l'heure c'est l'heure ! / Shane

Comme vous le savez j’ai depuis peu de temps un jeune loup a charge, il est loin d’etre facile mais bon je le lui pardonne puisque j’ai tuer sa mere. Je n’avais pas le choix mais ça reste tout de même traumatisant. Malgré tout je veille sur lui, je le nourris, le loge et le protège, je me sens responsable de lui et je veux le sauver parce que je suis certain que c’est possible. Ce qui me complique la tâche c’est que lui ne semble pas forcément le vouloir. Il ne fait d'ailleurs aucun effort pour m'aider à lui venir en aide. Javais décider de lui laisser malgré tout un peu de liberté, je l'avais laisser sortir seul ce soir. Je voulais qu'il voit que je lui faisais confiance. Que j'étais juste là pour l'aider au final, je l'avais donc laissé sortir avec ordre de retour à 22h et interdiction de consommer quoi que ce soit évidemment ! Je n'étais pas sortie de chez moi, restant à l' affût du moindre appel ou du quelconque signe de problème. Oui bon moquez vous je suis peut être un peu trop protecteur avec ce jeune et alors ! La soirée était passée très lentement et l' église venait de sonner 22 heures. Vous vous doutez qu'il n'est pas rentré à l'heure évidemment ! Plus le temps passait et plus je commençais à m'inquiéter. Je commençais à l'imaginer mort sous un pont après une surconsommation de V. J'ai attendu jusqu'à 1h30 avant de le voir rentrer, je tournais en rond dans l' appart partagé entre l'envie d'aller le chercher et la question de ma présence a son retour. Quand la porte s'ouvrit je tentais de ne pas montrer mon inquiétude

- On t' as jamais appris à lire l'heure ? Parce que là il est pas 22h hein !

je tentait de scruter son état, était il sous V ou juste un crétin d'adolescents ? Je voulais savoir où il avait été, avec qui et ce qu'il avait fait. Je devais m' approcher de lui, sentant discrètement les odeurs qui avaient pu le marquer au cours de la soirée. Je ne disais rien de plus. Croisant les bras et attendant explications et excuses de sa part

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Toute ma vie j'ai du me démerder seul, certes la plus grande partie du temps j'avais encore ma mère à cette époque mais il faut bien l'avouer elle n'a pas toujours assuré. Pire que ça y'a des moments où elle m'aura foutu dans la merde. Mais au moins j'ai vite appris à me démerder seul, à n'avoir besoin de personne. J'ai cette habitude, faire ce que je veux quand je veux, jamais on m'en a empêché. Mais aujourd'hui c'est différent, Alcide m'a plus ou moins recueilli chez lui et m'impose plein de règles à la con que j'ai pas envie de suivre. Alors je fais comme si je squattais juste chez lui, je n'écoute rien et je fais ce que je veux. Comme ce soir notamment où je suis sorti sans avoir l'intention de respecter le couvre feu imposé par le loup alpha. Un couvre feu, putain il croit que j'ai 15 ans ou quoi? L'avantage de ne pas vraiment avoir été élevé dans une meute c'est que j'arrive assez bien à supporter de résister à la dominance d'autres loups. Certes j'étais loin d'être un soumis mais Alcide est bien plus dominant que moi. Alors pour me détendre un peu en soirée j'ai pris pas mal de V. Alors forcément quand je suis rentré presque 4h après le couvre feu j'étais dans un sale état. Les pupilles tellement dilatés que mes yeux semblaient noirs, encore en sueur sous l'effet de la drogue et complètement mort de faim. J'avais passé la soirée à boire, baiser et ajouter d'autres drogues au V pour avoir un peu plus d'effet. Alors forcément lorsque Alcide arriva pour m'engueuler j'étais pas trop d'humeur.

-J'ai pas 15 ans... t'es gentil j'peux me gérer tout seul.

Je le dépassais, le cognant d'un coup d'épaule au passage et partis directement vers le frigo pour m'occuper de ma fringale. J'attrapais de quoi me faire un giga sandwich avant de m'asseoir nonchalamment sur le comptoir pour grignoter, le brun dans l'encadrement de la porte en train de m'observer.

-Kestuveu?

