne faut pas convoiter le mec de

ta copine



J’ai l’impression que c’est la première fois en deux ans que je me retrouve aux côtés de Svetlana sans avoir comme seul but de la blesser. Au contraire, si je l’ai rejoint dans cet arbre, c’était dans le but de m’excuser d’avoir été un connard. Ça ne me ressemble pas, ce n’est pas du tout l’idée que je me fais du personnage que je me construit depuis ces quatre dernières années. Flynn Rider est sans cœur, séducteur, menteur et certainement pas touché par la souffrance de celle qui lui a brisé le cœur. Je constate que celui qui est assis aux côtés de la blonde ressemble bien plus à Eugène qu’à Flynn. Fut un temps où je le savais : elle était capable de faire ressortir le meilleur de moi-même mais je pensais que cette époque était révolue. Je pensais avoir tourné la page mais voilà qu’elle me sourit, comme elle m’avait souri lors de mon premier jour d’école aux États-Unis. Je fais une moue boudeuse mais face à son sourire, je finis par sourire également.

-Tu as raison, je l’ai cherché. Ça m’apprendra d’embêter une femme de caractère.

Et je pense que c’est ce qui me plaît chez elle. Enfin, plaire est un grand mot. Elle a un beau sourire, c’est vrai, des yeux clairs qui m’hypnotisent aussi mais à part ça… Je pince les lèvres alors que mes pensées ne me convainquent pas. Elle semble n’avoir aucun défaut si ce n’est qu’elle est mourante et ce n’est pas un petit détail. Je ne peux pas nier que des cendres de mon amour pour elle polluent toujours mon cœur mais jamais, au grand jamais, je ne prendrais le risque de les rallumer. Après tout, tomber sous le charme d’une femme qui va mourir est simplement s’assurer d’un nouveau cœur brisé. Une lueur qui pourrait s’apparenter à de l’espoir illumine brièvement mon regard quand elle annonce qu’il y a un remède. Elle ne semble pourtant pas ravie d’en parler et je me tais alors que face à ses expressions, je comprends qu’elle n’a pas l’intention de subir la greffe. Elle n’aurait pas inscrit le nombre de jours qui la sépare de la mort sinon. Je baisse le regard sur nos mains et écoute pensivement son histoire, l’explication de sa décision. Mon pouce frôle légèrement le dos de sa main et je reste silencieux quelques secondes.

-Alors tu n'as pas envie de savoir ce qu'est la vraie vie ? Avec un nouveau cœur, tu pourrais faire ce que tu veux.

Je garde sa main dans la mienne et ancre mon regard dans le sien.

-Si tu étais morte l'année dernière, tu n'aurais pas souhaité que ton amie continue de se battre et de vivre sans penser qu'elle aurait dû être à ta place?

Je me demande ce que je ferais à sa place. À seulement 18 ans, j'aurais probablement trop envie de vivre, d'aller plus loin dans la vie mais je n'ai pas vécu ce qu'elle a vécu.

-C'est ton choix et je ne suis personne pour te dire ce que tu dois faire mais... J'imagine qu'en attendant la mort, ton état va s'aggraver et tu souffriras encore plus. Quoique tu en dises, tu ne mérites pas une telle douleur.

Même moi qui lui en veux, je ne pense pas sérieusement qu'elle mérite une mort longue et douloureuse. Mon sourcil se hausse alors qu'elle prétend que ce n'était qu'un baiser. Elle ne se rappelle pas évidemment mais elle ne s'est pas simplement perdue dans mes bras. En une soirée, nous avons connu une telle connexion qu'elle m'a offert sa première fois et je lui ai offert la mienne en retour. Contrairement à ce qu'elle pense, je continue de croire que je ne suis pas n'importe quel baiser. Je me refuse de le lui dire et hausse plutôt les épaules.

-Ce n’est pas dit que tu ne finiras pas par t’abandonner complètement…

… Encore. Je tais ce mot mais j’ai l’impression qu’il se lit dans mon regard malicieux. Je ne lui dirais jamais explicitement ce que nous avons vécu et tant qu’elle ne s’en rappellera pas, elle ne pourra pas comprendre ce que c’était. Enfin, peut-être que pour elle, ce n’était qu’une nuit parmi tant d’autre mais j’aimerais le savoir quand même comme pour faire la paix avec mon passé. Je roule des yeux de façon exagérée face à sa plaisanterie.