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Je n'avais pas prévu de prendre ce jeune loup sous mon aile, la plupart aurait sans doute fait le choix de lui laisser le même sort qu'a sa mère mais je ne saurais expliquer pourquoi j'avais décider de lui laisser la vie sauve. Ce n'était pas facile, loin de là puisqu'il était décidé à me faire payer la mort de sa mère. Le faire décrocher du V était aussi particulièrement difficile alors parfois je tentais de lui faire confiance et de le laisser sortir, il avait tout de même un couvre feu qu'il n'avait évidemment pas respecté.. alors qu'il rentrait avec beaucoup trop de retard je lui faisais remarquer l'heure. J'allais le garder enfermer si je ne pouvais pas lui faire confiance

- En tout cas, tu te comportes comme un ado ! Si tu savais te gérer seul on en serais pas là Jared !

Je remarquais rapidement l' état dans lequel il était, différentes odeurs se faisaient aussi sentir, je savais parfaitement comment il avait passé sa soirée. Je le regardais , le laissant croquer son sandwich avant de le lui retirer.

- C'est la drogue qui te donne si faim ? Ou la baise peut être ?

Je gardais son sandwich en main, j' essayais de l'aider à se sevrer mais il ne faisait aucun effort… je ne sais pas vraiment comment l'aider plus que ça si il n'y met pas du sien. Si il fallait que je l'attache dans une cuve pour le sevrer j'allais le faire avec plaisir…

- Tu ne fais aucun effort pour te sevrer ! Je dois t' attacher au radiateur la prochaine fois peut-être ?

je m'approchais de lui, je voulais sentir de plus près, je voulais repérer chaque arrêt qu'il avait fait ce soir, sentir chaque personne qu'il avait côtoyé et le punir comme l'adolescent qu'il semblait vouloir être… j'allais commencer à utiliser une manière moins douce pour le sevrer..

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J'étais complètement dans le gaz, en pleine descente, le V s'éliminait doucement de mon organisme en me laissant vidé et douloureux dans mes membres. Encore une fois la soirée n'avait pas été de tout repos et j'avais un peu mal partout, à cause des coups que j'ai du prendre, des baises violentes mais aussi du sentiment de manques des autres substances que j'avais du prendre dans la soirée dont certaine que j'avais sûrement oublié dans le feu de l'action. Alcide me surveillait alors que je m'installait pour manger, il me jaugeait du regard, semblait renifler les différentes odeurs que je portais sur moi et qui étaient pour les gens comme nous de véritables preuves de ma soirée. Son regard acide sur moi il me demandait si c'était la drogue ou la baise qui me donnait si faim. Je répondis tout en continuant à bouffer.

-Tu l'as dis c'est plus de 22h et j'ai rien bouffé depuis ce midi alors m'emmerde pas à faire ton jaloux parce que MOI je profite de ma jeunesse en m'amusant.

Alcide me prit aussitôt mon sandwich des mains en profitant de mon manque d'attention et de ma fatigue pour me devancer. Il se mit alors à se plaindre de mon manque d'effort pour mon sevrage et me menaça de m'attacher. Moi je m'étais levé aussitôt pour lui faire face dès lors qu'il s'était attaqué à mon repas.

-Ton radiateur j'vais te le foutre dans le cul si tu me rend pas ma bouffe tout de suite. Tu te prend pour qui ? J'en ai rien à foutre de me sevrer ou non c'est toi qui fait une fixette à la con sur moi, moi j'en ai rien à foutre.

Ouais je dois l'avouer ma consommation de drogue pouvait être un peu problématique mais au fond je m'en foutais complètement. Au pire qu'est-ce que ça peut me foutre ? J'vais crever ? Il faut bien claquer un jour, au moins j'me serais amusé. J'étais pas assez en forme pour me battre, j'étais crevé et le manque de drogue qui s'installait me rendait un peu nauséeux mais s'il le fallait j'allais cogner Alcide comme si ma vie en dépendait. Je le voyais se rapprocher de moi, me renifler d'une façon qui se voulait discrète. Bordel il me soûle à jouer les flics.

-Quoi tu veux des noms ? Savoir combien ils étaient ? Dans quelle position ils m'ont baisé ? Tu veux savoir s'ils m'ont bien fait crier ? Sûrement plus que toi tu pourrais faire crier qui que ce soit déjà....

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Ca se sentais et ca se voyais qu’il avait passer la soirée avec de nombreuses personnes et surtout de nombreuses substance, j’avais espoir qu’il soit plus intelligent que ca meme si je savais qu’il me donnerais du fil a retordre. Je lui faisais remarquer d’un ton ferme qu’il était bien plus de 22h mais le plus insupportable dans tout ça c'est son attitude nonchalante en toute circonstance, comme si il se fichait de tout

- Tu veux vraiment que je commence à t'emmerder Jared ? La jeunesse tu peux en profiter sans faire l’abruti, sans t’envyer en l’air avec le premier idiot et surtout sans une drogue qui finira par te tuer ou te faire tuer !

Je sais que je peux paraître chiant mais je cherche juste à le protéger à la base… SI je devais utiliser la manière forte croyez moi que ça ne me poserait aucuns problèmes. Je lui prenais son sandwich pour qu’il se concentre un peu plus sur moi et moins sur sa nourriture. Evidemment je savais qu’il n'apprécie pas et je savais aussi qu’il allait s’emporter, mais il fallait qu’il réagisse, je me tenais droit face à lui, en posture de dominant

- Si tu ne te serves pas, je devrais te réserver le même sort qu'à ton idiote de mère ! Tu es bien assez intelligent pour te passer de ça alors fait le bon choix Jared, je ne compte pas lâcher prise maintenant. Tu sauras m’en être reconnaissant un jour !

Je ne sais même pas pourquoi je m'entête tant à lui venir en aide d’ailleurs, sans doute son âge, il était jeune, il avait une longue vie devant lui, pourquoi tant vouloir la gâcher … Je reniflais les odeurs, je cherchais à savoir où il était aller, ça ne me dérangeait pas de commencer à le tracer et fliquer à chaque instant, ça ne me gênait pas non plus de devoir l’attacher. Je riais, il croyais blesser mon ego la ?

- Ecoute petit, tu crois vraiment m’atteindre comme ça ? Je te pensais plus malin que ça. Tu serais le premier a crier comme une fillette si je venais te baiser ! Tu as besoin de drogue pour t'éclater ? C’est bien triste en tout cas, tu tiens a peine debout, tu serais incapable de te controller ou de te defendre si tu avais des ennuis….

Je voulais qu’il comprenne que de base je suis la pour l’aider, il est décidé à jouer au con, j’allais me faire un malin plaisir à le remettre à sa place. Portant son sandwich à ma bouche je venais croquer a pleine dent, je dois avouer que je songeais sincèrement à l’attacher quelque part …

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Les premières paroles et menaces d'Alcide ne me touchent pas, de toute façon j'ai pas la tête à l'écouter là j'ai faim. Et puis ses leçons de morales à la con là j'en ai marre. Alors je file direct à la cuisine me faire à bouffer en préparant un sandwich de fortune. Mais le grand brun semblait décidé à venir m'emmerder. Pis il me fait chier avec son "rentre à 22h" là je sais ni lire ni écrire alors les chiffres et l'heure... c'est tout juste si je sais lire l'heure sur une horloge digitale et encore j'ai du mal avec le 2 et le 5 donc encore heureux que je sais qu'il n'y a pas 55h par jours. Je commence à manger mon sandwich mais Alcide continue à me faire son topo à la con sur mon sevrage et sa lubie de me faire arrêter le V et ce connard décide d'évoquer ma mère qu'il a tué comme si elle n'était qu'un vulgaire clébard enragé. Je serre le poings, je serre les dents, je résistes tout juste à l'envie de lui sauter à la gueule mais je sais que c'est ce qu'il cherche. D'autant plus qu'il me prend mon sandwich, comme si j'étais un gosse à qui on vole son jouet pour qu'il écoute. Alors je m'énerve, je descend du meuble et fait face à Alcide qui me domine de sa hauteur. Loin d'être effrayé par lui je n'hésite pas à le menacer. Quant à lui il continuait à me jauger, à me renifler plus ou moins discrètement pour essayer de cerner les odeurs qui trahiront ma soirée. Et enfin il mordit dans mon sandwich ce qui acheva de m'énerver.