-Ça dépend. Je trompe Becca parce qu’elle est d’un ennui terrible au lit. Rien ne me dit que c’est pareil pour toi mais il faudrait essayer…

Je me penche vers elle avec un sourire lourd de sous-entendus et un regard séducteur avant d’éclater de rire. Je n’arrive pas à garder mon sérieux très longtemps. Je ne peux pas imaginer concrètement qu’elle puisse coucher une nouvelle fois avec moi. Si de toute évidence, elle ne me déteste pas, elle ne doit pas m’adorer non plus. Je me demande pourtant si ce serait vraiment différent avec Svetlana et je n’en doute pas. Becca est très… classique. Je dois être au-dessus, nous n’essayons jamais d’autres positions et en plus, nous devons toujours le faire au lit. Comment s’étonner que je cherche l’aventure ailleurs ? En plus, je ne l’aime pas malgré le temps et le déménagement, je n’ai développé aucun sentiment amoureux pour elle. Je pourrais me sentir coupable mais ce n’est pas du tout le cas et ça ne fait que me prouver qu’elle n’est pas la bonne. Je ne veux pas perdre ma réputation de séducteur et c’est pour ça que je garde cette réflexion pour moi : quand j’aurais trouvé la bonne, je compte bien lui être fidèle.

-Alors m’embrasser t’aiderait à te souvenir de moi ? Ou faire d’autres choses que nous avons faites ensemble ? Tu penses que ça débloquerait ta mémoire?

Et pour une fois, je ne fais pas allusion à quelque chose de sexuel. Après tout, elle pense que tout ce que nous avons échangé par le passé se résume à des baisers. Je me rappelle de tout de cette soirée-là, de la boisson que je lui ai offerte, des chansons sur lesquelles je l’ai faite danser et de la mélodie pendant laquelle nos lèvres se sont avidement pressées les unes contre les autres. J’aimerais qu’elle se souvienne de moi pour que je sois fixé sur les sentiments qu’elle a pu avoir pendant cette nuit que nous avons passée ensemble. Ses lèvres se posent d’un coup sur les miennes et mon cœur rate un battement. Mes mains l’enlacent comme ma langue profite de la douceur et de la chaleur de la sienne. Est-elle en train de retrouver la mémoire ? Se rappelle-t-elle de l’adolescent complètement sous son charme ? Quand le baiser cesse, un nom lui revient et me prend au dépourvu.

-J’avais besoin d’un nouveau départ. J’ai eu le cœur brisé et j’étais en cage. Devenir Flynn m’a permis de renaître pour laisser mon passé derrière moi.

Je hausse les épaules, peu convaincu qu’elle puisse vraiment préférer Eugène Fitzherbert à Flynn Rider. Après tout, même si c’est malgré elle, elle a oublié Eugène. Moi aussi d’ailleurs et jusqu’à aujourd’hui, je pensais qu’il était enterré mais il renaît à travers mes regards.

-Flynn est bien plus cool qu’Eugène. Si un jour, tu t’en rappelles, tu t’en rendras compte aussi.

Elle pose ma main sur son cœur et je hoche la tête avec une sincérité et un sérieux dont je ne fais pas souvent preuve habituellement.

-Ce sera nos petits secrets même si ça m’étonne que tu me fasses confiance.

Je me rapproche d’elle, osant même poser ma tête sur son épaule. Je me fais bien plus doux que je ne le suis d’habitude. Peut-être est-ce lié au fait qu’elle se souvienne de mon prénom ? Ça me touche même si je ne veux rien en montrer. Je me demande si elle arrivera à réellement m’appeler Eugène. J’ai toujours aimé sa façon dont elle prononçait mon prénom, avec ce petit accent qui faisait battre mon cœur plus vite.

-Je n’appartiendrais jamais à Becca, de toute façon., je passe une main dans mes cheveux en prenant mon petit sourire malicieux, Je suis satisfait de savoir que tu es jalouse mais n’en crève pas, Lana, mon corps et mon cœur ne pourront jamais appartenir qu’à une seule femme même si j’ai changé d’identité pour le cacher.

Elle détourne le regard mais je ne la laisse pas faire pour continuer d’ancrer mes yeux dans le sien. Nous récitons les années, mois, semaines, jours et heures qui nous ont séparé l’un de l’autre et je savais que nous avions cette connexion. Pourquoi compter ainsi ? C’est comme ce chiffre inscrit sur sa main, comme si nous attendions qu’après deux ans, la situation change. Mon visage se rapproche inexplicablement du sien.

-Quatre heures. C’était il y a deux ans, un mois, deux semaines et quatre heures que mon regard a recroisé le tien., mes doigts frôlent sa joue avec un sourire plus sincère, Je ne pensais pas être capable de te faire rougir à nouveau.

Ses mots me déstabilisent et c’est à moi de détourner le regard. Mes joues chauffent et je penche la tête, passant lentement ma langue sur mes lèvres avant de reprendre la parole.

-Amoureux… Si ne penser qu’à toi, vouloir passer le restant de ma vie à tes côtés et faire de toi ma reine signifie que j’étais amoureux alors oui mais en bien plus puissant.