-Putain mais pourquoi tu veux pas me foutre la paix? On était bien avec ma mère avant que tu vienne nous faire chier et que tu l'assassines. Laisse moi vivre ma vie et casse toi. Qu'est-ce que ça peut te foutre que je me fasse tuer si je continue. Tu l'as dis toi même tu devrais me tuer comme ça on en parle plus.

Après tout qu'est-ce que je fous encore là? C'est pas mon genre de broyer du noir ou encore moins à donner raison à Alcide mais au fond il faut avouer que je n'ai aucun but dans ma vie. Et si ma mère m'utilisait pour des raisons peu glorieuses. Mais devant l'inaction d'Alcide, qui ne m'étonnait pas puisqu'après tout pourquoi faire des pieds et des mains pour me sauver s'il voulait vraiment envisager de me tuer, je soupirais et fit volte face. Si je ne pouvais pas manger autant que j'aille dormir. Et pour être sûr d'avoir la paix je dégageais mon haut puis défit mon jean avant de me changer en loup. Là Alcide se trouva face à un loup maigrelet intégralement gris sauf une marque blanche sur la patte avant droite et une autre surlignant la truffe. D'un bond je quittais la cuisine et d'un autre je passais par la fenêtre du salon pour aller trouver un coin où être en paix dans la forêt.

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Bordel qu'est-ce qu'Alcide peut être chiant quand il s'y met. Il persistait à vouloir me forcer à me sevrer alors que j'en ai rien à foutre. Après tout qu'est-ce que ça peut me foutre de me retrouver crever dans un ravin après une bonne vieille OD au jus de vampire? Alors sachant très bien que je ne peux pas faire face à Alcide en combat, déjà en temps normal j'aurais pas pu le battre même ma fierté m'empêchait de l'admettre donc là tout de suite alors que je suis en pleine descente c'est mort. Peut être juste après avoir prit une dose de jus. Du coup je préférais me transformer et me barrer. Une fois changé en loup je traversais la pièce pour passer d'un bond par la fenêtre avant de me frayer un chemin à travers la forêt. Après un premier arrêt je sentais l'odeur d'Alcide s'approcher, bien sûr il m'avait suivit l'emmerdeur parce qu'il pouvait pas me foutre la paix 5 minutes. Je me levais et repartis un peu plus loin. Je fis ça quelques fois avant d'aller me poser quelque part, couché au sol en position de repos. Je vis rapidement un grand loup blanc s'approcher, Alcide je l'avais déjà vu plein de fois sous cette forme et j'avais senti son odeur. Je soupirais d'agacement. Il vint s'asseoir à côté de moi et me regarda avant de me demander de rentrer. Comme seule réponse je poussais un petit grognement. Il pouvait pas me laisser tranquille? Et si j'avais envie de passer la nuit dehors sous forme de loup? En plus ça serait pas la première fois, ça m'arrivait déjà de le faire à l'époque où j'étais avec ma mère, pendant uen période c'était même notre seul moyen de dormir "au chaud" avec notre fourrure. Quant au danger, je suis certes pas le loup le plus fort qu'il ait pu rencontrer mais je sais être très rapide au besoin et mon manque de masse musculaire me confère une agilité que même lui n'a pas. Alors qu'Alcide se rapproche légèrement je commence à montrer les crocs en grognant. Pas besoin de lui répondre autrement il comprendrait bien ce que je pense de son envie de finir notre conversation. Moi je voulais juste bouffer un truc et dormir un peu.

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Je grognais sur Alcide pour lui ordonner de ne plus m'approcher. Cet emmerdeur voulait que je retourne à la maison. Mais bien sûr il a fallu qu'il joue les violents. D'abord il me grogne dessus puis il me met un coup de patte pour me repousser et me faire chuter au sol avant de me maintenir au sol, les deux pattes avant sur mon poitrail. Il se mit alors à grogner de plus belle et me montra les crocs à son tour. Il m'expliqua une nouvelle fois qu'il cherchait à me protéger, qu'il me ferait à manger même s'il le fallait vu que d'après lui je n'étais pas en état de chasser. Sale con va je suis tout à fait en état de chasser si je le veux. Je me retournais sur moi même pour chasser Alcide de sûr moi et recula d'un bond en le regardant. Je me mis à grogner de dépit puis baissa la tête en air de soumission. Ce salopard va pouvoir s'en donner à cœur joie.

-Bon... ok ….

Je partis devant direction la maison et me retransforma une fois arrivé sur place. Une fois sous forme humaine je partis enfiler un short. Pendant ce temps je sentais Alcide qui arrivait dans la maison. Je l'entendais se changer à son tour puis aller dans la cuisine préparer à manger. Moi je restais dans ma chambre. Cette maison était pas si mal à vrai dire. Même Alcide au fond il avait bon fond même s'il m'emmerdait profondément à vouloir me forcer à arrêter le V. D'ailleurs en y songeant j'eus envie d'en reprendre. Je soupirais, j'essayais de pas trop y penser sinon mon stock allait y passer. Heureusement depuis une descente d'Alcide je n'en gardais plus dans ma chambre mais j'en avais planqué en ville. Et puis à quoi bon en prendre à cette heure là alors que je comptais aller me coucher après avoir manger.

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J'étais dans ma chambre, affalé sur mon lit lorsque Alcide revint vers moi avec une assiette de viande et quelques légumes. Je grimaçais, bon c'était pas ce que j'aurais voulu mais il avait surement balancé mon sandwich cet emmerdeur alors bon. Alcide me déposa l'assiette avant de venir s'asseoir non loin de moi. Il me demanda alors pourquoi je prenais du V, ce que ça me faisait. Je levais les yeux au ciel. Putain il peut même pas me laisser bouffer en paix sans aborder le sujet?

-Pff mais qu'est-ce que ça peut bien te foutre? J'aime ça et puis c'est tout. J'me sens bien quand j'en prends c'est tout. J'suis plus fort, plus rapide, plus agile... et putain quand tu baises c'est tellement mieux. Tu devrais essayer un jour si tu veux j'peux t'en filer. Putain c'est tellement bon ça te ferait bander comme jamais. Et quand tu te fais prendre c'est encore plus le pied tu ressens tout de façon encore plus forte.

Ouais autant tout lui dire directement comme ça il me foutra la paix sur le sujet et me laissera bouffer en paix. Et pareil autant être bien trash voire choquant pour le foutre dans un état de gêne qui l'empêcherait de prendre le risque de relancer le sujet. De mon côté j'étais en train de bouffer tranquillement. Enfin bouffer si on veut parce que la viande ça va mais les légumes... des tomates berk. Je prit une à une les tranches et les jetais une par une directement dans la poubelle dans ma chambre sous l'oeil critique du loup garou qui restait à mes côtés. Je savais que ça l'emmerdait mais je faisais mine de rien. Je pris mon air le plus innocent possible en le regardant. Je sais que ça l'emmerde quand je joue les gamins tout sourire.

-Quoi? J'aime pas les tomates tu le sais non?

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Je ne répond pas à ses premières remarques, je ne fais que lever les yeux au ciel en soupirant. Il veut pas changer de disque? Gniagniagnia, entrainement, blablabla, sevrage, connerie par çi, connerie par là. Toujours la même chose. Alors je reportais mon attention sur mon assiette et je me faisais une joie de virer une à une les rondelles de tomates qu'il m'avait mit. Entre ça et la salade, il faut croire qu'il m'avait prit pour un lapin ou un putain de poney. Mais même ça il me regardait bizarrement. Bon le but c'était de l'énerver un peu donc ça ne m'a pas vraiment étonné. Je jouais l'innocent en lui demandant ce qui n'allait pas. Et bien sûr il a commencé à me dire que je devais mieux me nourrir et tout ça. Je mordis dans la viande d'un air nonchalant. Pour le moment en dehors du fait que j'avais toujours Alcide sur le dos ça se passait pas trop mal. L'idéal ça serait qu'il me foute la paix et me laisse seul dans ma chambre mais je crois qu'il faut pas y compter. Pourtant un geste de sa part aller mettre le feu aux poudres. Alors que je venais tout juste de finir ma viande il rapprocha d'un geste l'une de mes mains de la tête de lit et d'un second geste il me menotta. J'eus un instant d'incompréhension. Alcide s'excusa et m'expliqua qu'ainsi il était sûr que je ne partirais pas pour reprendre du V ou d'autres drogues. Putain mais quel casse couille. Je rageais, je tirais sur les menottes pour les casser, normalement ça devrait casser assez facilement mais la fatigue et la descende de V ne m'avait pas laissé dans la meilleure des conditions.