J’aurais voulu lui dire tout ça il y a quatre ans. J’aurais peut-être dû mais le résultat aurait été le même : elle m’aurait sans aucun doute oublié et ça aurait été encore plus douloureux qu’elle ne l’est déjà. Ma tête baissée, je la redresse brusquement quand elle dit être amoureuse de moi dans le présent. Ce n’est pas qu’un crush ? Son regard est brillant et ses joues pourpres me confirment que je ne me fais pas d’illusion. Je n’arrive pas détacher mes yeux d’elle alors qu’elle dit des mots que je ne pensais jamais entendre de sa part. Je sens une chaleur se propager dans ma poitrine. Des « je t’aime Flynn », j’en ai entendu des centaines sans que ça ne me fasse le moindre effet et voilà que ça me laisse soudainement bouche-bée. Je prends son visage entre mes mains pour le tourner vers moi et poser mes lèvres sur les siennes. Je ne peux pas lui dire que je l’aime, je ne peux pas risquer de voir mon cœur être à nouveau brisé. Le baiser que je lui offre n’est pas sensuel, ni langoureux, dénudé de tout désir mais plutôt lourd de sentiments. Il me rappelle le premier baiser que nous avons eu adolescents. Quand je me détache, j’ancre mon regard noisette dans le sien.

-J’ai l’impression que nous sommes dans une impasse.

Je prends sa main dans la mienne et regarde les chiffres inscrits dessus.

-Je ne veux pas risquer de t’offrir mon cœur encore une fois si c’est pour te perdre dans 364 jours.

J’ai envie d’effacer le nombre sur sa peau, comme si ça réglerait tous nos problèmes. Je suis en couple, en ménage, elle est mourante et pour le moment, elle semble accepter son sort alors quel avenir pourrait-il y avoir pour nous ?

-Il y a quatre ans, tu étais mon nouveau rêve et je sais qu’aujourd’hui, tu pourrais le redevenir.

Svetlana & Flynn ❥
❥ code by kimlee
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MessageSujet: Re: (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine   (Eugunzel) Il ne faut pas convoiter le mec de ta copine EmptyJeu 22 Déc - 0:08


w/      @Flynn Rider  coeur    



Lana a toujours eu un tempérament assez volcanique. Impulsive. Mais sous cette couche d’irascibilité se cachait une femme très douce. Peu de personnes pouvait le savoir mais elle était plus fragile qu’il n’y paraissait. Seule sur cette branche, elle laisse paraître ses fêlures alors qu’elle déglutit. La canadienne s’y était prise de la mauvaise manière avec Flynn. Elle aurait dû lui dire autrement que de lui balancer au visage. et alors qu’il est à ses côtés, elle continue ses confidences entre deux taquineries. « c’est que tu n’es pas habitué. » Elle ose lui glisser un sourire radieux ainsi qu’un clin d’œil taquin. « Aux femmes de caractère je parle. » Après tout, elle a toujours été froide comme la glace. Pas seulement à cause de son myocarde mais aussi au fait qu’elle se protégeait énormément. Elle fixe l’horizon alors que les doigts de Flynn l’électrisent. Elle sent que ce contact lui est familier et son corps en réclame davantage. Mais pourrait-elle supporter de n’être qu’une fille parmi tant d’autres ? C’était un dom juan doublé d’un gros con. Elle était tiraillée car dans le fond, elle connaissait ses sentiments mais ne pouvait pas les assumer. « Ce cœur ne serait pas à moi. » Elle murmure ses paroles avec une certaine émotion. « Si j’obtiens une greffe, cela voudra dire que quelqu’un est décédé. » Les gens ne voient pas ça sous cet angle mais Svetlana lui démontre son humanité dans ses paroles, son altruisme que seul Pascal connaissait. Les paroles de Flynn la touchent et elle sent les larmes couler sur ses joues, traçant des sillons à cause de son maquillage. La jeune femme ferme les yeux avant de prendre une profonde inspiration. « Ma parole, c’est que tu te soucierais presque de mon bien-être, le taquine-t-elle d’une voix faussement enjouée. » Puis, elle rit légèrement avant de se rappeler de Kaylee. « Elle m’aurait dit de conquérir le monde. » Elle lui avait parlé de Rider. De son crush pour lui. « Elle m’aurait dit de me battre mais pas seulement pour mon cœur mais aussi pour celui à qui je pourrais l’offrir. » C’est trop risqué. Et pourtant, elle en aurait presque envie.

« Oh parce que tu comptes me séduire pour que je couche avec toi ? T’as une préférence ? » Elle rentre dans son jeu du badinage alors que ses grands yeux verts s’écarquillent. La jeune femme approche son visage pour laisser son nez gelé venir caresser celui de Flynn alors qu’un petit sourire séducteur prend place sur ses lèvres. « Et comment voudrais-tu essayer mon coeur ? Fais gaffe, tu risquerais de ne plus pouvoir t’en passer… » Sa voix est brusquement chaude, sensuelle alors qu’elle se sent rouillée. Elle n’a rien fait depuis son ex avec qui elle est restée quelques mois. Svetlana n’est plus la jeune femme qui couchait avec tout ce qui bouge. Mais elle pourrait ressentir de nouveau le frisson au contact du bel américain. La jeune femme inspire et reprend son sérieux pour s’éloigner de nouveau. Son cœur prend le pas sur sa raison et lui dit de prendre ce qu’elle veut. « C’est même ce que m’ont conseillé les médecins. Faire des activités que je faisais avant. C’est pour ça que je viens aux soirées même si je suis tout le temps dans les arbres. » Elle se rapproche, colle une de ses jambes dans le vide pour pivoter vers Flynn. « Tu veux bien me faire revivre ce que l’on a vécu ? »

Son regard brillé d’une étincelle alors qu’elle vient prendre sa bouche en otage. Svetlana frémit en sentant la langue de Flynn caresser sensuellement la sienne et ne peut s’empêcher ses doigts de remonter dans sa nuque. Le baiser lui met les émotions à mal et elle en veut plus. Sa main passe sur la jambe de son compagnon pour venir pianoter dessus d’un geste impatient. « Je comprends. J’ai fait pareil sans changer d’identité. » Mais sans avoir le cœur brisé. Il était déjà cassé, on va éviter de le faire exploser en mille morceaux. « Flynn est un connard. » Les mots sortent avec franchise et elle les pense. Elle n’est pas tombée sous son charme en tant que Flynn mais en tant que lui tout entier. « Je vote pour Eugène. » Elle le voit qui se détourne d’elle et caresse distraitement sa joue. « Flynn, Eugène, t’inquiètes, je ressens la même chose pour les deux. » Elle a un petit sourire timide avant de déglutir. Quelle idée de lui lancer ça aussi ? « Pourquoi parce que tu couches avec tout ce qui bouge ? Ce que tu fais de tes samedis soir ne me regardent pas, sauf si tu veux venir réchauffer mon grand lit, rit-elle. » Son rire est mélodieux et essaie de désamorcer la situation alors qu’il la fixe et qu’elle fait comme si. Une seule femme. Pourquoi avait-elle le sentiment qu’il parlait d’elle ? « Je ne suis pas aussi égocentrique pour penser que tu parles de moi, mon cœur. » Et son myocarde se plaît à l’espérer.

Boum, boum, boum.

Il récite les heures et elle sent que son cœur s’emballe à nouveau alors que son visage est si proche. « Pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? » Ce n’est pas un reproche mais une véritable question. Le trouble vient la saisir alors qu’elle ferme un instant les yeux. Sa main continue de trembler dans celle de Flynn et sa respiration se raréfie à mesure qu’elle sent quelque chose, comme un picotement. Alors qu’elle se déclare, il vient prendre son visage en coupe pour poser ses lèvres sur les siennes. La jeune femme répond sur le même ton alors qu’elle noue ses bras autour de sa nuque. Elle sent comme un cordon qui l’attire vers lui, comme quelque chose qui existait déjà. « Nous étions contre un mur, non ? » Elle entendrait presque la musique dans ses oreilles. Elle pose son front contre le sien alors qu’une bourrasque vient soulever ses cheveux blonds. « Je veux croire en nous, murmure-t-elle. » Sa main vacante passe dans sa nuque. « Eugène, si je décide de combattre, resteras-tu à mes côtés à chaque étape ? » Elle ouvre les yeux pour l’interroger du regard. Son nez frôle doucement le sien. Sa main valide se pose sur le myocarde de Flynn. « Garde-le bien au chaud pour l’instant. Je… » Elle détourne le regard alors qu’elle a une idée.

S’écartant, Svetlana saute alors dans le vide pour atterrir sur ses pieds. La jeune femme ramasse sa montre qu’elle remet à son poignet. Puis, elle fixe Eugène avec un petit sourire sur les lèvres. « Si tu veux que je t’offre mon cœur, je vais avoir besoin de ton portable. » Elle bat des cils alors qu’elle passe sa langue sur ses lèvres. Elle lève le poignet pour lui montrer la montre où brille son rythme cardiaque. « Au sens propre comme au sens figuré mon cœur. » Elle tend alors la main vers lui. « Alors, ce tour en montagnes russes ? Si t’as besoin d’un nouveau rêve, je peux t’emmener voir les étoiles. » Se mordillant la lèvre, elle attend alors que son cœur est calme mais qu’elle a le sentiment d’être sur le fil du rasoir.
Et que soudainement, privé de sa chaleur, son corps a froid. Claquant des dents, elle se rend compte qu’elle est gelée.





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