-Putain mais j'allais pas me barrer. Je demandais que ça que tu me foutes la paix et que je puisses dormir tranquille.

Je continuais à tirer sous les yeux du grand loup. Mon agacement augmentait au fur et à mesure que j'essayais de briser les menottes et que je m'abimais la peau en essayant.

-PUTAIIIIN!!! Allez Alcide libère moi sinon j'te jure que j'vais te foutre un bordel de fou.

Je récupérais l'assiette encore pas mal pleine des légumes que le grand brun avait ajouté à la viande pour que "j'ingère des trucs sains" et la lui balança à la gueule. Evidemment il l'évita mais au moins j'avais prouvé mon point. Je continuais à tirer en hurlant, ma peau commença à se déchirer au niveau de mon poignet attaché, l'odeur du sang commençait à se faire sentir dans la pièce. Oui s'il le fallait je m'arracherais la main pour me libérer. De toute façon vu la dose de V que j'ai encore en moi je ressens pas vraiment la douleur alors pas de problème. Je commençais alors à attaquer la tête de lit à coup de pied, ça serait plus facile à péter que le métal des menottes de toute façon.

-PUTAIN ESPECE DE SALE CON LIBERE MOI JTE JURE QUE JE VAIS PETER UN CABLE!

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J'étais comme un animal blessé, violent, dangereux et prêt à tout. Je tirais sur les menottes jusqu'à m’abîmer la peau et faire couler mon sang. Dans le même temps je continuais à cogner sur la tête de lit pour la péter tout en hurlant sur Alcide. Je n'étais certes plus assez drogué pour que le V augmente ma force, au contraire à ce niveau là j'étais plutôt limité par la descente, mais je l'étais encore assez pour que je ne ressentes pas la douleur que je m'infligeais. Alcide lui semblait inquiet même s'il s'efforçait visiblement de faire bonne figure.

-MAIS JE VOULAIS PAS ALLER ME DEFONCER PUTAIN JE T'AI DIS QUE JE VOULAIS JUSTE DORMIR EN PAIX CONNARD !

Je continuais mon petit manège en multipliant les noms d'oiseaux à l'encontre du grand brun. Lequel accepta de me détacher si je me calmais un peu. Putain j'avais surtout envie de lui ravager la gueule pour m'avoir attaché comme un traître. Putain que je le haïssais. Mais je restais un petit instant sans bouger, juste pour qu'il me détache. Mais avant ça il m'attrapait les mains en commençant à déblatérer une nouvelle fois sur le fait qu'il voulait m'aider et que si je ne me laissais pas faire il devrait me tuer. Tu parles d'une connerie s'il voulait vraiment me tuer ça faisait longtemps qu'il l'aurait fait.

-Ouais ouais tu me l'as déjà dit quarante fois tu m'emmerdes avec ça.

Les mains enfin libre je massais mon poignet douloureux et blessé. Faisant mine de m'être calmé. Mais dès que j'ai vu un instant de faiblesse de la part d'Alcide je lui au retourné ma table de chevet sur la gueule avant de me transformer de nouveau pour ensuite passer par la fenêtre et détaler le plus vite possible. Hors de question que je reste là pour l'instant. Je voulais avoir la paix et pour ça il fallait que je file dans un coins où je serais tranquille. Je filais à travers la forêt comme un lapin en fuite, ne m'occupant pas de savoir si Alcide me suivait ou non. Lorsque enfin je me su assez éloigné de la maison que possible je reniflais l'air à la recherche de l'odeur d'un potentiel ennemi. Une fois rassuré je me cachais dans un buisson, roulé en boule pour me tenir chaud et trouva enfin sereinement le sommeil sous forme de loup.

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